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Heute — 26. November 2025Haupt-Feeds

IDE en plein boom : l’Afrique convertira-t-elle l’opportunité en industrialisation durable ?

26. November 2025 um 17:00

L’Afrique s’impose progressivement comme nouvelle destination de nearshoring stratégie de délocalisation qui consiste à externaliser des services ou des opérations dans un pays voisin, souvent frontalier ou partageant le même fuseau horaire -, portée et exacerbée par les tensions géopolitiques, la hausse des coûts asiatiques et la reconfiguration des chaînes de valeur.

En 2024, souligne afrique.le360.ma, les investissements directs étrangers (IDE) ont bondi à 97 milliards de dollars, soit 6 % des flux mondiaux, un record. Pourtant, le continent ne africain ne représente encore que 2 % de la valeur ajoutée manufacturière mondiale, illustrant l’écart entre afflux de capitaux et transformation productive.

Le potentiel est considéré comme immense : la population africaine active dépassera le milliard d’ici 2030, créant un besoin urgent d’emplois industriels. Le nearshoring pourrait justement absorber cette main-d’œuvre, mais à la condition de s’inscrire dans « une stratégie d’industrialisation endogène ». Cependant, force est de constater qu’aujourd’hui, les délocalisations restent concentrées dans quelques pays pionniers – Maroc, Égypte, Éthiopie, Rwanda, Kenya, Sénégal, Afrique du Sud – où infrastructures logistiques, zones économiques spéciales et politiques industrielles ciblées commencent à porter leurs fruits.

Espoirs

La dynamique mondiale joue en faveur du continent africain : la stratégie “China+1” pousse les multinationales à diversifier leurs bases productives, tandis que la ZLECAf crée progressivement un marché intégré de 1,4 milliard de consommateurs. Cette intégration régionale renforce l’attractivité d’une production continentale capable de desservir plusieurs marchés limitrophes, souligne la même source.

Mais de nombreux obstacles persistent. Les IDE restent concentrés dans l’énergie, les mines et les mégaprojets plutôt que dans le manufacturier, lequel a un énorme potentiel. L’ancrage local demeure faible, les chaînes d’approvisionnement domestiques peu développées, et les infrastructures énergétiques ou logistiques souvent insuffisantes. Les risques sociaux et environnementaux – conditions de travail, faible productivité, industries intensives en énergie – menacent la durabilité du modèle.

Intégration commerciale via la ZLECAf

Pour convertir les flux d’IDE en industrialisation durable, ajoute afrique.le360.ma, les politiques publiques doivent agir simultanément sur cinq leviers : stabilité macroéconomique, politiques industrielles exigeantes (contenu local, innovation, R&D), intégration commerciale via la ZLECAf, infrastructures énergétiques et logistiques, montée en compétences. Sans cela, l’Afrique restera une périphérie productive sans aucun ou peu d’apport pour les pays concernés. Avec une stratégie cohérente, elle peut devenir l’un des pôles manufacturiers les plus dynamiques du monde d’ici 2030–2040, transformant le nearshoring en véritable moteur de souveraineté économique.

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Un G20 historique : l’Afrique passe de spectatrice à actrice des décisions globales

26. November 2025 um 13:09

Le sommet du G20 organisé pour la première fois sur le sol africain, les 22 et 23 novembre, plus précisément à Johannesburg en Afrique du Sud, marque un tournant dans la gouvernance économique mondiale.

Sur le thème « Solidarité, Égalité, Durabilité », la présidence sud-africaine a imprimé une orientation résolument inclusive, où les priorités des pays africains et vulnérables occupent une place centrale. C’est ce qu’écrit en substance le site mauricien lexpress.mu.

En effet, la déclaration finale, imprégnée de l’esprit d’Ubuntu – « Je suis parce que nous sommes » –, met en avant la nécessité d’un ordre économique mondial plus équitable. Un signal fort pour les économies exposées aux chocs extérieurs.

En l’absence des Etats-Unis de Trump, le G20 reconnaît toutefois l’accumulation de crises géopolitiques, climatiques et financières qui fragilisent notamment les pays à revenu faible et intermédiaire. Il alerte sur l’augmentation du coût du capital, la montée des risques de fragmentation économique et l’aggravation du fardeau de la dette. Le renouvellement de l’engagement envers le Common Framework apparaît crucial, alors que les paiements d’intérêts des pays pauvres ont doublé en une décennie.

La question énergétique constitue l’autre pilier de la déclaration. En 2025, près de 600 millions d’Africains demeurent encore privés d’électricité. Pour y répondre, le G20 s’engage à tripler les capacités mondiales en énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030. Et ce, en s’appuyant sur des financements innovants, tels que des concessions, garanties publiques et mécanismes hybrides.

Le sommet adopte également un Critical Minerals Framework visant à renforcer la transformation locale des minerais stratégiques. Objectif : éviter l’exportation brute et sécuriser les chaînes de valeur mondiales. Une mesure essentielle pour l’Afrique australe, mais aussi pour les économies insulaires dépendantes de la connectivité.

En outre, les dirigeants soulignent l’urgence d’une croissance socialement inclusive. Ils veulent réduire le taux de jeunes NEET de 5 % d’ici 2030. De même qu’ils cherchent à diminuer de 25 % les inégalités hommes-femmes sur le marché du travail.

Le sommet consacre enfin l’Union africaine comme membre à part entière du G20 et lance le G20 Africa Engagement Framework (2025-2030). Une étape majeure qui fait de Johannesburg non seulement un sommet historique, mais également un moment charnière où l’Afrique ne se contente plus d’accueillir le monde : elle contribue désormais à le redéfinir.

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Sortir de la dépendance minière : la Mauritanie face au défi d’une croissance durable et inclusive

26. November 2025 um 10:00

La Banque mondiale estime que la Mauritanie devra accélérer la diversification de son économie pour concrétiser son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2050. Dans son « Rapport sur la croissance et l’emploi », publié lundi 24 novembre, l’institution souligne que cette transformation est indispensable pour assurer une croissance plus inclusive, durable et résiliente, informe un communiqué de l’institution de Bretton Woods.

Ibou Diouf, représentant-résident de la Banque mondiale en Mauritanie, indiqué que le rapport fournit un cadre analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en ce sens.

Au cours des vingt dernières années, l’économie mauritanienne a enregistré une croissance moyenne de 3,5 %. Toutefois, maintenir et accélérer cette dynamique nécessitent un élargissement de la base productive et une amélioration de la participation au marché du travail. Laquelle reste inférieure à 50 %, explique la BM.

Pour ce faire, le rapport identifie plusieurs secteurs présentant un fort potentiel de développement complémentaire aux industries extractives traditionnelles (fer, or, cuivre, phosphate). A savoir : l’agriculture, la pêche, l’énergie renouvelable et le numérique.

Keiko Miwa, directrice de division pour plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, souligne que la Mauritanie possède les ressources nécessaires pour mener à bien cette transformation. Elle cite entre autres la possibilité de transformer le potentiel solaire en énergie compétitive, de moderniser les chaînes de valeur agroalimentaires et de faire du numérique une source croissante de services à forte valeur ajoutée.

 

Lire aussi : La Mauritanie va produire et exporter de l’hydrogène vert

 

Et quoi qu’il en soit, la Banque mondiale réaffirme son engagement à accompagner cette diversification de l’économie mauritanienne.

Associer le secteur privé

D’ailleurs, le secteur privé est présenté comme un acteur essentiel de cette mutation. En effet, Olivier Buyoya, directeur régional de l’IFC (branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé), souligne le dynamisme entrepreneurial du pays et l’importance de mobiliser davantage de capitaux privés pour soutenir l’émergence d’entreprises solides, encourager l’innovation et développer l’entrepreneuriat féminin. Un environnement plus favorable pourrait faire du secteur privé un moteur central de la prospérité nationale.

Le rapport met en avant trois leviers majeurs pour stimuler une croissance durable :

  • L’investissement dans le capital humain et les infrastructures;
  • L’amélioration du cadre réglementaire;
  • La promotion du secteur privé.

Il identifie également cinq priorités de réforme :

  • L’éducation de la petite enfance;
  • La gestion foncière;
  • La réforme du code du travail;
  • La politique de concurrence;
  • Le développement des compétences STEM.

L’analyse conclut que la position stratégique du pays, conjuguée à sa stabilité politique et son potentiel minier, gazier et agricole, constitue une base solide pour attirer davantage d’investissements et générer des emplois durables.

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Classement : voici le Top 5 des puissances économiques africaines en 2025

26. November 2025 um 09:28

3 100 milliards de dollars. C’est notre chiffre du jour. Et il représente le PIB total du continent africain en 2025.  Confirmant une transformation économique profonde, indique un rapport The African Exponent.

Le rapport explique cette dynamique par la stabilisation macroéconomique, l’intégration régionale et la montée en puissance des secteurs industriels, numériques et énergétiques.

Le classement 2025 dévoile un Top 5 composé de l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Algérie, le Nigeria et du Maroc, chacun illustrant une stratégie de croissance distincte, lit-on dans le rapport.

L’Afrique du Sud demeure la première économie du continent avec 410,34 milliards de dollars. La stabilisation du réseau électrique d’Eskom marque un tournant majeur, permettant une reprise de la productivité industrielle. Ensuite, les réformes portées par Operation Vulindlela attirent plus de 10 milliards de dollars d’IDE, principalement dans les énergies renouvelables et la fintech, consolidant le rôle du pays comme hub financier continental.

L’Égypte, suit avec un PIB de 375,23 milliards de dollars, porté par une industrialisation diversifiée — chimie, textile, TIC — et par les investissements massifs dans la Zone économique du canal de Suez, qui capte plus de 12 milliards de dollars d’engagements. Les exportations atteignent un record de 52 milliards de dollars grâce aux programmes de modernisation des infrastructures et de développement rural.

L’Algérie, troisième avec 268,89 milliards de dollars, dépasse désormais le Maroc. Forte de sa rente gazière et de réserves de change avoisinant 69 milliards de dollars, elle s’engage dans une stratégie d’industrialisation plus poussée. Sonatrach multiplie les investissements dans la pétrochimie et le raffinage. Tandis que le pays ambitionne 15 000 MW d’énergie solaire d’ici 2035 pour diversifier son économie.

Le Nigeria, quatrième avec 188,27 milliards de dollars, affiche une résilience notable malgré la dévaluation du naira. Le Plan Renewed Hope réduit le déficit fiscal et stimule la production pétrolière. Le port de Lekki et le Nigeria Startup Act renforcent la position du pays comme moteur logistique et numérique d’Afrique de l’Ouest.

Cinquième, le Maroc (165,84 milliards de dollars) s’impose comme leader continental des énergies vertes avec 45 % de renouvelables dans son mix énergétique. Le royaume accélère sa stratégie hydrogène vert et modernise ses infrastructures portuaires et industrielles, consolidant son statut de hub énergétique et manufacturier.

Ce Top 5 est suivi par le Kenya, l’Éthiopie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Ghana qui gagnent en importance grâce à la démographie, aux services financiers, aux télécoms et à l’agro-industrie.

Malheureusement, la Tunisie cède sa sixième place au Kenya.

L’édition 2025 met en lumière une Afrique moins dépendante des matières premières, stimulée par la ZLECAf et par des politiques économiques plus rigoureuses.

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Gestern — 25. November 2025Haupt-Feeds

Ldc Uefa (J5) : où et quand suivre Man City contre Leverkusen

25. November 2025 um 20:03

Manchester City reçoit les Allemands de Bayer Leverkusen, dans le cadre de la 5e journée de la Ligue des champions d’Europe.

La rencontre se diffusée sur les antennes de BeIN et le lien streaming https://livekoora.live/ à partir de 21 heures (heure de Tunis).

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Ldc Uefa (J5) : comment suivre Chelsea/FC Barcelone ?

25. November 2025 um 19:30

Le champion d’Espagne en titre, FC Barcelone, effectue un déplacement difficile chez les Anglais de Chelsea, mardi 25 novembre 2025. Le match compte pour la 5e journée de la Ligue des champions d’Europe.

La rencontre sera diffusée sur BeIN Sports et le lien streaming https://livekoora.live/ à partir de 21 heures (heure tunisienne).

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Ldc Uefa (J5) : où regarder Marseille-Newcastle ?

25. November 2025 um 19:20

Le club anglais de Newcastle, qui vient de frapper un gros coup en championnat de Premier League en battant Manchester City, se déplace ce mardi 25 novembre sur le terrain de l’Olympique Marseille. Le match s’inscrit dans le cadre de la 5e journée de la Ligue des Champions d’Europe.

Le match est à suivre sur les antennes de BeIN Sports et sur le lien streaming https://livekoora.live/ à partir de 21h (heure de Tunisie).

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Ldc Uefa (J5) : qui diffusera Ajax vs Benfica ?

25. November 2025 um 15:54

Ajax d’Amsterdam reçoit, ce mardi 25 novembre, Benfica pour la 5e journée de la Ligue des champions d’Europe.

La rencontre sera diffusée sur BeIN Sports et sur le lien streaming https://livekoora.live/ à partir de 18h45 (heure tunisienne).

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ITCEQ, an 50 : plaidoyer pour des réseaux de recherche économiques plus ouverts et connectés

25. November 2025 um 15:11

Participant au premier congrès international de l’ITCEQ, mardi 25 novembre 2025, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a plaidé pour un renforcement de l’ouverture entre les institutions de recherche économique aux niveaux national, régional et international. Et ce, dans l’objectif de bâtir de véritables réseaux académiques et appliqués capables de faciliter l’accès aux meilleures approches, d’encourager la circulation des expériences et des connaissances et de mieux valoriser les travaux scientifiques.

Le ministre a insisté sur la nécessité de consolider en permanence les capacités internes d’institutions comme l’ITCEQ. Avec pour objectif de produire des analyses plus riches, plus précises et plus stratégiques, selon un média de la place.

Il a également souligné l’importance d’intensifier les études d’impact et l’évaluation des politiques publiques, devenues essentielles dans un contexte mondial marqué par l’incertitude et la complexité. « Nous saluons, à ce titre, l’orientation de l’ITCEQ qui s’attache à développer des méthodologies d’évaluation pertinentes et performantes », a-t-il souligné.

En rappelant les 50 ans de recherche appliquée au service de l’économie tunisienne célébrés cette année par l’ITCEQ, M. Abdelhafidh a insisté sur l’ampleur des transformations technologiques, sociales, démographiques, environnementales et politiques que connaît le monde. Il affirme que ces mutations imposent aux gouvernements et aux acteurs économiques une pression sans précédent, avec l’obligation d’anticiper, de s’adapter et de décider plus vite et de manière plus éclairée. « Les choix en matière de politiques économiques sont désormais plus complexes. Ce qui renforce le rôle central des instituts de recherche », a-t-il ajouté.

Abondant dans le même sens, Alaya Becheikh, directeur général de l’ITCEQ, affirmera que ce premier congrès international vise à conforter le positionnement de l’Institut comme plateforme de réflexion stratégique incontournable. Tout en renforçant sa notoriété au triple niveau national, régional et international.

L’événement ambitionne également de mettre en lumière l’héritage scientifique de l’ITCEQ, devenu en cinq décennies un partenaire majeur des décideurs publics. Il cherche par ailleurs à instaurer un espace de dialogue régulier entre chercheurs, responsables institutionnels et acteurs économiques et sociaux, et à densifier les relations de coopération avec les centres de recherche et think tanks, en Tunisie comme à l’étranger.

Créé en 1973 sous le nom d’Institut d’économie quantitative, l’ITCEQ s’est imposé au fil des années comme une référence nationale en matière de recherche appliquée dans le domaine du développement, accompagnant de manière constante la décision publique grâce à des analyses solides et rigoureuses.

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Sociétés de services informatiques : caution de 20 % sur les factures de support ?

24. November 2025 um 15:16

Les contrats de service et de support des sociétés informatiques, de logiciels ou de matériels qui seront conclus entre l’acheteur public ou l’administration et les prestataires privés revêtent la nature d’un contrat de prestation de services techniques et de support.

En conséquence, les dispositions de l’arrêté du 23 septembre 2025 publié au JORT n°117/2025, du ministre des Affaires sociales, ne pourraient être applicables à ce type de contrat de maintenance.

En effet, un contrat de support comprend :

  • Une partie relative à l’achat de supports auprès des éditeurs et constructeurs; et notamment des mises à jour logicielles.
  • Une partie du contrat de maintenance relative à l’achat de pièces détachées et des composants matériels, pour assurer le service.
  • Le service et le support ne sont pas assurés par une personne dédiée; mais par une équipe mutualisée intervenant pour plusieurs clients.
  • Le paiement des prestations s’effectue à termes échus et non en avance.

Par ailleurs, l’acheteur public pourra vérifier, avant chaque règlement, que le prestataire privé est en règle vis-à-vis de la CNSS et des impôts.

Enfin, le prestataire privé ne pourra pas émettre une caution bancaire sur une facture non émise et non payée. En effet, l’acheteur disposerait déjà de deux garanties : la caution de 20 %, ainsi que la totalité du montant de la facture (100 %). Ce qui représenterait une garantie totale de 120 %, supérieure donc au montant du marché.

En outre, la réglementation publique faisant force de loi ne permet pas que l’ensemble des cautions bancaires définitives émises sur un marché public dépasse le seuil de 8 %.

Or, une loi votée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et signée par le président de la République est forcément supérieure à un décret ministériel. Et par voie de conséquence, attaquable pour non constitutionnelle auprès du Tribunal administratif.

Ce décret, exigeant une caution bancaire définitive sur les marchés de services, pénalise forcément les petites et moyennes entreprises et les start-up.

Certes, il s’agit d’une disposition sociale louable pour protéger les salariés, mais elle n’est pas adaptée pour le secteur digital, où les prestataires sont exclusivement des ingénieurs et non des ouvriers.

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La Tunisie absente au Forum de l’AACE au Sénégal

24. November 2025 um 15:13

La Tunisie a été le premier pays en Afrique a lancer le « Guichet unique du commerce extérieur », en créant TTN (Tunisie TradeNet) en 2000; et ce, juste après le Guichet unique de Singapour.

TTN a réussi a exporter sa solution logicielle au Cameroun et l’implémenter au GUCE – pour Guichet unique du commerce extérieur -, comme nous l’explique un professionnel tunisien ayant pied sur plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.
La Tunisie est membre de l’AACE – Alliance africaine pour le commerce électronique – et dispose de plusieurs solutions logicielles tunisiennes développées par des entreprises privées tunisiennes, entre autres MSS, BNS et ADDINN.
Ceci étant, et malgré la volonté affichée de s’ouvrir sur l’Afrique subsaharienne, regrette notre interlocuteur, la Tunisie aurait été le seul pays africain absent de la 11ème Conférence internationale sur les Guichets uniques AACE et du 44ème Forum du CEFACT-ONU, organisés au Sénégal du 24 au 28 novembre 2025.
Cependant, rien n’est totalement perdu, puisque notre pays y serait représenté par son secteur privé, selon notre source.
Alors, vous avez compris qu’il manque un appui politique pour soutenir les actions du secteur privé sur le terrain africain.

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Jimmy Cliff, roi du reggae jamaïcain, tire sa révérence

24. November 2025 um 14:30

Jimmy Cliff, un monument de la musique jamaïcaine depuis cinq décennies, est décédé ce lundi 24 novembre à l’âge de 81 ans.

Des générations entières se souviennent de lui, puisqu’il les a fait danser, notamment avec deux morceaux qui resteront notamment dans les annales de la musique, “Reggae Night“ et “Hakuna Matata“.

Comme l’écrit RFI, Jimmy Cliff « a joué en Afrique un rôle à la fois pionnier et dans la durée pour y faire connaître le genre musical qu’il avait embrassé, soulignant sa dimension sociopolitique. Tout au long de sa carrière, cet artiste voyageur a développé des relations aussi solides que profondes avec le continent ».  Autant dire qu’il manquera à l’Afrique, notamment au Sud du Sahara.

A souligner par ailleurs que la popularité du Jamaïcain « repose sur une forme d’équilibre artistique. D’un côté, un timbre et des qualités vocales remarquables comme sur sa reprise de “No Woman No Cry“ de Bob Marley très appréciée en Afrique. De l’autre, une attitude et une aptitude à évoquer des sujets sociopolitiques ou célébrer le continent.

On se souviendra de l’exemple de « Remake The World », en particulier : “Quelques-uns possèdent tout, quand trop de gens n’ont rien“, des paroles qui, évidemment, déplaisent au régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Du reste, « la chanson a été interdite de diffusion sur la SABC [South African Broadcasting Corporation]) », écrira le Sunday Times de Johannesburg en septembre 1977.

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Le groupement Arabsoft-Keystone gagne un projet majeur au Burundi

23. November 2025 um 11:45

Un Groupement Arabsoft Keystone Tunisie gagne un projet majeur financé par la Banque mondiale et dédié à la mise en place du système fiscal e-KORI à l’OBR Burundi.

Jamais les solutions digitales développées par des éditeurs tunisiens ne se sont mieux exportées en Afrique.

La solution de gestion fiscale a été développée par Arabsoft, éditeur de logiciels de gestion des finances publiques et fondé par Mohamed TRKI, ingénieur informatique de formation et qui a fondé Arabsoft dans les années 70.

En effet, Etax, solution de gestion de la fiscalité, a été implémentée dans plusieurs pays d’Afrique, à savoir à la DGI Mauritanie, à l’OTR Togo, à la DGI Niger, à la DGI Comores, à la LRA Liberia, au CIMF Tunisie, ainsi que 2 autres projets gagnés en 2025 – la GRA Gambie et l’OBR Burundi.

Autrement dit, c’est un logiciel de dimension internationale qui n’a actuellement aucun équivalent en Afrique, mais qui n’a des compétiteurs qu’au Canada, Australie, France et USA.

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COP30 : un accord mi-figue, mi-raisin

22. November 2025 um 22:19

La 30e Conférence des Nations unies sur le climat “COP30“, organisée au Brésil du 10 au 21 novembre (mais prolongée d’un jour) a pris fin samedi 22 novembre. Avec un accord “minimaliste“, comme le rapportent la plupart des médias.

 

Minimaliste, parce que l’accord adopté par consensus par les 194 pays participants est « sans engagement explicite de sortie des énergies fossiles ». Pourtant, l’Union européenne appuyée par 80 pays a pesé de tout son poids pour parvenir à un calendrier de sortie des hydrocarbures. En vain.  Pire encore : le mot “fossiles“ ne figure même dans l’accord.

Ainsi, on parle d’“un accord affaibli sur les fossiles“. En effet, le texte final se contente de rappeler de manière indirecte la formulation de la COP28 sur la “transition” énergétique. Ensuite, les appels à accélérer l’action climatique restent volontaires, et aucune « feuille de route » n’a été retenue. Enfin, l’UE, d’abord prête à refuser le texte, l’a finalement accepté pour ne pas paraître responsable d’un échec diplomatique.

 

Tensions et positions divergentes

Il faut dire que cette 30e COP a été traversée tout au long de son déroulement par des tensions et des positions divergentes, au nombre de trois. Primo, les pays producteurs ou dépendants des fossiles (Russie, Arabie saoudite, Inde, etc.) ont bloqué toute mention plus ambitieuse.

Secundo, une partie du monde en développement privilégiait les financements climatiques plutôt que la bataille sur les fossiles.

Tertio, la Chine, de son côté, a salué un succès “dans une situation très difficile”. Un propos quelque peu paradoxal, en ce sens que, dans l’état actuel des choses, toute sortie des énergies fossiles est à l’avantage de l’Empire du Milieu qui possède les technologies les plus avancées de lutte contre le réchauffement climatique.

Mais tout n’est pas perdu, parce qu’un compromis sur les financements a été trouvé, avec une promesse d’un triplement des financements pour l’adaptation des pays en développement d’ici 2035, et ce même si ces pays estiment que cet engagement reste insuffisant pour répondre leurs besoins.

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ITCEQ fête ses 50 ans de recherche économique appliquée

22. November 2025 um 12:34

Pour bien fêter ses 50 ans, l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ) a choisi d’organiser dans la foulée un Congrès international scientifique, le mardi 25 novembre 2025 à Tunis.

« Les défis de la politique économique à l’épreuve des grandes mutations », c’est le thème de ce congrès scientifique majeur, qui marque le cinquantenaire de l’institut. Pour ce faire, il réunira des chercheurs, des experts internationaux et des décideurs politiques.

 

Il vise à positionner la Tunisie comme un pôle d’excellence régional en matière de recherche économique appliquée.

 

Avec l’objectif d’analyser les transformations profondes qui redéfinissent les modèles de croissance, de compétitivité et de gouvernance économique.

L’ITCEQ assure que le congrès s’articulera autour de deux panels principaux. Le premier sera consacré aux défis des politiques économiques face aux mutations globales, alors que le second se portera sur les enjeux des institutions de recherche en économie appliquée dans le monde de demain.
Ce congrès constitue une plateforme stratégique pour renforcer le rôle de l’ITCEQ en tant que think tank innovant et influent, au double plan national et international.

 

Dans ce cadre, l’événement bénéficie du soutien de partenaires institutionnels majeurs, en l’occurrence Expertise France, l’Union européenne, la GIZ, la Banque tunisienne de solidarité, la STB Bank, la BH Bank et la BNA Bank.

 

Des personnalités nationales et internationales de premier plan participeront à ce rendez-vous, ce qui marquera une étape décisive dans l’histoire de l’ITCEQ, pour ses 50 ans d’expertise au service du développement économique et de la prise de décision fondée sur les données crédibles et fiables.

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Indice mondial du savoir : la Tunisie dans le Top 10 africain, mais…

22. November 2025 um 12:01

L’Indice mondial du savoir 2025, publié par la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), passe au crible 149 pays. Comme à l’accoutumée, il révèle une faible performance globale du continent africain : seul un pays, Maurice, atteint la moyenne mondiale. La Tunisie se classe 79ᵉ au niveau mondial et 3ᵉ en Afrique avec un score de 38/100.

Dévoilée lors du Sommet du savoir à Dubaï, du 19 au 20 novembre, l’édition 2025 a été entièrement remaniée par rapport aux anciennes. Ainsi, le nombre d’indicateurs a été fortement diminué, passant de 155 à 115 en vue de renforcer la fiabilité statistique et la comparabilité internationale, indique le rapport.

Le classement repose désormais sur six piliers essentiels, incluant l’“éducation à tous les niveaux, la recherche et innovation, les technologies, l’économie et la gouvernance environnementale et sociale“.

Au niveau mondial, l’indice est dominé par les pays nordiques, avec la Suisse en tête, suivie de Singapour et de la Suède. Les États-Unis arrivent à la 1eᵉ place, tandis que la France occupe le 17e rang.

En Afrique, l’Ile Maurice occupe se classe 1e et la 58e place mondiale grâce à de très bons résultats dans l’enseignement pré-universitaire et plusieurs autres sous-indicateurs, mais souffre cependant, à l’instar de la majorité des pays du continent, d’une très faible performance en recherche et innovation.

D’ailleurs sur les 30 derniers pays du classement, 23 sont africains, révèle le rapport, ce qui montre un diagnostic on ne peut plus inquiétant, à savoir l’échec structurel des systèmes d’éducation, de recherche et d’enseignement supérieur du continent.

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Le japonais Mitsui & Co prospecte le marché tunisien

21. November 2025 um 16:35

Des représentants de la multinationale japonaise Mitsui & Co, active dans de nombreux secteurs, ont exprimé leur intérêt à établir des partenariats avec des entreprises tunisiennes, notamment dans le recyclage de l’aluminium, l’alimentation, la métallurgie et d’autres domaines. C’est en tout cas ce qu’indique l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA Tunisia).

C’est ainsi qu’une délégation de Mitsui & Co, composée de Montashir Hossain, représentant du bureau de Dubaï, et de Kaiki Yoshioka, représentant du bureau de Casablanca, a été reçue, le 20 courant, par le directeur général de la FIPA, Jalel Tebib.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une mission de prospection en Tunisie les 19 et 20 novembre 2025, a pour objectif d’explorer les opportunités de coopération et de développer des projets d’affaires dans le pays.

Selon la FIPA, les rencontres avec des sociétés tunisiennes ont été jugées très prometteuses, et des actions de suivi sont déjà prévues.

Basée à Tokyo, Mitsui & Co est l’une des plus anciennes sociétés japonaises. Fondée en 1673, elle a été restructurée en 1876 puis en 1947. La multinationale compte aujourd’hui 120 filiales au Japon et 371 à l’international, et ses activités couvrent quasiment tous les secteurs économiques.

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JMC bouscule le marché tunisien du pick-up avec le Vigus

21. November 2025 um 15:37

Jeudi 20 novembre 2025, JMC a fait une arrivée remarquée en Tunisie avec le lancement de son pick-up Vigus, distribué par Italcar.

Mornag Serail, où s’est déroulée la cérémonie de lancement de ce pick-up, n’a pas été choisie par hasard. Il s’agit d’une maison d’hôte qui symbolise la cible, en l’occurrence les professionnels agricoles, du bâtiment et autres transporteurs.

Revenons au Vigus proprement dit. Au passage, il faut noter que Vigus signifie en latin « vigil », « vigoureux », voire dynamisme, vigueur… Ce qui devrait vous indiquer pourquoi il faudra compter, dans les prochains mois, sur ce pick-up.

Kaïs Krima, le directeur général d’Italcar, a expliqué que cette marque chinoise introduit plusieurs versions du modèle JXD 25, en simple ou double cabine, en 4×2 et 4×4. Avec un objectif clair : proposer le meilleur rapport qualité/prix dans un segment déjà très concurrentiel. Bien vu.

Ainsi, le pick-up mise sur une mécanique simple mais éprouvée, adaptée aux conducteurs professionnels comme aux particuliers évoluant sur des routes difficiles ou des pistes.

Selon le site spécialisé sayarti.tn, lors d’un test-drive à Mornag, journalistes et invités ont pu constater sa robustesse, sa suspension mixte (indépendante à l’avant et à lames à l’arrière), sa direction assistée et un freinage disque/tambour. Toutes les versions sont équipées de jantes aluminium et de pneus 245/70 R16.

JMC ne sacrifie pas la sécurité, en intégrant des séries ABS + EBD, airbags frontaux, Isofix, verrouillage automatique des portes et sécurité enfant. Le véhicule reçoit aussi des équipements pratiques tels que marchepieds, rétroviseurs électriques, revêtement de benne et éclairage temporisé.

Et pour ne rien oublier, le nerf de la guerre étant l’argent, non pardon, ici on dira le nerf des ventes, c’est le prix, le pick-up est proposé entre 69 000 et 94 000 dinars – vous avez compris – , c’est en vue de se positionner frontalement comme «une alternative solide, abordable et fiable sur le marché tunisien».

D’ailleurs, le management d’Italcar a renforcé le showroom JMC sur l’avenue de Carthage à Tunis pour mieux se rapprocher des professionnels.

Voilà donc des atouts qui, a priori, devraient bousculer le marché tunisien du segment pick-up.

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La Mauritanie va produire et exporter de l’hydrogène vert

21. November 2025 um 11:02

Le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Khaled, et le directeur technique et fondateur du groupe allemand Möhring Energie, Sascha Möhring, ont signé un accord-cadre. Il concerne le développement d’un projet industriel à grande échelle visant à produire de l’hydrogène et de l’ammoniac en Mauritanie. C’est ce que rapporte le site web mauritanien Cridem.

La même source rappelle ce que stipule le code de l’hydrogène vert en Mauritanie, à savoir : « Après l’accord-cadre, et si toutes les obligations qui en découlent sont remplies, les parties commenceront à négocier l’accord global. »

Via cette coopération, le ministère du Pétrole et de l’Énergie assure que « Möring Energy se chargera du développement du projet “NAYRA“ par étapes, en commençant par une capacité électrique de 1 gigawatt ».

A souligner que NAYRA est la première initiative allemande mise en œuvre dans le contexte juridique mauritanien relatif à l’hydrogène vert.

Annuellement et à l’horizon 2029, le projet permettra de produire près de 140 000 tonnes d’hydrogène vert et 400 000 tonnes d’ammoniac vert, destinés aux marchés européens.

D’ailleurs, la loi sur l’hydrogène vert en Mauritanie consolide la position du pays en tant que pionnier de la transition vers les énergies propres en Afrique. Renforçant ainsi son statut de modèle potentiel pour l’Afrique dans la mise en place de cadres prêts à investir dans les technologies vertes, indiqueencore le Cridem.

Justement, le récent accord constitue une étape importante « vers le renforcement de la position de la Mauritanie en tant que centre régional de production d’énergie propre. En tirant parti de ses ressources éoliennes et solaires considérables et de sa capacité à fournir une énergie compétitive qui soutient les industries d’avenir et ouvre de nouvelles perspectives pour la diversification de l’économie nationale ».

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