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Paris a abrité, mardi, les « Rencontres d’Affaires Tunisie 2025 »

28. Oktober 2025 um 17:59

Paris a abrité, mardi, les « Rencontres d’Affaires Tunisie 2025 », un événement consacré au renforcement des échanges et des investissements entre la Tunisie et la France, à l’initiative de Business France.

La rencontre a réuni un large éventail d’acteurs économiques et institutionnels, représentant notamment la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA), l’Union Tunisienne de l’Industrie et du Commerce (UTICA), la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF), la Tunisian Automotive Association (TAA), Bpifrance, ainsi que les Conseillers du Commerce Extérieur de la France, indique un communiqué publié par la CDC.

Dans ce contexte, des séances thématiques ont permis d’explorer les opportunités de coopération dans plusieurs secteurs stratégiques dont les industries mécaniques et électriques, les composants automobiles et aéronautiques, le numérique et l’intelligence artificielle, les énergies renouvelables, la formation, la logistique, les industries pharmaceutiques et le tourisme.

Ces discussions ont mis en lumière les synergies possibles entre les entreprises tunisiennes et françaises dans des domaines à fort potentiel d’innovation et de croissance durable.

En parallèle, des rencontres institutionnelles et B2B ont permis aux opérateurs économiques et aux entreprises tuniso-françaises d’échanger autour des moyens de consolider les investissements existants et d’initier de nouveaux projets.

Lors du panel intitulé « La diaspora, moteur du co-développement entrepreneurial France–Tunisie », la Directrice Générale de la Caisse des Dépôts et Consignations, Nejia Gharbi, est intervenue pour présenter le projet DIASDEV, une initiative innovante dédiée aux Tunisiens résidant à l’étranger (TRE).

Les Rencontres d’Affaires Tunisie 2025 s’inscrivent dans une dynamique de co-développement économique entre la Tunisie et la France, fondée sur la confiance, la complémentarité et l’innovation.

Avec TAP

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Mechkat Salama El Khaldi se félicite du recul du chômage à 15,3%

28. Oktober 2025 um 17:28

Méchkat Salama El Khaldi, ministre des Finances, qui s’exprimait lors d’une séance d’audition conjointe des commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD, ce 28 octobre, a souligné que le taux de croissance a été de 3,2 % au cours du deuxième trimestre de l’année 2025.

La ministre a aussi indiqué que le taux de chômage a reculé à 15,3 %, contre 15,7 % au cours des six premiers mois de l’année en cours.

A noter que cette séance d’adition était consacrée au suivi de l’exécution du budget de l’État pour l’exercice 2025, jusqu’à la fin du mois d’août.

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Bronchiolite : les recommandations du ministère de la Santé

28. Oktober 2025 um 15:39

Le ministère de la Santé lance un appel aux parents à prendre des mesures préventives pour protéger les nourrissons de la bronchiolite. A savoir, une infection virale respiratoire aiguë qui se propage en automne et en hiver.

Dans un communiqué publié mardi 28 octobre 2025, le ministère souligne que la prévention de la bronchiolite commence par une hygiène quotidienne rigoureuse. Entre autres se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon avant de toucher le nourrisson, après avoir changé sa couche ou l’avoir nourri; et ce, afin d’éviter la transmission de l’infection.

Il recommande également d’éviter de s’approcher du nourrisson en cas de maladie dans la famille. Mais aussi de se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement. Tout en évitant de l’emmener dans des lieux clos et bondés tels que les marchés et les centres commerciaux; en particulier pendant les périodes de propagation des rhumes.

Par ailleurs, le ministère de la Santé insiste sur l’importance de ne pas partager les objets personnels de l’enfant, tels que les tétines, les biberons et les jouets, avec d’autres enfants. De même que la nécessité d’aérer les maisons quotidiennement pendant au moins 10 minutes par jour. Tout en s’abstenant complètement de fumer à proximité des nourrissons.

En outre, le ministère de la Santé confirme que l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois représente le moyen le plus efficace de protection des enfants contre les infections. Il appelle aussi à respecter les dates de vaccination, car elles offrent une protection contre les maladies qui affaiblissent le système immunitaire des enfants.

De plus, il conseille de fournir des quantités suffisantes de lait et de liquides au nourrisson. Ainsi que de veiller à la propreté de son nez en utilisant une solution saline si nécessaire. Puis de consulter immédiatement un médecin, en cas de difficultés respiratoires, d’essoufflement ou de fièvre.

Dans son communiqué, le ministère a mis en garde contre l’utilisation de médicaments ou de plantes médicinales contre la bronchiolite sans consulter un médecin.

Enfin, il souligne que la prévention quotidienne simple reste le meilleur moyen de protéger les enfants contre les complications graves pouvant nécessiter une hospitalisation.

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L’État voit vert : des recettes en plein essor pour 2025 et 2026

28. Oktober 2025 um 15:24

Les recettes du budget de l’Etat au titre de l’exercice 2025 devraient enregistrer une hausse de 4,4 %; et ce, en comparaison avec les résultats de l’année précédente. Elles atteindraient 49 090 millions de dinars (MDT); contre des prévisions préliminaires de 50 028 MDT.

Le ministère de Finances explique cette hausse par l’augmentation prévue des recettes fiscales de l’année 2025 de 6,6 %, pour atteindre 44 523 MDT par rapport à l’année 2024. Et contre des prévisions préliminaires de 45 249 MDT, compte tenu de l’évolution des impôts directs et indirects, selon le projet du budget de l’Etat 2026.

S’agissant des recettes du budget de l’Etat de 2026, elles devront augmenter de 52 560 MDT, soit une hausse de 7,1 % ou 3 470 MDT, en comparaison avec les prévisions de 2025.

Les ressources propres représentent 66 % du total des ressources de l’Etat au titre de l’année 2026.

Répartition des recettes du budget

Les recettes du budget 2026 se répartissent entre des recettes fiscales de 47 773 MDT, représentant 90,9 % des recettes du budget, ainsi que des recettes non fiscales de 4 437 MDT, représentant 8,4 % des recettes du budget, en plus des dons de l’ordre de 350 MDT, qui représentent 0,7 % des recettes du budget.

Revenant aux prévisions de l’année 2025, les recettes non fiscales devraient atteindre 4 217 MDT, contre 4 632 MDT enregistrés en 2024. Soit une baisse de 15 MDT.

Baisse du déficit du budget de l’Etat

Compte tenu des résultats prévus d’exécution des ressources et des dépenses du budget de l’année 2025, le déficit du budget de l’Etat devrait s’élever, sans les dons et les revenus de confiscation, à 9 641 MDT; contre 10 150 MDT prévus dans la loi de finances initiale de 2025.

De ce fait, le budget de l’Etat de 2025 atteindra 76 632 MDT; contre 78 231 MDT prévus dans la loi de finances 2025. Il sera financé par des ressources propres de 49 090 MDT, des ressources d’endettement et une trésorerie nette de 27 542 MDT.

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Kaïs Saïed : bientôt des mesures à l’aune des attentes du peuple

28. Oktober 2025 um 08:25

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 27 octobre, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri.

Le chef de l’Etat a mis l’accent, lors de cette audience, sur la nécessité de réaliser un surcroît de cohérence au niveau de l’action gouvernementale et de plusieurs services publics de l’Etat. Il a rappelé que les services publics sont là pour servir le citoyen, indique un communiqué.

Tout en soulignant que le pays vit aujourd’hui une étape décisive de son histoire, le président Saïed a promis de décréter des mesures qui seront à l’aune des attentes du peuple tunisien.

 

La consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien. 

 

Dans ce contexte, il a souligné que la consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien.

Le président Saïed a en outre réaffirmé l’engagement à récupérer les fonds spoliés du peuple tunisien. Mettant en garde par là même ceux qui ont choisi volontiers d’être à la solde des milieux colonialistes qu’ils seront tenus pour responsables.

L’Etat ne doit pas être gouverné à travers le cyberespace

Le chef de l’Etat a par ailleurs souligné que l’État ne peut être gouverné à travers le cyberespace. Rappelant ainsi que le peuple tunisien, viscéralement attaché à sa souveraineté, n’a de cesse de faire preuve de conscience élevée et de solidarité face aux campagnes prépayées de désinformation et de discrédit visant le pays.

 

Situation dans les régions

Sur un autre plan, le président Saïed a affirmé qu’il suit de près la situation dans les différentes régions du pays, affirmant que plusieurs études effectuées à l’initiative des citoyens de ces régions, dont celles réalisés sur la situation environnementale de Gabès, constituent une source de fierté pour le pays.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour faire part de sa pleine et entière solidarité avec les revendications et les aspirations exprimées par les habitants de Gabès, leur rendant hommage pour leur dévouement, leur esprit d’initiative ainsi que leur engagement à mettre en échec les tentatives visant à semer la discorde.

La Tunisie restera à jamais unie, a assuré le chef de l’Etat, promettant chaque citoyen où qu’il se trouve d’œuvrer sans relâche à garantir ses droits légitimes à la liberté, à un emploi décent, à la dignité nationale et à un environnement sain et propre. 

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Séparer l’économie de l’architecture revient à la mort

28. Oktober 2025 um 07:44

Dans la vie d’un pays — et plus encore d’une cité —, il y a ce qu’on voit et ce qu’on sent. Les murs, les places, les toits : ce sont les signes visibles. Mais l’atmosphère, la densité, la manière dont la pierre respire — voilà ce qu’on ne mesure pas, et pourtant ce qui dit tout.

 

L’architecture est le mercure du thermomètre : elle indique la température morale, la tension sociale, la santé d’une économie. Une jauge de tout — et parfois du rien.

À voir notre production architecturale, on comprend que ce n’est pas l’économie qui fait l’architecture, c’est l’architecture qui révèle l’économie. Quand le bâti trahit la pensée, c’est que le pays dépense sans édifier, investit sans incarner.

Le PIB, les graphiques, les indicateurs — tout cela est du langage pour les aveugles. Quand, sur la peau, apparaissent des boutons, ce ne sont pas les analyses qui font le diagnostic : c’est le corps lui-même qui parle. Et le corps d’une nation, c’est sa ville.

L’architecture n’est pas les architectes

Ne confondons pas : l’architecture n’est pas les architectes. Loin de là. Les architectes, eux, sont pris — parfois piégés — dans les logiques économiques. Ils doivent vivre, nourrir leurs familles, payer leurs charges. Et cela ne fait pas d’eux des coupables.

Ne soyons ni idéalistes, ni hypocrites. Mais surtout, ne plaçons pas notre confort — celui des critiques, des décideurs, des commentateurs — au-dessus de celui des créateurs réels de ce pays. Ce sont eux qui, malgré la régression économique, tentent encore d’élever des formes, de préserver un peu de dignité dans la matière.

L’architecture souffre avec eux — parce que l’économie ne bâtit plus, elle administre.

Quand l’économie se fige, la ville se tait

L’économie, la culture, le social et la politique ne sont pas dans une relation linéaire ni binaire. Ils forment un système vivant, un mouvement d’interdépendance où chaque domaine respire par les autres.

De leur mise en synergie naît un résultat dynamique — une trace : l’architecture. Elle n’est pas seulement un produit final, mais le témoin d’une énergie collective, d’un équilibre fragile entre forces matérielles et spirituelles.

Intégrer, c’est cela : prendre le résultat (output), le replacer en situation (input), et relancer un nouveau cycle. C’est ce qui fait tourner la machine du développement, non comme un engrenage mécanique, mais comme une respiration : penser, faire, habiter, recommencer.

Quand cette boucle se rompt, le pays entre en rétention : les bâtiments s’élèvent sans pensée, les chiffres circulent sans sens, et la ville devient un corps sans souffle.

La mort à éviter

La mort, ici, n’est pas celle des hommes — c’est celle du lien. Quand l’économie oublie la culture, quand le social se détache du politique, quand l’architecture devient simple décor, le pays cesse de respirer.

Ce n’est pas un effondrement soudain, c’est une lente asphyxie : les murs tiennent encore debout, mais l’esprit s’est retiré. On continue de bâtir, mais sans bâtir le sens.

La mort à éviter, c’est celle-là — celle où l’on confond le produit et le geste, l’apparence et la trace, la dépense et la création.

Une société ne meurt pas d’un manque de richesse, mais d’un excès de séparation. Quand elle isole ses forces au lieu de les relier, elle transforme son développement en maladie chronique.

Réunir l’économie, la culture, le social et la politique dans un même souffle, c’est redonner à l’architecture sa fonction d’âme collective. Car bâtir, c’est encore le plus sûr moyen de se souvenir qu’on vit.

 

Je ne défends pas l’économie.

Je ne défends pas l’architecture.

Je défends mon pays.

 

———————————

— Ilyes Bellagha
Architecte ITAAUT – Chercheur indépendant
Temple du Sens – Éditions des Architectes Citoyens.

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Tunisie–Nigéria : vers un nouveau partenariat culturel et artistique

27. Oktober 2025 um 21:08

La Tunisie et le Nigéria ont entamé des discussions en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le secteur culturel et artistique, a indiqué lundi le ministère des Affaires culturelles.

Une réunion préparatoire s’est tenue au siège du ministère, en présence de la chargée d’affaires à l’ambassade du Nigéria en Tunisie, Belinda Elfo Lawrence, et du directeur général du Corps d’aide technique nigérian (Nigerian Technical Aid Corps – NTAC), Yusuf Buba Yakub. Créée en 1987, la NTAC est une organisation gouvernementale nigériane qui œuvre pour la promotion de la coopération Sud-Sud.

La rencontre a notamment porté sur les perspectives de coopération dans les domaines de l’audiovisuel, de la restauration et de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel. Selon le ministère, la partie nigériane a proposé la mise en place d’un programme de coopération technique et culturelle entre les deux pays, dont les détails seront définis ultérieurement par les services de la coopération internationale.

Le Nigéria, pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, est connu pour sa diversité linguistique et culturelle ainsi que pour la vitalité de son industrie culturelle, notamment la musique et le cinéma.

Souvent appelé « Nollywood », le cinéma nigérian est l’une des plus grandes industries cinématographiques du monde – aux côtés de Hollywood, aux États-Unis, et de Bollywood, en Inde.

Né dans les années 1990, Nollywood produit des œuvres cinématographiques contemporaines, avec des récits enracinés dans la culture et la société nigérianes.

Avec TAP

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Tunisie-France : une délégation d’affaires à Paris pour dynamiser la coopération bilatérale

27. Oktober 2025 um 18:27

Une délégation tunisienne de haut niveau conduite par le président de l’UTICA, Samir Majoul, effectuera une visite à Paris, en France, les 28 et 29 octobre 2025, à l’invitation du réseau des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCE). Elle participera, à cette occasion, aux Rencontres d’affaires Tunisie-France 2025, organisées le 28 octobre par Business France.

D’après l’UTICA, la délégation tunisienne effectuera également, le 29 octobre, une visite au « Valeo Mobility Tech Center », centre d’innovation et de développement de l’équipementier automobile Valeo. Ce centre, axé sur la mobilité connectée, autonome et électrifiée, présentera à la délégation tunisienne les évolutions technologiques de la voiture de demain.

Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux bilatéraux en 2024, 1 600 entreprises françaises implantées en Tunisie et 168 000 emplois générés, la France demeure le premier partenaire économique de la Tunisie. Les investissements directs français ont atteint 190 millions d’euros, soit près de 30 % des IDE reçus par la Tunisie.

Ce partenariat s’appuie sur la compétence industrielle tunisienne, la qualité de sa formation technique et la dynamique d’intégration aux chaînes de valeur françaises, qui font de la Tunisie un hub de production et d’innovation au service des économies des deux pays.

La Tunisie s’est imposée en 2024 comme le premier investisseur africain en France, avec 18 projets ayant créé plus de 240 emplois, notamment dans les secteurs du numérique, de l’agroalimentaire et des énergies renouvelables. Cette tendance confirme la montée en puissance d’entreprises tunisiennes innovantes, capables d’investir, de produire et de rayonner à l’international, souligne l’UTICA.

Avec TAP

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Une délégation de l’UTICA à Paris … pour un nouvel élan économique et industriel franco-tunisien

27. Oktober 2025 um 17:16

Une délégation tunisienne de haut niveau conduite par Samir Majoul, président de l’UTICA, participera, mardi 28 octobre 2025,  à cette occasion aux « Rencontres d’Affaires Tunisie-France 2025 », organisées par Business France.

Il s’agit de deux jours de rencontres et d’échanges économiques de haut niveau placés sous le signe de la confiance, de l’innovation et de la croissance partagée. Un partenariat majeur considéré comme un important pilier de la coopération économique euroméditerranéenne.

Au passage, le président de l’UTICA a déclaré : « Ces rencontres témoignent de la profondeur et de la solidité du partenariat économique franco-tunisien. Nos entreprises sont des acteurs clés de l’intégration méditerranéenne et créent de la valeur des deux côtés de la Méditerranée ».

Des chiffres et des lettres

Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux bilatéraux en 2024, 1 600 entreprises françaises implantées en Tunisie et 168 000 emplois générés, la France demeure le premier partenaire économique de la Tunisie, faut-il le rappeler.

Les investissements directs français ont atteint 190 millions d’euros, soit près de 30 % des IDE reçus par la Tunisie. Ce partenariat s’appuie sur la compétence industrielle tunisienne, la qualité de sa formation technique et la dynamique d’intégration aux chaînes de valeur françaises qui font de la Tunisie un hub de production et d’innovation au service des économies des deux pays.

Des investissements tunisiens en France en progression

Fait marquant, la Tunisie s’est imposée en 2024 comme le premier investisseur africain en France, avec 18 projets ayant créé plus de 240 emplois, notamment dans les secteurs du numérique, de l’agro-industrie et des énergies renouvelables.

Cette tendance confirme la montée en puissance d’entreprises tunisiennes innovantes, capables d’investir, de produire et de rayonner à l’international.

Un programme de rencontres de haut niveau

Sous la conduite de Samir Majoul, président de l’UTICA, et de Alexandre Ratle, président de la Commission Sud-Méditerranée des CCE et président du Comité Tunisie des CCE, la délégation de l’UTICA bénéficie d’un programme d’exception.

A cette occasion, il a affirmé : « Les entreprises françaises sont engagées en Tunisie depuis des décennies : elles investissent, innovent, forment et créent de l’emploi. Ce partenariat dépasse la simple logique commerciale. Nous construisons ensemble un espace méditerranéen de prospérité partagée, au service du développement, de la stabilité et de l’avenir de notre jeunesse ».

Au cours de la journée de mardi 28 octobre sont organisées les « RENCONTRES D’AFFAIRES TUNISIE FRANCE » à Business France en présence de Anne Gueguen, ambassadrice de France en Tunisie, et de Dhia Khaled, ambassadeur de Tunisie en France, et de plusieurs opérateurs économiques de premier plan.

En soirée, un dîner en présence de Nicolas Forissier, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, est donné, Place de la Concorde dans l’hôtel particulier de l’Automobile club de France, par les CCE et en présence de sa présidente, Sophie Sidos, et de personnalités importantes du monde économique et institutionnel français.

Pour la deuxième journée, mercredi 29 octobre, le programme prévoit une visite du Valeo Mobility Tech Center au cœur des mobilités du futur. Ce centre d’innovation et de développement, axé sur la mobilité connectée, autonome et électrifiée, présentera les évolutions technologiques de la voiture de demain.

Ensuite, déjeuner à l’Assemblée nationale à l’invitation du député et vice-président du Groupe d’amitié France/Tunisie, Karim Ben Cheikh, suivi d’une session « Questions au Gouvernement » au sein de l’Hémicycle de l’Assemblée, puis visite des magnifiques espaces privés du Palais Bourbon.

D’après communiqué

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Cybersécurité proactive : le nouveau levier de performance des DSI et RSSI

27. Oktober 2025 um 15:04

Alors que s’ouvre à Tunis la 11ème édition du Forum International des DSI, les dirigeants IT africains se réunissent autour d’un enjeu central : conjuguer innovation et sécurité numérique dans un monde où les menaces évoluent plus vite que les technologies. Sur un continent en pleine transformation numérique, la cybersécurité se réfléchit sous sa forme proactive et s’impose comme un moteur de performance et de compétitivité.

Un nouveau rôle stratégique pour les DSI

Longtemps perçue comme une fonction défensive, la cybersécurité a changé de dimension. Les DSI et RSSI ne se contentent plus de protéger leurs systèmes : ils doivent anticiper, détecter et neutraliser les menaces avant qu’elles ne perturbent la continuité des activités de leur organisation. Cette mutation reflète une évolution culturelle majeure.

« Anticiper, en termes de cybersécurité, repose sur la maitrise de son environnement IT, tout autant que celui des métiers. L’objectif est de détecter les signaux faibles et d’intégrer la prévention dans la stratégie globale de l’entreprise ». C’est ce qu’explique Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET Afrique Francophone. « Cette approche permet non seulement de maitriser ses risques, mais d’assurer la continuité opérationnelle de l’organisation. »

Avec la généralisation des applications et de l’usage du cloud, la montée en puissance du télétravail et l’hybridation des infrastructures, les entreprises africaines se trouvent face à une surface d’exposition sans précédent. Dans ce contexte, la cybersécurité ne peut pas être abordée d’un point de vue technique. Elle doit être prise en compte dans la gouvernance générale de l’organisation.

De la sécurité à la confiance numérique

Facteur clef de différenciation, la performance passe désormais par la confiance numérique. Les entreprises qui parviennent à sécuriser leurs données et leurs échanges, inspirent davantage leurs clients, partenaires et investisseurs. À l’inverse, une faille ou une attaque fragilise durablement la crédibilité.

Ainsi, adopter une posture proactive permet de transformer la sécurité en avantage compétitif. En anticipant les risques, les DSI garantissent la stabilité de leur environnement, améliorent la productivité des équipes et créent les conditions d’une innovation sereine. La cybersécurité devient ainsi un vecteur de confiance, de fiabilité et de performance durable.

Une approche intégrée : technologie, culture et anticipation

La cybersécurité proactive ne se limite pas à la mise en œuvre d’outils technologiques. Elle suppose une approche globale intégrant la sensibilisation, la formation et la collaboration entre tous les acteurs de l’entreprise. Pour Benoît Grunemwald, « la technologie seule ne suffit pas. La clé réside dans la combinaison entre des outils performants, l’intelligence humaine et une véritable culture de la vigilance. L’objectif étant la robustesse. »
Cette vision holistique ouvre la voie à une cybersécurité intégrée à l’objectif global de performance de l’organisation. Elle place l’humain au cœur de la défense numérique et fait de la prévention un réflexe collectif.

Anticiper pour avancer

Le Forum DSI 2025 de Tunis, où la résilience numérique figurera parmi les thèmes majeurs, la question de la cybersécurité proactive prend une résonance particulière. Les DSI savent qu’ils doivent désormais passer de la réaction à l’anticipation. En agissant avant la crise, ils protègent non seulement les systèmes, mais aussi la réputation, la confiance et la performance de leur entreprise.
L’Afrique numérique se construira sur cette capacité à transformer la vigilance en force et la prévention en opportunité. C’est là que se jouera, dans les années à venir, la véritable compétitivité du continent.

D’après communiqué

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De la vision à l’action : l’ONU célèbre 80 ans d’impact mondial avec un guide pratique

27. Oktober 2025 um 09:49

Une cérémonie marquant le 80eème anniversaire de l’Organisation des Nations unies (ONU) a été l’occasion, vendredi 24 à Tunis, de présenter un nouveau guide pratique du système opérationnel des Nations unies, intitulé « The UN at Country Level : A Practical Guide to the United Nations Operational System ».

Présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, la cérémonie s’est tenue au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis. Et ce, en présence de la coordinatrice résidente des Nations unies en Tunisie, de l’ambassadeur de Suisse à Tunis, de chefs de missions diplomatiques, de représentants d’organisations onusiennes et internationales, ainsi que de hauts responsables.

Publié par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de la Suisse, cet ouvrage de près de 140 pages se veut un instrument de transparence et de compréhension du système opérationnel de l’ONU au niveau des pays. Il vise à démystifier le fonctionnement opérationnel de l’organisation en décrivant la manière dont ses agences, fonds et programmes interagissent sur le terrain.

Structuré en dix chapitres pouvant être lus indépendamment, le guide couvre de manière accessible les mandats de l’ONU en matière de paix, de droits humains et de développement durable. Ainsi que son système opérationnel, son implantation selon les contextes nationaux, ses mécanismes de financement et la conception de ses programmes pays.

Destiné aux diplomates, aux responsables gouvernementaux, aux partenaires internationaux, aux universitaires et aux acteurs de la société civile, il arrive à un moment crucial où la réforme du système des Nations Unies et le renforcement de la cohérence entre ses piliers sont au cœur des débats internationaux.

Pour la Tunisie, cet ouvrage constitue un outil précieux pour mieux comprendre la structure, la coordination et le financement de la présence onusienne dans le pays, renforcer le dialogue entre le gouvernement, les agences de l’ONU et les partenaires internationaux, et mieux aligner les efforts nationaux avec l’Agenda 2030 ainsi qu’avec les objectifs de cohérence entre développement, action humanitaire et paix.

En offrant une vue d’ensemble systémique et accessible du fonctionnement de l’ONU sur le terrain, ce guide, disponible en ligne sur le site understandingtheun.org, sera régulièrement mis à jour. Il ne s’agit pas d’un document juridique, mais d’un outil pédagogique visant à rendre le système onusien plus accessible et transparent.

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Terres rares: La Chine bouleverse la donne

26. Oktober 2025 um 12:38

Si le pétrole était la ressource star qui alimentait le monde au siècle dernier, les terres rares lui ont volé la vedette en devenant l’élément central et indispensable sur lequel reposent l’économie mondiale et la transition énergétique d’aujourd’hui. Ces métaux sont essentiels à la fabrication des véhicules électriques, des éoliennes, du matériel high-tech, des satellites et même des missiles.

Avec environ 69% de l’extraction et 91% du raffinage des terres rares, la Chine dispose du plein pouvoir sur les chaines d’approvisionnement, selon l’Agence internationale de l’énergie. L’économie américaine, fortement dépendante de ces inputs, bien qu’elle en soit le deuxième pays producteur, ne représente que 14% de part du marché de ces métaux.

L’annonce le 9 octobre des autorités chinoises de renforcer les contrôles à l’exportation des terres rares, a été une véritable bombe pour les pays importateurs. La réplique de l’administration américaine d’instaurer des tarifs douaniers supplémentaires sur les produits chinois de 100% a aggravé le choc et a fait plonger les indices boursiers de Wall Street, provoquant ainsi la faillite de plusieurs investisseurs dans le domaine technologique.

Cette manœuvre chinoise peut traduire un double objectif, à la fois de court et de long terme. D’une part, Pékin utilise ces métaux pour s’affirmer dans la guerre commerciale et renforcer son pouvoir de négociation contre Washington, lors de leur éventuelle rencontre au sommet de l’APEC. D’autre part, en limitant ses exportations de terres rares, la Chine pourrait accélérer le développement de sa puissance militaire plus rapidement que les États-Unis et garantir de ce fait sa suprématie technologique et militaire pour les années à venir. Dans cette nouvelle guerre des Titans, où les terres rares constituent le principal fuel, l’Afrique, riche en ces métaux, est de nouveau convoitée par les pays qui veulent se libérer de la dépendance chinoise.

Ce continent, fortement exposé aux vulnérabilités sociales et aux risques climatiques, se retrouve une fois de plus confronté à un dilemme : se contenter de la simple extraction de ces matériaux rares, reproduisant ainsi la malédiction passée des ressources naturelles pour sombrer davantage dans les méandres de la pauvreté et de la dépendance économique, ou plutôt, investir dans le raffinage et transformer cette nouvelle manne en un levier de prospérité durable !?

Par Lamia Jaidane-Mazigh

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 930 du 22 octobre au 5 novembre 2025 

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Conseil ministériel : mesures urgentes pour soutenir la filière oléicole

26. Oktober 2025 um 09:50

La cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri a présidé samedi au Palais du gouvernement à la Kasbah une réunion du Conseil ministériel restreint consacrée aux mesures pour assurer la réussite de la campagne oléicole 2025-2026.

Le Conseil a souligné l’importance de mobiliser la main-d’œuvre et d’accorder la priorité aux petits exploitants pour qu’ils bénéficient des subventions de l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) destinées à l’acquisition d’équipements de récolte, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.

Le Conseil a chargé l’Office national de l’huile (ONH) de mettre en œuvre un programme de stockage de 100 à 150 mille tonnes d’huile d’olive auprès des opérateurs du secteur, si nécessaire, pour une période de trois mois. Le gouvernement octroiera une prime de stockage et une subvention supplémentaire aux agriculteurs.

Restructuration des dettes des huileries

Le Conseil a confié à la Banque centrale de Tunisie la mission d’intervenir auprès des établissements bancaires pour restructurer les dettes des propriétaires de huileries qui ont rencontré d’importantes difficultés financières durant la saison écoulée.

Les banques publiques et privées devront accompagner les petits producteurs en leur fournissant les financements nécessaires tout au long de cette campagne, depuis la récolte et le stockage jusqu’à la transformation, la commercialisation et l’exportation.

Promotion de la consommation locale

Le Conseil a décidé d’encourager la consommation intérieure d’huile d’olive en réduisant les marges bénéficiaires que les grandes surfaces appliquent. Il a également chargé l’ONH de commercialiser des quantités d’huile d’olive conditionnée à des prix abordables.

Conquête de nouveaux marchés à l’export

Le gouvernement augmentera le volume des exportations vers les marchés traditionnels et définira une stratégie de communication et de promotion pour conquérir de nouveaux marchés extérieurs. Il améliorera aussi les accords commerciaux que la Tunisie a conclus avec ses partenaires économiques.

Étude stratégique et restructuration de l’ONH

Dans une optique de bonne gouvernance du secteur de l’huile d’olive, le Conseil a décidé d’élaborer une étude stratégique sur les perspectives de développement de la filière oléicole en matière de production, de financement, de valorisation et d’exportation. Il mettra également en place un plan de restructuration de l’ONH.

Les priorités de la cheffe du gouvernement

Lors de l’ouverture des travaux du Conseil, la cheffe du gouvernement a souligné la nécessité d’assurer le bon déroulement de la saison à toutes ses étapes : de la récolte et du stockage à la transformation, la commercialisation et l’exportation. Elle a insisté sur la préservation de la qualité de l’huile, l’augmentation du volume des exportations, notamment d’huile conditionnée, et l’attention particulière à la consommation locale et à la maîtrise des prix.

Elle a également réaffirmé la volonté de la Tunisie de diversifier ses marchés d’exportation, notamment vers l’Amérique latine et l’Asie, tout en encourageant le conditionnement local de l’huile d’olive.

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Tunisie – Santé: si vous êtes atteint d’une maladie courante, ceci vous concerne

25. Oktober 2025 um 18:19

Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie a décidé, à l’issue de son assemblée générale extraordinaire tenue samedi 25 octobre, de ne pas renouveler la convention relative à la partie payante pour l’année 2026 dans sa forme actuelle avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), et de suspendre l’application de la formule du tiers payant pour les maladies courantes à compter du lundi 27 octobre prochain.

Dans un communiqué publié à l’issue de son assemblée plénière extraordinaire, le syndicat a confirmé que ces décisions ont été prises en raison de la violation continue des principes fondamentaux de l’accord actuel, et du non-respect continu des clauses de l’accord conclu entre les deux parties.

A rappeler que le syndicat avait précédemment annoncé l’annulation de la décision de suspendre la formule de prise en charge des maladies courantes, dont la mise en œuvre était prévue à partir du 1er octobre 2025.

Cette décision a été prise, selon le syndicat, à la suite d’une série de réunions avec les différentes parties prenantes du secteur de la santé et des médicaments, et « dans le souci de créer les conditions propices à la réussite des réformes structurelles du secteur ».

Le syndicat appelle les parties concernées à respecter leurs engagements et à les traduire en mesures concrètes pour sauver le secteur, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour garantir la pérennité du service pharmaceutique et protéger le droit des citoyens à l’accès aux médicaments.

Il est à rappeler que la convention sectorielle entre les pharmacies privées et la CNAM a été renouvelée pour un an et prolongée du 1er janvier au 31 décembre 2025.

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MALDI-TOF, l’arme high-tech de la Tunisie contre les maladies infectieuses

25. Oktober 2025 um 16:35

Dans le cadre des efforts visant à développer les laboratoires d’analyses médicales, le ministère de la Santé a introduit une technologie moderne appelée MALDI-TOF. Cette technologie permet d’identifier le type de bactéries ou de champignons en quelques minutes seulement, au lieu de plusieurs heures ou jours.

Selon un communiqué du ministère de la Santé, cinq hôpitaux ont été équipés de cette nouvelle technologie, à savoir l’hôpital Rabta et l’hôpital Charles Nicolle à Tunis, l’hôpital Farhat Hached à Sousse, l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax et le laboratoire de référence de la tuberculose à l’Ariana.

Le département de la Santé ajoute que cette nouvelle technologie permettra aux médecins de diagnostiquer les cas avec précision et de choisir le médicament approprié, ce qui contribuera à réduire l’utilisation abusive d’antibiotiques et à lutter contre la résistance des bactéries aux médicaments.

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BCT – Les avoirs en devises s’élèvent à plus de 25 milliards de dinars

25. Oktober 2025 um 16:23

Les avoirs nets en devises ont légèrement progressé de près de 2 %, à la date du 24 octobre 2025, pour s’élever à plus de 25 milliards de dinars (l’équivalent de 107 jours d’importation), en comparaison avec la même période de l’année 2024. C’est ce qui ressort des indicateurs monétaires et financiers, publiés dans la soirée de vendredi 24 octobre, par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Cette amélioration des réserves en devises est essentiellement due à la hausse des revenus du travail de 7,6 %, à près de 7 milliards de dinars, et des recettes touristiques de 7,8 %, à 6,7 milliards de dinars, du 20 octobre 2025.

Les services de la dette extérieurs se sont situés à 10,8 milliards de dinars (soit en baisse de 14% par rapport à la même période de l’année 2024).

La BCT fait également état de la régression du volume global du refinancement de 7,7 %, à 11,7 milliards de dinars, depuis le début de l’année jusqu’au 24 octobre, contre 12,7 milliards de dinars, une année auparavant.

En revanche, le total des transactions interbancaires ont enregistré une hausse de 60,5 %, à environ 4,1 milliards de dinars, au cours de la même période.

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Tunisie : quand la résilience économique déjoue les pronostics (Rapport)

25. Oktober 2025 um 16:11

Au cours des premiers mois de l’année 2025, l’économie tunisienne a fait preuve de résilience face aux différents chocs externes. Plusieurs indicateurs en témoignent, notamment l’amélioration des taux de croissance, la baisse de l’inflation et la révision de la notation souveraine du pays. C’est ce qu’indique le ministère des Finances dans un rapport sur le projet de budget de l’État pour l’année 2026,

L’économie tunisienne a en effet, réussi à enregistrer des résultats globalement positifs pour la majorité des indicateurs, au cours des premiers mois de l’année 2025, ce qui incite à poursuivre les efforts pour trouver des solutions afin de stimuler les secteurs les moins performants.

Une croissance de l’économie de 2,4 %

L’économie tunisienne a enregistré une croissance de 2,4 %, au cours du premier semestre de 2025, précise la même source.

Au cours du deuxième trimestre de 2025, les estimations issues des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a enregistré une croissance de 3,2 % sur un an. En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au premier trimestre de l’année 2025, le PIB en a enregistré une hausse de 1,8 %.

La valeur ajoutée du secteur agricole a évolué de 9,8 % en glissement annuel au cours du deuxième trimestre de 2025. Il a contribué à hauteur de 0,84 % au taux de croissance de 3,2 % enregistré au cours du deuxième trimestre de 2025.

Le secteur des services a maintenu un rythme d’activité positif au cours du deuxième trimestre de 2025. Sa valeur ajoutée a connu une croissance de 1,9 %.

En glissement annuel, la valeur ajoutée des activités industrielles a augmenté de 3,4 % au cours du deuxième trimestre de l’année en cours.

Baisse de l’inflation en septembre 2025

Le taux d’inflation a baissé, en septembre 2025, pour atteindre 5 % contre 5,2 % le mois précédent. Ce recul s’explique, essentiellement, par le ralentissement du rythme d’évolution des prix du groupe des produits alimentaires (5,7 % en septembre 2025 contre 5,9 % en août 2025), des prix du groupe des loisirs et de la culture (4,6 % en septembre 2025 contre 5,4 % en août 2025) et des prix du groupe des services de restauration, cafés et hôtels (10,1 % en septembre 2025 contre 10,6% en août 2025).

Les prix du groupe des services de transport ont également chuté de 3,1 % en septembre 2025 contre 3,6 % en août 2025.

Cette tendance baissière observée dans le taux d’inflation mensuel depuis les premiers mois de l’année 2025 constitue un facteur clé qui a permis à la politique monétaire de revoir le taux d’intérêt directeur.

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a ainsi réduit son taux d’intérêt à 7,5 % en mars 2025, pour la première fois après une série d’augmentations au cours de la période 2022-2024.

Accroissement du déficit commercial

A fin août 2025, les échanges commerciaux ont connu un léger recul en termes d’exportations de 0,3 %, tandis que les importations ont augmenté de 4,8 %.

Cet écart a conduit à l’accroissement du déficit commercial, qui a atteint 14,640 milliards de dinars contre 11,925 milliards de dinars au cours de la même période de l’année 2024.

Le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à 7,492 milliards de dinars.

Selon les secteurs, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés de 11,9 %) et le secteur des industries mécaniques et électriques de 6,7 %.

En revanche, elles ont baissé dans le secteur de l’énergie (-39 %) sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (504,2 MDT contre 1,323,2 milliards de dinars), ainsi que le secteur des industries agro-alimentaires (-16,2 %) à la suite de la baisse de la valeur des ventes de l’huile d’olive (2702,4 MDT).

Les importations des biens d’équipement ont enregistré quant elles une augmentation de 17,4 % et des matières premières et demi-produits de 7,5%. Par contre, les importations des produits énergétiques ont enregistré une baisse de 13,8 % et les produits alimentaires de 3,9 %.

Selon les données du ministère des Finances, les recettes provenant du tourisme ont augmenté à la fin du mois de septembre 2025, par rapport à la même période de l’année 2024, pour s’établir à environ 6,264 milliards de dinars.

Pour leur part, les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE) ont poursuivi leur tendance haussière pour atteindre, au 30 septembre 2025, 6,486 milliards de dinars, enregistrant ainsi une augmentation de 8,1 % par rapport à la même période de l’année précédente.

De même, les avoirs nets en devises ont également enregistré une croissance notable, au 23 octobre 2025, atteignant 107 jours d’importation, selon les statistiques de la BCT.

A fin septembre 2025, le taux de change du dinar tunisien par rapport au dollar et à l’euro a enregistré une amélioration respectivement de 2,8 % et 0,5 % par rapport à la même période de l’année 2024.

Amélioration de la note souveraine de la Tunisie

Les résultats économiques de l’année 2025 ont eu un impact positif sur la note souveraine de la Tunisie, d’autant plus que les agences de notation mondiales ont révisé la note attribuée au pays en raison du maintien du contrôle du déficit courant, des réserves de devises disponibles et de la réduction du déficit budgétaire.

Selon le rapport, ces indicateurs ont permis de réduire les risques liés au service de la dette publique et ont renforcé la confiance dans l’économie tunisienne. Il est à rappeler que l’agence de notation Moody’s a relevé, en février 2025, la note de la Tunisie de Caa2 à Caa1 avec des perspectives stables.

L’agence japonaise de notation “Rating and Investment Information” (R&I) a révisé, le 22 août 2025,  la perspective de notation de la Tunisie (notation de l’émetteur en devises étrangères) de négative (B-) à stable.

De son côté, l’agence de notation américaine « Fitch Ratings » a relevé, en septembre 2025, la note de défaut émetteur (IDR) à long terme, en devises et en monnaie locale de la Tunisie à «B- » contre « CCC+ » auparavant , avec une perspective stable.

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Taekwondo : le Tunisien Mohamed Khalil Jendoubi est le nouveau champion du monde des -63 kg

25. Oktober 2025 um 14:24

Le taekwondoïste tunisien Mohamed Khalil Jendoubi a remporté la médaille d’or dans la catégorie des – 63 kg lors des Championnats du monde en cours en Chine, en battant en finale l’Iranien Ali Haj Mousaei.

Jendoubi avait préalablement éliminé sur son parcours le Kazakh Samirkhan Ababakirov 2-1 (6-4 / 4-2 / 3-11), en quart de finale, le Hongrois Omar Gergely 2-0 (13-1 / 11-10), le Russe Maksim Osin 2-0 (10-9 / 4-1) et le Surinamais Bendjino Maisedjan 2-0 (16-3 / 15-3).

A rappeler que Mohamed Khalil Jendoubi comptait déjà à son palmarès deux médailles olympiques dans la catégorie des moins de 58 kg : une d’argent aux Jeux de Tokyo 2020 (reportés à 2021) et une de bronze aux Jeux de Paris 2024.

En revanche, la Tunisienne Ikram Dhahri a vu son parcours stoppé en 32es, en éliminant la joueuse de Hong Kong Lam Siu Wai par 2 sets à 0 (8-0 / 3-0), mais s’inclinant en 32es de finale face à la numéro deux mondiale de Taïwan-Chine, Luo Yu- Yun (ou Liu Yu-Yun), sur le score de (0-0 / 2-4).

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La Chine voudrait faire de la Tunisie son hub stratégique en Afrique

25. Oktober 2025 um 11:51

« La Tunisie représente une porte stratégique pour investir dans le continent africain en raison de sa position géographique inédite, de son niveau élevé d’instruction et de sa base industrielle solide ». Les propos sont ceux de Wan Li, ambassadeur de Chine à Tunis, vendredi 24 octobre, lors d’une interview avec l’agence TAP.

Le diplomate chinois rappelle la visite du président de la République, Kaïs Saïed, en Chine, en mai 2024, au cours de laquelle Tunisiens et Chinois avaient annoncé l’établissement d’un « partenariat stratégique et avaient haussé la confiance politique mutuelle à un niveau élevé, afin de renforcer la coopération dans tous les domaines et d’accélérer la mise en œuvre des accords conclus entre les deux pays dans un délai bref ».

Il a expliqué en outre que « la Chine est prête à travailler avec la Tunisie en vue de mettre en place des coopérations avec les autres pays africains et de discuter de la coopération trilatérale ». À noter que les deux pays accueilleront en novembre prochain le « Forum Tunisie-Chine-Afrique sur le développement médical », qui est un modèle de coopération avec l’Afrique en s’appuyant sur l’excellence de la Tunisie dans le domaine de la santé.

La modernisation, selon ses dires, est un dessein commun auquel aspirent plus de 2,8 milliards de personnes en Chine et en Afrique, et c’est aussi un processus crucial afin de construire une communauté sino-africaine orientée vers un avenir commun dans tous les domaines.

« Le développement de la Chine contribue au développement de l’Afrique pour réaliser des bénéfices mutuels et une prospérité commune, lequel développement a été largement accueilli par les peuples africains », a-t-il rappelé.

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