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Dinar tunisien : une dépréciation de 77 % en treize ans

27. Januar 2025 um 16:27

Entre 2011 et 2023, la dépréciation du dinar tunisien a atteint 77 % par rapport à l’euro, soit un glissement annuel moyen de 4,5 % sur treize ans. Ces chiffres alarmants, extraits du Policy Brief n°15 de l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE), mettent en lumière l’impact direct de cette perte de valeur sur l’aggravation de la dette publique tunisienne.

En 2016, sous la pression du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du programme de prêt du mécanisme élargi de crédit (EFF), la Tunisie a adopté une politique de dévaluation du dinar. Cette décision a entraîné une chute historique de la valeur de la monnaie nationale et a directement contribué à l’augmentation de l’encours de la dette publique extérieure.

Entre 2016 et 2018, cette dette a grimpé de 18 746 millions de dinars, faisant passer son ratio de 55 % à 78 % du PIB.

L’instauration d’un régime de change flexible, où le dinar fluctue selon les forces du marché, a aggravé cette tendance. En conséquence, la Tunisie s’est retrouvée plus exposée aux fluctuations des devises étrangères, principalement l’euro. Ce qui a alourdi considérablement le poids de sa dette.

Le rôle central de l’euro dans l’endettement tunisien et la baisse du dinar

L’évolution du taux de change du dinar face à l’euro est un facteur clé. En effet, l’euro représente la première monnaie des transactions extérieures de la Tunisie. En effet, en 2017, 59,7 % des exportations tunisiennes et 48,7 % des importations étaient réalisées dans cette devise.

Parallèlement, 50,4 % de l’encours de la dette publique extérieure était libellé en euros, contre 32,1 % en dollars.

Ce lien étroit entre l’euro et les finances tunisiennes expose la Tunisie à une double vulnérabilité. D’une part, la dépréciation du dinar par rapport à l’euro renchérit les remboursements de la dette extérieure en monnaie locale. D’autre part, cette situation exacerbe les déséquilibres budgétaires et la dépendance croissante de l’État au financement extérieur pour combler ses déficits.

Un impact budgétaire et macroéconomique alarmant

La perte de 50 % de la valeur du dinar entre 2016 et 2018 s’inscrit dans une trajectoire de dépréciation prolongée, avec un recul total de 77 % par rapport à l’euro entre 2011 et 2023. Cette chute équivaut à un glissement annuel moyen de 4,5 % sur treize ans. Pour un pays comme la Tunisie, où une part significative de la dette est libellée en devises étrangères, cette dépréciation a des conséquences majeures. A savoir :

– Un alourdissement du service de la dette : la charge des remboursements augmente en proportion de la chute du dinar, pesant lourdement sur les finances publiques.

– Un déficit budgétaire accru : pour couvrir la hausse des coûts de la dette et financer ses dépenses, l’État tunisien est contraint d’emprunter davantage, alimentant ainsi une spirale d’endettement.

– Une vulnérabilité économique : avec des échanges commerciaux fortement dépendants de l’euro, la dévaluation du dinar affecte directement la balance des paiements et aggrave les pressions inflationnistes, notamment sur les importations.

Un cercle vicieux d’endettement

La dépréciation chronique de la monnaie nationale s’inscrit dans un cercle vicieux : une économie dépendante des importations, des déficits budgétaires persistants, et une politique monétaire dictée par des impératifs extérieurs, notamment les conditions du FMI. Le recours accru à l’endettement pour financer ces déficits alourdit encore plus le fardeau économique. Réduisant ainsi les marges de manœuvre pour investir dans des politiques de relance ou des réformes structurelles.

Un avenir incertain

Face à la perte de valeur continue du dinar, l’OTE appelle à une révision urgente des politiques de gestion de la dette et des stratégies d’échange. La forte exposition à l’euro, bien que nécessaire pour les échanges commerciaux, représente une fragilité majeure pour l’économie tunisienne. La souveraineté économique du pays dépendra de sa capacité à stabiliser sa monnaie, diversifier ses partenaires commerciaux et réduire sa dépendance aux financements extérieurs.

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Les déclarations de Trump sur Gaza font réagir le monde arabe

27. Januar 2025 um 15:19

Le président américain Donald Trump a proposé de « faire le ménage » dans la bande de Gaza en déplaçant les Palestiniens vers la Jordanie ou l’Égypte, de manière « temporaire ou à long terme ». Si cette proposition a été qualifiée d' »excellente idée » par un ministre d’extrême-droite du gouvernement israélien, elle a, en revanche, fait réagir la presse arabe.

L’ancien ministre jordanien, le Dr Bassam Al-Amoush, a choisi la voie la plus directe pour adresser un message au président américain Donald Trump. Dans son article publié lundi matin dans le journal électronique omanais Ammon, il a emprunté exclusivement le langage de la résistance, avec un titre en gras qui dit : « À Trump, depuis la distance zéro ».

Al-Amoush, une figure islamique éminente de la société jordanienne, a présenté un discours visant à rappeler à Trump l’histoire de la fondation des États-Unis sur les cadavres des Amérindiens.

Parallèlement, la journaliste Rana Al-Sabbagh a adressé un message similaire à travers une vidéo, appelant les Jordaniens à soutenir le roi Abdallah II dans son opposition à la deuxième version de l’accord du siècle.

Position de la Ligue arabe

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré ce lundi que la Ligue soutient fermement et de manière principielle la position égyptienne et jordanienne rejetant les idées promues concernant le déplacement des Palestiniens.

Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse tenue par le secrétaire général à son arrivée à Rome pour l’ouverture du Forum économique arabo-italien, selon le journal égyptien Le Septième Jour.

Critiques des élites arabes

Dans un article d’opinion publié par Al Qods Al Arabi, le journaliste Bassem Bdarin ne mâche pas ses mots et fustige le silence des élites arabes : « Toutes ces élites politiques et médiatiques qui ont semé le trouble en produisant un vacarme appelé la diabolisation de la résistance palestinienne parmi les Jordaniens, leurs voix ne se sont pas fait entendre et leurs échos ne se sont pas répercutés dans la capitale Amman, même après plus de 12 heures depuis les déclarations de Trump, qui n’étaient en réalité pas surprenantes ».

Plan alternatif de l’Égypte

Dans un article publié sur le site du journal libanais Al Akhbar, il est révélé que, malgré les dénégations officielles de l’Égypte concernant toute participation à un plan de déplacement des Palestiniens de Gaza vers le Sinaï, un « scénario alternatif » est en cours d’élaboration dans les coulisses sécuritaires égyptiennes. Ce plan, moins catégorique que les déclarations publiques, chercherait à concilier les ambitions de l’administration Trump et les intérêts égyptiens, notamment en matière de gains financiers, d’investissements américains et de soutien sur des dossiers sensibles comme celui du barrage de la Renaissance en Éthiopie.

Rejet d’un transfert massif de Palestiniens

Cependant, les autorités militaires et de renseignement égyptiennes rejettent fermement l’idée d’un transfert massif de Palestiniens vers le Sinaï, considérant que cela menacerait la sécurité nationale et modifierait la démographie de la région. À la place, elles envisagent une « hospitalité limitée » pour certains Palestiniens, similaire à l’accueil réservé aux réfugiés irakiens, syriens et soudanais par le passé. Cette approche inclurait un contrôle sécuritaire strict et une dispersion des Palestiniens sur tout le territoire égyptien pour éviter la formation de concentrations communautaires.

Situation des habitants de Gaza en Égypte

Déjà, certains habitants de Gaza sont restés en Égypte après être entrés via le poste frontalier de Rafah avant sa fermeture en mai dernier. Le Caire leur a accordé des facilités et des avantages, rendant leur retour à Gaza improbable à court terme.

Par ailleurs, des prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de la trêve récente ont été hébergés en Égypte, mais leur séjour est temporaire et soumis à des restrictions strictes.

Demande de soutien international

En échange de cette « hospitalité », l’Égypte ne demanderait pas de compensation financière directe pour la construction de logements, mais réclamerait un soutien international pour couvrir les coûts liés à l’accueil des réfugiés. Elle insisterait également sur le droit des Palestiniens à retourner à Gaza pour des raisons médicales ou éducatives.

En parallèle, Le Caire multiplie les contacts régionaux avec l’Arabie saoudite, la Jordanie et les Émirats arabes unis pour réaffirmer son opposition à tout déplacement forcé et plaider pour une reconstruction rapide de Gaza.

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Retards de paiement de l’État : les entrepreneurs tunisiens face à une crise sans précédent

27. Januar 2025 um 11:55

Les retards de paiement de l’État tunisien envers les entrepreneurs du bâtiment atteignent des sommets alarmants, avec plus d’un milliard de dinars impayés depuis fin 2021. Mayser Baroudi, président de la Chambre nationale des entreprises et professions du gypse, dénonce une situation qui paralyse le secteur et décourage les entreprises à participer aux marchés publics.

Les entrepreneurs tunisiens du secteur du bâtiment et des travaux publics sont confrontés à une crise majeure. Elle est due aux retards de paiement de la part de l’État. Mayser Baroudi, également trésorier de la Fédération Nationale des Entrepreneurs de Bâtiment et des Travaux, a révélé que les dettes impayées aux entrepreneurs s’élevaient à un milliard de dinars à la fin de l’année 2021. Un montant qui n’a toujours pas été réglé et qui a même augmenté en 2024.

Un milliard de dinars en souffrance

« Les retards de paiement de l’État sont un véritable frein pour notre secteur », a déclaré M. Baroudi lors d’une intervention sur Mosaïque FM. Il a expliqué que ces impayés concernent des projets achevés depuis des années, plongeant de nombreuses entreprises dans des difficultés financières critiques. « Nous demandons au ministère de l’Équipement et à la présidence du gouvernement d’accélérer le règlement de ces créances », a-t-il insisté.

Des conséquences désastreuses pour les entrepreneurs

Ces retards de paiement ont des répercussions directes sur la participation des entrepreneurs aux marchés publics. « Les entreprises sont découragées de répondre aux appels d’offres en raison de ces retards », a souligné le même intervenant. Il a également appelé à une simplification des procédures d’accès aux cahiers des charges pour faciliter le travail des entrepreneurs.

Un secteur stratégique en pleine croissance malgré les difficultés

Malgré ces défis, M. Baroudi a salué les performances du secteur du gypse en Tunisie, qui a obtenu la première étoile africaine. Il a rappelé que la Tunisie détient le deuxième plus grand gisement de gypse au monde et est reconnue pour ses usines de production de gypse et ses dérivés. « La demande pour ces produits est en hausse, notamment de la part de la Libye voisine », a-t-il ajouté.

Une avancée législative pour le secteur

Par ailleurs, il y a deux mois, un conseil ministériel a adopté une loi régulant l’exploitation des carrières de gypse. Le responsable a qualifié cette mesure de « révolution législative » qui contribuera, estime-t-il, au développement du secteur. Ces déclarations ont été faites en marge de la conférence économique arabo-européenne qui s’est tenue à Hammamet Nord. Les travaux de cette conférence se sont conclus par des recommandations adressées à la présidence du gouvernement pour surmonter les difficultés rencontrées par les investisseurs. Des partenariats ont également été signés entre l’Union des entrepreneurs tunisiens et ses homologues libyens, algériens et africains.

Au final, la situation des entrepreneurs tunisiens du bâtiment reste préoccupante en raison des retards de paiement de l’État. Alors que le secteur du gypse montre des signes de croissance et de reconnaissance internationale, les retards dans le règlement des créances risquent de freiner son développement. Ainsi, les appels à l’intervention du gouvernement se multiplient pour éviter une crise plus profonde dans ce secteur stratégique.

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SIAME : les exportations bondissent de 20 % en 2024

27. Januar 2025 um 11:15

La Société Industrielle d’Acide Méthanique et d’Engrais (SIAME) a publié ses indicateurs d’activité pour le quatrième trimestre de l’année 2024. Lesquels montrent une évolution positive de son chiffre d’affaires.

Le revenu global a atteint 43,818 MDT, enregistrant ainsi une augmentation de 6,7 % par rapport à l’année 2023, où ils s’élevaient à 41,050 MDT. Cette progression s’explique principalement par une forte performance à l’export, qui a connu une hausse de 20 %, passant de 13,756 MDT en 2023 à 16,504 MDT en 2024.

Sur le marché local, les ventes ont légèrement augmenté de 0,1 %, atteignant 27,314 MDT. Cette légère progression masque toutefois des disparités sectorielles. Les ventes au secteur privé local ont en effet diminué de 3,7 %. Tandis que les ventes à la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) ont augmenté de 10,6 %, compensant ainsi la baisse observée dans le secteur privé.

Investissements en baisse : une stratégie de rationalisation?

En dépit de la croissance de son chiffre d’affaires, la SIAME a réduit ses investissements en 2024. Ces derniers s’élèvent désormais à 1,894 MDT, contre 2,315 MDT en 2023, soit une diminution de 18,2 %. Cette baisse concerne principalement les investissements immatériels, qui sont passés de 1,281 MDT à 895 MDT, et les investissements matériels, qui ont chuté de 24 % pour atteindre 686 MDT. Seuls les investissements financiers ont augmenté, passant de 133 MDT à 313 MDT.

Cette réduction des investissements pourrait refléter une stratégie de rationalisation des dépenses, dans un contexte où l’entreprise cherche à optimiser ses ressources tout en maintenant sa croissance. Cependant, cette tendance pourrait également soulever des questions sur la capacité de la SIAME à maintenir son rythme de développement à long terme.

Endettement en hausse : une gestion à surveiller

L’endettement bancaire de la SIAME a augmenté de 4,3 % en 2024, passant de 24,576 MDT à 25,643 MDT. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des besoins en fonds de roulement (BFR), qui ont nécessité un recours accru au financement bancaire. Les dettes à court terme représentent la majeure partie de cet endettement, avec un encours de 24,543 MDT, tandis que les dettes à moyen et long terme s’élèvent à 1,100 MDT.

Cette augmentation de l’endettement, bien que modérée, souligne l’importance d’une gestion financière rigoureuse pour la SIAME. L’entreprise devra veiller à maintenir un équilibre entre ses besoins de financement et sa capacité à générer des liquidités, afin de préserver sa stabilité financière.

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Tunisie : décès de l’économiste et ancien ministre Houssine Dimassi

27. Januar 2025 um 09:41

Lundi 27 janvier 2025, l’éminent économiste et ancien ministre des Finances, Houssine Dimassi, s’est éteint à l’âge de 77 ans. Une figure marquante de la scène économique et politique tunisienne, dont la carrière riche et variée a laissé une empreinte durable.

Né le 18 novembre 1948 à Ksar Hellal, dans le gouvernorat de Monastir, Houssine Dimassi est un universitaire de renom. Titulaire d’un doctorat d’État en sciences économiques (1983) et d’un diplôme d’agrégation dans la même discipline (1984), il a gravi les échelons académiques avec brio. De professeur assistant à la Faculté d’économie et de gestion de Tunis en 1973, il est devenu doyen de la Faculté de droit, des sciences économiques et politiques de Sousse entre 1988 et 1991.

Sa carrière ne s’est pas limitée aux salles de classe. Dès le début des années 1970, il a œuvré en tant qu’expert contractuel au ministère de la Planification. Parallèlement, il s’est engagé dans le militantisme syndical et politique, occupant notamment le poste de secrétaire général du syndicat de l’enseignement supérieur à la Faculté d’économie et de gestion de Tunis (1975-1980). Il fut également l’un des membres fondateurs du parti Mouvement de l’unité populaire en 1977.

Sur le plan politique,  il a brièvement occupé le poste de ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle pendant moins de 24 heures dans le premier gouvernement de Mohamed Ghannouchi 2011.

Plus tard, il a été nommé ministre des Finances dans le premier gouvernement formé après les élections d’octobre 2011, un poste qu’il a tenu du 24 décembre 2011 au 27 juillet 2012.

Au-delà de ses fonctions politiques, il a rédigé un rapport économique et social dans le cadre d’une conférence de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) en 2001 et a mené une étude prospective sur la Tunisie à l’horizon 2030.

Une voix incontournable

Parmi ses contributions intellectuelles figurent des articles percutants, tels que « Le chômage en Tunisie : son ampleur, ses causes et ses perspectives » (2001); « Les activités motrices de l’économie tunisienne »; et « L’évolution des échanges économiques entre les pays arabes ».

À L’Économiste Maghrébin, nous avons eu le privilège de côtoyer Hussein Dimassi et de faire régulièrement appel à ses analyses et visions, qui se sont révélées, à maintes reprises, aussi visionnaires qu’efficaces et scientifiques. Économiste de renom, il était une voix incontournable dans les débats sur les enjeux économiques de la Tunisie et de la région.

Hussein Dimassi était très sollicité par les médias locaux, et il ne nous privait jamais de son expertise précieuse. Toujours disponible pour partager ses réflexions, il apportait des éclairages profonds et des solutions pragmatiques aux défis économiques. Sa dernière interview avec L’Économiste Maghrébin remonte au numéro 867 de notre édition papier, paru du 12 au 26 avril 2023. Un entretien au cours duquel il a, une fois de plus, démontré sa clairvoyance et sa maîtrise des dossiers complexes.

Paix à son âme.

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ASSAD affiche un chiffre d’affaires de 100 MDT en 2024

25. Januar 2025 um 20:19

 La société L’Accumulateur Tunisien ASSAD a publié récemment ses indicateurs d’activité pour le quatrième trimestre de l’année 2024, ainsi que pour l’ensemble de l’exercice. Les résultats révèlent une croissance notable de son chiffre d’affaires, une augmentation de sa production et une réduction significative de son endettement, confirmant une dynamique positive malgré un contexte économique complexe.

Pour l’ensemble de l’année 2024, L’Accumulateur Tunisien ASSAD a enregistré un chiffre d’affaires de 100,5 millions de dinars (MDT), en hausse de 12,9% par rapport à 2023. Cette performance est portée par une progression sur les deux marchés, local et export.

Sur le marché local, le chiffre d’affaires a augmenté de 7,4%, passant de 43,0 MDT en 2023 à 46,1 MDT en 2024. Sur le marché export, le chiffre d’affaires a connu une croissance encore plus forte, de 18,0%, passant de 46,1 MDT à 54,4 MDT.

Par ailleurs, la production de la société a augmenté de 14,4% par rapport à l’année précédente, témoignant d’une amélioration de sa capacité opérationnelle.

Une gestion financière prudente

L’Accumulateur Tunisien ASSAD a également réduit son endettement total de 23,3% par rapport à 2023, celui-ci s’établissant désormais à 77,5 MDT. Cette baisse significative souligne une gestion financière rigoureuse et une volonté d’assainissement de son bilan. En termes d’investissements, la société a consacré 2,4 MDT aux investissements corporels et incorporels au cours de l’année 2024, confirmant sa stratégie de modernisation et de développement.

Une performance solide au 4ème trimestre 2024

Au cours du quatrième trimestre de 2024, L’Accumulateur Tunisien ASSAD a poursuivi sa dynamique de croissance. Le chiffre d’affaires a augmenté de 11,1% par rapport au même trimestre de 2023, passant de 28,1 MDT à 31,2 MDT.

Sur le marché local, le chiffre d’affaires a légèrement progressé de 0,6%, passant de 13,7 MDT à 13,8 MDT. Sur le marché export, le chiffre d’affaires a bondi de 21,2%, passant de 14,3 MDT à 17,4 MDT, confirmant la forte orientation internationale de la société.

Perspectives et stratégie future de Assad 

Ces résultats témoignent d’une année 2024 réussie pour L’Accumulateur Tunisien ASSAD, marquée par une croissance soutenue, une amélioration de sa production et une gestion financière prudente. La société semble bien positionnée pour poursuivre son expansion, notamment sur les marchés internationaux, tout en consolidant sa présence locale.

Avec des investissements continus et une réduction de son endettement, L’Accumulateur Tunisien ASSAD affiche une résilience et une capacité d’adaptation qui pourraient lui permettre de maintenir cette trajectoire positive dans les années à venir.

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Samir Saïed libéré après une audition dans une affaire de fraudes douanières

25. Januar 2025 um 10:01

Le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, ce vendredi 24 janvier 2025, de libérer Samir Saïed, ancien ministre de l’Économie et ex-directeur général de la STB Bank. Cette décision intervient après son audition et l’examen des résultats préliminaires de l’enquête, selon des sources judiciaires citées par Mosaïque FM.

Samir Saïed avait été convoqué jeudi 23 janvier 2025 par la quatrième unité centrale de la Garde nationale, spécialisée dans la lutte contre les crimes financiers et économiques, basée à El Aouina. L’ancien ministre a été entendu dans le cadre d’une enquête liée à des infractions douanières, en sa qualité d’ancien directeur général de la STB Bank.

À l’issue de son audition, il avait été placé en garde à vue pour une durée de 48 heures, conformément à la procédure judiciaire en vigueur.

Une libération après examen des éléments de l’enquête

Présenté ce vendredi devant le ministère public, Samir Saïed a été libéré après que les autorités judiciaires ont examiné les premiers résultats de l’enquête. Aucun détail supplémentaire n’a été divulgué sur les charges potentielles ou les éléments spécifiques de l’affaire.

Parcours professionnel de Samir Saïed

Samir Saïed a occupé le poste de directeur général de la STB Bank de janvier 2016 à mars 2019. Par la suite, il a été nommé ministre de l’Économie d’octobre 2021 à octobre 2023, jouant un rôle clé dans la gestion économique du pays durant cette période.

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Réduction des taux d’intérêt : Moez Hadidane doute de la viabilité de la mesure

24. Januar 2025 um 15:19

L’économiste Moez Hadidane a réagi, vendredi 24 janvier 2025, à la mesure récemment annoncée par la Banque centrale de Tunisie (BCT), qui oblige les banques à appliquer une réduction des taux d’intérêt sur les crédits à taux fixe. S’il reconnaît l’importance de cette décision, il alerte néanmoins sur les risques de difficultés liées à sa mise en œuvre.

Dans une interview sur Mosaïque FM, Hadidane a souligné que, bien que la loi exige cette réduction des taux, l’application de cette mesure pourrait être problématique pour les institutions financières. En effet, les banques seraient contraintes de proposer des crédits à des taux inférieurs à leurs coûts réels de financement, une situation qui pourrait s’avérer défavorable pour leur rentabilité.

L’exemple d’un crédit à taux fixe

L’économiste a illustré son propos par un exemple précis : un crédit à taux fixe de 11% sur une durée de dix ans. Si l’emprunteur demande une réduction du taux à 5,5% pour les années restantes, le coût des ressources utilisées par la banque pour financer ce crédit pourrait atteindre 6 ou 7%, un montant supérieur au taux réduit proposé. Selon Hadidane, ce genre de scénario est « très probable ».

Le modèle de financement des banques en question

Hadidane a également rappelé que les banques ne se contentent pas de dépôts à vue pour financer leurs crédits. Elles recourent à des emprunts plus coûteux sur les marchés financiers, à des prêts auprès de la BCT, ou encore à des dépôts à terme. Ces sources de financement plus onéreuses rendent la mise en œuvre de la mesure de réduction des taux encore plus complexe.

Comment les banques pourraient compenser leurs pertes

Face à ce défi, Hadidane a estimé que les banques pourraient compenser les pertes occasionnées par la réduction des taux fixes par d’autres produits financiers. Les crédits à taux variable et à court terme, par exemple, offriraient aux banques des possibilités de maintenir leur rentabilité, malgré les pertes potentielles sur les crédits à taux fixe.

La mesure déjà en application

Le 23 janvier 2025, la Banque centrale a confirmé que la mesure de réduction des taux d’intérêt est désormais en vigueur, conformément à l’article 412 ter de la loi n°41 du 2 août 2024. Ce texte législatif, qui modifie certaines dispositions du Code de commerce, rend cette réduction obligatoire pour les banques, sans qu’une note d’application supplémentaire soit nécessaire.

Ainsi, bien que la mesure vise à alléger la charge des emprunteurs, elle pourrait entraîner des défis inattendus pour les banques. Les experts s’interrogent sur les conséquences à long terme de cette politique, notamment sur la viabilité du secteur bancaire tunisien.

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Tunisie : plus de 26 milliards de dinars de réserves en devises

24. Januar 2025 um 14:26

Au 23 janvier 2025, les réserves en devises de la Tunisie s’élèvent à 26,582 milliards de dinars tunisiens, correspondant à 118 jours d’importations.

À titre de comparaison, elles étaient de 25,589 milliards de dinars tunisiens, soit 116 jours d’importations, à la même date en 2024.

Ces chiffres sont tirés des données publiées sur le site de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

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Libération de 483 détenus pour une réinsertion sociale

24. Januar 2025 um 11:21

La ministre de la Justice, Leila Jaffal, a annoncé, jeudi 23 janvier 2025, des décisions relatives à la libération conditionnelle de 483 détenus, après consultation de la Commission de libération conditionnelle.

Ces décisions concernent des condamnés remplissant les critères légaux requis, permettant ainsi leur libération anticipée.

Dans un communiqué, le ministère de la Justice a précisé que ces mesures s’inscrivent dans le cadre des programmes de réhabilitation et de réinsertion des détenus. L’objectif est de favoriser leur réintégration dans la société après avoir purgé une partie de leur peine, tout en garantissant un suivi adapté pour prévenir la récidive.

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Ooredoo Tunisie : Officiellement opérateur 5G et s’apprête à lancer son réseau

24. Januar 2025 um 11:14

Suite à la publication officielle au JORT du décret-loi 2025-38 du 21 Janvier 2025, Ooredoo Tunisie est fier d’annoncer qu’elle est reconnue en tant opérateur officiel de la 5G en Tunisie et s’apprête dans les jours à venir à lancer son Réseau 5G, sur tout le territoire tunisien, marquant une nouvelle étape dans la connectivité dans le pays.

En tant qu’opérateur majeur en Tunisie, Ooredoo Tunisie, s’engage à offrir la meilleure expérience réseau 5G avec une couverture complète et une technologie de pointe dans toutes les régions. En effet, Ooredoo Tunisie s’engage à offrir un réseau 5G qui répond aux besoins de ses divers clients : Entreprises, Entrepreneurs, Créateurs de contenu, Gamers, Développeurs IT, Etudiants, etc…

Avec une vitesse, une fiabilité et une innovation inégalées, Ooredoo Tunisie promet à tous ces utilisateurs de libérer leur plein potentiel dans ce nouveau monde hyperconnecté.

De plus, Ooredoo Tunisie promeut activement la meilleure expérience client en combinant une connectivité supérieure avec des solutions innovantes conçues pour répondre aux modes de vie digitales modernes. Du jeu et du streaming sans interruption aux outils avancés pour les entreprises, Ooredoo Tunisie propulse la satisfaction client à de nouveaux sommets.

Dans ce contexte, Mansoor Rashid Al-Khater, PDG de Ooredoo Tunisie, a déclaré : « Notre préparation au lancement de la 5G reflète l’engagement indéfectible de Ooredoo à offrir une connectivité et une innovation inégalées en Tunisie. Nous sommes fiers de mener cette transformation, en garantissant une expérience réseau de classe mondiale à nos clients tout en stimulant la croissance économique et technologique de notre chère Tunisie. »

Ooredoo Tunisie réaffirme son engagement à fournir à la Tunisie un réseau qui représente l’avenir de la connectivité. Alors que les dernières retouches pour le lancement de la 5G touchent à leur fin, Ooredoo Tunisie reste concentré sur la construction d’une infrastructure robuste et la création de solutions impactantes qui répondent aux exigences de demain. Restez connectés sur nos différents canaux pour suivre l’actualité afin d’accéder, très prochainement, à notre réseau et profiter pleinement de la meilleure expérience 5G.

Source : communiqué

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TPR réalise un CA de 210 MDT en 2024

24. Januar 2025 um 10:29

Le chiffre d’affaires de TPR au 4e trimestre 2024 s’élève à 66 386 441 dinars tunisiens (ou 66,4 MDT), enregistrant ainsi une hausse de 12 % par rapport à la même période en 2023 (59,44 MDT). Cette performance est surtout attribuée à une forte augmentation des ventes à l’export, qui ont progressé de manière significative.

Le marché de l’export a joué un rôle clé dans cette croissance. Les ventes réalisées au 4e trimestre 2024 à l’international ont enregistré une hausse spectaculaire de 41 %, atteignant 26,35 MDT contre 18,63 MDT au 4e trimestre 2023. En revanche, les ventes sur le marché local ont légèrement diminué de 2 %, passant de 40,80 MDT en 2023 à 40, 03 MDT en 2024.

Croissance cumulée sur l’année 2024

Au 31 décembre 2024, TPR affiche un chiffre d’affaires global de 210,14 MDT, en hausse de 2 % par rapport aux 205,12 MDT réalisés en 2023. L’export a particulièrement contribué à ce succès avec une progression de 4 % de ses ventes, atteignant 80,52 MDT contre 77,76 MDT en 2023. La production, quant à elle, a également augmenté de 6 %, passant de 202,40 MDT à 214,53 MDT.

Investissements en forte hausse

En matière d’investissements, TPR a enregistré une nette augmentation de ses dépenses en 2024. Les investissements corporels et incorporels ont atteint 3,85 MDT contre 2,2 MDT en 2023, soit une hausse de 76 %. Par ailleurs, l’entreprise a réalisé plusieurs investissements financiers, dont l’acquisition de parts sociales dans les sociétés LMG et SOTUVER, ainsi que dans une nouvelle centrale photovoltaïque, pour un total de 14,48 MDT.

Légère réduction de l’endettement et hausse des placements

En dépit de ces investissements, l’endettement net de l’entreprise a légèrement diminué de 1 %, atteignant 77,94 MDT contre 78,93 MDT en 2023. TPR a également augmenté ses placements, qui ont progressé de 11 %, passant de 67,10 MDT à 74 30 MDT.

Conclusion : Une gestion performante malgré les défis locaux

Dans l’ensemble, TPR a su compenser la légère baisse de ses ventes locales par une dynamique remarquable sur le marché export. Le bilan financier de 2024 témoigne d’une stratégie réussie, soutenue par une production en hausse et des investissements stratégiques. L’entreprise termine l’année sur une note positive, prête à capitaliser sur ses réussites pour 2025.

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SAH Tunisie clôture 2024 avec un chiffre d’affaires de 483,9 MD

24. Januar 2025 um 09:25

Le chiffre d’affaires cumulé de SAH Tunisie au 31 décembre 2024 s’élève à 483,9 millions de dinars, enregistrant une décroissance de 4,9 % par rapport à l’exercice précédent. Cette diminution résulte d’un recul des ventes locales de 2,3 % et des ventes à l’export de 14,7 %. Au cours du quatrième trimestre 2024, les ventes ont atteint 129,9 millions de dinars, marquant une baisse de 1,8 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Les ventes réalisées sur le marché local se sont établies à 395 millions de dinars, avec une baisse modérée de 2,3 % en 2024. En revanche, les exportations ont subi une contraction plus importante, s’élevant à 88,9 millions de dinars. Cette chute s’explique par des blocages temporaires des lettres de crédit imposés par la Banque Centrale de Libye, ainsi que par des fermetures répétées des frontières tuniso-libyennes au cours de l’année.

Répartition des ventes par gamme de produits

Les produits d’hygiène pour bébés constituent toujours le principal segment de SAH Tunisie, représentant 41 % du chiffre d’affaires total. Les articles d’hygiène papier arrivent en deuxième position avec une contribution de 28 %. Les gammes féminine et adulte représentent respectivement 17 % et 10 % des ventes.

Investissements et endettement en hausse

SAH a engagé un total de 28,5 millions de dinars en investissements en 2024, principalement pour l’acquisition de matériel industriel et informatique. Parallèlement, l’endettement global de l’entreprise a atteint 245,5 millions de dinars, soit une augmentation de 32,6 millions de dinars par rapport à l’année précédente. Cette hausse résulte d’un recours accru aux crédits de gestion, partiellement compensée par des liquidités atteignant 28 millions de dinars.

Des performances consolidées tirées par le groupe

Le groupe SAH a enregistré une croissance significative de ses revenus nets consolidés, atteignant 980,5 millions de dinars à la fin de l’année 2024. Cela représente une augmentation de 9,5 % par rapport à 2023. Cette progression a été portée par la performance remarquable de SAH Libye, dont les revenus nets ont bondi de 85,2 % pour atteindre 39,1 millions de dinars. L’activité Cosmétiques, récemment lancée, a également contribué à cette dynamique en générant 84,4 millions de dinars de revenus.

Les filiales SAH Algérie et Azur Papier ont également connu une croissance. Les ventes de SAH Algérie se sont élevées à 74,5 millions de dinars, soit une hausse de 10,7 %, tandis qu’Azur Papier a enregistré une croissance de 4,3 %, atteignant 93,7 millions de dinars. Durant le quatrième trimestre 2024, les ventes globales du groupe ont atteint 254,1 millions de dinars, en hausse de 14,3 % par rapport au même trimestre de 2023. Cette progression a été principalement alimentée par une augmentation de 23,6 % des ventes locales grâce à l’apport de l’activité Cosmétiques, qui a généré près de 20 millions de dinars. À l’international, les ventes ont légèrement reculé de 1,6 %.

Perspectives 2025 : Cap sur l’expansion et la rentabilité

L’année 2025 s’annonce prometteuse pour SAH, qui anticipe une croissance tant sur le plan des revenus que des marges. Cette amélioration devrait être portée par la reprise des échanges avec la Libye, grâce à la levée des blocages sur les lettres de crédit et à la réouverture des frontières tuniso-libyennes.

Par ailleurs, le développement de la gamme de produits cosmétiques sera une priorité stratégique, avec une attention particulière portée aux exportations vers de nouveaux marchés. Le groupe envisage également une expansion régionale en Afrique du Nord et subsaharienne, notamment en consolidant sa présence en Tunisie, Libye, Algérie, Côte d’Ivoire et Sénégal.

L’amélioration de la rentabilité sera facilitée par la baisse progressive des prix des matières premières, permettant au groupe de maintenir les niveaux de marge atteints en 2024. SAH aborde cette nouvelle année avec confiance, prête à relever les défis et à capitaliser sur les opportunités pour renforcer sa position sur le marché.

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Travail et études en Allemagne : les nouvelles règles qui profitent aux Tunisiens

23. Januar 2025 um 16:34

À compter du 1er janvier 2025, l’Allemagne met en place deux mesures importantes qui impacteront directement les étudiants et les chercheurs d’emploi, dont de nombreux Tunisiens. Ces évolutions concernent une augmentation du salaire minimum et un relèvement du seuil des mini-jobs, des dispositifs qui pourraient attirer davantage d’étudiants et de travailleurs tunisiens vers ce pays.

 Le salaire minimum allemand passe à 12,82 € de l’heure, contre 12,41 € en 2024. Cette hausse, qui s’inscrit dans une tendance annuelle, représente une augmentation de 50% depuis l’introduction de la loi sur le salaire minimum en 2015. Pour un travailleur à temps plein, cela équivaut à un salaire brut mensuel minimum de 2 222 €. Une mesure qui renforce l’attractivité de l’Allemagne, déjà reconnue pour offrir l’un des salaires minimums les plus élevés d’Europe.

Les mini-jobs : une bouée de sauvetage pour les étudiants

Les étudiants, notamment internationaux, bénéficient également d’une révision du plafond des mini-jobs. Le revenu mensuel maximum autorisé pour ces petits emplois passe de 538 à 556 €, soit 6 672 € par an. Ces mini-jobs, disponibles dans des secteurs variés tels que l’hôtellerie, le commerce de détail ou la garde d’enfants, permettent aux étudiants de financer une partie de leurs études tout en respectant la limite légale de 20 heures de travail par semaine.

Avec le nouveau taux horaire de 12,82 €, un étudiant peut ainsi travailler environ 43,3 heures par mois pour couvrir ses besoins financiers. Une opportunité particulièrement intéressante pour les Tunisiens, dont le nombre ne cesse d’augmenter dans les universités allemandes.

La Tunisie parmi les principaux pays d’origine des étudiants internationaux

L’Allemagne attire de plus en plus d’étudiants tunisiens. Lors du semestre d’hiver 2022/2023, 6 661 Tunisiens étaient inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur allemands, plaçant la Tunisie parmi les 20 premiers pays d’origine des étudiants internationaux. Cette tendance devrait se renforcer avec les nouvelles mesures, d’autant que l’Allemagne, cinquième économie mondiale, facilite l’accès aux professionnels qualifiés et aux travailleurs étrangers.

 

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SITS : chiffre d’affaires en baisse de 33,52% en 2024

23. Januar 2025 um 16:00

La Société immobilière tuniso-saoudienne (SITS) a récemment dévoilé ses indicateurs financiers de la fin de l’année 2024, et les résultats sont alarmants. Les chiffres révèlent une situation financière difficile, marquée par une baisse significative du chiffre d’affaires et une augmentation de l’endettement.

Le chiffre d’affaires de la SITS a enregistré une baisse notable de 33,52% entre fin décembre 2023 et fin décembre 2024. Il est passé de 7,53 à 5,01 millions de dinars. Cette diminution reflète les difficultés rencontrées par la société dans ses activités principales. Le secteur résidentiel a été particulièrement touché, avec une baisse de 30,36% du chiffre d’affaires, passant de 7,09 millions de dinars fin 2023 à 4,94 millions de dinars fin 2024. Le chiffre d’affaires généré par les activités commerciales et de bureau a subi une chute encore plus drastique, diminuant de plus de six fois, passant de 439.236 dinars en 2023 à seulement 67.227 dinars en 2024.

Évolution contrastée des stocks

Malgré la baisse du chiffre d’affaires, le stock global de la SITS a augmenté de 18,72%, atteignant une valeur de 43,6 millions de dinars fin 2024. Le stock prêt à la vente a, quant à lui, diminué de 45,58%, passant de 7,47 millions de dinars fin 2023 à 4,06 millions de dinars fin 2024. En revanche, la valeur du stock des travaux en cours a plus que doublé, passant de 11,41 millions de dinars fin 2023 à 23,87 millions de dinars fin 2024. Le stock foncier a, quant à lui, diminué de 12,18%, passant à 15,67 millions de dinars fin 2024.

Endettement en hausse et trésorerie en baisse

La SITS a vu son endettement augmenter de manière significative. Les dettes à court terme (moins d’un an) sont passées de 813.289 dinars en 2023 à 884.124 dinars en 2024. Par ailleurs, les dettes à long terme (plus d’un an) ont augmenté de 37,45%, passant de 4,31 millions de dinars fin 2023 à 5,93 millions de dinars fin 2024. La trésorerie de la SITS a également subi une baisse importante, passant de 3,64 millions de dinars fin 2023 à seulement 683.052 dinars fin 2024. Cette réduction drastique de la trésorerie pourrait limiter la marge de manœuvre de la société pour faire face à ses obligations financières et investir dans de nouveaux projets.

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Tunisie : Sihem Ben Sedrine, 10 jours de grève de la faim

23. Januar 2025 um 15:31

Jeudi 23 janvier 2025, Sihem Ben Sedrine, ex-présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), a entamé son dixième jour de grève de la faim. Selon ses proches, son état de santé est alarmant : elle aurait été placée sous assistance respiratoire par les médecins de la prison des femmes de La Manouba, où elle est détenue depuis le 1er août 2024.

Mercredi, Sihem Ben  Sedrine a reçu la visite de représentants de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), de la délégation du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme en Tunisie, ainsi que de son avocate, Samia Abbou. Ses proches ont rapporté qu’elle montrait des « signes inquiétants d’épuisement »…

Que lui reproche-t-on?

Sihem Ben Sedrine est accusée d’avoir falsifié le rapport final de l’IVD, qu’elle aurait rédigé seule, sans l’approbation des autres membres de l’instance. Trois versions différentes de ce rapport auraient été produites : une remise au président de la République, une autre au Parlement et à la présidence du gouvernement, et une troisième publiée sur le site de l’IVD et au Journal officiel. Ces accusations sont au cœur de son incarcération.

Une grève de la faim pour dénoncer l’injustice

Le 14 janvier 2025, coïncidant symboliquement avec l’ancienne date de la révolution tunisienne, Sihem Ben Sedrine a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’elle qualifie d’« injustice ». Elle affirme ne plus pouvoir supporter les conditions de sa détention et espère ainsi interpeller les autorités sur son cas.

Alors que son état de santé se détériore, la situation de l’ancienne présidente de l’IVD suscite une inquiétude croissante parmi les défenseurs des droits de l’homme en Tunisie et au-delà.

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Tunisie : le décret-loi n°54, un texte qui divise l’ARP et la société civile

23. Januar 2025 um 15:07

Mercredi 22 janvier 2025, soixante députés ont adressé une nouvelle requête au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, pour exiger l’examen accéléré de la révision du décret-loi n°54.

Ce texte, qui régit la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication, est bloqué depuis près d’un an, malgré une première proposition de révision déposée en février 2024 et une pétition signée par 57 députés en mai 2024.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) soutient cette initiative et appelle à une révision urgente dudit décret-loi, jugé contraire à l’article 55 de la Constitution, qui garantit la non censure préalable.

Le SNJT dénonce des sanctions disproportionnées, notamment des peines de cinq à dix ans de prison pour des délits de publication, ainsi qu’une approche répressive envers la liberté d’expression et de la presse.

Selon le syndicat, ce texte menace les libertés fondamentales, crée une confusion entre les crimes informatiques et les infractions liées à la publication, et offre à l’exécutif un outil pour contourner les régulations existantes.

Le SNJT réclame son retrait ou sa révision, affirmant qu’il porte atteinte à l’essence même d’un État civil et démocratique.

Alors que des centaines de personnes sont déjà affectées par ce décret-loi, les députés et le SNJT espèrent enfin débloquer son examen en commission, conformément à l’article 73 du règlement intérieur de l’ARP.

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Star Assurances dégage un CA de 431,5 MDT en 2024

23. Januar 2025 um 14:40

Au terme du quatrième trimestre 2024, la Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances – STAR – a enregistré une croissance significative de ses primes émises, atteignant 431,474 millions de dinars (MDT), soit une augmentation de 10,2 % par rapport à la même période en 2023 (391,476 millions de dinars). Cette progression est le résultat d’un développement notable dans plusieurs branches, particulièrement celles non-vie et en vie.

A STAR Assurances, les primes émises dans la branche non-vie ont particulièrement tiré parti de la santé, qui a vu ses souscriptions augmenter de 14,7 %. Cela est dû à un développement soutenu des affaires nouvelles et à une revalorisation des assiettes de cotisation.

D’autres branches comme l’incendie, les risques techniques et divers, ainsi que le transport ont également connu des hausses respectives de 21 % et 5,3 %, grâce à un effort commercial renforcé.

La branche automobile, quant à elle, a enregistré une croissance plus modeste de 2,8 %, principalement portée par le développement des souscriptions de flottes.

Croissance soutenue dans la branche vie

L’activité dans la branche vie a enregistré une hausse impressionnante de 27,9 %, en particulier grâce à l’activité d’épargne et au produit Temporaire Décès individuel. Cette évolution reflète l’intérêt croissant des souscripteurs pour des solutions d’épargne à long terme et des garanties décès.

Évolution des primes acquises et cédées

La STAR a également observé une évolution positive de ses primes acquises, qui ont augmenté de 9 % pour atteindre un total de 428,602 millions de dinars à la fin du quatrième trimestre 2024, contre 393,115 millions de dinars l’année précédente. En parallèle, les primes cédées ont connu une hausse de 23,1 % par rapport à la même période en 2023, un signe du dynamisme commercial de la société.

Augmentation des indemnisations servies

Les indemnisations servies par la STAR ont également connu une progression importante, atteignant 281,132 millions de dinars à la fin de l’année 2024, contre 257,549 millions de dinars en 2023, soit une augmentation de 9,2 %. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des règlements dans la branche santé, qui suit l’évolution du chiffre d’affaires. En revanche, les indemnisations dans la branche automobile ont légèrement baissé de 0,7 %, notamment en raison de la diminution de la fréquence des sinistres corporels.

Les branches incendie et risques divers ont enregistré une diminution des indemnisations de 2,6 millions de dinars, principalement en raison de l’absence de sinistres majeurs.

Stabilité des produits financiers

Enfin, les produits financiers bruts ont légèrement progressé, atteignant 99,686 millions de dinars, contre 98,736 millions de dinars en 2023, enregistrant ainsi une croissance modeste de 1 %. Ce résultat indique une stabilité dans les rendements des investissements financiers de la société.

En conclusion, la Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances a connu une année 2024 marquée par une solide performance commerciale, avec des augmentations notables dans plusieurs de ses branches d’activités. La société semble bien positionnée pour poursuivre son développement en 2025, soutenue par une stratégie commerciale et des produits d’assurance diversifiés.

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Assassinats de JFK, RFK et MLK : Trump promet de lever le voile

23. Januar 2025 um 11:11

Donald Trump a annoncé son intention de déclassifier et de rendre publiques des archives secrètes liées aux assassinats du président John F. Kennedy, de son frère Robert Kennedy et du leader des droits civiques Martin Luther King. Cette démarche s’inscrit dans un effort visant à renforcer la transparence et la confiance du public envers le gouvernement.

Lors d’une interview accordée à la chaîne « Fox News », Trump a déclaré qu’il travaillerait à la publication des informations classifiées concernant ces événements historiques majeurs. Il a révélé que Mike Pompeo, son secrétaire d’État pendant son premier mandat, avait précédemment bloqué la divulgation de certains documents relatifs à l’assassinat de John F. Kennedy, lui expliquant : « Pompeo m’a dit que ce n’était pas le moment de rendre ces informations publiques. » Trump a ajouté : « Nous examinons actuellement ces données et nous publierons les dossiers dans un avenir proche. »

Ces assassinats, en particulier celui de John F. Kennedy, abattu à Dallas en novembre 1963, ont suscité de nombreuses controverses et alimenté des théories du complot pendant des décennies. De même, des tireurs ont tué Martin Luther King par balle à Memphis en avril 1968, tandis que des assassins ont tué Robert Kennedy en Californie en juin de la même année, peu après qu’il ait remporté les primaires démocrates de l’État. Ces tragédies ont profondément marqué la nation américaine et les historiens les considèrent comme des tournants majeurs dans l’histoire des États-Unis, selon le New York Times.

Vers la grande révélation ?

Avant son entrée en fonction, Trump avait promis, lors d’un rassemblement, de s’attaquer à la classification excessive des documents gouvernementaux. Il avait déclaré : « En tant que première étape pour restaurer la transparence et la responsabilité au sein du gouvernement, nous allons revoir la classification des documents. » Il avait également souligné que les documents d’ »intérêt public majeur » seraient déclassifiés, affirmant : « Tout sera rendu public. »

La publication de ces archives secrètes par l’administration Trump pourrait susciter un intérêt considérable, notamment parmi ses partisans, en raison de son attrait pour certaines théories du complot et de son expérience personnelle. En effet, Trump a lui-même survécu à une tentative d’assassinat en juillet dernier, lorsqu’il a été blessé par balle lors d’un rassemblement de campagne. Cette initiative pourrait relancer les débats sur ces événements historiques et offrir de nouvelles perspectives sur des chapitres sombres de l’histoire américaine.

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