Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 01. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

Tunisie – Deux ans de prison supplémentaires pour Sonia Dahmani

01. Juli 2025 um 00:43

Déjà condamnée à 26 mois de prison, l’avocate Sonia Dahmani a écopé, lundi 30 juin, de deux ans supplémentaires pour des déclarations sur le racisme envers les migrants subsahariens en Tunisie.

Jugée sans plaidoiries par la 5e chambre correctionnelle de Tunis, malgré la demande de report de ses avocats – qui ont dénoncé une « mascarade » judiciaire et quitté l’audience –, elle a déclaré affaiblie : « Stop ! Je ne participerai pas à cette mascarade »

Le verdict s’appuie sur le controversé décret-loi 54, souvent critiqué pour réprimer la liberté d’expression. Dahmani est désormais poursuivie dans cinq affaires, toutes liées à ses prises de parole médiatiques.

L’article Tunisie – Deux ans de prison supplémentaires pour Sonia Dahmani est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 30. Juni 2025Leconomiste Maghrebin

Nomination officielle de Kais Ben Dhiaf comme chef de cabinet

30. Juni 2025 um 22:00

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a confirmé la nomination de Kais Ben Dhiaf au poste de chef de cabinet du ministre, officialisée par le décret n°333 du 27 juin 2025 publié au Journal officiel. Kais Ben Dhiaf occupait déjà ce poste par intérim et a précédemment exercé diverses fonctions au sein du ministère, notamment comme représentant au conseil d’administration de la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT) et directeur général de la gouvernance.

L’article Nomination officielle de Kais Ben Dhiaf comme chef de cabinet est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nomination de Mohamed Ali Ben Tmessek à la tête de la Banque nationale des gènes

30. Juni 2025 um 21:47

Par décret gouvernemental n°2025-337 du 27 juin 2025, publié au Journal officiel le 30 juin, Mohamed Ali Ben Tmessek a été nommé directeur général de la Banque nationale des gènes.

Il est important de souligner que cette Banque nationale a pour vocation de préserver et de valoriser les ressources génétiques, qu’elles soient locales ou exotiques, en particulier celles qui sont rares ou menacées.

L’article Nomination de Mohamed Ali Ben Tmessek à la tête de la Banque nationale des gènes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie-Banque mondiale : soutien au développement économique et social

30. Juni 2025 um 21:40

Le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a reçu lundi au siège du ministère Alexandre Arrobbio, représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie, ainsi que Sarah Morsy, représentante résidente de la Société financière internationale (IFC).

Au cours de cet entretien, les échanges ont porté sur la coopération et le partenariat entre la Tunisie et la Banque mondiale, qui s’étendent sur plusieurs projets visant à stimuler le développement économique et social, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Mohamed Ben Ayed a salué la longévité de cette collaboration, qui dure depuis plus de soixante ans, et a insisté sur la nécessité de renforcer les initiatives soutenant le programme tunisien de réformes structurelles profondes. Il a souligné l’importance de ces projets pour promouvoir la bonne gouvernance, réduire les disparités régionales et assurer la justice sociale, en cohérence avec les orientations du Plan national de développement 2026-2030, actuellement élaboré selon une démarche participative et inclusive.

De leur côté, Alexandre Arrobbio et Sarah Morsy ont réaffirmé l’engagement de la Banque mondiale envers les programmes de coopération en cours avec la Tunisie, notamment via le financement de grands projets en partenariat public-privé.

Sarah Morsy a précisé que l’IFC soutient actuellement des projets à fort potentiel de création d’emplois, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’agro-industrie, exprimant la volonté de renforcer davantage ces programmes pour mieux répondre aux priorités nationales de développement.

Avec TAP

L’article Tunisie-Banque mondiale : soutien au développement économique et social est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie-BERD : renforcer entreprises et institutions

30. Juni 2025 um 21:25

La cheffe du gouvernement  Sarra Zaafrani Zenzri, s’est entretenue lundi 30 juin 2025 à Séville avec Odile Renaud-Basso, présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), en marge de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), organisée du 30 juin au 3 juillet 2025 dans la ville espagnole.

Lors de cette rencontre, Zenzri a exprimé la volonté de la Tunisie de renforcer son partenariat avec la BERD en bénéficiant de son expertise technique pour soutenir les entreprises et les institutions publiques, notamment en facilitant l’accès au financement des petites et moyennes entreprises. Elle a également souligné l’importance de développer et diversifier la coopération bilatérale vers des secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables, le transport ferroviaire et la gestion de l’eau.

De son côté, Odile Renaud-Basso a salué le climat de confiance entre la BERD et la Tunisie, réaffirmant l’engagement de la banque à accompagner le pays dans ses réformes et la réalisation de ses projets prioritaires.

Cette réunion, à laquelle ont participé la ministre des Finances Michket Slama Khaldi et l’ambassadrice de Tunisie à Madrid Fatma Omrani Chargui, s’inscrit dans le cadre des activités menées par la cheffe du gouvernement lors de la FfD4, un sommet onusien majeur sur le financement du développement.

Ce rendez-vous international, qui fait suite aux conférences de Monterrey (2002), Doha (2008) et Addis-Abeba (2015), devrait aboutir à l’adoption de « l’engagement de Séville », un nouveau cadre d’action pour les dix prochaines années visant à mobiliser les ressources nécessaires au développement mondial.

Avec TAP

L’article Tunisie-BERD : renforcer entreprises et institutions est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nafaâ Laribi dénonce l’isolement de Abir Moussi

30. Juni 2025 um 20:52

Nafaâ Laribi, membre du comité de défense de Abir Moussi, avocate et présidente du PDL détenue arbitrairement depuis le 3 octobre 2023, a exprimé sa vive protestation suite au refus d’accès à la prison de Bulla Regia (gouvernorat de Jendouba). Malgré une autorisation de visite conforme aux règles en vigueur, Nafaâ Laribi s’est vue refuser l’entrée sous prétexte que Maître Moussi ne peut recevoir que deux visites par jour, celles-ci ayant déjà été assurées par deux autres avocats.

Ce refus, intervenu après un déplacement de plus de 150 kilomètres, constitue selon Nafaâ Laribi une violation flagrante du Code de procédure pénale, de la loi n°52 de 2001 relative au régime pénitentiaire, ainsi que des normes internationales, notamment les Principes de base relatifs au rôle du barreau adoptés par l’ONU. Il s’inscrit dans une série d’entraves méthodiques destinées à isoler la détenue de sa défense et de l’opinion publique, portant atteinte aux droits fondamentaux à un procès équitable et au principe d’égalité devant la loi.

Il déplore également le silence des instances représentatives de la profession, en particulier du Conseil de l’Ordre national des avocats, qu’elle accuse d’avoir renoncé à son rôle protecteur face aux violations des droits de ses membres, surtout lorsqu’ils défendent des causes de principe.

Face à cette situation, Me Laribi appelle à une mobilisation collective des avocats pour défendre la dignité de la profession, l’indépendance de la justice et le droit fondamental à un procès équitable. Elle tient pour responsables l’administration pénitentiaire et toutes les autorités impliquées, et se réserve le droit d’engager toutes les procédures nécessaires au niveau national et international.

L’article Nafaâ Laribi dénonce l’isolement de Abir Moussi est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La tomate tunisienne réinventée grâce au zéro résidu de pesticides

30. Juni 2025 um 19:15

La tomate tunisienne SICAM réinvente la tomate tunisienne en lançant un ambitieux programme « zéro résidu de pesticides », une démarche pionnière en Tunisie, en Afrique et dans le monde arabe. Cette initiative, qui conjugue santé, innovation et responsabilité environnementale, marque une étape majeure pour une agriculture tunisienne durable et compétitive.

SICAM porte une vision claire : « Cultiver autrement, transformer durablement ». Cette ambition se concrétise à travers son programme innovant zéro résidu de pesticides (ZRP), qui vise à produire des tomates sans aucun résidu détectable de pesticides, répondant ainsi aux préoccupations croissantes des consommateurs tunisiens.

Ainsi plus de 100 collecteurs et producteurs venus des principaux bassins agricoles de Kairouan, Kasserine et du Cap-Bon se sont réunis à Sbikha, sur une parcelle témoin symbolique, pour célébrer le deuxième anniversaire du programme ZRP. Cette rencontre, placée sous le signe de la convivialité et de la transparence, a permis de remercier les acteurs engagés dans cette démarche collective, essentielle à la stratégie agricole de SICAM.

Ce programme, lancé en 2023 sans contrainte réglementaire, repose sur les valeurs historiques : protéger la santé des consommateurs, agir en entreprise responsable, encourager une agriculture durable et renforcer la confiance des familles tunisiennes. Jaloul Kribi, Directeur Général, a insisté sur l’importance d’une approche responsable et coopérative avec le monde agricole pour garantir un avenir sain à l’agroalimentaire tunisien.

Face à l’inquiétude grandissante des Tunisiens,  96% se disent préoccupés par l’impact des pesticides sur la santé selon le Baromètre 2025 de la consommation responsable.

De ce fait, les agriculteurs partenaires bénéficient d’un suivi permanent, avec une réduction stricte des intrants chimiques, des analyses indépendantes portant sur 600 molécules, et une traçabilité complète de la graine à la récolte.

L’année 2025 marque une étape charnière : après une phase pilote en 2023 et une campagne expérimentale réussie en 2024, le programme ZRP passe à l’échelle industrielle. Déjà, 74% des agriculteurs partenaires se sont engagés volontairement, et les volumes de tomates ZRP livrés à l’usine ne cessent d’augmenter. L’objectif est clair : atteindre 100% d’approvisionnement en tomates fraîches certifiées ZRP d’ici 2030.

En effet, la tomate tunisienne propose ainsi une troisième voie entre l’agriculture conventionnelle et le label BIO, souvent perçu comme coûteux et inaccessible. Tout en affirmant son rôle de moteur d’une agriculture responsable, qui conjugue santé publique, protection de l’environnement, développement rural équitable et souveraineté alimentaire nationale.

Le programme ZRP garantit une réduction drastique des résidus chimiques tout en maintenant la compétitivité des producteurs et en offrant aux consommateurs des produits sains à un prix abordable. Ce modèle tunisien d’excellence agricole concilie exigences sanitaires, efficacité économique et bénéfices environnementaux.

Au-delà d’un simple programme technique

Malek Bayahi, Directeur Supply Chain souligne l’ambition de cette démarche : « Ouvrir une voie nouvelle, crédible et accessible, fondée sur la science et l’éthique, pour consolider notre position de pionnier dans le secteur.  »

En somme, une véritable avancée pour l’agriculture tunisienne et un engagement fort pour l’avenir de l’alimentation du pays.

L’article La tomate tunisienne réinventée grâce au zéro résidu de pesticides est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

IACE: consommons Tounsi, levier économique et social

30. Juni 2025 um 17:19

Et si consommer tunisien devenait un acte citoyen et stratégique ?  Ainsi l’IACE vient de publier une étude intitulée: “Promouvoir la production nationale : Démolir d’abord le concept du consommateur universel ». L’objectif étant de faire face aux défis économiques, sociaux et environnementaux. Plus encore, il est important de privilégier les produits locaux dont ils sont un levier puissant pour soutenir l’emploi, préserver notre identité et renforcer la résilience de l’économie nationale. Plongée au cœur du “Consommons tunisien”, une démarche qui redéfinit notre rapport à la consommation et à la souveraineté.

Il convient de rappeler que depuis plusieurs décennies, la mondialisation a uniformisé les modes de consommation, favorisant la circulation massive de biens et la standardisation des habitudes.

Cependant, les crises successives, qu’elles soient financières, sanitaires ou encore géopolitiques, elles ont mis en lumière la fragilité  du modèle . A savoir, ruptures d’approvisionnement, dépendance accrue à l’importation, perte de souveraineté économique.

Dans ce contexte, un mouvement international prône le retour à une consommation plus locale et responsable, valorisant le “Made in” national. Aujourd’hui cette évidence est de taille car cette prise de conscience se traduit par la montée du slogan : Consommons tunisien ou plus opérationnel consommons tounsi. 

Acheter tunisien, c’est injecter de la valeur dans l’économie nationale. Selon le principe de l’effet multiplicateur, chaque dinar dépensé dans un produit local génère une activité économique bien supérieure à sa valeur initiale : création d’emplois, augmentation des revenus, dynamisation des entreprises locales. La dernière étude de l’IACE a  montré qu’un achat local peut produire entre 2 et 2,5 fois plus de retombées économiques sur le territoire qu’un achat de produit importé, à condition que les intrants soient eux-mêmes locaux.

Soutien à l’entrepreneuriat et à l’innovation

En privilégiant les produits tunisiens, le consommateur stimule la demande, encourageant ainsi la création d’entreprises, l’innovation et la diversification de l’offre. 

 Réduction du déficit commercial

La croissance continue des importations, notamment dans les secteurs agricoles, alimentaires, manufacturiers et énergétiques, accentue le déficit commercial et épuise les réserves en devises. Consommer tunisien permet de limiter cette “fuite” de richesse vers l’étranger et de renforcer la stabilité macroéconomique du pays.

La consommation locale ne se limite pas à l’économie : elle est aussi un acte de valorisation du patrimoine culinaire, vestimentaire, artisanal et architectural tunisien. Elle permet de préserver les savoir-faire, les traditions et l’authenticité qui font la richesse de la société tunisienne.

Acheter tunisien, c’est soutenir ses voisins, ses proches, sa communauté. Ce choix favorise la solidarité, l’appartenance et la confiance dans le tissu économique local, tout en contribuant à réduire le chômage et la précarité.

Moins de pollution, plus de résilience

Les produits locaux nécessitent moins de transport, ce qui réduit considérablement l’empreinte carbone liée à la logistique internationale. Le secteur des transports est l’un des plus polluants au monde : privilégier la proximité, c’est donc agir concrètement pour la planète.

 Modes de vie et de consommation plus sains

Revenir à des pratiques de consommation inspirées de nos traditions, c’est aussi adopter un mode de vie plus sain, respectueux de l’environnement et du bien-être individuel. Les produits locaux sont souvent plus frais, moins transformés et mieux adaptés aux besoins des consommateurs tunisiens.

Les défis à relever

L’effet multiplicateur de la consommation nationale est d’autant plus fort que les matières premières et composants sont eux-mêmes produits localement. Or, de nombreux produits tunisiens intègrent encore des intrants importés, ce qui limite l’impact positif sur l’économie. Il est donc crucial de développer des filières de production intégrées et de renforcer l’autonomie industrielle.

Changement des mentalités et des habitudes

Promouvoir le “Consommons tunisien” nécessite une évolution des comportements : valoriser la qualité, l’innovation et la fierté nationale, tout en luttant contre les préjugés qui associent parfois le produit local à une moindre valeur. L’éducation, la communication et l’exemplarité des institutions publiques sont essentielles pour ancrer ce réflexe dans la société.

Au final, l’IACE a mis l’accent sur l’importance des recommandations et perspectives. De ce fait, encourager la production locale par des politiques incitatives, des labels de qualité et des campagnes de sensibilisation.

Renforcer l’intégration des filières pour réduire la dépendance aux importations.

Soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat afin de diversifier l’offre et d’améliorer la compétitivité des produits tunisiens.

Mobiliser les consommateurs autour d’un patriotisme économique moderne, éthique et responsable.

Impliquer les institutions publiques dans l’exemplarité de leurs achats et dans la promotion du “Consommons tunisien”.

En somme, consommer tunisien, c’est investir dans l’avenir. Une chose est sûre: adopter le “Consommons tunisien” n’est pas un repli sur soi, mais une stratégie de résilience et de souveraineté. C’est un acte concret pour soutenir l’économie, préserver l’environnement et renforcer le tissu social. Plus qu’un slogan, c’est une invitation à repenser nos choix quotidiens pour bâtir une Tunisie plus forte, plus solidaire et plus durable.

 

L’article IACE: consommons Tounsi, levier économique et social est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Hausse encourageante du taux de remplissage des barrages à 38,1 %

30. Juni 2025 um 16:36

Le taux de remplissage des barrages s’élevait à 38,1 %. Il enregistre ainsi une progression significative de 27,4% par rapport à la même période de l’année en 2024. C’est ce que révèlent les dernières données de l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri). Les réserves en eau ont atteint 902 millions de mètres cubes à cette date.

Toutefois, comparée à la moyenne des trois dernières années, qui s’établit à 850,3 millions de mètres cubes, cette augmentation du taux de remplissage des barrages reste modérée, avoisinant les 6 %.

Plus encore, les barrages situés dans le nord du pays affichent un taux de remplissage plus élevé, proche de 44,5 %, avec des réserves atteignant 826,4 millions de mètres cubes. Soit une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente. À l’inverse, les barrages des régions centrale et du Cap Bon présentent des niveaux plus faibles, respectivement à 12,9 % (58,2 millions de mètres cubes) et 28 % (17,2 millions de mètres cubes).

Par ailleurs, le seul 27 juin, les apports en eau ont été estimés à 0,230 million de mètres cubes, principalement dans les barrages du nord. La consommation journalière totale d’eau a été évaluée à 2,388 millions de mètres cubes.
Depuis le début de la saison hydrologique, le 1er septembre 2024, les apports cumulés ont atteint 965,9 millions de mètres cubes. Soit une augmentation de 48 % par rapport à la saison précédente.

L’article Hausse encourageante du taux de remplissage des barrages à 38,1 % est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Vers un renouveau du multilatéralisme à l’occasion de la conférence de Doha

30. Juni 2025 um 16:10

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a affirmé que la Tunisie ambitionne de faire de la Deuxième Conférence internationale de Doha sur le développement social, qui coïncide avec le 80e anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies, une étape clé pour restaurer la confiance dans le multilatéralisme.

Cet événement a pour objectif de réaffirmer l’engagement mondial en faveur d’une action collective visant à promouvoir le développement social. Et ce, tout en élaborant de nouvelles approches internationales plus efficaces pour réduire les inégalités en matière de développement humain et combler le fossé entre les pays du Nord et du Sud. Ces déclarations ont été faites lors de la réunion arabe régionale de haut niveau organisée à Tunis les 30 juin et 1er juillet 2025, en préparation du deuxième Sommet mondial pour le développement social qui se tiendra au Qatar en novembre 2025.

Mohamed Ali Nafti a souligné que la Tunisie espère que le sommet de Doha aboutira à des résultats concrets pour renforcer la justice sociale dans le monde arabe. Notamment en accélérant la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, en particulier l’éradication de la pauvreté, la lutte contre le chômage et toutes les formes de discrimination.

Il a insisté sur le fait que ces efforts doivent améliorer les conditions de vie des individus, qui constituent la clé de la stabilité et du développement tant régional que mondial. Et ce, dans une vision partagée centrée sur l’humanité arabe, qui doit être au cœur des politiques arabes. Car elle représente la véritable richesse de la région ainsi que le fondement de sa stabilité et de sa prospérité.

Enfin, le ministre a également rappelé que ces attentes reflètent la conviction unanime exprimée lors du cinquième Sommet arabe de développement économique et social à Bagdad. Selon laquelle l’activation du processus de développement social dans le cadre de la coopération arabe n’est plus une option, mais une nécessité urgente pour renforcer la stabilité dans la région.

L’article Vers un renouveau du multilatéralisme à l’occasion de la conférence de Doha est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Port de pêche de Zarat : urgence de réhabilitation

30. Juni 2025 um 14:43

L’infrastructure du port de pêche de Zarat, situé dans le gouvernorat de Gabès, s’est considérablement détériorée ces dernières années, exposant les pêcheurs locaux à d’importants risques. C’est ce qu’a déploré Abdessalem Dahmeni, membre de l’Assemblée des représentants du peuple. Les marins pêcheurs rencontrent régulièrement des difficultés pour accéder au port en raison de la dégradation des installations et de l’ensablement persistant à l’entrée du port.

Il a également critiqué l’inaction de l’Autorité de tutelle, pointant du doigt le retard pris dans la mise en œuvre des travaux de réaménagement pourtant annoncés lors du Conseil ministériel du 25 juin 2015. Bien que les études de faisabilité aient été finalisées, aucun appel d’offres n’a encore été lancé à ce jour pour concrétiser ce projet. Abdessalem Dahmeni a insisté sur l’urgence d’accélérer la réalisation de ces travaux, estimant qu’aucune raison ne justifie un tel retard.

La semaine dernière, le gouverneur de Gabès, Radhouane Nsibi, s’est rendu sur place pour constater l’état préoccupant du port de Zarat. Il a recommandé la prise de mesures immédiates pour garantir la sécurité des pêcheurs et a appelé à une mobilisation de tous les acteurs concernés afin de remédier rapidement à la situation.

Il est à rappeler que la délégation de Gabès dispose d’une bande côtière de 85 km, mais ne compte que deux ports de pêche en mer, ceux de Gabès et de Zarat. Alors même que le secteur de la pêche revêt une importance majeure pour la région.

Avec TAP

L’article Port de pêche de Zarat : urgence de réhabilitation est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Hack4Justice 2025 : des solutions innovantes pour simplifier la création d’entreprise en Tunisie

30. Juni 2025 um 14:12

La cérémonie de remise des prix du Hackathon Hack4Justice s’est tenue lundi 30 juin 2025 au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).

Cette initiative est portée par The Hague Institute for Innovation of Law (HiiL), en collaboration avec le Registre National des Entreprises (RNE) et avec le cofinancement de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).

Organisé les 31 mai et 1er juin 2025, ce hackathon a réuni 21 équipes, composées de startups, de développeurs en intelligence artificielle, d’experts en legal tech et d’innovateurs. Et ce, autour de deux défis concrets : le développement d’un chatbot juridique intelligent pour améliorer l’accès à l’information juridique et administrative destinée aux entrepreneurs; et la création d’un simulateur de génération de dénomination sociale pour accompagner les fondateurs d’entreprises dans le choix d’un nom conforme aux exigences légales dès la première étape de création.

Adel Chouari, directeur général du Registre National des Entreprises (RNE), a présenté les avancées réalisées lors de cet événement, axé sur deux défis majeurs liés à la création d’entreprises en Tunisie.

Le premier défi a porté sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour optimiser la recherche et la validation des noms commerciaux et des enseignes. « En Tunisie, nous faisons face à un paradoxe linguistique : la majorité des citoyens pensent en français lorsqu’ils choisissent une dénomination, alors que le dépôt légal doit se faire en arabe », a expliqué M. Chouari. Pour répondre à cette problématique, une solution technologique innovante a été développée. Elle intègre un outil de traduction simultanée ainsi qu’un moteur de recherche intelligent capable de vérifier si la dénomination proposée existe déjà, si elle contrevient à l’ordre public ou aux bonnes mœurs, ou si elle présente des similitudes avec d’autres noms existants.

Mieux encore, l’outil propose des alternatives pertinentes, en conservant l’intention et le style initial de l’utilisateur. Bien que cette solution ne remplace pas la décision finale des autorités du registre; elle ambitionne de réduire le taux de rejet actuel des demandes de réservation de noms, qui dépasse les 20 %, pour le faire descendre à moins de 5 %.

Le deuxième défi abordé lors du hackathon concerne la simplification des procédures de création et de gestion d’entreprise. « Beaucoup d’entrepreneurs se perdent dans une jungle de documents et de démarches. Nous avons plus de 100 procédures recensées, mais elles sont difficilement accessibles pour le grand public », a précisé M. Chouari. Pour y remédier, un système intelligent de type helpdesk a été conçu. Ce dispositif permet de rechercher, compiler et éditer automatiquement, en format PDF, toutes les procédures et documents nécessaires à la création d’une entreprise, le tout gratuitement via le site officiel.

« Il ne s’agit pas d’un simple chatbot qui interroge une base de données. C’est un outil d’apprentissage automatique, enrichi en continu grâce aux interactions avec les utilisateurs et à l’expertise de nos équipes », a souligné le directeur du RNE.

De son côté, Raja Mazeh, directrice du bureau HiiL (Hague Institute for Innovation of Law) à Tunis, a salué l’engagement des jeunes participants et souligné l’importance de promouvoir une justice centrée sur les personnes.

« Nous travaillons sur une justice centrée sur les personnes, une justice accessible et abordable pour tous », a-t-elle déclaré. Ce hackathon, le sixième organisé en Tunisie par HiiL, s’inscrit dans cette dynamique. Fruit d’un partenariat entre HiiL, le Registre National des Entreprises (RNE) et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), l’événement a mobilisé 70 jeunes  (21 équipes) aux profils variés autour de deux défis concrets : le développement d’un chatbot juridique et la création d’un moteur de recherche de dénomination sociale, destiné à simplifier les démarches de création d’entreprise et réduire les rejets liés aux noms commerciaux.

Le défi, intense, s’est déroulé sur 24 heures, durant lesquelles les équipes ont rivalisé de créativité et d’efficacité. « Le niveau était très élevé, la concurrence très serrée et le choix des lauréats a été extrêmement difficile », a confié Raja Mazeh. Les projets ont été évalués selon des critères exigeants, mêlant pertinence technologique, impact potentiel et viabilité économique. Un mois a été nécessaire pour départager les équipes finalistes.

Mohamed Ben Néji, responsable en coopération, marketing et communication auprès de la CDC, a affirmé lors d’une brève intervention que l’événement a bénéficié de l’expertise de la CDC et de son financement.

L’équipe « Spartans » a remporté le Challenge chatbot. Elle est composée de Mohamed Ali Farhat, Youssef Ouhab, Malek Gharsallah et Chadheli Ghobel. Quant à l’équipe Caméléon, elle a remporté le challenge dédié à la simplification des procédures de création et de gestion d’entreprise. Ses membres sont Aymen Elkadhi, Khalil Bessaad et Noamen Hassen. Chacune des deux équipes a reçu un prix de 15 mille dinars.

L’article Hack4Justice 2025 : des solutions innovantes pour simplifier la création d’entreprise en Tunisie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

FfD4 Séville – La Tunisie réaffirme son engagement pour une réforme de l’architecture financière mondiale

30. Juni 2025 um 13:12

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, est arrivée dimanche 29 juin à Séville, en Espagne. En effet, elle participe aux travaux de la quatrième Conférence internationale des Nations unies sur le financement du développement (FfD4). Laquelle se déroule du 30 juin au 1er juillet 2025.

Mme Zaafrani Zenzeri a été accueillie à son arrivée à l’aéroport international de Séville par l’ambassadrice de Tunisie en Espagne, Fatma Omrani Chargui. La cheffe du gouvernement tunisien prendra part à plusieurs panels de la FfD4 axés sur les grandes questions économiques actuelles.

En marge des travaux, elle tiendra également une série d’entretiens avec des chefs d’État et de gouvernement. De même qu’avec des responsables d’institutions financières internationales et de groupes économiques mondiaux.

Ainsi, cette quatrième édition de la conférence FfD s’inscrit dans une dynamique de réforme en profondeur du système de financement global. Elle vise à repenser l’architecture financière internationale pour la rendre plus équitable, inclusive et adaptée aux défis contemporains, notamment ceux entravant l’investissement durable.

Dans ce cadre, la FfD4 réunit un large éventail d’acteurs : dirigeants gouvernementaux, institutions internationales et régionales, organismes financiers et commerciaux, entreprises; ainsi que des représentants de la société civile.

L’article FfD4 Séville – La Tunisie réaffirme son engagement pour une réforme de l’architecture financière mondiale est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Une première bourse destinée aux étudiants arabes de l’université Tsinghua en Chine

30. Juni 2025 um 12:53

Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes financera chaque année, pendant cinq ans, jusqu’à 15 étudiants suivant un cursus de premier ou deuxième cycle à l’université Tsinghua en Chine.

Le programme de bourses est ouvert aux étudiants des pays de la Ligue arabe. Cette bourse renforce les liens entre les États arabes et la Chine, en permettant aux étudiants d’accéder à l’une des universités les plus prestigieuses de Chine.

D’éminents ambassadeurs, dignitaires et responsables universitaires se sont réunis le jeudi 26 juin dernier, à l’université Tsinghua en Chine pour marquer le lancement officiel du programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes. Une initiative historique visant à faire bénéficier des étudiants des pays de la Ligue arabe d’un enseignement mondialement reconnu. Et ce, tout en cultivant l’excellence académique et la collaboration interculturelle.

Cette année, le programme de bourses financera six étudiants originaires de pays membres de la Ligue arabe, qui suivent des cours de deuxième cycle dans cette université historique. Il s’agit de la première bourse d’études destinée spécifiquement aux étudiants des pays arabes à l’université Tsinghua. Elle a notamment pour objectif de renforcer les relations sino-arabes.

L’une des meilleures universités chinoises, l’université Tsinghua est réputée pour son excellence dans les domaines de la technologie et de l’ingénierie, souvent comparée au MIT.

Fondée en 1911, elle compte 20 facultés et 90 programmes de premier cycle. Ce qui lui permet de couvrir un large éventail de disciplines. Les diplômés de Tsinghua contribuent de manière significative au développement économique, culturel, scientifique et technologique de la Chine et au-delà. L’actuel président chinois, Xi Jinping, est lui-même issu de cette université.

 

 

« Depuis plus de mille ans, la région arabe et la Chine sont liées par des échanges dynamiques de biens, de connaissances et un dialogue culturel. En donnant à de brillants étudiants arabes la possibilité d’étudier à Tsinghua, fleuron de l’excellence académique en Chine, nous aspirons à développer des leaders qui perpétueront cet esprit de curiosité et de collaboration séculaire, faisant ainsi des relations arabo-chinoises un modèle de coopération dans un monde de plus en plus fragmenté. Le programme de bourses offre une excellente opportunité aux étudiants de premier cycle et de deuxième cycle de poursuivre leurs études dans une université de renommée mondiale », a précisé Hazem Ben-Gacem, fondateur et directeur général de BlueFive Capital.

 « Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes représente une étape importante dans l’engagement de Tsinghua de former des talents internationaux. En accueillant ces étudiants d’exception issus du monde arabe, nous enrichissons notre campus sur le plan intellectuel et culturel, et nous offrons également à ces étudiants une opportunité unique de tirer parti de l’environnement académique rigoureux de Tsinghua. Nous sommes profondément reconnaissants à M. Ben-Gacem pour cette collaboration visionnaire à l’origine de cette initiative, qui renforcera les liens entre nos peuples et favorisera nos progrès communs », a indiqué le Professeur Yang Bin, vice-chancelier du Conseil de l’université Tsinghua.

Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes débutera durant l’année universitaire 2025-2026.

L’article Une première bourse destinée aux étudiants arabes de l’université Tsinghua en Chine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : condamnation de l’agression du personnel de l’hôpital régional de Kasserine

30. Juni 2025 um 12:19

Le ministère de la Santé exprime sa plus vive indignation suite à l’agression perpétrée, le dimanche 29 juin, contre le personnel médical, paramédical et ouvrier du service des urgences de l’hôpital régional de Kasserine, survenue lors de la prise en charge du corps d’une victime d’accident de la route.

Le ministère dénonce les actes de violence physique et verbale, ainsi que les dégradations matérielles ayant touché la salle de réanimation, indique un communiqué du département. Ces actes, qualifiés d’inacceptables, ont gravement perturbé le bon fonctionnement du service et mettent en danger à la fois le personnel de santé et les patients. Le directeur régional de la santé à Kasserine, Abdelghani Chebbani, a affirmé dans une déclaration à Mosaïque FM ce lundi que les pertes totales causées au service des urgences de l’hôpital universitaire de Kasserine, après le vandalisme de ses équipements et matériels, avoisinent les 500 mille dinars.

Le ministère estime que de tels comportements sont à même de porter atteinte à la dignité des soignants, à l’intégrité des structures hospitalières, et compromettent le droit fondamental des citoyens à des soins sûrs et de qualité.

Face à cette situation, le département réaffirme son refus catégorique de toute forme de violence au sein des établissements de santé. Il appelle à un respect absolu des institutions hospitalières et des femmes et hommes qui y exercent leur mission avec abnégation et professionnalisme, souvent dans des conditions exigeantes, ajouté le communiqué.

Afin de prévenir la répétition de tels incidents, le département annonce un renforcement immédiat des dispositifs de sécurité, en particulier dans les services d’urgence et les unités à haute sensibilité.

Au passage, il réitère son soutien total et inconditionnel aux équipes médicales et paramédicales, et appelle l’ensemble des citoyens, des institutions et de la société civile à faire preuve de solidarité et de responsabilité collective pour protéger les établissements de santé et restaurer un climat de confiance, de respect et de sérénité.

L’article Tunisie : condamnation de l’agression du personnel de l’hôpital régional de Kasserine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Royal Air Maroc : quand la désinvolture devient règle… si ce n’est le mépris du passager

30. Juni 2025 um 11:21

Il y a les retards, les valises égarées, les escales interminables. Et puis il y a la désinvolture, ce sentiment que le voyageur ressent. Il n’est plus qu’une variable d’ajustement. En l’espace d’une semaine, une délégation tunisienne venue pour une mission économique à Dakar – en a fait l’amère expérience à bord de la Royal Air Maroc (RAM).

Par Sahar Mechri

Le calvaire commence dès le vol aller à bord de Royal Air Maroc. Décollage repoussé de deux heures sans explication convaincante. À l’arrivée : plus de trace de la valise contenant tout le matériel pédagogique du séminaire. « On demande qu’elle reparte sur le vol de 18 h, puis celui de 1 h du matin », témoigne la passagère. Peine perdue : réveil à 2 h, appels en boucle à l’aéroport, aucun bagage et, surtout, aucun interlocuteur capable de s’engager par écrit. Aller savoir pourquoi?

Au retour, le scénario se répète. Annoncé à 2 h 25, le vol Dakar–Casablanca décolle finalement à 3 h 05. À bord, les hôtesses jurent que la correspondance vers Tunis, prévue à 7 h 50, attendra les passagers concernés. L’avion se pose à 7 h précises ; la passagère sprinte jusqu’à la porte d’embarquement et s’y présente à 7 h 25. Trop tard : son nom a été « déjà supprimé » de la liste; tandis que d’autres passagers du même vol, arrivés après elle, montent tranquillement à bord.

Refus d’appeler un chef d’escale, injonction d’aller « au bureau transit » en repassant contrôle passeport et sécurité : la passagère se heurte à un mur. « L’impression d’un surbooking maquillé », souffle-t-elle. « On retire certains voyageurs pour caser des privilégiés ».

En droit européen comme au Maroc, le surbooking est légal à condition d’indemniser et de réacheminer le passager dans les meilleurs délais. Encore faut-il le reconnaître. Ici, aucun écrit, aucune compensation proposée, aucune prise en charge hôtelière. Seul un silence radio qui confine au mépris.

 

Le reçu de la réclamation de la passagère

Quand la réputation s’envole

Royal Air Maroc ambitionne de devenir un hub régional. Mais un hub se juge à la ponctualité, à la fiabilité et à l’éthique professionnelle. C’est-à-dire au respect des passagers, de tous les passagers. Faute d’un service client réactif, les retards se transforment en gouffre réputationnel. La valise de Jihene est finalement arrivée… après la fin de son séminaire. « On m’a recommandé de déposer une réclamation en ligne, mais on ne m’a donné aucun reçu, aucun délai », déplore-t-elle.

Au-delà du cas individuel, c’est la question de la transparence qui se pose. La compagnie sape la confiance du passager. Ce capital que l’on met parfois toute une vie à bâtir; une correspondance manquée suffit à ruiner.

À l’heure où nous publions ces lignes, les voyageurs concernés attendent toujours une explication officielle et, à défaut d’excuses, une indemnisation conforme aux règles internationales. Reste à savoir si Royal Air Maroc choisira enfin de traiter ses passagers comme des clients, et non comme une simple variable d’ajustement.

L’article Royal Air Maroc : quand la désinvolture devient règle… si ce n’est le mépris du passager est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le G7 s’accorde sur l’exemption des multinationales américaines de certains impôts à l’étranger

30. Juni 2025 um 11:16

Le Groupe des Sept pays les plus industrialisés (G7) a convenu de soutenir une proposition qui exempterait les entreprises américaines de certains éléments d’un accord mondial existant, lit-on dans un communiqué du groupe.

Le groupe du G7 a créé un système « côte-à-côte » en réponse à l’accord de l’administration américaine de supprimer la proposition de taxe de rétorsion de l’article 899 du projet de loi sur les impôts et les dépenses du président Donald Trump, a-t-il déclaré dans un communiqué du Canada, chef de la présidence tournante du G7.

Le G7 souligne que le plan reconnaît les lois américaines existantes sur l’impôt minimum et vise à apporter plus de stabilité au système fiscal international.

Le département du Trésor américain a déclaré qu’à la suite de la suppression de l’article 899 de la version du Sénat américain du projet de loi sur les impôts et les dépenses, il existe une compréhension commune selon laquelle un système parallèle pourrait préserver les gains importants réalisés par les juridictions au sein du Cadre inclusif dans la lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices.

« Nous sommes impatients de discuter et de développer cette compréhension au sein du Cadre inclusif », a déclaré le département dans un message publié sur X samedi.

Les entreprises britanniques sont également épargnées par des impôts plus élevés après la suppression de l’article 899 du projet de loi sur les impôts et les dépenses du président Trump.

La Grande-Bretagne a déclaré que les entreprises bénéficieraient d’une plus grande sécurité et d’une plus grande stabilité suite à l’accord. A rappeler que ces dernières semaines, certaines entreprises britanniques avaient exprimé leur inquiétude quant au paiement d’impôts supplémentaires substantiels liés à l’inclusion de l’article 899, désormais supprimé.

« L’accord apporte une certitude et une stabilité indispensables à ces entreprises après qu’elles ont exprimé leurs inquiétudes », a souligné la ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, dans un communiqué. Tout en ajoutant que davantage de travail était nécessaire pour lutter contre la planification et l’évasion fiscales agressives.

Les responsables du G7 ont indiqué être impatients de discuter d’une solution « acceptable et applicable par tous ».

En janvier 2025, par décret, Trump a déclaré que l’accord mondial sur l’impôt minimum sur les sociétés n’était pas applicable aux États-Unis, se retirant de fait de l’accord historique de 2021 négocié par l’administration Biden avec près de 140 pays.

L’article Le G7 s’accorde sur l’exemption des multinationales américaines de certains impôts à l’étranger est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

TUCAD et AFREXIMBANK unissent leurs forces pour accélérer les projets structurants en Afrique

30. Juni 2025 um 10:51

En marge des réunions annuelles d’AFREXIMBANK, qui se sont tenues du 25 au 28 juin 2025 à Abuja (Nigeria), un partenariat stratégique a été conclu le vendredi 27 juin entre le Tunisia Consortium for African Development (TUCAD), représenté par son président, Anis Jaziri, et Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’AFREXIMBANK.

Selon un communiqué publié lundi 30 juin 2025, ce partenariat a pour objectif de soutenir le financement de projets structurants à fort impact sur le continent africain. Il témoigne de la confiance d’AFREXIMBANK envers le savoir-faire tunisien et marque une étape importante dans la consolidation du rôle de TUCAD en tant qu’acteur clé du développement régional.

L’accord signé prévoit une coopération approfondie dans plusieurs domaines stratégiques : transfert de technologies, soutien à la souveraineté industrielle, et accélération de l’intégration économique africaine.

Porté par le Tunisia Africa Business Council (TABC), le TUCAD regroupe des entreprises tunisiennes majeures actives dans des secteurs névralgiques tels que les infrastructures, l’énergie, l’eau, les technologies, la logistique, la construction, l’assainissement, ou encore les services maritimes. Ce consortium propose une offre intégrée fondée sur le modèle EPC (Engineering, Procurement and Construction), couvrant toute la chaîne de valeur : du conseil stratégique à la mise en œuvre concrète des projets. Son ambition est de mobiliser les expertises tunisiennes pour accompagner les pays africains dans leurs plans de développement, tout en favorisant la création de valeur locale et l’excellence opérationnelle.

De son côté, AFREXIMBANK confirme son statut de pilier du financement du développement en Afrique. Sous la conduite du Professeur Benedict Oramah, la banque a su développer un portefeuille d’engagements de plusieurs centaines de milliards de dollars, en intervenant dans des secteurs vitaux comme l’industrie, les infrastructures, l’agrobusiness, la santé et l’énergie. Elle s’appuie sur des instruments financiers innovants, des lignes de crédit ciblées et des programmes continentaux tels que la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF) ou le programme de développement des chaînes de valeur africaines.

La signature de l’accord s’est déroulée en présence de Mourad Abdesslem, vice-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Mohsen Antit, ambassadeur de Tunisie au Nigeria, Aymen Zoghbi, directeur du Département Trade, Investment and Corporate Finance d’AFREXIMBANK, et de Hafedh Ben Aifa, responsable Afrique du Nord au sein de la banque.

Avec TAP

L’article TUCAD et AFREXIMBANK unissent leurs forces pour accélérer les projets structurants en Afrique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Guerre commerciale de Trump : les inquiétudes de la Banque des règlements internationaux 

30. Juni 2025 um 10:41

Les tensions commerciales et géopolitiques pourraient conduire à de profondes divisions dans le système financier mondial. C’est ce qu’a déclaré, dimanche 29 juin, la Banque des règlements internationaux (BRI), également connue sous le nom d’organisme international des banques centrales, dans sa dernière évaluation de l’état de l’économie mondiale.

Le directeur général sortant de la BRI et ancien gouverneur de la Banque du Mexique, Agustin Carstens, a affirmé que la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis et d’autres changements politiques perturbent l’ordre économique établi.

Il précise que l’économie mondiale entre dans une « nouvelle ère d’incertitude et d’imprévisibilité accrues » qui met à l’épreuve la confiance du public dans les institutions, y compris les Banques centrales.

Le rapport de la Banque des règlements internationaux est publié 10 jours avant l’expiration, le 9 juillet, de la date limite fixée par Donald Trump pour imposer des tarifs douaniers à l’Union européenne et à plusieurs autres pays partenaires commerciaux des États-Unis.

La hausse des dépenses militaires augmentera les dettes

Le rapport annuel de la BRI, publié dimanche, donne un aperçu de la réflexion des banquiers centraux. Et ce, compte tenu des réunions régulières des principaux décideurs politiques du forum basé en Suisse.

La montée du protectionnisme et la fragmentation des échanges commerciaux sont « particulièrement préoccupantes ». Car elles aggravent un déclin de la croissance économique et de la productivité qui dure depuis une décennie, a déclaré M. Carstens.

Certains signes montrent également que l’économie mondiale devient moins résiliente aux chocs. Les principales causes en sont : le vieillissement de la population; le changement climatique; les tensions géopolitiques; et les problèmes de chaîne d’approvisionnement qui conduisent à un environnement plus volatil.

La forte hausse de l’inflation après la COVID semble également avoir eu un impact durable sur la perception des mouvements de prix par les gens. C’est ce que révèle une étude incluse dans le rapport.

Des niveaux élevés et croissants de dette publique augmentent la vulnérabilité du système financier à la hausse des taux d’intérêt et réduisent la marge de manœuvre des gouvernements pour augmenter leurs dépenses afin d’échapper aux crises.

Au final, «cette tendance ne peut pas continuer », estime M. Carstens. Tout en faisant référence aux niveaux toujours plus élevés de la dette publique. Il ajoutera que la hausse des dépenses militaires augmenterait encore davantage les dettes publiques.

L’article Guerre commerciale de Trump : les inquiétudes de la Banque des règlements internationaux  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌