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L’ancien ministre Samir Taïeb libéré

27. November 2025 um 16:37

Samir Taïeb, ancien ministre de l’Agriculture, et directeur général des terres domaniales comptent parmi les neuf personnes remises en liberté ce jeudi. Et ce, sur décision du juge d’instruction du pôle judiciaire financier.

Cette mesure intervient dans le cadre de l’enquête portant sur des soupçons de corruption financière et administrative au domaine d’Henchir Chellal, dans le gouvernorat de Sfax. Au total, sept des personnes concernées ont été relâchées sous caution, pour des montants compris entre 10 000 et 50 000 dinars tunisiens. Tandis que deux autres ont obtenu leur liberté sans condition financière.

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Affaire Henchir Chaâl : Neuf suspects, dont l’ex-ministre Samir Taieb, remis en liberté

27. November 2025 um 16:22

Le pôle judiciaire financier a ordonné ce jeudi la libération de neuf personnes poursuivies dans le dossier de Henchir Chaâl à Sfax, dont l’ancien ministre de l’Agriculture Samir Taieb. Sept d’entre elles ont été relâchées sous caution.

À Tunis, le juge d’instruction du pôle judiciaire financier a décidé ce jeudi 27 novembre de remettre en liberté neuf personnes impliquées dans l’affaire de Henchir Chaâl, un dossier portant sur de présumés abus administratifs et financiers dans la gestion de terres domaniales à Sfax. Parmi les libérés figure l’ex-ministre de l’Agriculture Samir Taieb. Les décisions incluent des cautions variables pour la majorité d’entre eux.

Dénouement provisoire dans un dossier de suspicion de corruption

Selon les informations communiquées par le pôle judiciaire financier et rapportées par Mosaique fm, neuf personnes ont obtenu leur mise en liberté provisoire dans le cadre d’une enquête ouverte sur des soupçons de mauvais usage et d’exploitation irrégulière de terres de l’État situées à Henchir Chaâl, dans le gouvernorat de Sfax.

Parmi les personnes concernées Samir Taieb, ancien ministre de l’Agriculture, le directeur général des terres domaniales, ainsi que plusieurs responsables administratifs liés au dossier.

L’affaire porte sur des accusations de corruption administrative et financière, notamment dans l’attribution, la gestion ou l’exploitation de parcelles relevant du domaine public agricole.

Précisions judiciaires

D’après les mêmes sources, sept des neuf personnes ont été libérées sous caution financière, dont le montant varie de 10.000 à 50.000 dinars selon les profils et la gravité présumée des faits. Deux autres suspects ont été libérés sans caution, signe d’une appréciation différente du degré d’implication ou des garanties de représentation.

L’enquête se poursuit, et les mises en liberté n’équivalent pas à un abandon des poursuites.

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Sonia Dahmani a quitté la prison de la Manouba

27. November 2025 um 15:55

La journaliste et avocate Sonia Dahmani a retrouvé la liberté ce jeudi 27 novembre 2025.

Jeudi 27 novembre, l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani a quitté la prison après un an et demi derrière les barreaux. Sa libération intervient à la suite d’une demande de libération conditionnelle introduite par son comité de défense.

Plusieurs organisations, dont le syndicat des journalistes, ont salué cette décision tout en dénonçant la nature des poursuites engagées contre elle. L’affaire remet sur le devant de la scène les accusations de dérives dans l’application de la législation relative aux crimes numériques.

Cinq dossiers à charge

Selon le communiqué du syndicat des journalistes, Sonia Dahmani a passé près de 18 mois en détention, une incarcération qualifiée d’« injuste » par ses soutiens.

Elle faisait face à cinq affaires, dont quatre fondées sur le décret 54, texte controversé censé lutter contre les crimes liés aux systèmes d’information mais largement critiqué pour son usage contre des journalistes et des opposants.

Le SNJT réagit

Le syndicat rappelle que, dans un État de droit, la privation de liberté doit rester une exception, l’incarcération devant être limitée aux cas de stricte nécessité et encadrée par des garanties procédurales solides.

Dans sa réaction, le syndicat national des journalistes tunisien a exprimé sa satisfaction quant à la libération de Dahmani, tout en soulignant que sa place n’a jamais été derrière les barreaux.

L’organisation a également appelé à la libération des autres journalistes détenus, citant notamment Chadha Hadj Mabrouk, Mourad Zeghidi et Borhane Bsaies.

Elle exhorte les autorités à mettre fin à l’usage du décret 54 et d’autres législations répressives – telles que le Code des télécommunications ou le Code pénal – dans le traitement des dossiers liés à l’expression journalistique.

La ministre de la Justice ordonne sa libération conditionnelle

La libération conditionnelle de l’avocate Sonya Dahmani a été décidée par la ministre de la Justice, Leïla Jaffel sur avis consultatif d’une commission spécialisée, selon une source informée. Cette mesure intervient sur la base d’un avis consultatif interne, et non en réponse à une requête formelle de la défense.

Décision ministérielle et avis consultatif

Une source proche du dossier a assuré à Mosaïque FM que la décision de libération conditionnelle a été prise au niveau du ministère de la Justice, après consultation de la commission du régime de la libération conditionnelle. Cette commission a fourni un avis technique, mais l’arbitrage final relève de la ministre, qui a signé le document permettant la sortie immédiate de l’avocate.

Déroulement de la libération

Dans la matinée, les services pénitentiaires de la Manouba ont reçu la notification validant le placement de Sonia Dahmani sous le régime de la libération conditionnelle. L’ordre a ensuite été exécuté sans délai, permettant à l’avocate de regagner la liberté en début d’après-midi.

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Corruption : Renvoi de Sihem Bensedrine et Mabrouk Korchid devant la justice

27. November 2025 um 14:51

La Chambre d’accusation a décidé de déférer l’ex-présidente de l’IVD, l’ancien ministre Mabrouk Korchid, ainsi que deux autres personnes, devant la Chambre pénale spécialisée pour une affaire liée à une initiative de réconciliation.

A Tunis, la Chambre d’accusation spécialisée dans les dossiers de corruption financière a ordonné, ce jeudi 27 novembre, le renvoi de plusieurs personnalités publiques devant la justice pénale.

Parmi elles figurent Sihem Bensedrine, ancienne présidente de l’Instance Vérité et Dignité, et l’ex-ministre des Domaines de l’État, Mabrouk Korchid. Les poursuites portent sur une démarche de réconciliation engagée au profit d’un homme d’affaires, et désormais examinée comme un potentiel abus.

Faits reprochés

Selon la décision de la Chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis, quatre personnes sont renvoyées devant la Chambre pénale spécialisée : Sihem Bensedrine, ex-présidente de l’IVD ; Mabrouk Korchid, ancien ministre, actuellement en fuite ; un avocat ; un homme d’affaires directement concerné par l’initiative de réconciliation.

L’affaire porte sur une procédure lancée par l’IVD dans le cadre de la justice transitionnelle, visant la conclusion d’un accord de réconciliation financière avec un opérateur économique poursuivi. Les enquêteurs estiment que certaines étapes de cette initiative pourraient constituer un dépassement légal ou un traitement privilégié. Le dossier a été transféré au juge pénal spécialisé pour une mise en examen approfondie.

Un dossier chargé autour de l’IVD

L’Instance Vérité et Dignité, dissoute en 2019, a longtemps été au centre de polémiques concernant la gestion de ses archives, ses décisions de réparation et surtout ses mécanismes de réconciliation financière.

Les initiatives visant des hommes d’affaires avaient suscité des affrontements politiques et juridiques, certains y voyant une voie de règlement, d’autres une entorse à la loi. Ce renvoi intervient après plusieurs années d’enquêtes et d’auditions.

En septembre dernier, la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis avait décidé de renvoyer Sihem Bensedrine et Mabrouk Korchid devant la chambre criminelle des affaires de corruption financière, dans le cadre de deux affaires en lien avec les activités de l’Instance Vérité et Dignité (IVD).

La première affaire concernait un accord de conciliation conclu avec le Tunisien résidant en France Abdelmajid Boudin, dans le cadre du dossier de la Banque franco-tunisienne. La chambre d’accusation avait décidé d’émettre un mandat de dépôt à son encontre dans cette affaire.

La deuxième affaire portait sur un accord de conciliation conclu par l’Instance Vérité et Dignité avec Slim Chiboub, avec un refus de sa mise en liberté.

Sihem Bensedrine avait été placée en détention provisoire le 1er août 2024 dans le cadre d’une affaire liée à des accusations de faux, falsification, abus de pouvoir et avantages indus en rapport avec le rapport final de l’IVD, notamment sur le volet de la Banque franco-tunisienne. Elle avait entamé une grève de la faim en janvier 2025 pour dénoncer ce qu’elle considérait comme un acharnement judiciaire. Le 19 février 2025, la justice tunisienne a finalement ordonné sa libération.

De son côté, Mabrouk Korchid, ancien ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, a été poursuivi dans une affaire distincte liée également aux activités de l’IVD.

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Libération conditionnelle accordée à Sonia Dahmani après 18 mois de détention

27. November 2025 um 13:03

Le ministère de la Justice a signé une décision accordant la libération conditionnelle à l’avocate Sonia Dahmani. C’est ce qu’a relayé l’agence de presse TAP. Tout en assurant que l’arrêté  » autorise sa remise en liberté immédiate ».

Il convient de noter que Sonia Dahmani était incarcérée depuis dix-huit mois, après son arrestation à la Maison de l’Avocat à Tunis. Elle fait l’objet de plusieurs poursuites fondées sur le décret 54, liées notamment à ses interventions publiques sur des sujets sensibles tels que le racisme, la migration et les conditions de détention.

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Tunisie : Sonia Dahmani libérée

27. November 2025 um 13:00

La ministre de la Justice a décidé ce jeudi 27 novembre 2025 de la libération conditionnelle de l’avocate Sonia Dhamani, mettant ainsi fin à sa détention.

Une source informée a indiqué à l’Agence TAP, ce jeudi, qu’une décision de libération conditionnelle concernant la détenue Sonia Dahmani a été émise ce jour, 27 novembre 2025, par la ministre de la Justice, entraînant ainsi sa remise en liberté.

Incarcérée depuis le 11 mai 2024 Sonia Dahmani est poursuivie dans cinq affaires distinctes, dont trois ont déjà donné lieu à des condamnations et deux restent en cours d’instruction. Ces dossiers concernent principalement des déclarations médiatiques jugées critiques envers l’administration pénitentiaire et les institutions publiques.

  • Première affaire (mai 2023) : des propos ironiques sur la situation du pays – « Hayla lebled » [le pays est formidable] – lui ont valu une condamnation à un an de prison, réduite à huit mois en appel. Peine purgée, mais un pourvoi en cassation reste en suspens.
  • Affaire IFM : des déclarations controversées sur l’existence de cimetières séparés selon la couleur de peau lui ont valu deux ans de prison en première instance, ramenés à 18 mois en appel en janvier 2025.
  • Affaire Carthage+ : poursuivie pour des propos similaires sur la ségrégation dans les bus, elle a été jugée le 16 juin 2025. Le verdict est en délibéré.
  • Une plainte de la direction générale des prisons suite à des critiques formulées par Sonia Dahmani à l’antenne, dénonçant les conditions de détention en Tunisie. L’affaire est devant la justice.
  • Un cinquième dossier oppose également Sonia Dahmani à la ministre de la Justice, Leïla Jaffel.

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La peine du syndicaliste Sanki Assoudi réduite en appel à six ans de prison

27. November 2025 um 09:28

La Cour d’appel de Tunis a confirmé la culpabilité du syndicaliste Sanki Assoudi, ancien secrétaire général régional de l’UGTT à Kasserine, tout en révisant à la baisse sa peine de prison de dix à six ans.

La juridiction a également maintenu un jugement par contumace condamnant un ancien PDG de la Société nationale de cellulose et de papier Alfa (SNCPA) à vingt-quatre ans d’emprisonnement dans la même affaire de faux certificats professionnels et académiques, rapporte Mosaique fm.

Falsification de documents

La décision est tombée ce jeudi : la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé la responsabilité pénale de Sanki Assoudi dans une affaire qui remonte à son passage à la SNCPA. Il était poursuivi pour des accusations liées à la falsification de certificats professionnels et académiques en lien avec ses fonctions antérieures.

Si la juridiction a maintenu sa condamnation, elle a toutefois revu la sanction à la baisse : six ans de prison au lieu des dix ans infligés en première instance. Une réduction notable, mais qui ne remet pas en cause la reconnaissance de sa participation à l’affaire.

Un coaccusé lourdement condamné par contumace

Dans le même dossier, la Cour a confirmé le jugement rendu contre l’ancien président-directeur général de la société. Le verdict, émis par contumace, reste inchangé : vingt-quatre ans de prison, une peine particulièrement lourde qui reflète la gravité des accusations de falsification et d’usage de faux au sein de l’entreprise publique.

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La justice française réclame de nouvelles données à Tunis dans l’affaire Halima Ben Ali

27. November 2025 um 07:24

La justice française a demandé mercredi des informations complémentaires aux autorités tunisiennes dans le cadre de l’affaire visant Halima Ben Ali, la fille cadette de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali. Une première audience s’est tenue à Paris pour examiner la possibilité de son extradition vers la Tunisie.

Selon des informations concordantes relayées par l’AFP, le procureur général auprès de la chambre d’instruction spécialisée dans les affaires de remise a sollicité officiellement des précisions de la part de Tunis. Cette demande intervient avant une nouvelle audience fixée au 10 décembre.

Les accusations portées contre Halima Ben Ali concernent des crimes financiers, notamment des soupçons de blanchiment d’argent. Le magistrat français a également réclamé des éléments relatifs à la prescription de certains faits reprochés, un point crucial qui pourrait influencer la recevabilité de la demande d’extradition.

Retour sur les faits

Halima Ben Ali avait été interpellée il y a quelques semaines dans un aéroport français alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Dubaï, où elle résidait et travaillait.

Cette nouvelle étape judiciaire place désormais la Tunisie face à l’obligation de fournir des données précises et complètes si elle souhaite voir aboutir sa requête de remise. L’issue dépendra en grande partie de la capacité des autorités tunisiennes à répondre rapidement et de manière détaillée aux demandes du parquet français.

Lire aussi : Halima Ben Ali arrêtée à Paris : une extradition demandée par Tunis

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Justice | La caution de Marouane Mabrouk revue à la baisse

Von: Yusra NY
25. November 2025 um 20:13

La Chambre pénale, spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis, a décidé de réduire la caution demandée pour la libération provisoire de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk.

C’est ce qu’a annoncé Mosaïque FM, ce mardi 25 novembre 2025, en citant des sources bien informées et en précisant que désormais la caution demandée est de 800 millions de dinars tunisiens.

Notons que le Parquet avait initialement demandé une caution d’un milliard de dinars tunisiens à l’issue d’une audience hier durant laquelle la justice a examiné la demande de libération de Marouane Mabrouk, pour qui une prochaine audience a été fixée pour le 8 décembre.

Y. N.

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Escroquerie électronique : Mandat de dépôt contre des agents d’une institution financière publique

25. November 2025 um 14:09

Cinq personnes, dont des cadres et agents d’une institution financière publique, ont été placées en détention provisoire dans une affaire de fraude en ligne ayant ciblé plusieurs victimes.

L’enquête révèle un réseau sophistiqué ayant détourné près de trois millions de dinars à travers des méthodes d’usurpation, de manipulation et d’extorsion numérique, rapporte Mosaique fm. Les autorités judiciaires poursuivent les investigations et recherchent un sixième suspect en fuite.

Un réseau organisé au sein d’une institution publique

Le pôle d’enquête économique et financière de la police judiciaire au Bardo a été saisi après des plaintes déposées par des citoyens victimes de fraudes électroniques. Les investigations ont permis de découvrir que des employés d’une institution financière publique participaient directement aux opérations, en exploitant des données confidentielles et en délivrant illégalement des cartes de retrait postal au nom des victimes.

Le réseau procédait ensuite à contacter d’autres personnes en les persuadant qu’elles avaient gagné des cadeaux de valeur provenant de l’étranger, les incitant à payer prétendument des frais de douane via ces mêmes cartes piratées.

Méthodes d’arnaque multiples et ciblées

Les escrocs utilisaient également un autre scénario : contacter des victimes en prétendant que leurs proches avaient été arrêtés et exiger le transfert d’argent, au bénéfice de faux avocats chargés de les défendre.

Selon les éléments du dossier, les opérations frauduleuses se sont étalées sur deux ans, générant pour le réseau plus de trois millions de dinars, sans que les victimes ne réalisent l’origine réelle des prélèvements.

Décisions judiciaires et poursuite des recherches

À l’issue de l’audition des suspects, le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis a émis cinq mandats de dépôt dont trois visant des agents et cadres de l’institution financière publique et ordonné la mise en recherche d’un autre agent impliqué.

L’enquête se poursuit pour identifier d’éventuels complices, la chaîne des responsabilités internes, ainsi que l’étendue des données compromises.

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Voici ce que le ministre des technologies de la communication a annoncé sur la digitalisation et les services publics en 2026

25. November 2025 um 11:04

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a affirmé que le numérique n’est plus seulement un secteur technique mais qu’il constitue aujourd’hui un moteur essentiel de l’économie nationale et un outil central pour la gouvernance des structures publiques. Cette déclaration a été faite lors d’une session plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et gouvernorats, consacrée à la discussion du projet de loi de finances 2026 pour la mission « Technologies de communication ».

Sofiene Hemissi a détaillé les actions entreprises par le ministère, insistant sur le caractère transversal des technologies de l’information qui interviennent dans 152 projets de numérisation couvrant différents secteurs publics. Il a reconnu que la Tunisie avait accusé un certain retard dans la digitalisation en raison de projets annoncés mais non réalisés. Parmi les initiatives déjà concrétisées, il a cité l’orientation universitaire, le timbre fiscal pour les voyages et les services consulaires via la plateforme Econsulat. La généralisation de la plateforme d’interconnexion des administrations permet désormais aux citoyens de ne plus fournir des documents déjà détenus par l’État, couvrant plus de 80 services, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, de l’Enseignement supérieur, des Affaires sociales et de l’Emploi.

Modernisation des services publics et infrastructures numériques

Pour 2025, le ministère s’est concentré sur la relance de projets retardés, comme la carte d’identité et le passeport biométriques, ainsi que sur la modernisation des principaux systèmes d’information de l’administration : le dossier médical électronique et le système hospitalier numérique, Ejustice au ministère de la Justice, la numérisation des fichiers fonciers et le numéro d’identification unique. Malgré certaines résistances administratives, une feuille de route claire a été définie pour 2026.

Sur le plan postal, le ministre a souligné les efforts pour corriger les déficits accumulés, précisant que la création de nouveaux bureaux postaux nécessite locaux et personnel. Un concours pour 260 postes a été lancé, avec publication des résultats au premier trimestre 2026, et un second recrutement est prévu. La modernisation inclut l’installation de distributeurs automatiques, avec un second appel d’offres pour compléter le déploiement.

Le projet de loi sur le secteur postal a été présenté au conseil d’administration pour adaptation à la réalité des institutions concernées, tandis que le développement de la Banque postale vise à lutter contre l’exclusion financière, sous réserve de régler certaines questions techniques.

Concernant l’internet et la connectivité, le ministre a indiqué d’importantes disparités régionales et a engagé les opérateurs à respecter leurs obligations. Le déploiement de la fibre optique, jugé coûteux, bénéficie d’un investissement d’environ 300 millions de dinars par l’opérateur national. Il a également annoncé des mesures de soutien aux radios associatives (réduction de 50 % des redevances et planification des dettes), le renforcement de la cybersécurité, la mise en place prochaine du cahier des charges pour les applications de taxi et l’imposition du contrôle parental pour les abonnements internet.

Enfin, le ministre a évoqué le soutien aux startups et à l’entrepreneuriat, avec la révision en cours du Startup Act, et la régularisation prochaine de la situation de 657 employées postales en contrat précaire, avec un examen individuel de chaque dossier.

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L’AMT exige un CSM aligné sur les normes internationales

25. November 2025 um 11:57

Le bureau exécutif de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a insisté, lundi 24 novembre, sur la nécessité d’instaurer un Conseil supérieur de la magistrature conforme aux standards internationaux. Lequel garantit l’indépendance de la justice, protège les magistrats contre l’ingérence de l’exécutif dans leur parcours professionnel et apporte un équilibre entre les pouvoirs.

Dans une déclaration publiée à l’issue d’une réunion de concertation tenue durant le week-end, les participants, au nombre desquels on retrouve des juges de l’ordre administratif, financier et judiciaire, ont souligné la nécessité de scruter et de documenter tous les « dysfonctionnements » causés par « l’intervention directe du pouvoir exécutif dans la gestion du parcours professionnel des magistrats à travers les notes de travail. Au passage, le bureau de l’AMT estime important de suivre le dossier des juges révoqués. Il évoque l’état de paralysie que connaît le Conseil supérieur provisoire de la magistrature. Et ce, en raison de la vacance dans plusieurs postes de responsabilité. Citons par exemple les postes de : procureur général; premier président de la Cour de cassation; président du tribunal immobilier; directeur des services judiciaires…

Par ailleurs, soixante juges du Tribunal administratif, issus de la promotion de novembre 2017, et onze autres de la promotion de septembre 2018, n’ont pas bénéficié d’avancement; et ce, malgré l’approbation du Conseil de la magistrature administrative.

L’AMT rappelle également la non création de deux chambres de première instance et le non-comblement de nombreux postes vacants dans les chambres de première instance, d’appel et de cassation. Une  situation qui a nui aux droits des juges administratifs, entravé leur parcours professionnel et porté atteinte aux intérêts des justiciables. Cette situation retardant l’examen et le règlement de leurs affaires dans des délais raisonnables, souligne le texte de la déclaration.

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Caution de Marouane Mabrouk : La justice pourrait réduire le montant à 800 MD

25. November 2025 um 11:56

La caution exigée pour la remise en liberté de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk pourrait avoir été ramenée à 800 millions de dinars, selon des sources proches du dossier, rapportées par Mosaique fm.

Une possible révision de la caution

Des sources informées ont indiqué mardi matin que la Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, près le Tribunal de première instance de Tunis, pourrait avoir décidé de réduire la caution de Marouane Mabrouk, initialement fixée à un milliard de dinars, à 800 millions.

Marouane Mabrouk a comparu lundi devant le tribunal, accompagné d’Adel Grar, ancien directeur général de Karama Holding, et d’un troisième accusé, tous actuellement en détention.

L’affaire porte sur la levée du gel de ses avoirs auprès de l’Union européenne en 2017, décision qui avait suscité de nombreuses interrogations sur la gestion des patrimoines et l’influence politique.

Des personnalités politiques dans le viseur

La liste des prévenus inclut plusieurs personnalités politiques : Samir Taïeb et Riadh Mouakher, anciens ministres, en liberté, Youssef Chahed, ex-chef du gouvernement, en fuite, Mabrouk Korchid, ancien ministre, également recherché.

Si la caution devait effectivement être réduite, elle pourrait refléter un compromis entre les exigences judiciaires et les réalités financières du prévenu. L’opinion tunisienne suit de près le dossier, qui ravive les discussions sur les pratiques de levée de gel de fonds à l’international et la lenteur des procédures contre les personnalités économiques et politiques.

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CRLDHT | Sans le sou, Samir Taieb reste dans le trou  

25. November 2025 um 08:33

Dans un communiqué publié le 24 novembre 2025 et intitulé «La paradoxale situation de Samir Taieb :  sans sous, on reste dans le trou !», le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) pose le problème de l’ancien ministre de l’Agriculture, incarcéré depuis novembre 2024 et qui est maintenu en prison, alors que le suspect principal dans la même affaire a été libéré provisoirement après avoir payé une lourde caution d’un montant de 50 000 dinars.

«La logique juridique et judiciaire exige que la détention soit l’exception, fondée sur des éléments factuels et moraux proportionnés à l’accusation et à l’infraction imputée à l’intéressé», rappelle le FTCR, qui estime que cette logique n’est pas respectée par la justice tunisienne, qui délivre à la hâte des mandats de dépôt contre des suspects qui restent longtemps incarcérés, alors que l’enquête s’éternise sans justification.

«Un mandat de dépôt a été émis contre M. Taieb en novembre 2024, avant même qu’il ne soit auditionné, et depuis il attend une expertise judiciaire plus lente que le corbeau de Noé», notre l’ONG tunisienne basée à Paris, qui explique: «Sur le fond de l’affaire, on impute à M. Taieb le fait d’avoir entériné une décision du conseil de l’Office des terres domaniales (OTD) concernant l’ajournement du recouvrement de dettes pour des agriculteurs — une procédure administrative de routine, surtout que le ministre est une autorité de tutelle et n’est pas compétent pour prendre la décision que l’Office a régulièrement prise selon les aléas des saisons.»

Le CRLDHT ajoute : «Parmi les prétendus bénéficiaires de la décision de l’OTD, l’homme d’affaires Abdelaziz Makhloufi, détenu lui aussi dans la même affaire et libéré provisoirement d’une façon soudaine et louche (…) Cette libération provisoire a été obtenue contre le paiement d’un montant astrologique à titre de dépôt (…) une somme que M. Taieb n’a ni les moyens de payer, ni la possibilité d’assumer.»

Pour ces considérations, le CRLDHT «s’indigne de la détention arbitraire infligée à M. Samir Taieb et aux autres détenus de cette affaire, incarcérés uniquement parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’acquitter de la rançon exigée (…), condamne une justice à géométrie variable (…) et appelle à la libération immédiate de M. Samir Taieb et des autres détenus dans l’affaire, ainsi qu’au respect de leurs droits à un procès équitable.»

I. B.

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Justice | Une caution d’un milliard de dinars contre la libération de Marouane Mabrouk

Von: Yusra NY
24. November 2025 um 19:47

Examinant la demande de libération de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk, le Parquet a demandé une caution d’un milliard de dinars tunisiens pour accéder à cette demande.

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière au tribunal de première instance de Tunis a tenu, lundi 24 novembre 2025, l’audience consacrée à l’examen des demandes de libération et à la fixation de la prochaine date d’audience dans le cadre de l’affaire de suspicions de corruption, visant Marouane Mabrouk ainsi que d’anciens responsables et ministres.

A l’issue de cette audience la justice a réclamé une une caution d’un milliard de dinars pour la libération de Marouane Mabrouk et a fixé la prochaine audience au 8 décembre 2025.

Y. N.

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Mabrouk passera-t-il à la caisse ? Un milliard pour la confiance …

24. November 2025 um 18:43

La justice tunisienne s’est retrouvée, ce lundi, face à un moment rare. En réclamant une caution d’un milliard de dinars pour examiner une éventuelle remise en liberté de Marouane Mabrouk, le ministère public a fait plus qu’avancer un chiffre inédit. Il a envoyé un message puissant sur l’état d’esprit d’un système judiciaire qui cherche à la fois à affirmer son autorité et à restaurer une confiance abîmée.

L’affaire dépasse le seul cadre d’un homme d’affaires influent. Elle met en lumière des responsabilités politiques, des zones d’ombre administratives et des décisions prises dans une période où la gestion publique naviguait entre improvisation et intérêts croisés. La levée du gel des avoirs de Mabrouk auprès de l’Union européenne en 2017 ne cesse depuis de soulever des interrogations.

La manière dont Karama Holding, société publique chargée du dossier, a traité l’affaire se retrouve aujourd’hui au cœur de la tourmente, aux côtés de plusieurs anciens ministres et hauts responsables.

Le chiffre avancé par le ministère public n’est pas anodin. Il reflète une volonté de marquer la rupture avec une époque où la justice semblait hésitante face aux puissants. Mais il interroge aussi la sérénité de l’institution judiciaire. Une caution aussi spectaculaire traduit-elle une volonté d’exemplarité ou une course à la démonstration dans un climat politique où la lutte contre la corruption est devenue un mot d’ordre permanent ?

Trois prévenus restent en détention, dont Marouane Mabrouk. D’autres comparaissent libres, certains sont en fuite. La Chambre criminelle spécialisée a mis l’affaire en délibéré. La décision à venir ne portera pas seulement sur une demande de libération. Un milliard de dinars pour une libération éventuelle. Un milliard pour rappeler que personne n’est au-dessus de la loi. Mais au-delà des chiffres et des symboles, la véritable attente reste celle d’un système judiciaire qui inspire confiance et qui rétablit la justice.


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Affaire Marouane Mabrouk : Une caution record d’un milliard de dinars requise

24. November 2025 um 16:13

La justice tunisienne a examiné ce lundi les demandes de libération dans l’affaire visant l’homme d’affaires Marouane Mabrouk. Le ministère public réclame une caution inédite d’un milliard de dinars, alors que plusieurs anciens responsables politiques sont poursuivis pour des soupçons de corruption liés au dégel d’avoirs à l’étranger.

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière a tenu, lundi, une audience décisive au Tribunal de première instance de Tunis pour examiner les demandes de libération des prévenus dans l’affaire concernant la levée du gel des avoirs de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk auprès de l’Union européenne.

Trois prévenus en détention

Au cœur du dossier : des soupçons de manquements graves lors de la gestion du dossier par la société publique Karama Holding et par plusieurs responsables politiques de l’époque.

Le représentant du ministère public a réclamé une caution record d’un milliard de dinars (1000 MD) en échange d’un éventuel accord de libération pour Marouane Mabrouk, un montant inédit dans les annales judiciaires tunisiennes.

L’affaire en délibéré

Marouane Mabrouk a comparu en état d’arrestation, aux côtés d’Adel Grar, ancien directeur général de Karama Holding, et d’un troisième accusé, également détenu, rapporte Mosaique fm.

Ils sont poursuivis dans le cadre de l’enquête sur les conditions ayant conduit les autorités tunisiennes à demander la levée du gel des avoirs de Mabrouk auprès de l’UE en 2017.

La liste des accusés comprend aussi plusieurs anciens ministres et hauts responsables dont Samir Taïeb et Riadh Mouakher, qui comparait en liberté ; Youssef Chahed et Mabrouk Korchid, déclarés en fuite.

À l’issue des plaidoiries consacrées aux demandes de remise en liberté, la Chambre a décidé de mettre l’affaire en délibéré. La décision concernant les requêtes de libération, ainsi que la date de la prochaine audience, est attendue.

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Ben Arous: Arrestation d’un dangereux criminel recherché

Von: walid
24. November 2025 um 13:22
Ben Arous: Arrestation d’un dangereux criminel recherché

Les agents de la sous-direction de lutte contre la criminalité de la Garde nationale à Ben Arous ont arrêté un individu recherché, considéré comme extrêmement dangereux, et résidant dans un quartier populaire de Mourouj 2.  l’homme était impliqué dans plusieurs affaires graves, dont une tentative de meurtre et des actes d’intimidation envers des citoyens. Dans […]

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L’ancien député Rached Khiari libéré de prison

23. November 2025 um 10:09

L’ancien député de la coalition Al-Karama, Rached Khiari, a quitté la prison ce samedi 22 novembre 2025, après avoir purgé l’intégralité de sa peine. Son avocat, Maître Samir Ben Amor, l’a annoncé hier dans un post Facebook. Cette sortie marque la fin d’une période judiciaire marquée par plusieurs condamnations pour des propos tenus sur les réseaux sociaux.

Un jugement en appel qui lui coûtait huit mois

La libération de Khiari intervient après l’exécution d’un verdict prononcé par la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Tunis. Cette juridiction l’avait condamné à huit mois de prison dans deux affaires distinctes, toutes deux liées à des accusations d’“atteinte à autrui” via les réseaux sociaux : six mois pour la première affaire, deux mois pour la deuxième.

Ce jugement en appel fait suite à des condamnations antérieures. En février 2025, le Tribunal de première instance de Tunis avait déjà infligé à Khiari un an de prison pour des propos jugés offensants publiés sur des plateformes de télécommunication.

Un passé judiciaire chargé

Les démêlés judiciaires de Rached Khiari ne s’arrêtent pas à cette affaire de réseaux sociaux. Depuis plusieurs années, il a été visé par diverses condamnations :

Il a déjà écopé de quatre mois de prison pour avoir diffusé des données personnelles d’une personne sans son accord. En décembre 2022, il a été condamné à trois mois de prison pour avoir critiqué l’armée, accusé d’avoir porté atteinte à l’institution militaire.

Par ailleurs, d’autres jugements plus lourds avaient été prononcés : par exemple, une peine de deux ans pour chèque sans provision, ainsi que d’autres condamnations pour diffamation.

Cette série de peines dessine le portrait d’une figure politique constamment en conflit avec la justice, notamment autour de sa parole publique et de ses critiques virulentes.

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