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TEREG et ELMED réussiront-ils à attirer de nouveaux investissements en Tunisie ?

04. Dezember 2025 um 15:13

Selon PV Magazine, la reprise du secteur tunisien des énergies renouvelables pourrait-elle raviver la confiance des bailleurs internationaux après plusieurs années de stagnation ? Le regain de dynamisme récent repose sur deux chantiers majeurs qui attirent les financements et l’expertise étrangers : le programme TEREG*, soutenu par la Banque mondiale, et l’interconnexion électrique ELMED, portée par l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement.

Début novembre, la Tunisie et la Banque mondiale ont signé le programme TEREG, doté de 430 millions de dollars, dont 26 millions en financement concessionnel. Le programme vise à : améliorer la fiabilité et l’accessibilité de l’électricité; accélérer le déploiement des projets renouvelables; renforcer les performances de la Société tunisienne d’électricité et de gaz; et à moderniser le secteur électrique. Grâce à ce dispositif, la Tunisie mobilisera 2,4 milliards d’euros d’investissements privés pour ajouter 2,8 GW de capacités solaires et éoliennes d’ici 2028.

Lire aussi — STEG-BEI : une convention majeure pour booster le projet ELMED

Le programme devrait également créer plus de 30 000 emplois pendant la phase de construction, réduire de 23 % les coûts d’approvisionnement en électricité, améliorer le taux de recouvrement de la STEG et diminuer les subventions publiques. La Banque mondiale soutient ce projet via son nouveau Cadre d’incitations financières. Et ce, en raison de son fort potentiel de réduction des émissions. Le pari étant d’attirer plusieurs investissements.

Parallèlement, le projet d’interconnexion ELMED avance. Ce câble sous-marin de 224 kilomètres, avec une capacité d’environ 600 MW, relie la Tunisie à l’Italie. La STEG et le gestionnaire italien Terna portent ensemble cet investissement de 921 millions d’euros. Déjà, en début novembre, l’Union européenne et la BEI ont accordé une subvention de 12 millions d’euros pour financer l’expertise nécessaire à la supervision et à la gestion du chantier. Cette aide complète les 472,6 millions d’euros que l’Union européenne et plusieurs institutions financières européennes avaient mobilisés en juin 2024 lors du Tunisia Investment Forum.

ELMED doit faciliter l’intégration des énergies renouvelables locales et ouvrir progressivement la Tunisie au marché européen de l’électricité. Selon la Commissaire européenne pour la Méditerranée, le projet pourrait déclencher jusqu’à trois milliards d’euros d’investissements supplémentaires dans l’éolien et le solaire.

La Tunisie vise à porter la part des énergies renouvelables à 35 % de son mix électrique en 2030; contre 6 % actuellement, dont 4 % provenant du photovoltaïque. Les quelque 2 200 MW de projets privés déjà lancés pourraient faire passer cette part à 17 % dès leur mise en service effective. Cette dynamique renforce la crédibilité de la Tunisie comme terrain d’investissement, démontre sa capacité à mener des réformes et à concrétiser des projets structurants, et pourrait consolider la confiance des bailleurs internationaux.

Lire également — Mix énergétique : La Tunisie mobilise 900MD par an pour un objectif révisé à 35% d’ER en 2030

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* Tunisia – Energy Reliability, Efficiency, and Governance Improvement Program (TEREG)

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Tunisie – PLF 2026 : comment la fiscalité pénalise la filière photovoltaïque

04. Dezember 2025 um 10:00

Alors que la facture énergétique pèse près de 10 milliards de dinars sur les finances publiques, soit 15% du budget de l’État, et que la dépendance au gaz algérien demeure criante, le pays vient peut-être de manquer une occasion d’accélérer sa transition vers les énergies renouvelables.

C’est l’amer constat dressé par Ali Kanzari, président de la Chambre nationale de l’énergie photovoltaïque relevant de l’UTICA. Et ce, au lendemain du rejet en session plénière de l’article 47 du PLF 2026 visant à réduire la taxation sur les panneaux solaires.

Dans l’entretien exclusif accordé à leconomistemaghrebin.com, Kanzari tire la sonnette d’alarme sur les conséquences de ce blocage législatif. Lequel pénalisera les consommateurs, étouffera un secteur dynamique et compromettra au passage la sécurité énergétique du pays.

Tout d’abord, un rappel s’impose sur les réalisations de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables et ses objectifs, dont l’atteinte exige théoriquement une mobilisation législative, technique et administrative.

Ainsi, le pays vise à porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 35% d’ici 2030. Or, en 2023, cette part (éolien, solaire, biogaz) n’avait atteint que 4% de la production totale d’électricité.

Kyrielle d’obstacles

Par ailleurs, les obstacles ne manquent pas : retards administratifs, difficultés de financement, contraintes sur le réseau de transport électrique. À ce tableau peu réjouissant s’ajoute désormais le rejet en session plénière de l’article 47 du projet de loi de finances 2026. Un fait face auquel notre interlocuteur ne mâche pas ses mots.

 

Lire aussi: PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

 

Ali Kanzari confie avoir placé beaucoup d’espoir dans cette proposition, expliquant que tous les partenaires, opérateurs économiques et la structure patronale elle-même étaient alignés avec le gouvernement sur la nécessité de faciliter cette mutation énergétique. L’objectif initial était d’éliminer les barrières fiscales, à commencer par la taxation des composants photovoltaïques, identifiée comme un obstacle majeur.

En effet, selon une étude comparative citant l’Europe, le Maroc, l’Algérie, l’Égypte ou la Jordanie, les panneaux photovoltaïques sont taxés à 0% dans la plupart de ces pays. Tandis qu’en Tunisie ils font l’objet d’un prélèvement de 30%, une situation que notre interlocuteur qualifie de bloquante. Cette taxation, ajoutée à la TVA de 19%, porte le prélèvement global à près de 50% sur un bien qu’il considère comme un bien d’équipement et de production, et non un produit de luxe.

Le consommateur et l’industriel pénalisés

Le consommateur final et l’industriel supportent cette charge. Alors que les foyers et les industries tunisiens peinent déjà à payer des factures d’électricité en constante augmentation, l’alternative photovoltaïque devient financièrement hors de portée. Preuve de la sensibilité des Tunisiens à cette économie, le président de la Chambre indique qu’en décembre 2024, lorsque la rumeur d’une hausse de la taxe de 10% à 30% s’était répandue, les ventes de systèmes photovoltaïques avaient quadruplé, avant de retomber avec l’entrée en vigueur de la nouvelle fiscalité en janvier 2025. Aujourd’hui, de nombreux consommateurs et industriels qui attendaient une baisse des taxes sur le photovoltaïque sont désormais inquiets.

 

Lire également : Mix énergétique: La Tunisie mobilise 900MD par an pour un objectif révisé à 35% d’ER en 2030

 

Pourtant, le secteur du photovoltaïque représente un véritable moteur de développement économique. La Chambre syndicale fédère aujourd’hui 800 entreprises qui installent et entretiennent les systèmes, des petits projets résidentiels aux grandes concessions. Même sur les grands projets exécutés par des multinationales, 70 à 80% de la main-d’œuvre et des ingénieurs sont tunisiens. Ali Kanzari avertit qu’il s’agit d’un secteur dynamique qu’il ne faut pas freiner par ce rejet législatif…

Espoir … quand même

Malgré la déception, un espoir subsiste. Le responsable révèle que des parlementaires préparent une nouvelle proposition de loi pour réviser la taxe sur les modules photovoltaïques. Il espère qu’ils tiendront compte de la proposition de l’UTICA, qui préconise un taux de 0% de droits de douane, et se dit prêt à retourner discuter avec les commissions parlementaires concernées pour sensibiliser et défendre ce dossier.

En adressant un dernier message aux autorités, le président de la Chambre nationale de l’énergie photovoltaïque distingue l’exécutif du législatif. Il reconnaît que le gouvernement, directement concerné par le poids de la facture énergétique, était convaincu et à l’origine du projet. Son appel se tourne donc principalement vers l’Assemblée, demandant aux parlementaires de faire preuve de sagesse et de revoir leur position pour l’avenir et la sécurité énergétique du pays. Il réaffirme que seule une taxe zéro pourrait permettre cette mutation énergétique dans les meilleurs délais. Dans un contexte de stress hydrique et de déficit énergétique abyssal, la balle est désormais dans le camp des parlementaires pour déverrouiller, par la fiscalité, le potentiel solaire tunisien.

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Startups et Technologies Agricoles : La Tunisie, Destination Attractive pour l’Irrigation Intelligente

03. Dezember 2025 um 13:22

Le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Ezzedine Ben Cheikh a souligné que la loi sur l’investissement offre des avantages importants pouvant atteindre 50% de la valeur de l’investissement aux projets axés sur les nouvelles technologies.

Intervenant lors des travaux de 46ème congrès de l’Union Arabe des Ingénieurs Agronomes, Ben Cheikh a souligné que ces atouts font de la Tunisie une destination attractive pour les startups opérant dans les domaines de l’irrigation intelligente, des énergies renouvelables et de l’agriculture intelligente, a rapporté un communiqué du ministère de l’Agriculture.

Pour le ministre, l’agriculture qui n’est plus un secteur conventionnel constitue désormais un espace large d’application des nouvelles technologies, de l’intelligence artificielle, de la digitalisation et de la télédétection. Il a souligné, dans ce cadre, le rôle central du génie agronomique dans la mise en place de modèles de production durables, l’augmentation de la productivité des ressources naturelles, de la réduction du gaspillage alimentaire et du renforcement de la résilience des systèmes agricoles arabes.

Organisé par l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens, cette édition a été marquée par la participation de représentants d’organisations arabes et internationales et d’ingénieurs agronomes de différents pays arabes.

Cet événement se veut une occasion pour renforcer la coopération arabe dans le domaine de génie agricole compte tenu des défis majeurs constatés au niveau du monde arabe notamment en termes de sécurité alimentaire, de changement climatique, outre la rareté de l’eau et la dégradation des systèmes environnementaux.

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Quels enjeux pour le Salon international de l’irrigation intelligente à Tozeur ?

02. Dezember 2025 um 16:22

À l’occasion du Festival international des oasis, Tozeur accueille du 26 au 29 décembre courant le Salon international de l’irrigation intelligente et des énergies renouvelables, organisé notamment par le Groupement professionnel des dattes et la JCI Tozeur.

Selon le communiqué de la JCI, le Salon rassemblera un parterre d’experts et de professionnels dans les domaines de l’eau, de l’irrigation agricole et des énergies renouvelables parmi les investisseurs dans le domaine de l’installation de systèmes de l’énergie solaire.

Une manifestation qui constitue un espace stratégique pour présenter les dernières innovations dans le secteur de l’irrigation intelligente et mettre en lumière le rôle croissant des énergies renouvelables dans le soutien au développement agricole durable, et ce à travers plusieurs axes essentiels.

Le Salon mettra également en avant la stratégie de développement agricole et la transition vers une agriculture intelligente, accent mis sur l’importance des investissements productifs dans l’eau et l’énergie.

Il présentera les dernières innovations en énergie solaire, en irrigation moderne et en technologies propres, tout en offrant une plateforme d’échange entre experts et professionnels pour renforcer la coopération, soutenir l’entrepreneuriat et encourager les solutions innovantes et durables dans le secteur agricole.

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PLF 2026 : les énergies renouvelables au cœur d’un bras de fer parlementaire

28. November 2025 um 18:39

La Chambre sectorielle de l’énergie photovoltaïque de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat et le Groupement professionnel des énergies renouvelables de la Conect ont appelé à reconsidérer la décision de rejeter l’article 47 du projet de loi de finances 2026, qui proposait de réduire les droits de douane sur les panneaux solaires de 30% à 15%.

Cette position intervient après que la commission des finances et du budget commune aux deux chambres législatives a supprimé cette proposition, une mesure jugée contraire à la stratégie nationale de transition énergétique à l’horizon 2030, qui vise à porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 35%, contre 6% actuellement.

Les organisations professionnelles alertent sur les conséquences économiques de ce rejet. Le déficit énergétique du pays, estimé à 56%, coûte 10 milliards de dinars annuellement au budget de l’État. Le maintien de droits de douane élevés alourdira le coût d’installation pour les citoyens et freinera leur adhésion à cette alternative.

Selon les représentants du secteur, la production locale ne peut répondre seule aux besoins du pays pour atteindre les objectifs fixés. Ils plaident pour un soutien aux fabricants tunisiens sans compromettre l’intérêt national en matière d’indépendance énergétique et de développement durable.

Parmi les mesures proposées figurent l’allocation d’une partie des appels d’offres publics aux équipements locaux et l’encouragement à leur intégration dans les projets.

La Chambre sectorielle et le Groupement professionnel appellent l’Assemblée des représentants du peuple, le Conseil national des régions et des districts et le gouvernement à réintroduire cet article en séance plénière pour alléger la charge fiscale pesant sur le secteur.

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Transition énergétique : L’Europe promet de nouveaux projets et réaffirme son soutien au virage vert tunisien

24. November 2025 um 12:12

À la veille du Sommet UA-UE de Luanda, Ursula von der Leyen assure que la Tunisie peut accélérer sa mutation en misant sur les renouvelables.

A l’occasion des 25 ans du partenariat Union africaine–Union européenne, le Sommet de Luanda (24–25 novembre) s’ouvre sur des ambitions renouvelées.

Les dirigeants des deux continents, réunis autour du thème « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif », doivent annoncer de nouveaux projets liés à la transformation énergétique et numérique.

Pour la Tunisie, l’Union européenne se dit prête à renforcer son soutien, notamment dans les énergies renouvelables, secteur jugé déterminant pour l’avenir du pays.

Une nouvelle vague d’investissements

Dans une déclaration exclusive à l’agence TAP, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce sommet comme un « tournant » destiné à ouvrir « une nouvelle ère de commerce et de coopération véritable ».

Elle a rappelé que plusieurs initiatives seront dévoilées dans le cadre de Global Gateway, le plan européen d’investissement destiné à améliorer les interconnexions et à soutenir le développement durable en Afrique.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, représente la Tunisie à ce 7e sommet UA-UE, où seront lancés de nouveaux programmes dans l’énergie, le numérique et les matières premières critiques. L’Europe insiste sur son rôle de voisin direct et de premier partenaire commercial de l’Afrique, affirmant vouloir porter ce partenariat « à un niveau supérieur ».

Interconnexion avec l’Italie et expansion du solaire

Pour Ursula von der Leyen, la transition énergétique constitue un enjeu stratégique pour Tunis. Elle a mis en avant le projet d’interconnexion électrique sous-marine Tunisie–Italie, soutenu par l’UE, comme un levier crucial pour renforcer la sécurité énergétique, intégrer davantage d’énergies renouvelables et stabiliser les approvisionnements des deux rives.

L’Europe assure également accompagner les projets tunisiens d’extension du solaire et de l’éolien, affirmant que cette diversification permettra de réduire les coûts de production énergétique, de créer des « dizaines de milliers d’emplois » et d’offrir au pays une croissance plus durable.

Selon elle, la réduction de la dépendance aux énergies fossiles pourrait transformer le système énergétique tunisien et diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.

Un avenir énergétique

Au-delà du cadre bilatéral, von der Leyen a souligné que l’UE souhaite intensifier la coopération avec l’Union africaine autour des énergies renouvelables propres et des matières premières stratégiques, dans l’objectif de créer davantage de valeur ajoutée sur le sol africain et de générer des emplois pour les populations locales.

Elle a rappelé la campagne « Scaling Up Renewables in Africa », lancée avec l’Afrique du Sud il y a un an, destinée à mobiliser des investissements pour l’accès à l’électricité et l’expansion de l’énergie propre. L’Union européenne vient d’y consacrer 15,5 milliards d’euros supplémentaires, afin de soutenir les réseaux, attirer les investisseurs et aider les 600 millions d’Africains dépourvus d’électricité.

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L’Europe soutient les projets d’énergies renouvelables en Tunisie

24. November 2025 um 10:24

Evoquant le projet d’interconnexion électrique sous-marine entre la Tunisie et l’Italie dans le cadre de la stratégie Global Gateway Afrique-Europe, Ursula von der Leyen, a indiqué que ce plan d’investissement de l’Europe pour un monde mieux connecté, contribue à la construction d’un avenir marqué par une plus grande sécurité énergétique, durabilité et intégration des énergies renouvelables. (Ph. Ursula von der Leyen reçue par Kaïs Saïed à Carthage en juin 2023).

La présidente de la Commission européenne a ajouté, dans une déclaration à l’agence Tap, en marge du 7e Sommet Union africaine-Union européenne, qui se déroule les lundi 24 et mardi 25 novembre, à Luanda, en Angola, que l’UE soutient les projets et programmes ambitieux de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables et ce, en contribuant à la diversification et à l’écologisation du mix énergétique national. 

En développant l’énergie solaire et éolienne, la Tunisie sera en mesure de réduire le coût de l’approvisionnement énergétique local et d’accélérer une transition écologique, de créer des dizaines de milliers de nouveaux emplois, de renforcer l’économie et d’apporter des avantages à long terme à ses citoyens, a déclaré von der Leyen.

La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie. En diversifiant ses sources d’énergie et en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, le pays peut améliorer sa sécurité énergétique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

I. B.

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Projet solaire en Tunisie pour alimenter le cloud britannique

22. November 2025 um 11:55

Un méga-projet d’énergie solaire développé dans le désert de Tozeur, au sud-ouest de la Tunisie, par le groupe anglo-tunisien SoleCrypt, est destiné à alimenter les infrastructures de cloud et de centres de données de nouvelle génération pour les marchés britannique et européen d’ici 2027.

Selon l’annonce faite par l’ambassadeur britannique à Tunis, Roddy Drummond, le site T60 de Tozeur représente la première phase opérationnelle du projet : la sécurité du périmètre et l’installation du camp de base ont été achevées ces dernières semaines, ouvrant la voie aux premières opérations techniques.

Le premier module solaire, d’une capacité de 60 mégawatts, devrait être mis en service en 2027.

La centrale est conçue pour être modulaire, avec une capacité qui peut être multipliée plusieurs fois pour atteindre plusieurs centaines de mégawatts, dans le but de positionner la Tunisie dans le paysage régional des énergies renouvelables et des infrastructures numériques.

Au cœur du projet se trouve l’approvisionnement en énergie propre d’un futur centre de données «vert» situé dans le nord du pays, qui fonctionnera grâce à une électricité 100 % renouvelable.

SoleCrypt est une entreprise britannique possédant une filiale en Tunisie. Son objectif est de créer des centres de données alimentés par l’énergie photovoltaïque et optimisés pour l’efficacité énergétique, notamment grâce à des technologies de refroidissement liquide, afin de fonctionner dans des conditions climatiques extrêmes telles que celles du sud tunisien.

Cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans une architecture plus vaste, comprenant une connexion au câble sous-marin Medusa, déjà installé à Bizerte, destinée à renforcer la connectivité entre la Tunisie, l’Europe et l’Afrique et à positionner le pays comme un hub numérique régional.

Le projet SoleCrypt est l’un des leviers que Londres entend actionner pour renforcer la coopération énergétique, la souveraineté numérique et l’investissement dans les services cloud à faible impact environnemental.

L’annonce de ce mégaprojet intervient dans un contexte d’accélération significative de la stratégie tunisienne en matière d’énergies renouvelables.

En mars, le gouvernement a autorisé la construction de quatre grandes centrales photovoltaïques, d’une capacité totale de 500 MW, confiées à des opérateurs internationaux tels que Qair, Voltalia et un consortium nippo-norvégien.

Ces projets devraient entrer en service à partir de 2027 et produire environ 5 % de l’électricité du pays. Ils s’inscrivent dans l’objectif officiel de porter la part des énergies renouvelables à 35 % du mix électrique d’ici 2030, contre une capacité solaire installée d’environ 500 MW fin 2023, selon les données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables.

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Tunisie – PLF 2026 : Mesures pour booster les énergies renouvelables

16. Oktober 2025 um 12:09

Le projet de loi de finances 2026 prévoit plusieurs mesures pour renforcer la transition énergétique et écologique de la Tunisie, à travers le soutien aux énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la promotion des véhicules électriques et hybrides.

L’article 46 du PLF 2026 prévoit que le Fonds de transition énergétique prendra en charge l’écart entre le taux d’intérêt appliqué aux prêts d’investissement et le taux moyen du marché, dans la limite de 3 points, sans dépasser une marge de 3,5 %, pour la période du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2028.

Cette mesure concerne les prêts destinés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables, les crédits octroyés par la Banque tunisienne de solidarité pour l’acquisition de voitures électriques par les chauffeurs de taxi et les centres de formation à la conduite automobile.

Avantages fiscaux et douaniers

L’article 47 prévoit une réduction des droits de douane sur l’importation des panneaux solaires (code tarifaire 85.41) à 15 %, afin d’encourager la production et l’installation d’équipements photovoltaïques sur le territoire tunisien.

L’article 49 introduit une série de mesures incitatives pour les véhicules hybrides rechargeables (moteur thermique + moteur électrique rechargeable), visant à favoriser leur adoption par les particuliers et professionnels et réduire progressivement la dépendance du pays aux énergies fossiles.

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