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Heute — 20. Januar 2025Haupt-Feeds

Financer l’agriculture pour une sécurité alimentaire en Tunisie

20. Januar 2025 um 09:31

L’atelier régional intitulé « Financement de la transformation des systèmes agroalimentaires » se tient du 20 au 23 janvier 2025 à Tunis, organisé par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.

Cet événement vise à former les participants sur la réorientation des soutiens publics et les nouvelles ressources financières nécessaires pour transformer les systèmes agroalimentaires.
La situation alimentaire dans la région est critique, avec plus de 75 millions de personnes qui seront touchées par la faim d’ici 2030, nécessitant des investissements accrus pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 et lutter contre la malnutrition.
Nous y reviendrons.

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Gestern — 19. Januar 2025Haupt-Feeds

Agroalimentaire: Les entreprises tunisiennes appelées à participer au salon « Lisbon Food Affair »

19. Januar 2025 um 14:47

Un stand dédiée à l’industrie agroalimentaire sera mis à la disposition des sociétés tunisiennes opérant dans le secteur de l’agroalimentaire et souhaitant participer au salon «  Lisbon Food Affair » prévu du 10 au 12 février, à Lisbonne, au Portugal.

Aménagé par l’Ambassade de la Tunisie à Lisbonne, ce stand offrira aux entreprises tunisiennes une plateforme stratégique, afin de valoriser le savoir-faire tunisien dans le secteur de l’agroalimentaire, indique le Centre de Promotion des Exportations (Cepex).

Il leur permettra aussi de nouer des relations d’affaires avec les opérateurs économiques portugais et européens et explorer des opportunités de partenariats.

Les entreprises désireuses de participer à ce salon sont appelées à manifester leur intérêt au plus tard le 21 Janvier courant, souligne le Cepex.

Avec TAP

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Tunisie : Les barrages dépassent les 30% de remplissage à la date du 18 janvier

Von: walid
19. Januar 2025 um 09:33

KairouanKairouan – Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a annoncé samedi dernier une amélioration notable du taux de remplissage des barrages en Tunisie, dépassant désormais les 30%. Cette annonce a été faite en marge d’une visite à l’agro-combinat d’El Alam, situé dans la délégation de Sebikha.

Selon le ministre, les récentes précipitations, ayant touché l’ensemble du territoire, ont permis une recharge significative des nappes phréatiques et une collecte importante des eaux de pluie et de ruissellement.

Lors de cette visite, M. Ben Cheikh a également abordé la situation de l’agro-combinat, relevant de l’Office des Terres domaniales. Il a souligné la mise en place d’une stratégie de redressement visant à revitaliser l’établissement.

Cette stratégie inclut la régularisation de la situation des ouvriers temporaires, la lutte contre la précarité et le paiement des salaires et primes dus. La réouverture de l’atelier de production de fourrages est également prévue afin de garantir l’approvisionnement du bétail.

Dorsaf Ben Ahmed, chargée de gestion de l’Office des Terres domaniales, a quant à elle souligné les difficultés rencontrées par le complexe, notamment en raison d’un manque d’investissement. Un plan de développement des agro-combinats a été élaboré pour y remédier.

Ce complexe, qui s’étend sur 8300 hectares et emploie près de 400 personnes, a traversé une période difficile marquée par des difficultés financières et des mouvements de protestation des employés pour le paiement de leurs salaires. Suite à une rencontre entre le ministre et les représentants du personnel en début d’année, des engagements avaient été pris pour régulariser la situation.

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Tunisie : La pénurie d’eau, principal risque pour les chefs d’entreprise en 2025

Von: walid
18. Januar 2025 um 09:40

La pénurie d’approvisionnement en eau constitue le principal risque identifié par les chefs d’entreprise tunisiens, selon la 20e édition du rapport sur les risques globaux publié, le 15 janvier courant, par le Forum Economique Mondial.

L’enquête de perception pour le cas de la Tunisie a été réalisée par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), partenaire du Forum, en septembre 2024. Ses résultats révèlent que le ralentissement économique, suivi par la pénurie d’approvisionnement alimentaire, la dette publique et l’inflation figurent, aussi, dans le top 5 des risques à fort impact, d’après la perception des chefs d’entreprise tunisiens.

Au fil des années, les préoccupations des hommes d’affaires nationaux interrogés dans le cadre d’enquêtes similaires menées par l’IACE, ont changé, puisqu’en 2023, les principaux cinq risques identifiés sont “la crise de la dette, l’effondrement de l’Etat, la crise sévère d’approvisionnement en matière premières, la crise du coût de la vie et l’inflation”. En 2024, il s’agissait du “ralentissement économique, dettes publiques, pénurie d’approvisionnement en eau, fragilité de l’Etat et inflation”.

Tout comme leurs homologues tunisiens, les chefs d’entreprise marocains perçoivent en 2025, la pénurie d’approvisionnement en eau comme un risque ayant le plus fort impact, dans un contexte de changement climatique et de stress hydrique, tandis que les dirigeants algériens et égyptiens redoutent plutôt l’inflation.

Dans ce rapport, le Forum Economique Mondial a formulé une série de recommandations en faveur des chefs d’entreprise parmi lesquelles figurent la promotion du multilatéralisme, le développement des relations stratégiques et l’amélioration des cadres de gouvernance.

Le forum a, également, appelé à améliorer les systèmes de suivi, la qualité des rapports et d’évaluation et à élaborer un ensemble de normes mondiales. Il a, aussi, mis l’accent sur l’importance d’encourager davantage les politiques de travail flexible.

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Recul des importations et hausse des exportations : La Tunisie enregistre un excédent alimentaire de 1404 MD en 2024

17. Januar 2025 um 16:29

La balance commerciale alimentaire a enregistré un excédent de 1404,2 millions de dinars (MD), au cours de 2024, contre un déficit de 211,4 MD, une année auparavant, d’après des données publiées, vendredi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).

Le taux de couverture est, ainsi, passé de 97,2% à fin décembre 2023, à 119,9% à fin décembre 2024. Ce résultat a été favorisé par la hausse des exportations de 15,8%, en raison, essentiellement, de l’accroissement des exportations de lhuile d’olive (+27,4%) et des dattes (+20,3%), contre une baisse des importations de 6,1%, suite à la régression des importations de sucre (-20,9%) et de céréales (-16%).

L’Onagri a fait état, en outre, de la hausse du prix moyen à l’exportation de l’huile d’olive de 29,3%, à 24,51 DT/kg, et la baisse des prix à l’importation des produits céréaliers.

En fait, le prix de blé dur a régressé de 14,5%, et celui de blé tendre s’est replié de 17,6%. De même, les prix d’orge et de maïs ont chuté respectivement de 22,4% et de 19,9%.

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Criquets Pèlerins : La Tunisie à l’abri d’une invasion, rassure le Ministère de l’Agriculture

Von: walid
17. Januar 2025 um 11:37

La Tunisie est actuellement à l’abri des criquets pèlerins et migrateurs “, a assuré dans une déclaration à l’agence TAP, Mouna Mhafdhi, représentante de la directrice générale de la Santé Végétale et du Contrôle des Intrants Agricoles, au ministère de l’Agriculture. La responsable a précisé que les services de son département suivent périodiquement le déplacement des criquets.

Interrogée sur l’éventuelle menace que représente ces insectes ravageurs ayant fait leur apparition en octobre 2024, dans certaines régions du sud du Libye, la responsable a précisé que les autorités libyennes ont réussi à les éradiquer. Et de relever qu’ils appartiennent à l’espèce des criquets migrateurs africains et non pélerins, et ne représentent, par conséquent, aucune menace pour la Tunisie.

Selon elle, les criquets pélerins ne se reproduisent pas naturellement dans notre pays. “Ils peuvent envahir des pays comme la Tunisie, seulement en l’absence de mesures de lutte dans leur habitat naturel qui est le Sahel africain”, mais cela reste exclu vu les conditions climatiques et écologiques défavorables, a expliqué Mhafdhi.

Et de rappeler qu’en cas de danger d’invasion, les campagnes de lutte contre les criquets pélerins sont soumises aux textes de loi en vigueur, notamment le décret gouvernemental n°845 de 2018 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de la compagne de lutte anti-acridienne et de l’arrêté du ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche du 16 octobre 2019, portant fixation et approbation du plan national d’urgence anti-acridien.

Habituellement présents dans les déserts semi-arides et arides d’Afrique de l’Est, du Proche-Orient et d’Asie du Sud-Ouest, les criquets pèlerins sont voraces. Ils peuvent former de grands essaims et font peser une lourde menace sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance locaux, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Chaque nouvelle génération peut compter jusqu’à 20 fois plus d’individus que la précédente, ce qui constitue une croissance exponentielle, indique la même source.

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Sécurité Alimentaire : La Tunisie renforce son partenariat avec la fAO

Von: walid
17. Januar 2025 um 10:48

Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré, jeudi, à Rome, dans le cadre de sa visite de travail de deux jours en Italie, les 15 et 16 janvier courant, le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu.

Cité dans un communiqué du département publié sur sa page officielle Facebook, le ministre a souligné l’importance de renforcer le partenariat stratégique entre la Tunisie et la FAO afin de contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire, faisant part de l’estime et considération que voue la Tunisie à l’organisation onusienne pour ses efforts déployés dans ce domaine et son rôle en tant que partenaire actif dans la lutte contre la faim et la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) 2030.

Dans ce contexte, le chef de la diplomatie tunisienne a réitéré le soutien de la Tunisie aux efforts de la FAO et de ses membres pour contribuer à mettre sur pied les fondements d’un monde plus juste et plus durable, exhortant à ce titre à la nécessité de renforcer les mécanismes d’action multilatéraux afin de faire face aux défis sans cesse grandissants auxquels le monde est confronté, dont notamment le défi climatique, les crises sanitaires, les conflits armés et la pénurie d’eau.

Autant de défis qui constituent menace à la sécurité alimentaire de plusieurs millions de personnes, a regretté Nafti, appelant à la nécessité de déployer un surcroit d’efforts au niveau collectif afin d’identifier les solutions idoines à ces questions de taille.

Lors de cette réunion, Nafti a saisi l’occasion pour rappeler l’initiative lancée par la Tunisie visant à proclamer l’année 2025, « année du renforcement de l’action multilatérale et de la consolidation de la coopération et du partenariat avec le système des Nations Unies ».

Pour sa part, le Directeur général de la FAO a fait part de sa satisfaction du niveau de coopération atteint entre l’organisation onusienne et la Tunisie, mettant l’accent sur la nécessité de raffermir la concertation et la coordination entre les deux parties afin de relever les défis qui se posent.

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Zaghouan : Des investissements de 6,1 millions de dinars pour améliorer l’approvisionnement en eau et les routes rurales

16. Januar 2025 um 17:19

Les services régionaux en charge de la réalisation des projets dans le gouvernorat de Zaghouan, ont parachevé l’ensemble des démarches administratives et techniques pour le lancement du programme régional de développement inscrits au budget du conseil régional de l’année 2024.

Le directeur régional du développement, Khaled Hosni, a souligné à l’Agence TAP, que le conseil régional a alloué 6,1 millions de dinars de fonds pour la mise en œuvre de ces projets, dont 3,7 MD ont été consacrés à l’approvisionnement en eau potable de 430 logements dans plusieurs zones de la région.

Ce projet sera bientôt mis en œuvre par les services du district de la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (Sonede) à Zaghouan et le commissariat régional au développement agricole (CRDA), représenté par le département de génie rural.

Il a ajouté que les services de la direction régionale de l’équipement entameront également, dans le cadre du même programme, l’aménagement et le bitumage de certaines pistes rurales et la construction des passerelles pour désenclaver certaines zones rurales, moyennant un coût estimé à 2,2 MD.

Par ailleurs, les services de la Société tunisienne d’électricité et du gaz (STEG) procéderont à la connexion de 29 familles au réseau d’éclairage public pour un montant de 244 mille dinars, tandis que 6 familles de la cité “El Maâhed” à Ezzriba seront reliées au réseau d’assainissement pour un coût de 23 mille dinars.

 

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Salon international Libye Food 2025 : La Tunisie en force dans le secteur agroalimentaire en Libye

16. Januar 2025 um 17:12

Une mission d’affaires tunisienne se tiendra dans le cadre du salon international de l’alimentation, de l’emballage et des technologies, qui se déroulera du 26 au 29 janvier 2025, à la Foire internationale de Tripoli, en Libye.

Organisée à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Sfax, cette mission offrira aux opérateurs du secteur de l’industrie alimentaire et des secteurs connexes, une opportunité pour exposer et promouvoir leurs produits et services sur le marché libyen et de rencontrer directement les acteurs économiques libyens du secteur, indique la chambre.

Cette nouvelle édition de Libye Food verra la participation des principales entreprises et institutions libyennes et étrangères œuvrant dans le domaine agroalimentaire, et réunira les principaux commerçants et fournisseurs représentant les secteurs public et privé.

L’exposition comprend tous les produits de l’industrie agroalimentaire et services associés, ainsi que les produits d’emballage et de conserve et tous les produits liés au secteur.

A cette occasion, la chambre appelle les opérateurs tunisiens à participer à cette mission afin de prendre part aux rencontres d’affaires et de partenariat qui seront organisées en coopération avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tripoli.

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Fourrages : L’ONF lance un programme de réductions et de suivi des prix du maïs

16. Januar 2025 um 14:40

L’Office National des Fourrages (ONF) a annoncé l’application de réductions sur les prix de vente du maïs, dont l’importation démarrera en janvier 2025, en faveur des éleveurs et des usines de fourrages composés. Et de préciser que le prix normal du mais est déterminé dés la signature du marché et est actualisé et modifié pendant chaque opération d’importation.

L’office a fait savoir qu’une réduction de 2% sera également accordée aux éleveurs et usines de fourrages lors de l’approvisionnement direct du quai. Il s’agit aussi de l’octroi de réductions aux éleveurs et usines de fourrages ayant signé un contrat d’approvisionnement annuel, comme suit :

– Constitution d’un stock propre de deux mois: Une réduction de 1% sur le prix standard
– Confirmation préalable de la commande : Réduction de 2% sur le prix standard
– Confirmation préalable de la commande et la constitution d’un stock propre de deux mois.

Réduction de 3% sur le prix standard

S’agissant de la soumission et du règlement des commandes, l’office a souligné que les commandes doivent être soumises directement au service commercial et le règlement doit être effectué via virement bancaire. Une réduction de 0,5% sera accordée dans ce cas aux éleveurs et aux usines.

Selon l’Office les commandes sont confirmées par un paiement d’une avance de 50 % de leur valeur estimative sur la base du prix appliqué sur la variété du maïs. Le règlement se fait une fois le prix de vente normal est fixé avant le début de la livraison. Le paiement d’une avance et le remboursement des commandes sont effectués conformément aux procédures de paiement fixées.

L’office a rappelé qu’il a mis en place une cellule chargée de suivre l’évolution des prix des matières premières fourragères sur le marché intérieur et sur les marchés mondiaux ainsi que les évolutions enregistrées dans le domaine de l’alimentation animale, ce qui est de nature à contribuer au développement de l’efficacité des procédures d’ajustement du marché des fourrages. Il a également noté qu’il a lancé la mise en place d’une plateforme qui assure l’interaction afin de garantir l’efficacité et la transparence.

L’Office a invité les personnes qui souhaitent participer à ce programme et à s’approvisionner à contacter directement le service commercial de l’Office National des Fourrages pour retirer le formulaire de déclaration des besoins ou envoyer une copie numérique par e-mail à l’Office national des fourrages (onf@onf.tn)

 

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L’ONF renforce l’approvisionnement en fourrages avec des mesures d’importation et des partenariats stratégiques

16. Januar 2025 um 12:40

L’Office National des Fourrages (ONF) entame, au cours de ce mois, janvier 2025, la prise des mesures pour l’importation des aliments fourragers. L’Office a annoncé, jeudi, qu’il importera, dans une première étape, le maïs qui sera mis en vente à des prix préférentiels, en fonction de la structure du coût réel, et ce, dans le cadre de son plan pour la prochaine période, particulièrement, en ce qui concerne l’ajustement direct du marché des matières premières pour la production d’aliments composés.

L’ONF a, également, annoncé la création d’une cellule pour suivre le marché des fourrages intérieur et mondial afin de garantir l’efficacité et la pertinence des mesures d’ajustement prises, ainsi que pour surveiller les évolutions permettant de diversifier et de développer les ressources fourragères en Tunisie.

Il a souligné, en outre, que l’importation de maïs et sa mise en vente à des prix préférentiels révèle l’importance de cette matière première dans la production d’aliments pour les volailles et les ruminants, ainsi que pour l’approvisionnement des éleveurs et des usines en aliments composés, dans le cadre, d’un accord annuel garantissant un approvisionnement régulier à des prix préférentiels.

Cette mesure s’inscrit, selon l’ONF, dans le cadre de ses missions relatives à l’importation, la distribution et la commercialisation des ressources fourragères outre la constitution des stocks de réserve et la réalisation de toutes les interventions nécessaires à la régulation du marché.
Le prix de vente du maïs sera déterminé, au niveau des dépôts de l’ONF, lors de la conclusion du contrat d’importation, en fonction de la structure du coût réel. Ce prix sera révisé et ajusté à chaque opération d’importation, a encore précisé l’Office.

Ce mécanisme a été discuté avec la plupart des producteurs, des professionnels et des représentants des structures qui gèrent le secteur fourrager dans le but d’ajuster le marché des aliments pour bétail au cours du dernier trimestre de 2024. Il portera sur environ 20 % du volume des importations de maïs, conformément aux accords d’approvisionnement annuels aidant ainsi au développement des stocks de matières premières et consolidant la résilience des producteurs pendant les périodes climatiques difficiles et les crises d’approvisionnement du marché, selon l’Office.

Dans le cadre du programme de reconstitution du bétail, l’Office a indiqué avoir conclu des contrats, avec les coopératives de production agricole et un certain nombre de fermes relevant de l’Office des Terres Domaniales pour produire des quantités importantes d’aliments pour bétail avec une excellente qualité et des prix raisonnables. Il a signalé que la plupart des champs de production ont atteint un stade de développement satisfaisant, vu les bonnes conditions climatiques enregistrées au cours de cette saison.

Des accords de partenariat sont en cours d’élaboration avec la Banque Nationale Agricole et le Groupement Interprofessionnel des viandes rouges et du lait afin de fournir, à partir de mai 2025 aux éleveurs, des vaches laitières dans de nombreux gouvernorats prioritaires, par l’intermédiaire de coopératives et de centres de collecte de lait, en soutien au programme de la reconstitution des troupeaux et d’amélioration de l’efficacité de l’activité.

L’Office national des fourrages a également révélé que depuis le 2 janvier 2025, il a commencé à produire du fourrage concentré à l’usine de « Chancho » dans le gouvernorat de Gabès, qui a été loué par l’office de l’élevage et de l’approvisionnement des pâturages, les fournissant aux éleveurs à bas prix. Dans une deuxième phase, il a été procédé de fournir le financement pour le développement de l’activité de l’usine vers la production de la “luzerne” dans le cadre de l’intensification de la culture de cette plante dans le gouvernorat de Gabès à travers la mise en place d’une filière intégrée pour sa production, sa collecte et sa valorisation.

L’Office National des Fourrages a, en outre, affirmé qu’il a pris les mesures nécessaires pour garantir un approvisionnement régulier des éleveurs et des usines d’aliments composés en matières premières pour la production d’aliments composés. Il s’agit de garantir le succès de l’intervention publique directe pour ajuster le marché des fourrages après le désengagement de ce rôle depuis 1996.

Créé début 2024, en vertu du décret du 10 janvier 2024, l’ONF est un établissement public financièrement autonome dont les principales missions consistent à produire, importer, distribuer et commercialiser les aliments fourragers. Il est aussi chargé de constituer des stocks de réserve et réaliser toutes les interventions nécessaires à la régulation du marché des fourrages.

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Siliana: Des projets pour renforcer les Agro Combinats

Von: walid
16. Januar 2025 um 11:58

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh a indiqué, mercredi à Siliana, que la situation des Agro Combinats dans ce gouvernorat peut être améliorée vu les importantes potentialités qu’ils recèlent en matière de cultures, lesquelles vont être renforcées par son département.

En visite dans les Agro Combinats des délégations d’El Krib et de Siliana sud, il a déclaré à l’Agence TAP que les prix de l’huile d’olive ont enregistré une augmentation au cours de la dernière période ce qui impactera positivement l’agriculteur et les exportateurs dans un contexte de profusion de la production.

S’agissant du taux de remplissage des barrages, le ministre a indiqué qu’il atteignait 25,5 % après les dernières précipitations, avec une nette amélioration du taux de remplissage dans les barrages de Sidi Barrak et Sejnane. Il a appelé, toutefois, les citoyens à rationaliser leur consommation d’eau, étant donné que le pays connaît un stress hydrique.

Par ailleurs, pour ce qui est du secteur céréalier, Ben Cheikh a assuré que les services de son ministère ont entamé les préparatifs pour la récolte et pour assurer de bonnes conditions de stockage.

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Kef : 80% des semis réalisés, focus sur les traitements et l’ammonitrate

15. Januar 2025 um 16:25

L’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP) au Kef a convié les agriculteurs à entamer les opérations d’épandage des engrais durant la phase de croissance végétative des plants, ainsi qu’à la pulvérisation de l’ammonitrate agricole lors de la phase des trois feuilles.

Dans un communiqué publié mercredi, l’Urap a précisé que cet appel fait suite aux conditions climatiques favorables enregistrées récemment dans le gouvernorat du Kef, et ce, dans le souci d’en tirer partie, afin de garantir une croissance homogène et productive.

L’URAP a également insisté sur la nécessité de procéder à des traitements contre les mauvaises herbes, en particulier les graminées, en utilisant des herbicides autorisés par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Les agriculteurs peuvent contacter les services techniques de l’Union, le commissariat régional au développement agricole (CRDA) ou les cellules de vulgarisation agricole dans toutes les délégations pour plus d’informations, lit-on de même source.

Dans le même contexte, le responsable au sein de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche du Kef, Abdelkarim Hidri, a souligné à l’Agence TAP que la saison des semis pour les grandes cultures touche à sa fin, avec environ 160 mille hectares réalisés sur un total de 200 mille ha prévus.

 

Kébili : Une journée d’information pour encourager les groupements féminins agricoles

15. Januar 2025 um 16:15

Le commissariat régional au développement agricole à Kébili a organisé, mercredi, à la maison des jeunes de Mansoura une journée d’information sur la création des groupements féminins de développement agricole.

Chahrazed Ben Hassen, animatrice à la maison des jeunes de Mansoura, a indiqué à l’Agence TAP que cette journée s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour l’autonomisation économique et sociale des femmes.

Elle a ajouté que les participantes ont pu prendre connaissance des diverses incitations fournies par l’Etat pour la promotion des groupements féminins de développement agricole.

De son côté, la cheffe de vulgarisation agricole à Kébili-nord, Khadija Saleh a fait savoir que cette journée d’information vient couronner la fin de la session de formation tenue récemment et dédiée au secteur de l’aviculture et aux incitations à l’investissement agricole.

CMR : Mesures pour renforcer la durabilité et la gouvernance du secteur de la pêche en Tunisie

15. Januar 2025 um 15:08

Un conseil ministériel restreint (CMR) tenu, mardi au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence du Chef du Gouvernement, Kamel Maddouri, a adopté des mesures visant à promouvoir le secteur de la pêche et de l’aquaculture.

Parmi ces mesures, figure l’achèvement de l’élaboration du plan national de lutte contre la pêche anarchique, la révision des textes législatifs, notamment, la loi n°13 relative à l’exercice de la pêche, dans le cadre d’une approche globale qui renforce la protection juridique, soutient la surveillance terrestre et maritime et garantit la lutte contre les dépassements, ainsi, que la valorisation des ressources de ce secteur.

Le conseil a décidé, à cette occasion, l’amendement de l’arrêté du ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche maritime du 25 avril 2024, relatif à l’organisation de la pêche et de l’engraissement du thon rouge en appliquant des critères objectifs basés sur des principes de transparence, d’équité et d’égalité des chances, tout en préservant la durabilité du secteur et en évitant les problèmes techniques enregistrés lors de sa mise en œuvre.

Le conseil a, également, donné son accord de principe pour la révision du système fiscal de ce secteur et des incitations à l’investissement, conformément aux priorités nationales et à la valeur ajoutée de certains de ses composants.

De plus, il a appelé le ministère de l’Agriculture à transmettre au département des Finances un rapport détaillé relatif à l’octroi de la subvention de carburant accordée aux pêcheurs.

Le conseil a, par ailleurs, appelé les ministères et les structures concernées à trouver des solutions avec le promoteur chargé de réaliser le projet du port de pêche de Mehdia , afin de garantir la reprise de ses activités et lui permettre d’honorer ses engagements.

Les participants ont décidé d’élargir le domaine d’utilisation des ressources du Fonds de repos biologique à d’autres activités liées à ce secteur, outre le renforcement de la coordination entre les intervenants afin de mieux organiser le secteur et garantir l’efficacité du programme et les différentes interventions.

Il s’agit, également, de renforcer le partenariat entre les secteurs public et privé dans le domaine de la numérisation des services portuaires et de l’opération d’octroi de la prime d’hydrocarbures dans le domaine de la pêche.

Le chef du gouvernement a appelé à cette occasion à lutter contre le phénomène de la pêche au chalut (Kiss) anarchique qui menace la durabilité de cette activité, l’objectif étant de préserver les ressources maritimes.

Il a, également, mis l’accent sur la nécessité de résoudre les problématiques entravant la durabilité de la richesse halieutique et de garantir une meilleure gouvernance du secteur, outre le renforcement de l’investissement dans ce secteur qui joue un rôle économique important, notamment, en matière d’investissement et d’amélioration de l’employabilité.

Recul de l’inflation en Tunisie : réalité ou illusion ?

15. Januar 2025 um 10:10

inflationLe taux d’inflation sur toute l’année 2024 s’est établit à 7%, contre 9,3 % en 2023, celui du mois de décembre 2024 a été de 6,2%. Devons nous, nous en réjouir ? Et plus que tout, quel impact a eu cette baisse sur le pouvoir d’achat du Tunisien moyen ?

L’INS explique le recul de l’inflation par le fléchissement observé au niveau du rythme annuel d’augmentation des prix du groupe « produits alimentaires » lesquels, en glissement annuel, ont augmenté de 7,2% avec une hausse des prix des viandes ovines de 21,3%, des volailles de 19,7%, des fruits secs de 14,8%, des légumes frais de 14,2%, des poissons frais de 12,8% et des viandes bovines de 9,2%.

Si nous considérons que l’inflation désigne un processus de hausse généralisée, durable et cumulative des prix, le fait qu’elle recule de 1 ou 2 points ne doit pas nous rassurer pour autant. Car s’agissant de la Tunisie, ces reculs tout relatifs n’ont eu aucun impact probant sur le panier de la ménagère, les prix des produits de première nécessité n’ayant pas réellement reculé.

Pire, on oublie souvent dans notre pays que lorsque l’inflation est élevée, les entreprises dépensent plus dans l’acquisition des matières premières et leur transformation en produits finis. Les frais relatifs au transport et à l’exploitation des commerces de détail augmentent ce qui peut faire monter encore plus les prix à la consommation.

      • “Non seulement l’inflation est loin d’être maîtrisée mais le coût engendré pour entretenir l’illusion de la maîtrise -à défaut de stabilité- des prix est exorbitant” – Hechmi Alaya

La lutte contre l’inflation doit-elle se faire uniquement à travers le maintien du TMM à 8% et l’adoption d’une politique économique encourageant la consommation ou par la production et l’investissement ? La réduction des impôts sur les émoluments de ceux qui perçoivent moins de 3.000 dinars par mois pour revaloriser les salaires pourrait-elle œuvrer à l’amélioration du pouvoir d’achat ?

L’inflation se produit lorsque la demande en biens dépasse l’offre de biens, n’est-il pas plus logique de s’attaquer à la source d’une grande part des problèmes de la Tunisie ? Panne des investissement, recul de la production et pénurie des produits de consommation de première nécessité ?

N’aurait-il pas été plus logique de réparer les torts portés à des secteurs d’activité importants dont ceux avicole, céréalier, et énergétique dont la chute a réduit la capacité de notre économie à fournir des biens à des prix accessibles ?

      • Lorsque l’inflation est élevée, les entreprises dépensent plus, ce qui peut faire monter encore plus les prix à la consommation.

Pour l’économiste Hechmi Alaya : “Non seulement l’inflation est loin d’être maîtrisée mais le coût engendré pour entretenir l’illusion de la maîtrise -à défaut de stabilité- des prix est exorbitant. L’inflation tunisienne reste encore sur un plateau élevé et le processus de désinflation est très lent”.

Et pour cause, “au mois de décembre 2024, le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) demeure stable à 6,3%. Les prix des produits libres (non encadrés) augmentent de 6,9% sur un an, tandis que les prix des produits encadrés augmentent quant à eux de 3,8%. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 8,1% contre 1,3% pour les produits alimentaires à prix encadrés”.

Ce qui veut dire que même avec l’intervention de l’État pour réduire les prix des biens de première nécessité, il y a un dérapage inflationniste sans oublier les différentes pénuries qui touchent les produits dont les prix sont administrés par l’État !

      • La réponse à l’inflation ne doit pas être uniquement monétaire, mais aussi économique en remettant le moteur de l’investissement en marche.

La politique économique d’une Tunisie voulant agir sur les prix sans agir sur l’augmentation de l’offre, les coûts de production et l’absence de mesures effectives pour plus de croissance économique ne pourraient pas avoir un résultat probant sur l’inflation.

Il faut oser espérer que le maintien de la valeur du dinar à ce jour persistera et que la quantité de monnaie en circulation ne sera pas plus importante que la croissance économique, ce qui arrive lorsque les banques centrales impriment de l’argent pour financer des déficits budgétaires engendrant à l’évidence l’augmentation des prix. C’est un peu ce qu’illustres la célèbre maxime : le serpent qui se mord la queue.

Chafik Ben Rouine, économiste décrétait déjà en 2018, dans une étude de l’observatoire de l’Économie, bien avant la pandémie Covid19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine que l’inflation en Tunisie n’est pas monétaire, mais qu’elle est issue directement des politiques imposées par le FMI.

Il atteste que l’augmentation des taux d’intérêt sont en train d’étouffer financièrement les ménages et les entreprises en Tunisie et qu’il devient urgent de redéfinir la mission de la BCT en l’adaptant aux besoin de l’économie tunisienne (chômage, croissance, investissement) plutôt que de se soumettre à l’idéologie du FMI.

      • Recrudescence des pressions inflationnistes, l’aggravation du déficit courant, le ralentissement des investissements privés, le manque de productivité, la forte dépréciation du dinar après 2011- ITCEQ

En juin 2019, l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ) publiait une étude où il souligne “la recrudescence des pressions inflationnistes, l’aggravation du déficit courant, le ralentissement des investissements privés, le manque de productivité, la forte dépréciation du dinar après 2011. Selon l’Institut, le taux d’inflation a été relativement maitrisé au cours de la période 2000-2010 ne dépassant pas la barre de 3,3% en moyenne par an pour évoluer dans la période post révolution, à la hausse avec une nette accélération en 2017 et 2018 pour s’établir à 5,3% et 7,5% respectivement contre 3,5% en 2011″.

La réponse à l’inflation ne doit pas être uniquement monétaire en réponse à des facteurs exogènes (Pandémie Covid19 et Guerre russo-ukrainienne) mais aussi économique en remettant le moteur de l’investissement en marche pour plus de production et plus de croissance.

Considérer que l’inflation est importée ou uniquement le fait de la spéculation et ne pas entreprendre de véritables mesures économiques de relance, loin des politiques populistes lesquelles, à très courts termes, pourraient creuser la tombe et de l’économie et du pouvoir d’achat, peut être dangereux. La fuite en avant ne sauvera pas la donne sauf si on fuit dans le bon sens, ce qui ne semble pas être le cas selon la formule consacrée : un serpent qui se mord la queue.

Amel Belhadj Ali

En bref ——————————————

Inflation en Tunisie en 2024

  • Taux d’inflation : 7% en 2024 contre 9,3% en 2023 ; 6,2% en décembre 2024.
  • Produits alimentaires : +7,2% sur un an. Hausse marquée pour les viandes ovines (+21,3%), volailles (+19,7%) et fruits secs (+14,8%).
  • Impact : Baisse limitée sans réel effet sur le pouvoir d’achat ; produits essentiels toujours onéreux.
  • Citation clé : “L’inflation tunisienne reste sur un plateau élevé” – Hechmi Alaya.
  • Enjeux : Panne des investissements, pénuries, et politiques monétaires inadaptées.
  • Recommandations : Encourager la production, relancer les secteurs clés, et privilégier la croissance économique pour maîtriser durablement l’inflation.

Tunis : 150 Rencontres B2B pour Stimuler les Exportations d’Huile d’Olive Tunisienne

Von: walid
15. Januar 2025 um 09:54

150 rencontres B2B se sont tenues, mardi à Tunis, entre des représentants de 25 entreprises tunisiennes exportatrices d’huile d’olive et une délégation de représentants de 6 entreprises libyennes et algériennes, à l’initiative du Centre de Promotion des Exportations, et en collaboration avec les représentations commerciales du CEPEX, à Tripoli et Alger.

“L’objectif étant de développer les exportations de l’huile d’olive tunisienne vers ces deux marchés, indique le Cepex. Par ailleurs, une douzaine de visites de terrain ont été organisées dans des usines et entreprises exportatrices d’huile d’olive tunisienne.

Pour rappel, un plan national de promotion de l’huile d’olive tunisienne pour l’année 2025 a été élaboré dans le cadre d’une approche participative associant les différents intervenants. Ce plan comporte une vingtaine de campagnes de communication visant à renforcer le positionnement de l’huile d’olive conditionnée sur les marchés extérieurs traditionnels et diversifier les destinations d’exportation.

En 2024, la Tunisie a réalisé des recettes d’exportation de 4,86 milliards de dinars, soit une hausse de 20% par rapport à 2023. Les exportations ont concerné 64 pays. Selon le Cepex, elle occupe le 4e rang des pays exportateurs d’huile d’olive.

Le taux de remplissage des barrages atteint 25,7%, à la date du 14 janvier 2025

14. Januar 2025 um 13:02

Le taux de remplissage global des barrages a enregistré une amélioration pour atteindre 25,7 %, à la date du 14 janvier 2025, contre 23,7%, à la date du 1er janvier 2025, et ce, grâce aux dernières précipitations, selon des données publiées, mardi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

En fait, les apports du jour se sont élevés à 39,8 millions m³, portant le stock actuel à 603,069 millions de m³.

Selon les données de l’Observatoire, le taux de remplissage varie d’une région à une autre. Ainsi, les barrages du nord affichent un taux de remplissage de 29,9%, avec des réserves en eau s’élevant à 547,708 millions de m3.

Alors que pour les barrages du centre et du Cap-Bon, le niveau de remplissage s’est limité respectivement, à 10,5% (47,474 millions de m3) et 12,8% (7,887 millions m3).

Les dernières pluies représentent une véritable bouffée d’air pour les réserves en eau et pour l’ensemble du secteur agricole, a souligné l’ONAGRI. Les barrages tunisiens ont enregistré une amélioration notable de leurs apports.

En effet, les barrages du nord ont collecté 39,6 millions de m³ en une seule journée, sur un volume total des apports estimé à 39,831 millions m3, a fait savoir la même source.

Le Barrage Sidi El Barrak dont le taux de remplissage a atteint 47% occupe la première place en termes de stock (134,453 millions de m³), suivi du barrage de Sidi Salem (100,490 millions de m3, avec un taux de remplissage de 17%), du barrage de Sejnane (45,642 millions de m³, avec un remplissage de 34 %), du barrage de Bouhertma (37,591 millions de m3, avec un taux de remplissage de 26%) et du Sidi Saad (21,393 millions de m3, avec un taux de remplissage de 16%.

Le total des utilisations des eaux des barrages, durant cette journée, est de 3,912 millions de m3.

Valorisation de l’huile d’olive tunisienne : qualité, innovation et ouverture de nouveaux marchés

Von: walid
14. Januar 2025 um 09:51

Le ministère du Commerce et du Développement des exportations œuvre avec les différentes parties prenantes à renforcer la présence de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés mondiaux dont ceux asiatiques et du golfe et à explorer de nouveaux marchés tels que la Russie et la Libye, a déclaré, lundi, à Sousse, le ministre de tutelle Samir Abid.

Abid, qui présidait un forum sur les défis actuels et futurs du secteur de l’huile d’olive, organisé par le gouvernorat de Sousse, a également souligné l’orientation prise vers le renforcement de la position de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés européens non traditionnels tels que ceux de la Suisse, du Royaume Uni et des pays scandinaves, ajoutant que les statistiques témoignent d’une demande en croissance de 12% sur l’huile d’olive extra vierge au cours de l’année 2024.

Parallèlement aux efforts d’exportation, le département du commerce se déploie à encourager la consommation locale de l’huile d’olive à travers un programme mis en place avec l’office national de l’huile pour approvisionner le marché local en quantités importantes d’huile d’olive à des prix préférentiels, faisant remarquer que la consommation nationale de l’huile d’olive ne dépasse actuellement pas 30% de la production.

Le gouvernement va continuer à soutenir le secteur de l’huile d’olive, a affirmé le ministre du Commerce, notamment à travers l’investissement dans la technologie et la recherche scientifique, précisant qu’un budget de 30 MD a été alloué au soutien de la recherche et l’innovation dans les techniques d’oléiculture et d’extraction de l’huile.

Il a ajouté que le gouvernement œuvre aussi à accroître de 5% les superficies destinées à la culture de l’olivier qui couvrent actuellement 1,8 million d’hectares et à fournir le soutien et la formation nécessaires aux agriculteurs pour leur permettre de faire face aux coûts de production.

Il s’agit également de valoriser l’huile d’olive tunisienne conditionnée en mettant l’accent sur la qualité, l’emballage et le marketing, d’autant plus que l’huile d’olive tunisienne a remporté plus de 200 prix internationaux au cours des dernières années.

Il a rappelé que la Tunisie est le deuxième exportateur d’huile d’olive à l’échelle mondiale, précisant que les exportations tunisiennes au cours de la saison 2023-2024 ont atteint environ 300 mille tonnes, réalisant des recettes record de plus de 5162 MD. Il a, en outre, indiqué que l’huile d’olive représente environ 70% de l’ensemble des exportations agricoles.

Toutefois, malgré ses importantes réalisations, le secteur est confronté à plusieurs défis, dont l’impact des changements climatiques sur la production, la concurrence accrue sur les marchés traditionnels tels que l’Union européenne et la faible contribution de l’huile d’olive conditionnée aux exportations, a-t-il fait remarquer.

Participant au forum, le président de l’UTICA Samir Majoul a appelé à repenser la gestion du Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée afin d’affecter toutes ses ressources au soutien de l’exportation de l’huile d’olive.

Il a estimé que le quota annuel de 56700 tonnes, accordé par l’Union européenne à la Tunisie n’est plus à la hauteur des ambitions des exportateurs nationaux, rappelant la demande de libéralisation des exportations de l’huile d’olive tunisienne et d’élimination de toutes les barrières tarifaires et non tarifaires formulée par le gouvernement tunisien.

Majoul a aussi suggéré d’organiser une grande conférence nationale à la fin de la saison oléicole actuelle, afin d’élaborer une stratégie future pour le développement du secteur oléicole national.

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