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Heute — 15. April 2025Haupt-Feeds

Un mur chute, le pays se fracture

15. April 2025 um 12:30

La chute du mur de Mezzouna, village de Sidi Bouzid, localité dont est issu le changement majeur de 2011, appelé par certains « révolution », qui a provoqué la mort de trois jeunes lycéens et envoyé deux autres à l’hôpital, a quelque chose de commun avec la chute du mur de Berlin dans la phantasmagorie populaire. La symbolique !

C’est d’ailleurs propre aux mythologies anciennes de signifier la chute d’un mur par le passage à un autre ordre. Mais notre mur à nous cette fois-ci, est tout simplement un mur, comme il y’en a des milliers d’autres chez nous. Mal construit dés le départ, puisque sans fondation, et parait-il avec des cubes en ciment (qalib) et qui date de 1983. Tout le monde sait qu’il va s’écraser un jour.

La municipalité du coin, pour se dédouaner, a publié quelques heures après le désastre, un communiqué pour que les citoyens évitent de s’appuyer sur les murs qu’elle identifie. Les responsables de cette mairie n’ont donc pas pris la décision de les abattre. Sachant que la loi est de leur côté, sachant aussi qu’ils constituent un danger mortel. Alors que partout, on abat des maisons bien construites, des chalets luxueux et des cabanes sur les plages, et même des étages d’immeubles sous prétexte qu’ils ne sont pas conformes aux normes où que les propriétaires n’ont pas reçu la fameuse autorisation de construire. Parions que ce même mur n’a jamais reçu une quelconque autorisation.

Pourquoi tant de scrupules alors à détruire un mur qui est considéré comme un danger public, faute de pouvoir le reconstruire ou tout simplement le réparer? Cette affaire, qui est devenue nationale et dont les échos ont débordé nos frontières, illustre merveilleusement bien la débâcle que vit notre administration, et l’absurdité avec laquelle ses responsables raisonnent. L’anecdote que se racontaient les Tunisiens avant, sur le trou auprès d’un hôpital libyen qui a poussé les responsables des comités populaires de Khadhafi, après cogitation, à bâtir tout un hôpital très loin du trou au lieu tout simplement de le couvrir d’asphalte, est devenue une réalité bien triste dans la Tunisie d’aujourd’hui? Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark!

La fondation Tunisie s’ébranle

La panique qui a saisi les autorités est bien réelle, car des heures après on remarque l’absence de réactions officielles à tous les niveaux de la responsabilité. Pire encore, la télévision nationale, dans son édition de 20 h, a affirmé qu’elle a essayé d’avoir l’information à la source, au ministère de l’Education et à la délégation régionale, mais impossible de contacter les responsables.

Les seuls communiqués publiés concernent des organismes ou des responsables. Ils rappellent qu’ils ont alerté sur la dangerosité de ce mur, comme pour dire que la responsabilité du désastre revient à d’autres. La protection civile a ainsi confirmé qu’elle a adressé un rapport aux autorités concernées. Les réseaux sociaux qui se sont enflammés, accusent en grande partie, le ministère de l’Education, qui est le ministère de tutelle du lycée.

Le comble, c’est que quelques jours avant, le ministre lui-même avait effectué une visite dans ce gouvernorat. Comme toujours, les responsables locaux l’ont emmené sur les lieux, qui en apparence ne souffrent pas de ces problèmes de délabrement des écoles, alors qu’ils auraient dû l’amener sur les lieux où rien ne va plus comme ce lycée de Mezzouna. Peut-t-on réellement les blâmer? Non évidement, car depuis l’indépendance, les fonctionnaires de l’Etat se doivent de ne montrer que le côté positif à leurs ministres, faute de subir le courroux de leurs supérieurs directs. Cette règle a fonctionné depuis toujours, même après la supposée révolution, et surtout maintenant. Tricher avec la réalité est une règle d’or de tout bon fonctionnaire qui veut durer à son poste ou au mieux s’élever en grade.

D’ailleurs révéler les points négatifs est associé en général à un acte d’opposition politique. C’est même un délit si l’on applique l’article 54 et l’on peut se trouver en prison parce qu’on a écrit un statut fb pointant du doigt une défaillance quelconque de l’administration. Beaucoup de fonctionnaires ont été traduits devant les tribunaux par leurs propres administrations, ou simplement écartés ou marginalisés.

D’autres part, les procédures administratives pour reconstruire un mur ou le restaurer obéissent aux règles de la comptabilité publique, trop contraignantes et trop strictes. Et le fonctionnaire qui ose les dépasser risque d’être traduit selon l’article 96 du code pénal et à être condamné à dix ans de prison sans parler des amendes.

Cet article est particulièrement responsable de la paralysie générale de l’administration. Plus aucun responsable ne s’aventure à signer. Car des centaines ont été traduits depuis 2011 devant les tribunaux et certains ont été condamnés sans qu’ils aient touché un millime de pot de vin.

Pourtant le Président de la République lui-même a appelé à amender cet article catastrophique pour le pays. Le gouvernement Chahed a même préparer un amendement qui est passé à la trappe avec son auteur. On continue à tourner en rond, en cercle vicieux, car il est clair que personne n’ose prendre le taureau par les cornes et annuler cet article censé lutter contre la corruption.

Or à cause de cet article, non seulement la corruption est devenue endémique, mais il empêche d’agir pour éviter les catastrophes comme celle de Mezzouna. Lorsqu’on paralyse les responsables de l’Etat en agitant toujours l’épée de Damoclès sur leurs têtes, on tue l’essence même de la responsabilité et on enlève toute efficience à l’action de l’administration. Le vrai tueur de Mezzouna, à notre avis est l’article 96 sous sa forme actuelle.

Mais ce désastre a montré une chose. La paralysie des rouages de l’Etat, qui n’arrive même plus à régir promptement à un incident aussi futile, même s’il est meurtrier. Car un Etat c’est une machine dont les rouages doivent êtres constamment entretenus et huilés, non par des destitutions et des nominations successives; mais par une gouvernance qui tend à consolider ses fondements en stabilisant son fonctionnement.

Et le cœur de l’Etat c’est son administration, ses ministères et surtout son premier ministère. La stabilité politique en régime présidentiel, ne dépend pas de ce moteur de l’Etat. Mais le bon fonctionnement des institutions est tributaire de la continuité des politiques et de la stabilité de ceux qui les exécutent, à savoir les hauts fonctionnaires et grands commis. Or, ce dispositif est lourdement déstabilisé à tel point qu’il risque d’ébranler les fondements.

Pourquoi pas un audit des bâtiments publics

Il est clair que cet incident meurtrier risque de se répéter à tout moment dans n’importe quelle ville ou village de la République. L’on ne sait pas si le ministère des biens de l’Etat a effectivement le listing de ces biens, leurs dates de construction et toutes les informations les concernant.

Un audit qui sera rendu public s’impose pour diagnostiquer la situation et ne pas laisser la tâche de repérer les délabrements à la seule protection civile. Car elle n’a pas les moyens ni le droit de procéder à identifier quel bâtiment représente un danger. L’inventaire est par conséquent nécessaire et seuls des sociétés constituées de professionnels peuvent le faire. Cela implique une décision politique au plus haut niveau. En attendant, les autorités gagnent à éclairer l’opinion publique sure ce qui s’est réellement passé. C’est uniquement à la justice qu’il revient de fixer les responsabilités?

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Soupçons de corruption dans des projets publics à Kasserine : plusieurs gardes à vue

Von: La Presse
15. April 2025 um 10:55

Le ministère public près le tribunal de première instance de Kasserine a ordonné plusieurs mesures de garde à vue dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de corruption liés à la réalisation de projets publics dans la région, a indiqué ce lundi le porte-parole des juridictions de Kasserine, Imed Al-Omri.

Selon ses déclarations à la radio Mosaïque FM, un contrôleur des travaux publics a été placé en garde à vue, tandis que l’ancien délégué régional de l’équipement et le représentant légal d’une entreprise de travaux publics ont été déférés en état de présentation dans la même affaire.

Le parquet a également ordonné la garde à vue d’un chef de service à la direction régionale de l’équipement, toujours dans le cadre de cette enquête en cours.

Ces décisions font suite à une plainte déposée par le gouverneur de Kasserine, signalant des irrégularités et des soupçons de corruption dans l’exécution de projets publics dans la région. Le dossier a été transmis au ministère public, qui a ouvert une enquête approfondie.

Les investigations se poursuivent afin de déterminer les responsabilités et d’établir les faits.

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Des soupçons de Corruption dans une municipalité à Kasserine ?

10. April 2025 um 09:13
Le gouverneur de Kasserine, Zied Trabelsi, a transmis un dossier contenant des soupçons de falsification et de détournement de fonds publics au parquet, à la suite d’une visite inopinée qu’il a effectuée,  mardi 8 avril 2025, à la municipalité de Ezzouhour, selon mosaique fm. Le gouvernorat de Kasserine indique que Zied Trabelsi a constaté, lors […]

Deux ans de prison pour un homme d’affaires impliqué dans une affaire bancaire

10. April 2025 um 14:09
Deux ans de prison pour un homme d’affaires impliqué dans une affaire bancaire

Le tribunal de première instance de Tunis, à travers la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, a récemment condamné un homme d’affaires bien connu opérant dans le secteur du bâtiment et des travaux publics à deux ans de prison avec sursis, assortis d’une amende de 612 000 dinars. Cette décision intervient dans […]

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Dix ans de prison pour Imed Trabelsi pour corruption 

04. April 2025 um 12:19

Imed Trabelsi, neveu de Leila Trabelsi, veuve de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, réfugiée depuis 2011 en Arabie saoudite, a été condamné à une peine de 10 ans de prison, dans trois affaires liées au détournement de fonds publics ainsi qu’à des abus administratifs et financiers.

Incarcéré depuis le 14 janvier 2011 et condamné de lourdes peines de prison dans plusieurs affaires de corruption, Imed Trabelsi a comparu hier, jeudi 3 avril 2025, devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du tribunal de première instance de Tunis. Il a nié l’ensemble des faits qui lui sont reprochés, mais le tribunal l’a condamné à 10 ans de prison ferme, rapporte Mosaïque.

Pour rappel, la même chambre criminelle avait déjà infligé à Imed Trabelsi une peine de 8 ans de prison, assortie d’une amende de trois millions de dinars, pour des faits liés à l’obtention d’avantages indus ayant causé un préjudice à l’administration.

Il avait demandé de bénéficier de la procédure de réconciliation pénale mais sa demande n’a pas été retenue par la commission nationale de réconciliation nationale

I. B.

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Tunis | Taieb Rached reste en détention

Von: Yusra NY
03. April 2025 um 23:14

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rejeté la demande de libération de Taieb Rached, ancien premier président de la Cour de cassation, révoqué de ses fonctions.

Son procès a par ailleurs été reporté au 18 mai prochain, précise Mosaïque FM, citant une source proche du dossier.

Rappelons que l’ancien premier président de la Cour de cassation, est accusé de corruption, de falsification de documents, accusations qu’ils rejette catégoriquement depuis son arrestation en février 2023.

Y. N.

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Tunisie | Kaïs Saïed et les empêcheurs de tourner en rond

29. März 2025 um 12:33

Le président Kaïs Saïed a menacé, une nouvelle fois, les agents de l’Etat qui ne montrent pas d’engouement et de zèle dans la mise en œuvre du projet politique et économique qu’il mène depuis 2021 sous la double bannière de la lutte de libération nationale et de l’éradication des lobbys de la corruption.

Lors d’une rencontre, vendredi 28 mars 2025, au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, le Président de la République, Kaïs Saïed, a insisté sur «l’impérieuse nécessité de franchir rapidement les obstacles pour concilier création de richesses et justice sociale», indique un communiqué de la présidence de la république, ajoutant que le chef de l’État a indiqué que chaque responsable doit agir pour «remporter la bataille de la révolution, en surmontant les obstacles qui empêchent d’avancer».

L’enjeu dépasse l’adoption de lois symboliques qui n’apportent pas de changements tangibles à la réalité : il s’agit de «construire une nouvelle histoire», a déclaré Saïed dont les grandioses ambitions peuvent paraître en nette décalage par rapport à la faiblesse des moyens dont dispose aujourd’hui l’Etat.

L’impatience du président

Exprimant la même impatience face à une action gouvernementale qui tourne à vide et qui tarde à aboutir à des résultats concrets se répercutant positivement sur le quotidien des citoyens et leur niveau de vie, Saïed a déclaré, toujours selon le communiqué de la présidence repris par l’agence officielle Tap, que «l’objectif est de dépasser les textes sans portée pratique pour aboutir à des actions concrètes répondant aux aspirations du peuple tunisien».

«L’État ne tolérera plus les entraves au fonctionnement des institutions ni aux aspirations du peuple tunisien», a averti le locataire du Palais de Carthage. «Des milliers de diplômés patriotes, même sans expérience, pourront remplacer ceux qui se considèrent comme une classe privilégiée et qui bloquent les projets», a-t-il ajouté, menaçant ainsi, pour la énième fois, les agents de l’Etat qui ne montrent pas d’engouement et de zèle dans la mise en œuvre du projet politique qu’il a entamé avec la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 et dont les Tunisiens attendent toujours de cueillir les dividendes.

«L’ère des lobbies tapis dans les rouages de l’État doit prendre fin», a encore lancé Saïed, revenant ainsi à son sujet de prédilection, la corruption, incarnée, selon lui, par les groupes d’intérêts qui défendraient leurs privilèges et empêcheraient l’Etat de mettre en œuvre ses projets et programmes visant à instaurer une meilleure équité sociale. «La Tunisie, riche en ressources, garantira la dignité de ses citoyens une fois la corruption éradiquée», a-t-il conclu, insistant, une nouvelle fois, sur l’une de ses grandes idées, celle du «compter sur soi», qu’il ne parvient pas à faire partager par une administration sinon récalcitrante du moins peu convaincue et ne voyant pas comment la mettre en œuvre dans une situation de crise économique et financière parmi les plus graves que le pays a connues depuis 1986, date de la mise en œuvre du Plan d’ajustement structurel avec le soutien financier du Fonds monétaire international (FMI).

I. B.

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