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Heute — 09. Dezember 2025Haupt-Feeds

L’UE classe la Tunisie parmi les pays sûrs : Un tournant majeur pour les demandes d’asile

09. Dezember 2025 um 09:28

La Tunisie figure désormais sur la liste commune des pays d’origine jugés « sûrs » par l’Union européenne, une décision entérinée par le Conseil de l’UE. Ce nouveau classement entraîne l’accélération du traitement des demandes d’asile déposées par des Tunisiens. Il s’inscrit dans une refonte profonde de la politique migratoire européenne.

Un classement européen qui change les règles du jeu

L’Union européenne a officialisé l’inscription de la Tunisie sur sa liste actualisée des pays d’origine considérés comme « sûrs », une catégorisation qui modifie profondément la gestion des dossiers d’asile.

Les ressortissants tunisiens continueront d’avoir la possibilité de déposer une demande, mais celle-ci sera désormais examinée selon une procédure abrégée, car présumée non fondée en l’absence d’éléments personnels démontrant un risque réel de persécution.

Le concept européen de « pays sûr » repose sur une évaluation du respect global des droits fondamentaux, du fonctionnement de l’État de droit et des garanties contre les traitements inhumains.

Une harmonisation imposée aux États membres

Dans cette nouvelle classification, la Tunisie rejoint notamment l’Égypte et le Maroc, sélectionnés à l’issue d’un examen harmonisé appliqué pour la première fois à l’échelle des Vingt-Sept. Les États membres devront aligner leurs mécanismes de tri et de traitement conformément à cette liste unifiée.

Cette évolution intervient dans un contexte de réforme globale du Pacte européen sur la migration et l’asile, qui vise à réduire les divergences entre les systèmes nationaux et à accélérer les procédures de retour pour les personnes déboutées. Bruxelles présente cette harmonisation comme un moyen de fluidifier les flux administratifs et de rendre les décisions plus cohérentes.

Des réserves exprimées par les ONG

Plusieurs organisations de défense des droits humains ont toutefois mis en garde contre une vision perçue comme trop optimiste de la situation tunisienne. Elles estiment que les réalités sociopolitiques doivent être examinées avec plus de nuance, craignant que ce classement n’aboutisse à des rejets systématiques des demandes, indépendamment de situations individuelles potentiellement sensibles.

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CNAM – Tiers payant suspendu : Le SPOT maintient la pression sur les autorités

09. Dezember 2025 um 08:48

Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a confirmé la suspension du régime du tiers payant pour les affiliés de la CNAM, une décision appliquée depuis hier à l’échelle nationale.

Le bureau national évoque l’absence de solutions et de garanties quant aux délais de paiement de la CNAM. Le syndicat appelle l’État à agir rapidement pour éviter une crise plus profonde dans le secteur du médicament.

Suspension actée, pharmaciens à bout de souffle

Le SPOT a réaffirmé, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son bureau national, son attachement à la décision de suspendre le tiers payant, estimant qu’aucune avancée réelle n’a été réalisée pour résoudre les retards chroniques de paiement de la CNAM.

Selon le syndicat, cette mesure, loin de viser les citoyens, s’inscrit dans une logique de survie : assurer la pérennité financière des pharmacies privées, préserver la chaîne d’approvisionnement, et éviter une rupture dans la disponibilité des médicaments.

Les responsables syndicaux rappellent que les retards ne cessent de s’allonger : deux mois en 2015, 80 à 90 jours en 2019, 110 jours en 2023, plus de 120 jours en 2024, et désormais, dans certains cas, plus de six mois en 2025. Un glissement qualifié de « structurel » par le bureau national, soulignant l’impossibilité pour les officines de supporter davantage de pression financière.

Le SPOT assure néanmoins rester disposé à rétablir le régime du tiers payant si des garanties sérieuses et des mécanismes de financement durable et transparent sont instaurés.

Appel pressant aux autorités

Dans son communiqué, le syndicat appelle directement les autorités compétentes à « assumer pleinement leurs responsabilités » et à intervenir rapidement pour régler la question des paiements en souffrance.

Pour le SPOT, les administrations intervenantes — notamment la CNAM et les structures de tutelle — portent la responsabilité du blocage actuel, faute de réformes engagées et de financements pérennes. Les correspondances officielles adressées depuis des années seraient restées sans réponses concrètes.

Dix ans de retards qui plombent le système

Depuis 2015, les pharmacies privées alertent sur un allongement continu des délais de remboursement, devenu un facteur majeur d’instabilité économique dans le secteur. La relation entre la CNAM et les pharmaciens est régulièrement marquée par des tensions, des avertissements et des menaces de suspension du tiers payant, souvent évitées de justesse.

Cette fois, faute de solution et face à des retards jugés insoutenables, la suspension a été appliquée, ouvrant un nouvel épisode dans un dossier qui reste l’un des plus sensibles du système de santé tunisien.

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Accusations autour du rapport financier de la flottille Soumoud : Wael Naouar contre-attaque

09. Dezember 2025 um 07:46

Une vive polémique a resurgi ces derniers jours autour du rapport financier de la flottille Sumud, partie depuis la Tunisie il y a quelques semaines pour acheminer une aide symbolique et médiatique à Gaza. Face aux interrogations insistantes sur la publication des comptes, l’un des initiateurs du projet, Wael Naouar, a répondu dans un long message publié sur les réseaux sociaux.

Dans son post, Naouar dénonce “l’activation soudaine de la machine ‘Où est le rapport financier ?’”, qu’il attribue aux mêmes acteurs qu’il accuse régulièrement de “mener des campagnes de discrédit” contre toute initiative liée à la cause palestinienne.

Selon lui, ces critiques proviennent de “blogueurs connus”, de “pseudo-journalistes impliqués dans des affaires de corruption financière”, ainsi que de pages médiatiques accusées de relayer des narratifs hostiles. Il ironise également sur les compétences de certains administrateurs de pages, qui auraient “mal calculé les 45 jours” annoncés pour la publication du rapport.

Un contexte de tensions permanentes

Naouar rappelle que les organisateurs s’étaient engagés à publier un rapport financier dans un délai de 45 jours après le retour de la flottille — un délai qui, selon lui, expire le 10 décembre.

Il souligne que cette transparence n’est ni une obligation légale ni une exigence extérieure, mais un choix “pour rendre des comptes aux Tunisiens qui ont fait des dons”. Il ajoute que l’objectif est aussi de démontrer qu’une initiative entièrement tunisienne et sans financements étrangers peut mobiliser les ressources nécessaires à une opération maritime de solidarité.

Dans son message, Naouar affirme que les attaques contre la flottille s’inscrivent dans une série de campagnes, déjà observées, selon lui, depuis le 7 octobre : contre des sit-in, des manifestations ou des actions de soutien à la cause palestinienne. Il reproche aux mêmes pages et personnalités de relancer un nouveau front de critique à chaque fois que les précédents sont démentis par les faits.

Il cite à ce propos une anecdote : lors d’une visite de condoléances à un responsable du mouvement Hamas, celui-ci lui aurait confié s’être initialement “méfié” de l’absence d’attaques contre la caravane Sumud, estimant que toute initiative pro-Palestine faisait normalement l’objet de campagnes hostiles. “Le lendemain, quand les attaques ont commencé, ils ont compris que l’initiative avait surpris l’ennemi”, relate Naouar.

“Le rapport sera publié, mais les campagnes vont continuer”

Face aux doutes d’une partie de l’opinion, Naouar assure que le rapport financier sera rendu public à la date annoncée et constituera “une leçon de transparence”.

Il reconnaît toutefois que la publication ne fera pas taire tout le monde : « Les personnes “sincères”, dit-il, cesseront leur interrogation ; Les acteurs aux “agendas hostiles”, selon ses mots, lanceront aussitôt une nouvelle campagne.

Il conclut son message en s’adressant à une entreprise européenne qu’il accuse — sans la nommer — de financer des pages visant à discréditer la flottille, affirmant que ses initiateurs continueront leur action et qu’ils lutteront contre “toute tentative de normalisation”.

Lire aussi : Flottille pour Gaza : Vol spécial Turkish Airlines pour rapatrier les Tunisiens détenus en Israël

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