Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 01. Mai 2025Haupt-Feeds

Kaïs Saïed en visite surprise à Dahmani pour écouter les citoyens

Von: La Presse
01. Mai 2025 um 21:13

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué jeudi soir 1er mai 2025 une visite inopinée dans la délégation de Dahmani, située dans le gouvernorat du Kef.
À cette occasion, le chef de l’État a rencontré les habitants de la région afin d’écouter leurs préoccupations et échanger avec eux sur leurs conditions de vie.

Fête du travail : le « prix du travailleur exemplaire » remis à 23 employés

Le ministère des Affaires sociales a remis, lors d’une cérémonie organisée jeudi 1er mai à l’occasion de la Journée mondiale du travail les prix du « travailleur exemplaire » au titre de l’année 2024 à 23 employés dans les secteurs public et privé, les « prix du progrès social et des commissions consultatives des entreprises et des délégations des travailleurs » et le « prix national de la santé et de la sécurité professionnelle » à 15 entreprises.

Le prix du travailleur exemplaire dans les secteurs public et privé au titre de l’année 2024 a été remis à:

  • Monia Khédhiri (présidence du gouvernement),
  • Hafsa Bokhili (ministère de la Justice),
  • Monia Dabki (ministère de la Défense nationale),
  • Othmane Hichri (ministère de l’Intérieur),
  • Ibrahim Khalfaoui (ministère des Finances),
  • Riadh Dridi (ministère de la Santé),
  • Fekria Ben Khélifa (ministère des Affaires sociales),
  • Ridha Souid (Direction régionale des affaires sociales),
  • Khélil Smooli (ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques de de la Pêche),
  • Rafik Boumiza (ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique).

Ce prix a été remis également à Slim Yahmadi du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Raouf Nsibi du ministère de l’Equipement et de l’Habitat, Walid Maaoui du ministère des Affaires religieuses, Khaoula Hmida du ministère de la Famille, Fatma Cherni de la Société de montage électrique et mécanique à l’Ariana, Rached Ayari de l’Office national de l’artisanat (La Manouba), Jilani Halfaoui de la société Tunicotas group (Nabeul), Ali Kahlaoui de l’entreprise Amphenol (Zaghouan) et à Hanen Soltani de la société Rayen d’industrie alimentaire à Jendouba.

Le prix de l’employeur exemplaire a été décerné à Aymen Brik de la société Leoni à Msaken, à Saida Saidi de la société Sidi Messoud à Sidi Bouzid, à Imed Mazhoud du Groupe chimique tunisien (usine de Gabès) et à Hassouna Tlili du Groupe chimique tunisien (usine de Mdhilla).

Le prix du progrès social pour les entreprises au titre de l’année 2024 a été décerné à la société Bona-Tunis- groupe Consolis à Ben Arous, à la société Safran Electrical and power Tunisia à Nabeul, à la société Teriak à Zaghouan, à l’entreprise Sacem-Industries à Bizerte, à la société Coficab-Med à Béja, à la société Masjed Issa de couture à Monastir, à la société de production agricole à Mahdia, à l’union tunisienne d’aide aux personnes handicapés mentaux (section Djerba Midoun) et à l’entrepôt frigorifique des fruits à Kébili.

Le ministère des Affaires sociales a remis les prix des commissions consultatives des entreprises et des délégations des travailleurs au titre de l’année 2024 à la commission consultative des entreprises et des délégations des travailleurs à l’entreprise Sartorius Stedim Biotech à Ben Arous, à l’entreprise ArkoSonia à Sousse et à la société Mare Alb à Zarzis.

Le prix national de la santé et de la sécurité professionnelle au titre de l’année 2024 pour les entreprises privées a été attribué à la société Bontaz Tunis – Ben Arous, à la société Bieffe Medital Manufacturing à la Manouba et à la société Yazaki à Gafsa.

A cette occasion, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a salué les efforts déployés par les employés et les gérants des sociétés dans les secteurs publics et privés qui a-t-il dit, ont rehaussé la valeur du travail en Tunisie, à l’heure ou ce secteur fait face à de nombreux défis en raison de la régression de la culture du dévouement professionnel ou de la concurrence de l’intelligence artificielle qui s’emploie à modifier le monde du travail et de remplacer l’humain dans certains métiers.

Avec TAP

L’article Fête du travail : le « prix du travailleur exemplaire » remis à 23 employés est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Violente répression des manifestations du 1er Mai en France

01. Mai 2025 um 19:25
Violente répression des manifestations du 1er Mai en France

À l’occasion de la fête du Travail, célébrée le 1er mai, des milliers de manifestants ont défilé dans plusieurs villes de France à l’appel des principales organisations syndicales. Sous le mot d’ordre “contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale”, les protestataires ont exprimé leur rejet des politiques gouvernementales, notamment celles […]

The post Violente répression des manifestations du 1er Mai en France first appeared on Directinfo.

Scoutisme – Des figures tunisiennes inspirantes aux côtés des scouts pour célébrer le travail et la réussite

Le groupe scout El-Farabi d’El Menzah 6, relevant des Scouts Tunisiens, a organisé ce jeudi 1er mai, une manifestation scoute sur les berges du Lac de Tunis, dans le cadre de la célébration de la fête du Travail. Placée sous le titre « Ne me donne pas un poisson, apprends moi à pêcher », la rencontre a réuni plusieurs figures du monde du sport, des médias et d’organisations nationales, qui ont unanimement salué le rôle fondamental du mouvement scout dans la promotion de l’effort, de la persévérance et de la culture du travail chez les jeunes.

En marge de cette manifestation, marquée par le partage d’expériences liées au scoutisme tunisien, le célèbre commentateur sportif Issam Chaouali a souligné l’impact positif du scoutisme sur le développement de la personnalité des jeunes. Il a mis en avant l’importance de l’éducation et du savoir dans la réalisation des objectifs et dans le progrès des nations. Il a également affirmé que le scoutisme lui a inculqué un fort sentiment d’identité et d’appartenance à la Tunisie, notamment à travers la langue et le dialecte tunisien, qu’il a fièrement imposé dans ses commentaires lors des matches sur les grandes chaînes arabes.

Chaouali a invité la jeunesse tunisienne, et plus particulièrement les scouts, à s’armer de savoir, d’espoir et de discipline pour atteindre leurs ambitions, affirmant que le succès ne peut être atteint que par le travail, la persévérance et les sacrifices.

De son côté, l’avocat spécialisé en droit du sport, Tarek Alaïmi, a salué l’initiative des Scouts Tunisiens, soulignant que la présentation de parcours de réussite dans des domaines variés (médecine, ingénierie, droit, journalisme) constitue une source d’inspiration pour les jeunes générations. Il a insisté sur l’importance de croire en ses rêves, appelant les jeunes, en particulier les scouts, à ne pas céder au découragement face aux difficultés. « Le chemin vers la réussite n’est pas pavé de roses », a-t-il affirmé, en soulignant la nécessité de surmonter les obstacles pour écrire ses propres histoires.

Ce message a été appuyé par Kamel Sahnoun, doyen des ingénieurs, qui a évoqué les difficultés rencontrées lors de son parcours académique et professionnel en France dans les années 1980, ainsi que par Souheil Chemli, médecin de la sélection nationale de football, qui a, lui aussi, partagé les défis et pressions auxquels il a fait face durant sa carrière. Il a confié que les circonstances l’ont orienté vers la médecine, alors que son père rêvait de le voir devenir pilote militaire.

Pour sa part, Mehdi Mhammedi, chef du groupe El-Farabi d’El Menzah 6, a souligné l’importance de proposer des modèles de réussite inspirants pour les jeunes. Il a remercié les intervenants ayant enrichi l’événement par leur présence et leurs témoignages, qui, selon lui, honorent la Tunisie à l’échelle nationale et internationale. Il a rappelé que le groupe El-Farabi contribue activement aux efforts de l’Etat en matière d’éducation et de sensibilisation des jeunes, à travers des activités variées comme la robotique, le bricolage, le dessin, la musique et le sport, toutes proposées gratuitement.

Enfin, il a exprimé son espoir de voir les jeunes de son groupe scout, composé de plus de 200 membres, atteindre les plus hauts niveaux et faire rayonner le scoutisme tunisien, en remerciant au passage les autorités locales de l’Ariana et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette manifestation.

Avec TAP

L’article Scoutisme – Des figures tunisiennes inspirantes aux côtés des scouts pour célébrer le travail et la réussite est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Fête du Travail : mobilisation à Tunis contre les pressions étrangères et en appui au président Saïed

Von: walid
01. Mai 2025 um 16:04
Fête du Travail : mobilisation à Tunis contre les pressions étrangères et en appui au président Saïed

Les partisans du Parti du processus du 25 Juillet se sont rassemblés jeudi devant le théâtre municipal de Tunis la capitale, pour exprimer leur refus de toute ingérence étrangère dans les affaires internes et leur soutien au président de la République, Kaïs Saïed. Ils ont scandé des slogans appelant le président de la République à […]

The post Fête du Travail : mobilisation à Tunis contre les pressions étrangères et en appui au président Saïed first appeared on Directinfo.

Siliana : « Zama » mise sur le tourisme alternatif pour dynamiser l’emploi local

La société communautaire « Zama », récemment créée à Siliana, a organisé, jeudi 1er mai, une journée d’information visant à présenter ses activités dans les domaines du tourisme alternatif et de l’animation culturelle et sociale.

Coïncidant avec la célébration de la Fête du Travail, cette initiative a permis de mettre en lumière la valeur ajoutée que ce projet entend générer en matière de création d’emplois et de dynamisation de l’économie locale, a souligné Alaâ Rouissi, l’un des fondateurs de la société, dans une déclaration à l’Agence TAP.

Il a précisé que le lancement effectif des activités est prévu pour l’été prochain, avec une offre axée sur l’organisation de circuits touristiques et d’excursions destinés aux familles, aux établissements éducatifs, aux entreprises, ainsi qu’aux Tunisiens résidant à l’étranger.

De son côté, le directeur régional de la formation et de l’emploi, Atef Bouraoui, a fait savoir qu’un nouveau circuit touristique sera bientôt mis en place dans la région, soulignant le potentiel écologique riche et diversifié dont dispose Siliana, un atout majeur pour le développement d’un tourisme durable.

L’article Siliana : « Zama » mise sur le tourisme alternatif pour dynamiser l’emploi local est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

1er mai : le Parlement tunisien réaffirme son engagement pour le droit au travail et la dignité

Von: La Presse
01. Mai 2025 um 12:06

Dans une déclaration marquant la célébration de la Fête du Travail, le 1er mai, le Parlement tunisien a souligné que cet événement constitue une occasion renouvelée pour affirmer l’importance que la Tunisie accorde à la classe ouvrière et à la valeur du travail. Le travail est un droit constitutionnel que l’État s’engage à garantir et à défendre par tous les moyens nécessaires.

Le Parlement a ajouté que l’État tunisien œuvre à mobiliser toutes les ressources nécessaires pour permettre à chaque citoyen de travailler dans un environnement sain et digne.

En Tunisie, cette célébration coïncide cette année avec l’examen par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) du projet de loi relatif à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction du recours à la sous-traitance. Ce projet reflète les choix et les orientations de l’État en matière d’organisation des relations professionnelles, de promotion du travail décent, et traduit une volonté ferme de rompre avec toutes les formes d’emploi précaire, selon la même source.

Répondre aux revendications de la classe ouvrière et œuvrer à l’amélioration de ses conditions de vie s’imposent comme une nécessité impérieuse, compte tenu de l’impact de ces enjeux sur les droits économiques et sociaux, mais aussi sur la compétitivité de l’économie nationale et la stabilité sociale.

Dans sa déclaration, le Parlement souligne que cette célébration rappelle chaque année les nobles valeurs du travail, qui permet à chaque travailleur de contribuer activement au développement et au changement dans le monde.

L’ARP adresse ses félicitations à tous les travailleurs, manuels et intellectuels, et salue leur contribution au progrès du pays. Elle exprime également sa considération à l’égard des travailleurs tunisiens à l’étranger, saluant leur attachement à la patrie et leur rôle dans son développement.

Enfin, le Parlement rend hommage aux employés de l’institution parlementaire, soulignant leur engagement au service de la fonction législative et leur rôle dans le processus de construction nationale.

Fête du Travail du 1er mai – Tribune : «Le mai, le joli mai…»

Von: La Presse
01. Mai 2025 um 11:45

Par Hatem KOTRANE *

«Le mai le joli mai…». En reprenant le titre de ce poème de Guillaume Apollinaire, sans doute un des plus beaux de la poésie, en ce même jour du 1er mai, l’auteur de ces quelques lignes rappelle que nous célébrons, en Tunisie comme dans le reste du monde, la fête du travail.

Une fête qui est née dans le pays de la libre entreprise, les USA, lorsque, ce jour de l’an 1886, une grève généralisée, suivie par 400.000 salariés, paralyse un nombre important d’usines, réclamant la journée de 8 heures de travail. Le mouvement s’internationalise et l’Internationale socialiste, réunie dans la capitale française en 1889, adopte le 1er mai comme la journée internationale des travailleurs.

Il faut attendre en réalité l’avènement, en 1919, de l’Organisation internationale du travail (OIT) rassemblant gouvernements, employeurs et travailleurs dans le cadre d’une institution tripartite, en vue d’une action commune pour promouvoir les droits au travail , encourager la création d’emplois décents, développer la protection sociale et renforcer le dialogue social dans le domaine du travail.

En Tunisie, la célébration du 1er mai coïncide cette année avec la présentation par le gouvernement depuis le 14 mars 2025 d’un projet de loi relatif à la réglementation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance, actuellement  en phase avancée de discussion au sein de l’Assemblée des représentants  du peuple et qui répond à l’appel du Président de la République d’en finir avec toutes les formes de travail précaire, mettant en exergue les principes et valeurs consacrés dans le chapitre II de la Constitution adoptée par le référendum du 25 juillet 2022, «Droits et libertés», y compris le droit au travail dans des conditions décentes et à une juste rémunération (article 46).

La réforme la plus importante du code du travail depuis son adoption en 1966

Alors même qu’il aurait gagné à être inséré dans une réforme d’ensemble du Code du travail, vivement souhaité par l’auteur de ces lignes dans un plaidoyer édité en 2017, le projet de loi  est sans aucun doute la réforme la plus importante du Code du travail depuis son adoption par la loi n° 66-27 du 30 avril 1966, qui devrait avoir un impact particulier, à travers la réorganisation des modalités de contrats de travail, en particulier la distinction de base entre le contrat de travail à durée déterminée (CDD) et le contrat de travail à durée indéterminée (CDI), autour de laquelle gravitent, non seulement les dispositions organisant «Le contrat de travail» (Livre I, Titre premier), mais également les dispositions organisant des questions aussi diverses que la représentation du personnel dans l’entreprise (Livre III, Titre unique) et les relations collectives du travail, y compris les syndicats professionnels (Livre VII, Chapitre I). De ce fait, cette réforme aura plus d’impact sur les relations de travail et représente une étape différente de l’approche essentiellement libérale précédemment adoptée par le législateur, notamment à travers la loi n° 94-29 du 21 février 1994 et la loi n° 96-62 du 15 juillet 1996, qui ont touché une grande partie du Code du travail dans tout ce qui concerne les modalités du contrat de travail par une réglementation plus souple du contrat de travail à durée déterminée, du contrat de travail à temps partiel, et du régime de licenciement pour motif personnel et du licenciement pour motif économique ou technologique.

Reconnaissance expresse du principe que le contrat a durée indéterminée est la forme normale et générale de la relation de travail.

C’est l’apport principal du projet de loi que de proclamer ouvertement ce principe et de limiter, d’une façon subséquente, la possibilité de recourir à la modalité du CDD à des cas exceptionnels et objectifs qui, seuls, le justifient, à savoir «… l’exécution de travaux nécessités par une augmentation exceptionnelle du volume des services ou des travaux, le remplacement temporaire d’un employé permanent absent, l’interruption de l’exécution d’un contrat de travail, ou la réalisation de travaux saisonniers ou d’autres activités qui, selon les usages ou par leur nature, ne peuvent faire l’objet de contrats à durée indéterminée…».

L’autre grand apport décisif du projet de loi est l’interdiction de tous les contrats ou accords relatifs à la sous-traitance de main-d’œuvre sous peine de sanctions pénales sévères

Seules demeurent licites les contrats de prestation de services ou d’exécution de travaux.

Insuffisances du projet de loi et recommandations

Malgré les nombreux aspects positifs du projet de loi, certaines critiques et recommandations pourraient être formulées afin de lever certaines ambiguïtés ou insuffisances et de parvenir à un arbitrage plus cohérent entre les considérations sociales qui doivent être réaffirmées, d’une part, et les considérations économiques de mobilité et d’ajustement constant de l’emploi aux besoins des entreprises, d’autre part.

Envisager d’ajouter d’autres cas exceptionnels autorisant le recours à la formule du contrat de travail à durée déterminée

Tout en maintenant la primauté du CDI, il s’agit d’étendre les cas exceptionnels autorisant le recours au CDD, par exemple, comme formule d’incitation à l’investissement, comme dans le cas couvert par l’article 6.4.1° du Code du travail dans sa version actuelle, à savoir «l’accomplissement de travaux de premier établissement ou de travaux neufs ». Il serait également utile d’autoriser le recours au CDD à titre d’incitation à l’emploi des jeunes où cette modalité de contrat viendrait accompagner des stages de formation ou en en faisant une sorte de contrat-relais destiné à des chômeurs inscrits dans les bureaux publics de l’emploi, etc.

Réglementer l’activité des entreprises de travail temporaire et les bureaux de placement privés

L’analyse révèle l’impérieuse nécessité de réglementer les diverses formes et pratiques de travail intérimaire ou temporaire qui ne peuvent à l’évidence faire l’économie d’une réforme omise par le projet de loi relatif à la réglementation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance, afin de concilier normes et pratiques professionnelles et d’encadrer, ainsi, ces formes d’emploi triangulaires, et ce, conformément aux instruments internationaux de protection et à l’aune des tendances les plus adaptées en droit comparé.

Redynamiser le dialogue social et la consultation tripartite préalable et restaurer la valeur du travail

L’examen du projet de loi au sein de l’ARP a été utilement accompagné par une consultation d’organisations patronales dont au premier chef l’Utica et la Conect, de fédérations sectorielles et de chambres de commerce, d’experts, etc. 

Notre avis est que la consultation préalable doit être poursuivie et étendue aux organisations représentatives de travailleurs, dont au premier chef l’Ugtt, en vue de parvenir à redynamiser le dialogue social, composante essentielle de la Tunisie moderne depuis son indépendance, impliquant la nécessité d’établir de nouvelles formes de partenariat Etat-acteurs sociaux rompant avec le centralisme dans lequel l’Etat providence est considéré comme le seul agent du changement social pour une perspective où les acteurs sociaux jouent réellement un rôle déterminant dans les relations du travail.

Convient-il de rappeler à cet égard la ratification par la Tunisie d’un certain nombre de conventions internationales du travail qui obligent à suivre l’approche de la négociation collective, y compris la convention (n° 98) sur le droit d’organisation et de négociation et la convention (n° 144) sur les consultations tripartites (normes internationales du travail), marquant tout autant le souci de l’Etat de promouvoir la négociation collective et d’asseoir durablement les droits et garanties en faveur des acteurs du dialogue social.

Il incombe également de rappeler que la communauté nationale dans son ensemble est appelée à restaurer la valeur du travail qui constitue la seule vraie richesse de la Tunisie et de l’inculquer, par tous les moyens actifs et appropriés, aux plus jeunes.

C’est à ce prix en tout cas que les Tunisiens, notamment les plus jeunes d’entre eux, pourront réinscrire éternellement la Tunisie dans leur confiance et accueillir chaque 1er mai, la fêté du travail, en scandant «le mai, Le joli mai…» !

H.K.
*
Professeur émérite à la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis

Fête du Travail du 1er mai – Entre acquis, renforcements sociaux et exigences du travail : Préserver les droits des travailleurs

01. Mai 2025 um 11:30

L’équation qui réside dans la législation du travail en ce moment en Tunisie a trait à la nécessité de sauvegarder les intérêts des employés face aux exigences et impératifs des employeurs, ceci sans compromettre les enjeux sur le marché de l’emploi pour qu’il reste attrayant et opportun.

La Presse — Une fois par an, travailleurs et travailleuses de par le monde entier s’arrêtent l’espace d’une journée, pour célébrer leurs efforts à la croissance économique et la prospérité sociale, toute une année durant. Il est de notoriété publique que la journée de lutte pour le droit des travailleurs et travailleuses est un jour férié annuel célébrant les conquêtes des travailleurs et travailleuses, trouvant son origine dans les combats pour la journée de huit heures. Elle est synonyme de la journée internationale des travailleurs et travailleuses dans la plupart des pays dans le monde. Aujourd’hui, le monde du travail a radicalement changé, mais les objectifs sont restés les mêmes. Préserver les acquis sociaux et renforcer les droits des travailleurs en matière de revendications statutaires ou salariales. En Tunisie, le droit du travail a connu des avancées significatives en matière d’ajustements sociaux et de législation, notamment en ce qui concerne l’intégration des contrats à durée déterminée (CDD). Parmi les acquis sociaux et avancées législatives notables, il y a la réglementation stricte des CDD. Cette réforme ambitieuse du Code du travail, annoncée en mars 2025, vise à lutter contre la précarité en encadrant plus strictement le recours aux CDD. Désormais, l’utilisation des CDD sera limitée à des cas spécifiques tels que les emplois saisonniers, le remplacement temporaire d’un salarié absent et les augmentations exceptionnelles de la charge de travail. La réforme prévoit la transformation automatique de tous les CDD en contrats à durée indéterminée (CDI) une fois la nouvelle loi adoptée. Cette mesure devrait renforcer considérablement la sécurité de l’emploi pour les travailleurs. Mais ceci ne doit pas se faire en occultant la position de l’employeur qui devrait disposer de nouveaux avantages à l’embauche à son tour, notamment sur le plan fiscal, à condition qu’il fasse preuve de toute la transparence requise. Il y a en deuxième lieu, l’interdiction de la sous-traitance abusive qui s’est répandue comme une traînée de poudre ces dernières années au point de compromettre certains avantages sociaux accordés au travailleur acharné à la tâche. La nouvelle législation interdit strictement la sous-traitance des activités essentielles d’une entreprise, une pratique souvent source de précarité pour les employés. Les entreprises contrevenantes s’exposent à de lourdes sanctions financières et pénales en cas de récidive. Une réalité sous nos cieux qui a été mise au pilori par le législateur tunisien, mais qui ne doit pas léser l’employeur dans l’exercice de ses fonctions là encore.

 Vers de nouveaux aménagements du travail

Il est prévu d’instaurer une période d’essai encadrée. La réforme introduit une période d’essai de six mois, renouvelable une seule fois, afin de permettre une meilleure évaluation des compétences et de l’adéquation du salarié avec le poste. Une rupture de contrat durant cette période nécessitera un préavis de 15 jours. Les droits des travailleurs à temps partiel seront renforcés. Les salariés à temps partiel bénéficieront d’un salaire minimum ne pouvant être inférieur aux deux tiers du SMIG. Ils auront également la possibilité de cumuler plusieurs emplois pour atteindre un revenu décent, tout en conservant une protection sociale minimale. La protection sociale sera étendue. Le régime tunisien de sécurité sociale offre une couverture dans divers domaines tels que la maladie-maternité, les pensions de vieillesse, d’invalidité et de survivants, les accidents du travail, les maladies professionnelles et le chômage. Les salariés involontairement privés d’emploi peuvent, sous conditions, maintenir certaines allocations familiales et bénéficier du droit aux soins à tarifs réduits pendant une période déterminée. Il y a également des dispositions plus exigibles et défendables sur les congés payés et qu’il a fallu mentionner noir sur blanc. Tout salarié a droit à un congé annuel payé à la charge de l’employeur, dont la durée varie en fonction de l’ancienneté et de l’âge. Des congés supplémentaires sont prévus pour des événements familiaux comme la naissance d’un enfant. La durée légale du travail est fixée à 48 heures par semaine maximum, avec des possibilités de réduction sans descendre en dessous de 40 heures. Des dispositions spécifiques existent pour le secteur agricole. La protection de la maternité a été approfondie. Les femmes enceintes bénéficient de droits spécifiques, notamment la possibilité de quitter leur emploi sans préavis et sans indemnité de rupture. Des congés de maternité et des protections sociales sont également prévus.

 Intégration encadrée des CDD

Avant cette réforme de 2025, les CDD étaient déjà régis par le Code du travail tunisien, mais leur utilisation était moins encadrée, ce qui pouvait entraîner des situations de précarité. La nouvelle législation marque une avancée significative en limitant strictement les cas de recours aux CDD et en assurant une transition vers des contrats plus stables pour les travailleurs concernés. L’objectif principal est de favoriser la stabilité de l’emploi, de lutter contre la précarité et d’aligner la législation tunisienne sur les normes internationales en matière de droit du travail.

Petit retour historique, le 20 juillet 1889, la IIe Internationale socialiste décida de faire de chaque 1er mai une journée de grève et de manifestation pacifiste, avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures. La revendication étant satisfaite lors de l’entre-deux-guerres dans la plupart des pays européens industrialisés, cette journée devient alors, au XXe siècle une journée de lutte et de célébration des combats des salariés et du mouvement ouvrier. Une fête comme une autre en Tunisie, où on va célébrer dans la liesse et avec ferveur le retour de la force ouvrière, pour relever les nouveaux défis économiques et sociaux du pays.

Tunisie: L’ARP salue la classe ouvrière et examine un projet de loi contre la sous-traitance

Von: walid
01. Mai 2025 um 11:56
Tunisie: L’ARP salue la classe ouvrière et examine un projet de loi contre la sous-traitance

Dans une déclaration marquant la célébration par la Tunisie de la Fête du travail, le 1er mai de chaque année, le parlement a souligné que cet évènement constitue une occasion renouvelée pour affirmer l’importance que la Tunisie accorde à la classe ouvrière et au travail. Le travail étant un droit constitutionnel que l’État s’engage à […]

The post Tunisie: L’ARP salue la classe ouvrière et examine un projet de loi contre la sous-traitance first appeared on Directinfo.

Fête du Travail du 1er mai – La stabilité de l’emploi avant tout !

01. Mai 2025 um 11:18

Aujourd’hui, on célèbre, à l’instar du monde entier, la fête du Travail, commémorant ainsi le baptême de l’emploi, pour en faire un droit acquis et un attribut social de dignité et d’autonomie.

La Presse — On doit cette commémoration à la fameuse révolte de Chicago, aux Etats-Unis, survenue en 1886, où les ouvriers, toutes catégories confondues, allaient faire entendre leur voix. A l’époque, demander ses droits professionnels les plus élémentaires, c’était la croix et la bannière ! Et depuis, nul n’est censé être confiné dans son silence. C’est que le nouvel ordre mondial a changé la donne, produisant ainsi un effet papillon planétaire.

121 ans déjà.

Sous nos cieux, il y a 121 ans que l’on fête ce 1er mai, un jour férié décrété en l’honneur des plus démunis, dont les conditions de travail sont précaires et indignes. En 1904, des travailleurs tunisiens, maltais, italiens et même français, réunis, descendirent dans la rue et marchèrent sur Tunis, revendiquant, pour la première fois, leur droit syndical. Leurs revendications étaient d’ordre professionnel et matériel, mais aussi sécuritaire (accès à la santé, organisation des heures de travail…).

Et voilà que ces slogans si séculaires continuent, jusqu’à nos jours, à retentir aux quatre coins du globe. En Tunisie post-révolution, les syndicats, certes, sont devenus les caisses de résonance des fonctionnaires et professionnels dans tous les secteurs d’activités. Ouvriers des chantiers, femmes rurales agricoles, handicapés et bien d’autres salariés mal rémunérés n’ont pas fini de réclamer leur droit à l’emploi décent pour pouvoir surmonter les dépenses quotidiennes et savoir gérer la crise du coût de la vie.

Ceux qui voudraient gagner leur pain à la sueur de leur front n’ont jamais eu gain de cause. Leurs efforts, durement consentis, ne sont plus justement récompensés. Parlons-en ainsi, la question de l’emploi a toujours été la mère des batailles, voire la pomme de discorde entre employeurs et employés. Au point qu’aucun gouvernement n’a pris son courage à deux mains, afin de résoudre, une fois pour toutes, ce dossier brûlant. En venir à bout, faut-il, tout d’abord, s’attaquer au fléau du chômage endémique dans lequel s’enlisent de nombreux jeunes postulants. Avec ou sans diplôme, l’accès au marché du travail n’est plus à portée de main.

Sous-traitance, cette épée de Damoclès !

Chiffre à l’appui, le taux de chômage frôle, aujourd’hui, les 16%. Il est vrai que cela ne date pas d’hier. Cette question de l’emploi semble être, au fil du temps, comme une épine dans le pied. D’où il y a intérêt d’en finir avec, mais a-t-on, vraiment la volonté d’ouvrir ce dossier si préoccupant ? La sous-traitance, régime mal étudié, est souvent perçue comme une solution inachevée, d’autant plus qu’elle n’assure guère les garanties d’intégration professionnelle. D’ailleurs, le Président Kaïs Saïed l’a remise en cause, donnant ses instructions afin d’y mettre un terme et protéger les droits des travailleurs.

En l’état, cette forme de sous-traitance est une épée de Damoclès qui menace la stabilité au travail. Une forme d’esclavage légalisée, comme l’a qualifiée Saïed : «Nous n’avons pas besoin de solutions partielles ou de réformes superficielles, mais d’une refonte complète pour en finir avec un système que l’on pourrait comparer à de l’esclavage». Dans ce sens, un projet de loi amendant et complétant le fameux Code du travail est en cours d’examen. 

En effet, l’on ne peut pas satisfaire toutes les demandes additionnelles d’emploi, mais on devrait, du moins, les orienter vers l’investissement privé, en les gratifiant d’incitations financières, avec une facilité d’accès à des prêts bancaires. In fine, cette fête du travail vaut bien la messe, dans la mesure où l’on réveille les vieux démons de l’emploi. Cela mérite un nouveau débat.

Kaïs Saïed appelle à la concrétisation du droit au travail décent

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, au début d’une réunion tenue le 30 avril 2025 au Palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmer, et le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, que « le travail, dont la Tunisie s’apprête à célébrer la fête avec le reste du monde, ne doit pas rester un simple slogan, mais doit se concrétiser par une rémunération équitable et juste, et ce dans les plus brefs délais ».

Kaïs Saïed a également insisté sur la continuité du travail dans la voie tracée par le peuple, soulignant que toutes les législations doivent répondre aux attentes des Tunisiens et s’inscrire dans le cadre de leurs revendications légitimes en matière d’emploi, de liberté et de dignité nationale.

Il a évoqué la question des sociétés communautaire et les difficultés rencontrées par certains porteurs de projets, qui, selon lui, sont soit délibérément entravés, soit concurrencés par de faux promoteurs issus de l’ancienne structure, cherchant à saboter ou à discréditer ces initiatives.

Il a précisé que des efforts sont en cours pour mobiliser les financements nécessaires afin de garantir une croissance réelle (de ces entreprises) dans toutes les régions du pays.

Enfin, Kaïs Saïed a réaffirmé que le peuple tunisien a exprimé sa volonté de façon claire, et que sa conscience profonde et sa détermination à écrire une nouvelle page de l’histoire constituent un rempart contre toutes les tentatives de division ou de retour en arrière.

L’article Kaïs Saïed appelle à la concrétisation du droit au travail décent est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Fête du travail – Saïed : « L’emploi doit cesser d’être un slogan et devenir une réalité juste et équitable »

Von: La Presse
01. Mai 2025 um 06:10

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé lors de la réunion tenue hier, mercredi 30 avril 2025, au Palais de Carthage, avec Mme Sarra Zaafrani Zenzeri, cheffe du gouvernement, M. Issam Lahmar, ministre des Affaires sociales, et M. Riadh Choued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, que la célébration de la Fête du Travail, que la Tunisie partage avec les peuples du monde entier, ne doit pas rester un simple slogan, mais se concrétiser à travers un emploi équitablement rémunéré, et ce, dans les plus brefs délais.

Le Chef de l’État a souligné, dans ce contexte, que le travail se poursuit dans la voie tracée par le peuple, insistant sur la nécessité que l’ensemble des législations soient à la hauteur des attentes populaires et qu’elles s’inscrivent pleinement dans le cadre de ses revendications légitimes : emploi, liberté et dignité nationale.

Le Président de la République a également abordé la question des sociétés communautaires et les difficultés rencontrées par certains porteurs de projets, lesquels sont soit volontairement entravés, soit concurrencés par de faux promoteurs issus des résidus de l’ancien système, agissant dans l’ombre avec l’objectif de nuire ou de discréditer ces initiatives. Il a précisé que des efforts sont en cours pour mobiliser les financements nécessaires afin de permettre une croissance réelle dans toutes les régions du pays.

Le Président de la République a conclu en affirmant que le peuple tunisien a tranché : sa conscience profonde et sa volonté inébranlable de forger une nouvelle page de son histoire constituent un rempart face à toutes les tentatives des forces rétrogrades, des semeurs de discorde et des partisans de la division.

1er Mai – Le syndicalisme tunisien est-il à un tournant?

01. Mai 2025 um 05:45

Comment se porte notre syndicalisme? Il est, d’abord, gagné par la crise. Une partie des membres du Bureau exécutif de l’UGTT a fait scission. Une crise que l’on dit profonde. Où en est, ensuite, le pluralisme syndical? Des questions qui ne peuvent être éludées en ce 1er Mai 2025.

Le 1er Mai est, depuis maintenant 136 ans, c’est-à-dire depuis 1889*, la journée au cours de laquelle on commémore dans le monde l’action syndicale. La Tunisie ne fait pas exception. Comment, cependant, l’action syndicale tunisienne se présente-t-elle aujourd’hui? Certains diront sans doute que cela se déroule dans un climat de crise.

Une crise que l’on ne peut cacher. Notamment depuis que, en novembre 2024, cinq membres du Bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont fait scission. Pour des raisons que tout le monde connaît. Une affaire apparemment liée à la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de la principale centrale syndicale du pays. Celle-ci ayant fait adopter la levée de la limitation à deux le mandat du Bureau exécutif.

 

Une affaire apparemment liée à la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de la principale centrale syndicale du pays. Celle-ci ayant fait adopter la levée de la limitation à deux fois le mandat du Bureau exécutif.

 

Les cinq membres du BE de l’UGTT, tous des secrétaires généraux adjoints, ayant estimé que cela n’est pas de bonne guerre pour une organisation qui a toujours défendu la légalité et le respect des textes fondateurs et des usages. Comme sans doute la règle sacro-sainte de l’alternance. Une décision prise pourtant dans un cadre légal.

Désaffection

Aujourd’hui, et après cinq mois de cette scission, la division est toujours là. Elle ne ferait du reste, selon certains observateurs, que compliquer davantage le vécu de la principale centrale syndicale. La participation de cette dernière au débat public étant moins évidente que par le passé. Force est de constater que, même si évidemment l’UGTT est loin d’être totalement absente de ce débat, elle n’a plus l’aura qu’elle avait auparavant. Ses structures n’ont pas délaissé – loin s’en faut – le terrain. Mais on estime qu’elle pourrait être plus visible et plus agissante.

Et si son action est liée à un contexte général d’une certaine régression de la société civile. Un phénomène d’ailleurs mondial gagnée qu’elle est par une désaffection des pouvoirs à son égard. Une remise en cause en somme de beaucoup de certitudes du passé.

Sur le papier

La centrale syndicale retrouvera-t-elle son dynamisme d’hier avec la tenue d’un congrès qui permettra de crever l’abcès? Cet événement aurait-il lieu au cours de cette année ou l’année prochaine? Personne ne le sait. Des différends existent encore sur des procédures devant précéder la tenue du congrès.

Autre terrain sur lequel on s’interroge encore sur le vécu syndical dans notre pays : celui du pluralisme syndical. Un autre sujet épineux. Dans la mesure où celui-ci n’avance pas beaucoup. Sur le papier, le pluralisme syndical existe. Puisque trois autres syndicats existent dans notre pays : la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), l’Union tunisienne du travail (UTT) et l’Organisation tunisienne du travail (OTT).

 

De nombreuses interrogations apparaissent souvent au sujet des possibilités des différents syndicats de faire face aux défis majeurs nés de multiples changements sur la scène nationale.

 

Défis majeurs

Mais combien d’entre eux sont-ils réellement actifs? Quelle est leur représentativité? Beaucoup s’interrogent, à ce propos, sur leur place dans la vie syndicale. Toujours par rapport à l’UGTT qui domine les débats.

En outre, de nombreuses interrogations apparaissent souvent au sujet des possibilités des différents syndicats de faire face aux défis majeurs nés de multiples changements sur la scène nationale. Comme ceux de la place des syndicats dans le secteur privé – le syndicalisme est développé pour l’essentiel dans le giron public -, sa place dans le rang des femmes et de la jeunesse, dans le secteur informel ou encore face à une migration qui s’installe, malgré tout, dans le monde du travail.

————————

*En 1889, la IIe internationale socialiste, qui se tient à Paris, décide d’instaurer un jour de manifestations le 1er mai pour réduire la journée de travail à huit heures. La décision est prise à l’occasion du centenaire de la Révolution française, mais aussi en hommage aux syndicalistes américains.

Source: touteleurope.eu

L’article 1er Mai – Le syndicalisme tunisien est-il à un tournant? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌