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Heute — 17. Februar 2025Haupt-Feeds

La Tunisie se lance dans la création d’une ville intelligente dédiée à l’automobile

Von: La Presse
17. Februar 2025 um 11:15

Le directeur général des industries manufacturières au ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fathi Sahlaoui, a annoncé que les études relatives à la création de la ville intelligente dédiée à l’automobile débuteront cette année.

Lors de son passage ce lundi 17 février 2025, sur les ondes de la Radio nationale, Fathi Sahlaoui a précisé que cette ville comprendra toutes les infrastructures nécessaires, telles que des laboratoires de recherche et de développement, un centre d’excellence, ainsi qu’une école d’ingénieurs. “L’objectif est de renforcer l’offre tunisienne pour attirer les investissements internationaux et positionner la Tunisie comme un acteur clé sur le marché mondial de l’industrie automobile”, a-t-il ajouté.

Sahlaoui a également mis l’accent sur l’importance de l’investissement local et étranger dans le secteur automobile, soulignant que la priorité est de soutenir et dynamiser l’investissement tunisien.

Dans ce cadre, il a évoqué que la création de cette ville intelligente nécessite plusieurs prérequis logistiques, notamment un port en eaux profondes, un réseau routier adapté pour les véhicules, ainsi que des infrastructures pour le transport ferroviaire et aérien.

Il a en outre souligné que la mise en place d’un port en eaux profondes pourrait transformer la situation en faveur de la Tunisie, en renforçant sa compétitivité et ses capacités industrielles.

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Gabès : 11 travailleuses agricoles hospitalisées après une intoxication au pesticide

Von: La Presse
17. Februar 2025 um 11:02

Les équipes de secours de la direction régionale de la protection civile de Gabès sont intervenues pour secourir et transférer 11 travailleuses agricoles à l’hôpital local d’El Hamma, suite à un incident survenu lors de l’application d’un pesticide, selon un communiqué du porte-parole de la protection civile. Le communiqué précise que les travailleuses ont perdu brièvement connaissance et ont présenté des difficultés respiratoires, ainsi que des symptômes d’asphyxie, après avoir été exposées au produit.

 

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Béja : Six blessés dans un incendie dans un magasin de carburant de contrebande

Von: La Presse
17. Februar 2025 um 10:58

Hier, dimanche, six personnes ont été blessées, souffrant de brûlures de premier et deuxième degrés, et ont été immédiatement transférées à l’hôpital régional de Béja, à la suite d’un incendie survenu dans un magasin de vente de carburant de contrebande situé dans la zone de Hjar Omar, au nord de Béja.

Le porte-parole de la protection civile a indiqué, ce lundi 17 février 2025, que les équipes de secours et de lutte contre l’incendie de la direction régionale de la protection civile de Béja sont intervenues rapidement pour éteindre le feu, qui a ravagé 10 bidons de carburant de 20 litres, une moto et un lit en bois.

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Amnistie pour les chèques sans provision : ce qui va changer en Tunisie

Von: La Presse
17. Februar 2025 um 10:51

Le rapporteur de la Commission de la législation générale, le député Dhafer Sghiri, a déclaré ce lundi que la nouvelle initiative législative visant une amnistie générale pour l’émission de chèques sans provision d’un montant ne dépassant pas 5 000 dinars ne remettra pas en cause le droit des créanciers de réclamer leurs dus.

Lors de son passage sur Jawhara FM, il a expliqué que cette initiative découle de l’accumulation massive d’affaires liées aux chèques sans provision, qui ont atteint 400 000 dossiers ces dernières années. Il a précisé que 24 millions de chèques sont émis chaque année en Tunisie, dont 0,5 % finissent devant les tribunaux, soit environ 120 000 affaires par an.

Dhafer Sghiri a également souligné que 90 % des détenus impliqués dans ces affaires ont déjà été libérés, ajoutant que la régularisation de la situation des personnes encore incarcérées est en cours.

Il a rappelé qu’en vertu de la loi n°41 actuellement en vigueur, un mécanisme de médiation a été instauré, permettant à la banque d’offrir au bénéficiaire du chèque une opportunité de règlement avant toute procédure judiciaire. Par ailleurs, le délai de mise en demeure a été allongé de 3 à 7 jours afin de faciliter le règlement des litiges financiers. Enfin, les créanciers peuvent désormais engager eux-mêmes une action en justice, au lieu de laisser la banque le faire automatiquement.

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L’intelligence artificielle générative transformera 90 % des métiers…, selon Karim Jouini

Von: La Presse
17. Februar 2025 um 10:49

Le lundi 17 février 2025, Karim Jouini, fondateur d’EXPENSYA, a partagé son expérience sur la création de l’entreprise et les réalisations accomplies au cours des 10 dernières années, depuis 2014.

Lors de son passage sur les ondes d’Express FM, il a également parlé de son rôle en tant que fondateur de Thunder Code, en mettant en lumière ses investissements dans plusieurs startups, tout en exposant les risques et les défis que rencontrent généralement ces entreprises. Il a également souligné les avantages et le potentiel des startups pour transformer positivement l’économie.

Karim Jouini a affirmé que l’intelligence artificielle générative (IA générative) allait modifier 90 à 100 % des métiers et des secteurs industriels actuels. “Nous souhaitons être parmi les investisseurs dans ce domaine et avons choisi de nous concentrer sur le secteur du logiciel”, a-t-il souligné.

Il a aussi insisté sur l’importance de proposer des produits de qualité et de soigner la relation avec les clients, notant que le processus de recrutement et l’accès à des financements sont désormais plus faciles qu’au lancement du projet EXPENSYA.

Par ailleurs, il a révélé que Thunder Code offre des services aux entreprises concernant l’expérience logicielle, en intégrant l’intelligence artificielle. Environ 300 clients sont attendus, principalement sur les marchés européens, africains et au Moyen-Orient.

Jouini a également mis en avant les opportunités uniques qu’offre la Tunisie dans le secteur des énergies renouvelables. Selon lui, l’énergie constitue le principal coût de l’intelligence artificielle. Un investissement judicieux de l’État dans l’énergie solaire permettrait de réduire ces coûts et d’offrir de l’IA plus écologique et à moindre coût que partout ailleurs dans le monde. Il a aussi souligné la nécessité de réformer la législation sur les changes.

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Réactivation de la ligne ferroviaire Lajrad-Kasserine pour le transport de marchandises

Von: La Presse
17. Februar 2025 um 10:42

Talel Zargui, secrétaire général du syndicat de base des chemins de fer de Kasserine, a annoncé la réactivation de la ligne ferroviaire Lajrad – Kasserine, dédiée au transport de marchandises.

Lors de la première opération de transport, depuis la reprise de ce train qui était à l’arrêt depuis un an, une importante quantité de ciment a été acheminée vers la ville de Kasserine pour le compte d’un seul distributeur. Il a cependant souligné un problème de disponibilité des locomotives, ce qui entraîne une certaine difficulté dans les opérations.

Par ailleurs, il a précisé que le projet de création d’un train destiné au transport de passagers progresse, et que des efforts sont déployés pour accélérer sa mise en service.

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Supercoupe de Tunisie 23-24 – EST-ST (2-0) : Les «Sang et Or» haut la main

17. Februar 2025 um 10:33

Beaucoup plus déterminés en deuxième mi-temps, les “Sang et Or” ont fini par imposer leur loi. Et c’est avec panache qu’ils ont obtenu une nette victoire. Un sacre mérité pour Youssef Belaïli et ses camarades.

La Presse — Contrairement à des Espérantistes plus déterminés que jamais, en deuxième mi-temps notamment, les Stadistes ont manqué de volonté durant cette période de jeu. Et à vrai dire, la machine stadiste n’a carburé à plein régime que durant les 35 premières minutes de jeu. Les «Sang et Or» ont, certes, pris du temps pour entrer dans le match, mais ils n’ont jamais baissé les bras, finissant par imposer leur loi, et c’est ce qui a fait la différence.

Venons à présent aux péripéties de la rencontre. Comme l’enjeu était de taille, on s’attendait à ce que le match de la Supercoupe soit tactique, notamment dans ses premières minutes. Par conséquent, il a fallu du temps avant que les attaquants trouvent progressivement des espaces de manœuvre. Avec une bonne maîtrise des débats au niveau de l’entrejeu, les attaquants, d’un côté comme de l’autre, tentaient d’ouvrir des brèches sur les couloirs ou optaient pour de longues passes.

Ils ont peiné à créer le danger sur leurs premières tentatives à l’instar de la frappe de Guennichi, passée largement au-dessus de la transversale (20’) ou celle de Mejri qui a tenté de lober Memmiche d’un tir de la droite, mais sa frappe trop molle est interceptée sans difficulté par le portier «sang et or» (24’).

Les “Sang et Or”  ont dû attendre la demi-heure de jeu pour créer enfin leur véritable première tentative dangereuse du match quand Belaïli a été fauché par Arous à la limite de la zone des 16 mètres, l’arbitre donne l’avantage du jeu, mais il n’y a pas eu de suite dans les idées (30’).

Une minute plus tard, c’était au tour des Stadistes de créer une véritable occasion mais Samaali, dans son accélération, a été freiné en pleine surface par Tougaï qui a assuré une bonne couverture sur le milieu défensif stadiste (31’).

Et l’action la plus en vue de la période initiale a été celle enregistrée dans le temps additionnel, à savoir le but de Youssef Belaïli annulé par la VAR : centrage de la gauche de Ben Ali pour Mokawama qui sert Jabri dont la frappe est dégagée par le portier stadiste Atef Dkhili et Belaïli reprend de la tête dans les filets, sauf qu’en consultant la VAR, Jabri était en position de hors-jeu (45’+1). Cela s’est joué sur très peu, mais le football est parfois cruel.

A force de vouloir…

En deuxième mi-temps, les «Sang et Or» ont repris les débats avec la ferme intention d’en découdre. L’ouverture du score n’a, d’ailleurs, pas trop tardé pour les Espérantistes : un contre rapide, Belaïli sert Jabri dans le dos des défenseurs, à son tour qui sert sur un plateau Mokwana qui n’avait qu’à compléter le travail d’un tir cadré (59’).

A partir de cet instant, le match était pratiquement à sens unique : une Espérance qui maîtrise parfaitement son match, imposant son rythme à un Stade Tunisien qui, à vrai dire, jouait sans véritables repères.

Les «Sang et Or» ont réussi à tuer le match vers la fin. Déterminé à marquer, Youssef Belaïli prend le temps de dribbler Werghemmi en pleine surface, puis adresse un tir croisé mettant la balle dans les filets d’un Atef Dkhili impuissant (83’).

Bref, à force de vouloir, les “Sang et Or” ont brandi avec mérite le trophée de la Supercoupe de Tunisie. Quant aux Stadistes, il est temps qu’ils retrouvent leurs couleurs. Hier, c’était un match raté pour l’équipe de Maher Kanzari.

EST : Memmiche, Ben Ali (Bouzaiene 67’), Ben Hmida, Jelassi, Tougaï, Guennichi (Azouni 88’), Konaté (Sasse 70’), Tka (Jebali 88’), Mokwana, Belaïli et Jabri (Smiri 70’).
ST : Dkhili, Khalfa (Werghemmi 75’), Ouattara, Arous, Laifi, Bonheur (Ndaw 63’), Smaali (Ferchichi 80’), Touré, Mejri (Ayari 63’), Saafi et Atoui (Kadida 63’).

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L’Espérance prépare sa participation à la Coupe du monde des clubs 2025

17. Februar 2025 um 11:45

Dans une ambiance exaltante et chargée de fierté, le président de l’Esperance Sportive de Tunis, Radhi Meddeb, a organisé une conférence de presse pour présenter le trophée de la Coupe du monde des Clubs 2025. Les dirigeants du club ont partagé leurs aspirations pour cette compétition.

Riadh Bennour, responsable de la division football à l’Espérance, a mis en évidence le fait que les fans du club ont une nouvelle fois prouvé leur fidélité en acquérant un large éventail de billets pour les rencontres du club.

 

World Club 2025

Et de préciser : « c’est un grand honneur que le nom de l’Esperance Sportive de Tunis soit parmi l’élite des clubs mondiaux, ce qui nous pousse encore plus à représenter la Tunisie de meilleure manière ».

Quant à l’entraîneur des Sang et Or, Laurentiu Reghecamf, il a souligné l’importance de la compétition. « Nous aborderons la Coupe du monde des Clubs avec un grand sens de l’honneur. Nous porterons le nom de l’Espérance avec dignité… ».

Il a également souligné que l’équipe sera face à des défis de grande taille dans son groupe, qui comprend des grands clubs tels que Chelsea (Angleterre), Flamengo (Brésil) et le club León (Mexique).

Pour l’ancien champion du monde français, Christian Karembeu, venu spécialement pour l’occasion, « ce tournoi sera une réussite sous tous les aspects, et nous sommes très heureux de la présence de l’Espérance, un club qui fait partie des meilleurs au monde ». Il a ajouté que la participation des clubs arabes à ces compétitions leur offre l’opportunité de mettre en évidence leur avancée sur la scène internationale.

En tout cas, la participation de l’Espérance Sportive de Tunis à la Coupe du monde des clubs 2025 constitue une opportunité pour le football tunisien de démontrer sa valeur au niveau international. C’est une phase marquante où les « Mkachkhines » aspirent à élever le drapeau tunisien au sommet des
grands clubs mondiaux.

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Dhafer Sghiri : la proposition d’amnistie sur les chèques vise uniquement le volet pénal

17. Februar 2025 um 11:18

Une proposition de loi a été déposée par des députés suite à la mise en application de la nouvelle législation sur les chèques. Laquelle stipule une amnistie s’appliquant aux condamnations pour des chèques émis sans provision et dont la valeur est inférieure à cinq mille (5 000) dinars, avec un effet rétroactif.

A ce titre, le rapporteur de la Commission de la législation générale, Dhafer Sghiri, a précisé, lors de son intervention sur les ondes de radio Jawhara FM, lundi 17 février 2025, que la proposition d’amnistie générale relative aux affaires de chèques sans provision touche au volet des peines de prison et des poursuites judiciaires et non pas aux sommes d’argent qu’il faut payer ou restituer.

83 % des chèques émis en Tunisie sont inférieurs à 5 mille (5 000) dinars

En effet, Dhafer Sghiri a expliqué que la proposition de loi porte uniquement sur l’aspect pénal. Il est question d’une proposition qui va de pair avec le volet de la dépénalisation des chèques sans provision dont les montants sont inférieurs à cinq mille dinars dont dispose la loi n°41-2024.

Et le parlementaire d’ajouter qu’il s’agit d’une proposition que la commission peut changer. De plus, il a rappelé le fait que l’émission de chèque sans provision dépassant le montant des cinq mille dinars reste condamnable d’une peine de prison de deux ans.

Lire aussi : L’ANPME soutient la loi sur l’amnistie des chèques sans provision

Il a fait part de la possibilité d’opter pour une médiation afin de pouvoir trouver un compromis entre les deux parties concernées.

En fait, il faut souligner que l’initiation de poursuites judiciaires n’est plus du ressort de la banque; mais plutôt tributaire de l’endosseur du chèque sans provision.

En outre, Dhafer Sghiri a indiqué qu’il existe plusieurs centaines de milliers de personnes qui sont en fuite car impliquées dans des affaires de chèques sans provision. Il a précisé que plus de 83 % des chèques émis en Tunisie le sont pour des montants inférieurs à cinq mille dinars. C’est ce qui explique d’ailleurs le choix de ce seuil.

Selon le député, la solution qui s’impose est celle du recours aux cartes de crédit qui permettent d’appliquer des paiements fractionnés.

Plus de transparence concernant la rémunération des députés

Par ailleurs, Dhafer Sghiri a également commenté la rumeur selon laquelle les députés auraient reçu une prime. Il a affirmé n’avoir rien reçu sur son compte bancaire. Le député a mis l’accent sur l’importance de la question des primes attribuées aux élus, ministres et gouverneurs. Tout en soulignant qu’elle mérite d’être traitée avec sérieux. Il estime important d’en parler en analysant le salaire que perçoit un député et en se posant la question de savoir s’il suffit pour vivre avec un minimum de dignité.

Dhafer Sghiri a regretté que certains puissent croire que le salaire d’un élu s’élève à dix mille dinars. Par conséquent, il appelle à instaurer davantage de transparence en ce qui concerne la rémunération des députés qui est de trois mille trois cents (3 300) dinars par mois.

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Transfert d’Abir Moussi : le PDL condamne des pratiques abusives

17. Februar 2025 um 11:06

Le bureau politique du parti PDL exprime son étonnement quant au choix du transfert de sa présidente, Abir Moussi, de la prison pour femmes de Manouba à l’hôpital Tahar Maamouri à Nabeul. Et ce, après qu’elle a entamé, depuis le 12 février 2025, une grève de la faim sauvage. Cette annonce a été faite par son comité de défense représenté par Nafaâ Laribi et Naoufef Bouden. Ils estiment que cela pourrait aggraver son état de santé. 

En outre, le comité fait peser toute la responsabilité de cette situation sur les autorités concernées pour tous les risques de sa santé qui pourraient résulter de cette action. Plus encore, il appelle les organisations des droits humains et démocratiques à s’opposer aux pratiques contraires aux valeurs humaines. Ainsi, il condamne fermement l’intimidation morale et physique subie par Abir Moussi. De même que le manque total de soins médicaux élémentaires dont elle est victime.
Par ailleurs, il y a un appel à la mobilisation pour soutenir Abir Moussi. De ce fait, le parti annonce qu’il engagera toutes les luttes possibles contre cette situation dangereuse et invite ses organes affiliés à se mobiliser davantage.
En somme, le PDL dénonce les mauvais traitements infligés à sa présidente. De ce fait, il annonce qu’il mènera toutes les actions nécessaires en réponse à cette situation. Tout en organisant une conférence de presse conjointe avec le comité de défense dans les prochaines heures.

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Netanyahu dans le pétrin et le Hamas au pied du mur

17. Februar 2025 um 10:40

Le dernier point de la première phase de l’accord entre Israël et le Hamas est l’entrée de 60 000 caravanes et de plusieurs bulldozers. Un point vital quand on sait le nombre de Gazaouis qui continuent de dormir à la belle étoile et les millions de tonnes de débris qui se dressent comme des obstacles au mouvements et aux activités dans l’enclave.

Après avoir tenu son Conseil de ministres dimanche 16 février, Netanyahu annonça froidement qu’il ne permettrait l’entrée à Gaza ni des caravanes, ni des bulldozers. Il a ajouté qu’il exige la libération de tous les otages morts et vivants en même temps; sinon « les portes de l’enfer s’ouvriront de nouveau ». Reprenant mot à mot la même menace proférée par Donald Trump quelques jours plus tôt.

Le revirement du Premier ministre israélien était prévisible. Le doute concernant l’accomplissement de la première phase de l’accord et l’engagement dans les négociations relatives à la deuxième phase était largement partagé dans les milieux médiatiques et politiques du monde arabe et d’ailleurs.

Trois raisons au moins expliquent le revirement de Netanyahu :

  1. La continuation de la guerre garantit son maintien au pouvoir. Tandis que la paix signifie sa fin politique et son jugement pour une multitude d’affaires de corruption;
  2. Les pressions que ne cessent d’exercer les partis extrémistes de Ben Gvir et Smotrich et les menaces de retrait de la coalition au cas où la guerre ne reprendrait pas;
  3. Le soutien de la nouvelle administration américaine de Trump qui s’avère plus intense encore que celui offert pendant plus d’un an par l’ancienne administration de Biden. Celui-ci ne ratait pas une occasion de rappeler au monde qu’il était « sioniste »; et celui-là vient de rappeler encore une fois qu’il est « le plus grand ami d’Israël que l’Amérique ait jamais produit »…

Dans le point de presse au cours duquel il a annoncé son revirement, Netanyahu a affirmé qu’il est en train de discuter avec Trump de « la date de réouverture des portes de l’enfer ». Démontrant, si besoin est, l’entière identité de vues des deux hommes sur le sort qu’ils comptent réserver à l’enclave palestinienne.

Face à la levée de boucliers dans le monde entier contre l’expulsion de deux millions de Gazaouis de leurs terres, Trump et Netanyahu se sont-ils mis d’accord pour concrétiser leur projet par la reprise de la guerre; malgré le refus universel du crime de nettoyage ethnique?

Une chose est certaine : si Netanyahu reprend la guerre, il se libèrera des pressions des extrémistes de son gouvernement; mais il se trouvera confronté à la rue israélienne qui se mobilise avec les parents des otages. La question pour lui est de savoir laquelle des deux pressions est la plus supportable et la moins dangereuse pour son maintien au pouvoir.

En cas de reprise de la guerre, la situation serait plus inextricable encore pour le Hamas. Affaiblie, ayant perdu beaucoup de ses dirigeants de premier rang et incapable d’être du moindre secours pour les survivants, l’organisation islamiste est au pied du mur.

Si Netanyahu décide de partir de nouveau en guerre, le Hamas se trouvera face à une alternative dont les deux termes sont aussi douloureux l’un que l’autre. Ou il continue à résister avec le peu de moyens qui lui reste à une machine de guerre israélienne soutenue par la plus grande puissance du monde. Ou il déclare solennellement mettre un terme à ses ambitions de continuer à gouverner Gaza en cédant la place à l’Autorité palestinienne par exemple.

Ainsi, le Hamas doit se rendre à l’évidence que son retrait du pouvoir n’est pas exigé seulement par Israël. Sans parler des pays occidentaux, la plupart des pays arabes, dont l’Egypte et l’Arabie saoudite, désirent le voir quitter la scène palestinienne.

Jusqu’ici, on ne sait pas si Netanyahu va reprendre la guerre ou s’engager, comme prévu initialement, dans le second round des négociations. Au cas où il choisit de reprendre la guerre, la seule solution pour éviter la destruction de ce qui reste à Gaza et d’épargner aux survivants de nouveaux massacres passe par l’annonce du Hamas de son retrait. Cela renforcera sans doute la position du monde arabe, qui n’a jamais été aussi uni, dans son opposition au sinistre projet que Trump et Netanyahu tentent d’imposer.

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Le Gai Savoir en péril : la lutte d’une librairie engagée pour sa survie

17. Februar 2025 um 10:39
Symbole de l’engagement intellectuel en Tunisie depuis 1974, Le Gai Savoir n’est pas une librairie comme les autres. Fondée par des militants de gauche inspirés par la légendaire librairie François Maspero à Paris, elle s’est imposée comme un bastion de la pensée critique et de la diffusion des idées progressistes. Mais aujourd’hui, cet espace unique est en danger.
 Entre la flambée des prix des livres, la concurrence du numérique et des foires permanentes, et surtout une réforme brutale sur les chèques de garantie, Le Gai Savoir lutte pour sa survie. Son propriétaire, Badreddine Daboussi, tire la sonnette d’alarme : sans soutien, c’est tout un pan de la culture tunisienne qui risque de disparaître.

Un héritage militant et intellectuel

Fondée le 1er décembre 1974, la librairie Le Gai Savoir est née de la volonté de Moncef Daboussi, un militant de gauche inspiré par l’illustre librairie François Maspero à Paris, symbole des luttes révolutionnaires et intellectuelles des années 1970. Après ses études en Europe, Moncef Daboussi revient en Tunisie avec l’ambition de créer un espace similaire, où les idées progressistes, anticolonialistes et anticapitalistes pourraient se diffuser. Il s’entoure alors de camarades partageant ses idéaux pour fonder une librairie engagée, bien différente des librairies commerciales classiques.

Le propriétaire de la librairie la Gai savoir, Badreddine Daboussi
Le propriétaire de la librairie la Gai savoir, Badreddine Daboussi
Dès que l’on franchit le seuil de la librairie, le ton est donné : sur les murs, les portraits de Georges Abdallah, la photo de Cheikh Imam, ainsi que les drapeaux tunisien et palestinien rappellent immédiatement l’identité militante du lieu. Ici, les livres ne sont pas de simples objets commerciaux, mais des outils de combat et de transmission d’idées. Pendant des années, des habitués – étudiants, chercheurs, journalistes, intellectuels – y ont trouvé bien plus qu’un espace de vente. Entre les rayons, les discussions s’animent sur la scène politique, les nouvelles parutions, ou encore l’évolution du monde de l’édition. Le Gai Savoir est avant tout un lieu de rencontre, d’échange et de réflexion.

Une librairie engagée contre une logique purement commerciale

Contrairement aux librairies ordinaires, dont le principal objectif est la rentabilité, Le Gai Savoir se veut avant tout un espace culturel et intellectuel. Sa mission dépasse la simple vente de livres : il s’agit de transmettre des idées, de créer un lieu d’échange et de débat, et d’offrir aux lecteurs des œuvres en accord avec une vision engagée du monde.
Toutefois, une librairie, même engagée, doit assurer sa pérennité financière. La difficulté réside dans le fait de concilier un modèle alternatif avec des impératifs économiques, surtout dans un contexte où l’industrie du livre subit des transformations profondes.

Une crise qui s’aggrave depuis des décennies

Depuis plusieurs années, Le Gai Savoir, comme l’ensemble du secteur du livre en Tunisie, traverse une crise. La hausse des prix des livres, notamment importés, pèse lourdement sur les librairies spécialisées, car la dépréciation du dinar tunisien a rendu leur acquisition de plus en plus coûteuse. À cela s’ajoute la concurrence du numérique : la démocratisation du format PDF et des livres électroniques modifie les habitudes des lecteurs, entraînant une baisse des ventes de livres physiques. La prolifération des foires du livre, qui se multiplient à travers le pays, constitue un autre défi de taille. Ces foires, en proposant des prix attractifs tout au long de l’année, faussent le marché en créant une illusion de bons plans permanents au détriment des librairies fixes, comme le déplore Badreddine Daboussi.

 Un coup fatal avec la nouvelle loi sur les chèques

Si ces difficultés étaient déjà présentes, la nouvelle loi interdisant les chèques de garantie a porté un coup majeur à l’équilibre financier de la librairie. Jusqu’à présent, les libraires utilisaient ces chèques pour commander des livres auprès des éditeurs et distributeurs, qui acceptaient de les encaisser plusieurs mois plus tard. Cela permettait aux libraires de vendre une partie du stock avant de devoir payer. Avec la réforme, cette pratique est désormais illégale : les chèques doivent être encaissés immédiatement, ce qui complique considérablement l’approvisionnement en nouveaux livres. Certains éditeurs ont accepté de remplacer les chèques par des traites, mais d’autres ont dû les déposer immédiatement, plongeant la librairie dans une grave crise de liquidités.
En décembre dernier, l’accumulation des paiements dus a mis Le Gai Savoir en grande difficulté. Face à cette situation critique, Badreddine Daboussi a lancé un appel à l’aide à la communauté des lecteurs fidèles pour éviter la fermeture de la librairie.

Les lecteurs fidèles se mobilisent 

« En raison de la détérioration de la situation financière, notamment du changement de la loi sur les chèques, nous vous invitons à soutenir la poursuite de l’activité de la librairie en achetant un livre. Le rêve continue malgré toutes les circonstances. Aidez-vous à le faire vivre ! »
Publié sur la page officielle Facebook de la librairie le 20 janvier, cet appel a déclenché une vague de solidarité. Depuis, les visites de soutien et les achats se multiplient, témoignant de l’attachement du public à cet espace culturel unique.  

Un appel à l’État pour sauver les petites librairies

Badreddine Daboussi estime que cette loi, bien que visant à réguler le commerce, met en péril les petites entreprises culturelles, incapables de rivaliser avec les grandes surfaces ou les circuits de distribution en ligne. Il plaide pour un assouplissement des règles, notamment en accordant un délai supplémentaire pour régulariser les anciens chèques, afin d’éviter une cascade de fermetures dans le secteur du livre.
À ses yeux, Le Gai Savoir incarne un patrimoine intellectuel qu’il faut préserver. Si rien n’est fait, la disparition de ce type de librairie marquerait un appauvrissement du débat d’idées en Tunisie.
« Je ne suis pas économiste », conclut-il, « mais je suis inquiet. Sans soutien, nous risquons de voir s’éteindre ces espaces où la culture et la réflexion priment sur la rentabilité pure. »

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Tunisie - Investissements internationaux : Le cap des 3 milliards de dinars franchi en 2024

Von: MC
17. Februar 2025 um 10:58
Tunisie - Investissements internationaux : Le cap des 3 milliards de dinars franchi en 2024 L’année 2024 marque une dynamique exceptionnelle pour l’investissement international en Tunisie. Selon les dernières données publiées par l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA-Tunisia), le pays a enregistré un flux d’investissements internationaux atteignant 2,956 milliards de dinars, soit une progression significative de 16,7% par rapport à 2023, 33,1% par rapport à 2022 et 57,5 % par rapport à 2021.
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