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Des pratiques dignes d’une République bananière !

03. Dezember 2024 um 11:06

Stupeur et consternation aux Etats-Unis et dans le monde : à quelques semaines de son départ de la Maison-Blanche, le président américain Joe Biden gracie son fils Hunter. Lui épargnant ainsi une éventuelle peine de prison pour des condamnations fédérales.

On se croirait dans une République bananière. Ne tenant pas sa parole et contredisant même son propre engagement de ne pas intervenir dans les démêlés judiciaires de son fils et surtout de ne pas utiliser les pouvoirs extraordinaires de la présidence au profit de sa famille, l’actuel président des Etats-Unis, Joe Biden vient d’annoncer, dans un communiqué rendu public dimanche 1er décembre, avoir gracié son fils Hunter de manière « pleine et inconditionnelle ». Lui épargnant une éventuelle peine de prison pour des condamnations fédérales liées à des affaires de fraude fiscale et de détention illégale d’armes à feu. Et lui offrant ainsi un pardon total et inconditionnel pour les infractions contre les États-Unis qu’il a commises, qu’il a pu commettre, ou auxquelles il a participé pendant la période allant du 1er janvier 2014 au 1er décembre 2024.

Cette surprenante décision a été reçue avec stupeur aux Etats-Unis et surtout au sein du parti démocrate. D’autant plus qu’elle a été prise par un dirigeant qui, tout le long de sa longue carrière politique en tant que sénateur ou vice-président de Barak Obama, aura toujours fait de la probité et de la rectitude morale son cheval de bataille. Il rejoint ainsi Donald Trump, qui a promis, avant même son investiture le 20 janvier prochain, de gracier tous ses partisans condamnés pour avoir envahi le Capitole le 6 janvier 2021.

Blanc comme neige

D’ailleurs, sautant sur l’occasion, le futur président a publié aussitôt un message assassin sur son réseau Truth Social pour fustiger : « La grâce accordée par Joe à Hunter inclut-elle les otages du 6 janvier qui sont emprisonnés depuis des années? Quel abus et quelle erreur judiciaire ! »

A noter à ce propos que le futur président des Etats-Unis sortira de ses déboires judiciaires blanc comme neige : ses affaires pénales sont au point mort depuis que la Cour suprême a rendu un arrêt historique sur l’immunité présidentielle, lui garantissant de ne jamais purger de peine d’emprisonnement; même après sa condamnation pour falsification de documents comptables en mai dernier.

Poursuivi « car c’est mon fils »

« Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils », s’est piteusement justifié l’actuel locataire de la Maison Blanche. Tout en assurant ne pas avoir interféré avec les prises de décision du ministère de la Justice et d’avoir tenu parole « même quand j’ai vu mon fils être poursuivi de manière sélective et injuste ».

À ses yeux, son fils a fait l’objet d’un traitement « déraisonnable »; assurant que « des motivations politiques » se cachaient derrière les accusations qui ont été portées contre lui.

« Ces accusations ont émergé seulement après que plusieurs de mes opposants politiques au Congrès en ont été les instigateurs pour m’attaquer et s’opposer à mon élection », a fait valoir le président Biden, évoquant une erreur judiciaire.

Et de renchérir : « Je crois dans le système judiciaire; mais il est clair que Hunter a été traité différemment ».

Fraude fiscale et addiction aux drogues

Rappel des faits. Le fils cadet du président, Hunter Biden, 54 ans, faisait face en septembre 2024 à une fraude fiscale devant un tribunal de Los Angeles, en Californie. Ainsi que deux fausses déclarations pour ne pas avoir versé 1,4 million de dollars américains d’impôts au cours de la dernière décennie.

L’ancien avocat et homme d’affaires fut également reconnu coupable cette année d’avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme. Un délit dans l’État du Delaware, fief des Biden. Pour ces trois affaires, il risquait jusqu’à 30 ans de prison et une amende maximale d’un million de dollars.

Mea culpa

En réaction au cadeau venu du ciel offert par son paternel, Hunter Biden a admis et assumé la responsabilité de ses erreurs « pendant les jours les plus sombres de ma dépendance ». Des erreurs « qui ont été exploitées pour m’humilier publiquement et me faire honte, ainsi qu’à ma famille, à des fins politiques », a-t-il déclaré. Tout en ajoutant qu’il était resté sobre pendant plus de cinq ans.

« Dans les affres de la dépendance, révélait-il avec des accents de trémolo, j’ai gâché de nombreuses opportunités et de nombreux avantages. Je ne considérerai jamais la clémence qui m’a été accordée aujourd’hui comme acquise. Et je consacrerai la vie que j’ai reconstruite à aider ceux qui sont encore malades et qui souffrent ».

Des pratiques courantes

Au final, et pour ne pas trop charger la barque de l’actuel président démocrate, 82 ans, qui ne laissera pas que de bons souvenirs à cause de son alignement aveugle sur les positions de l’Etat hébreu, rappelons qu’avant lui, d’autres présidents américains eurent déjà recours à la grâce pour venir en aide à des membres de leur famille ou des alliés politiques. A l’instar de Bill Clinton qui avait gracié son demi-frère condamné pour possession de cocaïne ou encore Donald Trump qui avait également gracié le père de son gendre condamné pour fraude fiscale.

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Hunter Biden gracié : une décision controversée qui divise démocrates et républicains

Von: Raja
03. Dezember 2024 um 10:23
Hunter Biden gracié : une décision controversée qui divise démocrates et républicains

La Maison blanche a dit lundi que le président américain sortant Joe Biden avait gracié son fils Hunter afin notamment de le protéger contre de futures persécutions de la part de ses adversaires politiques. Joe Biden a accordé dimanche une grâce complète à son fils Hunter, déclarant qu’il estimait que son fils avait été poursuivi […]

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Pour les Occidentaux, le droit international s’applique cas par cas

01. Dezember 2024 um 09:00

Lorsqu’il a été publié la première fois sur les réseaux sociaux, ce court texte accompagnait une photo d’un enfant palestinien dans les décombres de Gaza, que l’administration de Facbook a enlevée. Comme pour conforter l’analyse de l’auteur.  

Lahouari Addi *

Quand on regarde ces images d’enfants palestiniens désespérés, on se demande où est l’humanité? Où est le droit international? «Oui mais le Hamas utilise cet enfant et ses parents comme bouclier», disent Joe Biden et Emmanuel Macron. Est-ce une raison pour tirer sur le bouclier?

Ce qui se passe à Gaza conforte l’opinion publique que le droit international est à géométrie variable et qu’il n’a été conçu que pour renforcer l’hégémonie de l’Occident sur le reste du monde.

L’humanité, meurtrie hier par le génocide nazi, est aujourd’hui meurtrie à Gaza. Si l’Allemagne, accablée par la culpabilité, si l’Angleterre, porte-avions américain amarré à l’Europe, ne peuvent pas s’indigner, où est la France, terre où a été proclamée en 1789 la Déclaration universelle des droits de l’homme?

Les médias en France se sont mobilisés pour la libération de Boualem Sansal** et se taisent sur ce qui se passe à Gaza. Sansal serait du bon côté de l’histoire en défendant des valeurs menacées par les musulmans, tandis que Gaza est du mauvais côté de l’histoire parce que la majorité de ses habitants sont musulmans susceptibles d’être des terroristes.

La France, une certaine France, a trouvé des indigènes néo-coloniaux pour la déculpabiliser et fermer les yeux sur ce qui se passe en Palestine. «Ce qui se passe en Ukraine est inacceptable et nous refusons que le droit international soit piétiné aussi brutalement» dit Emmanuel Macron. Est-ce à dire que ce qui se passe à Gaza est acceptable et que le droit international est respecté?

Quand la politique est menée avec un tel cynisme, c’est la violence qui est cultivée. Des juristes célèbres ont voulu moraliser la politique par le droit, mais ce qui se passe sur la scène internationale, c’est le droit qui est politisé, puisque ce qui est immoral en Ukraine serait moral en Palestine. C’est vrai que l’Ukraine est en Europe et la Palestine ailleurs.

Chez les dirigeants occidentaux, le droit international n’est pas universel et s’applique cas par cas.

* Professeur à l’institut des études politiques de l’université de Lyon.

** Ecrivain algérien pro-occidental aux positions ouvertement antiarabes et antimusulmanes dont la récente arrestation en Algérie a suscité une levée de bouclier en Occident et notamment en France (Ndlr).   

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Mandat d’arrêt contre Netanyahu et hystérie à Washington

27. November 2024 um 11:39

Le 17 mars 2023, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, pour « crime de guerre et déportation illégale d’enfants ukrainiens. » On se rappelle alors les louanges qui pleuvaient sur la CPI à partir de Washington. Biden et ses collaborateurs et les membres du Congrès rivalisaient à qui mieux encense la Cour de Lahaye. Pourtant, les milliers d’enfants ukrainiens dont il était question n’étaient ni kidnappés ni déportés par Poutine. Orphelins pour la plupart, ils étaient transférés en Russie dans le but de les protéger des affres de la guerre.

Le 21 novembre 2024, la même CPI a émis un mandat d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et son ex-ministre de la défense, Yoav Gallant pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » dans la bande de Gaza.

Passons sur les réactions en Israël où le président de ce pays a estimé que le 21 novembre 2024 est « une journée noire pour la justice et pour l’humanité ». Passons aussi sur la réaction du génocidaire Netanyahu qui affirme être « victime d’un nouveau procès Dreyfus par une Cour antisémite ». Aussi absurdes que soient ces réactions, elles n’étonnent personne venant de responsables enragés d’un pays paria, honni par la quasi-totalité de l’humanité.

Ce qui est tragi-comique, c’est le changement radical de ton de Washington où les insultes proférées contre la CPI après l’accusation de Netanyahu ont remplacé les louanges qui avaient suivi l’accusation de Poutine.

Joe Biden a déversé son fiel sur la Cour en jugeant « scandaleux » les mandats d’arrêt émis contre ses amis sionistes. Son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, est lui « profondément préoccupé par l’empressement du procureur à réclamer des mandats d’arrêt et par les erreurs troublantes dans le processus qui a mené à cette décision. »

La chose prend des proportions ubuesques quand des membres du Congrès s’en prennent non seulement à la Cour qui a émis les mandats d’arrêt, mais aussi à la France, la Grande Bretagne, la Hollande, le Canada et autres pays qui avaient affirmé leur prédisposition à appliquer la décision de la Cour en arrêtant Netanyahu et Galant si jamais ils se retrouvent sur leurs territoires.

Les sénateurs Tom Cotton et Lindsay Graham sont devenus littéralement hystériques. Le premier a menacé… d’envahir la Hollande si elle ose appliquer la décision de la Cour basée dans sa capitale La Haye. Quant au second, il s’est déchainé contre les pays européens et même le Canada, le voisin du Nord, les menaçant de « sanctions et de destruction de leurs économies », rien de moins…

Aussi grotesques que puissent être ces réactions, elles n’étonnent nullement, venant d’individus qui siègent dans une institution qui s’est permis 58 standing ovations le jour où le criminel de guerre Netanyahu donna son discours démagogique et mensonger au Congrès.

La rage et l’hystérie avec laquelle les politiciens américains ont réagi à la décision de la CPI contre deux génocidaires israéliens s’expliquent par deux raisons.

La première a trait à l’obséquiosité avec laquelle l’écrasante majorité des politiciens américains rampent devant le Lobby qui tient les leviers de leurs succès ou de la destruction de leurs carrières. C’est ainsi que l’on assiste souvent à cette piteuse et pathétique surenchère à Washington à qui mieux défend Israël et pourfend ses ennemis.

La seconde raison est le choc avec lequel ils ont fait le constat de cette décision inédite de la CPI, consistant à émettre pour la première fois de son existence un mandat d’arrêt contre un allié de l’Occident. En effet, jusqu’à ce 21 novembre, toutes les décisions de la CPI visaient des personnalités politiques que l’Occident déteste ou abhorre.

Dans son édition du 22 novembre, le journal Le Monde qualifie la décision de la Cour de « tournant historique ». Car « pour la première fois depuis la création de la CPI, en 1998, des responsables politiques sont inculpés contre la volonté de leurs alliés occidentaux. »

Il y a peu de chances que les deux génocidaires israéliens réclamés par la CPI soient arrêtés. Ils n’ont d’autre choix que de limiter leurs déplacements seulement vers les Etats-Unis, ou vers la Hongrie. Et ce, s’ils répondaient à l’invitation-provocation que leur a adressée l’inimitable et idiosyncratique Viktor Orban.

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Cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah : un accord de 60 jours entrera en vigueur mercredi

Von: walid
27. November 2024 um 08:25
Cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah : un accord de 60 jours entrera en vigueur mercredi

Le président des Etats-Unis Joe Biden a déclaré mardi que l’accord de cessez-le-feu de 60 jours proposé par les Etats-Unis entre ” Israël et le Hezbollah au Liban, qui est conçu pour être” permanent, entrera en vigueur mercredi à 04H00 heure locale (02H00 GMT). “En vertu de l’accord conclu aujourd’hui, les combats à la frontière […]

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