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Gestern — 07. Dezember 2025Haupt-Feeds

La région arabe à genoux face à la sécheresse et aux inondations

07. Dezember 2025 um 10:11

La région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (Mena) a connu son année la plus chaude jamais enregistrée en 2024. «Les températures augmentent deux fois plus vite que la moyenne mondiale», a déclaré Céleste Saulo, directrice générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), soulignant les effets dévastateurs de ce phénomène sur ces populations, qui sont «à genoux».

Un nouveau rapport de l’OMM intitulé «State of the Climate in the Arab Region 2024», publié le 4 décembre 2025, met en lumière une accélération du changement climatique et de ses impacts, en particulier dans ces régions, déjà parmi les plus exposées au monde.

Selon l’agence onusienne, la température moyenne dans cette partie du monde l’an dernier était supérieure d’environ 1,08 degré Celsius à la moyenne de la période 1991-2020. Depuis 1981, les vagues de chaleur n’ont cessé de s’allonger et de s’intensifier, au point que plusieurs pays dépasseront le seuil des 50°C en 2024.

«La santé humaine, les écosystèmes et les économies ne peuvent supporter de longues périodes de chaleur au-dessus de 50 °C», a déclaré Saulo, car non seulement la chaleur est insupportable, mais la hausse des températures s’accompagne d’une sécheresse croissante dans une région déjà parmi les plus touchées par le stress hydrique.

Le rapport indique qu’en 2024, la sécheresse s’est encore aggravée en Afrique du Nord-Ouest après six saisons consécutives de faibles précipitations, touchant gravement le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.

À l’inverse, des pluies extrêmes et des crues soudaines ont causé mort et destruction dans des pays traditionnellement arides comme l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Émirats arabes unis.

Par ailleurs, selon l’OMM, les catastrophes liées au climat ont augmenté de 83 % entre 2000 et 2019 par rapport aux deux décennies précédentes. L’année dernière, des vagues de chaleur et des inondations ont touché près de 3,8 millions de personnes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, faisant plus de 300 victimes.

Les projections de l’agence des Nations Unies sur les changements climatiques prévoient une hausse potentielle des températures moyennes pouvant atteindre 5°C d’ici la fin du siècle dans cette partie du monde. Cette situation entraînera inévitablement des déplacements massifs de population fuyant la sécheresse et les inondations.

Lire le rapport en anglais.

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Mehdi Ben Barka | Un thriller historique à la frontière du réel

06. Dezember 2025 um 09:42

Paris, 29 octobre 1965. Les rues sont baignées d’une lumière automnale, un peu froide, qui tremble sur les pavés. Mehdi Ben Barka marche d’un pas assuré, mais ses yeux scrutent les alentours avec vigilance. Dans le café où il s’est attablé, le murmure des conversations et le cliquetis des tasses semblent appartenir à un autre monde. Il est l’homme qui incarne les espoirs d’une Afrique en quête de liberté, le symbole d’un combat pour la décolonisation et la justice sociale. Pourtant, dans cette ville qu’il connaît bien, un piège se referme.

Djamal Guettala 

Stephen Smith, spécialiste des études africaines, ancien journaliste, nous plonge dans cette époque avec la précision d’un réalisateur : les détails prennent vie. Les documents, les témoignages, les mémoires d’archives deviennent autant de plans qui se succèdent, dévoilant les enjeux politiques et les jeux d’influence internationaux. Paris, capitale intellectuelle et politique, devient alors un décor de tension où les services secrets marocains et internationaux orchestrent dans l’ombre une opération dont Ben Barka sera la cible.

L’intensité d’un thriller haletant

Ronen Bergman, reporter et expert en renseignement, ajoute à cette scène l’intensité d’un thriller. Chaque mouvement, chaque rencontre, chaque trajet de Ben Barka est décortiqué. Les alliances invisibles, les trahisons masquées par des sourires diplomatiques et des poignées de main glacées créent une atmosphère de suspense continu.

La disparition de Ben Barka, alors leader de l’opposition au roi Hassen II, n’est pas un simple fait divers : elle est le résultat d’une mécanique secrète, implacable et parfaitement planifiée.

La voiture sombre qui s’arrête à un coin de rue, les hommes en costume qui s’approchent, l’ombre d’un geste rapide et précis : la scène bascule. Ben Barka disparaît dans un instant suspendu, laissant derrière lui un vide, un mystère qui fascinera générations après générations. La ville, ses cafés, ses ruelles, deviennent alors des témoins silencieux de l’événement, chargés de questions et de non-dits.

Face au danger imminent

Le Maroc de l’époque, sous la pression de forces politiques intérieures et étrangères, se mêle à ce récit comme un personnage à part entière. Ben Barka, visionnaire et charismatique, reste debout face aux puissances qui tentent de le faire disparaître. Son influence dépasse les frontières, de Paris aux conférences panafricaines, et même les murs du café Saint-Germain semblent retenir son souffle face au danger imminent.

Le récit, fidèle aux recherches et analyses de Smith et Bergman, alterne scènes et flashbacks : dossiers secrets, témoignages d’anciens agents, archives journalistiques. Chaque détail recompose peu à peu le puzzle de l’enlèvement, révélant la complexité des relations internationales et des ambitions personnelles. La lecture devient alors une expérience immersive, où le lecteur suit l’action comme dans un film, mais avec la profondeur et la réflexion propres à un ouvrage historique.

Et pourtant, le dénouement reste ouvert. Mehdi Ben Barka n’est jamais retrouvé. Son absence devient un symbole, une figure tragique qui incarne le courage et l’engagement face à l’oppression et au secret. Comme un film dont le générique s’égrène sur un écran vide, son histoire continue de résonner dans la mémoire collective, invitant chaque lecteur à explorer les méandres de la politique, de l’espionnage et de l’histoire de l’Afrique.

Une des énigmes des plus fascinantes

Au fil des pages, le livre devient un mélange subtil de thriller et de biographie : l’action se déroule sous nos yeux, les personnages sont vivants, et le suspense nous tient en haleine. Smith et Bergman, par leurs analyses et enquêtes, offrent une lecture qui dépasse le simple récit historique. Ils transforment chaque événement, chaque rencontre et chaque document en scène, en plan serré, en cliffhanger  (ou suspense insoutenable).

La disparition de Ben Barka reste l’une des énigmes les plus fascinantes du XXe siècle *. Elle illustre les tensions entre engagement politique, enjeux internationaux et forces de l’ombre. À travers ce récit, le lecteur se retrouve plongé dans un monde où la réalité historique se confond avec l’intensité dramatique d’un film, où chaque détail compte, chaque regard trahit, et où l’histoire, comme le cinéma, nous tient captifs jusqu’à la dernière page.

* Le 29 octobre 1965, alors que Ben Barka se rend à un rendez-vous à la brasserie Lipp à Paris, il est enlevé et disparaît. Son corps ne sera jamais retrouvé. Depuis près de soixante années d’une enquête judiciaire qui n’est toujours pas terminée, l’implication des pouvoirs politiques marocain et français ainsi que des services secrets israéliens dans cet assassinat présumé reste controversée. (Wikipedia).

‘‘L’affaire Mehdi Ben Barka. La fin des secret’’, de Stephen Smith et Ronen Bergman, Editions Grasset, Paris, 29 octobre 2025, 576 pages.  

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Coupe arabe 2025 : le Maroc domine les Comores 3-1

Von: walid
02. Dezember 2025 um 16:10

La sélection marocaine de football s’est imposée face aux Comores sur le score de 3 buts à 1, mardi à Al Rayyan (Doha) en match de la 1ère journée du groupe B de la Coupe arabe qui se tient au Qatar.

Les buts des Marocains ont été inscrits par Soufiane Bouftini (5è), Tarik Tissoudali (11è) et Karim El Berkaoui (45è+4).

L’unique but des Comores a été marqué par Mohamed Boulacsout contre son camp (56è).

Suite à cette victoire, les Lions de l’Atlas occupent provisoirement la tête du groupe B avec 3 points en attendant l’autre rencontre devant opposer ce soir l’Arabie Saoudite au Sultanat d’Oman.

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Rencontre à Tunis | Pression de la dette et politiques d’austérité

02. Dezember 2025 um 11:31

L’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) organisera à Tunis, le 4 décembre 2025, en collaboration avec l’Association marocaine des droits humains (AMDH), une journée d’étude sur le thème «Droits financiers en Afrique du Nord : entre pression de la dette et politiques d’austérité».

Les participants analyseront les conséquences des politiques d’austérité et du niveau élevé de la dette publique en Tunisie, au Maroc et en Égypte.

L’objectif est d’examiner la crise de la dette régionale et son impact sur la réduction des dépenses publiques dans les secteurs sociaux, ainsi que d’explorer des alternatives politiques fondées sur la justice fiscale.

L’OTE souligne que, bien que les gouvernements de la région aient signé le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ils ont adopté des mesures d’austérité, souvent liées aux programmes de prêts du Fonds monétaire international (FMI).

Ces mesures ont réduit les financements alloués à l’éducation, à la santé et à la protection sociale, limitant ainsi l’accès des citoyens à leurs droits fondamentaux.

Bien que la Tunisie ait rompu ses relations avec le FMI il y a 18 mois, l’Observatoire a indiqué que le pays continue de subir les conséquences des prêts antérieurs, notamment à travers les remboursements de dette en cours et des politiques fiscales restrictives persistantes.

I. B.

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Marzouki à Rabat pour relancer le projet de l’UMA

02. Dezember 2025 um 07:38

L’ancien président Moncef Marzouki, s’est exprimé récemment à Rabat lors d’une conférence organisée par le Front des Forces Démocratiques (FFD), réaffirmant la nécessité de relancer l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Il a estimé que le maintien du statu quo dans la région — marquée par des divisions persistantes — « pèse lourdement » sur les peuples maghrébins.

Marzouki a appelé la société civile maghrébine à jouer un rôle de premier plan dans ce processus, notamment en consolidant les libertés de circulation, de travail et de résidence entre les pays du Maghreb. Il a également plaidé pour l’implication des parlements des États maghrébins dans l’élaboration d’une vision commune, qu’il considère comme une étape fondamentale vers un espace régional unifié.

Dans le même contexte, Marzouki ne s’est pas limité à l’appel à l’unité régionale. Il a ouvertement critiqué la position du régime algérien concernant la question du Sahara. Selon lui, l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de Sécurité des Nations unies — qui consacre le plan d’autonomie du Maroc comme base pour le règlement du conflit — marque un tournant. Il considère que cette décision a fait tomber les arguments qu’il qualifie de « récits artificiels », et déclare que les Sahraouis dans les camps de Tindouf sont « otages » d’une politique de blocage menée depuis des décennies.

Marzouki remet en cause le récit algérien

Appelant à une « réconciliation historique » entre le Maroc et l’Algérie, Marzouki affirme que seul un dialogue sincère, fondé sur la confiance et le bon voisinage, pourra ouvrir la voie à une nouvelle ère maghrébine.

Pour Moncef Marzouki, une UMA rénovée doit garantir aux citoyens maghrébins cinq libertés fondamentales : liberté de circulation, liberté de résidence, liberté de travailler, liberté de propriété, et liberté de participer aux élections locales. Ces droits — à la fois civiques et sociaux — sont, selon lui, le socle d’une intégration réelle et durable entre les peuples de la région.

Lire aussi : Marzouki en référence à Ghannouchi : « Libérez-le, si vous voulez du bien pour vous-même ! »

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Dynamique pour un Maghreb sans féminicide

30. November 2025 um 11:26

Des organisations féministes, des alliances militantes et des défenseures des droits des femmes d’Algérie, du Maroc et de Tunisie se sont réunies à Tunis, les 28 et 29 novembre 2025, dans le cadre de la dynamique «Pays du Maghreb sans féminicide», pour tirer la sonnette d’alarme face à l’aggravation du phénomène de violence à l’égard des femmes, et notamment des crimes de féminicide, dans les trois pays. Elles ont publié la déclaration suivante, complétée par une série de recommandations pour les gouvernements et la société civile dans la région.

«En l’absence de statistiques officielles, les associations féminines tunisiennes ont recensé 27 cas de féminicides jusqu’en octobre 2025, contre 26 en 2024. En Algérie, ces mêmes associations ont enregistré plus de 48 cas en 2024. Quant au Maroc, selon les données du parquet pour 2023, on a dénombré 65 homicides volontaires et 18 homicides par coups et blessures ayant entraîné la mort.

«Les violences faites aux femmes dans la région ne sauraient être considérées comme des incidents isolés ; elles sont profondément ancrées dans un système social qui tolère, justifie et perpétue les violences masculines. Chaque meurtre commis contre une femme révèle l’échec du système de protection et l’absence d’un engagement institutionnel global et efficace. Cela reflète également le silence et l’inaction délibérés des décideurs face à ce phénomène.

Ce constat s’inscrit dans un contexte mondial où Onu Femmes rapporte que 137 femmes ou filles sont tuées chaque jour par un membre de leur famille, soit une femme toutes les dix minutes.

«L’inaction des pays de la région face à la violence à l’égard des femmes et des filles persiste, car ils ne considèrent pas sa prise en compte comme une priorité nationale nécessitant des mesures urgentes, des politiques cohérentes, des stratégies intégrées, des plans nationaux efficaces, des budgets suffisants et une véritable volonté politique.

«Les pays de la région continuent de ne pas lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, faute de les considérer comme une priorité nationale exigeant des mesures urgentes, l’élaboration de politiques cohérentes, l’adoption de stratégies intégrées et de plans nationaux efficaces, l’allocation de budgets suffisants et, surtout, la démonstration d’une véritable volonté politique.»

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Il est temps de restaurer les relations tuniso-marocaines

24. November 2025 um 09:22

En antagonisant le Maroc, la Tunisie a considérablement réduit son poids et son influence dans la région et a porté un préjudice sérieux à ses intérêts. Aussi doit-elle réévaluer certaines orientations diplomatiques et sécuritaires et avoir le courage d’y apporter les correctifs nécessaires.

Elyes Kasri *

Quelques tunisiens qui cherchent la première occasion et la première victime venue pour déverser leur haine et leur vindicte pour tout préjudice imaginaire ou inspiré par des individus ou voisins mal intentionnés afin de semer la zizanie entre la Tunisie et le Maroc, oublient les nombreuses affinités entre ces deux peuples et la proximité de nombreux choix socio-économiques entre les deux pays tout en admettant la longueur d’avance prise par le Maroc sur la Tunisie dans tous les domaines depuis une bonne quinzaine d’années.

Des affinités historiques

Certains voisins malintentionnés semblent vouloir inoculer au peuple tunisien leur complotite afin de creuser un fossé entre ces deux peuples frères et fiers de leur passé riche et glorieux et des signes réels de solidarité marocaine lors des moments difficiles traversés par la Tunisie notamment le geste inoubliable de feu le Roi Hassan II immédiatement après l’attaque de Gafsa en janvier 1980 par un groupe terroriste à l’instigation des deux voisins libyen et algérien en mettant tous les moyens du Maroc à la disposition de la Tunisie ainsi que le geste du Roi Mohamed VI qui en juin 2014, après une phase d’instabilité et de mouvements sociaux en Tunisie qui ont porté un sérieux coup au secteur touristique, en effectuant un long séjour privé en Tunisie et se promenant sans branle-bas sécuritaire dans les rues de Tunis pour montrer à l’opinion publique mondiale que la Tunisie est un pays hospitalier et sûr.

Plus que jamais, la Tunisie a intérêt à rectifier les maladresses et malentendus accumulés au détriment de ses intérêts supérieurs et à revenir aux fondamentaux de sa diplomatie de neutralité positive dans la région et de bonnes relations avec tous les pays et peuples maghrébins et surtout avec le Maroc qui, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, a plus d’affinités avec le peuple tunisien que nos autres voisins.

Certains utilisent l’argument des relations avec Israël pour démoniser le Maroc mais devraient en leur âme et conscience se demander le choix qui a été laissé à ce pays démuni de richesses pétrolières après un demi-siècle d’intimidation et de déstabilisation à coups de milliards de pétrodollars dont une bonne partie a été extorquée aux pays voisins sous l’alibi de l’intangibilité des frontières héritées du pillage colonial et gaspillés dans une course insensée à l’armement et à la déstabilisation régionale.

Des correctifs nécessaires

Force est de reconnaître qu’en antagonisant le Maroc, la Tunisie a considérablement réduit son poids et son influence dans la région et a porté un préjudice sérieux à ses intérêts.

La résolution 2797 du conseil de sécurité ayant pratiquement mis fin à la fiction de la république sahraouie en quête d’indépendance et d’émancipation du «joug colonial marocain», il est grand temps de s’atteler à la restauration des relations tuniso-marocaines et de mettre les intérêts supérieurs de la Tunisie et rien que la Tunisie au sommet de nos préoccupations et considérations diplomatiques et géostratégiques.

La situation délicate de la Tunisie et la conjoncture géopolitique régionale et internationale dictent une réévaluation de certaines orientations diplomatiques et sécuritaires et le courage d’y apporter les correctifs nécessaires.

PS: A l’intention des porte-voix des services algériens et autres «khawakhawanomanes», je n’ai personnellement aucune relation de quelque nature que ce soit avec le Maroc mais tire mon analyse d’une expérience diplomatique de quarante ans dans de nombreux postes diplomatiques sur plusieurs continents ainsi que des postes de responsabilité à Tunis au sein du ministère des Affaires étrangères.

Certains prétendus patriotes de la vingt cinquième heure et nationalistes pro-algériens, oxymoron purement tunisien, crieront très probablement au makhzenisme faute d’arguments rationnels pour défendre une thèse fratricide et de surcroît antipatriotique frisant le suicide national.

* Ancien ambassadeur.

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Maroc : Rixos va développer trois complexes hôteliers

13. November 2025 um 09:32
Le groupe hôtelier turc Rixos Hotels a annoncé un important développement au Maroc grâce à un partenariat avec Groupe Alliances. Cet investissement de 300 millions de dollars permettra la création de trois complexes hôteliers haut de gamme alliant confort moderne et excellence architecturale marocaine. L’accord porte sur deux complexes hôteliers à Marrakech et un à […]

CAN 2025 : Les visas électroniques pour le Maroc gratuits via l’application Yalla

11. November 2025 um 15:12

Bonne nouvelle pour les supporters africains : le Comité Local d’Organisation (CLO) de la CAN Maroc 2025 a annoncé, en coordination avec les autorités marocaines et la Confédération Africaine de Football (CAF), que la délivrance des visas électroniques via l’application Yalla est gratuite pour toute la durée du tournoi.

Une procédure unifiée et simplifiée

Dans un communiqué publié mardi, le comité précise que la demande de visa électronique et la création du FAN ID – document obligatoire pour accéder aux stades – se font simultanément sur la plateforme officielle www.yallamorocco.ma.

Ce dispositif vise à fluidifier les formalités d’entrée et à sécuriser l’accès aux infrastructures sportives pendant la compétition.

Un service client disponible 24h/24

Pour accompagner les demandeurs, un service client multilingue (arabe, français, anglais) est accessible en continu au +212 5 30 30 20 30, ainsi qu’à l’adresse électronique info@yallamorocco.ma.

Une équipe dédiée est mobilisée pour répondre aux questions, assister les utilisateurs et résoudre les éventuelles difficultés techniques.

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Sahara occidental : Liesse au Maroc après la résolution de l’ONU

01. November 2025 um 12:40

Des scènes de joie ont envahi les rues de Rabat, Casablanca et d’autres grandes villes marocaines après le vote du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur d’une nouvelle résolution sur le Sahara occidental. Le texte, qui reconnaît le plan d’autonomie proposé par le Maroc comme une base « crédible et réaliste », a été perçu comme une victoire diplomatique majeure pour le royaume.

Ferveur populaire et symbole historique

Klaxons, drapeaux brandis, danses improvisées : vendredi soir, les rues marocaines ont pris des airs de célébration nationale. Pour beaucoup, cette décision de l’ONU marque un tournant historique, à quelques jours du cinquantenaire de la Marche verte — symbole fort de la souveraineté revendiquée sur le territoire.

Un tournant politique pour Rabat

Le Roi Mohammed VI a salué « un tournant décisif » et appelé à « un dialogue constructif » avec l’Algérie pour dépasser les différends persistants entre les deux pays. Dans les faits, la résolution du Conseil de sécurité évoque, au conditionnel, qu’une autonomie sous souveraineté marocaine pourrait constituer la solution la plus praticable au conflit vieux de cinq décennies.

Réactions internationales et espoir de détente

Les États-Unis ont exprimé leur souhait de parvenir à un accord entre Rabat et Alger « dans les soixante jours », tandis que plusieurs chancelleries européennes ont salué une résolution équilibrée susceptible de relancer les discussions politiques.

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La Tunisie relance ses exportations de dattes vers le Maroc après la polémique

23. Oktober 2025 um 10:53

La campagne d’exportation des dattes tunisiennes vers le Maroc a officiellement été lancée cette semaine, à la suite d’une réunion du Groupement Interprofessionnel des Dattes (GID) avec les exportateurs professionnels. Cette décision vient clore la controverse née sur les réseaux sociaux autour d’une prétendue suspension des exportations vers le royaume chérifien.

Un démenti ferme du Groupement

Le directeur commercial du GID, Kaïs Ben Arafa, a catégoriquement démenti toute suspension des exportations tunisiennes vers le Maroc, affirmant que les informations diffusées en ligne étaient « infondées ».

Selon lui, le communiqué publié récemment par le Groupement avait pour seul objectif de fixer le cadre réglementaire de la nouvelle saison (2025–2026), et non d’exclure un partenaire commercial.

Il a rappelé que le marché marocain a occupé la première place durant la saison écoulée, avec près de 23.000 tonnes exportées, devançant les marchés européens et asiatiques.

Une saison prometteuse pour la Deglet Nour

Kaïs Ben Arafa a également souligné que les indicateurs de production étaient en hausse, avec une croissance estimée à 16% par rapport à la saison précédente. Le GID a engagé plusieurs réunions de coordination avec les exportateurs et les autorités concernées afin d’assurer le succès de la campagne 2025–2026, notamment sur les aspects logistiques et de qualité.

Concernant les prix de référence à la production, ils ont été fixés à 5200 millimes/kg pour les dattes de calibre supérieur, et à 4500 millimes/kg pour les calibres moyens.

Un rappel à l’ordre présidentiel

La polémique autour du supposé blocage des exportations a également atteint la présidence de la République. Lors d’une réunion tenue la veille avec le ministre de l’Agriculture Imed Ben Cheikh, le président Kaïs Saïed a réagi vivement, estimant qu’un communiqué mal formulé avait prêté à confusion.

« Au moment où la Tunisie œuvre à trouver de nouveaux marchés pour ses dattes, un communiqué irresponsable évoque l’exclusion d’un pays frère. Nos frères restent toujours nos frères », a-t-il déclaré, en appelant à plus de rigueur dans la communication officielle.

Des perspectives de diversification

Outre le Maroc, la Tunisie cherche à diversifier ses débouchés vers les marchés asiatiques et africains, dans le cadre d’une stratégie visant à renforcer la compétitivité de la filière dattière. Le GID mise sur la qualité premium de la Deglet Nour, produit emblématique du sud tunisien, notamment du gouvernorat de Kébili, qui reste le principal bassin de production.

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Dattes tunisiennes : Sans le nommer, Kaïs Saïed fustige l’exclusion du Maroc

22. Oktober 2025 um 07:24

Lors d’une rencontre tenue mardi au palais de Carthage avec le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Kaïs Saïed a profité de l’occasion pour commenter, sans le citer explicitement, le récent communiqué du Groupement interprofessionnel des dattes (GID) excluant le Maroc de la liste des marchés concernés par le lancement de la campagne d’exportation 2025-2026.

Le chef de l’État a vivement critiqué ce qu’il a qualifié de « communiqué irresponsable », évoquant un acte qui « exige de son auteur des explications » et dénonçant « l’exclusion d’un pays frère ».

« Nos frères restent nos frères, comment un frère pourrait-il en exclure un autre, même en cas de divergence dans les approches ou les positions ? Nos choix nous appartiennent, nul n’a à s’y immiscer, mais les liens de fraternité sont notre histoire, voire notre destin », a déclaré Saïed, dans une allusion à peine voilée à la polémique qui a opposé la Tunisie au Maroc.

Cette sortie intervient après une décision controversée du GID datée du 10 octobre 2025, annonçant le démarrage de la saison d’exportation des dattes à partir du 13 octobre vers tous les marchés sauf le marché marocain, sans préciser les raisons de cette exclusion. Une précision ultérieure du même organisme a toutefois affirmé que les exportations vers le Maroc débuteront à la fin du mois d’octobre, le temps que les variétés tardives — notamment celles issues de la région de Kébili — atteignent leur maturité.

Une saison prometteuse, mais sous tension diplomatique implicite

Le président de la République a également mis en avant la récolte record attendue cette année, non seulement pour les dattes, mais aussi pour le blé, l’huile d’olive et d’autres cultures stratégiques. Il a remercié « la pluie bienfaitrice après des années de sécheresse qui ont pesé lourdement sur la sécurité alimentaire nationale ».

Concernant l’huile d’olive, Kaïs Saïed a ordonné au gouvernement de soutenir davantage les petits agriculteurs, notamment en facilitant l’accès aux crédits et en améliorant les capacités de stockage. Il a aussi appelé à une stratégie d’exportation diversifiée :

« Il faut conquérir de nouveaux marchés, en Amérique latine comme en Asie, et encourager le conditionnement en Tunisie pour que nos produits portent fièrement le drapeau national. »

Lire aussi : Maroc : La jeunesse en colère, trois morts et plus de 350 blessés

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Mondial U20 : Le Maroc entre dans l’histoire en décrochant son premier titre mondial

20. Oktober 2025 um 09:00

Le Maroc a marqué un tournant historique dans le football mondial en remportant, ce lundi à l’aube, la Coupe du monde U20. Les Lionceaux de l’Atlas se sont imposés avec brio face à l’Argentine (2-0) lors d’une finale maîtrisée de bout en bout, disputée au Stade national Julio Martinez Pradanos de Santiago (Chili).

Un sacre historique pour le Maroc et le monde arabe

Le Maroc devient ainsi le premier pays arabe à remporter le Mondial U20 et le deuxième pays africain à y parvenir, après le Ghana en 2009. Ce triomphe porte également à neuf le nombre de vainqueurs différents sur les neuf dernières éditions du tournoi, un signe fort de la montée en puissance des nouvelles nations du football mondial.

Le match a rapidement tourné à l’avantage des Marocains grâce à Yasser Zabiri, auteur d’un doublé décisif. Le jeune attaquant a ouvert le score dès la 12ᵉ minute sur un coup franc somptueux, avant de doubler la mise à la 29ᵉ sur une contre-attaque fulgurante initiée par Othmane Maâma, conclue par une volée du pied gauche imparable.

En seconde période, le Maroc a verrouillé sa défense avec rigueur et détermination. Le gardien Ibrahim Gomez s’est distingué dans les arrêts de jeu en repoussant une tête dangereuse d’Ian Subiabre, scellant le triomphe marocain.

Ce revers est la deuxième défaite en finale pour l’Argentine, sextuple championne du monde, après celle concédée face au Brésil en 1983.

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Maroc : La jeunesse en colère, trois morts et plus de 350 blessés

03. Oktober 2025 um 08:13

Les manifestations menées par les jeunes à travers le Maroc ont déjà fait trois morts et plus de 350 blessés, selon les médias officiels, illustrant l’intensité croissante d’un mouvement né de la frustration face aux choix gouvernementaux.

Le Premier ministre Aziz Ajanuch a confirmé ces décès jeudi. La police a précisé que deux des victimes ont été tuées lorsque les forces de l’ordre ont utilisé la force pour contenir des manifestants tentant de s’emparer d’armes dans un bâtiment policier près d’Agadir. Les circonstances entourant la mort de la troisième personne n’ont pas été détaillées par les autorités.

Des manifestations contre des priorités jugées injustes

Ces incidents surviennent dans un contexte de contestation générale contre la décision du gouvernement de prioriser la construction de stades pour la Coupe du Monde de la FIFA 2030 plutôt que d’améliorer les services publics et de répondre à la crise économique persistante.

Les slogans des manifestants reflètent clairement leur mécontentement : « Nous ne voulons pas de la Coupe du monde, la santé est la priorité » et « Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? » sont scandés dans les rues, traduisant la colère d’une génération consciente des inégalités et de la fragilité des infrastructures de santé.

Les manifestants scandent :
« Nous ne voulons pas de la Coupe du monde, la santé est la priorité »
« Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? »

Organisées via des plateformes numériques comme Discord, TikTok et Instagram, ces mobilisations ont rassemblé des jeunes dans plusieurs villes, dont Casablanca, Rabat, Salé et Agadir, où des affrontements avec les forces de l’ordre ont été rapportés.

Le collectif de jeunes à l’origine de ces manifestations, Génération, appelle à une réorientation des priorités nationales et à des réformes structurelles dans les secteurs de la santé et de l’éducation. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, alors que le gouvernement marocain tente de contenir la colère populaire tout en maintenant ses projets sportifs.

La série de décès et de blessures marque un tournant dans cette mobilisation, qui semble désormais prête à intensifier ses actions pour obtenir des réponses concrètes à ses revendications.

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Maroc : Deux jeunes morts, la colère prend un autre tournant

02. Oktober 2025 um 11:25

Le 1er octobre 2025, deux jeunes ont été tués lors d’une tentative d’assaut contre un poste de la Gendarmerie royale à Laqliaa, près d’Agadir. Selon les autorités locales, les jeunes assaillants tentaient de s’emparer d’armes et de munitions, et les forces de l’ordre ont riposté en légitime défense. Un véhicule et une partie du bâtiment ont été incendiés lors de l’attaque.

Une intensification visible dès le lendemain

Malgré des violences sporadiques observées la veille, c’est le 2 octobre que les manifestations, initialement concentrées sur des revendications sociales et éducatives portées par le mouvement GenZ212, ont pris une tournure plus violente et plus large. Des affrontements ont été signalés dans plusieurs villes, dont Salé, Casablanca, Tanger et Oujda. Des commerces et véhicules ont été incendiés, et des vitrines brisées. Le ministère de l’Intérieur a indiqué que 263 membres des forces de sécurité et 23 civils avaient été blessés depuis le début des manifestations, et plus de 400 arrestations avaient été effectuées.

La mort des deux jeunes à Laqliaa constitue un tournant concret dans la contestation : elle a provoqué une intensification des mobilisations et un élargissement des violences, transformant les manifestations d’un mouvement dispersé et principalement virtuel en une contestation plus visible dans la rue.

Le collectif GenZ212, qui revendique une meilleure justice sociale et davantage de transparence gouvernementale, continue de mobiliser une partie importante de la jeunesse marocaine, exprimant son mécontentement face au chômage élevé, aux inégalités et aux investissements publics jugés disproportionnés.

Réactions officielles

Les autorités marocaines ont rappelé leur volonté de maintenir l’ordre tout en respectant le droit de manifester. Le gouvernement s’efforce de contenir la colère et d’éviter que les violences ne s’étendent davantage, tandis que la situation reste hautement sensible après la mort des deux jeunes.

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Maroc : Affrontements dans plusieurs villes, plus de 400 interpellations et 300 blessés

01. Oktober 2025 um 18:37

Plusieurs villes marocaines ont été le théâtre, durant quatre soirées consécutives, de manifestations non autorisées. Réclamant des réformes dans les secteurs de la santé et de l’éducation, les protestataires se sont heurtés mardi soir aux forces de l’ordre. Le ministère de l’Intérieur fait état de 409 interpellations et de près de 300 blessés.

À Oujda, Inzegane et dans d’autres villes, les manifestations ont dégénéré en affrontements. Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rachid El Khalfi, certains protestataires ont eu recours à des armes blanches, cocktails Molotov et jets de pierres.

Le bilan fait état de 263 blessés dans les rangs des forces de l’ordre et 23 parmi les manifestants, dont une personne hospitalisée à Oujda. Plus de 140 véhicules de police et 20 voitures privées ont été incendiés. Des bâtiments administratifs, agences bancaires et commerces ont également été pris pour cible, notamment à Inzegane et Oujda.

Les autorités ont annoncé le placement en garde à vue de 409 personnes. Parmi elles, 37 doivent comparaître à partir du 7 octobre. Les poursuites sont engagées pour des faits de violence, destruction de biens et pillages.

Une mobilisation inédite portée par GenZ 212

Les appels à manifester émanent du collectif GenZ 212, récemment apparu sur la plateforme Discord. Ses initiateurs, encore anonymes, affirment vouloir créer un espace de débat sur la santé, l’éducation et la lutte contre la corruption.

Le groupement a exprimé son « regret » face aux violences, tout en maintenant son appel à poursuivre la mobilisation.

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Pour voyager au Maroc : les Tunisiens soumis à des formalités

À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations de football que le Maroc accueillera du 25 septembre 2025 au 25 janvier 2026, les autorités marocaines mettent en place de nouvelles formalités pour les voyageurs tunisiens.

Désormais, tout ressortissant tunisien se rendant au Maroc pour des raisons touristiques, professionnelles ou familiales devra obtenir une AEVM (Autorisation électronique de voyage au Maroc). La demande doit être effectuée en ligne au moins 96 heures avant le départ sur la plateforme officielle www.acces-maroc.ma.

Par ailleurs, les supporters de la CAN devront quant à eux solliciter un visa électronique via l’application Yalla.

Certaines catégories de voyageurs sont toutefois exemptées de ces obligations :

  • les titulaires de passeport diplomatique,

  • les passagers en transit,

  • les personnes âgées de 55 ans et plus,

  • ainsi que les résidents permanents au Maroc ou conjoints de Marocains.

Cette mesure, de nature temporaire, vise à renforcer l’organisation et la sécurité des flux de voyageurs pendant la compétition continentale.

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Maroc : La colère de la jeunesse secoue le royaume

01. Oktober 2025 um 07:46

Depuis plusieurs jours, le Maroc vit au rythme d’un mouvement de contestation inédit, porté par sa jeunesse. De Casablanca à Marrakech, en passant par Rabat et de nombreuses petites villes, des milliers de jeunes descendent dans la rue pour dénoncer la dégradation des services publics, le chômage et les inégalités sociales.

La goutte d’eau est venue d’Agadir, où huit femmes sont mortes en accouchant dans un hôpital public. Un drame qui a révélé, aux yeux de l’opinion, la fragilité du système de santé. L’éducation est également dans le viseur des manifestants : manque d’enseignants, infrastructures vétustes et résultats médiocres nourrissent un sentiment d’abandon.

À ces crises sociales s’ajoute une frustration économique, notamment le chômage massif des jeunes diplômés, ainsi qu’une critique des choix budgétaires du gouvernement. Beaucoup s’indignent de voir l’État investir des milliards dans les stades et infrastructures en vue de la Coupe du monde 2030, alors que les services essentiels manquent cruellement de moyens.

Ces mobilisations se distinguent par leur spontanéité. Organisées via TikTok, Instagram ou Discord, elles sont menées par des collectifs comme GenZ 212. Le mouvement ne compte pas de leader identifié, ce qui le rend difficile à encadrer.

Les protestations, pacifiques au départ, ont parfois dégénéré en affrontements avec la police. À Inzegane, Tiznit et Oujda, des bâtiments publics et privés ont été incendiés, des véhicules brûlés et des barricades dressées. La police a riposté avec fermeté, multipliant les arrestations.

Réactions officielles et inquiétudes

Le gouvernement justifie ses choix économiques en mettant en avant la stratégie de développement et de visibilité internationale du Maroc. Le roi Mohammed VI, de son côté, a rappelé qu’il ne voulait pas d’un Maroc « à deux vitesses », où les fractures sociales s’élargissent entre riches et pauvres, villes et campagnes.

Mais sur le terrain, la colère ne faiblit pas. L’Association marocaine des droits humains (AMDH) dénonce des arrestations arbitraires et une répression qui risque d’attiser davantage la défiance des jeunes vis-à-vis des institutions.

Lire aussi : CAN 2025 au Maroc : Un e-visa exceptionnel imposé aux Tunisiens

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CAN 2025 au Maroc : Un e-visa exceptionnel imposé aux Tunisiens

19. September 2025 um 18:52

Le Maroc et la Confédération africaine de football (CAF) ont annoncé, vendredi, la mise en place d’une nouvelle application baptisée Yalla pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Ce guichet numérique regroupera la billetterie électronique, le Fan-ID obligatoire et un module e-visa pour les supporters étrangers. Mesure inédite : les citoyens tunisiens devront, eux aussi, obtenir un e-visa exceptionnel et temporaire pour assister à la compétition.

Une application unique pour la CAN

Le comité d’organisation local et la CAF ont confirmé que l’application Yalla sera opérationnelle dès le 25 septembre 2025. Tous les détenteurs de billets devront y créer un compte afin de générer un Fan-ID, carte numérique indispensable pour entrer dans les stades et les fan zones. Sans ce document, aucun accès ne sera autorisé.

Outre la gestion des billets et du Fan-ID, Yalla proposera un service intégré d’e-visa destiné aux supporters internationaux.

Un e-visa imposé aux Tunisiens

Particularité du dispositif : les Tunisiens devront également passer par ce système, comme l’a annoncé le Consulat Général du Royaume du Maroc à Tunis. Le Maroc a décidé, de manière exceptionnelle et temporaire, de soumettre les ressortissants tunisiens et ceux de tous les pays participant à la CAN à l’obtention d’un e-visa spécial CAN. Une dérogation aux règles habituelles de circulation entre les deux pays, qui ne s’appliquera qu’à la durée du tournoi.

Les Tunisiens se rendant donc au Maroc durant la période de la Coupe d’Afrique des Nations seront soumis à une AEVM, une autorisation électronique de voyage au Maroc applicable du 25 décembre 2025 au 25 janvier 2026. Les demandes doivent être établies en ligne au moins 96h avant la date de voyage via la plateforme : www.acces-maroc.ma.

Pour les organisateurs, cette plateforme vise à centraliser et sécuriser l’accès aux infrastructures de la CAN. Elle permet aussi de gérer de manière fluide les arrivées massives de supporters étrangers.

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