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Gestern — 20. Januar 2025Haupt-Feeds

Délégation Omanaise en Tunisie: nouveaux horizons commerciaux

20. Januar 2025 um 20:49

Une délégation d’hommes d’affaires omanais de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Oman se rend en Tunisie du 19 au 26 janvier 2025.

Présent lors de cet événement, Dr Hilal Ben Abdallah Ben Ali Al-Sanani, ambassadeur du Sultanat d’Oman en Tunisie a indiqué que cette mission vise à faciliter des rencontres entre les 13 membres de la délégation, issus de divers secteurs tels que l’industrie alimentaire, les matériaux de construction, la fabrication de verre et l’investissement touristique dans les sites patrimoniaux.

Il a également salué l’engagement du ministre du Commerce et du Développement des Exportations, dans le renforcement des relations commerciales entre les deux pays.
Cette visite est perçue comme une occasion clé pour explorer des opportunités d’investissement et discuter de moyens pour développer les échanges commerciaux au bénéfice mutuel des deux nations. Il a souligné que le partenariat entre les secteurs public et privé est essentiel pour atteindre un développement durable et stimuler la croissance économique.

L’ambassadeur espère que cette visite permettra à la délégation omanaise d’établir des relations stratégiques, favorisant ainsi l’innovation, l’échange de connaissances et l’attraction d’investissements conjoints, en ligne avec la Vision Oman 2040.

Il a conclu en affirmant que les autorités des deux pays s’efforcent de renforcer la coopération via le comité mixte Tuniso-omanaise en veillant à ce que toutes les facilités et législations nécessaires soient mises en place pour soutenir les hommes d’affaires dans leur recherche d’opportunités, ce qui contribuera à la croissance économique et aux échanges commerciaux bilatéraux.

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Souveraineté alimentaire : au-delà de l’autosuffisance

20. Januar 2025 um 17:22

Mohamed Amrani, représentant de l’AFO pour l’Afrique du Nord à Tunis, souligne l’urgence d’améliorer la durabilité des systèmes gouvernementaux face à une crise alimentaire croissante. Actuellement, environ 80 millions de personnes souffrent de la faim, exacerbée par des événements récents tels que la pandémie de Covid-19 et la crise en Ukraine.

La situation est alarmante. C’est ce qui ressort de l’atelier régional intitulé « Financement de la transformation des systèmes agroalimentaires » qui se tient du 20 au 23 janvier 2025 à Tunis, organisé par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.

Ainsi les pertes économiques mondiales liées aux dégâts environnementaux et aux dépenses de santé s’élèvent à 5000 milliards de dollars par an. Il est impératif d’adopter des systèmes alimentaires plus durables qui prennent en compte la nutrition et la qualité des aliments tout au long de la chaîne, depuis la production jusqu’à la consommation.

De ce fait, Mohamed Amrani met en avant le rôle crucial du financement des projets agroalimentaires pour favoriser l’inclusion des jeunes et des femmes dans la région MENA. Les investissements doivent être inclusifs et responsables, garantissant que les bénéfices profitent aux communautés locales. Cela implique une approche intégrée qui couvre toute la chaîne de valeur alimentaire.

Il existe plusieurs contraintes à surmonter pour assurer ces financements dans certaines régions. La première étape consiste à rationaliser les ressources existantes tout en explorant de nouvelles possibilités de financement. Actuellement, les investissements agricoles dans le Maghreb représentent moins de 3 % du PIB, alors qu’un objectif de 10 % est nécessaire pour soutenir un développement durable.

La souveraineté alimentaire ne se résume pas à l’autosuffisance 

La souveraineté alimentaire ne se résume pas à l’autosuffisance ; elle doit également prendre en compte les importations nécessaires pour maintenir un système alimentaire viable. Il est essentiel que les petits producteurs soient soutenus afin qu’ils puissent survivre face aux défis mondiaux.

En ce qui concerne l’agenda 2030 et les objectifs de développement durable (ODD), Amrani avertit que si nous continuons sur cette trajectoire, nous ne parviendrons pas à atteindre nos objectifs. Il reste cinq ans pour agir efficacement, ce qui nécessite des choix politiques audacieux et une accélération des investissements.

« L’IA peut aider à réduire les gaspillages au niveau des marchés et des foyers »

Enfin, Mohamed Amrani évoque le potentiel des approches innovantes, notamment l’intelligence artificielle (IA), qui pourrait jouer un rôle majeur dans la transformation agroalimentaire. L’IA peut aider à réduire les gaspillages au niveau des marchés et des foyers, contribuant ainsi à une meilleure efficacité du système alimentaire.

En somme, pour atteindre un développement durable en Tunisie et dans toute la région MENA, il est crucial d’intégrer des stratégies responsables et inclusives tout en mobilisant les ressources nécessaires pour faire face aux défis actuels.

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Financement des systèmes agroalimentaires : stratégies face aux défis climatiques

20. Januar 2025 um 16:34

L’atelier régional est organisé par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord et aborde la situation alimentaire critique dans la région, où plus de 75 millions de personnes pourraient souffrir de la faim d’ici 2030. Cela souligne la nécessité d’investissements accrus pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 et lutter contre la malnutrition.

Mehdi Khlass directeur général du financement des investissements et des organisations professionnelles, représente une direction au sein du ministère de l’Agriculture. Cette direction est chargée de la gestion du financement de l’État, y compris le budget de l’État, les investissements publics et privés, ainsi que les subventions destinées aux petits et moyens agriculteurs. Actuellement, il participe à un atelier sur le financement des systèmes de transformation agroalimentaire dans les régions arabes.

Cet atelier, qui se déroule du 20 au 23 janvier 2025 à Tunis, vise à renforcer les capacités des participants dans le domaine du financement des systèmes agroalimentaires. Le financement public joue un rôle crucial en soutenant les infrastructures et en développant les systèmes de production, tout en incitant les investissements privés par le biais de subventions et d’appuis financiers. Ce contexte est d’autant plus pertinent face aux défis posés par les changements climatiques qui affectent le secteur agricole.

Au cours des deux dernières années, la direction a mis à jour ses stratégies d’intervention dans divers secteurs agricoles, notamment l’horticulture, l’élevage, la culture des dates et l’aquaculture. La stratégie actuelle se concentre sur la mobilisation des ressources en eau, essentielle pour faire face à la pénurie d’eau potable et aux besoins en irrigation pour l’agriculture. Cela inclut la création de barrages, l’interconnexion de ces infrastructures et le développement de techniques de dessalement.

La transition vers un système où les ressources sont limitées nécessite des mécanismes d’assistance pour aider les agriculteurs à s’adapter. Des programmes spécifiques visent à encourager les jeunes et les femmes dans le monde rural à développer leurs propres projets grâce à des subventions et à des lignes de financement. Par exemple, une convention récente avec la BTS a permis d’allouer 20 millions de dinars pour soutenir la cueillette et le stockage des olives, afin d’atténuer la baisse des prix de l’huile.

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Financer l’agriculture pour une sécurité alimentaire en Tunisie

20. Januar 2025 um 09:31

L’atelier régional intitulé « Financement de la transformation des systèmes agroalimentaires » se tient du 20 au 23 janvier 2025 à Tunis, organisé par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.

Cet événement vise à former les participants sur la réorientation des soutiens publics et les nouvelles ressources financières nécessaires pour transformer les systèmes agroalimentaires.
La situation alimentaire dans la région est critique, avec plus de 75 millions de personnes qui seront touchées par la faim d’ici 2030, nécessitant des investissements accrus pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 et lutter contre la malnutrition.
Nous y reviendrons.

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Lancement d’une nouvelle plateforme pour la vérification des chèques le 2 février

19. Januar 2025 um 17:22

Le professeur de droit bancaire Mohamed Nkhili a annoncé que la nouvelle plateforme dédiée aux chèques est opérationnelle et que les banques sont en train de finaliser les dernières étapes pour son activation, prévue pour le 2 février prochain.

Dans une déclaration à Mosaïque FM, il a précisé que cette plateforme permettra de vérifier si un chèque peut être honoré en consultant les soldes disponibles.

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Pourquoi le déficit commercial a-t-il explosé en 2024 après avoir été maîtrisé ?

19. Januar 2025 um 15:27

Ridha Chkoundali, professeur d’économie, est revenu sur les principales raisons du  déficit commercial qui a explosé en 2024 après avoir été maîtrisé via sa page officielle Fb. 

Il estime que jusqu’à septembre 2024, l’État avait réduit le déficit commercial à 13,5 milliards de dinars, contre 14 milliards de dinars durant la même période en 2023, grâce à une politique d’austérité sur les importations mise en œuvre depuis début 2023.

Cependant, cette politique a principalement ciblé les matières premières et semi-finis essentiels à la production, impactant négativement la croissance économique et ralentissant le rythme des exportations.

Il ajoute: « Depuis septembre 2024, les exportations ont chuté, passant d’une croissance de 7,5 % sur les neuf premiers mois de 2023 à seulement 2,1 % sur la même période en 2024. Ce ralentissement s’est poursuivi pour atteindre 0 % sur l’ensemble de l’année 2024, contre 7,9 % en 2023. L’insistance du gouvernement sur cette politique d’austérité a également entraîné une baisse des ressources fiscales de plus de 2 milliards de dinars par rapport aux prévisions budgétaires de 2023. »

Et de conclure: « En 2024, les importations n’ont augmenté que de 2,3 %, tandis que les exportations sont restées stables. Le gouvernement a révisé ses prévisions de croissance économique pour 2024 à 1,6 %, contre une estimation initiale de 2,1 %, mais il semble difficile d’atteindre même ce chiffre réduit. Les calculs suggèrent que la croissance pourrait plafonner à 1,3 % dans le meilleur des cas. »

 

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Ouverture des candidatures pour la commission d’attribution du label « Startup

19. Januar 2025 um 11:23

Le ministère des Technologies de la Communication a annoncé l’ouverture des candidatures pour sélectionner les membres de la Commission d’attribution du label « Startup », avec une date limite fixée à minuit le vendredi 31 janvier 2025. Cette initiative s’inscrit dans un processus de renouvellement de la composition de la commission, qui est responsable de l’examen des demandes visant à obtenir le label « Startup ».

Tout citoyen tunisien répondant aux critères requis peut soumettre sa candidature pour devenir membre de cette commission. Les conditions de candidature sont accessibles sur le site internet du ministère. Il convient de noter que  la Tunisie continue de soutenir son programme dédié aux startups, ayant délivré 1100 labels « Startup » au cours des six dernières années.

La commission est composée de représentants des ministères de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, des technologies de la communication et de l’économie numérique, ainsi que d’experts du secteur privé. Elle examine les demandes d’attribution du label tant pour les entreprises que pour les individus, ne rendant un avis favorable qu’après avoir entendu une présentation du demandeur. Si la demande est approuvée, le ministre chargé de l’économie numérique émet un arrêté attribuant le label aux entreprises et un accord préliminaire pour les individus.

 

Les candidats recevront une réponse à leur demande par voie électronique dans un délai maximum de 30 jours après le dépôt de leur candidature. Le secteur des startups a connu une évolution législative notable ces deux dernières années, avec l’établissement de mécanismes visant à soutenir ces entreprises et à faciliter leur financement.

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Noureddine Taboubi: « L’UGTT ciblée par des menaces étrangères »

18. Januar 2025 um 15:05

Lors de la célébration du 79e anniversaire de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) le 18 janvier 2025, le secrétaire général Noureddine Taboubi a exprimé son soutien à la position du président Kaïs Saïed concernant le rejet des formes de travail précaire.
Il a salué les efforts de l’UGTT dans la lutte contre la sous-traitance et l’exploitation des travailleurs, tout en confirmant des contacts pour rétablir les négociations sociales et appliquer les accords existants.

Taboubi a annoncé un grand rassemblement pour relancer les négociations dans le secteur privé et a souligné que l’UGTT continue d’assurer son rôle national et social. Il a également appelé à un assainissement du climat politique, en supprimant le décret 54 et en rétablissant un paysage politique pluriel.

Concernant les difficultés internes de l’UGTT, Taboubi a déclaré qu’elles sont normales et gérées par le dialogue, annonçant une prochaine réconciliation syndicale pour renforcer l’unité de l’organisation. Il a aussi mentionné que l’UGTT est la cible de parties étrangères qui la perçoivent comme une menace dans la région.

Par ailleurs, Noureddine Taboubi, a exprimé son soutien aux travailleurs tunisiens et à la résistance palestinienne à Gaza. Il a qualifié les résultats des récentes négociations de « grande victoire » pour la résistance, affirmant que celle-ci a triomphé face aux tyrans et aux soutiens étrangers. Taboubi a également réaffirmé l’engagement de l’UGTT à envoyer de l’aide et a insisté sur la nécessité d’adopter une loi contre la normalisation avec Israël.

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Nafâa Laribi: « Les accusations contre Abir Moussi sont irrecevables « 

18. Januar 2025 um 14:40

Nafâa Laribi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, a affirmé, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com lors de la marche du PDL le 18 janvier 2025 que les accusations portées contre « la présidente du parti sont infondées et motivées politiquement. »

Abir Moussi, confrontée à des accusations graves, dont un complot contre la sûreté de l’État, risque des peines sévères, y compris la peine de mort. Il précise à cet effet: »Les accusations contre Abir Moussi sont irrecevables ». 

Nafâa Laribi a souligné l’absence de preuves tangibles soutenant ces allégations, les qualifiant d’irréalistes. En plus d’une condamnation antérieure à 16 mois de prison, Abir Moussi fait face à plusieurs autres poursuites judiciaires qui pourraient lui valoir jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.

Une nouvelle affaire sera examinée le 20 janvier 2025, mais elle comparaîtra en liberté. Nafâa Laribi a insisté sur le fait que « ces accusations visent à écarter Abir Moussi du paysage politique, révélant ainsi une atteinte préoccupante aux droits fondamentaux. »

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Marche de protestation du PDL: appel à la libération d’Abir Moussi et des prisonniers d’opinion

18. Januar 2025 um 14:24

Le Parti Destourien Libre (PDL) a organisé, le samedi 18 janvier 2025, une marche de protestation à Tunis, débutant à la place du Passage et se dirigeant vers le ministère de la Femme. Cette mobilisation avait pour objectif principal de défendre les droits des citoyens au développement, à la liberté et à des conditions de vie dignes, tout en dénonçant la situation économique et sociale actuelle.

Les manifestants ont exigé la libération de leur présidente, emprisonnée depuis octobre 2023. Ils considèrent « sa détention comme arbitraire et politiquement motivée. »
Tout comme ils ont dénoncé les restrictions croissantes sur les libertés d’expression et de rassemblement, en particulier l’utilisation controversée du décret 54 contre les journalistes, politiciens et citoyens. Les participants ont également mis en avant la nécessité de réformes pour garantir un niveau de vie décent.

Thameur Saad:  » sans les libertés, le pays ne peut espérer un avenir meilleur »

Thameur Saad, dirigeant du PDL, a déclaré que sans les libertés, le pays ne peut espérer un avenir meilleur. Ainsi il a exprimé que la situation des prisonniers politiques ne peut perdurer dans un pays qui manque de libertés fondamentales et d’application des principes démocratiques élémentaires. Il insiste sur la nécessité d’établir un État démocratique, qui, par définition, doit garantir des droits tels que la liberté d’expression, de rassemblement et d’opinion, tout en respectant un cadre juridique bien défini. Il souligne qu’il est essentiel que les citoyens tunisiens se sentent libres de se déplacer et de s’exprimer tant physiquement qu’intellectuellement.
Thameur Saad rappelle que cette aspiration à la démocratie était partagée par beaucoup en 2011, mais il constate avec regret qu’après quinze ans, la situation n’a pas connu d’amélioration significative par rapport à celle d’avant 2011.

De son côté, Karim Krifa, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi estime que l’affaire d’Abir Moussi est passée d’un simple dossier judiciaire à une affaire politique. Elle est accusée, entre autres, d’incitation à l’émeute et d’atteinte à l’ordre public, ce qui pourrait entraîner des peines sévères. Le PDL considère ces accusations comme infondées.

Lors de la marche, les manifestants ont scandé des slogans tels que : « Un État démocratique, une liberté fondamentale et individuelle ». « Liberté pour Abir ! ».
Ils ont également dénoncé le décret 54 qui est qualifié par le PDL de « fardeau pour la société », car il est utilisé pour réprimer les voix dissidente, et a appelé au respect des droits civiques.

Abdessalem Chakir, analyste politique, a souligné l’importance de ces manifestations pour exprimer le mécontentement populaire face aux injustices actuelles. Il a appelé à une union sans compromis pour défendre les droits fondamentaux et créer une dynamique de changement.
En conclusion, cette mobilisation visait à rappeler l’urgence de respecter les droits civiques et politiques tout en attirant l’attention sur les conditions économiques du pays.

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Manifestation du PDL… pour la libération d’Abir Moussi et les libertés en général

18. Januar 2025 um 12:00

Les partisans du PDL ont organisé, le samedi 18 janvier 2025, une marche de protestation qui a débuté au Passage puis s’est dirigée vers le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées. Ils réclament la libération de la présidente du parti, Abir Moussi, ainsi que la liberté d’expression et les droits des politiciens à participer à la vie publique.

 

Les slogans de la marche sont : Libérer Abir, mobilisation pour un État de droit et libertés individuelles, englobant la liberté d’opinion, d’expression et de manifestation.

Dans ce cadre, le PDL réaffirme son rejet du décret 54 et de l’incarcération des journalistes en raison de leurs opinions.

 

 

Karim Krifa a précisé que cette marche visait à obtenir la libération d’Abir Moussi, emprisonnée depuis plus d’un an dans le cadre de l’affaire dite du « Bureau d’ordre ».

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Cérémonie d’investiture de Donald Trump : qui sera présent ?

18. Januar 2025 um 09:45

Le 20 janvier 2025, Giorgia Meloni, la première ministre italienne ainsi que d’autres dirigeants étrangers comme Viktor Orban (Hongrie) et Javier Milei (Argentine) assisteront à la cérémonie d’investiture de Donald Trump, qui redeviendra président des États-Unis. Cet événement marquera un moment historique, étant la première réélection non consécutive d’un président américain depuis Grover Cleveland en 1893.

Cette invitation à des chefs d’État étrangers est inhabituelle pour une cérémonie d’investiture américaine, qui a traditionnellement limité la participation internationale.

Washington sera frappée par un froid glacial ce jour-là, avec des températures prévues autour de -12 degrés Celsius et un maximum de -5 degrés, sans compter les effets du vent. En raison de ces conditions rigoureuses, la prestation de serment se déroulera à l’intérieur du Capitole pour la première fois depuis 1985, au lieu des marches extérieures habituelles.

Cérémonie et festivités

La cérémonie débutera vers midi (heure locale) et comprendra des performances musicales de célébrités telles que Carrie Underwood et le groupe Village People. La sécurité sera renforcée avec des mesures strictes pour protéger les participants et les spectateurs. Les festivités s’étendront sur quatre jours, avec divers événements prévus avant et après la cérémonie officielle.

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Les découvertes de gaz en 2024 : le Qatar, l’Arabie saoudite et la Jordanie en tête

17. Januar 2025 um 16:42

Les efforts pour découvrir de nouvelles réserves de gaz se multiplient dans le monde, répondant à la demande croissante d’énergie. Selon les données de la plateforme spécialisée en énergie ATTAQA, les découvertes de gaz dans les pays arabes ont dominé celles à l’échelle mondiale en 2024, avec des réserves totales atteignant 5,35 milliards de barils équivalents. Le Qatar a réalisé la plus grande découverte, ajoutant 240 trillions de pieds cubes dans le champ de North Field, augmentant ainsi ses réserves à 2000 trillions de pieds cubes.

Il convient de noter que Doha a annoncé son intention d’augmenter la capacité de production de GNL à 142 millions de tonnes par an d’ici à la fin de l’année 2030.

Le programme de forage de Qatar Energy visant à déterminer l’étendue de l’extension vers l’ouest du North Field a également permis de découvrir des réserves de condensat estimées à 70-80 milliards de barils, ainsi que d’importantes quantités de GPL, d’éthane et d’hélium.

Pa ailleurs, l’Arabie saoudite n’est pas en reste. Cette année, Aramco a découvert de nouvelles réserves dans le champ saoudien de Jafoora, estimées à 15 000 milliards de pieds cubes standard de gaz.

Le géant pétrolier saoudien a ajouté environ deux milliards de barils de condensat aux réserves du champ de gaz non conventionnel, qui est actuellement en cours de développement et devrait commencer à produire en 2025.

Les nouvelles découvertes de gaz ont porté les réserves du champ de Jafoora à environ 229 billions de pieds cubes standard de gaz et 75 milliards de barils de condensat.

Le champ de Jafoora contient la plus grande couche de gaz de schiste riche en liquides du Moyen-Orient, couvrant une superficie de 17 000 kilomètres carrés.

L’Arabie saoudite prévoit que le champ de Jafoora produise environ 200 millions de pieds cubes standard par jour (l’équivalent de 5,7 millions de mètres cubes par jour) de gaz naturel d’ici à 2025, le taux de production passant à 2 milliards de pieds cubes standard par jour (57 millions de mètres cubes par jour) d’ici à 2030, en plus de produire de grandes quantités d’éthane.

En juin dernier, l’Arabie saoudite a signé 16 contrats d’une valeur totale de 12,4 milliards de dollars pour développer la deuxième phase du projet de champ gazier de Jafoora, pour construire des installations de compression de gaz et les gazoducs associés, et pour étendre l’usine de gaz de Jafoora, y compris la construction d’unités de traitement de gaz, de services publics, de soufre et d’installations d’exportation.

La phase 2 du projet comprend la construction des nouvelles installations de fractionnement des LGN de Riyas à Jubail, notamment des unités de fractionnement des LGN, des installations de stockage et d’exportation, afin de traiter les LGN produits à Jafoora.

Pour sa part, la découverte de gaz à Risha est l’une des trois principales découvertes de gaz en 2024, après que les opérations de forage et d’exploration de la Jordanie ont abouti à de nouvelles réserves estimées à 14,6 trillions de pieds cubes (tcf) de gaz naturel.

Dans le scénario le plus élevé élaboré par Schlumberger, on estime que 6,65 billions de pieds cubes de nouvelles réserves pourraient être récupérés, mais cela nécessiterait un programme de forage intensif.

En outre, il en va de même de la Jordanie qui  cherche également à augmenter la production du champ de gaz naturel de Risha, dont l’estimation moyenne pour sa découverte s’élève à 11,99 trillions de pieds cubes, dont 4,67 trillions de pieds cubes pourraient être extraits à ce moment-là. Risha est le seul champ producteur de gaz naturel en Jordanie. Enfin, le gouvernement jordanien  prévoit d’augmenter la production du champ gazier, qui couvre une superficie d’environ 7 500 kilomètres carrés, en forant de nouveaux puits pendant l’année en cours et les deux années suivantes, 2024 et 2025.

 

 

 

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Risques mondiaux 2025 : les principaux défis pour la Tunisie

17. Januar 2025 um 14:56

Le mercredi 15 janvier 2025, le World Economic Forum a publié la 20e édition de son rapport sur les risques mondiaux, basé sur une enquête de perception réalisée en septembre 2024. Ce rapport, élaboré avec l’aide de l’IACE pour la Tunisie, s’appuie sur les retours de 11 000 chefs d’entreprise et 909 experts issus de divers secteurs.

Les résultats pour la Tunisie révèlent les cinq principaux risques perçus par les chefs d’entreprise :

Ce rapport met en lumière les préoccupations croissantes concernant la stabilité économique et sociale en Tunisie, tout en soulignant les défis globaux auxquels le pays est confronté.

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Un cessez-le-feu à Gaza, un tournant décisif

17. Januar 2025 um 11:34

L’analyse de l’ancien ambassadeur Elyes Kasri souligne que le cessez-le-feu à Gaza, initié par Donald Trump, pourrait marquer un tournant pour Israël, avec des implications potentielles pour le gouvernement Netanyahu.

Il estime que la montée d’une opinion publique occidentale critique envers les actions israéliennes pourrait affaiblir le soutien traditionnel à l’État hébreu. Jack Lew, ancien ambassadeur américain, a noté un changement dans la perception des jeunes Juifs américains, qui développent une sympathie pour la cause palestinienne. Les révélations sur les crimes de guerre israéliens pourraient également nuire à l’image de l’entreprise sioniste en Occident.

Il souligne ainsi via son post Fb : « Pour de nombreux observateurs occidentaux, si le cessez-le-feu imposé à Gaza par le président élu Donald Trump est la fin du cauchemar des Gazaouis, il risque fort d’être le début du cauchemar d’Israël avec la chute très probable du gouvernement Netanyahu, une remise en question de l’hubris expansionniste et raciste des adeptes du Grand Israel, en plus du retour de flamme juridique et dans l’opinion publique occidentale des sévices ignominieux commis par l’armée israélienne en Palestine et sur d’autres fronts.

L’ancien ambassadeur américain Jacob Lew, juif orthodoxe nommé par le président Biden la veille du déclenchement du Déluge d’Al Aqsa et qui n’a raté aucune occasion pour blanchir les excès de l’armée israélienne, a déclaré, à la fin de sa mission en Israël, que ce dernier devra dorénavant faire face à une opinion publique américaine et occidentale marquée non plus par l’euphorie et le romantisme de la création de l’etat hébreu ou la guerre des six jours ou l’intifada mais par les souffrances infligées aux Gazaouis depuis le 7 octobre 2023, créant ainsi pour la première fois chez toute une génération de futurs leaders, y compris parmi les jeunes juifs américains, un courant de sympathie pour les Palestiniens et leur cause et un regard critique sur Israël qui a déjà coûté sa réélection à Joe Biden, considéré comme le dernier président américain à être marqué par la mémoire de la période formative de l’Etat d’Israël.

Un tel aveu, avec la série de révélations qui accompagneront les procès en Israël, La Haye et ailleurs dans le monde sur les crimes israéliens de guerre et contre l’humanité, exposeront le véritable visage hideux et génocidaire de l’entreprise sioniste et ne pourront qu’affaiblir son emprise sur l’opinion publique occidentale dont la destruction par le feu des quartiers résidentiels à Los Angeles de l’élite de Hollywood, l’un des principaux foyers mondiaux de la propagande sioniste par le cinéma et la culture, n’est qu’une des nombreuses prémices du crépuscule de la mystification sioniste ».

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Anne Guéguen : plus de 100 000 visas Schengen pour les Tunisiens en 2024

16. Januar 2025 um 17:08

L’ambassadrice de France à Tunis, Anne Guéguen, a annoncé lors de son intervention dans l’émission Midi Eco du 16 janvier 2025 que le Consulat général de France en Tunisie a délivré plus de 100 000 visas aux Tunisiens en 2024, marquant une augmentation de 5 à 10 % par rapport à l’année précédente. Elle a également mentionné l’inauguration de deux nouveaux bureaux TLS à Sfax et à Tunis, visant à améliorer les services liés aux visas et à réduire significativement les délais d’attente pour les demandeurs.

Par ailleurs, l’ambassadrice de France a souligné les efforts déployés pour revitaliser le partenariat stratégique entre lles deux pays. Elle a précisé que Paris et Tunis joueront un rôle crucial dans deux événements majeurs prévus pour 2025 : la Conférence sur la transition écologique et énergétique, qui sera un point de rencontre tuniso-franco-africain essentiel pour répondre aux défis énergétiques; et le Forum méditerranéen de l’intelligence artificielle, qui se tiendra en Tunisie au second semestre 2025. Favorisant ainsi la valorisation du numérique et le soutien aux startups dans ce domaine.

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Soukeina Bouraoui : « Valorisons les réussites « 

16. Januar 2025 um 16:45

Dans un monde où l’entrepreneuriat féminin émerge comme un moteur essentiel de l’économie, Soukeina Bouraoui, directrice exécutive de Cawtar, partage son expérience et sa vision lors de la clôture du programme CoworkUp 4.0. Elle évoque les défis et les opportunités qui se présentent aux femmes entrepreneurs en Tunisie. Et ce, tout en soulignant l’importance d’un soutien durable et d’une collaboration internationale. Interview: 

Pourquoi votre présence à la clôture du programme CoworkUp 4.0?

Vous ne devriez pas être étonnée de ma présence ici puisque je gère des programmes et nous avons des projets qui s’articulent avec ce qui se fait avec la GIZ d’aujourd’hui, qui est un projet absolument extraordinaire, intéressant pour la Tunisie puisque c’est un système qui encourage et cherche à encourager.

Quel est l’impact régional du programme?

Ce n’est pas un projet régional, mais il a beaucoup profité du régional puisqu’il a fait intervenir ANIMA, par exemple, qui est basé à Marseille. Ils ont donc fait venir des experts internationaux et sont en relation avec d’autres pays. Cela est très important pour l’entrepreneuriat.

Quelle est votre opinion sur le soutien aux femmes entrepreneurs?

Les femmes entrepreneurs m’intéressent. Ce programme renforce l’écosystème entrepreneurial et soutient les SSO (Startup Support Organization). Je trouve cela très intéressant et je crois qu’il faut absolument qu’il soit encouragé et soutenu.

Comment évaluez-vous le tissu entrepreneurial en Tunisie?

La Tunisie a des acteurs très intéressants et expérimentés, mais nous sommes encore un tissu jeune avec une population jeune. Il y a un gap entre les startups sur le terrain et les structures de soutien comme les associations ou les fédérations.

Aujourd’hui, les jeunes ont besoin d’oxygène, on ne peut pas les enfermer, mais il est également essentiel qu’ils soient heureux chez eux. J’ai vu des gens heureux. Et je crois que les réussites en Tunisie, comme l’a souligné un intervenant, sont très importantes. Il est crucial de parler de succès en Tunisie, car nous avons tendance à nous plaindre, un peu comme les Français. Bien qu’il soit utile d’aborder les faiblesses, il est tout aussi beau de célébrer les réussites et de voir des gens heureux. Il faut reconnaître qu’il y a beaucoup de réussites en Tunisie et que de nombreuses personnes sont satisfaites de leur travail. Il existe des espaces de travail agréables et il n’y a pas que des personnes qui se plaignent.

Il est également important de mentionner les jeunes qui dansent, ceux qui font du cinéma, du théâtre, de la peinture et ceux qui se lancent dans l’entrepreneuriat. Ce qui manque un peu, c’est l’entrepreneuriat culturel; nous en aimerions davantage. Il est essentiel de ne pas se focaliser uniquement sur le vide, mais aussi de voir le verre à moitié plein. Quand les gens parlent des aspects positifs, cela nous donne de l’énergie verte, surtout dans un contexte où l’on parle beaucoup d’énergie verte en Tunisie. 

Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les femmes entrepreneurs?

Il est essentiel d’encourager ces entreprises et ces startups. Un des points faibles réside dans le fait que les aides et soutiens ne sont pas durables. Soutenir un projet pendant un ou deux ans est insuffisant. Ce que j’apprécie avec le projet GIZ, c’est qu’il s’étend sur quatre ans, permettant ainsi d’obtenir des résultats tangibles. Les bailleurs de fonds et investisseurs doivent adopter une vision à moyen terme d’au moins trois à quatre ans pour garantir un soutien continu.

Comment avez-vous trouvé l’événement?

Concernant l’événement CoworkUp 4.0, je l’ai trouvé particulièrement réussi. L’atmosphère était dynamique avec beaucoup de jeunes participants attentifs et désireux de travailler ensemble. J’ai remarqué une présence significative de femmes parmi ces jeunes, qui ont exprimé leurs idées avec clarté tout en abordant également les faiblesses du système entrepreneurial.

Il est beau de voir des personnes passionnées par leur travail et prêtes à apprendre à l’international tout en étant heureuses chez elles. Les réussites en Tunisie doivent être mises en avant. Il est important de parler des succès plutôt que de se concentrer uniquement sur les faiblesses. Il existe de nombreuses réussites en Tunisie, ainsi que des personnes satisfaites dans leur travail.

Quelle est votre vision pour l’avenir de l’entrepreneuriat en Tunisie?

Il est beau de voir des gens passionnés qui veulent travailler. Les jeunes doivent être ouverts au monde et avoir des opportunités à l’international tout en étant heureux chez eux.

La Tunisie a la chance d’avoir des acteurs très intéressants et importants, qui possèdent une certaine expérience. Cependant, nous sommes encore un tissu jeune, avec une population jeune et un système entrepreneurial également en développement. Il existe un fossé entre ceux qui opèrent sur le terrain, c’est-à-dire les startups, et les incubateurs ainsi que les structures de soutien comme les associations, les fédérations et les chambres de commerce. Il est nécessaire de rapprocher ces différents acteurs.

Je suis de l’autre côté de la scène, car je m’occupe des startups féminines, en les encourageant à travailler dans le secteur vert, l’économie verte et la transition écologique, qui sont très importants pour notre pays. Nous devons veiller à ce que ces femmes que nous soutenons, formons et accompagnons, notamment sur les compétences douces, soient également appuyées par des professionnels expérimentés dans l’entreprise. Travailler au niveau micro avec chaque individu et avec des groupes de startups est essentiel, tout en collaborant avec les opérateurs qui soutiennent ces femmes.

En tant que Cawtar, nous soutenons aussi bien les femmes que les hommes. Mais nous mettons l’accent sur les femmes car elles représentent un maillon manquant et ont davantage besoin de soutien. Avec le programme de transformation digitale de la GIZ, il est crucial d’explorer où se situe cette transformation pour les femmes. Nous savons qu’elles sont nombreuses dans les universités, y compris dans les universités techniques. Il est donc important de se demander ce qu’elles deviennent après leurs études et si elles deviennent entrepreneuses.

Nous constatons également une augmentation du nombre de femmes startupeuses par rapport aux années précédentes où le monde des startups était principalement masculin. Ce changement n’est pas une bascule soudaine mais une tendance normale, étant donné que les femmes étaient très peu nombreuses auparavant. Cependant, nous sommes encore loin de l’égalité : moins de 15 % des entrepreneurs sont des femmes propriétaires d’entreprises. Dans le secteur de l’économie verte, leur nombre est encore plus limité.

Quels sont les projets futurs du Cawtar?

En ce qui concerne nos projets futurs avec Cawtar, nous travaillons sur des initiatives liées à l’énergie verte et la transition écologique. Nous avons des projets avec l’Union pour la Méditerranée visant à soutenir les femmes entrepreneurs dans le secteur vert et circulaire. L’économie circulaire est essentielle car elle réduit les déchets et la pollution.

Nous avons également lancé plusieurs académies pour promouvoir l’économie verte et circulaire. Il est crucial d’intégrer ces deux concepts pour minimiser le gaspillage et répondre aux menaces environnementales actuelles. Nous travaillons activement sur la préservation des ressources naturelles et sur les objectifs de développement durable en vue de l’agenda 2030.

Enfin, nous avons mis en place une académie d’excellence dédiée à l’éducation financière pour renforcer les compétences des ONG et des startups, qu’elles soient dirigées par des femmes ou non. Cela inclut également des cours en ligne accessibles aux entrepreneurs africains afin d’élargir notre portée au-delà du monde arabe vers toute l’Afrique.

Vous pouvez nous donner plus de détail?

L’économie circulaire est un enjeu crucial sur lequel nous travaillons intensément actuellement. Nous avons également un deuxième projet avec la coopération espagnole, axé sur les femmes rurales et les Groupements de Développement Agricole (GDA). L’objectif est d’exploiter leur savoir-faire en matière de ressources naturelles, de préservation, et surtout de promouvoir des pratiques telles que la consommation responsable et le recyclage des produits naturels. Nous avons lancé trois académies pour l’économie verte et circulaire, car il est essentiel de combiner ces deux aspects. En effet, une approche à la fois verte et circulaire est encore plus bénéfique, car elle permet de réduire les déchets, la pollution et le gaspillage.

Cette éthique est en adéquation avec les menaces qui pèsent sur notre planète. Nous travaillons également dans le cadre méditerranéen sur la préservation de l’eau et des ressources naturelles, tout en nous concentrant sur les objectifs de développement durable. Il ne faut pas oublier que l’échéance de 2030 approche rapidement, ce qui nécessite une action immédiate. D’ailleurs, l’Afrique a établi un agenda 2063, conscient que les objectifs ne seront pas atteints d’ici 2030. Il est donc impératif d’adopter à la fois des stratégies à court terme et à long terme.

Nous avons mis en place une académie dédiée aux objectifs de développement durable, vulgarisée pour les journalistes et les médias.

De plus, nous avons créé un centre d’excellence en éducation financière, qui est d’une grande importance. Cela s’inscrit dans le cadre de notre collaboration avec la GIZ sur la transformation digitale.

Nos cours d’éducation financière sont principalement destinés aux ONG et aux startups, qu’elles soient dirigées par des femmes ou des hommes, et se dérouleront également à distance. Nous offrons ainsi des formations en e-learning aux femmes et aux hommes africains. Nous élargissons notre portée au-delà du monde arabe pour inclure davantage l’Afrique.

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Clôture du programme CoworkUp 4.0 : un pas vers l’avenir entrepreneurial

16. Januar 2025 um 15:59

La clôture du programme CoworkUp 4.0, organisé par la coopération allemande GIZ, a eu lieu le 15 janvier 2025 à Tunis.

Ce programme visait à renforcer les compétences de 30 structures d’accompagnement de startups en Tunisie. Et ce, à travers divers ateliers, avec 10 structures sélectionnées pour un accompagnement supplémentaire. L’initiative cherchait à soutenir les jeunes entrepreneurs afin de dynamiser l’économie locale et de créer des emplois durables.

Importance de l’événement

Amina Wahabi, spécialiste du soutien aux écosystèmes de startups chez GIZ, a souligné que cette journée était plus qu’une simple célébration. Elle a mis en avant les opportunités d’échanges d’idées, d’exploration de nouvelles collaborations et de construction d’un avenir entrepreneurial solide. Les discussions entre pairs, les interactions avec des experts et les dialogues constructifs avec des investisseurs ont été des éléments clés de cet événement.

Tarek Cherif, Président du réseau ANIMA Investment Network, a exprimé que bien que des progrès aient été réalisés, beaucoup reste à faire pour soutenir les startupers, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes. Il a remercié tous les participants pour leur engagement dans le développement entrepreneurial en Tunisie et a évoqué les résultats positifs obtenus grâce à cette initiative.

Données clés du programme

Le programme a permis de réaliser :

  • 12 sessions collectives et 18 pitch clinics pour les 30 SSO présélectionnées.
  • 24 heures cumulées de partage d’expérience collective.
  • 29 SSO sur 30 ont suivi l’intégralité du parcours.
  • 94 participants individuels : 55 femmes, 39 hommes.
  • Note moyenne attribuée par les participants aux sessions : 8,4/10.
  • 95 % des participants déclarent avoir acquis de nouvelles connaissances.
  • 83 % des participants prévoient de les utiliser à court terme.
  • 10 SSO lauréats, représentées par 12 femmes et huit hommes.
  • 254 heures cumulées d’accompagnement mises en œuvre par les SSO.
  • Taux de satisfaction des 10 SSO suite à leur participation : 9,2/10.

Perspectives futures

Par ailleurs, le programme CoworkUp 4.0 est soutenu par l’initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). GIZ continue d’investir dans le développement du secteur privé en Tunisie, avec l’intention de collaborer étroitement avec les structures d’accompagnement pour assurer un impact durable sur l’économie tunisienne.

Lors de l’événement, plusieurs intervenants ont abordé la nécessité d’accroître le soutien aux startups. Tarak Triki, Directeur Général de Smart Capital, a souligné que le travail effectué par les SSO doit être renforcé par une coopération accrue avec les investisseurs. Il a également mentionné qu’il est crucial d’orienter le budget alloué aux startups vers des opérations d’accompagnement et d’accélération plutôt que d’incubation.

Achraf Khallouli, Investment Associate chez Flat6Labs, a ajouté que le défi majeur reste l’absence de préparation des investisseurs au marché du travail. Il a plaidé pour une intégration plus forte des investisseurs dans l’écosystème entrepreneurial.

En conclusion, cet événement a non seulement célébré les réalisations passées mais a également ouvert la voie à de futures collaborations et à un soutien continu pour l’écosystème entrepreneurial en Tunisie.

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Clôture du programme CoworkUp 4.0

15. Januar 2025 um 15:56

La clôture du programme CoworkUp 4.0, organisé par la coopération allemande GIZ, s’est tenue mercredi 15 janvier à Tunis. Ce programme a permis à 30 structures d’accompagnement de startups en Tunisie de renforcer leurs compétences à travers divers ateliers.

Parmi elles, 10 structures ont été sélectionnées pour bénéficier d’un accompagnement supplémentaire afin d’aider les jeunes entrepreneurs à dynamiser l’économie et à créer des emplois durables.

Lors de cet événement, Amani Wahabi, spécialiste du soutien aux écosystèmes de startups à la GIZ, a souligné l’importance de cette journée, la qualifiant de plus qu’une simple célébration. Elle a mis en avant les opportunités d’échange d’idées, d’exploration de nouvelles collaborations et de construction d’un avenir entrepreneurial solide et durable.

Les discussions entre pairs, les interactions avec des experts et les dialogues constructifs avec des investisseurs ont été des éléments clés de cette rencontre.

Nous y reviendrons…

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