Jimmy Cliff, roi du reggae jamaïcain, tire sa révérence
Jimmy Cliff, un monument de la musique jamaïcaine depuis cinq décennies, est décédé ce lundi 24 novembre à l’âge de 81 ans.
Des générations entières se souviennent de lui, puisqu’il les a fait danser, notamment avec deux morceaux qui resteront notamment dans les annales de la musique, “Reggae Night“ et “Hakuna Matata“.
Comme l’écrit RFI, Jimmy Cliff « a joué en Afrique un rôle à la fois pionnier et dans la durée pour y faire connaître le genre musical qu’il avait embrassé, soulignant sa dimension sociopolitique. Tout au long de sa carrière, cet artiste voyageur a développé des relations aussi solides que profondes avec le continent ». Autant dire qu’il manquera à l’Afrique, notamment au Sud du Sahara.
A souligner par ailleurs que la popularité du Jamaïcain « repose sur une forme d’équilibre artistique. D’un côté, un timbre et des qualités vocales remarquables comme sur sa reprise de “No Woman No Cry“ de Bob Marley très appréciée en Afrique. De l’autre, une attitude et une aptitude à évoquer des sujets sociopolitiques ou célébrer le continent.
On se souviendra de l’exemple de « Remake The World », en particulier : “Quelques-uns possèdent tout, quand trop de gens n’ont rien“, des paroles qui, évidemment, déplaisent au régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Du reste, « la chanson a été interdite de diffusion sur la SABC [South African Broadcasting Corporation]) », écrira le Sunday Times de Johannesburg en septembre 1977.
L’article Jimmy Cliff, roi du reggae jamaïcain, tire sa révérence est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.