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Tunisie : Déficit commercial en hausse à 11,9 milliards de dinars à fin juillet 2025

12. August 2025 um 12:44

Le déficit commercial aux prix courants s’est creusé, à fin juillet 2025, pour s’établir à un niveau de (-11904,5 MD) contre (-9631,8 MD), durant les sept premiers mois de l’année 2024, a annoncé, mardi, l’Institut National de la Statistique (INS).

Le taux de couverture a atteint un niveau de (75,6%) contre (79,4%) durant la même période en 2024.

D’après une note publiée par l’INS, ce déficit provient, principalement, de l’énergie de (-6037,2 MD), des matières premières et demi-produits de (-3800,4MD), des biens d’équipement de (-1959,6 MD) et des biens de consommations (-930,7 MD).

En revanche le groupe alimentation a enregistré un excédent de (+823,4 MD).

D’autre part, il est à noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à (-5867,4 MD), tandis que le déficit de la balance énergétique s’est établi à ( -6037,2MD), contre (-6591,7 MD), durant les sept premiers mois de l’année 2024.

Baisse de 0,2% des exportations

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants, durant les sept premiers mois de l’année 2025, montrent que les exportations ont baissé de 0,2% pour atteindre  le niveau de 36973,4 MD, contre 37034,9 MD, au cours de la même période 2024.

Selon les secteurs, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés de (+8,6%) et le secteur des industries mécaniques et électriques de (+6,5%).

Par ailleurs, les exportations ont enregistré une baisse dans le secteur de l’énergie de (-34,8%) sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (381,3 MD contre 1143,1 MD), ainsi que le secteur des industries agroalimentaires de (-17,5%) à la suite de la baisse de la valeur des ventes en huiles d’olives (2506,1 MD contre 3636,2 MD) et le secteur textile, habillement et cuirs de (-0,2%).

Pour les exportations tunisiennes vers l’Union Européenne, durant les sept premiers mois de l’année 2025, (70,6% du total des exportations), elles ont atteint la valeur de 26120,1 MD contre 25914,6 MD durant les sept premiers mois de l’année 2024.

Les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+15,4%), la France (+7,5%) et les Pays Bas (+11,8%).En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-9,4%) et l’Espagne (-30,4%).

Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec la Libye (+12,5%), avec le Maroc (+38,5%), avec l’Algérie (+20,8%) et avec l’Égypte (+48,9%).

Hausse de 4,7% des importations

Quant aux importations, elles ont atteint le niveau de 48877,9 MD contre 46666,7 MD, durant la même période de l’année 2024, enregistrant, ainsi, une hausse de 4,7%.

Selon le groupement des produits, les importations ont enregistré une augmentation au niveau des importations des biens d’équipement de (+18,6%) et des matières premières et demi-produits de (+6,6%), de même les importations des biens de consommation sont en hausse de (+12,1%).

En revanche, les importations des produits énergétiques ont enregistré une baisse de (-14,9%) et les produits alimentaires de (-5,1%).

En ce qui concerne les importations avec l’Union Européenne (44,2% du total des importations), elles ont atteint 21591,4 MD contre 20639,5 MD, durant les sept premiers mois de l’année 2024.

Les importations ont augmenté avec la France (+12,7%), et avec l’Allemagne (+10,3%).

En revanche elles ont baissé avec l’Italie (-0,7%), avec la Grèce (- 29,7%) et avec la Belgique (-7,6%).

Hors Union Européenne, les importations ont augmenté avec la Chine (+37,2%) et la Turquie (+14,9%). En revanche, elles ont enregistré une diminution avec la Russie (-21,9%) et l’Inde (-9,2%).

L’article Tunisie : Déficit commercial en hausse à 11,9 milliards de dinars à fin juillet 2025 est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : le déficit commercial se creuse à 11,9 milliards de dinars à fin juillet 2025

Von: La Presse
12. August 2025 um 11:43

Le déficit commercial de la Tunisie aux prix courants s’est sensiblement aggravé à la fin du mois de juillet 2025, pour s’établir à 11 904,5 millions de dinars, contre 9 631,8 millions de dinars à la même période de l’année précédente. C’est ce qu’a annoncé l’Institut national de la statistique (INS) dans une note publiée ce mardi. Le taux de couverture des importations par les exportations a reculé, passant de 79,4 % durant les sept premiers mois de 2024 à 75,6 % en 2025.

Selon l’INS, cette aggravation du déficit commercial résulte principalement de la balance énergétique, dont le déficit a atteint 6 037,2 millions de dinars. S’ajoutent les déficits enregistrés au niveau des matières premières et demi-produits (3 800,4 millions de dinars), des biens d’équipement (1 959,6 millions) et des biens de consommation (930,7 millions). Seul le secteur de l’alimentation a enregistré un excédent, estimé à 823,4 millions de dinars.

Le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est établi à 5 867,4 millions de dinars, ce qui marque une légère amélioration par rapport au déficit énergétique, qui avait atteint 6 591,7 millions à la même période de 2024.

Par ailleurs, les exportations tunisiennes ont légèrement reculé de 0,2 % au cours des sept premiers mois de l’année 2025, atteignant 36 973,4 millions de dinars, contre 37 034,9 millions en 2024. Ce repli s’explique notamment par la forte baisse des exportations dans le secteur de l’énergie, qui ont chuté de 34,8 %, en raison de la diminution des ventes de produits raffinés (381,3 millions de dinars contre 1 143,1 millions). Le secteur des industries agroalimentaires a également connu une baisse significative de 17,5 %, tirée par la chute des exportations d’huile d’olive, dont la valeur est passée de 3 636,2 à 2 506,1 millions de dinars. Le secteur du textile, habillement et cuir a également connu une légère baisse de 0,2 %. En revanche, certaines branches d’activité ont enregistré des hausses, notamment les mines, phosphates et dérivés (+8,6 %), ainsi que les industries mécaniques et électriques (+6,5 %).

Sur le plan géographique, les exportations vers l’Union européenne, qui représentent 70,6 % du total, ont atteint 26 120,1 millions de dinars, contre 25 914,6 millions l’année précédente. Cette hausse est portée par une augmentation des exportations vers l’Allemagne (+15,4 %), la France (+7,5 %) et les Pays-Bas (+11,8 %). À l’inverse, les exportations ont reculé vers l’Italie (-9,4 %) et l’Espagne (-30,4 %). Les échanges avec les pays arabes ont connu une dynamique positive, avec une progression des exportations vers la Libye (+12,5 %), le Maroc (+38,5 %), l’Algérie (+20,8 %) et l’Égypte (+48,9 %).

Du côté des importations, la Tunisie a enregistré une hausse de 4,7 %, avec un volume global de 48 877,9 millions de dinars contre 46 666,7 millions à la même période en 2024. Cette progression concerne notamment les biens d’équipement (+18,6 %), les matières premières et demi-produits (+6,6 %), ainsi que les biens de consommation (+12,1 %). En revanche, les importations de produits énergétiques ont reculé de 14,9 %, et celles des produits alimentaires de 5,1 %.

Les importations en provenance de l’Union européenne, qui représentent 44,2 % du total, ont atteint 21 591,4 millions de dinars contre 20 639,5 millions un an plus tôt. Elles sont en hausse avec la France (+12,7 %) et l’Allemagne (+10,3 %), mais en baisse avec l’Italie (-0,7 %), la Grèce (-29,7 %) et la Belgique (-7,6 %).

En dehors de l’Union européenne, les importations ont fortement augmenté avec la Chine (+37,2 %) et la Turquie (+14,9 %). En revanche, elles ont diminué avec la Russie (-21,9 %) et l’Inde (-9,2 %).

INS : le déficit commercial atteint -11,9 milliards de dinars fin juillet 2025

12. August 2025 um 10:38

Selon l’INS, les échanges commerciaux au cours des sept premiers mois de 2025 témoignent d’une stabilité relative des exportations (-0,2 %); mais d’une hausse notable des importations (+4,7 %). Ce qui aggrave le déficit commercial à près de 11,9 milliards de dinars.

Le recul des exportations dans des secteurs clés tels que l’énergie et l’agro-alimentaire contraste avec la progression des exportations dans les mines et les industries mécaniques et électriques. Du côté des importations, la hausse des biens d’équipement, des matières premières et des biens de consommation contraste avec la baisse des produits énergétiques et alimentaires.

Les échanges restent dominés par l’Union européenne. Mais la Tunisie enregistre une augmentation de ses exportations vers les pays arabes et des importations en provenance notamment de la Chine. Le déficit commercial est largement porté par l’énergie et les matières premières.

L’article INS : le déficit commercial atteint -11,9 milliards de dinars fin juillet 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le déficit commercial s’aggrave encore, dépassant les 11 904 Mtnd en sept mois

12. August 2025 um 10:43

Le déficit commercial continue à s’élargir. Fin juillet 2025, les échanges commerciaux de la Tunisie affichent un solde de – 11 904,5 Mtnd contre – 9 631,8 Mtnd sur la même période en 2024. Les exportations se sont repliées de 0,2% à 36 973,4 Mtnd sur les sept premiers mois de l’année contre une hausse des importations de 4,7% à 48 877,9 Mtnd.

En détail, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés (+8,6% à 1 344,2 Mtnd) et le secteur des industries mécaniques et électriques (+6,5% à 17 966,9 Mtnd). Le textile et habillement a pu faire évoluer ses ventes à l’étranger de 0,6% à 5 466,7 Mtnd. Cependant, les exportations énergétiques ont reculé de 34,8% à 1 411,3 Mtnd, sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (381,3 Mtnd seulement contre 1 143,1 Mtnd sur la même période en 2024). Idem pour les industries agroalimentaires qui se sont repliées de 17,5% à 5 046,0 Mtnd, une tendance causée par la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olive (-31,0% en glissement annuel à 2 506,1 Mtnd).

En ce qui concerne les importations, une augmentation a été observée au niveau des produits d’équipement (+18,6% à 8 996,2 Mtnd), de même pour les biens de consommation qui sont en hausse (+12,1% à 11 747,2 Mtnd). En revanche, les importations de produits énergétiques ont enregistré une baisse (-14,9% à 7 448,5 Mtnd), ainsi que celles de produits alimentaires (-5,1% à 3 780,3 Mtnd).

La répartition géographique montre une dominance de l’Union européenne comme premier client de la Tunisie, avec une part de 70,6% des exportations. Depuis le début de l’année, les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+15,4%), la France (+7,5%) et les Pays-Bas (+11,8%). En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-9,4%) et l’Espagne (-30,4%). L’UE est également notre premier fournisseur, représentant 44,2% de nos achats en devises.

Globalement, les chiffres prouvent qu’il y a une résilience dans le secteur industriel. Le croisement de ces données avec ce qu’on observe indique clairement qu’il y aura une hausse des importations dans les mois à venir à cause de l’insuffisance de l’offre locale. Les entreprises tunisiennes sont en perte de compétitivité, avec l’augmentation inédite des coûts d’exploitation. Il faut faire très attention à ce point car si des solutions ne sont pas trouvées, les conséquences seront lourdes sur la croissance et l’emploi.

 

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Tunisie : Déficit commercial, une spirale dangereuse

05. August 2025 um 07:16

BateauLa Tunisie risque une dérive économique si les signaux d’alerte ne sont pas pris au sérieux. Le déficit commercial dépasse déjà les 9,9 milliards de dinars au cours de la première moitié de l’année, un niveau jamais atteint hors période de crise. Derrière cette dégradation se cache une dynamique inquiétante : recul des exportations, explosion des importations, perte de compétitivité, et dépendance  au financement extérieur.

Le scénario d’un déficit record de 20 milliards à la fin de 2025 semble de plus en plus probable. Le dernier rapport de l’INS (Institut National de la Statistique) sur les échanges commerciaux extérieurs est sans équivoque : au premier semestre 2025, les exportations tunisiennes ont reculé de 0,6 %, atteignant 31,77 milliards de dinars contre 31,95 milliards un an plus tôt. Une réponse inattendue dans un contexte censé marquer la relance post-Covid.

À l’opposé, les importations ont bondi de +4,3 %, totalisant 41,67 milliards de dinars contre 39,97 milliards au premier semestre 2024. Résultat : un déficit commercial aggravé de près de 2 milliards de dinars, culminant à -9,9 milliards de dinars. Le taux de couverture – indicateur clé de la capacité du pays à financer ses importations par ses exportations – a chuté de 79,9 % à 76,2 %. Un décrochage significatif, révélateur d’une perte d’équilibre dans les flux de dispositifs.

« La dérive du déficit commercial n’est pas une donnée technique, c’est un symptôme de perte de souveraineté. »

Un déficit structurel, pas seulement conjoncturel

Ce déséquilibre ne peut plus être attribué à des circonstances passagères. Il révèle une fragilité de fond. La Tunisie peine à tirer partie de ses atouts structurels – géographiques, humains, agricoles, industriels – pour dynamiser ses exportations. Et lorsque celles-ci reculent, alors que les importations augmentent, la pression sur les fondamentaux macroéconomiques deviennent insoutenable.  Ce déficit extérieur n’est pas neutre : il affaiblit la valeur du dinar, accroît la dette extérieure, alimente les pressions inflationnistes sur les produits importés et creuse les inégalités, car il touche directement le pouvoir d’achat des ménages.

 Tourisme : l’espoir d’une saison exceptionnelle… sous condition

Dans ce contexte, le tourisme est attendu comme un moteur vital. Les prévisions officielles tablaient sur une année 2025 « exceptionnelle ». Mais la réalité du terrain est plus nuancée. La Tunisie subit une concurrence régionale féroce de la Turquie et de l’Égypte, qui ont adapté leur politique tarifaire au contexte géopolitique, guerre entre l’Iran et l’entité sioniste oblige, en attirant massivement les marchés de l’Est, y compris les touristes polonais traditionnellement acquis à la Tunisie.

« Exporter moins, importer plus : la Tunisie finance sa dépendance au prix de son avenir. »

 

Sur le plan domestique, la réforme sur les chèques a eu un effet pervers : de nombreux ménages tunisiens qui finançaient leurs courts séjours avec des chèques postdatés ont tout simplement annulé leurs vacances. Résultat : une demande intérieure en berne et une consommation touristique comprimée.

Attendons-nous trop de la récolte céréalière ?

Autre sujet sensible : les importations de céréales, théoriquement en baisse en quantité dans l’espoir qu’une bonne campagne de récolte compense. Le fait est qu’au 5 juillet, la récolte nationale s’établissait à 10 millions de quintaux, soit à peine 1 million de plus que l’an dernier, et bien en deçà de l’objectif des 15 millions prévus par le budget. La saison étant quasiment terminée, l’argument d’une récolte excédentaire ne tient plus.

La baisse des importations serait donc davantage le fruit de restrictions budgétaires, imposées par le manque de devises, que d’une autosuffisance céréalière réelle.  Et ce, alors même que les besoins alimentaires devraient être en augmentation du fait de la saison touristique.

« La lucidité n’est plus une option, c’est une nécessité. »

Exportations industrielles : résultats mitigés

Les exportations ont enregistré une baisse dans le secteur de l’énergie de 36,3% sous l’effet de la diminution de nos ventes des produits raffinés soit 245,6MD contre 950,4 MD, ainsi que le secteur des industries agro-alimentaires de -19,1% à la suite de la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olives 2346,6 MD contre 3406 MD.

Dans un pays où l’exportation est censée être un levier de croissance, la baisse des exportations des produits en question est d’autant plus préoccupante. L’huile d’olive – secteur historiquement performant – a vu ses flux perturbés à cause d’affaires liées à plusieurs grands opérateurs du secteur. Les quantités exportées plus importantes cette année n’ont pas apporté les recettes escomptées, les cours mondiaux de l’huile d’olive ayant baissé. Les exportations du secteur mines, phosphates et dérivés ont enregistré une hausse de +11,2% celui des industries mécaniques et électriques de +6,2% et textile, habillement et cuirs de +0,4% progressent encore plus sur le deuxième semestre pour, relativement, pallier le recul des autres produits en quantité et en valeur.

« L’espoir d’une relance repose sur une stratégie industrielle claire et partagée. »

Jusqu’où ira le déficit ?

La crainte d’un déficit de 20 milliards de dinars à fin 2025 est désormais évoquée ouvertement par plusieurs économistes. Ce seuil critique, franchi uniquement en période de pandémie, symboliserait une rupture durable des équilibres extérieurs. Une telle situation contraindrait l’État à intensifier le recours à la dette extérieure, ou à mobiliser l’épargne intérieure, au risque d’asphyxier les banques et de détourner les financements du secteur productif. Et dans un pays où la culture entrepreneuriale peine à se maintenir, cette perspective alimente la défiance des investisseurs et accentue la stagnation.

Des solutions à portée de main ?

La Tunisie ne manque pourtant pas de leviers, encore faut-il en prendre compte pour des mesures constructive loin d’un populisme devenu destructeur pour le pays.

Il suffit de réactiver le tissu industriel, de doter des moyens pour renforcer ses capacités à l’export et d’améliorer l’attractivité logistique et la valorisation des produits à haute valeur ajoutée pour inverser la tendance. Mais cela exige : une stratégie claire de soutien aux exportateurs, un climat d’affaires apaisé et transparent, des incitations fiscales stables et surtout, une vision à long terme portée par l’État et partagée avec le secteur privé ce qui ne semble pas être le cas aujourd’hui.

« Le déficit commercial est en passe de franchir un seuil critique inédit hors période de crise. »

 

La dérive du déficit commercial n’est pas seulement une donnée technique. C’est le symptôme d’un pays qui importe ce qu’il pourrait produire et qui n’exporte pas assez ce qu’il pourrait vendre. Si rien n’est fait pour redresser la barre, le pays risque de se retrouver en situation de dépendance chronique, étranglé entre le service de la dette, l’inflation importée et la rareté des devises.

C’est le socle même de la souveraineté économique qui est en jeu.  Face à cette urgence, la Tunisie doit choisir : continuer à nier l’ampleur du problème, ou mettre en œuvre une politique économique réaliste, volontariste et cohérente. La lucidité n’est plus une option, c’est une nécessité.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le déficit commercial tunisien atteint un niveau critique : -9,9 milliards TND au premier semestre.
  • Les exportations reculent, les importations explosent, aggravant la dépendance extérieure.
  • Les espoirs d’une relance par le tourisme ou la récolte céréalière s’amenuisent.
  • Des secteurs clés comme l’énergie ou l’agroalimentaire plongent, malgré quelques hausses industrielles.
  • Sans stratégie industrielle claire, la Tunisie s’expose à une spirale d’endettement et d’appauvrissement.

 

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