Qui commence bien, finit bien!
Qui commence bien, finit bien. Parfois le hasard fait bien les choses. Parfois l’audace peut énormément aider. En lisant l’histoire ci-dessous à travers cet article, vous comprendrez une fois de plus que la vie est pleine de surprises. Souvent heureuses.
L’histoire – pardon notre histoire – tient en ces termes : Facebook, Tamuna Museridze, bébés volés, Géorgie. Les cinéastes appelleraient cela “intrigues“. Voilà donc notre topo.
Bien sûr, vous n’avez pas saisi, alors patience, on vous explique les tenants et aboutissants de cette histoire. Du reste, celle-ci ne sera ni ennuyeuse ni intrigante.
Il y a quelques temps, Tamuna Museridze, journaliste géorgienne, a eu l’idée géniale de créer un groupe Facebook, rapporte msn.com qui a permis de dévoiler « le scandale des bébés volés en Géorgie ». Jusque-là rien d’anormal.
Sauf que la journaliste, âgée d’une quarantaine d’années, est elle-même une enfant volée. Et voulant donc faire du bien à autrui, elle a pu « … remonter jusqu’à ses propres parents biologiques ». Et comment ? « Contre toute attente, écrit notre source, elle a alors découvert qu’elle était déjà “amie“ avec son père biologique sur Facebook ». Elle a également identifié sa mère biologique, mais la suite est moins heureuse, hélas!
Rappel des faits
Notre consœur a donc enquêté, encore et encore, sur cette histoire d’enfants volés et vendus en Géorgie, entre 1950 et 2005, soit environ durant 55 ans. A l’époque, la presse géorgienne avait parlé de “scandale du trafic de bébés en Géorgie“. Lequel concernait plusieurs milliers d’enfants soustraits à leurs parents dans les hôpitaux du pays.
Pour la journaliste, à travers cette enquête, ce sont « … des retrouvailles émouvantes qui lui ont permis d’éclaircir les circonstances de sa naissance. Elle a partagé son histoire à la BBC ». Par exemple des jumelles ont retrouvé leur mère; et des centaines de familles ont pu être réunies…
Tamuna Museridze raconte : « C’était étrange, dès qu’il m’a regardée, il a su que j’étais sa fille. J’ai ressenti tellement d’émotions contradictoires ».
Sa quête de vérité a débuté en 2016, à la suite de la mort de la femme qu’il l’a élevée. En effet, … « en vidant sa maison » la journaliste tombe sur « un certificat de naissance portant une date surprenante, suggérant qu’elle avait pu être adoptée. Cela l’a amenée à créer un groupe Facebook afin de retrouver ses parents biologiques : Vedzeb (“Je cherche“ en français) ».
En effet, une internaute affirme dans un post Facebook qu’« une femme avait dissimulé une grossesse et accouché à Tbilissi (la capitale géorgienne) en septembre 1984. Ce qui correspondait à son lieu et à son mois de naissance », rapporte notre source.
Moralité : si la fin de cette histoire est moins heureuse, pour des multiples raisons, en revanche l’enquête est un succès pour de nombreuses familles. Elle pourrait même inspirer d’autres faits divers… pour découvrir la ou les vérités souvent cachées.
L’article Qui commence bien, finit bien! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.