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Heute — 22. Februar 2025Haupt-Feeds

La grève de La Poste des 25 et 26 février annulée

22. Februar 2025 um 12:10

La Fédération générale de La Poste, appartenant à l’UGTT, avait décidé une grève les 25 et 26 février 2025. Une longue liste de revendications, d’ordre financier en premier lieu, était réclamée. Le choix de ces dates n’est pas un pur hasard. C’est à quelques jours du ramadan où la demande sur les services postaux s’accélère. Un grand nombre vont percevoir leurs salaires et leurs pensions de retraite pour pouvoir se préparer au mois saint.

Après des négociations avec les autorités, la grève de la semaine prochaine a été annulée, le temps de se donner un peu de temps pour des pourparlers supplémentaires. En contrepartie, les promotions signées le 2 octobre 2020 seront appliquées, et le fonds social entrera en vigueur.

Il y a un retour en force ces dernières semaines des contestations sociales. La Poste est une institution financière rentable et ces promotions ne vont pas réellement détériorer ses équilibres. Mais dans d’autres secteurs, comme les phosphates, c’est tout le pays qui est en train de payer un prix si cher. Alors que le pays est asphyxié sur le plan du financement extérieur, nous sommes en train de laisser filer des recettes d’exportations supplémentaires de pas moins d’un milliard de dinars. Tout le monde est perdant, la CPG et le GCT ne disposant d’aucune marge de manœuvre financière pour répliquer l’exemple de La Poste.

Certes, cette année connaîtra le lancement de plusieurs cycles de négociations, dont celui avec les représentants de la fonction publique. La dernière augmentation de l’accord de 2022 a été attribuée et il faut mettre en place un nouveau cadre afin d’éviter les perturbations de la production. Sauf que, cette fois, les discussions seront dures, car sur les trois dernières années, le pouvoir d’achat a été massacré.

 

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Des enjeux économiques et sociaux dans le recrutement des docteurs au chômage

22. Februar 2025 um 09:37

Personne ne peut nier qu’il y a une hypertrophie du nombre de docteurs en Tunisie, notamment ceux dans les sciences humaines. Bien que la hausse du nombre de détenteurs d’un tel diplôme soit un facteur en faveur de la croissance, la réalité est autre. Ce n’est pas un choix réfléchi pour la majorité absolue des jeunes qui prennent la voie de la recherche scientifique grâce à une demande du marché, mais c’est une manière de contourner le chômage. Le malheur, c’est qu’un tel chemin aboutit, enfin, à un chômage plus chronique.

L’université tunisienne a toujours fonctionné avec les contractuels, un moyen pour financer ses études. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé de recenser les besoins réels pour ouvrir des postes d’assistant, c’est un choix rationnel, mais qui a des conséquences.

La première est qu’il y aura un recrutement exceptionnel cette année, qui fermera la porte pour une bonne période. La capacité d’absorption de jeunes docteurs est limitée, et c’est là la mauvaise surprise. Dans le communiqué du ministère, il y a le terme «besoins réels», ce qui présume qu’il n’y aura pas de cadeaux ou des postes pour ne rien faire. Il ne faut pas penser qu’il y aura 2 000 postes à pourvoir, mais quelques centaines au mieux.

La seconde est la facture d’une telle approche en termes budgétaires. Avec les 9 000 enseignants du secondaire et du primaire, nous estimons la facture à pas moins de 200 Mtnd sur un exercice budgétaire complet. L’effet positif sur la masse salariale du plan de départ volontaire à la retraite se retrouve consommé.

C’est un exercice délicat sur tous les plans. Pour qu’il réussisse, il faut un maximum de transparence dans toutes les étapes. C’est l’avenir de milliers de jeunes qui est en jeu.

 

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Un pèlerinage à 20 700 dinars serait-il capable de rectifier le tir de la saison dernière ?

22. Februar 2025 um 08:23

Dans un communiqué publié vendredi 21 février 2025, le ministère des Affaires religieuses a annoncé que le coût du pèlerinage de cette année est fixé à 20 700 dinars tunisiens. Ce montant est réparti entre les frais d’hébergement, de nourriture et de déplacements entre les Lieux saints (17 000 dinars tunisiens) et le billet d’avion aller-retour (3 700 dinars tunisiens). En 2024, les frais s’élevaient à 19 970 dinars tunisiens. Il y a eu donc une petite hausse de 3,6%.

Le nombre de candidats pour cette saison a atteint 226 000, dont 60% sont des femmes, pour une moyenne d’âge de 55 ans. Les Tunisiens confirment leur attachement au cinquième pilier de l’islam.

Un prix pour quelles conditions ?

L’année dernière, des dizaines de pèlerins ont perdu la vie et des accusations ont touché les responsables quant à une mauvaise préparation de la saison. En particulier, la volonté de réduire les coûts avait potentiellement conduit à des conditions d’hébergement peu luxueuses et à des perturbations dans le déroulement des rites et des étapes de ce voyage sacré.

Est-ce que la petite hausse des frais est capable d’assurer de meilleures conditions cette année ?

Nous pensons que le ministère des Affaires religieuses jouera plutôt la carte de la qualité de l’accompagnement des Tunisiens, surtout ceux âgés. Cet axe sera déterminant, car une bonne prise en charge est capable de compenser toute mauvaise surprise qui échappe au contrôle des autorités. Cela exige un engagement ferme des accompagnateurs qui doivent se concentrer sur leur mission.

Sujet de controverses

Sur le plan financier, les réseaux sociaux appellent déjà à utiliser cet argent en Tunisie, qui en a besoin. À notre sens, cela relève de la pure liberté personnelle. Comme il y a ceux qui veulent aller faire la fête à Ibiza durant l’été, il y en a d’autres qui veulent pratiquer du tourisme religieux.

Par ailleurs, et si nous tenons compte d’un nombre de pèlerins de 11 000 personnes, qui consommeront chacun son allocation touristique, le coût sera de 293,700 millions de dinars. Ce montant correspond à 0,3% de ce que la Tunisie dépense dans ses transactions courantes durant une année.

Pour rappel, en 2024, les Tunisiens ont consommé 1 462 millions de dinars au titre du tourisme.

In fine, le Hajj n’est pas la première cause de l’hémorragie des devises. Il y en a bien d’autres auxquelles il faut s’attaquer.

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L’ATL proposera un dividende de 0,300 Tnd par action

22. Februar 2025 um 08:42

Le conseil d’administration de l’Arab Tunisian Lease (ATL) a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024. Les comptes sociaux font apparaître un résultat net bénéficiaire de 21,500 MTND, contre 19,471 MTND en 2023.

Cela signifie que le second semestre de l’exercice s’est soldé par un gain approximatif de 12,147 MTND, une excellente performance. Pour nos calculs, nous avons tenu compte d’un ajustement de 0,835 MTND du résultat du premier semestre, avec l’application du nouveau taux d’imposition sur les bénéficies pour les institutions financières. C’est la démonstration que même avec une lourde fiscalité, les sociétés financières sont capables de réaliser des performances financières notables, au grand bonheur de l’État qui dopera ses recettes fiscales.

Les états financiers consolidés font ressortir un bénéfice net de 22,100 MTND, contre 19,900 MTND une année auparavant. ATL-LLD a également pu afficher une excellente profitabilité.

Le conseil d’administration proposera à l’Assemblée générale ordinaire, qui se tiendra le 23 avril 2025, un dividende de 0,300 Tnd par action pour l’exercice 2024. Pour rappel, le dernier dividende était également de 0,300 Tnd par action. La proposition demeure tributaire de l’obtention de l’accord de la Banque centrale de Tunisie. Si elle est approuvée, cette rémunération assure un yield de 5,8% sur la base du cours de clôture de cette semaine. En termes de rendement, le niveau de valorisation actuel est correct. Le benchmark le plus simple est le rendement net d’une épargne bancaire ou postale classique qui rapporte actuellement 5,8%. 

 

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Gestern — 21. Februar 2025Haupt-Feeds

Le marché actions a dépassé le cap des 200 Mtnd d’échanges

21. Februar 2025 um 08:41

Le volume des transactions sur le compartiment des actions de la Bourse de Tunis a dépassé le seuil des 200 Mtnd hier, totalisant 203,796 Mtnd. Depuis le début de l’année, le volume quotidien moyen s’est établi à 5,661 Mtnd.

Par rapport à l’année dernière, c’est une nette amélioration. La moyenne journalière en 2024 était de 4,884 Mtnd. Par contre, la même période en 2023 était plus dynamique avec 6,199 Mtnd.

Quatre valeurs affichent des volumes de transactions à deux chiffres: Amen Bank (20,116 Mtnd), Magasin Général (15,826 Mtnd), Attijari Bank (12,005 Mtnd) et One Tech Holding (10,333 Mtnd). Deux autres valeurs devraient rejoindre ce groupe dans les jours qui viennent, à savoir Carthage Cement (9,995 Mtnd) et SAH (9,314 Mtnd). Outre Magasin Général qui a atteint ce niveau grâce à des transactions de blocs fin janvier 2025 (8,832 Mtnd) et Carthage Cement qui devrait afficher un bon résultat qui boosterait son cours, les autres sociétés sont parmi les distributeurs de dividendes les plus généreux.

Les investisseurs sont donc clairs dans leurs choix en cette période. Le marché actions tunisien est très sensible aux valorisations basées sur le PER, et seuls les institutionnels regardent de près les autres éléments de santé financière et d’exposition aux risques des sociétés. C’est notamment ce dernier élément qui devrait être surpondéré dans le contexte actuel, tous secteurs confondus. Il y a des craintes pour la consommation locale, qui ajoutera une dose de risque pour un secteur financier déjà fortement exposé au souverain. Nous allons suivre de près la réaction du marché pour les annonces des résultats pour voir quel degré de maturité il a atteint.

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Le Trésor cherchera à lever 1 495 MTND durant la semaine du 17 février

19. Februar 2025 um 12:03

La semaine des finances publiques est bien sur les chapeaux de roues. La mobilisation des ressources sur le marché local continue à un rythme élevé, surtout avant l’arrivée du mois de ramadan. L’Etat dépense davantage durant cette période, surtout avec le filet de sécurité sociale qu’il assure en faveur des familles vulnérables.

Le mois de février est censé être calme pour le Trésor. Il ne lui reste que deux échéances : des BTCT 26 semaines 18/02/2025 pour 60 MTND, et des BTC 52 semaines 26/02/2025 pour 235 MTND. Le prochain grand rendez-vous sur le marché local est pour la fin du mois de mars, avec un remboursement de 900 MTND.

Activité en crescendo

Pourtant, le programme est chargé pour ces trois journées :

– Une adjudication de BTCT 26 semaines 15/08/2025 le 18 février pour 60 MTND (déjà réalisée),

– Une adjudication de BTCT 52 semaines 26/02/2026 le 19 février pour 155 MTND,

– Une adjudication de BTCT 52 semaines 26/02/2026 le 20 février pour 1 200 MTND,

– Une adjudication de BTCT 13 semaines 28/05/2025 le 21 février pour 80 MTND.

En tout, le plan du Trésor est de lever 1 495 MTND cette semaine, ce qui n’est pas rien.

Quelle explication ?

Le compte courant du Trésor affiche un solde de 1 008 MTND à la date du 14 février, dernier chiffre disponible lors de la rédaction de ces lignes. Certainement, les besoins dépassent ce montant. Si nous prenons la loi de finances 2025, nous constatons que les dépenses mensuelles moyennes s’élèvent à 4 986 MTND. Et ce, sans compter le remboursement du principal de la dette. En d’autres termes, l’État est appelé à mettre sur la table plus de 5 milliards de dinars par mois.

Avec la croissance économique terne et le manque de liquidité sur le marché, que la Banque centrale est en train de maitriser par ses interventions, il n’est pas facile de trouver autant d’argent. Le mois de janvier était très compliqué à gérer et a laissé des traces sur les avoirs en devises, désormais à 102 jours d’importations.

L’élément qui manque à notre analyse est le montant des recettes fiscales du mois de janvier et celui du  début de février. D’une part, il y aura les retombées positives de l’amnistie fiscale, de l’autre l’effet négatif de l’entrée effective de la nouvelle réglementation des chèques.

La moyenne des recettes en 2023-2024 était de 3 408,1 MTND pour le mois de janvier et de 2 840,6 MTND pour le mois de février.

Par rapport aux besoins que nous avons évoqués, il y a donc un gap à combler. Si la même tendance se réitère, la série des adjudications trouve son explication.

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Le Maroc cherche à renouveler son amortisseur budgétaire auprès du FMI

19. Februar 2025 um 11:32

Le Maroc compte sur le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) pour renouveler un accord de 5 milliards de dollars au mois de mars prochain. C’est probablement surprenant pour nombre d’experts puisque l’image qu’ils ont est d’un pays prospère économiquement et qui, théoriquement, n’a pas besoin du soutien de l’institution financière internationale.

Rabat a signé pour la première fois un accord de ligne de crédit modulable avec le FMI en 2023, pour une période de deux ans, qui expire en avril prochain. Ce mécanisme est conçu à des fins de prévention des crises et de renforcement des réserves extérieures du Royaume. Il a été utilisée par les autorités marocaines comme un outil de précaution, sans avoir recours à son utilisation pour obtenir des financements.

Un cocktail de performance et de relationnel

Les discussions entre les deux parties se poursuivent actuellement. Au vu des réformes entreprises ces dernières années et aux relations marocaines avec les pays les plus influents sur la scène internationale, il est difficile de voir la demande rejetée.

Le Royaume a terminé l’exercice budgétaire 2024 avec un déficit de 3,9 % et vise 3,5% cette année. Le gouvernement cherche la croissance des recettes fiscales et la rationalisation des dépenses, la formule préférée du FMI, tout en atteignant une croissance économique de 4,6 %.

Tampon financier

En même temps, le Maroc a besoin de tampons financiers pour faire face à toute nouvelle augmentation des prix des matières premières et alimentaires, si volatiles ces dernières années à cause des tensions géopolitiques dans le monde.

Le Royaume veut stabiliser ses finances pour investir également dans les infrastructures et la modernisation du pays en vue de la Coupe du Monde FIFA 2030 – qu’il co-organisera avec le Portugal et l’Espagne.

Les investissements étrangers nets ont enregistré une progression de 55,4 % en 2024 pour atteindre 1,72 milliard de dollars. Les flux rentrants se sont établis à 4,31 milliards de dollars, en hausse de 24,7 % en glissement annuel.

L’objectif final de cet accord avec le FMI est donc de ne pas perturber la lancée économique du pays et de préserver sa monnaie de tous mouvements baissiers. La liste des nations qui ont organisé des événements sportifs d’envergure avant de tomber dans des graves crises est longue. A la base, il y avait une dépréciation de la monnaie locale. Et il est clair que les Marocains ont bien retenu la leçon.

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L’État a épargné 1 437,6 Mtnd sur sa masse salariale de 2024

18. Februar 2025 um 08:40

Si le budget de l’État a pu terminer l’année sur un déficit de 6% du PIB, ce qui est une performance au vu de la situation globale, c’est grâce à sa capacité à maîtriser ses dépenses. La rubrique des charges la plus lourde est celle des rémunérations des fonctionnaires publics, qui a consommé 22 273,5 Mtnd, soit 39,4% des dépenses budgétaires totales. Elle a affiché une hausse de 2,6% par rapport à 2023, mais demeure largement inférieure à ce qui a été programmé dans la loi de finances 2024, soit 23 711,1 Mtnd. L’économie s’est établie à 1 437,6 Mtnd.

Cela a permis de trouver une petite marge de manœuvre qui a servi, entre autres, à mettre plus d’argent que prévu dans d’autres chapitres, comme les dépenses de gestion (+233,3 Mtnd à 2 771,7 Mtnd) et d’investissement (+760,8 Mtnd à 6 031,8 Mtnd).

Pour 2025, l’enveloppe estimée pour les rémunérations s’élève à 24 388,6 Mtnd. Cette année, nous pensons qu’il serait difficile de réaliser une économie aussi importante que celle de 2024. La raison est triple. Il y a d’abord l’intégration de la première partie des enseignants contractuels, dont le nombre est aux alentours de 9 000, ce qui compenserait l’effet positif du plan de départ volontaire en retraite anticipée. Nous trouvons aussi la concrétisation du programme pour régulariser la situation des employés des chantiers, sans oublier les recrutements déjà annoncés pour l’année. Enfin, le président de la République a donné son feu vert pour que l’administration recrute, ce qui constitue une première depuis de longues années.

En contrepartie, et avec des ressources toujours sous pression, nous pensons que le budget de cette année affichera le début d’une dynamique opposée à celle de 2024. Il y aura, probablement, une décélération dans des rubriques comme les dépenses de gestion ou d’investissement afin de pouvoir assurer suffisamment de moyens pour les salaires des fonctionnaires. In fine, la pression fiscale demeure un passage obligatoire pour que l’exécutif honore ses engagements. 

 

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Assad lance la recherche d’un partenaire institutionnel pour sa filiale algérienne

18. Februar 2025 um 08:24

Le conseil d’administration de la société L’Accumulateur Tunisien Assad, réuni le 6 février 2025, a validé une mission de recherche de partenaire institutionnel, en vue d’une augmentation de capital dédiée, de la filiale Batterie Assad Algérie.

Cette augmentation de capital serait assortie d’une option de sortie sur la Bourse algérienne, après une période de détention convenue. La recapitalisation projetée porte sur un montant minimum de 1 milliard de dinars algériens (23,535 millions de dinars tunisiens). Elle s’inscrit dans le cadre du nouveau programme de développement de la filiale Batterie Assad Algérie. Cette levée de fonds devrait aboutir avant fin juin 2025.

Assad Algérie est une société par action de droit algérien au capital de l’équivalent de 1,1 million de dinars tunisiens et détenu à hauteur de 48,0% par Assad, 47,99% par Assad International et 4,0% par un partenaire algérien. Elle est spécialisée dans la production de batteries de démarrage.

À la fin de l’exercice 2023, la société mère en Tunisie détient des créances détenues sur la filiale Batteries Assad Algérie pour un montant de 28,874 millions de dinars, dont la majeure partie remonte aux exercices antérieurs. L’encaissement de ces créances a été retardé par les difficultés opérationnelles rencontrées par la société algérienne, notamment lors de la crise de la Covid-19, ainsi que par les besoins en fonds nécessités par les investissements entrepris. La direction a obtenu l’accord de la Banque centrale algérienne pour le rapatriement de ces créances et travaille actuellement sur un plan de financement lui permettant d’assurer la disponibilité des fonds en vue du rapatriement d’une partie de ces créances.

Ainsi, donner un coup de pouce à Assad Algérie fera du bien à la société mère. Elle pourra récupérer de la liquidité, si nécessaire pour son exploitation et pour clôturer, potentiellement, son dossier avec la douane tunisienne. Le point positif est que le management est en train de penser dans le bon sens, en essayant de trouver des solutions concrètes pour assainir la situation du groupe. Ouvrir le capital des filiales est une piste à explorer.

 

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Le corridor SoutH2 pourra-t-il atteindre ses objectifs dès 2030?

18. Februar 2025 um 06:10

Il est connu que l’Algérie, la Tunisie, l’Autriche, l’Allemagne et l’Italie ont convenu de construire un pipeline à hydrogène pour acheminer, vers l’Union européenne, un carburant propre produit à partir d’énergies renouvelables en Afrique du Nord. La démarche est considérée comme l’un des plus importants projets d’énergie renouvelable de la région. Le corridor SoutH2 sera opérationnel en 2030, soit dans cinq ans.

Du côté européen, il y a un suivi minutieux de l’état d’avancement des chantiers chez les deux partenaires nord-africains. On ne cache pas son inquiétude quant à la capacité de la Tunisie et de l’Algérie d’être en mesure d’exporter le carburant en quantité significative. Et ce, lorsque le gazoduc commencera à fonctionner en 2030. Ainsi, les deux pays ont de sérieux défis à relever pour devenir deux exportateurs majeurs d’hydrogène vert vers l’UE d’ici 2030.

Un projet clé pour les deux rives de la Méditerranée

Ce pipeline à hydrogène, le premier du genre, d’une longueur de 3 500 à 4 000 kilomètres, passerait sous la mer Méditerranée. Il vise à relier les centres de production d’hydrogène d’Algérie et de Tunisie, qui doivent encore être construits, à l’île italienne de Sicile et aux centres de consommation d’Autriche et d’Allemagne, en réutilisant l’infrastructure gazière existante sur 65 % de l’itinéraire.

L’Union européenne mise sur l’importation de grandes quantités d’hydrogène vert pour sevrer les secteurs très polluants et les industries difficiles à électrifier, comme la sidérurgie, les engrais et les transports longue distance. A savoir : des combustibles fossiles néfastes pour le climat. Grâce à son ensoleillement abondant, à son vaste potentiel en matière d’énergies renouvelables et à sa relative proximité avec l’Europe, les responsables de l’UE espèrent exploiter les ressources de l’Afrique du Nord et garantir l’approvisionnement en hydrogène vert.

Selon le consortium du projet, le gazoduc, lorsqu’il sera pleinement opérationnel, pourrait fournir plus de 40 % de l’objectif de l’UE d’importer 10 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030. Mais l’Algérie et la Tunisie prévoient que la production d’hydrogène vert à grande échelle ne se fera pas avant au moins une décennie. Ce qui remet en question les projets d’exportation pour les cinq prochaines années. L’envergure de l’ensemble du projet met des doutes sur des retards dans l’exécution des projets.

Lire aussi : Diplomatie énergétique : La Belgique s’engage aux côtés de la Tunisie pour l’hydrogène vert

Objectifs à réviser?

Au cours des deux dernières années, les deux pays ont publié des stratégies vertes en matière d’hydrogène. D’ici 2030, le corridor SouthH2 aura la capacité d’importer quatre millions de tonnes d’hydrogène par an. Toutefois, les deux pays africains prévoient de disposer d’une capacité combinée d’exportation d’environ 330 000 tonnes d’hydrogène. Soit 8 % seulement de la capacité du gazoduc.

La stratégie de l’Algérie en matière d’hydrogène suggère qu’elle pourrait produire environ 30 700 tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030. Le pays prévoit une production de plus d’un million de tonnes à partir de 2040. La Tunisie prévoit d’exporter 300 000 tonnes d’hydrogène vert vers l’UE d’ici 2030 et 1,8 million de tonnes d’ici 2040.

Lire également : Sonatrach étudie la faisabilité de la chaîne de valeur de l’hydrogène vert de l’Algérie à l’UE

Le tableau suivant, issu de la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène vert et ses dérivés en Tunisie, rappelle l’évolution des quantités (kt) d’H2 transportées par pipelines, que ce soit pour l’export ou la consommation locale :

 

Tableau

 

Ces dysfonctionnements ne sont pas exclusifs aux deux pays. Il s’agit d’une tendance mondiale. Selon les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), moins de 1 % des 97 millions de tonnes d’hydrogène produites dans le monde en 2023 étaient de l’hydrogène vert ou à faibles émissions. La croissance du secteur a été lente, de nombreux projets ayant du mal à dépasser les premiers stades de développement.

L’AIE a récemment constaté que les investissements dans les électrolyseurs et l’hydrogène vert ont pris du retard. Et ce, en raison de l’incertitude concernant les coûts, la demande et les cadres réglementaires.

De plus, l’Algérie et la Tunisie devraient utiliser cet hydrogène propre pour décarboniser leurs propres industries à forte intensité énergétique et augmenter leur part d’énergies renouvelables dans la production d’électricité.

Au final, notons que la Tunisie est déjà confrontée à des pénuries d’énergie et dépend des importations de gaz et d’électricité en provenance d’Algérie, pour répondre à ses besoins croissants en électricité. Un dossier à suivre.

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Chute libre dans la moyenne quotidienne des chèques traités

17. Februar 2025 um 14:35

Parmi les chiffres qui ont marqué le weekend, il y a ceux relatifs à TuniChèque. Le nombre de chèques traités s’est élevé à 20 000, selon les données obtenues par l’agence Tunis Afrique Presse (TAP) auprès de la Banque centrale de Tunisie.

Pour une nouvelle plateforme qui a été préparée en un temps réduit, traiter autant de demande est une réussite. L’interrogation porte plutôt sur le nombre de chèques traités. Nous sommes en train de parler d’une moyenne de 1 429 chèques par jour, alors qu’en 2024 nous étions sur une moyenne quotidienne de 65 574 chèques. Une chute libre. Cette réalité est le résultat de plusieurs facteurs.

Le premier est la mauvaise compréhension du fonctionnement de la plateforme. Il faut prendre en compte le fait que la récupération des chèques est souvent faite par les coursiers des entreprises qui ne sont pas toujours dotés d’appareils téléphoniques pour vérifier. Souvent, ils ne sont même pas autorisés à savoir le montant inscrit dans le chèque, que dire maintenant quand il s’agit de vérifier avant d’accuser réception. Du point de vue opérationnel, il y a déjà des soucis.

Le deuxième est que plusieurs titulaires de comptes n’ont pas encore reçu leurs nouveaux carnets de chèques. Il faudra donc attendre entre 1 et 2 mois pour avoir une idée claire sur le rythme d’utilisation de cet instrument de paiement revisité. Certainement, le nombre des bénéficiaires de chéquiers va diminuer par rapport à ce qu’il était avant le 2 février 2025.

Le troisième est que plusieurs petits commerces refusent d’être payés avec la nouvelle formule du chèque. Ils exigent un paiement en espèces. Par rapport à leurs fournisseurs, ils achètent également en liquide. Ils n’ont plus la marge de manœuvre des délais qui leur permettait de gérer leur cycle d’exploitation aisément.

Le vrai problème, c’est que nous sommes en train de parler d’éléments structurels qui ne vont pas persister. Nous pensons que l’ère des chèques est révolue. Bienvenue dans le monde de la traite, devenue le principal sujet de discussion dans le monde des affaires tunisien.

 

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Croissance 2024: des chiffres en demi-teinte

17. Februar 2025 um 09:20

Alors que le taux de croissance estimé par le gouvernement était de 1,6% pour 2024, les réalisations font état d’un taux de 1,4%. Le dernier trimestre était relativement bon, avec une hausse de 2,4% de la valeur ajoutée en glissement annuel. Néanmoins, il faut tenir compte d’un effet de base favorable du moment que le dernier quart de 2023 a enregistré un repli du PIB de -0,6%. D’ailleurs, en rythme séquentiel, le PIB du quatrième trimestre 2024 a évolué de 0,9%.

Le dernier trimestre a tiré profit de la consommation locale et de la formation brute de capital fixe, qui a évolué de 7,1% en rythme annuel et de 2,9% en rythme séquentiel. Par secteur, l’agriculture a surperformé avec une progression de 12,5% par rapport à la même période en 2023. La construction et les services ont affiché des améliorations respectives de leurs valeurs ajoutées de 2,5% et 1,9% en glissement annuel. Seul le secteur industriel a montré des signes de faiblesse, reculant de 0,9%. La baisse provient des industries extractives et de traitement des déchets, qui ont reculé de 7,9%. Les problèmes du bassin minier continuent à peser lourdement sur l’économie tunisienne et il est temps de trouver une solution définitive pour dépasser ce blocage. L’industrie manufacturière s’est bien comportée, surtout celles chimiques (+8,1%) et mécaniques et électriques (+2,5%).

A la lumière de ces chiffres, nous pensons que 2025 sera une année difficile. En premier lieu, les 3,2% de croissance ciblée seront difficiles à atteindre. Il y a des doutes qui planent sur la demande locale, fortement impactée par la nouvelle réglementation des chèques et l’inflation. L’investissement est toujours asphyxié par le niveau des taux d’intérêt et la taille réduite du marché. L’agriculture pourrait continuer sa relance avec la saison satisfaisante des pluies jusqu’à aujourd’hui, mais les prix en chute de l’huile d’olive poseraient un défi à l’industrie agroalimentaire. Bref, que des défis nous attendent pour le nouvel an.

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La BH Bank émet un emprunt obligataire pouvant aller jusqu’à 70 Mtnd

15. Februar 2025 um 09:10

La BH Bank a ouvert le bal des émissions obligataires par les établissements de crédit en 2025. Profitant de l’autorisation accordée par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires du 27 avril 2024, lui permettant d’émettre jusqu’à 150 MTND d’emprunts obligataires sur une période de 3 ans, le conseil d’administration a décidé de lancer une première opération cette année. BH Bank 2025-1 est un emprunt sans recours à l’appel public à l’épargne, d’un montant de 50 MTND susceptible d’être porté à 70 MTND.

Cinq catégories sont proposées aux actionnaires, avec la même valeur nominale de 100 TND:

– Catégorie A: durée 5 ans, amortissement annuel constant au taux de TMM + 2,15%,

– Catégorie B: durée 5 ans, amortissement annuel constant au taux fixe de 10,05%,

– Catégorie C: durée 7 ans, amortissement annuel constant au taux de TMM + 2,30%,

– Catégorie D: durée 7 ans, amortissement annuel constant au taux fixe de 10,20%,

– Catégorie E: durée 7 ans dont deux années de grâce, amortissement annuel constant à partir de la troisième année, au taux de TMM + 2,35%.

Les souscriptions à cet emprunt seront reçues à partir du lundi 17 février 2025 et clôturées au plus tard le 17/03/2025. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. En cas de placement d’un montant inférieur à 50 MTND à la date de clôture de la période de souscription, soit le 17/03/2025, les souscriptions seront prorogées jusqu’au 17/04/2025 avec maintien de la date unique de jouissance en intérêts. Passé ce délai, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté par la banque.

L’opération vise à renforcer sa gestion actif-passif, respecter les ratios réglementaires, assurer un meilleur financement des crédits à moyen et long terme et financer des crédits sur des ressources de même maturité pour adosser respectivement les ressources à moyen et long terme aux emplois et préserver l’adéquation entre les maturités et les taux des ressources et des emplois. Cela permettra aussi de développer son offre de produits et services ainsi que le financement des investissements. 

La BH Bank détient l’une des meilleures signatures sur le marché de la dette en Tunisie. Cela a contribué à proposer un taux inférieur aux récentes émissions par des banques ou d’autres établissements financiers. Nous avons l’impression que la rémunération proposée est la première, depuis des années, qui tienne compte de la baisse attendue des taux cette année. Nous pensons que pour ceux qui cherchent un placement sans risques significatifs et rentable à moyen terme, cet emprunt serait parmi les derniers à offrir un taux à deux chiffres.

 

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Assad améliore sa profitabilité opérationnelle, mais le dossier de la douane pèse toujours

15. Februar 2025 um 08:53

Avec du retard, Assad a publié ses comptes pour le premier semestre 2024. La société a affiché une perte de 3,279 MTND contre -7,189 MTND sur la même période en 2023. Cette contreperformance s’ajoute au stock de résultats reportés de -14,458 MTND.

Pourtant, le chiffre d’affaires s’est nettement amélioré de 14,2% en glissement annuel, totalisant 42,300 MTND, dont 17,996 MTND sur le marché local (+8,9%) et 24,303 MTND d’exportations (+18,5%). Ce sont les charges d’exploitation qui ont augmenté, essentiellement à cause d’un jeu de variation de stocks de produits finis. Les achats d’approvisionnements consommés ont reculé de 15,8% à 25,748 MTND. En tout, ces charges ont atteint 40,508 MTND. L’EBIT ressort positif de 2,086 MTND contre -2,552 MTND fin juin 2022. L’Ebitda est également en hausse, passant de 0,258 MTND au premier semestre 2023 à 4,039 MTND un an après.

Les charges financières ont tout consommé, s’établissant à 4,789 MTND. L’endettement d’Assad est assez lourd, avec des emprunts de 29,729 MTND et des concours bancaires de 63,079 MTND.

Le plus grand problème de la société pour le moment demeure son contentieux avec la douane tunisienne qui lui a infligé une amende de 234 MTND. Assad a toujours affirmé qu’elle collecte les vieilles batteries sur le marché local dans le cadre de la légalité, qu’elle détient toutes les autorisations administratives nécessaires pour l’importation de vieilles batteries et qu’elle a exporté l’intégralité de la production issue de la transformation des vieilles batteries importées conformément aux dispositions réglementaires et que le non-apurement de près de 6 000 tonnes de vieilles batteries importées n’est dû qu’au blocage du code NGP par la douane.

Un appel a été interjeté contre le jugement, en date du 15 juillet 2024 et la direction est confiante quant à la solidité de son dossier juridique. 

En outre, tout en poursuivant l’affaire en appel, la direction envisage de déposer, avant la date limite du 20 juin 2025, une demande d’adhésion à l’amnistie douanière instituée par la loi de finances 2025. Cela permettrait de plafonner les pénalités douanières à un montant estimé par la direction à 15,600 MTND.

Une bonne fin pour ce dossier est importante pour la continuité d’Assad. L’exploitation commence à montrer des signes d’amélioration, avec une profitabilité opérationnelle retrouvée. Le chemin du redressement demeure long, mais la société a les atouts pour remonter la pente.

 

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Les États-Unis appliqueront des droits de douane réciproques à tous les pays

14. Februar 2025 um 08:54

Le président Donald Trump a signé hier soir un mémorandum présidentiel exposant son projet d’imposer des droits de douane réciproques aux pays étrangers. L’homme fort de Washington a précisé qu’en vertu de ce plan, les États-Unis considéreraient les politiques non tarifaires d’autres pays comme des pratiques commerciales déloyales, justifiant l’imposition de droits de douane en guise de réponse. Il s’agit notamment des taxes sur la valeur ajoutée (TVA).

De plus, Trump a déclaré que les pays étrangers concernés ne seraient pas autorisés à envoyer des marchandises ou d’autres articles aux États-Unis par l’intermédiaire d’un autre pays. Il a laissé entendre qu’il y aura des droits de douane supplémentaires, notamment sur les importations d’automobiles. Les droits de douane réciproques n’entreront pas en vigueur immédiatement. C’est Howard Lutnick, le candidat de la Maison Blanche au poste de secrétaire au Commerce, qui dirige actuellement des études visant à déterminer les niveaux de droits de douane appropriés pour chaque pays concerné. Elles seraient achevées d’ici au 1er avril 2025.

Le plan inclurait des dispositions relatives aux subventions et aux tarifs douaniers non monétaires et aux barrières commerciales que les autres pays emploient. Pour le président américain, les États-Unis ont aidé de nombreux pays au fil des ans, à grands frais. Il est temps que ces derniers s’en souviennent et traitent les Américains équitablement.

Les nouveaux droits de douane suivront ceux que Trump a déjà imposés à la Chine, au Canada et au Mexique, ainsi qu’aux importations d’acier et d’aluminium. Pour le moment, les droits appliqués au Canada et au Mexique sont en pause, les deux pays s’étant engagés à lutter contre les passages illégaux et le trafic de drogue à leurs frontières respectives avec les États-Unis.

 

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Marché de la data mobile en Tunisie: les chiffres

14. Februar 2025 um 08:40

Tunisie Telecom a lancé son offre 5G hier soir, en attendant les autres opérateurs qui suivront sous peu. C’est l’occasion de regarder de plus près le marché de l’internet mobile en Tunisie.

Jusqu’à la fin septembre 2024, le taux de pénétration de la data mobile a atteint 94,8%. Le nombre de consommateurs d’internet à travers leurs téléphones s’élève à 10 728 477 Tunisiens, dont 4 479 574 abonnés Ooredoo, 3 107 294 Tunisie Telecom et 3 048 067 Orange. À cela, il faut ajouter les utilisateurs des clés 3G/4G, dont le nombre s’est élevé à 397 373, répartis entre 208 669 pour Ooredoo, 143 227 pour Orange et 45 477 pour Tunisie Telecom. Enfin, il y a la consommation via les 165 901 abonnements M2M, qui concernent les cartes SIM destinées à un usage exclusif à la data, répartis entre 84 673 clients de Tunisie Télécom, 53 829 d’Ooredoo et 21 596 d’Orange.

Le trafic data mobile a totalisé 94 972 To au seul mois de septembre 2024, dont 83 380 To via les smartphones et 11 581 To via les clés 3G/4G. La consommation moyenne par consommateur de la data s’est établie à 29,2 Go pour les clés, contre 7,8 Go à travers les smartphones. Deux années auparavant, ces chiffres ont été respectivement de 23,3 et 5,9 Go.

Toutes ces statistiques prouvent le potentiel de la 5G et la migration des Tunisiens vers cette nouvelle technologie. Néanmoins, cela reste tributaire de la disponibilité des smartphones qui supportent cette technologie. L’offre commerciale des différents opérateurs est la clé de la réussite de la vulgarisation de la 5G. Celui qui sera plus agressif à ce niveau gagnera rapidement de précieuses parts de marché.

 

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Le marché de la pension livrée commence à montrer des signes de baisse des taux

14. Februar 2025 um 08:15

Alors que le débat sur les taux d’intérêt bat son plein jusqu’à aujourd’hui, nous essayons de détecter les signes possibles émanant des professionnels du marché monétaire. C’est un marché efficient et entre professionnels, ce qui aide à comprendre les vraies tendances, loin des discussions purement théoriques.

Nous allons regarder, encore une fois, le marché de la pension livrée. Pour rappel, c’est un contrat qui permet à toute personne morale ou OPCVM de céder à une autre personne morale ou OPCVM des valeurs mobilières et/ou des effets de commerce. La particularité de ce contrat est l’engagement irrévocable de la part du cédant à reprendre les actifs sous-jacents et du cessionnaire à les lui rétrocéder à un prix et à une date convenus à la date de cession. Il s’agit donc d’une opération de prêt pour le cessionnaire et d’emprunt pour le cédant, mais avec un taux d’intérêt librement fixé entre les deux parties.

Jusqu’à hier, les chiffres montrent que le taux moyen pondéré a reculé pour toutes ls maturités sans exception: -58 points de base pour les échéances de 1 à 7 jours à 8,35%, -12 points de base pour les échéances de 8 à 90 jours à 8,86% et -31 points de base pour les échéances au-delà des 90 jours. Toutefois, les taux les plus bas ont connu une hausse, contre le recul de ceux les plus hauts. En d’autres termes, il y a une amélioration de la liquidité sur le marché, mais les risques demeurent élevés.

La tendance est de bon augure pour les taux d’une manière générale. Cette détente est l’attestation de moindres pressions sur le marché qui pourraient se transformer, progressivement, en un mouvement baissier général ouvrant la voie à un repli du TMM et donc du taux directeur.

 

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Ooredoo Tunisie affiche des revenus 2024 de 1 350 Mtnd

13. Februar 2025 um 16:09

Le Groupe Ooredoo a publié ses chiffres pour le dernier trimestre 2024. Les revenus sont restés stables en rythme annuel, atteignant 5 937 MQAR (5 199 Mtnd). Le nombre de clients reste important, de 146,2 millions d’abonnés, tenant compte de la présence en Indonésie. L’Ebitda de l’opérateur s’est établi à 2 329 MQAR (2 040 Mtnd), avec une marge d’Ebitda de 39,2%, un repli de 10 points de base par rapport à la même date en 2023. Le résultat net part du groupe du dernier quart s’est élevé à 513 MQAR (449 Mtnd), +46% en rythme annuel. Ajusté de l’effet de change et des bénéfices exceptionnels, le résultat est de 773 MQAR (677 Mtnd), +4% sur une année.

Pour l’ensemble de l’année 2024, les revenus se sont établis à 23 595 MQAR (20 663 Mtnd), générant un résultat net part du groupe de 3 436 MQAR (3 009 Mtnd). Les investissements d’exploitation ont totalisé 3 178 MAQAR (3 046 Mtnd).

Pour Ooredoo Tunisie, la croissance financière et opérationnelle a été solide, grâce à une augmentation dans la plupart des segments de services et à des gains d’efficacité opérationnelle. Des investissements stratégiques ont été entrepris dans l’activité fixe grâce à une forte demande et à l’expansion des réseaux de fibre optique et de l’accès haut débit sans fil fixe. Le Capex était de 348 MQAR (305 Mtnd).

Le chiffre d’affaires de l’année a augmenté de 5% en glissement annuel pour atteindre 1 542 MQAR (1 350 Mtnd). L’Ebitda a connu une croissance significative, augmentant de 16% en glissement annuel à 642 MQAR (562 Mtnd), ou de 6% si l’on exclut les créances douteuses exceptionnelles en 2023. La marge de l’Ebitda a augmenté de 4% pour atteindre 42%, grâce à la bonne performance des ventes et à une gestion efficace des coûts. La base de clients a diminué de 3% en glissement annuel pour clôturer l’année avec un total de 7,033 millions de clients sur son réseau. Nous pensons qu’avec l’avènement de la 5G en Tunisie cette année, les performances seront encore meilleures. Historiquement, Ooredoo a toujours réussi ces transitions.

 

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Les startups africaines ont levé 289 millions de dollars en janvier 2025

13. Februar 2025 um 11:51

Le début de l’année 2025 est bien prometteur pour les startups africaines. Les chiffres publiés par Africa: The Big Deal montrent qu’il s’agit du deuxième meilleur mois de janvier depuis 2019. En tout, 40 startups ont levé 289 millions de dollars le mois dernier, soit un bond de 275% par rapport aux 77 millions de dollars levés au cours de la même période l’année dernière.

À première vue, ces chiffres suggèrent une forte reprise de l’écosystème des startups africaines, qui a été confronté à une forte baisse des investissements en capital-risque au cours des deux dernières années. Toutefois, un examen plus approfondi révèle une réalité plus complexe. Alors que le montant total des financements a augmenté, le nombre d’opérations n’a pas suivi le même rythme, avec moins d’opérations de plus de 100 000 dollars enregistrés par rapport aux trois dernières années. En même temps, le nombre d’opérations de plus d’un million de dollars est passé de 21 en janvier 2024 à 26 cette année, ce qui montre que si le volume des opérations a ralenti, les investisseurs continuent de miser gros sur certaines startups. Le financement par actions a représenté plus de 90% du financement total, atteignant 262 millions de dollars, soit 4,4x plus qu’en janvier 2024.

Comme toujours, les quatre grands marchés du Nigeria, du Kenya, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud ont dominé, absorbant près de 60% de l’ensemble des fonds levés. Parmi les plus grosses transactions du mois, citons la fintech nigériane LemFi (53 millions de dollars), PowerGen (plus de 50 millions de dollars), l’insurtech sud-africaine Naked (38 millions de dollars) et l’edtech sud-africaine Enko Education (24 millions de dollars). Trois de ces quatre startups utiliseront leur financement pour se développer au-delà de leur pays d’origine, ce qui reflète une tendance croissante des startups africaines à se tourner vers l’Asie, l’Europe et d’autres marchés africains pour gagner en ampleur et en croissance.

Est-ce que ce rebond marque le début d’une croissance soutenue ou ne s’agit-il que d’un pic temporaire? Il est tôt de répondre, mais si la confiance des investisseurs semble revenir, les incertitudes macroéconomiques et le ralentissement du financement mondial jettent encore une ombre sur la dynamique à long terme.

 

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