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Heute — 13. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

Donald Trump lève les sanctions contre la Syrie et scelle un investissement de 20 milliards dans l’IA

13. Mai 2025 um 21:11

La levée des sanctions américaines contre la Syrie et investissement massif dans l’intelligence artificielle : les deux annonces majeures du premier jour de la visite de Donald Trump au Moyen-Orient

Lors de son premier jour au Moyen-Orient, le président américain Donald Trump a surpris en annonçant la levée des sanctions contre la Syrie, un geste diplomatique fort envers le nouveau régime syrien. Cette décision, prise à la demande du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, vise à offrir à la Syrie « une chance de grandeur », marquant ainsi  un tournant dans les relations américano-syriennes.

Parallèlement, la Maison Blanche a annoncé un investissement de 20 milliards de dollars par l’entreprise saoudienne DataVolt pour développer des infrastructures liées à l’intelligence artificielle aux États-Unis. Ce financement ciblera notamment des centres de données et des infrastructures énergétiques, dans le cadre de l’ambition de l’Arabie saoudite à devenir un acteur mondial majeur dans le domaine de l’IA.

Ces annonces interviennent dans le cadre d’un partenariat économique stratégique signé entre Washington et Riyad, reflétant la volonté des États-Unis de renforcer leurs liens commerciaux et technologiques avec les monarchies du Golfe tout en réorientant leur politique diplomatique dans la région.

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Transport: appel d’offres pour 30 rames de métro et arrivée imminente de 300 bus

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a annoncé qu’un appel d’offres sera lancé ce jeudi pour l’acquisition de 30 nouvelles rames de métro d’une longueur de 45 mètres. Il a qualifié l’état du parc de bus de « dégradé », soulignant que les opérations de maintenance sont entravées par l’accumulation des dettes des sociétés de transport, ce qui a fait perdre la confiance des fournisseurs.

Rachid Amri a révélé  ce mardi à l’ARP que 300 nouveaux bus, issus d’une commande de la société de transport tunisienne, arriveront dans les ports tunisiens à la fin de ce mois ou au début du mois prochain. Il a ajouté qu’une commande de 418 bus supplémentaires est attendue pour début septembre, dont 300 seront destinés aux régions et 40 à la Société nationale de transport interurbain.

Par ailleurs, 300 bus d’occasion devraient arriver en Tunisie avant le début de l’année prochaine. Parmi les 85 bus d’occasion récemment acquis par la société de transport tunisienne, 24 seront affectés aux gouvernorats de Siliana, Sidi Bouzid et Mahdia, avec six bus par gouvernorat, et devraient être livrés d’ici la fin de cette semaine ou le début de la suivante.

Le ministre a également souligné que la dégradation systématique des institutions de transport a commencé dans les années 1990 et s’est intensifiée après la révolution. Il a rappelé que la Tunisie a choisi de s’appuyer sur ses propres moyens, malgré une situation financière publique difficile, notamment en raison du remboursement des prêts contractés après la révolution.

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14 nouveaux avions pour Tunisair fin mai 2025

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a indiqué lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple que la compagnie aérienne Tunisair prévoit de porter sa flotte à 14 avions opérationnels d’ici la fin mai 2025. Actuellement, la flotte compte 18 avions au total, contre 28 en 2010, mais plusieurs appareils sont immobilisés pour maintenance ou nécessitent des investissements importants.

Le ministère a mis en place un plan visant à augmenter le nombre d’avions en service à 11, auxquels s’ajoutent trois avions loués, portant la flotte opérationnelle à 14 avions d’ici fin mai 2025.

Le ministre a souligné que le plan de sauvetage de Tunisair repose principalement sur la remise en état du plus grand nombre possible d’avions stationnés dans les aéroports, afin de les réintégrer dans la flotte active. Il a ajouté que les quatre avions restants de la flotte seront également exploités d’ici la fin de l’année, sous réserve de ressources financières suffisantes pour les opérations d’entretien, notamment le diagnostic coûteux des moteurs, estimé entre 40 000 et 50 000 dinars par moteur.

Par ailleurs, Rachid Amri a affirmé qu’il n’est pas question de céder les entreprises publiques du secteur des transports, mais qu’un plan de restructuration de Tunisair est prêt et sera prochainement soumis à un conseil ministériel pour examen.

À plus long terme, l’objectif est d’atteindre une flotte de 21 avions d’ici fin 2026, grâce à la réparation continue des appareils existants et à l’acquisition de nouveaux avions. Ce plan s’inscrit dans une stratégie globale visant à améliorer la ponctualité des vols, réduire les retards et renforcer les services d’accueil.

Avec TAP

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Mohamed Ali Nafti à Berlin pour la conférence ONU sur le maintien de la paix

13. Mai 2025 um 20:18

Lors de sa participation à la Conférence Ministérielle des Nations Unies sur le Maintien de la Paix à Berlin, le 13 mai 2025, le ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Mohamed Ali Nafti a rencontré Jean Pierre La Croix, Sous-Secrétaire Général des Nations Unies chargé des Opérations de Maintien de la Paix.

Le ministre a rappelé l’engagement historique de la Tunisie dans les opérations de maintien de la paix, depuis son indépendance et son adhésion à l’ONU dans les années 1960, soulignant sa participation continue à quatre missions onusiennes à travers le monde. Il a également mis en avant le rôle crucial des Nations Unies dans la coopération multilatérale, notamment dans les domaines sécuritaires et humanitaires.

De son côté, le responsable onusien a salué le partenariat solide entre la Tunisie et l’ONU, mettant en avant la qualité des unités militaires et sécuritaires tunisiennes engagées dans les missions de paix, ainsi que l’importante implication des femmes tunisiennes et le soutien logistique dont elles bénéficient.

Les deux parties ont discuté des préparatifs en cours pour la conférence internationale que la Tunisie accueillera les 10 et 11 juillet 2025, intitulée « Le rôle des forces armées dans la protection des civils au cours des opérations de paix », qui réunira une large participation internationale.

 

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Tunisie-Italie : Adoption d’un accord pour l’échange simplifié des permis de conduire

13. Mai 2025 um 19:53

L’Assemblée des représentants du peuple a adopté, mardi soir, une loi fondamentale approuvant l’accord entre la Tunisie et l’Italie sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire en vue de leur échange, sans nécessité de repasser les examens théoriques ou pratiques.

120 députés ont voté en faveur du projet, un s’est abstenu, aucun n’a voté contre. Le ministre des Transports, Rachid Amri, a précisé que cet accord, négocié dans le respect de la souveraineté du pays, remplace celui signé en 2004. Il a souligné que la Tunisie a modifié ses permis, ce qui a nécessité une révision de l’accord. Il a aussi évoqué les difficultés rencontrées avec certains pays, comme le Canada, qui refusent d’ouvrir des négociations similaires, alors que la Tunisie cherche à faciliter la mobilité de ses travailleurs à l’étranger.

L’accord, signé à Rome le 16 janvier 2025, prévoit la reconnaissance mutuelle des permis délivrés par les deux pays, avec des procédures administratives simplifiées. Il définit notamment la validité des permis originaux, les modalités d’échange, les autorités compétentes pour vérifier leur authenticité, ainsi que le traitement des données personnelles. Des annexes techniques précisent les équivalences entre permis tunisiens et italiens. Enfin, lors de la séance, les députés ont soulevé plusieurs problématiques liées au secteur des transports, notamment le transport scolaire, urbain, du phosphate, le transport aérien, la réactivation de lignes suspendues, le développement du contrôle technique et la signalisation routière.

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Bilel Sahnoun: Le marché financier, levier clé de diversification

Le marché financier a atteint des niveaux significatifs, en faisant un espace idéal pour la mobilisation de l’épargne à long terme, le financement de l’investissement et une source complémentaire au financement bancaire, a indiqué Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse de Tunis.

Intervenant lors de la Conférence Annuelle de la Fédération Arabe des Marchés de Capitaux (AFCM), qui se tient les 13 et 14 mai à Tunis, Bilel Sahnoun a estimé que le marché financier est un partenaire actif du développement économique, porté par une dynamique soutenue à travers plusieurs projets stratégiques visant à renforcer sa contribution au financement de l’économie nationale.

La Bourse de Tunis s’engage également à promouvoir la culture financière auprès des chefs d’entreprises du secteur privé et à faire connaître les avantages du financement via la Bourse, notamment grâce à des applications spécialisées et d’autres mécanismes innovants.

Dans ce cadre, Sahnoun a rappelé que la Bourse a contribué au renforcement des pratiques de responsabilité sociétale et de développement durable auprès de tous les acteurs du marché, en particulier les sociétés cotées. Il a notamment évoqué la publication, en 2021, du Guide du reporting Environnemental, Social et de Gouvernance (ESG).

Il a annoncé que le rapport ESG sera publié la semaine prochaine, soulignant également que la Bourse a obtenu, ces dernières années, trois certifications ISO, témoignant de son engagement en matière de qualité et de bonnes pratiques.

Avec TAP

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Bilel Sahnoun élu à la tête de la Fédération arabe des marchés de capitaux

13. Mai 2025 um 19:01

Bilel Sahnoun, Directeur Général de la Bourse de Tunis, a été nommé président du conseil d’administration de la Fédération arabe des marchés de capitaux (AFCM) lors de la conférence annuelle 2025 de l’AFCM, qui s’est tenue à Tunis les 13 et 14 mai.

Fondée en 1978 sous l’égide de la Ligue des États arabes, l’AFCM regroupe aujourd’hui 18 places boursières et 8 chambres de compensation (CSDs/CCPs) de la région arabe, couvrant les pays du Golfe, du Levant et d’Afrique du Nord. La fédération organise régulièrement des conférences annuelles réunissant les principaux acteurs des marchés de capitaux arabes afin de favoriser les échanges, partager les bonnes pratiques et soutenir le développement d’un écosystème financier régional intégré et dynamique.

 

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Le marché boursier, levier prometteur face au financement bancaire

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a affirmé mardi que le marché boursier représente un levier de financement prometteur, offrant de réelles alternatives au financement bancaire traditionnel grâce à des solutions innovantes adaptées aux spécificités des entreprises et à leurs différentes phases de développement.

Lors de son discours d’ouverture du 20ème congrès sur les marchés financiers arabes, tenu à Gammarth, Abdelhafidh a appelé à renforcer le lien entre les besoins des entreprises et les opportunités offertes par le marché financier. Selon lui, cela pourrait entraîner un changement qualitatif dans le financement de l’économie et contribuer à l’instauration d’un système économique plus intégré et durable.

Le ministre a reconnu que pour améliorer la contribution du marché financier aux économies des pays, il est nécessaire de renforcer la coopération technique entre les marchés financiers africains et arabes. Il a également souligné l’importance d’adhérer à une approche commune de réformes économiques et financières, ainsi que de développer les relations entre ces marchés, qui constituent un maillon essentiel de l’action conjointe arabe et africaine. Ces liens sont un levier important pour le financement des investissements et la création d’entreprises.

Selon Abdelhafidh, l’échange d’expériences et de savoir-faire entre les différents marchés financiers arabes et africains permettra de renforcer les capacités techniques et la maîtrise des technologies et systèmes modernes. Cela favorisera le développement de produits et d’outils financiers innovants et attirera de nouvelles cotations en bourse.

Il a insisté sur le fait que les réformes financières sont parmi les conditions indispensables pour mobiliser les ressources d’épargne et les orienter vers les entreprises productives. Ces réformes contribuent également à créer un climat de confiance et à assurer la stabilité financière, des conditions sine qua non pour attirer les investissements et soutenir la croissance économique à moyen et long terme.

Avec TAP

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L’Autorité du canal de Suez envisage une réduction de 12 à 15 % sur les frais de transit

13. Mai 2025 um 18:11

Le président de l’Autorité du canal de Suez, Oussama Rabiaa, a déclaré que l’autorité envisageait d’offrir une réduction de 12 à 15 % sur les frais de transit. Et ce, pour aider à rétablir le trafic à travers le canal après qu’il ait été perturbé par les attaques des Houthis contre des cargos dans la mer Rouge.

M. Rabiaa a ajouté dans une interview téléphonique avec la chaîne privée Sada El Balad que les réductions pourraient être mises en œuvre dans les jours qui suivent leur approbation par le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi.

Ses remarques interviennent après que les revenus du canal ont continué de baisser en raison des attaques des Houthis, contre le trafic maritime au Yémen. Les Houthis affirment qu’ils tentent de bloquer les marchandises à destination d’Israël pour soutenir les Palestiniens de Gaza. Mais ils repoussent également les navires loin du canal, selon Reuters.

Les données de la Banque centrale d’Égypte ont montré plus tôt ce mois-ci que les revenus du canal de Suez, une source majeure de devises étrangères pour l’Égypte, sont tombés à 880,9 millions de dollars au quatrième trimestre de l’année dernière. Et ce, contre 2,40 milliards de dollars l’année précédente, en raison des attaques des Houthis.

La semaine dernière, M. Rabiaa a rencontré des représentants d’agences maritimes, qui ont appelé à des incitations temporaires qui pourraient aider à compenser l’augmentation des coûts d’assurance pour les navires transitant par la mer Rouge, une zone à haut risque.

Cette réunion fait suite à un accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et les Houthis, négocié par le Sultanat d’Oman. Een vertu duquel Washington a accepté de cesser de bombarder les Houthis au Yémen en échange de l’accord du groupe de cesser d’attaquer les navires américains. L’accord avec le groupe aligné sur l’Iran n’inclut pas Israël.

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BCT : porter la contribution de la Bourse à 30 %

Lors de l’ouverture des travaux de la Conférence Annuelle de la Fédération Arabe des Marchés de Capitaux (AFCM), tenue les 13 et 14 mai à Tunis sur le thème « Financement de l’économie tunisienne à travers le marché bancaire et financier à la lumière des politiques d’incertitude mondiales », le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a annoncé son ambition de porter la contribution de la Bourse de Tunis au financement de l’économie à 30 % au cours de la prochaine décennie, contre seulement 10 % actuellement.

Il a souligné que la Bourse de Tunis fait face à plusieurs défis, notamment la non-actualisation des législations régissant le marché financier, qui datent de 1994. Cette situation limite la capacité du marché à attirer de nouveaux investisseurs et à mobiliser des moyens financiers diversifiés.

Le gouverneur de la BCT a rappelé que le secteur bancaire constitue la pierre angulaire du système de financement en Tunisie, grâce à son rôle dans le renforcement de la stabilité économique. Il a également mis en avant les réformes importantes enregistrées dans ce secteur, qui ont permis de renforcer les bases financières et de développer les mécanismes de gouvernance. La contribution du secteur bancaire au financement est jugée satisfaisante, dépassant les niveaux observés dans plusieurs pays non producteurs de pétrole. Le volume des crédits accordés au secteur privé a atteint 62 % du produit intérieur brut (PIB), un taux qui peut encore s’améliorer.

Par ailleurs, Fethi Zouhair Nouri a insisté sur l’amélioration des indicateurs de sécurité financière du secteur bancaire, notamment le rendement important des capitaux propres et la bonne gestion des indicateurs de liquidité. Ces progrès permettront de mieux répondre aux besoins des acteurs économiques dans les années à venir.

Le gouverneur a également évoqué la régression du taux d’inflation, qui est passé de 10,4 % en février 2023 à 6,5 % fin avril 2025, grâce à une politique monétaire restrictive. Il a souligné la réduction du déficit du compte courant, qui est passé de plus de 7 points en moins de trois ans à 1,7 % du PIB fin 2024, en raison notamment de l’amélioration des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens à l’étranger, en hausse d’environ 9 % par rapport à 2023, pour atteindre près de 5,2 milliards de dollars en 2024.

La Banque centrale a réussi à maintenir la stabilité des réserves en devises à un niveau équivalent à quatre mois d’importations, fin 2023 et fin 2025, malgré le remboursement d’emprunts obligataires auprès de la trésorerie de l’État d’environ 24 milliards de dollars.

En outre, le cours de change du dinar tunisien s’est maintenu face à l’euro et au dollar, malgré les crises liées à la pandémie de COVID-19, à la guerre russo-ukrainienne et aux pressions inflationnistes mondiales. Fin 2024, le dinar a enregistré une hausse de 2,1 % face à l’euro et une baisse de 7,3 % par rapport au dollar américain.

Enfin, la régression du déficit commercial et la politique monétaire ont contribué à rationaliser la demande de liquidités en devises sur le marché local des changes.

Avec TAP

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USA-Arabie Saoudite: Signature d’un contrat d’armement de 142 milliards de dollars

13. Mai 2025 um 17:09

La Maison Blanche a annoncé mardi que les États-Unis et l’Arabie saoudite ont signé un contrat d’armement historique d’une valeur de 142 milliards de dollars, qualifié de « plus grand contrat d’armement de l’histoire ». Ce partenariat économique a été signé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président Donald Trump lors de sa visite à Riyad, première étape d’une tournée dans le Golfe qui inclut également le Qatar et les Émirats arabes unis.

Au-delà du contrat d’armement, les deux pays ont conclu des accords dans les secteurs de l’énergie, de la défense et de l’exploitation minière, renforçant ainsi leur coopération bilatérale. Reuters a rapporté que Washington et Riyad ont discuté de la possibilité pour l’Arabie saoudite d’acquérir des avions de combat F-35, bien que la signature d’un tel contrat reste incertaine.

 

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Trump appelle à une réduction massive des prix des médicaments

13. Mai 2025 um 16:49

Le président Donald Trump a signé, lundi 12 mai 2025, un décret de grande envergure ordonnant aux fabricants de médicaments de baisser les prix de leurs médicaments pour s’aligner sur ceux payés par les autres pays.

L’ordonnance donne aux fabricants de médicaments des objectifs de prix dans les 30 prochains jours et prendra de nouvelles mesures pour baisser les prix si ces sociétés ne font pas de « progrès significatifs » vers ces objectifs.

Selon les investisseurs, les analystes et les experts en tarification des médicaments, cette mesure n’était pas aussi néfaste que prévu, et ils s’interrogent cependant sur sa mise en œuvre. Les actions en Bourse des fabricants de médicaments, qui avaient chuté sous la menace d’une tarification « nation la plus favorisée », se sont redressées et ont progressé lundi.

Trump a déclaré lors d’une conférence de presse que le gouvernement imposerait des tarifs douaniers si les prix aux États-Unis ne correspondaient pas à ceux des autres pays. Tout en ajoutant qu’il cherchait des réductions comprises entre 59 % et 90 %. « Tout le monde devrait être sur un pied d’égalité. Tout le monde devrait payer le même prix », a-t-il dit.

Les États-Unis paient les prix les plus élevés pour les médicaments sur ordonnance, souvent près de trois fois plus élevés que dans les autres pays développés. Trump avait tenté, lors de son premier mandat, d’aligner les États-Unis sur les autres pays, mais ses efforts avaient été bloqués par les tribunaux.

Les groupes commerciaux représentant les sociétés biotechnologiques et pharmaceutiques ont dénoncé cette décision. « Importer des prix étrangers en provenance de pays socialistes serait néfaste pour les patients et les travailleurs américains. Cela entraînerait une diminution des traitements et des remèdes et mettrait en péril les centaines de milliards que nos entreprises membres prévoient d’investir aux États-Unis ». C’est ce que déclare pour sa part Stephen Ubl, PDG du groupement professionnel PhRMA, dans un communiqué.

Selon M. Ubl, les véritables raisons des prix élevés des médicaments sont « les pays étrangers qui ne paient pas leur juste part et les intermédiaires qui font grimper les prix pour les patients américains ».

L’ordonnance intime à la Commission fédérale du commerce des États-Unis d’envisager une application rigoureuse de la loi contre ce que le gouvernement appelle des pratiques anticoncurrentielles de la part des fabricants de médicaments.

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Faten Baatout : quelle que soit la résidence, tous les revenus sont imposables en Tunisie

13. Mai 2025 um 15:56

Faten Baatout, la vice-présidente de l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT), a précisé que tous les citoyens vivant en Tunisie doivent déclarer leurs revenus. Dans certaines situations, cette obligation s’applique aussi aux Tunisiens vivant à l’étranger, a-t-elle ajouté. « Il ne suffit pas de déclarer pour payer », met-elle en exergue.

S’exprimant mardi 13 mai 2025 sur les ondes de radio Jawhara FM, Faten Baatout a déclaré que toute source de revenu en Tunisie est sujette à imposition, indépendamment de la résidence de son détenteur. Par exemple, les Tunisiens vivant à l’étranger sont tenus de déclarer les revenus provenant des loyers perçus pour des biens situés en Tunisie, explique-t-elle.

Par ailleurs, si un citoyen vivant à l’étranger acquiert une propriété en Tunisie, il peut bénéficier d’un avantage fiscal. L’acquisition est alors enregistrée à un taux réduit de 1 %, sous réserve de fournir des justificatifs attestant de la résidence à l’étranger et la provenance étrangère des fonds.

Faten Baatout a affirmé que la Direction générale des impôts faisait preuve d’une grande flexibilité envers les Tunisiens vivant à l’étranger.

En outre, la vice-présidente de l’OECT précise que si un citoyen tunisien vivant en Tunisie reçoit des fonds de l’étranger, la loi considère ces sommes comme des revenus imposables qui doivent être déclarés. Ceci est valable même si le transfert est effectué par un membre de la famille, peu importe la raison. De ce point de vue, elle estime important de garder les preuves et les documents qui attestent de la provenance des virements en provenance de l’étranger.

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Les DRH marocains s’appuient sur l’IA comme outil de développement des talents

13. Mai 2025 um 15:36

LinkedIn, en collaboration avec son partenaire officiel marocain, Trusted Advisors, tient, mardi 13 mai 2025 à Casablanca, une réunion stratégique. Elle est dédiée à l’intelligence artificielle (IA) en tant qu’outil de transformation des ressources humaines. C’est ce que rapporte le quotidien marocain Le Matin du Maroc

En effet, plus de cent directeurs des ressources humaines sont attendus lors de cet événement. Cet événement a pour but de fournir aux sociétés marocaines les moyens et les méthodes indispensables pour prévoir les changements du marché de l’emploi et améliorer leur compétitivité à l’ère digitale et de l’IA.

A ce titre, les organisateurs de l’événement considèrent que la transformation est déjà en marche. « Au Maroc, les ressources humaines subissent une transformation majeure, stimulée par la numérisation des démarches, l’intérêt grandissant pour le bien-être des employés et l’apparition de nouvelles formes de travail hybride », note Cyril Awere, directeur exécutif de Trusted Advisors. Il souligne que les entreprises marocaines réalisent que l’amélioration des recrutements, la gestion des compétences et l’enrichissement de l’expérience salariée nécessitent l’emploi d’outils numériques sophistiqués, notamment ceux qui intègrent de l’intelligence artificielle (IA).

Fatima-Azahra Jamal, directrice de Territoire pour le Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA) chez LinkedIn Talent Solutions, confirme cette tendance : « Plus de 70 % des compétences subiront une transformation due à l’IA d’ici 2030 ». Il est impératif de préparer les entreprises marocaines à anticiper ces changements en tirant parti de la force des données et de l’intelligence artificielle, que ce soit pour l’embauche, la formation ou la gestion des compétences.

Les outils LinkedIn basés sur l’IA, comme LinkedIn Recruiter ou LinkedIn Learning, sont déjà capables d’automatiser la quête de talents, d’ajuster les campagnes de recrutement et de proposer des programmes de formation sur mesure.

D’importantes expectations face à des obstacles à surmonter

Selon Meryem Loukili, la directrice générale de Trusted Advisors, les DRH marocains espèrent tirer des avantages tangibles de la numérisation et de l’IA : « Ils cherchent à accroître leur efficacité opérationnelle, à prévoir plus précisément les besoins en compétences et à proposer une expérience collaborateur plus fluide et sur mesure ». Cependant, la dirigeante souligne aussi des résistances durables : l’appréhension de voir les machines supplanter l’homme; les inquiétudes concernant la protection des données privées; ou encore les obstacles culturels à l’acceptation du changement. LinkedIn et Trusted Advisors ne négligent pas ces inquiétudes.

Les deux partenaires déclarent suivre une approche responsable, éthique et conforme aux réglementations de protection des données, y compris le Règlement général sur la protection des données (RGPD) marocain. « Il est important de préciser que l’intelligence artificielle n’est pas destinée à se substituer aux professionnels des ressources humaines. Mais l’IA sert plutôt à augmenter leurs compétences et à dégager du temps pour les tâches stratégiques à valeur élevée », souligne Meryem Loukili.

Un événement pour concrétiser l’action

L’événement du 13 mai aspire à être à la fois un lieu de réflexion et une scène d’action. Suite à une introduction des récentes statistiques LinkedIn concernant le marché marocain, les participants auront l’opportunité d’observer des démonstrations pratiques des outils d’intelligence artificielle intégrés à LinkedIn. Des sociétés marocaines viendront exposer leurs expériences, mettant en avant les avantages d’une transformation numérique réussie. Par la suite, une discussion sera animée par des spécialistes et des directeurs de ressources humaines éminents pour discuter des mesures à prendre afin d’assurer le succès de la transformation RH au Maroc.

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La Chine accorde plus de 9 milliards de dollars de prêts à l’Amérique latine et aux Caraïbes

13. Mai 2025 um 15:02

Le président chinois Xi Jinping a promis 9,2 milliards de dollars de prêts aux pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Et ce, au cours d’une conférence de presse mardi 13 mai, dans un discours prononcé lors d’un important forum régional à Pékin.

« Pour soutenir le développement des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, la Chine fournira un prêt de 66 milliards de yuans (9,2 milliards de dollars) ». C’est ce qu’a déclaré M. Xi dans un discours prononcé à l’ouverture du Forum Chine-CELAC.

« Ce n’est que par l’unité et la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales et promouvoir le développement et la prospérité dans le monde ». Ainsi a-t-il ajouté, condamnant « l’intimidation et l’hégémonie » dans une attaque voilée contre les États-Unis.

Le président chinois a annoncé que son pays cherchait à renforcer ses relations avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes à une époque de « confrontation entre blocs ». Tout en critiquant les États-Unis pour « intimidation », dans une attaque voilée.

Guerres commerciales

Le président chinois a souligné qu’« il n’y a pas de gagnant dans les guerres tarifaires ou commerciales ». D’ailleurs il a averti que « l’intimidation et la domination ne mèneront qu’à l’auto-isolement ».

Et d’ajouter : « Le monde d’aujourd’hui est témoin de transformations rapides jamais vues depuis un siècle, dans un contexte de menaces multiples, imbriquées et qui se chevauchent ».

Le discours du président chinois intervient un jour après que Washington et Pékin ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un accord visant à réduire considérablement les droits de douane élevés qu’ils s’étaient imposés mutuellement pendant 90 jours.

En vertu de l’accord, les États-Unis ont accepté de réduire leurs droits de douane sur les produits chinois à 30 %. Tandis que la Chine a accepté de réduire ses droits de douane sur les produits américains à 10 %.

Renforcement des relations entre la Chine et l’Amérique latine

Ces dernières années, Pékin a renforcé sa coopération économique et politique avec les pays d’Amérique latine et a appelé à un front uni contre les récents tarifs douaniers de Trump.

Parmi les dirigeants les plus éminents présents au forum figurait le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi à Pékin pour une visite d’État de cinq jours.

Le président colombien Gustavo Petro est également présent, lui qui a annoncé la semaine dernière son intention de signer un accord pour rejoindre l’initiative chinoise « Ceinture et Route ». Jusqu’à présent, deux tiers des pays d’Amérique latine ont rejoint le programme d’infrastructures de l’Initiative Ceinture et Route de Pékin, d’un montant de mille milliards de dollars. La Chine a dépassé les États-Unis en tant que premier partenaire commercial de plusieurs pays d’Amérique latine, notamment le Brésil, le Pérou et le Chili.

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Le Maroc veut exporter pour 537 millions de dollars vers l’Egypte

13. Mai 2025 um 14:31

Le secrétaire d’État marocain chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a déclaré le 12 mai que le Maroc ambitionne d’augmenter la valeur de ses exportations vers l’Égypte à 5 milliards de dirhams (environ 537 millions de dollars) d’ici 2027. Et ce, après une forte baisse ces dernières années, s’établissant actuellement à 755 millions de dirhams (81 millions de dollars).

M. Hejira a ajouté que les relations commerciales entre le Maroc et l’Égypte, malgré l’existence de quatre accords de base, n’ont pas été à la hauteur du véritable potentiel des deux pays. Les exportations marocaines vers l’Égypte enregistrant une forte baisse de 2,6 milliards de dirhams en 2016, à seulement 755 millions de dirhams.

Il a expliqué qu’en revanche, les importations marocaines en provenance d’Égypte sont passées de 4 à 12,5 milliards de dirhams. Ce qui a entraîné une baisse du pourcentage des exportations couvrant les importations de 66 % à 6 %. C’est ce que précise le site marocain Al Omq.

Par ailleurs, le secrétaire d’Etat marocain a souligné qu’une initiative a été lancée avec la partie égyptienne. Elle comprend des réunions et des discussions pour réévaluer les accords de libre-échange. Ainsi, un ensemble de mesures ont été convenues. Avec notamment l’augmentation de la valeur des exportations marocaines vers l’Egypte. De même qu’une réponse aux défis auxquels est confrontée l’entrée des produits marocains en Egypte, en lançant une « voie rapide ».

Dans ce cadre, Omar Hejira a précisé que deux mécanismes de suivi ont été activés au niveau des directions générales du commerce des deux pays. En plus d’une ligne directe entre le secrétaire d’Etat marocain et le ministre égyptien du Commerce pour intervenir dans les cas en suspens.

Enfin, il a expliqué qu’un accord avait été conclu avec les responsables égyptiens pour augmenter les exportations de voitures marocaines à 5 000 véhicules d’ici la fin de cette année, et à 8 000 véhicules d’ici 2026. Et ce, contre environ 3 000 véhicules par an actuellement.

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Automobile : quand la Chine devance l’Europe, de la production à la technologie

13. Mai 2025 um 13:52

Lors de l’événement « Le secteur automobile face aux transformations mondiales », organisé le 13 mai 2015 à Tunis par la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce, Philippe Baudin, président d’EQUIP AUTO, a livré une analyse lucide et nuancée sur l’évolution du secteur automobile mondial. Entre bouleversements industriels, montée en puissance de l’Asie et questionnements sur la transition électrique, son intervention a mis en lumière les défis que doivent affronter les acteurs de la filière.

Philippe Baudin a d’abord rappelé que l’industrie automobile, longtemps centrée autour des États-Unis et de l’Europe, est désormais dominée par la Chine. « En 1994, la Chine produisait 250 000 véhicules. Aujourd’hui, elle en produit 30 millions », a-t-il souligné, évoquant un renversement radical de l’équilibre mondial. L’Asie ne joue plus les seconds rôles : elle est aujourd’hui en tête.

Cette montée en puissance ne relève pas uniquement des volumes. M. Baudin note aussi une qualité croissante des véhicules chinois. Lors d’une visite à Shanghai, il dit avoir vu des véhicules BYD de segment B « extrêmement bien équipés » et vendus « moins de 8 000 euros », en contraste saisissant avec des modèles français comme la future Renault 5, proposée à « 40 000 euros ».

La décarbonation, une transition imposée plus que concertée

La transition vers l’électrique s’impose, mais ne convainc pas encore tous les acteurs. M. Baudin observe que « les décisions ont été surtout gouvernementales, pas industrielles ». Il souligne à cet égard le manque d’implication des ingénieurs dans les choix stratégiques. L’électrification est présentée comme une solution incontournable, mais son efficacité réelle, son coût et son adéquation aux besoins des usagers restent discutés.

Il précise ainsi que « 1,87 % du parc automobile mondial est 100 % électrique ». Soit un chiffre encore modeste face aux enjeux climatiques et industriels. Alors, il interroge : « Où va-t-on avec cette électrification ? »

La souveraineté industrielle européenne mise à mal

Par ailleurs, M. Baudin s’inquiète d’un effondrement progressif de la production en France. « On est passé de 4 millions à un peu moins de 1,3 million de véhicules produits », alerte-t-il. Tout en regrettant la perte de souveraineté industrielle française. Il dresse un parallèle avec le Royaume-Uni, évoquant une désindustrialisation qui ne cesse de s’accélérer.

À l’inverse, il se veut plus optimiste pour des pays comme la Tunisie : « Vous êtes en pleine expansion. Vous avez enclenché une dynamique qui vous donne un avenir plus serein que celui de certains pays européens ».

Une vision réaliste du véhicule électrique

D’un point de vue personnel, M. Baudin se montre sceptique face à une électrification généralisée déconnectée des réalités sociales. Il questionne : « Est-ce que le produit correspond à ce que je veux ? »

Prenant l’exemple d’un véhicule électrique urbain comme la Twingo, il ironise : « Je suis marié, j’ai deux enfants, deux chiens, un poisson rouge, des valises… Je fais quoi avec ma Twingo ? Je mets tout le monde sur le toit ? »

Il ne rejette pas l’électrique, mais appelle à adapter l’offre aux besoins variés des consommateurs, en particulier en termes d’autonomie, de prix et d’habitabilité.

Le défi de l’après-vente et des réparateurs

En outre, M. Baudin rappelle que l’aftermarket – la maintenance et les pièces de rechange – reste un secteur stratégique, y compris dans le contexte de l’électrique. « Même un véhicule électrique a des pièces d’usure ». Il souligne que les réparateurs doivent être formés aux nouvelles technologies, et que l’arrivée de constructeurs chinois en Europe posera des défis d’intégration pour les réseaux d’entretien. « Que fait-on si on a un accrochage avec un véhicule Xpeng ? », interroge-t-il, pointant l’absence d’infrastructures techniques adaptées pour ces nouveaux entrants.

Informer, former, anticiper : le rôle d’EQUIP AUTO

Enfin, Philippe Baudin réaffirme la mission de son organisation : accompagner les professionnels du secteur face aux mutations technologiques. À l’approche du 50ème anniversaire d’EQUIP AUTO (du 14 au 18 octobre 2025), il annonce une forte mobilisation pour l’édition 2025, avec « 95 % des grands acteurs présents » et des partenariats renforcés, notamment avec les Automobiles Awards.

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Signature d’un accord entre la CCITF et la TAA en amont d’EQUIP AUTO 2025

13. Mai 2025 um 13:50

À l’occasion de l’événement « Le secteur automobile face aux transformations mondiales : Défis, opportunités et perspectives », organisé le 13 mai 2025, la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) et la Tunisian Automotive Association (TAA) ont officialisé leur partenariat à travers la signature d’un protocole d’accord. Cet engagement a été paraphé par Khelil Chaibi, président de la CCITF, et Myriam Elloumi, présidente de la TAA.

Cette signature, qui s’inscrit dans la dynamique de coopération économique bilatérale entre la Tunisie et la France, précède la tenue de la 27ᵉ édition du salon EQUIP AUTO, prévu à Paris du 14 au 18 octobre 2025. À travers cet accord, les deux structures entendent donner un cadre formel à une collaboration active déjà en place depuis plusieurs années, notamment dans le domaine de la promotion de l’industrie des équipements automobiles en Tunisie.

Raja Touil, directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française, a expliqué que cet accord vise à renforcer et structurer des actions déjà menées en synergie entre les deux institutions. Elle a souligné que la collaboration avec la TAA se traduit par plusieurs initiatives communes, dont la promotion du secteur de l’équipement automobile tunisien et la mise en œuvre d’actions conjointes à l’échelle nationale et internationale.

L’accord repose sur trois grands axes de coopération. Le premier consiste à favoriser les échanges entre les entreprises tunisiennes et françaises dans le domaine de l’automobile, en créant davantage d’opportunités de partenariat industriel et commercial. Le deuxième vise à promouvoir l’industrie automobile tunisienne sur le marché français, en organisant des missions économiques et des délégations d’entrepreneurs tunisiens auprès des professionnels français du secteur. Le troisième axe porte sur l’organisation d’événements conjoints en Tunisie et en France, permettant de mieux structurer la visibilité de l’écosystème automobile tunisien auprès des acteurs internationaux.

Dans le cadre du salon EQUIP AUTO 2025, la CCITF, qui agit en tant que représentant officiel de l’événement en Tunisie, est chargée de la promotion du salon auprès des visiteurs, exposants et acheteurs tunisiens. Cette mission s’effectue en coordination étroite avec la TAA, qui pilote de son côté l’organisation du pavillon national tunisien au sein du salon.

Raja Touil a précisé que la Chambre œuvre activement à la mobilisation des entreprises tunisiennes souhaitant exposer ou visiter le salon, en misant sur une participation structurée et représentative de l’ensemble des acteurs du secteur.

Ce partenariat s’inscrit dans une volonté commune de renforcer la compétitivité de l’industrie automobile tunisienne à l’international, en particulier sur le marché européen. Il témoigne également de l’importance croissante du secteur automobile dans les échanges tuniso-français, à l’heure où la filière fait face à des mutations technologiques et industrielles majeures à l’échelle mondiale.

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Aïd al-Adha serait le vendredi 6 juin 2025 (CST)

La cité des sciences de Tunis (CST) a annoncé mardi, dans un communiqué, que selon les calculs astronomiques, la fête de Aïd al-Adha serait le vendredi 6 juin 2025.

D’après la même source, le mercredi 28 mai 2025 serait le début du mois de Dhou al-Hijja 1446 et le jeudi 5 juin 2025, le jour de Arafat, soit le neuvième jour de Dhou al-Hijja.

La Cité des Sciences de Tunis a précisé que le coucher du soleil aura lieu le mardi 27 mai 2025 à 19h31, tandis que la lune se couchera à 20h28, soit 57 minutes après le coucher du soleil. La lune sera alors à une hauteur de 9 degrés et 19 secondes au-dessus de l’horizon, avec une distance angulaire d’environ 10 degrés et 19 secondes par rapport au soleil.

L’âge de la lune à Tunis à ce moment-là sera de 15 heures et 28 minutes, ce qui rendra l’observation du croissant lunaire possible à l’aide d’un télescope, voire à l’œil nu en cas de ciel dégagé et sans nuages épais, selon la CST.

Le communiqué ajoute que la majorité des pays musulmans ont considéré le 29 avril 2025, le début du mois de Dhou al-Qa’da. Ainsi, le mardi 27 mai 2025 correspondra au 29 Dhou al-Qa’da 1446, jour consacré à l’observation du croissant lunaire annonçant le début de Dhou al-Hijja.

D’après les calculs astronomiques, la conjonction centrale de la lune se produira le mardi 27 mai 2025 à 04h02 (heure de Tunis), ce qui rendra l’observation du croissant impossible, que ce soit à l’œil nu ou au télescope, dans l’extrême sud de l’Amérique, de l’Afrique et de l’Asie.

L’observation ne sera possible au télescope que depuis le sud de l’Amérique, le centre de l’Afrique et le nord de l’Asie, et à la fois au télescope et à l’œil nu en cas de ciel clair depuis la partie nord du sud de l’Amérique, le nord de l’Afrique et la majeure partie de l’Europe. Elle sera observable à l’œil nu depuis le nord et le centre du continent américain.
Avec TAP

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