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Heute — 07. Juni 2025Leconomiste Maghrebin

L’IA au service de la compétitivité du secteur de l’automotive : Défendre la position qu’occupe aujourd’hui la Tunisie

07. Juni 2025 um 11:11

Modéré par Serge Degallaix, ancien ambassadeur de France en Tunisie et directeur général de la Fondation Tunisie pour le développement, le premier panel s’est penché sur la question de « l’Intelligence artificielle au service de la compétitivité du secteur de l’automotive ». Présents pour animer le panel : Mohamed Ben Ahmed, DG de STMicroelectronics Tunisie ; Hichem Turki, CEO de Novation City ; Imène Khanfir, cofondatrice et CTO d’Exypnos ; Mehdi Hadrouchi, directeur du développement commercial chez Focus, et Hajer Chekir, directrice commerciale chez BYD Tunisie. L’assistance répondra à une série de questions sur les mutations technologiques: Dans quelle mesure la Tunisie est impactée par ces mutations technologiques qui touchent tous les maillons de la chaîne de valeur ?

Par rapport à la situation existante, est-ce qu’il y a des préconisations, des recommandations pratiques pour améliorer, ou du moins défendre, la position qu’occupe aujourd’hui la Tunisie dans la chaîne mondiale du secteur de l’automobile ? « En 2025, les exportations du secteur de l’automotive tunisien atteindront 4,5 milliards de dinars. Le secteur assure plus de 100 mille emplois, compte plus de 300 entreprises et a un taux d’intégration de 50% », rappelle Serge Degallaix.

En 2025, les exportations du secteur de l’automotive tunisien at- teindront 4,5 milliards de dinars. Le secteur assure plus de 100 mille emplois, compte plus de 300 entreprises et a un taux d’intégration de 50%», rappelle Serge Degallaix, modérateur du panel. C’est dire l’importance du sujet. Il l’entamera par une question à la représentante de BYD, connue pour être à la pointe du secteur de l’automobile, pour savoir quel serait l’impact des nouvelles transformations sur le secteur automobile tunisien.

Ce n’est pas l’avenir, le présent est désormais électrique, digital et intelligent

« Aujourd’hui, nous vivons une reconfiguration très profonde du secteur automobile mondial, portée par 3 révolutions, à savoir l’électrification, la numérisation et l’intelligence artificielle », répond Hajer Chekir, directrice commerciale chez BYD Tunisie. Et d’ajouter : « Ces trois mutations ont fait que nous vivons un bascule- ment du centre de gravité mondial de l’Europe vers l’Asie. Aujourd’hui, l’Europe stagne, avec moins de 1% de croissance attendue d’ici 2030. En revanche, l’Asie, notamment la Chine, est en pleine expansion. Je prends un exemple, très pertinent, celui de BYD, qui a vendu plus de 10 millions de véhicules électrifiés, électriques et hybrides rechargeables, depuis 2021, dont plus de 4 millions de véhicules électrifiés en 2024. BYD a montré qu’elle a la maîtrise de tout ce qui est batterie, logiciel et, bien sûr, intelligence artificielle, un écosystème qui devient intégré, digital et intelligent. Deuxième mutation : l’électrification. C’est une mutation qui va changer tout le secteur automobile. Ainsi, les ventes mondiales de véhicules électriques ont connu une croissance spectaculaire. On est passé en 2019 de 2,1 millions de véhicules, avec une part de marché de 2,5% du marché mondial, à 17 millions en 2024, avec une part de 22%. D’ici 2030, les ventes atteindront un minimum de 45 à 50 millions de véhicules électrifiés par an, représentant près de 40% du marché mondial, certains marchés dépassant déjà les 40%, à savoir le marché chinois ».

Pour Hajer Chekir, ce n’est pas qu’un changement de moteur. « Un véhicule thermique contient à peu près 40 000 pièces de rechange. Cela inclut le moteur, la boîte à vitesse et tous les autres composants mécaniques qui sont complexes, tandis qu’un moteur électrique ne dépasse pas les 4000 pièces, soit 90% de moins qu’un véhicule thermique. C’est là la preuve de l’impact énorme que ce changement va avoir sur la chaîne de valeur. Nous sommes en train de vivre le déclin de la mécanique, mais la montée de l’électronique, des batteries, du software et de l’intelligence artificielle embarquée. On ne parle plus maintenant de véhicule, on parle plutôt de dispositif connecté, mobile, capable de faire un autodiagnostic, des mises à jour à distance, sans l’intervention humaine. On parle d’OTA (over the air). On parle, pour demain, de conduite autonome. Nous avons déjà des véhicules qui circulent en Tunisie avec une conduite semi-autonome niveau 2 ».

Donc, pour revenir à la question du modérateur, c’est-à-dire quel impact pour la Tunisie, la directrice commerciale chez BYD Tunisie affirme : « Pour le moment, le modèle reste centré sur la sous-traitance mécanique pour l’Europe. Mais l’Europe aussi est en train de se relocaliser, de se digitaliser et d’imposer de nouvelles normes environnementales.

Des signaux positifs

En Tunisie, il y a des signaux positifs: le véhicule électrique est désormais hors quota, hors programme général d’importation, avec des incitations fiscales, à savoir l’exonération des droits de douane, des droits de consommation, avec une TVA réduite à 7% ».

Elle insiste sur ce point : « Tout ça ne suffit pas. Il faut un repositionnement stratégique. Donc, il faut une stratégie qui s’articule principalement autour de trois piliers, à savoir la modernisation industrielle, ou plutôt la digitalisation.

Il faut, d’autre part, créer et développer un écosystème technologique, non seulement énergétique, avec cette transition vers le véhicule électrique, mais aussi développer l’intelligence artificielle embarquée. Il faut impliquer les startups, les universités et, bien sûr, la diversification du marché, à savoir le Maghreb, l’Afrique, le Moyen-Orient, où il y a une adoption progressive des véhicules électriques ».

Et de conclure: « Nous avons les talents, nous avons l’élan, mais nous devons monter en stratégie pour ne pas risquer le déclassement. Je dirais, ce n’est pas l’avenir, mais le présent qui est désormais électrique, digital et intelligent. Et c’est à nous de construire l’avenir ».

L’IA au service du bien-être du conducteur

La parole est maintenant à Imène Khanfir, cofondatrice et CTO d’Exyp- nos, qui offre des solutions informatiques adaptées aux besoins des entreprises. La question est de savoir comment on peut accompagner les entreprises tunisiennes dans cette révolution. « On a, longtemps, rêvé de l’autonoie de la conduite. Aujourd’hui, c’est du réel, et un monde sans accident de la route, ça deviendra, aussi, possible dans un futur proche », répond Imène Khanfir.

Elle s’explique : « Aujourd’hui, dans le secteur automobile, l’IA intervient sur pratiquement toute la chaîne de valeur, de la conception à la production, de la conduite à la maintenance. Dans la conception, par exemple, l’IA peut remplacer les simulateurs physiques qui sont très lourds et très coûteux par des modèles prédictifs. Il y a aussi l’exploration de plusieurs milliers de formes de matériaux qui se font par l’IA et qui peuvent générer des designs qui sont beaucoup plus sûrs, moins chers et plus performants. Je cite l’exemple de Microsoft Azure Quantum Elements. Il a permis de détecter un matériau, parmi 32 millions d’autres, qui peut limiter et diminuer jusqu’à 70% l’utilisation du lithium dans les batteries, ce qui a révolutionné la batterie dans le véhicule électrique. Autre exemple : dans la conduite autonome, l’IA est au cœur de ce qu’on appelle les systèmes d’aide à la conduite par la combinaison des capteurs, des caméras, des données cartographiques. Aujourd’hui, le véhicule intelligent est doté d’une compréhension de l’environnement qui surpasse même celle de l’humain. Il en est de même pour la maintenance : l’IA peut anticiper des pannes de moteur, une usure de freins, même une crevaison de pneus avant que cela ne se produise. Ce qui offre plus de sécurité et de qualité pour la conduite. J’arrive maintenant à l’expérience utilisateur. C’est une facette qui permet de faire de l’habitacle de l’automobile intelligent un espace très agréable à vivre. Désormais, la voiture devient connectée, interactive, digitalisée, équipée de divertissements embarqués. Le paiement embarqué permet de payer le parking, le péage et même le carburant. Le tout avec des assistants vocaux intelligents qui peuvent même être personnalisés selon le conducteur lui-même ».

Plus concrètement, la panéliste revient sur la naissance du dernier « bébé », comme elle dit, d’Exypnos. « C’est Idiris, c’est un produit biométrique qui permet l’identification du conducteur pour permettre le démarrage de la voiture. Il permet aussi d’ajuster sur mesure le siège, le volant ou les miroirs. Plus que ça, il permet de reconnaître la fatigue, l’état de stress. Il peut même alerter en cas de malaise, tout en per- mettant d’analyser le style de conduite. En fait, c’est une IA qui est au service du bien-être du conducteur et qui peut présenter, en même temps, une valeur ajoutée pour les compagnies d’assurance.

Ce « bébé » Idiris est accompagné par Innovation City et la TA qui nous supportent pour le tester dans un environnement automobile. C’est là notre plus grand défi, celui des véhicules connectés et interconnectés, à savoir la cybersécurité. Il y a aussi le défi gigantesque de l’éthique dans l’utilisation des don- nées collectées. Nous aurons, désormais, un nombre infini de données personnelles, dont l’utilisation doit être responsable ».

Se réinventer face à ce changement radical

Sur la même lancée, Mehdi Hadrouchi, directeur du développement commercial chez Focus, essayera, de par son expérience, de situer la Tunisie dans cette nouvelle chaine de valeurs. Il s’agit de savoir quel maillon elle occupe et quelles sont les possibilités de développement.

« Pas mal de chiffres sur l’industrie des composants automobiles en Tunisie ont été mentionnés. Ils dénotent de la réussite de ce secteur qui a su se trouver une place dans la chaîne de valeur mondiale de l’industrie automobile. Mais je dirais que c’est la chaîne classique », indique-t-il.

Il précise : « La valeur de la voiture, à 80-90%, est axée sur les composants. Mais l’industrie est en pleine mutation, et depuis quelques années, elle est en train de s’accélérer avec l’émergence du software et l’importance qu’il prend dans la chaîne de valeur de l’automobile aujourd’hui. L’IA est venue donner un coup d’accélérateur supplémentaire à cette transformation. Les études disent que d’ici 2030, 40-60% de la valeur d’une voiture, ce serait du software. Le développement n’est plus axé sur les composants ; il est plus axé sur cette expérience utilisateur ».

« Du coup, je pense qu’il y a des questions à se poser, notamment en Tunisie, sur comment on peut se réinventer face à ce changement radical. Je tiens juste à souligner qu’en Tunisie, il y a l’industrie des composants et heureusement, mais pas que. Il y a aussi pas mal de petites pépites sur la partie notamment R&D, engineering et développement software. Je pense que ces sociétés-là doivent être plus valorisées par rapport à l’offre globale de la Tunisie dans le secteur de l’automobile. En fait, on doit faire le tri dans l’industrie automobile, entre l’industrie des composants classiques et la demande future des constructeurs, des équipementiers et autres acteurs majeurs de l’automobile», conclut-il.

Une carte à jouer pour la Tunisie

Le souhait de Mehdi Hadrouchi peut se réaliser en se référant à l’expérience présentée par Mohamed Ben Ahmed, DG de STMicroelectronics Tunisie. Connaissant un peu l’écosystème, il va montrer qu’il y a des petites pépites sur la partie R&D, engineering et développement software qui peuvent faire le trait d’union entre l’industrie automobile, l’industrie des composants et la demande future.

« STMicroelectronics, c’est un groupe européen, d’origine franco-italienne, spécialisé dans le semi-conducteur et l’industrie des composants. La particularité que nous avons par rapport à d’autres acteurs sur le marché, c’est que nous avons un modèle qu’on appelle IDM, à savoir que nous faisons deux choses à la fois : la conception et la fabrication du semi-conducteur. Certains acteurs ne font que la conception et d’autres ne font que la production. Cela nous a donc permis de maîtriser toute la chaîne de valeurs, depuis la conception jusqu’à la sécurisation de la production dans nos usines, mais également de servir nos clients qui sont dans divers marchés, notamment le marché automobile qui pèse à peu près entre 40 et 45% du chiffre d’affaires du groupe ST. Nous servons également d’autres secteurs, notamment celui des téléphones portables et tout ce qui est périphérique PC », dit-il en présentant sa société et son secteur d’activité. Cela dit, où se situe la société par rapport à la Tunisie ?

« ST a investi en Tunisie depuis 2001. Cela fait 24 ans qu’on est là. C’est un investissement recherche et développement au niveau ingénieur. Le site tunisien détient par ailleurs une autre particularité et principalement la conception dans les blocs internes d’un microprocesseur et dans le software embarqué. Cela peut aller du software très bas niveau jusqu’aux softwares industriels capables d’évaluer la plateforme et de choisir celle avec laquelle s’engager pendant les dix prochaines années. C’est, pour nous, quelque chose d’assez stratégique parce qu’en fait, il faut absolument entrer sur un marché. Après, nous restons pour une dizaine d’années. C’est complètement l’opposé du marché « consumeur » où là, chaque année, il y a une nouvelle tendance », indique-t-il, avant de revenir au marché automobile. « Notre spécialité, c’est principalement le software embarqué. Cela fait plus de 20 ans qu’on investit au niveau de l’écosystème tunisien. On est fier des équipes tunisiennes en ce sens qu’aujourd’hui, ce sont des métiers qui sont rares dans le monde entier. On parle des compétences systèmes à la fois matérielles mais également logicielles, avec un peu d’instrumentation. Ces compétences existent dans certains pays, notamment en Afrique, et en Tunisie en particulier.

Dans notre centre, nous sommes à peu près 300 personnes. C’est un centre qui a de l’expérience dans l’investissement au niveau de l’embarqué. Mais je pense aussi qu’il y a de nouvelles opportunités par rapport à la transformation drastique de l’automobile. On parle des deux tendances, l’électrification et la digitalisation, qui vont se renforcer avec l’intelligence artificielle. Il y a là des créneaux, des opportunités à exploiter pour les sociétés de développement software. C’est une carte à jouer pour la Tunisie : investir au niveau écosystème, notamment à partir des écoles d’ingénieurs, mais pas seulement. J’ai appris récemment qu’un certain nombre de mastères vont être créés pour le secteur automobile. C’est très important. Aujourd’hui, beaucoup de nouveaux acteurs sont intéressés par ces compétences, qui sont rares sur le marché mondial. La Tunisie peut vraiment jouer cette carte-là ».

Nous avons besoin des talents

Reste enfin le plus important : la compétence humaine, la ressource humaine, considérée comme la clé pour pouvoir devancer et accompagner ces évolutions. C’est Hichem Turki, CEO de Novation City, qui préside à la destinée de la zone technologique de Sousse, avec une quarantaine d’entreprises, qui va répondre à la question. Il s’agit de savoir comment il situe la formation des compétences en quantité et en qualité en Tunisie et comment les entreprises parviendront à la fois à avoir les compétences requises et à les retenir.

« Je pense qu’on a tous compris que toutes les transformations dont on parle aujourd’hui dépendent énormément de la nouvelle technologie, et notamment de l’IA. Et bien sûr, pour accompagner tout cela, nous avons besoin des talents et des hommes. Innovation City, comme toute technopole d’ailleurs, a la mission difficile de créer un écosystème entre l’enseignement supérieur, la recherche et les entreprises et d’être un agitateur, si je peux dire, de cet écosystème pour pouvoir, justement, créer les besoins et, derrière, donner la réponse à ces besoins », confirme le panéliste.

Il précise : « Pour répondre à ce besoin, nous avons travaillé sur deux centres de compétences. Un premier centre de compétences dans l’industrie 4.0, essentiellement pour accompagner les industriels dans leur transformation digitale, dans la mise en place de l’intelligence artificielle au niveau de leur production et au niveau de leur activité industrielle. Tous nos centres de compétences ont la même forme, c’est-à-dire qu’il y a la partie conseil, la partie formation complémentaire, et la partie incubation et accélération pour la création de technologies. On ne veut pas par ailleurs que cette transformation se fasse uniquement par des technologies qui existent à l’extérieur. Il faut les avoir, ces technologies extérieures, mais il faut y rajouter des briques tunisiennes. Donc, il faut qu’on soit aussi développeur de technologies. Et la dernière brique à rajouter à ces centres de compétences, c’est de disposer de laboratoires et, par rapport aux centres de compétences en indus- trie 4.0, d’une smart factory pour qu’on puisse tester, essayer les nouvelles technologies tout en étant, justement, à l’écoute des entreprises pour pouvoir transmettre ces besoins vers l’enseignement supérieur.

Dans ce cadre-là, effectivement, de nouveaux mastères ont été créés. C’est le cas pour le secteur automobile pour lequel un centre de compétences est en train d’être mis en place entre des entreprises inter- nationales et des écoles. C’est un deuxième centre de compétences dans l’intelligence artificielle. Dans ce centre de compétences, nous avons investi dans une capacité de calcul, un DGX, pour donner la capa- cité à nos startups et même aux entre- prises qui font du développement de pouvoir créer de l’intelligence artificielle.

Tout cela avec l’idée que nous avons besoin de talents. C’est en ce sens que nous avons organisé des for- mations massives pour des étudiants, des professionnels, dans l’intelligence artificielle. L’année dernière, nous avons formé 500 personnes. Cette année, nous avons pour objectif d’en former 1 500. Ces formations seront certifiées par NVIDIA avec qui nous avons développé justement un partenariat. Nous sommes reconnus maintenant en tant que hub d’innovation d’intelligence artificielle ».

 

Compte rendu de Mohamed Ali Ben Rejeb

Cet article est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n° 921 du 4 au 18 juin 2025

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Séisme de magnitude 6,4 dans le nord du Chili : plus de 20 000 foyers privés d’électricité, aucune victime

07. Juni 2025 um 11:03

Un séisme de magnitude 6,4 a frappé la région d’Atacama, dans le nord du Chili, vendredi 6 juin 2025, sans faire de victimes, mais provoquant une coupure d’électricité pour plus de 20 000 personnes, selon les autorités. Le tremblement de terre s’est produit à 54 kilomètres au sud de la ville de Diego de Almagro, d’après le Centre national de sismologie.

Le président Gabriel Boric a déclaré sur son compte X qu’aucune blessure n’avait été signalée jusqu’à présent.

Des médias locaux ont diffusé des images montrant des fenêtres brisées et des pans de murs effondrés dans la ville de Copiapó, située à 800 kilomètres au nord de la capitale Santiago.

Miguel Ortiz, directeur adjoint des urgences à l’Agence nationale de prévention des catastrophes, a indiqué que l’électricité avait été coupée pour 23 000 abonnés dans la région d’Atacama et que des glissements de terrain mineurs avaient été signalés.

 

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Donald Trump impliqué dans le scandale sexuel Epstein ?

07. Juni 2025 um 10:46

Au cours d’un échange à distance musclé entre Donald Trump et Elon Musk, ce dernier a accusé le président américain d’être cité dans l’affaire Jeffrey Epstein, ce financier américain au cœur d’un vaste scandale de crimes et d’exploitation sexuels. 

 

Se pourra-t-il que Donald Trump soit visé par une troisième procédure d’impeachment ? Cela est envisageable depuis que le milliardaire américain d’origine sud-africaine Elon Musk, désormais devenu le pire cauchemar de l’actuel locataire de la Maison Blanche depuis son départ volontaire ou forcé du département pour l’efficacité gouvernementale (DOGE) a dégoupillé une véritable bombe médiatique en menaçant de faire «éclater la vérité» sur la présumée implication du magnat de l’immobilier dans le scandale sexuel lié à Jeffrey Epstein – le sulfureux milliardaire américain accusé d’avoir organisé pendant près de 20 ans un vaste réseau d’exploitation de mineures pour les livrer en offrande à des personnalités fortunées…

« C’est le moment de lâcher la bombe : Donald Trump figure dans les dossiers Epstein. C’est la véritable raison pour laquelle ils n’ont pas été rendus publics. Retenez ce post pour le futur, la vérité éclatera », a révélé Elon Musk dans un post publié jeudi 5 juin sur son réseau social X (ex-Twitter). Ainsi, l’homme le plus riche du monde insinue que Donald Trump figurait dans des dossiers gouvernementaux secrets sur d’anciens associés riches et puissants d’Epstein.

Vidéo choc

Preuve à l’appui, Musk exhibe une vidéo de 1992 ressortie des archives de la chaîne NBC, laquelle montre les images d’une soirée organisée par Donald Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, à laquelle participent plusieurs jolies femmes blondes, toutes pom-pom girls de grandes équipes de football américain.

A un moment, le maître des lieux se penche vers un de ses invités, Jeffrey Epstein, et lui glisse des mots à l’oreille en pointant du doigt les jeunes femmes sur la piste de danse. Selon NBC, il lui dit « she is hot » (elle est sexy), avant d’ajouter une seconde blague inaudible. Ses commentaires provoquent l’hilarité du financier.

Les liaisons dangereuses

D’ailleurs, le futur président américain, qui était le voisin d’Epstein en Floride et à New York, ne s’en cache pas. Lors d’un un entretien en 2002, il a déclaré : « Je connais Jeff depuis 15 ans. Un type génial… C’est un plaisir de passer du temps avec lui. On dit même qu’il aime autant les jolies femmes que moi », déclarait-il. Avant d’ajouter : il les préfère « plutôt jeunes ».

Toutefois, il s’est rétracté après l’arrestation le 6 juillet de « ce type génial » en affirmant avoir coupé tout contact avec lui depuis plusieurs années. « Je n’étais pas un fan de Jeffrey Epstein. Ce n’est pas quelqu’un que je respectais », a-t-il encore affirmé vendredi sur son réseau Trush.

Pour rappel, le milliardaire américain achète en 1998 Little Saint James, une île privée située dans les Îles Vierges britanniques. Cette île, surnommée « l’île de tous les péchés » sera au cœur du réseau d’exploitation sexuelle de mineures de Jeffrey Epstein., qui sera révélé vingt ans plus tard.

Entre 2002 et 2005, il fait venir des mineures dans ses résidences de Manhattan et de Palm Beach, en Floride, « pour se livrer à des actes sexuels avec lui, après quoi il leur donnait des centaines de dollars en liquide ».

Accusé d’être à la tête d’un vaste réseau de trafic de jeunes filles, le financier de 66 ans est arrêté le 6 juillet 2019 par la FBI à sa descente d’avion, inculpé deux jours plus tard pour exploitation sexuelle de mineures et association de malfaiteurs, passibles au total de 45 années d’emprisonnement et condamné à une peine aménagée de prison de 13 mois. Le 10 août 2019, vers 6h30 du matin, Jeffrey Epstein est retrouvé par des agents pénitentiaires pendu dans sa cellule.

A noter également que l’affaire Epstein a éclaboussé de nombreuses personnalités publiques, impliquant jusqu’à la famille royale britannique… Mais également Michael Jackson ou encore l’ex-président Bill Clinton – qui a été soupçonné d’avoir voyagé plusieurs fois à bord du jet d’Epstein, surnommé le « Lolita express », car des jeunes femmes montaient régulièrement à bord.

Pourtant, faut-il souligner, aucune source officielle n’a jamais confirmé que le président apparaissait dans l’un ou l’autre des documents liés à l’affaire ; d’autre part, Elon Musk n’a ni précisé de quels document il parlait ni fourni aucune preuve de ce qu’il avançait.

Pour sa part, avant sa réélection en janvier 2025, Donald Trump avait affirmé qu’il n’aurait « aucun problème » à rendre publics les dossiers relatifs à Epstein. Une promesse que son administration n’aura pas tenue ; d’où les rumeurs les plus folles.

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Bourse de Tunis : Le Tunindex progresse de 0,80 % en mai 2025

07. Juni 2025 um 10:26

L’indice Tunindex a clôturé le mois de mai 2025 à 11 363,58 points, enregistrant un gain de 0,80 % après une progression de 2,73 % en avril, selon l’analyse mensuelle publiée par la Bourse de Tunis. Depuis le début de l’année, la performance cumulée de l’indice atteint 14,16 %, contre une hausse de 8,42 % sur la même période en 2024.

Le volume des échanges sur la cote a atteint 249,8 millions de dinars (MD), soit une augmentation de 2,2 % par rapport au mois précédent. Le volume moyen quotidien s’est établi à 11,8 MD, en légère baisse par rapport à 12,2 MD en avril, mais supérieur à la moyenne de 9,8 MD enregistrée depuis le début de l’année 2025.

Concernant le Tunindex20, il a progressé de 0,42 % en mai 2025, après une hausse plus marquée de 3,53 % en avril, clôturant à 5 092,08 points. Sur l’ensemble de l’année, le Tunindex20 affiche une hausse de 16,15 %, contre 11,09 % pour la même période en 2024.

Avec TAP

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Hausse des prix et masse monétaire, la BCT reste prudente sur les taux d’intérêt

07. Juni 2025 um 08:42

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a maintenu son taux d’intérêt directeur à 7,5 % lors de sa réunion du 30 mai 2025, malgré une inflation qui reste en l’occurrence stable de 5.4 % et un ralentissement de la croissance économique, qui s’est établie à 1,6 % au premier trimestre 2025, contre 2,4 % au trimestre précédent, d’après les dernières données de l’Institut national de la statistique. 

Toutefois, sur les 12 derniers mois, la masse monétaire M3 a augmenté de 11,3 %, en lien avec l’émission de 14 milliards de dinars par la BCT. Cette expansion monétaire s’accompagne d’une hausse des prix dans plusieurs secteurs : le prix de la viande a augmenté de 19,8 %, celui des légumes de 25,3 %, tandis que les prix immobiliers ont progressé de 5 % en 2024. Ces hausses interviennent malgré des conditions climatiques favorables, avec des précipitations abondantes et des barrages remplis à 41 %.

Par ailleurs, le prix du pétrole brut a chuté à environ 64 dollars le baril, tandis que les prix alimentaires mondiaux ont diminué de 8,2 %, par rapport à la même période l’année dernière, précise la FAO.

Ce qui fait que l’économie du pays a enregistré une contraction de 0,2 % au premier trimestre 2025 dans les secteurs bancaire et financier.

Selon les perspectives économiques de l’OCDE (2025), plusieurs pays font face à des défis similaires à ceux de la Tunisie, notamment des déficits budgétaires élevés et une inflation persistante.

Aux États-Unis, le déficit public devrait passer de 7,5 % du PIB en 2024 à plus de 8 % en 2026, avec une inflation projetée à 3,9 % fin 2025 et un ralentissement de la croissance à 1,6 %. En France, le déficit reste élevé à 5,4 % du PIB en 2025, la croissance ralentit à 0,6 %, et la dette publique se maintient autour de 120 % du PIB. La zone euro voit sa politique budgétaire se resserrer progressivement, avec une inflation à 2,2 % en avril 2025 et une croissance prévue à 1 %.

Enfin, en Inde, malgré une inflation modérée à 4 %, le déficit budgétaire est attendu à 4,4 % du PIB en 2025-26, avec une croissance robuste mais exposée à des risques liés aux prix mondiaux des matières premières.

Ces exemples montrent que des économies avancées et émergentes doivent gérer des tensions inflationnistes, des déficits publics importants et des contraintes sur la dette, tout en adaptant leurs politiques monétaires et budgétaires pour soutenir la croissance.

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Quand Elon Musk et Donald Trump s’affrontent, c’est tout le programme spatial qui vacille

07. Juni 2025 um 07:56

Le conflit entre Elon Musk et Donald Trump a provoqué une chute de 14 % de l’action Tesla le 5 juin, avant une légère reprise liée à la possibilité d’un appel entre les deux hommes le 6 juin. C’est ce qu’a révélé le média français RFI.

Il convient de rappeler que l’empire Musk a bénéficié de 38 milliards de dollars d’aides publiques en 20 ans, notamment via SpaceX, dont les contrats avec la NASA et le Pentagone totalisent 22 milliards de dollars. En 2024, ces contrats représentaient un quart des revenus de SpaceX, soulignant une forte dépendance mutuelle entre l’entreprise et les agences gouvernementales américaines.

La tension entre Musk et Trump a mis en lumière les risques pour les programmes spatiaux américains, notamment la NASA, qui dépend du vaisseau Dragon de SpaceX pour transporter les astronautes vers la Station spatiale internationale.

Après la menace de Trump d’annuler les contrats de Musk, ce dernier avait annoncé la suspension temporaire de ce service avant de revenir sur sa décision. SpaceX joue également un rôle clé pour le Pentagone, en lançant des satellites militaires et en développant une version sécurisée du réseau Starlink pour les communications de défense. Cette situation illustre la complexité des relations entre le secteur privé et les institutions publiques dans le domaine spatial.

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Mongi Souab annonce la perte de son neveu Ghazi Souab à l’Aïd el-Idha

07. Juni 2025 um 07:31

Mongi Souab a publié sur ses réseaux sociaux une annonce concernant le décès de son neveu Ghazi Souab, qui est également neveu d’Ahmed Souab. Le décès a eu lieu le jour de l’Aïd el-Idha.

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Chaleur, soleil et quelques caprices : le samedi fait son show !

07. Juni 2025 um 07:15

Les températures poursuivent leur légère hausse ce samedi 7 juin 2025. Les maximales oscilleront entre 30 et 35°C sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 36 et 41°C ailleurs, avec l’apparition locale du sirocco.

Le ciel sera passagèrement nuageux sur la plupart des régions, puis les nuages deviendront progressivement plus nombreux l’après-midi sur les zones ouest du nord et du centre, avec quelques pluies éparses, parfois orageuses.

Le vent soufflera du secteur sud sur le nord et le centre, faible à modéré, et du secteur est sur le sud, assez fort. La mer sera peu agitée à agitée, selon l’INM. 

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Gestern — 06. Juni 2025Leconomiste Maghrebin

Amical: Où regarder le match Maroc-Tunisie?

06. Juni 2025 um 18:37

Les Lions de l’Atlas (Maroc) vont croiser les fers avec les Aigles de Carthage (Tunisie) vont croiser les fers ce vendredi en match amical.

Le match est prévu à 21h (heure de Tunis) au Stade Fès et sera diffusé sur la chaîne marocaine Arryadia. On peut également le suivre en live sur le site internet ouest-france.fr.

Pour ce faire, l’entraîneur de l’équipe de Tunisie, Sami Trabelsi, a présenté la composition suivante :

  • Aymen Dahmene,
  • Yan Valery,
  • Montassar Talbi,
  • Alaa Ghram, Ali Abdi,
  • Ferjani Sassi,
  • Aissa Laidouni,
  • Hannibal Mejbri,
  • Anis Ben Slimane,
  • Elias Achouri,
  • Firas Chawat.

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Météo : jusqu’à 31 degrés attendus la nuit du vendredi 

06. Juni 2025 um 19:11

Ciel peu nuageux sur la plupart des régions. Vent de secteur est faible à modéré. Mer moutonneuse dans le golfe de Gabès et peu agitée sur le reste des côtes.

Températures maximales comprises, la nuit, entre 20 et 23 degrés dans les régions côtières et les hauteurs, entre 24 et 29 degrés dans le reste des régions et atteignant 31 degrés dans le sud-ouest.

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Le GITAS représentera l’aéronautique tunisienne au Salon du Bourget 2025

06. Juni 2025 um 19:05

Le Groupement des Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales (GITAS) participera à la 55e édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace (SIAE), qui se tiendra du 16 au 22 juin 2025 au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget.

Aux côtés de la FIPA-Tunisia (Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur), le GITAS mettra en avant l’écosystème aéronautique tunisien, en soulignant ses atouts en matière d’innovation, de compétitivité et d’engagement environnemental. L’objectif : renforcer la visibilité de la Tunisie comme plateforme stratégique pour les investissements dans le secteur.

Organisé tous les deux ans, le salon du Bourget est un événement majeur de l’aéronautique mondiale. Il accueille, dans un premier temps, les professionnels du secteur du 16 au 19 juin (8h30-18h00), avant d’ouvrir ses portes au grand public du 20 au 22 juin.

Créé en 2006, le GITAS fédère aujourd’hui 51 entreprises réparties sur quatre grands pôles industriels : le Grand Tunis, Soliman, Zaghouan et le Sahel. Le groupement joue un rôle de catalyseur pour le développement du secteur en Tunisie, en favorisant les synergies entre les acteurs, en représentant leurs intérêts auprès des autorités et en encourageant l’implantation de nouveaux projets industriels.

La participation tunisienne au salon bénéficie également du soutien de l’initiative allemande « Invest for Jobs », dans le cadre du projet « Partenariats pour l’emploi et l’appui aux PME en Tunisie II », mis en œuvre par la GIZ et mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), sous la tutelle du ministère tunisien de l’Industrie.

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Tunisie-Italie : Srarfi et Giuli inaugurent l’exposition « La Magna Mater de Zama à Rome » 

06. Juni 2025 um 17:54

Amina Srarfi et Alessandro Giuli, respectivement ministre des Affaires culturelles de la Tunisie et d’Italie, ont inauguré, vendredi 6 juin 2025 à Rome, l’exposition archéologique « La Magna Mater de Zama à Rome » qu’abritera durant cinq mois le Parc archéologique du Colisée (Parco archeologico de Colosseo).

La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence de l’ambassadeur de Tunisie en Italie, Mourad Bourhela, et l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, en plus de plusieurs diplomates et chercheurs, indique un communiqué du ministère des Affaires culturelles publié jeudi 5 courant.

Outre Mme Srarfi, la délégation tunisienne comprend Tarek Baccouche et Sondess Douggui-Roux, respectivement directeur général et chargée de recherche à l’Institut national du patrimoine (INP), en plus du chercheur et archéologue, Fethi Bejaoui, ayant dirigé les premières fouilles sur le site de Zama de 1996 à 2007.

Amina Srarfi a exprimé sa fierté de voir exposer des artefacts provenant du site de Zama sur le plus important site archéologique italien qui attire, quotidiennement, des milliers de visiteurs, assure le communiqué.

Cette exposition constitue une occasion pour faire connaître davantage la Tunisie, berceau des civilisations, et son riche patrimoine historique et culturel, a encore dit la ministre.

Pour sa part, Alessandro Giuli s’est félicité de la coopération bilatérale italo-tunisienne dans divers domaines culturels, en particulier le patrimoine, ce qui confirme les liens profonds entre les deux pays qui partagent un important patrimoine historique.

La Méditerranée sépare, géographiquement, les deux pays et en même temps les unit historiquement en tant que deux civilisations majeures dans l’histoire de l’humanité, a indiqué le ministre italien.

Organisée du 5 juin au 5 novembre 2025, l’exposition « La Magna Mater de Zama à Rome » est composée de trente artefacts faisant partie d’objets archéologiques découverts sur le site de Zama Regia dans le gouvernorat de Siliana.

Fruit de trente ans de fouilles tuniso-italiennes, étalées 1996 à 2016, l’exposition est organisée en partenariat entre l’INP et le Parc archéologique du Colisée.

Les artefacts exposés font partie d’une large collection datant de différentes époques, -avant et après J.C-, composée de temples et de lieux de culte dans l’ancienne Zama, connue par son histoire romaine mais aussi médiévale et préromaine, numide et punique.

Transférés en Italie, depuis mars dernier, ces artefacts ont été restaurés dans les laboratoires du Parc Archéologique du Colisée avec la participation d’une équipe de l’INP.

L’intitulé de l’exposition « Magna Mater » (Déesse mère ou grande Déesse) fait référence à la déesse Cybèle dans la mythologie romaine dont le culte était répandu à Rome et dans l’Empire romain.

Le site de Zama Regia est le témoin de la fameuse bataille de Zama, dernier épisode de la deuxième guerre punique, en 202 avant J.-C.

Après Rome, cette exposition itinérante de cinq mois fera escale au « Musée national du Bardo » à Tunis, à partir de décembre 2025.

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La région de Mornag menacée par la surexploitation de la nappe d’eau souterraine

06. Juni 2025 um 17:36

141%. C’est le taux d’utilisation de la nappe d’eau souterraine de Mornag (gouvernorat de Ben Arous). D’où de nombreux défis qui pèsent lourdement sur toute la région et menacent la pérennité de ses périmètres irrigués couvrant une superficie de 6 000 hectares et situés à environ 40 km de Tunis.

Lors d’un atelier organisé récemment par le Commissariat régional au développement agricole de Ben Arous, à l’occasion de la Journée nationale de l’agriculture, célébrée le 12 mai de chaque année, des chercheurs ont confirmé que les ressources en eau de la plaine de Mornag sont en danger permanent, ce qui nécessite la prise de précautions nécessaires pour contrer cette dégradation.

Leurs exposés scientifiques rapportés par l’ONAGRI dans le cadre de sa lettre mensuelle pour le mois de mai 2025 font état d’un taux de baisse du niveau de la nappe dans cette plaine de la Banlieue sud, varie de 0,83 à 1,97 mètre par an, selon les régions. Du point de vue hydrogéologique, la plaine de Mornag regroupe un système aquifère multi couches formé de nappes phréatique et profonde séparées par un niveau argileux.

Croissance du nombre de puits profonds non autorisés

Les problématiques soulevées lors de cet atelier concernent notamment le nombre élevé et croissant des puits profonds non autorisés (306 puits sur un total de 1919), le taux alarmant d’exploitation de la nappe souterraine de Mornag ayant atteint 141%, la baisse continue et importante du niveau de l’eau, l’intrusion de l’eau de mer dans les terres, la salinisation progressive des ressources en eaux souterraines.

S’ajoutent à cela les impacts du changement climatique avec la diminution significative prévue de 40% des précipitations et l’augmentation prévue de la demande (20%) à l’horizon 2050, l’absence d’une structure légale spécialisée pour préserver et protéger le domaine public, l’absence de dispositions dissuasives dans le code actuel des eaux qui nécessite d’être revu et l’absence d’une approche participative dans la gestion des ressources en eau.

La nécessité de promulguer un nouveau code des eaux et de renforcer la sensibilisation aux problèmes liés à l’eau a également été soulevée.

Sur le plan institutionnel, il a été proposé de créer un groupement de développement agricole pour la plaine de Mornag qui gère les questions liées à l’eau en coordination avec l’administration et les usagers et qui assure le suivi et le contrôle de la gestion des ressources en eau.

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David Beckham entre dans la « noblesse » britannique

06. Juni 2025 um 17:17

David Beckham, 50 ans, ancien milieu de terrain de Manchester United, est sur le point de recevoir le titre de « chevalier », et ce dès la semaine durant la semaine du 9 juin 2025, selon plusieurs médias britanniques.

« David Beckham bientôt chevalier ? L’ancien international anglais et star de Manchester United figure parmi les récipiendaires honorifiques à l’occasion de l’anniversaire de Charles III, dont la liste doit être publiée vendredi 13 juin », rapporte 20minutes.fr citant le tabloïd The Sun et la BBC.

« A travers cette distinction, c’est l’engagement philanthropique de l’intéressé, notamment en faveur de la jeunesse défavorisée, qui est célébré, ajoutent les deux médias.

On rappellera au passage que le couple David et Vitoria Beckham évolue dans la sphère royale depuis de nombreuses années. D’ailleurs, ils avaient même été conviés au mariage du prince William et de Kate Middleton en 2011 ainsi qu’à celui du prince Harry et Meghan Markle en 2018.

Ainsi, à partir de vendredi prochain donc, ils deviendront respectivement « Sir David » et « Lady Victoria ».

Rien que ça!

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Nizar Yaïche : les mutations géopolitiques imposent une réflexion stratégique

06. Juni 2025 um 15:32

Dans un discours magistral, notre keynote speaker Nizar Yaïche, ancien ministre des Finances, fait une lecture lucide des changements géopolitiques et des transformations des modèles économiques qui vont avec, tout en proposant une réflexion stratégique quant à la position de la Tunisie dans un contexte en pleine évolution.

Voici une transcription intégrale de cette intervention.

Nizar Yaïche propose de faire quelques projections pour répondre  à un certain nombre de questions. En premier lieu celles qui nous interpellent suite à l’élection de la nouvelle administration Trump. On parle de nouveaux droits tarifaires mis en place, on parle d’une fracture de l’Occident, on parle de pression sur les icônes de l’enseignement et des grandes universités, notamment américaines, on parle de grands mouvements de réduction de coûts, avec beaucoup d’impact, on parle aussi d’une tournée de Trump au Moyen-Orient, le 1er voyage à l’extérieur des Etats-Unis, on parle de plusieurs trillions de dollars d’investissement et ainsi de suite.

On parle surtout d’une nouvelle relation entre les Etats-Unis et l’Europe, un positionnement assez incompréhensible, du moins de l’extérieur, par rapport à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, avec toutes les conséquences que vous connaissez. Tout cela, en affichage, peut paraître assez incroyable, mais je pense qu’il y a une cohérence de fond derrière et qui vient de la première puissance mondiale, celle qui produit aujourd’hui 26 000 milliards de dollars de PIB annuel, donc plus que le quart du PIB mondial. Je pense qu’il est important d’analyser cela sereinement, parce que si on veut parler de projection de la relation entre la Tunisie, l’Europe, l’Afrique, etc., c’est important de dégager ces grands changements et ces grandes tendances.

L’analyse doit être vraiment pertinente et la moins perturbée possible par ces événements.

Analyser les données macroéconomiques des Etats-Unis

Pour moi, le 1er axe d’analyse concerne les données macroéconomiques des Etats-Unis. Cela explique, à mon avis, une grande partie de ce qui se passe. Aujourd’hui, les Etats-Unis ont une dette de 36 000 mil[1]liards de dollars. Non seulement la dette a augmenté, mais en plus, suite au resserrage des politiques monétaires, le service de cette dette a également augmenté ; il dépasse maintenant les 850 milliards de dollars.

Il faut donc trouver les financements – entre 6 et 7 trillions de dollars – pour refinancer une partie de la dette. Tout cela va de pair avec un déficit commercial qui avoisine aussi le 1 trillion de dollars. Sur les 10 prochaines années, beaucoup d’études, beaucoup d’analyses indiquent que les Etats-Unis devraient atteindre un niveau d’endettement de 48 trillions de dollars. Certaines parlent même de 53 trillions de dollars. Avec un service de la dette qui devrait augmenter en conséquence.

C’est le premier élément, à mon avis, que l’administration Trump a retenu et qui justifie largement la compréhension des actions qu’elle est en train de mener. Les Etats-Unis ont beaucoup perdu sur le terrain de l’industrie, notamment vis-à-vis de la Chine, qui représente désormais 37% de l’industrie mondiale. C’est une indus[1]trie fortement dépendante de la technologie, mais surtout du positionnement du dollar sur les marchés financiers. Ce dollar qui, en parallèle, a perdu beaucoup de son influence sur les 7-8 dernières années.

Il reste toujours la monnaie de référence en termes de flux, mais il ne représente désormais que 62-63% de la part du dollar dans le monde, avec des pressions encore plus grandes qui viennent des BRICS.

On constate là l’effet ciseaux qui se prépare. Selon Nizar Yaïche l’agressivité apparente des actions que mène l’administration américaine actuellement n’est que le reflet de la compréhension et de la gravité des scénarios qui se préparent.

C’est ainsi que j’analyse cette agressivité par rapport à l’optimisation des coûts, pour aller chercher des financements extérieurs, des investissements directs étrangers, etc.

La Chine devance tout le monde

De l’autre côté, la Chine se prépare à un 42% des parts de l’industrie mondiale d’ici 5 ans. Elle figure déjà au 1er rang lorsqu’il s’agit de PIB en parité de pouvoir d’achat. Il devait dépasser celui des Etats-Unis d’ici 2030 et peut-être d’ici 2035 en valeur absolue équivalent dollar.

Il y a une quinzaine d’années, il y avait à peine 26 ou 27 universités chinoises qui figuraient dans le top 500 des plus grandes universités mondiales. Aujourd’hui, il y en a une cinquantaine de plus. Et ça, bien sûr, c’est de la recherche et développement, de la création des richesses de demain.

Nous le savons tous, 80% de la création des richesses dans le monde au cours des 30 dernières années proviennent de la recherche et développe[1]ment, de l’innovation, etc. La Chine, clairement, est en train d’avancer sur ce point. Elle devance presque tout le monde, dans presque tous les domaines.

L’Europe entre les deux

Encerclée par ces deux puissances, l’Europe a beaucoup de soucis à se faire. Elle essaie de pousser vers la régulation, elle essaie de relancer le débat par rapport à tout ce qui est lois internationales. Et elle est face à une guerre qui coûte très cher. En plus, il y a un revirement, notamment au sujet du positionnement des Etats-Unis par rapport à l’OTAN. Depuis, on parle de plan de réarmement de l’Europe de 800 milliards d’euros, qu’il faudra trouver malgré les déficits structurels qu’elle connait actuellement.

Cela va l’obliger à faire appel à du quantitative easing, et donc à la planche à billets, ce qui affectera tous ceux qui utilisent l’euro, dont la Tunisie, qui sera directement ou indirectement touchée.

Pour Nizar Yaïche il y a Fragmentation du Grand Sud

Entretemps, on parle beaucoup du Grand Sud. Mais est-il homogène aujourd’hui ? Non, il est fragmenté, il y a de nombreux « Grand Sud » : les BRICS, les Non-alignés… Depuis la pandémie de Covid, nous avons compris que nous vivons dans un monde qui ne protège pas les mêmes personnes, avec les mêmes normes et les mêmes règles. On l’a vu quand il s’est agi de vaccination, il ne faut pas l’oublier. Nous avons vu aussi un système financier international qui n’est pas du tout juste.

Nous avons pu mesurer à quel point il n’était pas juste suite à l’inflation importée, qui a commencé bien avant la guerre en Ukraine.

Suite à la hausse des prix, la Fed, la Banque centrale européenne, ont pratiqué des resserrages monétaires, des augmentations de taux directeurs, jusqu’a 5,5 pour le dollar, 4,5 pour l’euro, qui ont énormément impacté les pays du Grand Sud. Et lorsque je dis énormément, cela se quantifie en centaines de milliards de dollars rien qu’en service de la dette, sans parler des augmentations des prix des denrées de première nécessité.

D’ailleurs, on ne peut rien reprocher aux experts de la Fed et de la Banque centrale européenne. C’est ainsi que marche le système et c’est précisément ce système que je conteste, que je critique aujourd’hui.

Dans le Grand Sud, nous avons pu mesurer la faiblesse du bloc arabo-musulman, notamment par rapport à ce qui se passe à Gaza. C’est malheureux, mais c’est un fait. Nous n’avons même pas été capables de mettre la pression, rien que pour faire entrer les aides humanitaires pour ces 2 millions de personnes qui vivent dans une prison depuis maintenant des décennies.

Nizar Yaïche espère qu’avec ce qui se passe, les Arabes et les musulmans auront retenu au moins la leçon de l’importance d’un travail collectif, d’un travail en commun, qui, pour moi, restera la meilleure stratégie de collaboration, même si je conçois parfaitement que c’est très compliqué, compte tenu des éléments de terrain. Je parle là d’une vision pour les 25, 30, 40 ans à venir.

Augmentation significative des dépenses militaires

Quand on parle de tensions géopolitiques, on pense automatiquement à une augmentation significative des dépenses militaires. Aujourd’hui, on parle de 2,4 trillions de dollars par an en dépenses militaires. Rappelons que 2024 a été l’année où il y a eu le plus de conflits armés dans le monde depuis 1945. Cette tension géopolitique palpable nous a éloignés d’enjeux plus importants. On ne parle même plus de la pauvreté dans le monde, qui gagne du terrain. N’oubliez pas qu’aujourd’hui 720 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 2,15 $ par jour pour se nourrir, se loger, payer l’éducation des enfants…

2024 a été aussi l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis qu’on a commencé à mesurer scientifiquement le réchauffement climatique, avec tout ce que cela a comme impact sur la croissance, la démographie, le bien-être des gens. On en a vu les conséquences ici, en Tunisie. Nous observons aussi de plus en plus de changements démographiques. Dans une vingtaine d’années, la population en Afrique va doubler, avec tous les défis à relever pour l’éducation, la santé, etc. En parallèle, il y a le phénomène de vieillissement de la population dans plusieurs pays, notamment dans le Grand Nord, comme au Japon, en Italie ou en Espagne. Tous ces phénomènes nouveaux sont de véritables enjeux qui sont censés être traités d’une manière cohérente, collective, avec une bonne gouvernance mondiale, avec des lois…

Malheureusement, nous sommes en train d’observer, plutôt l’inverse, c’est-à[1]dire l’affaiblissement de tout ce qui est lois internationales, y compris les lois humanitaires, l’affaiblissement de tout ce qui est ONU, OMS, OMC… La liste est longue.

Un axe Nord-Sud d’une importance cruciale

Il faut se projeter dans l’avenir en ayant en tête tous ces éléments-là, en ayant en tête l’importance cruciale d’un axe Nord-Sud conçu sur une nouvelle base. Je peux vous dire que les petits résultats que nous avons réalisés en termes d’immigration vers le nord, je parle d’immigration clandestine, n’est que le traitement symptomatique d’un phénomène beaucoup plus grave.

Nizar Yaïche estime que le véritable problème migratoire n’a pas encore commencé. Nous n’avons traité aucun des problèmes structurants derrière la crise migratoire. Avons-nous réglé les problèmes économiques de ces pays – les pays africains – ou les problèmes sociaux ? Est-ce que nous sommes en train de les aider à se protéger, à investir ? Bien au contraire, le resserrage des politiques monétaires que j’ai évoquées tout à l’heure ont alourdi leurs dettes. Aujourd’hui, peut-être une quarantaine, une cinquantaine de pays sont soit dans une situation de surendettement, soit qu’ils vont l’être dans les prochaines années. Et cela va automatiquement réduire leur action, leur marge de manœuvre. Nous avons parlé lors du Forum de l’Accord Tunisie-UE.

Nizar Yaïche pense qu’il faut maintenant le revoir et le concevoir sur de nouvelles bases qui confirment l’intérêt important et significatif d’un axe Nord-Sud. Un axe où la Tunisie peut jouer un rôle prépondérant entre l’Europe et l’Afrique. Elle peut jouer le rôle d’un gateway, d’une plateforme de développement dans le domaine technologique, de l’IA, des data centers. Elle peut le faire tout en consolidant sa position sur les marchés classiques, y compris pour l’huile d’olive et autres secteurs. Le problème fondamental pour les Européens, d’ici 25, 30 ans, c’est le problème de la compétitivité à long terme et notamment entre les deux blocs, américain et chinois. Et pour cela, je pense que la Tunisie peut apporter des éléments de solution, notamment sur le volet énergétique. J’espère, vrai[1]ment, que nous allons démarrer, ensemble, un nouveau projet, avec une nouvelle ambition, pour fournir à l’Europe, à partir de la Tunisie, de l’énergie propre à moindre coût. Nous sommes capables de le faire.

Cet article  est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n° 921 du 4 au 18 juin 2025.

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Textile-habillement : La balance commerciale recule de 4,1 points à fin avril 2025

06. Juni 2025 um 12:33

Au cours des quatre premiers mois de 2025, la balance commerciale du textile-habillement a reculé de 4,1 points par rapport à la même période en 2024, passant de 127,8 % à 123,8 %, selon la lettre économique publiée par le Centre technique du textile (CETTEX).

Le secteur du textile-habillement a exporté pour 2996,96 millions de dinars (MD) durant ce premier quadrimestre, soit une légère hausse de 0,09 % par rapport à 2024. En volume, les exportations ont progressé de 4,95 %, atteignant 50 514,94 tonnes.

Les exportations d’habillement ont diminué de 5,89 %, totalisant 2359,02 MD, tandis que celles du textile ont augmenté de 30,78 %, pour atteindre 637,95 MD à fin avril 2025.

Les importations du textile-habillement ont augmenté de 3,37 %, s’élevant à 2421,53 MD, avec une hausse des quantités importées de 12,61 %, soit 128 993,43 tonnes.

En régime suspensif, les importations en provenance des principaux pays fournisseurs ont augmenté : l’Allemagne (+3,69 %), la Turquie (+3,27 %), la Chine (+10,55 %), l’Espagne (+9,56 %), le Portugal (+12,85 %) et les Pays-Bas (+9,23 %). En revanche, elles ont diminué depuis la Belgique (-14,56 %), l’Italie (-0,6 %) et la France (-4,09 %).

Avec TAP

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Tunisie-Norvège : Vers un partenariat renforcé et diversifié

06. Juni 2025 um 12:21

Lors de sa tournée en Europe du Nord, le 5 juin 2025, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, a rencontré son homologue norvégien, Espen Barth Eide, pour consolider les relations bilatérales entre la Tunisie et la Norvège, deux pays unis par une amitié vieille de plus de six décennies.

Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale, fondée sur le respect mutuel et des intérêts partagés.

Selon le communiqué du ministère des affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti a insisté sur l’importance de préserver cet héritage diplomatique en intensifiant les consultations et visites de haut niveau, tout en préparant activement les futures échéances bilatérales. Il a mis en avant la nécessité d’approfondir le partenariat économique, notamment dans des secteurs où la Norvège possède une expertise reconnue, tels que l’enseignement supérieur, l’agriculture, l’aquaculture, la transition énergétique, la protection de l’environnement, la recherche scientifique et l’économie bleue.

De son côté, le ministre norvégien a salué la qualité des relations existantes et exprimé son souhait d’élargir la coopération, notamment dans les domaines du maintien de la paix en Afrique, du financement du développement et du soutien mutuel aux candidatures internationales. Il a également souligné le rôle clé de la Tunisie dans la stabilité régionale et internationale, tout en saluant l’initiative tunisienne visant à renforcer l’action diplomatique multilatérale en 2025.

Les discussions ont aussi abordé la situation au Moyen-Orient, avec la Tunisie réaffirmant son appui à la création d’un État palestinien indépendant, position favorablement accueillie par la Norvège.

Par ailleurs, Mohamed Ali Nafti a rencontré le ministre norvégien du Développement International pour évoquer l’élargissement et la diversification des projets de coopération, notamment dans les domaines de l’économie verte, des énergies renouvelables et des technologies de l’information.

La visite a également inclus une rencontre avec des acteurs économiques norvégiens investissant en Tunisie. Le ministre  a présenté la Tunisie comme une plateforme stratégique d’investissement vers l’Afrique.

Enfin, lors d’une réunion avec la communauté tunisienne en Norvège, Mohamed Ali  Nafti a souligné l’importance que la présidence tunisienne accorde à l’amélioration des services consulaires et à l’accompagnement des Tunisiens résidant à l’étranger. Il a invité la diaspora à renforcer les liens entre les deux peuples et à contribuer activement au développement national.

 

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Aïd el-Idha 2025 : Les clés de l’OMS Tunisie pour une fête sûre et saine

06. Juni 2025 um 11:03

À l’occasion de l’Aïd el-Idha, l’OMS Tunisie rappelle l’importance de respecter les règles d’hygiène et de sécurité alimentaire pour éviter les risques liés à la viande. C’est ce qui ressort du guide de l’OMS, en privilégiant les boissons saines : Eau, thé à la menthe non sucré, lait nature.
Il est essentiel de bien se laver les mains, d’utiliser des ustensiles distincts pour la viande crue et cuite, de cuire la viande à cœur, et de la conserver correctement.

Pour préserver la santé cardiovasculaire, il est conseillé de privilégier les morceaux maigres, d’éliminer le gras visible, de favoriser des modes de cuisson sains (four, vapeur et grillade) et de limiter la consommation de sel.

L’OMS recommande une alimentation équilibrée, riche en légumes, protéines saines et céréales complètes, ainsi que la consommation de fruits frais et de boissons non sucrées. L’activité physique régulière et une bonne hydratation sont aussi encouragées.

Les personnes vulnérables, notamment les seniors et malades chroniques, doivent modérer la consommation d’abats, de viande rouge, de plats gras ou épicés, et surveiller leurs apports en sel et sucres.

Enfin, l’OMS Tunisie invite à allier plaisir et choix alimentaires sains, à varier les repas après les festivités et à rester actif pour un aïd en bonne santé.

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Donald Trump et Elon Musk: du « premier pote » à la rupture explosive

06. Juni 2025 um 09:44

 Donald Trump  et Elon Musk ont vécu une aventure politique haute en couleur  aussi spectaculaire qu’un blockbuster hollywoodien. Dès octobre 2024, Musk, généreux donateur avec plus de 270 millions de dollars, s’est proclamé « premier pote » de Trump, nouant avec lui une relation presque familiale, au point d’être surnommé « oncle Elon » par un des petits-enfants Trump. Trump, de son côté, le qualifiait de  » super génie » et « nouvelle star « , tandis que Musk saluait le  » retour du roi « lors de l’investiture.

Mais derrière cette belle harmonie affichée lors d’un Conseil des ministres en mars, où Musk arborait fièrement une casquette « Trump avait raison sur tout », les tensions couvaient. Des membres du gouvernement se montraient agacés par ses méthodes brutales, et finalement, jeudi dernier, la rupture entre les deux hommes a éclaté avec une violence exceptionnelle, mettant fin à cette romance politique aussi intense que tumultueuse. Une histoire d’amitié… qui n’a pas survécu au  tweet final !

Donald Trump a mis fin à la mission gouvernementale d’Elon Musk en le qualifiant de  » fou » dans un tweet, en réaction aux critiques virulentes de ce dernier contre le mégaprojet de loi budgétaire défendu par la Maison Blanche. Trump a menacé d’ »annuler les subventions et contrats gouvernementaux  » accordés au patron de Tesla et SpaceX, marquant ainsi une rupture publique et intense entre les deux anciens alliés.

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