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Heute — 01. Mai 2025Haupt-Feeds

Des organisations civiles manifestent en soutien à l’avocat Ahmed Souab

À l’occasion de la Journée internationale du travail, plusieurs composantes de la société civile ont organisé, jeudi 1er mai à Tunis, une marche de soutien à l’avocat et ancien juge du tribunal administratif, Ahmed Souab, pour réclamer sa libération ainsi que celle de l’ensemble des détenus poursuivis dans des affaires à caractère politique.

La manifestation est partie du siège du Tribunal administratif, empruntant l’avenue de Rome et Place Mohamed Ali (en face du siège de l’Union générale tunisienne du travail ), avant de se diriger vers l’Avenue Habib Bourguiba.

Les manifestants ont scandé des slogans appelant à la libération d’Ahmed Souab et à cesser les arrestations visant les activistes politiques, dénonçant ce qu’ils considèrent comme une répression croissante de la liberté d’expression en Tunisie.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le dirigeant du Parti Courant démocrate, Hichem Ajbouni, a estimé que les accusations de nature terroriste portées contre Ahmed Souab sont incompatibles avec ses positions publiques en faveur de l’État civil.

Il affirme du reste que plusieurs procès intentés contre des figures politiques visent à « museler les voix dissidentes » dans un contexte marqué, selon lui, par des dérives autoritaires.

De son côté, Saïb Souab, fils de l’avocat incarcéré, a déclaré que cette mobilisation politique et civile témoigne d’une prise de conscience collective face à la menace qui pèse sur la démocratie tunisienne, en particulier à travers la multiplication des procès politiques. Il a renouvelé son appel à la libération immédiate de son père et à l’arrêt des poursuites contre les opposants politiques.

La marche a réuni également des représentants de l’UGTT, qui ont brandi des pancartes demandant l’indépendance de la justice, le respect de la liberté d’expression et l’abrogation du décret-loi 54, relatif aux infractions liées aux systèmes d’information et de communication.

Samir Cheffi, membre du bureau exécutif de l’UGTT, a déclaré que l’organisation ouvrière demeurera un point de ralliement pour tous les défenseurs de la démocratie, soulignant que la célébration du 1er mai est aussi l’occasion de réaffirmer les principes de justice sociale et de réclamer l’amélioration du pouvoir d’achat face à la flambée des prix.

Rappelons que le juge d’instruction auprès du pôle judiciaire antiterroriste a émis le 23 avril dernier un mandat de dépôt contre Ahmed Souab, dans le cadre d’une enquête ouverte pour des accusations à caractère terroriste en lien avec des déclarations publiques faites par ce dernier en lien avec l’affaire du « complot contre la sûreté de l’État ».

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Violente répression des manifestations du 1er Mai en France

01. Mai 2025 um 19:25
Violente répression des manifestations du 1er Mai en France

À l’occasion de la fête du Travail, célébrée le 1er mai, des milliers de manifestants ont défilé dans plusieurs villes de France à l’appel des principales organisations syndicales. Sous le mot d’ordre “contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale”, les protestataires ont exprimé leur rejet des politiques gouvernementales, notamment celles […]

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Fête du 1er mai 2025 : La CGTT dénonce une manipulation de l’histoire du syndicalisme tunisien

01. Mai 2025 um 08:25

syndicatLes travailleurs tunisiens, tout comme les travailleurs du monde entier,  vont se rassembler en solidarité, le 1er mai 2025,  pour célébrer la Journée internationale des travailleurs. Dénommée également, la fête du travail, cette journée est, le plus souvent, pour les syndicats, une occasion pour rendre, certes, hommage aux luttes historiques et réalisations du mouvement syndical mais aussi pour faire le bilan de l’expérience syndicale aux fins de l’évaluer à la lumière des profondes mutations et d’explorer de nouvelles pistes pour son enrichissement.

Le manifeste de la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) dont une copie nous est parvenue se démarque, cette année,  par deux nouveautés majeures. Le manifeste fait, dans un premier temps, une relecture de l’histoire du syndicalisme en Tunisie et propose, dans un second, les grandes lignes d’un nouveau deal entre les syndicats et le pouvoir en place. Au regard de la détérioration de la situation actuelle syndicale dans le pays, ce manifeste mérite qu’on s’y attarde.

L’histoire du syndicalisme tunisien serait mal connue

Concernant la première nouveauté, le manifeste laisse entendre que l’histoire du syndicalisme serait mal connue et serait à la limite délibérément faussée.

CGTTInterpellé sur cette question, Habib Guiza secrétaire général de la CGTT, estime que contrairement à ce qui est communément admis, l’émergence du syndicalisme tunisien ne remonte pas au 3 décembre 1924, date au cours de laquelle le militant Mohamed Ali Hammi, avait fondé le premier syndicat national mais au 1er mai 1904. Au cours de cette dernière journée de célébration de la fête du travail,  la classe ouvrière tunisienne,  ethniquement  hétérogène à l’époque dans un contexte de capitalisme colonial, avait déclenché une grève générale de 15 jours avec un succès impressionnant.

« Le pluralisme syndical n’est pas une option, c’est une condition essentielle pour défendre efficacement les droits des travailleurs et instaurer un véritable contre-pouvoir dans une démocratie. » — Habib Guiza, Secrétaire général de la CGTT

 

Le mérite de Mohamed Ali Hammi est d’avoir créé le premier syndicat national sur les principes de la liberté syndicale et du pluralisme syndical. Toujours d’après Habib Guiza, le syndicalisme tunisien a évolué selon ces principes jusqu’à 1956, date d’accès de la Tunisie à l’indépendance. «Depuis, dit il,  la domination du parti unique (PSD) et la dissolution de l’Union syndicale des travailleurs de Tunisie (USTT) de Hassen Saadaoui, le pluralisme syndical libre a été supprimé en faveur de la monopolisation de l’action syndicale par l’UGTT. Ce dernier syndicat a toujours bénéficié de la complicité des régimes politiques en place, et ce jusqu’à ce jour, pour demeurer, contrairement aux conventions internationales qui prônent le pluralisme syndical, le syndicat le plus représentatif avec lequel les négociations sociales sont entreprises».

Plaidoyer pour une refondation du syndicalisme tunisien

S’agissant de la deuxième nouveauté du manifeste de la CGTT, elle vient proposer, un nouveau deal avec le pouvoir, un nouveau deal focalisé  sur le respect de la liberté et du  pluralisme syndicaux  et les droits sociaux dans le cadre de l’unité d’action syndicale. L’ultime but étant de réaliser un contrat social citoyen.

« Le monopole de l’action syndicale au profit d’un seul acteur nuit à la vitalité du dialogue social et va à l’encontre des principes de liberté et de représentation équitable défendus par les conventions internationales. »

 

Pour Guiza, «le pluralisme syndical est une nécessité syndicale obligée pour bien défendre les travailleurs et leurs droits. C’est aussi une nécessité pour garantir un contre pouvoir qui constitue une condition sine qua non de la réussite de toute transition démocratique».

Morale de l’histoire : le contexte actuel nécessite une refondation du mouvement syndical, et ce, sur la base, du respect des libertés dont la liberté syndicale et le pluralisme syndical dans la continuité historique du mouvement syndical depuis 1904.

« Le 1er mai ne peut plus être un simple rituel commémoratif ; c’est un moment crucial pour interroger notre histoire, repenser nos combats et reconstruire un syndicalisme en phase avec les défis actuels. »

 

Il s’agit également de refonder le syndicalisme tunisien sur la base d’une charte syndicale citoyenne plus large. Celle-ci serait fondée sur les 5 principes suivants: liberté et pluralisme syndicale, autonomie syndicale, gouvernance démocratique et transparence, redevabilité et responsabilité citoyenne et unité d’action des organisations syndicales pour la construction d’un contrat social citoyen.

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1er Mai – Le syndicalisme tunisien est-il à un tournant?

01. Mai 2025 um 05:45

Comment se porte notre syndicalisme? Il est, d’abord, gagné par la crise. Une partie des membres du Bureau exécutif de l’UGTT a fait scission. Une crise que l’on dit profonde. Où en est, ensuite, le pluralisme syndical? Des questions qui ne peuvent être éludées en ce 1er Mai 2025.

Le 1er Mai est, depuis maintenant 136 ans, c’est-à-dire depuis 1889*, la journée au cours de laquelle on commémore dans le monde l’action syndicale. La Tunisie ne fait pas exception. Comment, cependant, l’action syndicale tunisienne se présente-t-elle aujourd’hui? Certains diront sans doute que cela se déroule dans un climat de crise.

Une crise que l’on ne peut cacher. Notamment depuis que, en novembre 2024, cinq membres du Bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont fait scission. Pour des raisons que tout le monde connaît. Une affaire apparemment liée à la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de la principale centrale syndicale du pays. Celle-ci ayant fait adopter la levée de la limitation à deux le mandat du Bureau exécutif.

 

Une affaire apparemment liée à la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de la principale centrale syndicale du pays. Celle-ci ayant fait adopter la levée de la limitation à deux fois le mandat du Bureau exécutif.

 

Les cinq membres du BE de l’UGTT, tous des secrétaires généraux adjoints, ayant estimé que cela n’est pas de bonne guerre pour une organisation qui a toujours défendu la légalité et le respect des textes fondateurs et des usages. Comme sans doute la règle sacro-sainte de l’alternance. Une décision prise pourtant dans un cadre légal.

Désaffection

Aujourd’hui, et après cinq mois de cette scission, la division est toujours là. Elle ne ferait du reste, selon certains observateurs, que compliquer davantage le vécu de la principale centrale syndicale. La participation de cette dernière au débat public étant moins évidente que par le passé. Force est de constater que, même si évidemment l’UGTT est loin d’être totalement absente de ce débat, elle n’a plus l’aura qu’elle avait auparavant. Ses structures n’ont pas délaissé – loin s’en faut – le terrain. Mais on estime qu’elle pourrait être plus visible et plus agissante.

Et si son action est liée à un contexte général d’une certaine régression de la société civile. Un phénomène d’ailleurs mondial gagnée qu’elle est par une désaffection des pouvoirs à son égard. Une remise en cause en somme de beaucoup de certitudes du passé.

Sur le papier

La centrale syndicale retrouvera-t-elle son dynamisme d’hier avec la tenue d’un congrès qui permettra de crever l’abcès? Cet événement aurait-il lieu au cours de cette année ou l’année prochaine? Personne ne le sait. Des différends existent encore sur des procédures devant précéder la tenue du congrès.

Autre terrain sur lequel on s’interroge encore sur le vécu syndical dans notre pays : celui du pluralisme syndical. Un autre sujet épineux. Dans la mesure où celui-ci n’avance pas beaucoup. Sur le papier, le pluralisme syndical existe. Puisque trois autres syndicats existent dans notre pays : la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), l’Union tunisienne du travail (UTT) et l’Organisation tunisienne du travail (OTT).

 

De nombreuses interrogations apparaissent souvent au sujet des possibilités des différents syndicats de faire face aux défis majeurs nés de multiples changements sur la scène nationale.

 

Défis majeurs

Mais combien d’entre eux sont-ils réellement actifs? Quelle est leur représentativité? Beaucoup s’interrogent, à ce propos, sur leur place dans la vie syndicale. Toujours par rapport à l’UGTT qui domine les débats.

En outre, de nombreuses interrogations apparaissent souvent au sujet des possibilités des différents syndicats de faire face aux défis majeurs nés de multiples changements sur la scène nationale. Comme ceux de la place des syndicats dans le secteur privé – le syndicalisme est développé pour l’essentiel dans le giron public -, sa place dans le rang des femmes et de la jeunesse, dans le secteur informel ou encore face à une migration qui s’installe, malgré tout, dans le monde du travail.

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*En 1889, la IIe internationale socialiste, qui se tient à Paris, décide d’instaurer un jour de manifestations le 1er mai pour réduire la journée de travail à huit heures. La décision est prise à l’occasion du centenaire de la Révolution française, mais aussi en hommage aux syndicalistes américains.

Source: touteleurope.eu

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Le CRLDHT appelle à la «mobilisation pour les prisonniers politiques en Tunisie»

Von: Yusra NY
26. April 2025 um 20:09

Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) appelle à manifester ce 1er mai à Paris en solidarité avec les prisonniers politiques et d’opinion en Tunisie.

Dans un communiqué le CRLDHT a précisé que cette manifestation organisée à l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs, vise à « exiger la libération immédiate de tou·te·s les prisonnier·e·s politiques et d’opinion en Tunisie et l’arrêt de la répression contre les syndicalistes, journalistes, avocat·e·s, magistrat·e·s, militant·e·s et opposant·e·s »

La même source pointe du doigt le pouvoir en place et appelle à briser le silence et à exprimer son opposition à toute dictature en prenant part au rassemblement ce jeudi 1er mai à 14h à la Place d’Italie à Paris.

« Faisons entendre notre solidarité avec les détenu·e·s d’opinion et les familles brisées par l’arbitraire», lit-on encore dans la note diffusée par le CRLDHT

Y. N.

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