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Heute — 01. April 2025Haupt-Feeds

Décryptage de la baisse du taux directeur : Une relance sous conditions ?

01. April 2025 um 17:40

Le 26 mars 2025, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé une réduction de son taux directeur de 50 points de base, le faisant passer de 8 % à 7,5 %. Cette décision, effective dès le 27 mars, vise à soutenir la relance économique dans un contexte de ralentissement de l’inflation. Reste à savoir si cette mesure sera suffisante pour relancer la croissance et atténuer les déséquilibres macroéconomiques du pays. Qu’en pensent les spécialistes ?

La Presse — Depuis le début de l’année 2025, l’inflation en Tunisie a montré des signes de ralentissement, atteignant 5,7 % en février. Par ailleurs, la croissance économique s’est établie à 2,4 % au quatrième trimestre de 2024, portée principalement par les secteurs des services et de l’agriculture. Cependant, le déficit courant s’est creusé à 1,654 milliard de dinars (0,9 % du PIB) en février 2025, principalement en raison d’un déficit commercial plus marqué.

Réactions des économistes et experts

La décision de la BCT a suscité de nombreuses réactions parmi les experts économiques tunisiens. Mohsen Hassan, économiste et ancien ministre du Commerce, estime que cette mesure enverra un signal positif aux investisseurs, en réduisant le coût des financements et en stimulant la croissance économique. Il ajoute que « cette baisse permettra aux entreprises d’accéder à des crédits moins coûteux, ce qui encouragera les investissements productifs et l’emploi ».

De son côté, Ridha Chkoundali, professeur en sciences économiques, juge cette réduction du taux directeur « importante mais tardive et insuffisante ». Il soutient que bien qu’elle puisse améliorer la situation financière des entreprises et des ménages, une réduction plus significative aurait été préférable pour relancer réellement l’économie.

L’économiste Ezzedine Saïdane partage un avis nuancé. Selon lui, « la baisse du taux directeur est une mesure attendue et nécessaire, mais elle doit s’accompagner de réformes structurelles pour être pleinement efficace. Sans une amélioration du climat des affaires et une stabilisation des finances publiques, l’impact de cette réduction pourrait rester limité ».

«La décision du Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) s’inscrit dans une politique d’ajustement progressif. Cette mesure vise à permettre à la BCT de maîtriser les prix tout en créant les conditions nécessaires au bon fonctionnement de l’économie », a déclaré l’analyste économique et financier, Bassem Ennaïfar

Effets sur l’investissement et la consommation

La baisse du taux directeur devrait encourager les entreprises à emprunter à des conditions plus favorables, stimulant ainsi l’investissement et l’emploi. Selon Hachemi Alaya, analyste financier, « une réduction du coût du crédit est bénéfique pour le tissu économique, en particulier pour les PME, qui peinent souvent à accéder au financement ».

Par ailleurs, la BCT a également abaissé le taux minimum de rémunération de l’épargne à 6,5 %, ce qui pourrait décourager l’épargne et favoriser la consommation. Cela pourrait avoir un effet stimulant sur la demande intérieure, bien que certains analystes, comme l’économiste Moez Joudi, alertent sur le risque d’une pression accrue sur la liquidité bancaire : « Moins d’épargne signifie moins de ressources pour financer l’investissement bancaire, ce qui peut à terme nuire à la croissance ».

Avec conditions !

La question clé reste de savoir si cette mesure sera suffisante pour relancer la croissance et atténuer les déséquilibres macroéconomiques du pays. Abdelkader Boudriga, spécialiste en finance et en banque, souligne que « cette décision est une étape, mais elle doit être suivie d’autres réformes, notamment en matière de fiscalité et d’amélioration du climat des affaires ».

Pour résumer les réactions de tous ces spécialistes en économie et en finance, on dira que la baisse du taux directeur par la BCT représente une tentative de relance économique en Tunisie, mais son efficacité dépendra de plusieurs facteurs. Si elle est bien accueillie par les investisseurs et les entreprises, son impact réel ne pourra être mesuré que dans les mois à venir, en fonction des évolutions du marché et des politiques économiques mises en place.

Approche économique : Réinventer la Tunisie avec un modèle sur mesure

01. April 2025 um 17:35

Face aux défis économiques actuels, la Tunisie doit adopter un modèle économique dynamique et durable. Selon les experts, plusieurs axes stratégiques sont à privilégier pour assurer une croissance inclusive et résiliente.

La Presse — Cela fait près de deux décennies que la Tunisie traverse une période de mutations économiques profondes, marquée par des défis structurels et des opportunités de croissance à saisir. Face à ces défis, le pays doit impérativement repenser son modèle économique pour assurer un développement durable et inclusif. Quel modèle économique conviendrait alors le mieux à la Tunisie d’aujourd’hui ?

Les limites du modèle actuel

Depuis son indépendance, la Tunisie a connu plusieurs phases économiques. On a commencé par une économie dirigée dans les années 1960, ensuite un libéralisme encadré dans les années 1970-1980, puis une ouverture progressive au marché dans les années 1990-2000. Cependant, ces réformes n’ont pas permis de résoudre certaines failles structurelles. Et qui dit failles dit chômage élevé, notamment chez les jeunes diplômés, malgré un taux de scolarisation élevé, un déficit budgétaire croissant, aggravé par une dette publique qui dépasse 80 % du PIB, une économie informelle prédominante, représentant près de 50 % du PIB, échappant ainsi à l’impôt et un investissement étranger entravé par une bureaucratie lourde. Face à ces constats, un changement de cap s’impose pour bâtir un modèle économique résilient et inclusif.

Pas de copier-coller !

De l’avis de plusieurs économistes tunisiens et étrangers, la Tunisie ne peut pas simplement copier un modèle économique étranger, mais doit en élaborer un sur mesure, combinant plusieurs approches. De ce point de vue, l’économie sociale et solidaire (ESS) peut être d’une grande utilité pour le pays, dès lors qu’elle repose sur des valeurs de coopération et de partage des richesses. Ce modèle pourrait être une solution pour encourager les coopératives agricoles et artisanales, notamment dans les régions défavorisées. Il permet également de favoriser les entreprises à impact social, générant de l’emploi tout en répondant aux besoins de la population. Dans la même optique, d’autre voix appellent à formaliser une partie de l’économie informelle en incitant les petits entrepreneurs à intégrer un cadre légal avantageux. La Tunisie dispose d’un capital humain qualifié dans le domaine technologique. Pour cela, il est essentiel de développer les startup  technologiques et les industries créatives à travers des financements publics et privés. Il faut aussi digitaliser les services publics et administratifs pour améliorer l’efficacité et réduire la corruption. L’Etat est, de surcroît, appelé à investir dans la formation aux métiers du numérique, afin de répondre aux exigences du marché mondial. Autrement, plutôt que de dépendre d’un modèle basé sur une main-d’œuvre bon marché, la Tunisie doit miser sur une industrialisation axée sur l’innovation, en soutenant les secteurs de l’électronique, de l’aéronautique et des énergies renouvelables. Elle a aussi intérêt à miser sur une agriculture intelligente et durable, réduisant la dépendance aux importations et valorisant les produits locaux sur le marché international.

Un tourisme repensé et diversifié

Le tourisme de masse pratiqué en Tunisie doit évoluer vers un tourisme durable et écologique, mettant en valeur le patrimoine naturel et culturel. Cette évolution n’aura pas lieu sans une diversification des offres, en intégrant l’agrotourisme, l’écotourisme et le tourisme médical. Ajoutons une amélioration des infrastructures pour attirer une clientèle à fort pouvoir d’achat. Reste à dire que pour mettre en place ce nouveau modèle économique, plusieurs conditions sont nécessaires. C’est qu’il faut réunir une gouvernance transparente et efficace, limitant la corruption et améliorant le climat des affaires et un cadre juridique incitatif, simplifiant les démarches pour les entrepreneurs et investisseurs. S’y ajoutent consécutivement un système éducatif adapté aux nouvelles exigences économiques, formant des compétences en adéquation avec les besoins du marché et un partenariat public-privé dynamique, encourageant l’investissement et la création d’emplois. La Tunisie a, in fine, les ressources humaines et naturelles pour bâtir un modèle économique résilient et inclusif. Un modèle hybride, combinant innovation, économie sociale et solidaire ainsi que des industries à forte valeur ajoutée et un tourisme diversifié, pourrait permettre au pays de surmonter ses défis et d’assurer une croissance durable. Pour y parvenir, il faudra une volonté politique forte, des réformes structurelles ambitieuses et un engagement collectif des différents acteurs économiques et sociaux.

Les bases d’un modèle de développement réussi

01. April 2025 um 17:30

En s’appuyant sur ces leviers, la Tunisie pourra renforcer sa compétitivité, attirer les investissements et assurer un avenir prospère à ses citoyens. Dans un contexte mondial en mutation, la Tunisie se doit d’adopter un modèle de développement durable et innovant afin de garantir une croissance équilibrée et inclusive. Face aux défis économiques, sociaux et environnementaux, il est essentiel de miser sur des secteurs stratégiques et de mettre en place des réformes adaptées. L’économie de la connaissance, la transition écologique, l’amélioration du climat des affaires et une gouvernance efficace constituent les piliers d’un développement réussi.

Miser sur la tech et le développement durable

Avec une jeunesse instruite et un écosystème technologique en développement, la Tunisie a le potentiel de devenir un hub régional dans les secteurs du numérique, de l’intelligence artificielle et des biotechnologies. Investir massivement dans la recherche et le développement, ainsi que dans l’éducation et la formation continue, permettrait d’attirer des investisseurs et de favoriser l’essor des startup innovantes. La transition écologique est une opportunité pour la Tunisie. Le pays bénéficie d’un ensoleillement important et d’un fort potentiel éolien, ce qui favorise les énergies renouvelables. Par ailleurs, l’adoption de pratiques agricoles durables et le recyclage des déchets contribueraient à la protection de l’environnement tout en générant de nouveaux emplois verts.

Attractivité et climat des affaires

Pour relancer l’investissement, il est essentiel de simplifier les procédures administratives, de garantir une fiscalité stable et incitative, et d’encourager le partenariat public-privé. La digitalisation des services économiques et la lutte contre la corruption renforceront la confiance des investisseurs locaux et étrangers.

Gouvernance et réformes structurelles

L’efficacité de l’Etat joue un rôle clé dans la réussite du modèle économique. Une meilleure gestion des finances publiques, la modernisation de l’administration et une décentralisation équilibrée permettront d’améliorer l’efficacité des politiques économiques. En combinant ces axes, la Tunisie pourra bâtir un modèle économique résilient, créateur de valeur et inclusif, garantissant une croissance durable et équitable pour l’ensemble de la population.

 

Le Forum de la promotion de l’artisanat pour les personnes handicapées se tiendra le 16 avril à Gammarth

01. April 2025 um 18:42

Le Forum national de la promotion de l’artisanat et de l’entrepreneuriat pour les personnes en situation de handicap se tiendra le 16 avril prochain au Centre international pour la promotion des personnes handicapées, à Gammarth.

Il est organisé à l’initiative de l’Office national de l’artisanat (ONA), HandiSuccess International et le Centre international pour la promotion des personnes handicapées (CIPPH).

Selon les organisateurs, « cet événement vise à valoriser les talents et créations artisanales des personnes en situation de handicap, en les intégrant dans une dynamique économique durable, tout en offrant aux entreprises une solution alternative pour répondre à leurs obligations sociales, à travers l’acquisition de produits artisanaux.

Il constitue, également, une opportunité pour les entreprises de plus de 50 salariés, éligibles à la loi 41 de 2016 relative à l’obligation d’emploi des personnes en situation de handicap et bénéficiant de dérogations de l’inspection de travail, de se conformer à la réglementation, en privilégiant l’achat de produits artisanaux, plutôt que le recrutement direct.

Par ailleurs, cet événement permettra de découvrir les solutions de financement et les opportunités de soutien dédiées aux artisans en situation de handicap ».

« Lors dudit forum, les personnes intéressées peuvent passer commande en temps réel via la plateforme HandiArtisan. Une opportunité d’acquérir des créations artisanales de qualité tout en soutenant activement l’inclusion économique ».

Les inscriptions se font sur le lien suivant: httpss://handitalents.com/forum-national-de-lartisanat-et…/

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Tourisme en Tunisie : vers un nouveau record de visiteurs en 2025 ?

Von: hechmi
01. April 2025 um 18:13
Tourisme
Tourisme Tunisie

Les recettes touristiques tunisiennes ont enregistré une hausse de 5 % au premier trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024, selon les dernières statistiques publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Ces données révèlent que les revenus du secteur ont atteint 1210,6 millions de dinars (MD) à la date du 20 mars 2025, contre 1152,8 MD un an plus tôt.

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, avait précédemment indiqué à l’agence TAP que la Tunisie pourrait accueillir plus de 11 millions de touristes en 2025, contre 10,25 millions en 2024. Il a annoncé la mise en place d’un programme exhaustif couvrant le tourisme balnéaire, médical, culturel et écologique pour la prochaine saison.

Le ministère tend également à diversifier ses marchés émetteurs, ciblant notamment la République tchèque, la Chine et l’Espagne. Un accord a été signé avec la République tchèque pour l’ouverture de vols directs à partir d’avril 2025.

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Les actifs étrangers nets des banques saoudiennes plongent à un niveau historique en février 2025

Von: La Presse
01. April 2025 um 14:53

Les actifs étrangers nets des banques commerciales opérant en Arabie Saoudite ont atteint -52,5 milliards de riyals saoudiens en février 2025, soit leur niveau le plus bas historique, selon des données publiées mardi 1ᵉʳ avril 2025 par la Banque centrale saoudienne.

Ce chiffre, le plus bas jamais enregistré, s’inscrit dans le prolongement d’une tendance baissière qui dure depuis huit mois consécutifs.

Cette baisse indique que les passifs en devises étrangères des banques saoudiennes dépassent désormais leurs avoirs en actifs libellés dans ces devises, ce qui reflète des changements significatifs dans la liquidité étrangère du secteur bancaire.

En effet, les passifs étrangers des banques opérant en Arabie saoudite s’élevaient à 444,2 milliards de riyals (118,45 milliards de dollars) à la fin février, tandis que leurs actifs étrangers se chiffrent à 391,7 milliards de riyals (104,45 milliards de dollars), élargissant ainsi l’écart entre les passifs et les actifs en devises étrangères.

Le secteur bancaire saoudien avait terminé l’année 2023 avec des actifs étrangers nets positifs d’une valeur de 42,8 milliards de riyals (11,41 milliards de dollars), avant de commencer, à partir de juillet 2024, à se diriger progressivement vers la zone négative, atteignant ainsi son niveau record actuel.

Les actifs étrangers nets sont un indicateur clé de la capacité du système bancaire à répondre à la demande en devises, notamment en période de tensions financières ou de variations des flux de capitaux.

Prix du pétrole : Le Brent grimpe à 74,98 dollars, soutenu par les menaces de Trump

Von: La Presse
01. April 2025 um 13:15

Les prix du pétrole ont enregistré une légère hausse ce mardi 1ᵉʳ avril 2025, soutenus par les menaces du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douane supplémentaires sur le pétrole brut russe. Cependant, les inquiétudes concernant l’impact du conflit commercial sur la croissance économique mondiale ont limité l’ampleur des gains.

Les contrats à terme du Brent ont ainsi progressé de 21 cents, soit 0,3 %, pour atteindre 74,98 dollars le baril. De son côté, le West Texas Intermediate (WTI) a gagné 22 cents, soit également 0,3 %, se chiffrant à 71,70 dollars le baril.

À la clôture des transactions de lundi, les deux indices de référence avaient atteint leur plus haut niveau en cinq semaines, avec une hausse de 1,11 dollar pour le Brent (+1,51 %), qui s’est établi à 74,74 dollars le baril.

Les marchés surveillent désormais les données hebdomadaires sur les stocks de pétrole fournies par l’American Petroleum Institute (API), dont la publication est attendue plus tard dans la journée. Les chiffres officiels de l’Energy Information Administration (EIA) seront publiés mercredi, fournissant ainsi un éclairage supplémentaire sur l’état des stocks et l’évolution des prix.

Tunisie : 1,21 milliard de dinars de recettes touristiques au 1er trimestre 2025

Von: La Presse
01. April 2025 um 12:58

Selon les dernières statistiques publiées par la Banque Centrale de Tunisie sur son site internet, les revenus touristiques ont enregistré une augmentation de 5 % au cours du premier trimestre de l’année 2025, par rapport à la même période de l’année précédente.

Ainsi, jusqu’au 20 mars 2025, les recettes touristiques de la Tunisie se sont élevées à 1 210,6 millions de dinars, contre 1 152,8 millions de dinars pour la même période en 2024, selon ces données officielles.

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, avait estimé dans une déclaration précédente aux médias que le nombre de touristes en 2025 pourrait dépasser les 11 millions, contre 10 millions 250 000 visiteurs en 2024. Il a précisé que son ministère est en train de finaliser un programme ambitieux visant à promouvoir le tourisme balnéaire, de santé, culturel et écologique pour la saison à venir.

Le ministre a également souligné les efforts déployés par son département pour diversifier les marchés touristiques. Parmi les nouveaux marchés ciblés figurent la République tchèque, la Chine et l’Espagne. À cet égard, il a rappelé la signature récente d’un accord avec la République tchèque pour assurer des liaisons aériennes directes dès avril 2025, renforçant ainsi les perspectives de croissance du secteur.

1,69 milliard de dinars transférés par les Tunisiens de l’étranger jusqu’au 20 mars 2025

Von: La Presse
01. April 2025 um 12:21

Les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger ont enregistré une augmentation de 7,2 % entre janvier et le 20 mars 2025, atteignant 1 695,1 millions de dinars contre 1 581,2 millions de dinars à la même période en 2024, selon les derniers indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Dans le même temps, la BCT a indiqué que le service de la dette extérieure a reculé de 3,1 %, s’élevant à 5,47 milliards de dinars au 20 mars 2025, contre 5,64 milliards de dinars l’année précédente. Le volume global de refinancement a également diminué, passant de 15,54 milliards de dinars en mars 2024 à 15,11 milliards de dinars en mars 2025.

Tunisie : les réserves en devises atteignent 23,37 milliards de dinars au 28 mars 2025

Von: La Presse
01. April 2025 um 12:17

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié de nouveaux indicateurs monétaires et financiers, révélant une légère amélioration des réserves nettes en devises étrangères. Celles-ci ont atteint 23 376,5 millions de dinars au 28 mars 2025, permettant de couvrir 102 jours d’importation, contre 23 262,1 millions de dinars (106 jours d’importation) à la même période en 2024.

Par ailleurs, les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger ont enregistré une progression notable de 7,2 % entre le début de l’année et le 20 mars 2025. Leur montant s’est élevé à 1 695,1 millions de dinars, contre 1 581,2 millions de dinars sur la même période en 2024.

Dans le même temps, la BCT signale une réduction du service cumulé de la dette extérieure de la Tunisie, en baisse de 3,1 %, pour s’établir à 5 473,9 millions de dinars au 20 mars 2025, contre 5 649,1 millions de dinars un an plus tôt.

Enfin, le volume global de refinancement a connu une diminution de 422,2 millions de dinars, passant de 15 542 millions de dinars en mars 2024 à 15 119,5 millions de dinars à la même date en 2025, selon les données de la BCT.

Une Ong exige la lumière sur le décès en prison de l’homme d’affaires Ali Ghedamsi

01. April 2025 um 12:08

Dans un communiqué publié ce mardi 1er avril 2025, le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) «exprime sa profonde consternation face au silence suspect et indécent des autorités carcérales et du ministère de la Justice, autorité de tutelle», à la suite du décès d’Ali Ghedamsi, homme d’affaires originaire de Sousse, survenu le 30 mars  dans la prison civile de Messaâdine.

Le défunt était incarcéré dans le cadre de l’affaire Instalingo et inculpé dans d’autres dossiers judiciaires. Il faisait notamment l’objet de poursuites dans l’affaire n°04/2023 ouverte le 28 octobre 2023, aux côtés de Lazhar Loungou, ancien directeur général des services spécialisés du ministère de l’Intérieur, et du frère de l’ex-député Lotfi Ali. Tous étaient accusés de constitution d’une entente criminelle, d’escroquerie et de blanchiment d’argent.

Le 18 mars 2025, la 10e chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait rejeté sa demande de libération provisoire, malgré son état de santé fortement dégradé, indique le CRLDHT dans son communiqué, en condamnant ce qu’il a qualifié de «négligence systématique des droits des personnes détenues, qui caractérise aujourd’hui les services pénitentiaires tunisiens», ainsi que «les conditions de détention sont fortement dégradées dans un contexte de répression et de démantèlement progressif des garanties fondamentales».

Tout en pointant «le comportement inhumain des autorités carcérales et judiciaires face aux conditions de santé des détenus», le CRLDHT cite les déclarations de la famille de Ali Ghedamsi qui «souffrait d’un cancer et n’a pas bénéficié des soins et traitements médicaux indispensables à son état», ce qui, aux yeux de l’Ong tunisienne basée en France, serait «une cause directe de sa mort».

Enfin, le CRLDHT «exige que toute la lumière soit faite sur les causes exactes du décès d’Ali Ghedamsi et que les véritables responsables soient poursuivis».

I.B.

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À “Hannovre 2025”, la Tunisie prouve sa place parmi les leaders de l’industrie intelligente

Von: La Presse
01. April 2025 um 11:30

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a inauguré, lundi 31 mars, le pavillon tunisien au salon mondial “Hannovre 2025”, le plus grand événement dédié aux technologies industrielles. Ce salon, qui se déroule à Hanovre, en Allemagne, est un carrefour incontournable pour les entreprises et les acteurs de l’industrie innovante à l’échelle mondiale.

Pour la deuxième fois consécutive, la Tunisie participe à cet événement majeur avec un pavillon distinct qui met en avant dix entreprises tunisiennes innovantes dans le domaine de l’industrie 4.0, un secteur en pleine expansion à l’échelle internationale. Ces entreprises, représentant divers segments de l’industrie intelligente, incluent des PME et des start-ups à la pointe de la technologie.

Lors de l’inauguration, Fatma Thabet Chiboub a souligné l’importance de cet événement pour la Tunisie, qui s’inscrit dans une démarche de renforcement de ses relations bilatérales avec l’Allemagne. Ce pays, partenaire stratégique, abrite plus de 300 entreprises allemandes en Tunisie, générant environ 90 000 emplois, dont plus de 60 000 dans le secteur industriel.

La ministre a mis en avant le rôle clé du salon “Hannovre” dans la promotion de la Tunisie en tant que destination technologique de premier plan. Elle a précisé que cet événement offre une occasion unique de valoriser l’industrie tunisienne, de renforcer son intégration dans les chaînes de valeur mondiales et de favoriser l’innovation dans le cadre de l’industrie intelligente.

Thabet Chiboub a également visité les stands des entreprises tunisiennes présentes, où elle a échangé avec les exposants et félicité leurs efforts pour participer à l’un des salons les plus prestigieux du secteur. Elle a exprimé son soutien à ces entreprises, soulignant l’importance de leur réussite pour l’attractivité du pays en matière d’investissements étrangers directs et la consolidation de la position de la Tunisie sur la scène internationale.

Parmi les entreprises mises en avant, deux start-ups tunisiennes – PIVA SOFTWARE et SATORIPOP – ont été choisies par le bureau allemand de promotion des importations “Promotion Desk” pour représenter la Tunisie, en raison de leur expertise en matière de technologies innovantes. La ministre a également visité la société CLEVERTEK PLUS, spécialisée dans la conception industrielle et la fabrication de solutions intelligentes.

Pour rappel, le salon “Hannovre 2025”, qui se déroule du 30 mars au 4 avril, est dédié à la présentation des dernières innovations dans les domaines de l’industrie 4.0, des technologies robotiques et de la numérisation des processus de production. Plus de 130 entreprises et experts sont attendus au cours de cette semaine pour échanger des idées, partager des expériences et développer des projets innovants.

La participation tunisienne s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour la transition vers l’industrie intelligente 4.0, soutenue par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). Cette initiative vise à soutenir l’innovation, à favoriser la compétitivité des entreprises tunisiennes et à renforcer leur position dans les chaînes de valeur mondiales.

Le pavillon tunisien réunit plusieurs entreprises de pointe dans les domaines des technologies de l’information, de la robotique et de l’automatisation industrielle. Parmi les entreprises présentes, on retrouve : ViZmerald, BQube ITs, Gelivro & INVEEP, SupplyzPro, HyO-Tec, WEMAKE3D, Twinnoverse, Quermes, Arcana Soft, Industry X.0.

La Chine lance avec succès un satellite pour tester la technologie Internet par satellite

Von: La Presse
01. April 2025 um 11:20

La Chine a lancé avec succès un satellite expérimental destiné à tester la technologie Internet par satellite, depuis le centre spatial de Jiuquan, dans le nord-ouest du pays, ce mardi 1er avril.

Le lancement a eu lieu à 12 h 00, heure de Pékin, à bord d’une fusée porteuse “Long March-2D”. Le satellite a été placé avec succès sur l’orbite prévue, marquant ainsi une étape importante dans les efforts de la Chine pour développer son réseau de communications par satellite.

Ce satellite expérimental a pour objectif principal de valider et de tester diverses technologies liées à l’Internet par satellite, notamment les communications à large bande entre les téléphones mobiles et les satellites, ainsi que l’intégration des réseaux spatiaux-terrestres.

Ce lancement représente la 567e mission réussie de la série de fusées “Long March”, consolidant ainsi la position de la Chine parmi les leaders mondiaux dans le domaine des lancements spatiaux.

Les autorités chinoises voient dans cette avancée un pas important pour améliorer l’accès à Internet, notamment dans les zones rurales et isolées, en complément des infrastructures terrestres existantes.

 

L’Union européenne se prépare à répondre aux tarifs douaniers américains

Von: La Presse
01. April 2025 um 11:10

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a affirmé aujourd’hui, mardi 1er avril 2025, que l’Union européenne est prête à prendre des mesures de rétorsion fortes face aux nouvelles taxes douanières imposées par les États-Unis, si la situation l’exige.

Dans un discours devant le Parlement européen à Strasbourg, von der Leyen a indiqué que l’objectif principal de l’UE reste de parvenir à une solution négociée. Toutefois, elle a souligné que l’Union défendra fermement ses intérêts économiques et ceux de ses citoyens et entreprises, le cas échéant.

“Notre priorité est de trouver une issue par le dialogue et la négociation. Cependant, si la situation l’exige, nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour protéger nos intérêts”, a-t-elle déclaré.

La présidente de la Commission européenne a précisé que l’UE ne cherche pas forcément à répliquer de manière immédiate, mais qu’en cas de nécessité, un plan de réponse robuste est déjà en place. “Nous n’envisageons pas nécessairement une réplique proportionnelle, mais si cela devient indispensable, nous utiliserons le plan que nous avons préparé”, a-t-elle ajouté.

L’UE surveille de près l’évolution des relations commerciales avec les États-Unis et reste déterminée à préserver un climat de concurrence équitable au sein du marché mondial.

Trump propulse l’or à un sommet historique avec ses droits de douane réciproques

Von: La Presse
01. April 2025 um 10:30

Les prix de l’or ont franchi un nouveau seuil historique ce mardi, 1er avril 2025, atteignant des niveaux jamais vus auparavant, alors que la demande pour les actifs refuges a explosé, alimentée par des préoccupations croissantes sur les effets économiques des tarifs douaniers américains réciproques.

En hausse de 0,6 % dans les transactions au comptant, l’or a atteint 3143,05 dollars l’once, après avoir touché un pic historique de 3148,88 dollars en cours de session. Les contrats à terme sur l’or aux États-Unis ont suivi une tendance similaire, gagnant 0,6 % pour s’établir à 3169,50 dollars.

L’or a ainsi enregistré sa meilleure performance trimestrielle depuis 1986 lors de la session précédente, marquant un tournant majeur sur les marchés des métaux précieux.

Yeob Jun Rong, analyste des marchés chez IG, a commenté : “L”attente de l”application imminente des droits de douane réciproques américains, prévue pour le 2 avril, a incité les investisseurs à adopter une position défensive. Ils ont cherché à réduire les risques en se réfugiant dans l’or, traditionnellement perçu comme un actif sûr pour se prémunir contre les volatilités du marché”.

L’analyste a ajouté : “Bien que les facteurs fondamentaux ne justifient pas une hausse continue des prix à court terme, l’incertitude entourant les tarifs douaniers continue de soutenir la demande pour l’or. Il semble que les investisseurs visent désormais à tester le seuil de 3200 dollars l’once”.

Les nouvelles mesures de Trump

Le président américain Donald Trump a annoncé son intention de révéler un plan d’augmentation des droits de douane mercredi, qu’il a baptisé “Jour de la Libération”. Cette nouvelle série de tarifs touchera toutes les nations concernées. Trump défend les droits de douane comme un moyen de protéger l’économie américaine contre la concurrence déloyale internationale.

Les marchés suivent également de près les négociations sur les droits de douane concernant les automobiles, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 3 avril. Ces annonces renforcent l’incertitude économique et alimentent les anticipations d’une hausse continue des investissements dans les métaux précieux.

L’or profite de la situation actuelle, un contexte marqué par l’instabilité économique et géopolitique ainsi que par des taux d’intérêt historiquement bas. Le marché des métaux précieux pourrait continuer à bénéficier de ces facteurs, au moins à court terme.

Par ailleurs, plusieurs indicateurs économiques cruciaux sont attendus cette semaine aux États-Unis, notamment le rapport sur les offres d’emploi publié aujourd’hui, le rapport sur l’emploi de l’ADP demain mercredi, et le rapport sur l’emploi non agricole vendredi. Ces données donneront des indications sur la direction de la politique monétaire américaine, qui reste un facteur déterminant pour l’évolution des marchés.

Les autres métaux précieux ont enregistré des performances contrastées. L’argent a légèrement baissé de 0,1 %, à 34,04 dollars l’once, tandis que le platine a également chuté de 0,1 %, s’établissant à 991,41 dollars. En revanche, le palladium a progressé de 0,8 %, atteignant 989,19 dollars.

La Presse avec Reuters

 

 

Que révèle vraiment la chute du taux de couverture commerciale en Tunisie ?

01. April 2025 um 10:53
Blé
cargaison blé

L’Institut National de la Statistique (INS) publie mensuellement le solde de la balance commerciale, révélant ainsi le taux de couverture. Ce taux est essentiel pour évaluer l’attractivité des biens d’un pays vis-à-vis du reste du monde et de réévaluer ses politiques commerciales en fonction de ses intérêts.

Ce qui est étrange ces derniers temps est que dans les publications de l’INS, nous n’avons pas les chiffres sur les biens de consommation importés en valeur et en quantités tout comme il est surprenant qu’à ce jour, nous n’avons pas encore le taux de chômage enregistré au dernier trimestre de l’année 2024.

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant le mois de janvier 2025* montrent que les exportations ont atteint le niveau de 5025,8 MD contre 5148,5 MD durant le mois de janvier 2024.

Quant aux importations, elles ont atteint le niveau de 6791,3 MD contre 5726,1 MD en janvier 2024. La hausse des importations de +18,6% provient de l’augmentation enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques de +24% à la suite de l’augmentation des achats des produits raffinés de l’ordre de 1219,2MD contre 623,2MD l’année dernière, de même, les importations sont en hausse pour les biens d’équipement de +14,1%, les matières premières et demi-produits de +13,2%, les biens de consommation de +18,5% et les produits alimentaires de +37,9%. Nous l’avons compris, la hausse des importations des produits alimentaires est éventuellement due à l’approche du mois de ramadan 2025.

Au site de l’ONAGRI (Observatoire National de l’Agriculture) on parle d’une balance commerciale alimentaire qui a enregistré au cours du mois de janvier 2025 un excédent de 174,4 MD contre un excédent de 469,2 MD durant le même mois de l’année précédente ; enregistrant ainsi, un taux de couverture de 125,0% à fin janvier 2025 contre 192,8% à fin janvier 2024.

En termes de valeur et c’est le plus important, les exportations alimentaires ont enregistré une baisse de 10,6% alors que les importations ont augmenté de 37,9%. La régression enregistrée est essentiellement le résultat d’une part de la baisse des exportations de l’huile d’olive de -14,7%, des dattes de -2,7% et des produits de la pêche de -54,4%. D’autre part, précise-t-on à l’ONAGRI, il y a eu une hausse des importations du sucre de +65,1% et des céréales de +32,2%.

Le prix moyen à l’exportation de l’huile d’olive a chuté à 12,33 DT/kg, enregistrant une diminution de 54,4% par rapport à l’année précédente. Les prix à l’importation des produits céréaliers ont diminué de 1% à 17%, à l’exception du maïs dont le prix a augmenté de 10,3%.

Des éclairages que l’INS apportait, traditionnellement chaque mois, par produit et par chapitre. A titre d’exemple : “Cette année, nous avons importé et exporté des céréales, du sucre, du café, des parfums, des pièces de rechange, des intrants et ainsi de suite”.

Les chiffres publiés, les quantités les valeurs pour chaque chapitre sont importants à savoir, parce que le coût du commerce a un impact sur les flux commerciaux, détermine qui échange quoi et avec qui, quels biens et services sont proposés aux consommateurs et à quel prix.

Les coûts du commerce interagissent avec les fondamentaux économiques, tels que la technologie et la dotation en facteurs de production, façonnent la structure des échanges et de la production observée à travers le monde et par conséquent peuvent grandement influencer la trajectoire de développement économique d’un pays.

Mais nous n’en sommes pas encore là dans notre pays où la gestion de la chose économique est soumise à la règle de “sauve moi aujourd’hui, demain est un autre jour”. (sic).

Une autre raison possible qui pourrait expliquer l’absence de précisions dans la publication de l’INS pourrait être la baisse des exportations, notamment celles d’huile d’olive. Le déficit commercial a considérablement augmenté par rapport à l’année 2020. Fin janvier 2025, il a enregistré plus de trois fois le déficit commercial de janvier 2024, faisant de ce déficit le plus élevé depuis 2020. Ce déficit est principalement dû à une augmentation des importations d’une valeur d’un milliard de dinars et à une baisse des exportations.

Le taux de couverture actuel est de 74 %, le plus bas depuis 2020, où il était de 89,9 % en 2024. Cette baisse significative indique une détérioration de la santé économique du pays mais ce n’est pas en jouant aux autruches que nous sauverions la Tunisie et donnerons de l’espoir au peuple.

A.B.A

*Source : INS

 

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Rencontre à Paris | «Réformes économiques et inclusion sociale en Tunisie»

01. April 2025 um 07:51

Le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) organisé une conférence-débat sur le thème «Crise budgétaire et dette publique : Quelles alternatives durables et respectueuses des droits humains ?», et ce dans le cadre du cycle Liquaet intitulé «Réformes économiques et inclusion sociale en Tunisie».

La rencontre-débat se tiendra le mercredi 9 avril 2025 à 19heures au Maltais Rouge (40, rue de Malte, Paris 11e, métro République).

Deux interventions sont au programme de cette rencontre modérée par Khadija Finan : Hamza Meddeb, expert en économie politique, et Mikhael Ayari, analyste senior.

Face à l’aggravation de la crise économique et sociale en Tunisie, cette conférence explore des alternatives durables fondées sur le respect des droits humains et la justice sociale. Elle s’adresse aux acteurs indépendants, aux citoyennes et citoyens engagé-e-s dans la défense des libertés, pour un changement démocratique en rupture avec les approches autoritaires et les politiques néolibérales aux conséquences sociales dramatiques.

Liquaet propose une série de rencontres et de débats thématiques pour aborder les défis majeurs auxquels la Tunisie fait face dans un contexte de crise économique, sociale et institutionnelle. Axé sur des thématiques stratégiques telles que les réformes économiques, l’équité sociale et l’impact du populisme, ce cycle a pour objectif de créer un espace de dialogue constructif fondé sur les droits humains et les principes démocratiques.

Il s’git de croiser les perspectives, de formuler des recommandations concrètes, de renforcer le dialogue national et de promouvoir des politiques justes, équitables et durables.

Inscription obligatoire avant le 6 avril 2025 via ce lien.  

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Gestern — 31. März 2025Haupt-Feeds

Financement de l’économie : Bâtir un système bancaire plus solidaire et résilient

31. März 2025 um 18:30

La Tunisie, à l’image de plusieurs pays en développement, s’est engagée dans des réformes économiques et monétaires à travers la mise en place de programmes de stabilisation et d’ajustement dans le but d’agir sur les déséquilibres dont souffrait l’économie du pays depuis des années.

L’impact positif d’un système financier solide et élargi sur l’économie, que ce soit en termes de productivité des entreprises, d’accumulation de capital, d’accroissement de l’épargne, ou de croissance, est aujourd’hui largement reconnu.

Les besoins de financement de l’économie nationale sont couverts ces dernières années par le recours aux emprunts internes et externes. Les opérateurs économiques ne cessent d’appeler le secteur bancaire à jouer pleinement son rôle dans le financement des investissements et des projets. Néanmoins, ce secteur nécessite une transformation, voire une refonte profonde de son système pour pouvoir financer aussi bien l’économie que les petites et moyennes entreprises (PME) et les particuliers. Une économie compétitive ne peut exister sans un système bancaire et financier moderne, puissant, performant et ouvert. 

Dans ce contexte, le Président Kaïs Saïed a appelé à la révision de la législation encadrant la BCT afin de renforcer son rôle face aux défis financiers et de mieux soutenir l’économie nationale. Les principales réformes engagées par la Tunisie depuis des années, en vue de restructurer et de libéraliser le système financier, nécessitent, aujourd’hui, une évaluation qui permettra de se situer par rapport aux objectifs de ces réformes en termes de développement du système financier ainsi que sa participation dans le financement de l’économie.

Nouvelle approche financière

Dans le même contexte, la Cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzeri, lors d’un Conseil ministériel restreint consacré à l’examen du projet de révision de la loi n°35 de 2016 régissant le statut de la Banque centrale de Tunisie, a mis en évidence le rôle clé de la BCT dans la mise en place de normes financières solides, garantes d’un système bancaire national performant. 

Elle s’est penchée également sur l’importance d’une coordination entre les structures financières publiques et privées pour accélérer les réformes et mener une transformation législative profonde, touchant tous les secteurs vitaux. 

Par ailleurs, la Cheffe du gouvernement a réaffirmé que « le choix stratégique de l’autosuffisance financière, appelant à une mobilisation collective pour bâtir un système financier plus solidaire et résilient, est capable de faire face aux mutations économiques mondiales et de réduire la dépendance à l’endettement extérieur ». L’objectif primordial fixé par le gouvernement est de consolider l’autonomie économique de la Tunisie et renforcer ses ressources propres. Ce choix stratégique est essentiel pour assurer une indépendance accrue face aux fluctuations économiques mondiales et pour réduire la dépendance du pays vis-à-vis des emprunts extérieurs.

Besoin de réforme 

Le projet de loi portant sur la révision du statut de la BCT comprend plus d’une quarantaine d’articles. «Cet amendement ambitionne d’élargir le rôle d’autorité monétaire qui, essentiellement, se sert de la politique monétaire pour gérer les fluctuations économiques et stabiliser les prix, afin de maintenir une inflation à un niveau faible et stable. Ainsi, l’institution devra, une fois le projet de loi adopté, se concerter avec le gouvernement sur des décisions qu’elle prenait automatiquement dans l’intérêt du pays comme celle relative à la révision du taux d’intérêt». 

C’est dire que les réformes du système bancaire et la gestion prudente des finances publiques sont essentielles pour relever les défis et restaurer un rôle équilibré du système bancaire dans l’économie. 

De nombreux observateurs estiment que le système bancaire tunisien nécessite une réforme en profondeur pour améliorer sa solidité, sa gouvernance, et sa capacité à financer l’économie de manière efficace. Selon Aïcha Karafi, chercheuse en gouvernance et transparence budgétaire, «les réformes pourraient inclure des mesures visant à renforcer la supervision bancaire, à réduire les risques liés aux créances douteuses, à améliorer la gouvernance des banques et à promouvoir la transparence». 

Afrique News

31. März 2025 um 18:20

Obligations vertes
L’Afrique ne capte que 0,3% des fonds mondiaux

Les émissions d’obligations vertes en Afrique ont atteint un montant cumulé de 9,6 milliards de dollars, mais l’énorme potentiel de ce segment du marché de la dette dédié au financement des projets « verts » demeure largement inexploité sur le continent, selon un rapport publié par Financial Sector Deepening Africa (FSD Africa), une agence de développement financée par le gouvernement britannique.

Intitulé « Impact of Green Bonds in Africa », le rapport rappelle que les premières obligations vertes en Afrique verte ont été émises en 2013 par la Banque africaine de développement (BAD). Depuis, le marché africain de ce type de titres de dette destiné à financer les projets environnementaux, les énergies propres, les transports en commun à faibles émissions et d’autres projets sobres en carbone s’est développé pour atteindre 76 émissions réalisées par 40 entités, y compris des institutions financières multilatérales, des gouvernements et des sociétés (banques et entreprises). Ces émissions restent cependant très concentrées, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Maroc, l’Egypte et la BAD accaparant 91 % du total des opérations répertoriées.

Actuellement, l’Afrique représente moins de 1 % du nombre des émissions mondiales de « Green bonds » et seulement 0,3% de la valeur totale des fonds mobilisés grâce à ces émissions. Durant la dernière décennie, les émissions d’obligations vertes sur le continent ont augmenté à un taux de croissance annuel composé (Tcac) de 20%, un rythme beaucoup plus lent que ceux de l’Asie-Pacifique et de l’Amérique latine, où les émissions ont enregistré des progressions respectives de 70% et 43 % au cours de la même période.

Les émetteurs souverains et les institutions multilatérales ont donné le coup d’envoi du marché des obligations vertes sur le continent, et ont été à l’origine de la quasi-totalité des opérations durant les cinq années qui ont suivi la première émission de la BAD. Une fois que ce type de titres de dette a fait ses preuves, les entreprises et les banques ont fait des incursions remarquables sur le marché, à tel point qu’elles ont représenté plus de 60 % de la valeur totale des émissions au cours des cinq dernières années.

A l’échelle continentale, les obligations vertes financent principalement des projets à objectif mixte (atténuation du changement climatique et adaptation à ses conséquences) et des projets d’atténuation. 

Finance
Une nouvelle place de marché pour l’échange de devises 

L’Afrique a fait un grand pas vers l’intégration financière avec le lancement de l’Africa Currency Marketplace par le Système panafricain de paiement et de règlement (Papss). Cette plateforme devrait faciliter les échanges directs de devises à travers le continent, réduisant ainsi la dépendance à l’égard du dollar américain et favorisant l’émergence d’un marché des capitaux africain unifié.

Ce marché des devises africain pourrait améliorer la liquidité et stabiliser les devises sur les marchés africains. La mise en œuvre d’un tel système, nécessite une infrastructure financière solide et un alignement réglementaire entre les nations participantes.

L’initiative pourrait également servir de catalyseur pour l’établissement d’un marché des capitaux africain unifié. 

« Ennova »
L’IA au service des entrepreneurs

La BAD a dévoilé récemment son Laboratoire de l’innovation et de l’entrepreneuriat, baptisé « Ennova ». Cette plateforme met en relation des entrepreneurs, des organisations de soutien aux entreprises, des établissements d’enseignement et des investisseurs de toute l’Afrique. « Ennova » est conçu dans le cadre d’une stratégie plus large visant à améliorer le développement des compétences et les opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes africaines, précise Hendrina Chalwe Doroba, de la BAD. 

Entre autres fonctionnalités, « Ennova » est constitué d’un répertoire de plus de 1 300 organisations de soutien aux entreprises à travers l’Afrique, de 265 ressources professionnelles présentant des opportunités de financement et de formation, des fonctionnalités de réseautage pour faciliter la collaboration, d’un microsite présentant la série de livres blancs de la BAD sur l’entrepreneuriat et le libre-échange.

BAD
Soutenir les petits agriculteurs

La BAD a annoncé récemment son intention de lancer une facilité de 500 millions de dollars destinée à débloquer dix milliards de dollars de financement pour les petits exploitants agricoles et les petites entreprises agro-industrielles en Afrique. 

Cette facilité déploiera de multiples instruments financiers, notamment des garanties de crédit commercial, des mécanismes de financement mixte et des incitations afin de réduire les coûts de transaction élevés liés aux services fournis aux entreprises, le tout complété par une assistance technique.

La BAD a appelé à une action mondiale : « Ensemble, libérons le potentiel de l’agriculture en Afrique. Faisons de l’Afrique le grenier du monde. Et ensemble, nourrissons l’Afrique avec fierté ! »

Faut-il savoir que les engagements financiers des partenaires du développement sont passés de 30 milliards dollars à 72 milliards dollars en moins d’un an. La Banque a approuvé 77 projets d’une valeur de 3,9 milliards $ pour soutenir la mise en œuvre des Pactes nationaux pour l’alimentation et l’agriculture dans 32 pays, avec un montant supplémentaire de 1,72 milliard $ prévu cette année.

Par ailleurs, plusieurs initiatives majeures ont été prises par la banque, comme le programme « Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine », « la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence », « les Zones spéciales de transformation agro-industrielle », le programme « Afawa » à destination des femmes, et le Mécanisme africain de financement du développement des engrais.

Il n’en reste pas moins que les défis sont nombreux : seuls 6% des petits exploitants agricoles africains ont accès au crédit et moins de 20 % d’entre eux utilisent des semences améliorées. Les institutions financières considèrent souvent les petits exploitants agricoles comme des emprunteurs à haut risque en raison de la variabilité du climat et de l’absence de garanties. Les prêts bancaires au secteur agricole restent faibles, représentant moins de 5 % du total des portefeuilles de prêts dans de nombreux pays africains.

Marchés énergétiques en Afrique du Nord
Attrayants pour les acteurs mondiaux

L’Afrique du Nord est depuis longtemps un acteur clé dans le domaine de l’énergie mondiale. Son rôle est à développer à mesure que la région progresse dans les domaines du pétrole et du gaz, de l’hydrogène et des énergies renouvelables. Tel est le constat de la Chambre africaine de l’Énergie (AEC). De l’exploration et de la production aux opportunités d’investissement innovantes, le paysage énergétique de l’Afrique du Nord se caractérise par des marchés matures et des marchés pionniers qui attirent les acteurs mondiaux.

La Libye, en l’occurrence, a enregistré un renouveau dans le domaine de l’exploration et de la production, avec des activités en cours de réalisation dans les bassins de Ghadames, Syrte et Murzuq, ainsi qu’un prochain cycle d’octroi de licences pour 22 blocs qui vise à attirer les compagnies pétrolières internationales vers ses blocs inexplorés offshore et onshore. La National Oil Corporation fait avancer 45 projets de construction et de rénovation, dans le but de porter la production à 2 millions de milliards de barils par jour.

En Algérie, le gouvernement investit 50 milliards de dollars dans des projets pétroliers et gaziers jusqu’en 2027 afin de stimuler la production d’actifs phares tels que le champ de Hassi R’Mel et de mettre en service de nouvelles capacités. Le pays vise à porter sa production annuelle de gaz à 200 milliards de mètres cubes au cours des cinq prochaines années et à atteindre 1,2 million de barils par jour en 2025, grâce à sa dernière série d’octrois de licences onshore et à la récupération assistée du pétrole dans les champs historiques.

Selon les experts de l’AEC, l’Algérie se positionne comme un pionnier de l’énergie hydrogène, en étant le fer de lance du projet d’hydrogène vert du corridor SoutH2 en partenariat avec des acteurs européens, qui réaffectera les gazoducs pour transporter de l’hydrogène vert vers l’Europe. Grâce à sa situation stratégique et à ses ressources abondantes, l’Algérie vise à devenir un acteur mondial clé de l’hydrogène, offrant d’importantes opportunités d’investissement dans les technologies émergentes d’énergie verte.

Pour sa part, l’Égypte enregistre une croissance significative dans le pétrole et le gaz, avec de nouvelles opportunités de licences et des efforts de production accrus. Le dernier cycle de licences propose 13 blocs d’exploration et de production dans des régions clés telles que la mer Méditerranée et le delta du Nil, dans le but de stimuler l’exploration et d’attirer les investissements internationaux. Au cours de l’exercice 2024-2025, l’Égypte lance plusieurs projets, dont sept puits d’exploration et cinq initiatives de développement, avec des entreprises majeures. En 2025, Eni prévoit de forer deux puits de développement sur le champ gazier phare d’Égypte, Zohr, qui représentait autrefois jusqu’à 40 % de la production de gaz du pays. 

Enfin, le Maroc affiche une transformation importante, signale l’AEC : le pays diversifie son mix énergétique, en mettant fortement l’accent sur le gaz et les énergies renouvelables. Le gazoduc Nigeria-Maroc, un projet majeur de plus de 5 600 kilomètres, devrait fournir du gaz naturel à plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord, les premiers appels d’offres devant être lancés cette année.

Parallèlement, le Maroc promet des investissements substantiels dans les énergies propres, notamment six projets d’hydrogène vert d’un montant total de 32,5 milliards $, et prévoit d’investir 3 milliards $ dans son réseau électrique national, d’ici 2030. Avec l’objectif de produire 52% de son électricité à partir d’énergies renouvelables à cet horizon, et d’accueillir l’une des plus grandes centrales solaires à concentration au monde, le Maroc offre d’importantes opportunités d’investissement dans les énergies propres.

« Avec ses vastes ressources naturelles, ses développements d’infrastructures en cours et ses objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables, l’Afrique du Nord est prête à jouer un rôle central dans l’avenir de l’énergie mondiale tout en étant pionnière dans une stratégie de développement équilibrée entre les énergies fossiles et les énergies renouvelables pour le monde », commente Ore Onagbesan, directrice de programme, African Energy Week. Laquelle prépare la grande semaine AEW 2025 : Invest in African Energies, qui se tiendra au Cap (Afrique du Sud), du 29 septembre au 3 octobre 2025. L’événement mettra en lumière l’importance croissante de la région dans le mix énergétique mondial.

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