Le Maroc poursuit à une cadence impressionnante le chantier de sa deuxième ligne à grande vitesse (LGV), reliant Kénitra à Marrakech, inauguré par le roi Mohammed VI en avril dernier. En seulement quatre mois, les avancées sont spectaculaires : près de 3 500 hectares libérés, des millions de mètres cubes de terrassements réalisés, les premiers […]
Les exportations de l’huile d’olive tunisienne, durant les dix premiers mois de la campagne 2024-2025, ont atteint 252,7 mille tonnes contre 181,3 mille tonnes, au cours de la même période de l’année précédente, enregistrant, ainsi, une hausse de 39,4%, selon des données publiées, lundi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).
La quantité de l’huile d’olive conditionnée représente seulement 14,7%, le reste est exporté en vrac (85,3%). Il s’agit d’une hausse de la part du conditionnée par rapport à la même période de la campagne précédente (2023/2024) où elle était de 13,2%.
Par ailleurs, la catégorie extra vierge représente à elle seule 78,5% du volume total exporté.
En terme de valeur, la recette des exportations enregistrée, durant la campagne en cours, est de 3386,3 MD, à fin août 2025 contre 4804,8 MD durant la même période de la campagne précédente, soit une baisse de 29,5%.
Sachant que seulement 21% de la recette proviennent des exportations de l’huile d’olive conditionnées.
Le prix moyen de l’huile d’olive, durant le mois d’août 2025, a baissé de 50,1% par rapport au même mois de la campagne précédente avec une variation de 7,57 D/kg à 17,22 D/kg selon les catégories.
D’après l’ONAGRI, le marché européen (UE) détient la plus grande part avec 57,4% du volume des exportations, viennent ensuite l’Amérique du Nord (27,0%) et l’Afrique avec seulement 9,5%.
Le 1er pays importateur de l’huile d’olive tunisienne est l’Italie avec une part de 26,8% des quantités exportées, durant les dix premiers mois de la campagne 2024/2025, suivi par l’Espagne (25,5%) et l’USA (20,1%).
En ce qui concerne les exportations d’huile d’olive biologique, à fin août 2025, le volume des exportations a atteint 48,9 mille tonnes d’une valeur d’environ 664,8 MD.
Néanmoins, la part de l’huile d’olive biologique conditionnée n’a pas dépassé les 6,1% du total du volume de l’huile d’olive biologique exporté. Quant au prix, la moyenne du prix de l’huile d’olive biologique atteint est de 13,60 D/kg variant entre 13,40 D/kg pour le vrac et 16,64 D/kg pour le conditionnée.
Le 1er pays importateur de l’huile d’olive biologique tunisienne est l’Italie avec une part de 51,6% des quantités exportées, durant les dix premiers mois de la campagne 2024/2025, suivi par l’Espagne (19,7%) et l’USA (17,4%).
Aujourd’hui, Brittney Dzialo et Hannah Kraft, deux touristes américaines devenues célèbres après s’être retrouvées à Tunis au lieu de Nice, reviennent en Tunisie sur invitation officielle. Cette visite illustre comment le pays sait transformer un buzz viral en outil de promotion touristique. Leur mésaventure initiale, liée à une erreur de prononciation et à la barrière linguistique, avait généré des millions de vues sur TikTok et offert une visibilité mondiale inattendue à la Tunisie.
Leur retour a été organisé par l’agence Tunisie Booking, en collaboration avec la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages et du tourisme), sous la supervision du ministère du Tourisme. Un programme immersif et varié leur a été proposé : plages, amphithéâtres antiques, souks et oasis du désert. L’anecdote initiale devient ainsi un prétexte stratégique pour mettre en lumière les richesses culturelles et naturelles du pays.
Du viral au stratégique
Le phénomène TikTok montre que le buzz numérique n’est plus seulement un amusement, mais un levier de communication international. La mésaventure des deux Américaines a offert une visibilité mondiale gratuite, immédiatement intégrée dans une démarche institutionnelle pour promouvoir la Tunisie comme destination touristique attractive.
Derrière ce simple retour se cache une orchestration subtile. Ministère, fédération et agences privées coordonnent leur action pour maximiser l’impact médiatique. Cette initiative illustre comment un pays peut réagir rapidement, tirer parti d’un phénomène social et l’intégrer dans sa stratégie économique et touristique.
L’histoire de Brittney Dzialo et Hannah Kraft est plus qu’une anecdote drôle : c’est un exemple de maîtrise stratégique de l’image et du tourisme à l’ère des réseaux sociaux. Tunis n’est plus une erreur de voyage : elle devient une vitrine internationale, capable de transformer un buzz viral en levier de promotion culturelle et touristique.
Un collectif regroupant d’anciens journalistes, techniciens, animateurs, producteurs, ainsi que des agents de nettoyage et divers prestataires a annoncé la création de la liste nationale des victimes de l’arnaque de la chaîne Attessia et de son propriétaire, Omar Jenayah. Cette initiative intervient après des années de non-paiement des salaires et des honoraires dus, malgré l’existence […]
La 1ère édition du concours Cactus Innov vise à dynamiser davantage la créativité et l’innovation dansl’ensemble de la chaine de valeur de la filière de la figue de barbarie, un secteur stratégique et porteur pour l’économie tunisienne.
Ce concours national, organisé par le Groupement interprofessionnel des fruits (GIFruits), avec l’appui du projet Pampat (Onudi/Seco), est ouvert à toutes les entreprises tunisiennes en activité, développant un projet innovant lié à la valorisation du cactus (agroalimentaire, cosmétique ou autres usages).
Les candidats peuvent concourir dans différents domaines, notamment les produits agroalimentaires innovants, les produits cosmétiques – y compris les extraits et principes actifs testés et commercialisés – ainsi que d’autres produits inspirés du cactus.
Sont considérés comme innovants les produits développant un avantage concurrentiel durable, répondant aux besoins évolutifs des consommateurs, et incluant des améliorations techniques, fonctionnelles ou de composition ayant un impact sur le développement économique et social, la compétitivité de la filière, l’exportation ou la création d’emplois.
Les candidatures doivent être déposées avant le 10 décembre 2025 à 16h30 au bureau d’ordre central du GIFruits, situé au 2, rue Badii Ezzamene, Cité El Mahrajène, 1082 Tunis.
Possibilités variées de valorisation
La filière figue de barbarie en Tunisie se distingue par une chaîne de valeur diversifiée et multisectorielle, riche en opportunités d’innovation au service du développement économique et durable.
La plante du cactus, ressource du patrimoine naturel tunisien, offre des possibilités variées de valorisation selon ses différents organes.
En effet, les fleurs sont exploitées pour la confection d’infusions reconnues pour leurs qualités nutritives.
Les cladodes (raquettes) sont transformés en poudre, matière première utilisée pour l’alimentation animale et la formulation de produits alimentaires et thérapeutiques.
Les fruits, riches en antioxydants et en vitamines, sont utilisés pour la fabrication du jus, de la mélasse, des confitures et des sirops.
Les pépins sont connus pour leur huile spécifique aux propriétés cosmétiques distinguées, aujourd’hui appuyée par une étude clinique initiée par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et démontrant ses bienfaits pour la peau, notamment ses propriétés anti-âges et anticernes.
Cette dynamique d’innovation s’appuie sur une forte collaboration entre producteurs, transformateurs, institutions et acteurs publics, favorisant un environnement propice à l’investissement et au développement de nouveaux procédés.
Un secteur industriel émergeant
A ses débuts en 2013, la filière figue de barbarie a commencé à se développer grâce à l’engagement et la persévérance d’un groupe restreint de 5 entreprises pionnières basées au centre de la Tunisie.
Aujourd’hui, 67 entreprises disposent de certifications biologiques, 15 ont certifié leur système de management de la qualité, une quarantaine collaborent avec les institutions de recherche pour développer des solutions innovantes et 62 entreprises se spécialisent dans des formulations cosmétiques à forte valeur ajoutée, tandis qu’une quarantaine produisent des articles parapharmaceutiques tels que le vinaigre.
L’élargissement de la gamme, bien au-delà de l’huile de pépins brute, ainsi que la valorisation des sous-produits agro-industriels, illustre une transition vers une économie circulaire où des innovations majeures restent encore largement inexploitées en Tunisie.
Parmi celles-ci, on peut citer, le bioéthanol issu de la biomasse de figue de barbarie pour les énergies renouvelables, le cuir végétal fabriqué à partir des raquettes.
Le développement de ces produits et usages, déjà mis en œuvre avec succès dans d’autres pays, représente un véritable potentiel pour renforcer la compétitivité, diversifier l’offre et accroître le rayonnement international de la filière.
Cette croissance s’accompagne de la création de centaines d’emplois directs et indirects, illustrant le potentiel considérable de cette culture, tant pour le marché local que pour l’exportation, et soulignant l’importance de continuer à stimuler la créativité et l’innovation dans ce secteur.
C’est dans ce contexte de croissance et de diversification que naît la première édition du concours Cactus Innov, qui vise à encourager et accompagner les entrepreneurs tunisiens en leur offrant une excellente opportunité pour présenter leurs produits innovants et leur savoir-faire. L’objectif est de stimuler la créativité et l’innovation tout en renforçant la compétitivité de la filière sur les marchés locaux et internationaux.
La 1ère édition du concours de la meilleure innovation pour la valorisation de la figue de barbarie “CACTUS INNOV”, a été lancée par le Groupement Interprofessionnel des Fruits (GIFruits), avec l’appui du projet d’Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir( PAMPAT).
« CACTUS INNOV» a pour objectif de stimuler l’émergence d’initiatives novatrices dans l’ensemble de la chaine de valeur du cactus tout en renforçant la compétitivité de la filière sur les marchés locaux et internationaux, selon un communiqué publié, vendredi, par les organisateurs de la manifestation.
Cette initiative s’inscrit, aussi, dans la continuité des efforts menés dans le cadre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir, lancée en 2022 par le Ministère de l’Agriculture avec l’appui du projet PAMPAT, mettant en lumière la figue de barbarie comme produit phare du terroir tunisien dans deux régions pilotes : Nabeul et Kairouan.
Ce concours vise, également, à encourager et accompagner les entrepreneurs tunisiens en leur offrant une excellente opportunité pour présenter leurs produits innovants et leur savoir-faire.
Il est ouvert à toutes les entreprises en activité implantées en Tunisie et travaillant sur un projet innovant lié à la valorisation du figuier de barbarie, représentées par l’un de leurs dirigeants.
Les candidats peuvent concourir dans différents domaines, notamment, les produits agroalimentaires innovants, les produits cosmétiques y compris les extraits et principes actifs testés et commercialisés ainsi que d’autres produits inspirés du cactus, souligne la meme source.
Et de préciser que le dossier de candidature est disponible en téléchargement sur le site du GIFruits : www.gifruits.com. Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 10 décembre 2025 à 16h30 au Bureau d’Ordre central du GIFruits.
Pour mémoire, la filière figue de barbarie a commencé à se développer, en 2013, grâce à l’engagement et la persévérance d’un groupe restreint d’entreprises pionnières basées au centre de la Tunisie (5 entreprises). La filière compte aujourd’hui plus de 70 entreprises industrielles réparties sur l’ensemble du territoire Tunisien.
Cette croissance s’accompagne de la création de centaines d’emplois directs et indirects, illustrant le potentiel considérable de cette culture, tant pour le marché local que pour l’exportation, et soulignant l’importance de continuer à stimuler la créativité et l’innovation dans ce secteur.
La figue de barbarie est valorisée à travers la gastronomie, les expériences touristiques immersives tels que la préparation d’huiles de massage à base d’huile de pépins de figue de barbarie, ainsi que l’artisanat et le design qui s’inspirent du cactus pour créer des œuvres innovantes et originales.
Strategische Partnerschaft mit Russland soll weiter gefestigt werden. Moskau / Rabat – Ein kürzliches Telefongespräch zwischen den Außenministern Marokkos, Nasser Bourita und Russlands, Sergej Lavrov zeigt die fortlaufende Vertiefung der bilateralen Beziehungen und unterstreicht Marokkos pragmatische Außenpolitik. Wie die staatliche marokkanische Nachrichtenagentur MAP am 9. September 2025 berichtete, führte der marokkanische Minister für auswärtige Angelegenheiten, […]
La sélection tunisienne dispute ce lundi 8 septembre à 14h00 un match crucial face à la Guinée équatoriale, au Nouveau Stade de Malabo, pour la 8ᵉ journée des éliminatoires du Mondial 2026. La rencontre sera retransmise en direct sur Watania 1 et SSC 2.
Leader invaincue du groupe H avec 19 points, la Tunisie peut valider officiellement sa qualification en cas de victoire. Face à elle, la Guinée équatoriale (10 points) joue ses dernières chances pour espérer décrocher une place qualificative.
La Télévision nationale Watania 1 assurera la retransmission ainsi que la chaîne saoudienne SSC Sports 2, qui diffusera également le match.
Le coup d’envoi est prévu à 14h00 (heure tunisienne). Ce match sera dirigé par l’arbitre mauricien Patrice Milazare et constitue l’un des chocs de la journée.
Dans le même groupe H, deux autres rencontres auront lieu :
Vendredi 15 août, un bus de transport de voyageurs est tombé d’un pont dans l’Oued El Harrach, à Alger, faisant 18 morts et 24 blessés. La tragédie a profondément marqué la population et a été largement couverte par les médias. L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) a sanctionné quatre chaînes de télévision privées pour leur traitement de l’événement. Elle leur reproche d’avoir diffusé des images et interviews jugées sensationnalistes et irrespectueuses envers les victimes et leurs familles.
Une couverture médiatique jugée sensationnaliste
Immédiatement après l’accident, les chaînes El Bilad TV, El Wataniya TV, El Hayat TV et Echorouk TV ont diffusé des images de blessés à l’hôpital et de familles en deuil. Certains contenus ont été partagés sans avertissement préalable.
Selon l’ANIRA, ces pratiques visaient à maximiser l’audience et l’interaction sur les réseaux sociaux, au détriment de la dignité et de la vie privée des citoyens.
Suspension de quatre chaînes
Samedi 16 août à 22h30, l’ANIRA a suspendu les quatre chaînes pour 48 heures. La décision concerne la diffusion satellitaire et numérique en direct. Les chaînes doivent également retirer tous les contenus jugés non conformes de leurs plateformes en ligne.
La mesure s’appuie sur la loi 23-20 relative à l’activité audiovisuelle et le décret exécutif 24-250, qui fixent les obligations des services de communication audiovisuelle. L’ANIRA a demandé à l’Établissement public de télédiffusion (TDA) de faire appliquer la suspension immédiatement.
Débat sur la déontologie des médias
Cette décision relance le débat en Algérie sur la couverture des accidents. Certains estiment que la diffusion d’images crues sensibilise le public aux dangers routiers. D’autres dénoncent une intrusion dans la douleur des victimes et des familles, jugée irrespectueuse.
L’ANIRA rappelle aux médias l’importance de respecter la déontologie et la dignité humaine, surtout lors de tragédies collectives.
Ce vendredi 1er août, le président américain Donald Trump a annoncé le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des propos jugés provocateurs tenus par l’ancien président russe Dmitri Medvedev.
L’annonce a été faite sur sa plateforme Truth Social, où il a souligné le poids des mots dans un contexte aussi tendu : « Les mots ont une importance capitale et peuvent entraîner des conséquences imprévues », a-t-il écrit.
Sans dévoiler de détails sur la localisation exacte, le président a indiqué que ces bâtiments seraient envoyés « dans les zones concernées ».
Cette décision intervient au lendemain de déclarations virulentes de Dmitri Medvedev, qui a affirmé que « chaque nouvel ultimatum constitue une menace et un pas vers la guerre ».
Des propos que Washington considère comme une escalade verbale inacceptable.
Donald Trump a également réagi aux frappes russes ayant visé Kiev jeudi. L’attaque, menée par drones et missiles, a causé la mort d’au moins 16 personnes et fait plus de 150 blessés. « Ce que fait la Russie est abominable. C’est profondément triste », a déclaré le président américain lors d’une allocution dans la soirée.
Sous ses airs de comédie sur le stand-up, Hacks s’impose comme l’une des séries les plus fines de ces dernières années. Récompensée à de multiples reprises, notamment aux Golden Globes 2022 et 2025, elle explore les rapports de pouvoir, de transmission et de survie dans l’univers impitoyable du spectacle. Au centre : la relation tendue et bouleversante entre deux femmes que tout oppose, unies par la nécessité de continuer à faire rire — et d’exister.
Il y a des séries qui divertissent, d’autres qui observent le monde avec un regard chirurgical. Hacks parvient à faire les deux à la fois. Depuis son lancement sur HBO Max en mai 2021, la série s’est imposée comme l’un des objets les plus singuliers et intelligents du paysage télévisuel américain. Sous ses dehors de comédie acide sur le stand-up, elle interroge en profondeur les rapports de pouvoir, de transmission, de solitude et de création dans le monde du spectacle — et plus encore, elle explore avec une rare justesse la tension entre deux femmes que tout oppose, sauf l’urgence de continuer à exister sur scène.
Créée par Lucia Aniello, Paul W. Downs et Jen Statsky, Hacks suit la rencontre explosive entre Deborah Vance (Jean Smart), icône vieillissante du stand-up reléguée à une résidence à Las Vegas, et Ava Daniels (Hannah Einbinder), jeune scénariste talentueuse mais précipitamment éjectée du milieu hollywoodien pour un tweet jugé offensant. Les deux sont à un moment critique de leur carrière : Deborah sent que son public s’effrite, que sa parole n’a plus le même impact, tandis qu’Ava découvre brutalement que le monde de la télévision n’a pas de place pour les jeunes femmes trop sûres d’elles. Leur agent commun, Jimmy, tente un pari risqué : forcer ces deux femmes que tout oppose à collaborer. Ava devra réécrire les blagues de Deborah, et Deborah devra accepter d’ouvrir son univers. Le reste n’est que chaos, fierté, douleurs et éclats de génie.
L’intérêt de Hacks ne réside pas dans un retournement de situation ou une mécanique comique répétitive, mais dans ce lien unique et instable entre Deborah et Ava, que la série décortique avec une minutie remarquable. Deborah, incarnée par une Jean Smart au sommet de son art, n’est jamais présentée comme une mentor douce ou nostalgique. Elle est dure, brillante, méfiante. Elle a construit sa carrière seule, dans un univers dominé par les hommes, en renonçant à la tendresse, à l’amour, parfois même à l’éthique. Trop de trahisons l’ont rendue incapable de faire confiance facilement.
Ava, de son côté, incarne une génération qui croit encore au pouvoir des mots, à la transparence, à la liberté créative. Mais elle est aussi arrogante, mal armée face à la brutalité du métier, pétrie de contradictions. Ce qu’elle méprise chez Deborah — ses compromis, son goût du public — est aussi ce qu’elle envie : une carrière, une voix, une liberté.
Entre elles, la série invente une relation rare à l’écran : ni amicale, ni maternelle, ni franchement antagoniste. Une relation faite de heurts, de silences, de micro-évolutions. Elles ne deviennent pas amies. Elles deviennent indispensables l’une à l’autre. C’est par la confrontation qu’elles avancent. Et c’est ce qui rend Hacks si poignant : son refus de simplifier, son refus du spectaculaire.
Mais Hacks est aussi une immersion dans les rouages concrets de la scène. À travers les répétitions, les discussions d’écriture, les soirées de rodage devant un public indifférent, la série dévoile les coulisses du métier d’humoriste, non pas sous un jour romantique, mais comme un travail d’orfèvre et de stratégie. Comment rendre une blague plus percutante ? Que vaut une anecdote personnelle si elle ne fait pas rire ? Quand faut-il choisir entre honnêteté et efficacité ? Chaque épisode est traversé par ces questions, souvent sans réponse, mais toujours ancrées dans la réalité du métier.
On découvre aussi tout ce que la réussite exige : des sacrifices personnels, des renoncements éthiques, une disponibilité totale au public, et surtout, une capacité à tout transformer en récit, même les douleurs les plus intimes. Deborah ne cesse de repousser le moment où elle parlera vraiment d’elle sur scène, et Ava la pousse à ce saut, sans toujours comprendre le prix à payer.
La série interroge aussi, en creux, la place des femmes dans ce milieu. Deborah a survécu là où beaucoup ont disparu. Elle a dû accepter d’être « l’exception » dans un monde d’hommes, quitte à reproduire certaines logiques de domination. Ava, elle, refuse de se soumettre, mais découvre à quel point la marginalité a un coût. Hacks ne les juge pas, mais les observe, avec une précision cruelle et parfois bouleversante.
Les premières saisons scrutent le métier d’humoriste : l’écriture d’un sketch, les répétitions, les retours de public, la peur du flop, les longues tournées, les hôtels impersonnels. Hacks déjoue la tentation de l’idéalisation. Tout est montré : les soirs de triomphe et les humiliations, les conseils cruels et les rivalités mesquines, les regards sexistes et les exigences commerciales. La scène devient un lieu d’exposition mais aussi de combat, de solitude et de stratégie. Ce n’est pas une série sur la célébrité, c’est une série sur ce qu’il faut sacrifier pour y rester.
Affiche de la saison 4 de « Hacks »
Et c’est justement la saison 4, diffusée en 2025, qui pousse ce regard un cran plus loin. Deborah quitte Las Vegas pour animer un late show à la télévision américaine, un rêve qu’elle avait enterré, et qu’elle obtient enfin… au moment où elle pensait ne plus le désirer. La série change alors de décor et entre dans un autre monde : celui de la télévision généraliste, avec ses codes, ses censures, ses producteurs, ses annonceurs, ses décisions absurdes. On découvre comment chaque minute à l’écran est négociée, comment les invités sont sélectionnés, comment les blagues sont validées (ou coupées), et surtout à quel point le regard public — aujourd’hui démultiplié par les réseaux sociaux — peut devenir un piège.
Car la saison 4, en plus de dévoiler les coulisses de la télé, montre aussi comment une femme comme Deborah doit constamment négocier sa place : être drôle mais pas méchante, politique mais pas trop, moderne sans trahir son image. La moindre erreur devient virale, la moindre expression mal interprétée devient polémique. Et Ava, toujours présente à ses côtés comme co-autrice, devient le témoin inquiet de ces tensions. Entre elles, rien n’est jamais acquis. Leur lien se transforme : moins frontal, plus intime, mais toujours traversé de fêlures.
Cette saison est sans doute la plus cruelle, mais aussi la plus révélatrice. Elle questionne le rôle des femmes dans les médias, l’obsession du rajeunissement, les injonctions contradictoires à être « fun » mais inoffensive, « libre » mais lisse, « inclusive » mais rentable. Elle montre aussi le poids grandissant des réseaux sociaux dans la fabrique du succès, la manière dont chaque image, chaque mot peut être recadré, détourné, recyclé contre vous. À travers Deborah, Hacks ausculte une époque où la visibilité est à la fois une arme et une menace.
Dès la première saison, la série a été saluée par la critique. Jean Smart a remporté un Emmy Award pour son rôle, et la série a décroché deux Golden Globes en 2022, dont celui de la meilleure comédie. En 2025, elle réitère l’exploit : nouveau Golden Globe pour la meilleure série comique, nouveau prix pour Jean Smart, récompensée pour une performance d’une rare intensité. À ce jour, Hacks a remporté 92 prix et obtenu 192 nominations, un palmarès impressionnant pour une série qui refuse toute facilité.
« Hacks » – Golden Globes 2025 de la Meilleure série télévisée – comédie ou comédie musicale
« Hacks » – Golden Globes 2025 de la Meilleure actrice dans une série télévisée – comédie ou comédie musicale pour Jean Smart
Après quatre saisons d’une remarquable cohérence artistique, une cinquième saison a été confirmée, bien que la date de diffusion ne soit pas encore annoncée. La série continue à se renouveler, à approfondir ses personnages, et surtout à interroger ce que signifie faire rire aujourd’hui : à quel prix, pour qui, et jusqu’à quand.
Hacks n’est donc pas une série « sur » le stand-up. Elle est une série sur ce que le stand-up révèle : la solitude des artistes, la violence du regard public, la négociation permanente entre ce qu’on est et ce qu’on montre. Et au cœur de tout cela, deux femmes qui refusent de disparaître, qui se battent pour écrire, parler, exister — quitte à se détruire un peu au passage.
L’aéroport d’Enfidha-Hammamet a accueilli, ce vendredi 27 juin 2025 à 02h25 (heure locale), le tout premier vol de la compagnie nationale portugaise TAP Air Portugal, en provenance de Lisbonne.
Ce vol inaugural, opéré à bord d’un Airbus A320 d’une capacité de 180 sièges, marque l’ouverture d’une nouvelle liaison aérienne entre le Portugal et la Tunisie.
Du 26 juin au 19 septembre 2025, TAP Air Portugal proposera deux vols par semaine entre Lisbonne et Enfidha-Hammamet, renforçant ainsi les liens touristiques, culturels et économiques entre les deux pays.
Pour célébrer cet événement majeur, une cérémonie a été organisée à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet. À cette occasion, l’avion a été accueilli par une salve d’honneur à son arrivée. L’équipage a été célébré avec un gâteau personnalisé, ainsi que des fleurs offertes à chacun des huit membres de l’équipe. De même qu’une banderole de bienvenue a été déployée pour marquer symboliquement le début de ce partenariat aérien.
« Ce vol inaugural s’inscrit dans la volonté commune de TAP Air Portugal et de l’aéroport d’Enfidha-Hammamet de développer de nouvelles liaisons internationales, tout en renforçant la position de la Tunisie en tant que destination de choix en Méditerranée », a déclaré TAV Tunisie dans un communiqué publié à l’occasion.
www.Climate.gov, die Webseite der US-Administration NOAA, die die öffentliche Bildung über Klimawissenschaften unterstützt, wird bald keine neuen Inhalte mehr veröffentlichen.
L’aéroport international Habib Bourguiba de Monastir a accueilli hier le tout premier vol direct de la compagnie suisse Helvetic Airways, en provenance de Berne.
Helvetic Airways entame ses vols saisonniers sur Monastir. La compagnie aérienne suisse a lancé sa nouvelle liaison hebdomadaire au départ de Berne à raison d’une fréquence par semaine.
Jusqu’au 10 octobre 2025, opérée chaque vendredi, la ligne sera assurée par un Embraer 190 d’une capacité de 110 sièges affrété conjointement par les voyagistes TUI et Hotelplan.
«Ce premier vol de Helvetic Airways vers Monastir s’inscrit pleinement dans notre stratégie de développement de nouvelles routes aériennes et de diversification des marchés émetteurs. Nos équipes collaborent activement avec nos partenaires internationaux pour renforcer l’accessibilité de la Tunisie et mieux connecter nos régions touristiques», a déclaré Mélanie Lefebvre, directrice générale de TAV Tunisie, gestionnaire de l’aéroport de Monastir, en marge de l’arrivée du vol inaugural.
Anlässlich des Internationalen Museumstags, der am 18. Mai 2025 begangen wird, und im Rahmen des Abschlusses des Monats des Kulturerbes, der vom 18. April bis Mehr
Aller chercher le manque à gagner en termes de touristes et de voyageurs au profit de l’économie tunisienne grâce au potentiel qu’offrent Enfidha et Monastir. C’est en substance le message que la directrice générale de la société gestionnaire de ces aéroports veut lancer.
Quand elle parle de tourisme et de voyages en Tunisie, Mélanie Lefebvre est résolument optimiste. La directrice générale de TAV Tunisie/ADP, en poste depuis fin 2023 dans le pays, est de toute évidence entrée de plain-pied dans le moule tunisien. Cette adaptation ne se limite pas aux simples conventions puisqu’elle s’est mise à l’arabe, et plus précisément à des cours de dialecte tunisien qui lui ont permis de commencer à se familiariser avec certains mots d’usage et expressions du quotidien.
Mais au-delà de cet apprentissage, c’est aussi et surtout sur le front du transport aérien et du tourisme qu’elle s’est engagée pour faire bouger les lignes tant elle estime -avec conviction et sans prise de position opposée- que le potentiel de la Tunisie est de toute évidence sujet à une croissance soutenue malgré le risque que fait peser la concurrence des destinations régionales.
Relations avec les autorités
Mélanie Lefebvre croit dur comme fer dans un partenariat durable entre les différentes parties intervenantes dans cette longue boucle que constitue le secteur touristique : hôtels, mais aussi aéroports et autorités. «Nous sommes dans un moment historique où le ministre du Transport, le PDG de l’OACA, le DG de l’Aviation civile sont tous venus voir à l’aéroport la dynamique qui s’opère depuis un an et comment cela évolue positivement. Ils nous soutiennent dans le développement du trafic et nous poussent à développer de nouvelles lignes nous disant que toute demande qui serait déposée serait vue d’un très bon œil, voire difficilement refusable», annonce-t-elle non sans fierté et faisant montre d’une résilience indéniable. Car depuis 15 ans, l’entreprise n’a enregistré aucune remontée de dividendes.
L’aéroport Enfidha-Hammamet a enregistré 1,3 million de passagers en 2024.
Au niveau du trafic aérien sur les deux aéroports que sont Enfidha et Monastir, les résultats sont encore loin des espérances, sinon des objectifs initiaux qui avaient été fixés notamment lors de leur entrée en exploitation sous la bannière de l’entreprise turque TAV Airports, passée depuis sous contrôle français avec ADP (devenu actionnaire majoritaire en 2017 avec plus de 46% du capital).
De ce fait, TAV Tunisie espère pouvoir renégocier le contrat qui la lie avec les autorités tunisiennes, notamment concernant les années Covid «pour maintenir une sérénité contractuelle». Egalement sur la table, la question des droits de trafic pour «permettre un développement pragmatique qui nécessite de la bienveillance sur les demandes qui vont être apportées sur les deux aéroports.»
Un secteur créateur de valeur
«Si l’on remplissait la capacité de nos aéroports actuels qui n’est pas utilisée (on ne parle pas d’extension), on créerait des centaines, voire des milliers d’emplois», soutient mordicus la responsable qui estime que pour tous les 100.000 passagers, à peu près 400 emplois directs et indirects sont créés.
Outre la création d’emploi, ce sont aussi d’importants dividendes reversés à l’Etat tunisien qu’elle rappelle. «Quand on fait une règle de 3, remplir notre capacité de 8 millions de passagers sur nos deux aéroports, c’est 7 milliards de dinars réinjectés dans l’économie tunisienne. Et je peux vous assurer que ce n’est pas ADP qui en prend la majeure partie.»
Marchés traditionnels et nouveaux
Dans sa vision prospective du secteur dans sa globalité, Mélanie Lefebvre considère que plusieurs marchés de l’Europe de l’Ouest et de l’Est disposent encore d’un fort potentiel que la Tunisie peut exploiter. Elle cite à ce propos l’Allemagne, la Suisse, l’Espagne, l’Italie, la République tchèque mais aussi le marché polonais qu’elle juge insuffisamment exploité, sans parler de la Russie.
«Il y a ensuite l’Eldorado sur lequel on commence à mettre de petites graines: le marché chinois et le marché qatari qui a besoin de s’étendre.» Une délégation chinoise a été à cet effet invitée début décembre à visiter les installations dans une démarche de prospection.
Un aéroport à décloisonner
Et quand elle parle d’Enfidha, sa directrice générale ne tarit pas d’éloges sur son emplacement stratégique. Elle regrette à ce titre qu’il soit perçu comme un aéroport en retrait. «Il y a de la connectivité à mettre en place, taxis, bus, on se bat tous les jours pour arrêter de voir cet aéroport comme un aéroport isolé, non connecté, alors qu’il est idéalement placé», regrette-t-elle après les difficultés rencontrées pour mettre en place des liaisons régulières par bus ou pour réguler le trafic des taxis. Elle se dit toutefois attachée à résoudre la problématique du transport terrestre qui compte désormais parmi ses priorités de développement.
L’aéroport Habib Bourguiba de Monastir géré par TAV. La part de marché de l’opérateur a été 23,26% en termes de passagers en 2024.
Quant à l’aéroport de Monastir, celui-ci fait l’objet d’importants investissements destinés à sa rénovation à plusieurs niveaux, tant intérieurs qu’extérieurs. «On ne laissera pas Monastir mourir de sa belle mort pour faire le focus sur Enfidha et on ne fera aucune concession sur la sécurité, sur le maintien des infrastructures et le développement des standards de qualité», assure-t-elle.
Pour ou contre l’Open Sky
Pour Mélanie Lefebvre, la question est tranchée: «il faut jouer avec le setup qui existe, c’est à dire les accords bilatéraux, les particularités des aéroports (ceux qui ne sont pas saturés)», précisant qu’elle n’utilise plus du tout le mot Open Sky «qui fait peur et qui tue complètement le marché». Elle préconise au contraire de développer le trafic sur des marchés ciblés et maîtrisés.
«Les différents intervenants comme les hôtels et les aéroports doivent se réunir pour discuter mais pas s’arrêter sur les facteurs limitants. Oui il y a les accords bilatéraux, mais quand on voit le bien pour la Tunisie, on peut s’arranger, on peut le faire de manière pragmatique.»
Sur le plan positionnement commercial, les aéroports de TAV revendiquent leur ADN touristique et ne peuvent donc pas se poser en concurrent de Tunis-Carthage lequel se positionne comme City Airport.
En termes de trafic, la part des vols charters sur les aéroports gérés par TAV est aujourd’hui de 70%. L’idéal pour la direction de la société serait d’équilibrer avec les vols réguliers en parts égales de 50% pour chaque catégorie, et ce afin justement de stimuler le trafic.
«Nous ne sommes pas dangereux insiste-t-elle encore, je dis à mes équipes: ne perdez pas de temps à répondre aux attaques (des réseaux sociaux ndlr). La meilleure démonstration, c’est que l’on arrive à avoir du trafic passager malgré les dernières années de crise, qu’on le traite sur le modèle de l’excellence ADP, et que l’on se rende compte que l’on peut développer l’économie tunisienne.»
En dépit de la non rentabilité jusqu’à présent des deux aéroports, il n’y aura aucune renonciation et TAV/ADP ira au bout de sa concession jusqu’en 2047, insiste Mélanie Lefebvre, qui annonce 40 millions de dinars d’investissements rien qu’en 2025 dont la plus grande majorité de l’enveloppe sera consacrée à l’aéroport de Monastir.
TAV Tunisie, gestionnaire de l’aéroport international de Monastir-Habib Bourguiba, a publié un communiqué pour démentir les informations qui circulent à son égard.
Communiqué intégral de TAV Tunisie : « Suite aux rumeurs malintentionnées publiées sur les réseaux sociaux, dont particulièrement un site de la région de Monastir, sous le titre « Violations graves à l’aéroport International de Monastir Habib Bourguiba », la société TAV Tunisie tient à apporter un démenti formel et annonce qu’elle se réserve le droit de poursuivre en justice leurs auteurs.
Etant donné que ces posts diffamatoires non fondés et complètement illégaux prétendent que ces manquements présumés pourraient avoir des conséquences négatives et affecter la sécurité des utilisateurs de l’aéroport, TAV Tunisie précise que toutes les procédures liées à la gestion de l’aéroport International de Monastir sont effectuées conformément aux spécifications et normes nationales et internationales stipulées par la Direction Générale de l’Aviation Civile ainsi que l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale.
TAV Tunisie tient également à souligner que la sécurité des passagers, en particulier, et de tous les usagers de l’aéroport, en général, est une priorité absolue dans toutes ses activités. Elle rappelle qu’elle est soucieuse de maintenir, de développer et d’améliorer les stratégies de sécurité à tous les niveaux de gestion et garantit que toutes les parties impliquées dans l’aéroport assurent la mise en œuvre des normes de sécurité dans tous les domaines de leur travail.
La société œuvre également à poursuivre le développement de l’aéroport international de Monastir Habib Bourguiba et à améliorer ses installations et services pour répondre à la demande croissante du marché touristique mondial et améliorer l’infrastructure aéroportuaire existante pour offrir une expérience de voyage sûre et confortable aux passagers.
Elle rappelle que lors l’année écoulée, les investissements ont été nombreux et que leur impact positif a été reconnu et salué par les différents acteurs de l’aéroport. Ces investissements ont concerné, à titre d’exemple, l’amélioration des process passagers pour améliorer la fluidité, les travaux de sécurisation et de rénovation des bâtiments, la rénovation des toilettes, la rénovation de l’ensemble des zones passagers en termes de sols ainsi que de nombreux travaux de peinture.
La société ajoute qu’elle travaille d’arrache-pied à la planification pour faire face à toute augmentation du trafic aérien, en plus d’améliorer les équipements, de gérer le flux de passagers et de développer des infrastructures complémentaires, telles que des parkings et des services de transport public, ce qui garantit des services de haute qualité.
Parallèlement, l’aéroport œuvre à élargir sa connectivité aérienne en ajoutant de nouvelles lignes vers de nouvelles destinations à travers le monde dans le but de permettre à un grand nombre de passagers et de touristes de visiter la Tunisie, conformément aux objectifs nationaux visant à promouvoir un tourisme responsable et durable et développer le trafic aérien dans la région du Sahel.
Alors que la destination a enregistré une année record avec 10,2 millions d’entrées de non-résidents estimés, les aéroports confirment la tendance à la hausse de l’exercice 2024.
Les aéroports en Tunisie ont totalisé plus de 12 millions de passagers au cours de l’exercice 2024, en progression de 13,46 % par rapport à 2023. Ce chiffre inclut la totalité des aéroports du pays, ceux à la fois gérés par l’opérateur public OACA (Office de l’aviation civile et des aéroports) et ceux de l’opérateur franco-turc TAV (Enfidha et Monastir).
La croissance enregistrée sur les différentes plates-formes semble être allée de pair avec l’augmentation du nombre de non-résidents arrivés par voie aérienne dans le pays.
Ce qu’il faut retenir
-L’augmentation du trafic sur Enfidha a certes été très perceptible en 2024 par rapport à 2023. Cependant, ses réalisations sont restées en deçà de celles de 2019 avec toujours -11%.
-La croissance à deux chiffres des arrivées constatée à l’aéroport de Tozeur est soutenue par le vol bi-hebdomadaire opéré par la compagnie française Transavia au départ de Paris.
-La baisse de trafic sur l’aéroport de Sfax par rapport à l’exercice 2023 est consécutif à la suppression, d’une part de la base de Nouvelair qui a déprogrammé ses dessertes de Paris et d’Istanbul et, d’autre part, par Tunisair Express qui a également suspendu sa ligne Tunis-Sfax et sa continuation vers Tripoli-Mîtiga.
-Les réalisations de l’aéroport de Tabarka sont essentiellement le résultat de vols de rapatriements en provenance d’Italie.
-Les chiffres présentés concernent tous types de vols: réguliers, supplémentaires, charters, Omra et Haj ainsi que vols particuliers et spéciaux.
Nombre de passagers (entrées et sorties):
Tunis-Carthage: 7 249 701 (+8,8%)
Djerba-Zarzis: 2 203 957 (+12,8%)
Monastir-Habib Bourguiba: 1 634 374 (+10%)
Enfidha-Hammamet: 1 290 699 (+56%)
Sfax-Thyna: 157 350 (-10,1%)
Tozeur-Nefta: 32 108 (+76,5%)
Tabarka-Aïn Draham: 2 679 (+1,6%)
Total tous aéroports confondus: 12 572 022 passagers
Part de marché OACA: 76,74%
Part de marché TAV: 23,26%
Nombre de mouvements d’avions (décollages et atterrissages):
Abdelmajid Dabbar, Vorsitzender der Umweltschutzorganisation Tunisie Écologie, machte bei seiner letzten Reise in den Süden Tunesiens eine unerwartete Entdeckung. Auf dem Rückweg von einem Besuch Mehr