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Heute — 15. Oktober 2025Leconomiste Maghrebin

Kaïs Saïed préside la commémoration du 62e anniversaire de la fête de l’Évacuation

15. Oktober 2025 um 14:59

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, mercredi 15 octobre 2025 au Cimetière des Martyrs de Bizerte, la cérémonie commémorative du 62e anniversaire de la fête de l’Évacuation.

À son arrivée, le chef de l’État a passé en revue un détachement des trois armées et salué le drapeau au son de l’hymne national.

À cette occasion, il a déposé une gerbe de fleurs devant le monument commémoratif du Cimetière des Martyrs et a récité la Fatiha à la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la patrie.

Le président a également serré la main à un groupe d’anciens résistants et militants de la région présents à la cérémonie officielle.

Par la suite, en sa qualité de chef suprême des forces armées, il s’est rendu à la Place du Martyr Commandant Mohamed Béjaoui, dont il avait ordonné la réhabilitation lors de sa visite du 15 octobre 2024.

Lire aussi : Fête de l’Evacuation – Bizerte : une armée appelée “armée courage“

Cette réhabilitation a permis d’éliminer les installations anarchiques aux alentours et d’ériger un monument à la mémoire du héros.

Le président a récité la Fatiha à la mémoire du commandant Béjaoui, l’un des héros de la bataille de Bizerte. Ce dernier avait choisi de rester dans la ville pour poursuivre le combat jusqu’à ce qu’il soit mortellement touché le 21 juillet 1961, alors qu’il menait ses hommes au front.

Le président Saïed s’est également rendu, au carrefour Hassan Nouri près du quartier Echaârafa à Bizerte-ville, devant le monument dédié à l’officier martyr Hédi Ouali, tombé lui aussi lors de la bataille de l’évacuation.

Il a récité la Fatiha à la mémoire de ce jeune officier de l’armée nationale, tombé le 22 juillet 1961 à l’âge de 25 ans, alors qu’il défendait la souveraineté  nationale.

Au cours de sa visite, le chef de l’État a également pris connaissance de l’avancement des travaux de réhabilitation et de modernisation du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital de Bizerte, un projet d’un coût total de 16 millions de dinars.

Les travaux concernent notamment l’installation d’équipements modernes, les interventions techniques liées aux structures de génie civil, à la climatisation et aux réseaux électriques, ainsi que l’aménagement du sous-sol de l’établissement.

En marge de cette visite, le président a rencontré plusieurs habitants de la région et a écouté leurs préoccupations.

Y ont été présents, le ministre de la Défense nationale Khaled Sehili, le gouverneur de Bizerte Salem Ben Yaâcoub, la secrétaire générale chargée de la gestion de la municipalité de Bizerte, Imen Zawawi, ainsi que de hauts cadres militaires et administratifs.

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Le premier fonctionnaire IA au monde dévoilé au GITEX Global 2025

15. Oktober 2025 um 14:42

Abou Dhabi a dévoilé, mardi 14 octobre 2025 au GITEX Global 2025, la première fonctionnalité “AutoGov“ au monde, avec la dernière version de TAMM.

AutoGov gère automatiquement les tâches récurrentes – du renouvellement des permis de conduire et des factures de services publics à la prise de rendez-vous médicaux de routine – en arrière-plan de la vie quotidienne. Ainsi, les citoyens ont plus de temps pour leurs activités préférées et n’ont plus à se soucier des services courants.

Le lancement de la fonctionnalité AutoGov de TAMM propulse la prestation de services à un niveau supérieur, marquant une étape clé dans le parcours d’Abou Dhabi pour devenir le premier gouvernement IA au monde, représentant la nouvelle génération de services intelligents intégrés. AutoGov gère automatiquement les services récurrents, permettant aux utilisateurs de définir leurs préférences, de personnaliser l’automatisation et d’être assurés que les services seront exécutés de manière fluide et sécurisée.

Lire aussi : 44 métiers déjà transformés par l’IA : la révolution silencieuse du travail

Cela complète les capacités de l’assistant IA TAMM, permettant une prestation intuitive et fluide de plus de 1 100 services publics et privés sur une plateforme numérique unique. L’assistant IA TAMM offre un support intelligent, contextuel et proactif et peut réaliser de nombreux services pour le compte du client, améliorant ainsi la personnalisation et la proactivité de chaque parcours utilisateur.

À cette occasion, Ahmed Tamim Hisham Al Kuttab, président du Département de l’autonomisation gouvernementale d’Abou Dhabi (DGE), a déclaré : « Le lancement de TAMM AutoGov est véritablement transformateur et redéfinit le rôle de l’État dans la vie des citoyens. Ici, l’État n’est plus réactif. C’est un partenaire intelligent, centré sur l’humain et présent aux moments les plus importants. Avec le premier fonctionnaire IA transactionnel au monde, Abou Dhabi montre au monde ce qu’est un gouvernement anticipatif ».

 

Parcours anticipatifs optimisés par l’IA

Le public pourra découvrir TAMM comme un compagnon proactif, l’IA gérant l’intégralité du parcours utilisateur sur la plateforme. Plusieurs nouvelles fonctionnalités ont été lancées, en plus de TAMM AutoGov.

AI Vision et Smart Guide simplifient les processus complexes grâce à des indications vocales et visuelles étape par étape, la numérisation de documents en temps réel et des soumissions sans erreur. Les services de traduction et de commande vocale rendent les interactions inclusives, permettant une navigation mains libres en arabe et en anglais. Grâce à des tableaux de bord personnalisés, les utilisateurs reçoivent des rappels des tâches à venir, des échéances et des informations adaptées à leur quotidien. Ensemble, ils transforment des interactions qui prenaient autrefois des heures en expériences fluides et rapides.

De son côté, le Dr Mohamed Al Askar, directeur général de TAMM, affirmera : « Ces nouvelles fonctionnalités de TAMM redéfinissent la notion de gouvernement au quotidien. Nous abandonnons les transactions ponctuelles au profit de parcours intelligents qui s’adaptent aux besoins de chacun. Chacun peut se concentrer sur sa famille, son travail et ses ambitions, sachant que le gouvernement travaille discrètement en arrière-plan pour lui. C’est la véritable promesse d’un fonctionnaire doté d’IA : redonner du temps et de la tranquillité d’esprit ».

 

Redéfinir l’expérience client

Au-delà de l’automatisation, TAMM propose de nouvelles façons d’interagir avec le gouvernement, plus humaines, plus accessibles et plus participatives.

TAMM Spaces s’est enrichi de trois nouveaux pôles – Famille, Mobilité et Sahatna (santé), chacun conçu autour des étapes importantes de la vie et des besoins quotidiens. De la gestion des dossiers médicaux et des mises à jour scolaires à la planification des transports et à l’interaction avec les communautés locales, ces pôles organisent les services essentiels autour d’expériences concrètes plutôt que de structures gouvernementales.

TAMM Hologram sera également déployé dans tout l’émirat, réinventant l’interaction en face à face grâce à des modules mobiles qui permettront aux citoyens et aux résidents d’être instantanément connectés à un agent du gouvernement. Grâce à la technologie holographique, ces agents pourront fournir une assistance personnalisée en face à face, en arabe et en anglais, en temps réel. Cela préserve le confort de l’interaction humaine tout en offrant la rapidité et la commodité d’un accès numérique.

TAMM by You est également une nouvelle fonctionnalité collaborative qui sera introduite, permettant aux résidents de proposer, de voter et de façonner l’avenir des services, dans le cadre de l’Année de la Communauté d’Abou Dhabi.

Le directeur général du DGE, Saeed Al Mulla, assure que « ces améliorations apportées à TAMM visent à rapprocher l’administration du quotidien. Notre objectif principal est de créer une administration sans effort, qui simplifie la vie et qui soit plus connectée aux communautés que nous servons. Il s’agit de savoir que l’aide est toujours à portée de main, que l’administration est à l’écoute des besoins quotidiens et que les services s’adaptent aux moments les plus importants ».

 

Expansion de l’écosystème TAMM

TAMM poursuit le développement de son écosystème, intégrant désormais plus de 1 100 services provenant de plus de 90 partenaires publics et privés. Cette année, de nouveaux partenariats incluent ADX, Comera et Wio Bank, ainsi que des services inédits avec le Département judiciaire d’Abou Dhabi (ADJD) et la SAAED. Ces nouvelles intégrations permettront aux utilisateurs d’effectuer des transactions de bout en bout avec des partenaires du secteur privé directement depuis l’application.

Le lancement de TAMM AutoGov, la dernière mise à jour de la super-application de l’émirat, au GITEX Global 2025, marque une étape cruciale dans la stratégie numérique du gouvernement d’Abou Dhabi 2025-2027. Avec le premier fonctionnaire doté d’IA au monde, Abou Dhabi établit une nouvelle référence mondiale en matière de gouvernement numérique, offrant aux citoyens la garantie que chaque interaction sera fluide, inclusive et adaptée à leur quotidien.

Avec communiqué

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La CCI de Sfax organise une mission économique en Afrique du Sud

15. Oktober 2025 um 14:10

La Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS), en partenariat avec l’ambassade de Tunisie à Pretoria, organise une mission économique en Afrique du Sud, du 21 au 26 octobre 2025.

A Johannesburg et Durban, cette mission vise à explorer de nouvelles opportunités d’affaires et à renforcer la coopération économique entre la Tunisie et l’Afrique du Sud.

Cette initiative s’adresse notamment aux entreprises tunisiennes évoluant dans les secteurs des produits agricoles et alimentaires (huile d’olive, dattes, pâtes alimentaires), des engrais agricoles, des matériaux de construction, des composants automobiles, de l’énergie, des technologies, de l’artisanat, du tourisme, des produits médicaux et paramédicaux, ainsi que des produits chimiques.

Le programme comprend des rencontres institutionnelles à Johannesburg et Pretoria (21-22 octobre) avec les ministères sud-africains du Commerce, de l’Industrie, de la Concurrence et de l’Agriculture. Ces rencontres prévoient des rendez-vous d’affaires (B2B) et des visites de sites stratégiques.

La délégation se rendra ensuite à Durban du 23 au 25 octobre pour participer à la « Kwazulu-Natal Investment Conference ».

Cet événement, qui rassemble plus de mille entreprises, offrira un espace d’exposition dédié aux produits tunisiens, des visites de terrain et des rencontres B2B avec des acteurs économiques régionaux.

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Nafaâ Laribi: « La majorité silencieuse devrait briser son mutisme »

15. Oktober 2025 um 14:08

L’urgence d’un débat politique respectueux des différences et d’un renouveau démocratique est l’un des messages forts qui ressortent de la conférence de presse tenue ce mercredi 15 octobre 2025, à l’occasion du 62ᵉ anniversaire de la commémoration de la fête de l’Évacuation, ayant pour thème « Engagement patriote », organisé par une initiative commune de trois partis politiques (PDL, mouvement Hak, Parti social libéral) et des personnalités indépendantes. 

Nafaâ Laribi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, était présent ce mercredi 15 octobre lors de l’initiative commune autour de l’engagement patriote.

Il a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com la forte mobilisation de personnalités indépendantes, telles que M. Mohamed Ennaceur, ancien président de la République par intérim et ancien président de l’ARP, ainsi que la participation de partis politiques, forces indépendantes et acteurs de la société civile.

Cette initiative, selon lui, n’est autre que le fruit de quatre mois de travail intensif, témoignant ainsi de la conscience partagée de la gravité de la situation politique actuelle et l’urgence d’une amélioration démocratique.

Nafaâ Laribi a insisté sur la nécessité de rétablir un débat politique respectueux des différences, crucial pour dépasser plus de 15 ans d’antagonismes profonds qui ont conduit au 25 juillet 2021, portant atteinte à la légalité et à la légitimité, et qui a abouti à un durcissement du pouvoir exécutif ainsi qu’à la remise en cause des fondamentaux de l’État de droit.

Il a mis l’accent sur « la suppression de la séparation effective des pouvoirs, aujourd’hui réduite à trois fonctions subordonnées sous l’hégémonie présidentielle ».

Il précise dans ce contexte: « Cette situation a eu pour conséquence un affaiblissement grave de l’indépendance de la justice : les magistrats ne jugent plus en toute indépendance, mais sont mutés arbitrairement par de simples notes de service, en violation des principes du procès équitable ».

Toujours selon Nafaâ Laribi, « les libertés publiques sont aujourd’hui bafouées, alors que l’engagement patriote a permis un espace rare de débat libre et démocratique ».

Interrogé sur la forte mobilisation des acteurs engagés de la société, tout en constatant parallèlement une division croissante parmi les citoyens, phénomène absent en 2011, marqué par une montée de la haine et de la rancune, il a répondu que depuis 2011, les Tunisiens votent souvent sous le coup de l’émotion, sans réflexion approfondie. Cela a engendré une succession de déceptions et une perte de confiance envers l’ensemble de la classe politique. Certains avaient cru au 25 juillet, mais manquent des outils nécessaires pour en faire une analyse juridique précise.

Nafaâ Laribi a souligné que la majorité silencieuse devrait briser son mutisme, car le droit exige de ne pas rester silencieux.

Il a appelé à une prise de conscience face au recul des libertés, à la dégradation de la situation économique (avec un taux de croissance à 0,87%) et sociale, et à l’alarmante problématique du décrochage scolaire, qui concerne environ 80 000 jeunes chaque année.

Face à ces crises en cascade, il espère que l’engagement patriote sera à l’origine d’un véritable changement politique et social en Tunisie. Le choix symbolique de lancer cette initiative le 15 octobre, autour de la date commémorative de la fête de l’Évacuation, reflète une volonté réfléchie d’inscrire cette démarche dans un contexte porteur d’espoir.

Enfin, concernant la situation judiciaire d’Abir Moussi, Nafaâ Laribi a annoncé qu’une visite d’avocats de la section régionale de Tunis, y compris son président, est prévue la semaine prochaine afin d’organiser le déroulement de son audience à venir.

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Stationnement à Tunis : un système sous tension et des pratiques contestées

15. Oktober 2025 um 14:00

À Tunis, le stationnement demeure une source quotidienne de frustration pour les automobilistes. Entre sabots, remorquages et procédures floues, la gestion du stationnement soulève de nombreuses interrogations. Selon les révélations du chroniqueur Moez Ben Othmane, invité de la Radio Nationale récemment, une large partie des opérations de remorquage effectuées dans la capitale ne respecterait pas la législation en vigueur.

D’après M. Ben Othmane, près de 80 % des remorquages réalisés dans la ville se feraient sans la présence d’un officier de police judiciaire, pourtant obligatoire pour valider toute intervention. Ce manquement concernerait particulièrement les zones centrales, comme Bab Bhar, où près de 70 % des opérations échapperaient à toute supervision officielle.

Ces interventions sont majoritairement assurées par des entreprises privées mandatées par la Municipalité de Tunis. Mais leurs agents, souvent non assermentés, ne disposeraient d’aucune habilitation légale pour procéder à la pose de sabots ou à l’enlèvement de véhicules. L’absence de contrôle municipal favoriserait, selon le chroniqueur, la multiplication d’abus. « Certains contrôleurs pointent le matin avant de partir travailler ailleurs. Tandis que des employés privés poursuivent les opérations sans encadrement », a-t-il dénoncé.

Un partenariat public-privé décrié

Depuis plus de vingt ans, la gestion du remorquage et du sabottage relève d’un contrat entre la municipalité et plusieurs sociétés privées. Moez Ben Othmane remet en question les termes de cet accord, qu’il estime défavorable à la collectivité. « Comment expliquer qu’une municipalité ne touche que 5 % du chiffre d’affaires généré par des sociétés opérant en son nom ? », s’est-il interrogé. Malgré un volume d’activité conséquent — 125 000 véhicules remorqués et 106 000 sabots posés chaque année — ces sociétés déclareraient peu ou pas de bénéfices. L’unique exercice bénéficiaire recensé remonte à 2015, année où un contrôleur municipal avait, selon lui, « travaillé avec rigueur ».

Le chroniqueur évoque également des soupçons de corruption et affirme détenir des preuves documentées sur des pratiques irrégulières au sein du dispositif.

Signalisation insuffisante et matériel vétuste

Au plan réglementaire, la loi exige une signalisation claire indiquant la possibilité d’un enlèvement et la localisation de la fourrière. Or, cette signalisation est souvent absente et certains remorquages auraient lieu dans des zones où cette procédure est elle-même interdite.
Le parc de véhicules utilisé par certaines entreprises serait par ailleurs obsolète, plusieurs dépanneuses circulant depuis trois décennies sans contrôle technique.

Le tarif actuel de 70 dinars pour récupérer un véhicule en fourrière est jugé excessif par Moez Ben Othmane, qui souligne l’absence de transparence sur la responsabilité en cas de dommages. Il affirme en outre que plusieurs sociétés n’ont pas publié leurs bilans financiers des trois dernières années, en infraction avec leurs obligations légales. Cette opacité renforcerait, selon lui, l’idée d’un système entretenu par des intérêts particuliers.

Face à ces constats, le chroniqueur appelle à une refonte complète du dispositif de stationnement dans la capitale. Il plaide pour un audit des contrats, une reprise en main par la municipalité et l’introduction de solutions numériques pour améliorer la transparence et la gestion des flux de véhicules.
Parmi ses propositions figure une réduction du tarif de récupération à 20 dinars, mesure qui, selon lui, pourrait à la fois soulager les citoyens et rendre le système plus efficace.

« Il est temps que la municipalité reprenne le contrôle de ses prérogatives », a conclu Moez Ben Othmane. Tout en estimant que le stationnement à Tunis ne doit plus être « une source d’injustice, ni un terrain d’irrégularités ».

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Le 16 octobre 2025 est le dernier délai de dépôt de la déclaration mensuelle et trimestrielle d’impôt

15. Oktober 2025 um 14:00

La date du 16 octobre 2025 est le dernier délai de dépôt de la déclaration mensuelle des personnes physiques, a fait savoir la Direction générale des impôts (DGI).

La direction a annoncé également que le 16 octobre 2025 est le dernier délai de la déclaration trimestrielle pour les personnes soumises au régime forfaitaire et celles déclassées au régime réel trimestriel.

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Thameur Saad appelle à l’union des Tunisiens pour une démocratisation effective

15. Oktober 2025 um 13:34

Après la conférence de presse tenue ce mercredi 15 octobre 2025, Thameur Saad, dirigeant du parti PDL, est revenu  sur la signature d’un engagement patriote regroupant le PDL, le Mouvement Hak, le Parti social libéral ainsi que des personnalités indépendantes. Cet engagement, appuyé notamment par l’ancien président par intérim Mohamed Ennaceur, vise à promouvoir un État démocratique respectueux des droits de l’homme et à restaurer la confiance des citoyens.

Thameur Saad a insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un engagement national, mais d’un engagement patriote, ce qui, selon lui, est une distinction importante. Il a exprimé sa fierté d’avoir reçu l’ancien président de la République par intérim Mohamed Ennaceur, preuve de l’importance de cette initiative. Ce dernier, qui a dirigé le pays et occupé des postes clés dans plusieurs gouvernements tunisiens, connaît bien la réalité du pays et a accepté de signer cette initiative après en avoir pris connaissance en détail.

Thameur Saad a annoncé que la première procédure de signature était lancée et que cet engagement serait diffusé électroniquement sur les réseaux sociaux pour permettre à tous, aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger, de le signer. Il a précisé que cette initiative vise à construire un État démocratique respectueux des droits humains selon les conventions nationales et internationales, insistant sur la nécessité d’une démocratisation profonde du paysage politique.

Il a souligné que la Tunisie ne peut plus fonctionner en 2025 où les citoyens ne se sentent ni en sécurité, ni libres de vivre et de se développer normalement.

Face au constat de division croissante parmi les citoyens et à une majorité silencieuse souvent désespérée, Thameur Saad a reconnu ce sentiment d’exclusion et de déception vis-à-vis des pouvoirs politiques depuis 2011, rappelant que de nombreux Tunisiens espéraient une démocratie comparable à celle des pays développés, ce qui n’a pas été le cas.

Il a décrit la situation politique actuelle comme « une démocratie de façade où les citoyens peuvent s’exprimer mais sans réel impact, en citant Coluche qui a dit: « La démocratie, c’est cause toujours… ».

Il a affirmé la volonté de dépasser cette réalité pour vivre dans un État véritablement démocratique où chaque individu, association, parti ou intellectuel a le droit d’exprimer son opinion et de contribuer au développement social, économique, politique et culturel du pays.

Saad a aussi insisté sur la nécessité de rétablir l’esprit critique, qu’il estime mort depuis 2011, pour permettre à la société tunisienne de progresser. Il a relevé le désintérêt de la population pour la chose publique lié à des déceptions répétées, ainsi que des enjeux économiques et sociaux majeurs, comme le faible taux de croissance de 0,87% et un décrochage scolaire élevé.

Concernant les perspectives de changement concret, Thameur Saad a insisté sur la nécessité d’un grand renouvellement du système éducatif, capable de s’adapter aux réalités internationales pour donner un nouvel élan au pays.

Pour conclure, il a exprimé l’espoir d’une large adhésion des citoyens tunisiens à cette initiative, incluant les partis politiques, même ceux qui n’ont pas souhaité initialement y participer. Il a rappelé que ce document et cette démarche dépassent désormais le cadre du PDL pour devenir un engagement collectif et une initiative commune.

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Fête de l’Évacuation : l’ARP appelle à s’inspirer des luttes nationales pour la libération

15. Oktober 2025 um 12:50

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a appelé, mercredi 15 octobre 2025, à « s’inspirer des luttes et des sacrifices des martyrs de Tunisie et des dirigeants du mouvement national pour que la Tunisie jouisse de sa liberté et de son indépendance ».

Dans un communiqué publié à l’occasion du 62e anniversaire de la Fête de l’Évacuation, l’ARP affirme qu’elle demeurera « à l’avant-garde » de la concrétisation de ces principes au regard « des défis », appelant à une « coopération constructive et fructueuse » entre les différentes institutions de l’État.

L’Assemblée a aussi souligné que l’attachement à ces objectifs « constitue la meilleure garantie pour restaurer la confiance », afin de poursuivre l’édification, préserver la dignité et l’immunité du pays, défendre sa souveraineté et servir l’intérêt du peuple et ses aspirations.

« La Fête de l’Évacuation commémorée le 15 octobre 1963, date du départ du dernier soldat français de Bizerte, constitue un jalon majeur du combat national qui a conduit à l’indépendance après des années de résistance », lit-on de même source.

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Le CNRD appelle à « l’esprit de l’Évacuation » pour bâtir l’avenir du pays

15. Oktober 2025 um 12:41

Le Conseil national des régions et des districts  (CNRD) a appelé, mercredi 15 octobre, dans une déclaration publiée à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’Évacuation, à « s’inspirer de l’épopée de l’Évacuation, symbole de l’unité et du sacrifice, pour relever les défis liés au développement ».

« Le processus du 25 juillet s’inscrit dans cet esprit de libération et poursuit la bataille pour la construction nationale, fondée sur la souveraineté et la justice sociale, consolidant un État fort et indépendant », a-t-il ajouté.

Le CNRD appelle à continuer les efforts pour une nation prospère, en mémoire des sacrifices des martyrs.

Il a par ailleurs tenu à rendre hommage à cet événement historique qui « marque l’unité du peuple face à la colonisation ainsi que sa foi inébranlable dans le droit de la Tunisie à la liberté, à la dignité et à la pleine souveraineté ».

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Il y a 62 ans, le dernier soldat français quittait le territoire tunisien 

15. Oktober 2025 um 12:30

La Tunisie célèbre, mercredi 15 octobre 2025, le 62e anniversaire de la Fête de l’Évacuation. L’évènement commémore le départ du dernier soldat français du territoire tunisien, le 15 octobre 1963, après un combat acharné contre la colonisation.

Il marque une consécration de l’épopée du combat du mouvement nationaliste depuis le début du 20e siècle, en passant par la Déclaration de l’Indépendance du 20 mars 1956, jusqu’à la libération complète du territoire national en 1963.

 

Lire aussi: Fête de l’Evacuation – Bizerte : une armée appelée “armée courage“

 

Cette journée est gravée dans la mémoire collective comme symbole de la souveraineté nationale et de la liberté de décision des Tunisiens.

Des cérémonies officielles et populaires sont organisées à cette occasion, précédées d’un cortège officiel dans la ville de Bizerte, sous la conduite du président de la République, en présence de nombreuses personnalités nationales et des familles de martyrs et de résistants.

Célébrer cet événement est ainsi l’occasion de se souvenir des sacrifices des anciennes générations, de renouveler l’engagement à préserver l’Indépendance, de renforcer l’esprit citoyen et d’œuvrer à la construction d’une Tunisie prospère.

La « Bataille d’Évacuation » restera un événement profondément ancré dans la mémoire des Tunisiens.

Le 19 juillet 1961, des affrontements armés éclatèrent entre les forces coloniales françaises stationnées près de Bizerte et l’armée tunisienne, soutenue par des milliers de citoyens volontaires.

Ces affrontements se sont poursuivis jusqu’au 22 juillet 1961, date de la publication de la résolution n° 164 du Conseil de sécurité des Nations unies, appelant à un cessez-le-feu.

Après la cessation des hostilités, des négociations politiques ont eu lieu, aboutissant au retrait de l’armée française de son dernier bastion dans la ville de Bizerte le 15 octobre 1963.

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44 métiers déjà transformés par l’IA : la révolution silencieuse du travail

15. Oktober 2025 um 12:00

 Selon les chercheurs d’OpenAI, les modèles d’intelligence artificielle (IA) les plus avancés atteignent aujourd’hui des niveaux de performance qui se comparent à ceux de professionnels humains expérimentés et, dans certains cas, les dépassent même.

Baptisée GDPval, pour « Gross Domestic Product Value », cette étude ne se contente pas d’évaluer la capacité des systèmes sur des exercices académiques : elle juge leur valeur économique concrète en les confrontant à des tâches réelles.

La méthode retenue par les auteurs consiste à extraire plus de 1 320 tâches issues de quarante-quatre métiers représentatifs de secteurs couvrant plus de la moitié du produit intérieur brut américain. Ces tâches — conception technique, rédaction de rapports, analyses financières, synthèses documentaires, traduction juridique, conception UX, comptabilité, préparation de dossiers juridiques, et bien d’autres — ont été traitées par des professionnels humains et par des modèles d’IA tels que GPT-5 et Claude 4.1. Les livrables ont ensuite été évalués à l’aveugle par des experts indépendants, sans indication de l’origine humaine ou algorithmique.

Des résultats sans précédent : 80 % de la main-d’œuvre concernée

Les résultats sont sans précédent. L’étude conclut qu’environ 80 % de la main-d’œuvre américaine pourrait voir au moins 10 % de ses tâches modulées, accélérées ou automatisées par des systèmes de type GPT. Par ailleurs, 19 % des travailleurs pourraient potentiellement voir plus de la moitié de leurs activités remplacées par ces outils. Dans plusieurs comparaisons ponctuelles, les modèles ont produit des livrables de qualité professionnelle en des temps et à des coûts déclarés « nettement inférieurs » à ceux des humains, selon les auteurs, jusqu’à cent fois plus vite et cent fois moins cher pour certaines tâches standardisées. Ces chiffres, lorsqu’ils sont présentés ainsi, doivent cependant être lus comme des ordres de grandeur dépendant du type de tâche et des hypothèses de production retenues par l’étude.

Les professions examinées par GDPval forment un panorama large et diversifié. Y figurent des ingénieurs civils et informatiques confrontés à des problèmes de conception ou d’optimisation, des avocats et assistants juridiques chargés de recherches et de rédaction de notes, des comptables et contrôleurs de gestion planifiant des clôtures ou préparant des bilans, des analystes financiers numériques, des journalistes et éditeurs produisant des articles ou des synthèses, ainsi que des développeurs, chefs de produit et responsables de projet.

Le champ s’étend aux pharmaciens et techniciens de laboratoire pour des tâches de documentation, aux infirmiers pour des processus administratifs, aux data analysts et statisticiens manipulant jeux de données, aux architectes et urbanistes pour les études préliminaires, aux designers UX et graphistes pour la conception d’interfaces et supports, aux formateurs et enseignants en ligne pour la production de contenus pédagogiques, ainsi qu’à des métiers de la documentation, des ressources humaines, de la logistique, des assurances, de la communication et des sciences sociales appliquées comme la sociologie ou la psychologie. Cette liste, loin d’être théorique, illustre la diversité des tâches récurrentes susceptibles d’être prises en charge par des modèles de langage et de raisonnement automatisés.

Performance sur tâches isolées : ce que l’IA ne peut pas remplacer

L’étude distingue toutefois performance sur tâches et exercice intégral d’un métier. OpenAI insiste sur le fait que GDPval mesure la capacité des modèles à fournir des livrables isolés : il n’évalue pas la totalité des compétences nécessaires pour occuper un poste. Des dimensions humaines — négociation, persuasion, écoute, adaptation en temps réel, gestion de l’équipe, sens moral et discernement éthique — n’entrent pas dans la grille d’évaluation et restent, à ce jour, difficilement réductibles à des tâches standardisées. Ainsi, même lorsqu’une IA produit un rapport techniquement parfait, elle n’assure pas automatiquement la relation, la prise de décision complexe en contexte, ni la responsabilité légale et éthique qui incombent aux professionnels.

Malgré ces réserves, l’ampleur des résultats alimente un débat tangible sur la reconfiguration du travail intellectuel. Les secteurs caractérisés par des processus structurés et répétitifs, tels que la finance, le droit, la comptabilité, l’ingénierie et la gestion administrative de la santé, apparaissent comme les plus exposés à l’automatisation partielle. Les métiers où la structure prévaut — collecte et traitement de données, rédaction technique, audit, calculs normés — offrent des points d’entrée faciles pour des systèmes capables de généraliser des schémas et des modèles éprouvés. À l’inverse, les professions fondées sur la créativité intuitive, la relation humaine, le soin ou l’émotion restent, pour l’heure, plus résilientes. Même si l’étude signale que leur périmètre de résistance pourrait se réduire si les modèles progressent davantage en compréhension contextuelle et sociale.

Les technologies évaluées dans GDPval ne sont pas identiques. Selon le rapport, GPT-5 s’est distingué par sa rigueur technique et sa cohérence argumentative; tandis que Claude 4.1 a été reconnu pour la clarté de ses présentations et la qualité esthétique de ses documents. Ces différences font apparaître que la supériorité d’un modèle peut dépendre fortement du type de tâche : synthèse argumentative; mise en forme éditoriale; génération de code ou production d’un plan de projet. Les évaluateurs notent aussi une variabilité interne, liée aux instructions données au modèle, à la qualité des jeux de données et au protocole d’évaluation.

Du côté des dirigeants d’OpenAI, le message est tempéré. Sam Altman, PDG de l’entreprise, a résumé l’enjeu en indiquant que l’intelligence artificielle « ne remplace pas les gens, elle modifie ce qu’ils peuvent accomplir ».

Enjeux économiques et sociaux : vers une redistribution de la valeur

Sur le plan économique, les auteurs de GDPval affirment que l’intégration des systèmes d’IA aux processus de production intellectuelle pourrait modifier considérablement la productivité et la structure des coûts. Les gains de temps et d’argent sur des tâches standardisées peuvent libérer des ressources, mais ils posent aussi la question de la redistribution de la valeur créée. La transformation annoncée soulève des enjeux de formation professionnelle, d’adaptation des cursus universitaires et de protection sociale. Qui bénéficiera des gains de productivité ? Comment éviter l’accentuation des inégalités entre travailleurs adaptables au nouvel écosystème et ceux dont les compétences sont davantage exposées ? Ces questions sont centrales pour les décideurs publics et les acteurs économiques.

Les limites méthodologiques de GDPval sont clairement exposées par ses auteurs et par plusieurs observateurs. L’évaluation à l’aveugle par des experts réduit les biais d’appartenance à un fournisseur. Mais elle ne reproduit pas les conditions complexes d’un poste : interactions avec des collègues, imprévus, responsabilité juridique, pression temporelle cumulée sur de multiples tâches et coordination interservices. Les évaluateurs notent également que la qualité des productions d’IA peut varier selon le « prompting » employé, la qualité des données en entrée et la présence ou non d’un workflow humain de contrôle. Enfin, les scénarios de remplacement massifs évoqués par certaines lectures populaires reposent sur des extrapolations et non sur des transitions observées à l’échelle d’un marché du travail.

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Mohamed Ennaceur : « Notre force réside dans notre union »

15. Oktober 2025 um 11:13

Mohamed Ennaceur, ancien président de la République par intérim et ancien président de l’ARP (Assemblée des représentants du peuple), était présent à la rencontre organisée par le PDL ce mercredi 15 octobre 2025. Celle-ci coïncidant avec la commémoration de la fête de l’Évacuation.

Lors de cette initiative commune autour d’un engagement national regroupant partis politiques d’opposition, le PDL en tête, le mouvement HaK, le Parti socialiste libéral et des personnalités indépendantes ainsi que des acteurs de la société civile, M. Ennaceur a souligné, dans une déclaration aux médias, que « la solidarité entre les citoyens ne fait que renforcer notre union en tant que Tunisiens. Nous ne pouvons qu’avoir de l’espoir en l’avenir ».

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Fête de l’Évacuation : naissance d’un engagement patriote pour l’avenir

15. Oktober 2025 um 11:07

En ce mercredi 15 octobre 2025, jour de la fête de l’Évacuation, le PDL, le mouvement HaK,  le parti social libéral ainsi que  la présence de l’ancien président de la République Mohamed Ennaceur et les acteurs de la société civile se sont réunis en cette journée historique. Et ce, pour s’engager ensemble autour d’une charte nationale commune définissant, entre autres, le rôle de l’action politique. Autour de laquelle une justice équitable et des slogans porteurs sont le reflet de la volonté active et de l’engagement concret et urgent, bien que risqué, de piloter les axes de la législation politique et sociale qui garantissent les fondements de l’unité nationale.

Voici le contenu de cet engagement patriote :

« La nation apaisée a décidé, en tant que composante fondamentale, de publier un document convenu, intitulé “Engagement national“, une initiative citoyenne basée sur les principes et les objectifs suivants : la souveraineté et l’indépendance de la décision nationale, rejetant toute forme de tutelle ou de dépendance à des puissances étrangères.

L’exercice effectif de cette souveraineté à travers l’élection de ses représentants au gouvernement, via des élections libres, honnêtes, transparentes, soumises à un contrôle judiciaire rigoureux.

Un système démocratique fondé sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs, renforçant la pluralité et la rotation pacifique au pouvoir.

Un État neutralisant les forces armées dans la politique, garantissant la liberté de conscience, la séparation de la religion et de la politique, et rejetant toute discrimination nuisant à l’unité sociale.

L’inscription effective des droits dans la loi et leur application à tous les citoyens sans distinction de quelque nature que ce soit, et l’ancrage d’un espace politique égalitaire.

Une politique économique visant à bâtir une économie dynamique, créatrice de richesse, et redistributrice équitablement, permettant le développement économique dans un contexte de compétition internationale économique et technologique.

La protection de la culture nationale, de l’identité enracinée dans sa diversité et son renouvellement, tout en encourageant le dialogue interculturel et la tolérance sans succomber à la standardisation globalisée.

Le respect des droits humains et l’engagement à éduquer les jeunes générations aux valeurs humaines, au développement de la pensée critique.

La garantie pleine et entière de la participation active des citoyens au débat politique et social sans ingérence partisane, préservant ainsi le système démocratique et la paix sociale. Un engagement professionnel, collectif et pluraliste à jouer un rôle responsable dans l’ancrage du processus démocratique.

La reconnaissance de la société civile comme acteur principal dans la gestion des affaires publiques, avec respect aux institutions de l’État.

Cet engagement vise à recourir uniquement à des moyens pacifiques, conformément à la constitution républicaine et civile, fondée sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs, assurant l’intégrité des élections par une organisation transparente, et permettant au représentant élu de gouverner en confiance.

Il garantit aussi le droit démocratique à l’opposition et la création d’organes constitutionnels autonomes capables de freiner les abus et de combattre la concentration des pouvoirs, renforçant transparence et responsabilité sans exception.

Il promeut le dialogue politique par des mécanismes juridiques adéquats, dont une loi d’amnistie générale au bénéfice des prisonniers civils, des prisonniers d’opinion et des exilés…

Il condamne toutes les mesures non constitutionnelles et la confiscation des droits et libertés qui contredisent les cadres nationaux et internationaux des droits humains, notamment les textes similaires au décret 117 de 2021 sur les mesures exceptionnelles.

Il réaffirme l’importance des institutions garantissant les droits, notamment la Cour constitutionnelle, le Conseil supérieur de la magistrature et les hautes autorités indépendantes assurant leur protection contre toute intervention. Il vise aussi à assurer un traitement judiciaire impartial et indépendant pour tous les justiciables.

L’engagement patriote soutient la relance économique et sociale, encourage l’investissement et la paix sociale par un programme urgent de réformes et un plan de redressement.

Cet “Engagement patriote“, expression d’une conscience collective, affronte ensemble les défis présents et futurs avec une volonté commune sincère, cherchant à asseoir des bases solides fondées sur la confiance mutuelle et le respect de la pluralité comme garantie du vivre-ensemble et de la sauvegarde des institutions démocratiques de l’État.

Il appelle à dépasser les divisions, le discours de haine et le regret nostalgique du passé qui ne bâtit pas l’avenir du pays.

Au contraire, nous pouvons transformer positivement cet héritage par une union des forces dynamiques, la courageuse prise de décision, une planification rigoureuse et la solidarité de toutes les forces vives pour développer le pays et renforcer sa position dans le monde par la réaffirmation de son identité auprès de ses filles et fils ».

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Le défi africain : croissance et durabilité

15. Oktober 2025 um 10:23

Un panel de haute facture sur l’IA responsable, a mis en lumière la nature paradoxale de cette technologie, lors de la 3ème édition de l’African ESG Summit (9 octobre). Elle est d’une part un catalyseur puissant de performance ESG; de l’autre, elle représente une source de risques éthique et énergétique.

Elyes Ben Rayana, Co-Founder and CEO at Value, apportera une perspective continentale africaine essentielle en recentrant la réflexion sur les enjeux spécifiques du continent africain. Il affirme que la première priorité stratégique pour l’Afrique est de ne pas rater la révolution de l’intelligence artificielle. Un impératif qui pourrait déterminer la trajectoire de développement du continent pour les décennies à venir…

Dans son analyse, il pense que l’Afrique fait face à une véritable bombe sociale : le continent représente actuellement environ 18 % de la population mondiale. Une proportion qui devrait augmenter significativement pour atteindre 28 % d’ici 2050.

Mais en dépit de ce poids démographique considérable et croissant, l’Afrique ne représente que 4 % du PIB mondial. De ce fait, l’IA apparaît comme un levier fondamental de transformation, absolument indispensable pour révolutionner des secteurs clés comme l’éducation…

A partir de là, Ben Rayana expose un dilemme crucial : si l’Afrique suivait le même modèle de croissance fortement carbonée que d’autres nations ont emprunté lors de leur propre rattrapage économique historique, elle pourrait consommer près de 50 % du budget carbone restant qui est encore disponible pour limiter le réchauffement climatique à un niveau de 1,5 degré Celsius, le seuil critique identifié par les scientifiques.

Face à cette équation complexe, les gouvernements africains doivent investir massivement et simultanément dans la technologie, particulièrement l’intelligence artificielle, d’une part; mais aussi développer les énergies renouvelables pour atténuer significativement l’impact environnemental de leur décarbonation progressive et de leur développement économique, d’autre part.

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Duplicité !

15. Oktober 2025 um 10:16

Des documents divulgués par le Washington Post révèlent la formation d’une alliance militaire israélo-arabe secrète sous surveillance américaine. Et ce, au moment même où les bombes israéliennes pleuvaient sur Gaza et où plus de 65 000 Palestiniens étaient ensevelis sous les décombres.

Si l’information était confirmée, ce serait le comble de la fourberie et le summum de l’hypocrisie. Car, tout en condamnant sur le bout des lèvres le génocide perpétré par les forces d’occupation israélienne contre leurs « frères » palestiniens à Gaza – probablement pour mieux anesthésier leur opinion publique toute acquise à la cause palestinienne -, six pays arabes, en l’occurrence l’Égypte, Bahreïn, la Jordanie, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, auraient, selon une enquête exclusive du Washington Post, discrètement intensifié leur coopération militaire et logistique sécuritaire avec l’armée israélienne au cours des trois dernières années, allant même jusqu’à établir secrètement une structure de sécurité régionale chapeautée par le Pentagone. Il s’en est suivi dialogue sécuritaire, partages de renseignements et exercices conjoints sur fond de guerre à Gaza, dans un contexte où la rivalité avec l’Iran façonne les choix stratégiques de la région.

Le hic, c’est que cette coopération clandestine contraste avec les déclarations publiques enflammées des dirigeants arabes. L’émir du Qatar a dénoncé une « guerre génocidaire menée contre le peuple palestinien » et accusé Israël d’être « un Etat hostile et complice de l’apartheid » dans un discours à l’ONU en septembre 2025.

Pour sa part, l’Arabie saoudite a dénoncé en août « la famine et le nettoyage ethnique » des Palestiniens. Tandis que les dirigeants de l’Egypte et de la Jordanie ont également parlé de génocide.

Réunions secrètes

Selon des documents classifiés obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), vérifiés par des archives officielles du Pentagone et sortis au grand jour le samedi 11 octobre par le prestigieux journal américain d’investigation,  l’on découvre qu’au cours des dernières années, de hauts responsables militaires d’Israël et des six États arabes se sont rencontrés lors d’une série de réunions de planification facilitées par les États-Unis à Bahreïn, en Égypte, en Jordanie et au Qatar. Lors de ces réunions secrètes, une structure de sécurité régionale a été créée, coordonnée par le Commandement central américain (CENTCOM) ; le Koweït et Oman étant cités comme partenaires potentiels du groupe.

Téhéran, la menace existentielle

Comment cela aurait été possible ? Toujours selon le Washington Post, cette collaboration tripartite est mue par la volonté commune de contrer l’influence grandissante de l’Iran et ses proxys dans la région, notamment le Hezbollah au Liban, les milices irakiennes du Hachd al-Chaabi, les Houthis au Yémen ou encore le Hamas à Gaza,  des branches armées décrites par Washington comme l’« Axe du Mal ». Un enjeu stratégique partagé par Tel-Aviv et ses voisins arabes.

Ainsi, entre 2022 et 2025, aurait été créé un système régional de défense aérienne pour contrer les missiles et les drones iraniens, avec des exercices militaires coordonnés et le partage de données radar entre partenaires. En 2024, le Centcom américain aura connecté les six pays arabes ainsi que Tel-Aviv à ses systèmes, permettant l’échange d’informations via un réseau de communication sécurisé exploité par l’US Air Force.

Un exemple édifiant ? La réunion de mai 2024 à la base aérienne d’Al Udeid, au Qatar, où des responsables israéliens auraient discuté en toute discrétion avec des représentants arabes pendant que l’accès civil à la base a été interdit afin d’éviter d’attirer l’attention du public.

Traumatisme

Sauf que cette coopération contre nature basée uniquement sur le rejet de l’Iran a explosé en vol suite à l’attaque israélienne contre Doha, au Qatar, le 9 septembre 2025. Car, allez expliquer aux monarchies du Golfe que les missiles visant les dirigeants du groupe palestinien Hamas, réunies à Doha, n’ont été détectés ni par les systèmes radar américains ni par les systèmes radar qataris.

Pourtant, sous la contrainte américaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait beau exprimer « ses profonds regrets » pour la mort du fonctionnaire qatari et pour avoir « violé la souveraineté de l’émirat », promettant de ne pas répéter d’actions similaires. Les Américains, soucieux de restaurer leur image de protecteurs des pays du Golfe, ont accordé pour leur part au Qatar une faveur dont aucun autre pays du Moyen-Orient – en dehors d’Israël – ne bénéficie. Ainsi, dans un décret présidentiel signé le 29 septembre, le président américain engage la parole de son pays, stipulant que toute attaque contre le Qatar serait considérée comme « une menace pour la paix et la sécurité des Etats-Unis ». Mais le mal est fait.

Car, pour les pays du Golfe, comment se fier désormais à l’Oncle Sam pour assurer leur propre défense ? Et comment se protéger dorénavant contre la menace de « l’ennemi sioniste » alors que Tel-Aviv ne semble plus avoir de frein pour frapper à sa guise tout pays de la région, y compris les alliés des États-Unis : le Qatar – membre fondateur du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et qui héberge de surcroît la plus grande base militaire américaine de la région – ne vient-il pas de subir les foudres d’Israël sans que les systèmes américains de défense aérienne, notamment les fameux Patriot, ne bougent le petit doigt ?

Mais, au final, les émirs du Golfe ont-ils le choix que de se soumettre à la Pax habraïca, sous couvert des accords d’Abraham ? Car, ils assistent, impuissants, à un bouleversement majeur des équilibres traditionnels du Moyen-Orient où Israël s’affirme en pivot régional et au sein duquel Washington renforce son rôle d’arbitre stratégique. Alors, à quel sain se vouer ?

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Affaire Chokri Belaïd : la Cour d’appel de Tunis rend son arrêt

15. Oktober 2025 um 09:09

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a rendu, lundi 13 octobre, son arrêt dans l’affaire de l’assassinat du leader politique, Chokri Belaid.

Selon une source judiciaire, les arrêts rendus par la Cour d’appel de Tunis ont visé 24 personnes  impliquées dans cette affaire Belaid.

Les peines prononcées vont de quatre ans d’emprisonnement à la perpétuité pour quatre accusés; alors que deux autres ont été condamnés à la peine capitale.

La source judiciaire, citée par l’agence TAP, affirme que la même chambre a condamné les accusés à des peines de trois à cinq ans de mise sous surveillance administrative.

A rappeler que l’avocat et secrétaire général du Parti des démocrates patriotes unifié, Chokri Belaid, a été assassiné à bout-portant, le 6 février 2013, devant son domicile, par deux individus à motocycle.

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Les défis émergents : cognition, énergie et gouvernance

15. Oktober 2025 um 08:39

Un panel de haute facture sur l’IA responsable a mis en lumière la nature paradoxale de cette technologie, lors de la 3ème édition de l’African ESG Summit (9 octobre). Elle est d’une part un catalyseur puissant de performance ESG; de l’autre, elle représente une source de risques éthiques et énergétiques.

Les intervenants du panel ont également soulevé les risques nouveaux et considérables que la prolifération rapide de l’IA, notamment à travers l’émergence des agents autonomes, fait peser sur la gouvernance sociétale et sur l’humanité elle-même dans ses fondements cognitifs et organisationnels.

Pour ce, Ahmed Kaddour insistera sur l’émergence des agents IA autonomes. A savoir des systèmes dotés de capacités de raisonnement et de prise de décision indépendante.

Ainsi, il souligne que le défi imminent et pressant concerne la gouvernance de ces agents aux capacités sans précédent. Il est donc nécessaire de développer ce qu’il appelle des “Constitutions IA“. C’est-à-dire des ensembles structurés de lois et de règles destinés à encadrer rigoureusement ces systèmes. Exactement de la même manière que les êtres humains sont régis par le droit positif et les normes sociales…

Deux risques majeurs émergent, analyse Kaddour. Le premier concerne l’implication cognitive profonde de l’usage massif de l’IA. Pour étaye ses dires, il évoque le phénomène bien documenté du Google Effect, processus par lequel le cerveau humain externalise progressivement sa fonction mémorielle vers Internet et les moteurs de recherche. Il craint que l’externalisation croissante de l’intelligence vers des systèmes conversationnels, comme ChatGPT, ne conduise à une diminution progressive des capacités cognitives humaines fondamentales, menant potentiellement à une perte dangereuse de contrôle du raisonnement critique…

Quant au second risque majeur, il concerne l’impact énergétique considérable de l’infrastructure de l’IA. Les centres de données nécessaires au fonctionnement des systèmes d’intelligence artificielle représentent déjà environ 1,5 % de la consommation électrique mondiale totale. Une proportion qui atteint même 5 % aux États-Unis, le pays hébergeant la plus forte concentration de ces infrastructures.

Pour pallier à cet impact énergétique préoccupant et croissant, Maledh Marrakchi et Ahmed Kaddour plaident avec conviction pour une rationalisation profonde de l’usage de l’IA. Il est absolument impératif, estiment-ils, de ne pas utiliser des modèles surpuissants pour des tâches relativement simples qui ne nécessitent pas une telle puissance de calcul…

La solution pragmatique et écologiquement responsable réside dans l’adoption généralisée de Small Language Models, des modèles linguistiques de petite taille. Lesquels sont considérablement moins gourmands en énergie tout en étant parfaitement ciblés et efficaces sur des domaines précis et délimités.

M. Kaddour plaide pour que l’humain investisse du temps et de la réflexion en amont pour développer méticuleusement l’architecture conceptuelle et le plan détaillé d’un projet. Et ce, afin d’optimiser véritablement l’utilisation des capacités de l’IA et de s’assurer fermement de ne pas mobiliser inutilement une machine trop puissante pour des tâches qui ne le justifient pas. L’IA doit impérativement rester un outil auxiliaire qui aide à résoudre des problèmes préalablement et clairement analysés par l’intelligence humaine.

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Elyes Kasri : accord Tunisie-Algérie, entre attentes et interrogations !

15. Oktober 2025 um 08:30

À l’occasion de la commémoration de l’évacuation de Bizerte, des rumeurs circulent sur un prétendu accord sécuritaire entre la Tunisie et l’Algérie. C’est ce qu’a fait savoir Elyes Kasri, analyste politique, via son post Fb.

Elyes Kasri part du constat que l’absence de débat national et de communication officielle alimentent méfiance et inquiétudes, ravivant des blessures historiques et suscitant la crainte que « la Tunisie perde son autonomie face à un voisin au passé et au présent controversés. Face à ces spéculations alarmantes, il est urgent de clarifier la situation. »

Vous trouverez ci dessous le post d’Elyes Kasri.

« La commémoration de l’évacuation de Bizerte par les forces françaises le 15 octobre 1963 est chahutée cette année par des rumeurs qui circulent au sujet d’un prétendu accord sécuritaire avec l’Algérie qui, faute d’un débat national ou d’une communication officielle sur ses motifs, modalités et objectifs, donnent à certains l’opportunité de semer un sentiment d’appréhension et d’amertume, incitant insidieusement à une assimilation au traité du Bardo du 15 mai 1881 imposé par la France et qui a abouti à une colonisation et une répression dures qui ont duré trois quarts de siècle et fait des dizaines de milliers de martyrs tunisiens.
De nombreux observateurs reprochent aux relations tuniso-algériennes depuis le départ de Bourguiba et de Ben Ali un caractère considéré déséquilibré, comme si le principal bénéficiaire de la pseudo révolution de la liberté et de la dignité était un pays voisin dont les autorités semblent vouer une aversion pathologique à toute velléité démocratique sur leur sol et dans leur voisinage.
Il serait tragique qu’en plus de la dégradation socio-économique et du recul de sa stature internationale, la Tunisie devienne, comme certains en Tunisie et en Algérie veulent le faire croire, l’appendice d’un régime voisin contesté à l’intérieur pour de bonnes raisons apparemment et à l’extérieur pour ce qui est considéré comme des velléités déstabilisatrices et hégémoniques.
Certaines rumeurs insidieuses, que le bon sens rejette avec vigueur et effroi, annoncent le prochain stationnement permanent en Tunisie de plusieurs milliers de soldats et sécuritaires algériens à partir du 20 octobre 2025.
Espérons vivement qu’il ne s’agit que d’une fake news à démentir officiellement et dans les faits. »

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Bizerte, 62 ans après : les mémoires de la guerre

15. Oktober 2025 um 08:15

Le 15 octobre 2025, la Tunisie célèbre le 62e anniversaire de l’évacuation de Bizerte, un moment clé de son histoire. Cette date marque le départ du dernier soldat français du territoire tunisien en 1963, un événement lié à la crise de Bizerte de 1961, elle-même née des tensions persistantes depuis l’indépendance du pays en 1956.

La crise a éclaté à cause de la présence continue de la base navale française à Bizerte, un sujet sensible pour le président Habib Bourguiba, qui voulait régler rapidement cette situation. Au printemps 1961, il demanda à Charles de Gaulle de retirer les troupes françaises dans un délai d’un an. Cet ultimatum provoqua une détérioration des relations bilatérales, surtout au moment où la Tunisie soutenait les rebelles algériens.

Le 17 juillet 1961, le parti néo-destour, fondé par Bourguiba, instaura un blocus autour de la base. La France réagit en envoyant 700 soldats parachutistes, ce qui entraîna de violents combats. En réponse, la Tunisie rompit ses relations diplomatiques avec la France et porta l’affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

Lire aussi: Habib Bourguiba, un engagement et une vision qui ont marqué l’histoire du pays

Le 22 juillet, suite à une résolution de l’ONU, des négociations pour un cessez-le-feu furent lancées, avec l’implication du secrétaire d’État américain Dean Rusk. Le bilan humain fut lourd : environ 1 300 Tunisiens et 24 Français perdirent la vie. Finalement, la France évacua Bizerte le 15 octobre 1963, date désormais célébrée comme fête nationale.

Si cette évacuation fut un échec militaire pour la Tunisie, elle constitua une victoire diplomatique importante. Les habitants de Bizerte fêtèrent cet événement en envahissant le port et en chantant l’hymne national. Bahi Ladgham hissa alors le drapeau tunisien sur la base et déclare à Bourguiba : « Mission accomplie ».

L’écho de la guerre

Dans un monde marqué par les blessures indélébiles de la guerre, nombreux sont ceux qui ont un père ou un grand-père ou encore un arrière grand-père ayant vécu les souvenirs douloureux de cette évacuation tragique. Comment raconter véritablement l’horreur de la guerre ? À travers leurs paroles, ils mémorisent l’odeur de la mort qui imprègne les rues, le désespoir des âmes perdues et l’indifférence glaciale des puissants ». Ces souvenirs douloureux rappellent que derrière chaque chiffre se cache une vie, une histoire, une douleur souvent gardée secrète.

En résumé, l’évacuation de Bizerte demeure une page essentielle de l’histoire tunisienne. Habib Bourguiba souhaitait que cet événement resta à jamais gravé dans la mémoire collective comme un symbole fort de l’indépendance nationale.

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