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Heute — 20. September 2025Haupt-Feeds

Neuf entreprises cotées publient leur bilan carbone en 2024 chez BVMT

20. September 2025 um 15:43

Neuf sociétés cotées ont communiqué leur Bilan Carbone pour l’année 2024, contre seulement trois l’année précédente, illustrant les efforts conjoints des différentes parties prenantes, notamment des sociétés cotées, qui progressent dans la maturité de leurs pratiques de reporting ESG, selon une note publiée vendredi par la Bourse de Tunis (BVMT).
L’année 2024 a été marquée par une progression significative du nombre de sociétés cotées diffusant leur rapport ESG (Environnement, Social, Gouvernance), atteignant 14, contre 8 en 2023. Cependant, malgré ces avancées, le taux de publication de ces rapports reste faible quatre ans après l’introduction du guide ESG, avec seulement 19%, soit moins d’une société cotée sur cinq, précise la BVMT.
Le Bilan Carbone constitue un outil essentiel pour mesurer l’impact environnemental des entreprises et guider leurs actions de réduction des émissions à l’échelle mondiale. Il repose sur l’analyse et l’estimation des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par leurs activités, offrant ainsi une vision complète de leur empreinte carbone, incluant les émissions directes et indirectes.
Pour garantir un Bilan Carbone structuré et fiable, les entreprises peuvent s’appuyer sur des normes reconnues telles que les ISO 14064 et 14067, ainsi que sur le protocole GHG, un cadre international pour mesurer, comptabiliser et gérer les émissions de GES dans les secteurs privé et public.
Rappelons que la Bourse de Tunis a publié en 2021 un guide ESG destiné aux entreprises tunisiennes, afin de faciliter la transition vers une économie durable. Ce guide est le fruit d’une collaboration entre le Conseil du Marché Financier, la fondation Konrad Adenauer Stiftung et la Bourse de Tunis.

Avec TAP

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Baisse des accidents et des blessés en 2025

20. September 2025 um 15:18

Les données indiquent que l’inattention et le manque de vigilance sont la cause principale des accidents, responsables de 40,54% des cas, 29,34% des décès et 35,70% des blessés. La vitesse arrive en deuxième position, impliquée dans plus de 15% des accidents, près de 27% des décès et environ 18% des blessés.

Le gouvernorat de Tunis est en tête pour le nombre d’accidents (489) et de blessés (579), tandis que Sfax enregistre le plus grand nombre de décès (92), suivi de Tunis (82), Sidi Bouzid (72) et Nabeul (60). Janvier a connu le plus d’accidents (485), août le plus de décès (135), et avril le plus de blessés (626).

L’Observatoire appelle les usagers à respecter le code de la route et exhorte les autorités régionales à combattre fermement les comportements irresponsables.

Avec TAP

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La BTS mobilise 6,5 MDT en faveur des petits céréaliculteurs pour la saison 2025-2026

20. September 2025 um 08:13

La Banque tunisienne de solidarité (BTS) a décidé de nouvelles mesures au profit des petits céréaliculteurs pour la saison 2025-2026, en plus d’approuver le financement d’environ 450 dossiers avec un montant total de prêts de 6,5 millions de dinars (MDT).

Les nouvelles mesures les plus importantes consistent à augmenter de 24 à 30 MDT les fonds alloués, dont 5 MDT à travers des collecteurs privés, selon la banque.

Les mesures prises lors de la Journée nationale du secteur des céréales, organisée jeudi 18 septembre en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, et la Banque agricole nationale (BNA) à l’Institut national de l’agriculture, visent également l’augmentation du plafond des crédits saisonniers fournis par la banque de 60 mille dinars à 100 mille dinars sans garanties en nature ni d’autofinancement, mais aussi l’augmentation du plafond des crédits accordés par les associations de microfinance de 5 à 10 mille dinars.

La BTS a également décidé de supprimer le plafond d’âge maximum (auparavant 65 ans), en plus de conclure de nouveaux accords avec 5 collecteurs privés dans les gouvernorats où il n’y a pas d’entreprises traitant avec la banque et d’ouvrir la porte au financement dans les autres gouvernorats en focalisant sur le secteur de l’irrigation.

La banque a tenu, le même jour, sa première réunion interne consacrée aux crédits au siège central de la banque, au cours de laquelle elle a approuvé le financement d’environ 450 dossiers pour un montant total de crédits  d’environ 6,5 millions de dinars.

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Mise à niveau industrielle: adoption de quatre dossiers de 110 MDT 

20. September 2025 um 08:00

La Commission consultative du Programme de mise à niveau industrielle (PMN) des entreprises a approuvé, vendredi 19 septembre 2025, quatre (4) dossiers de mise à niveau industrielle pour des entreprises industrielles avec un montant global d’investissement de plus de 110 millions de dinars (MDT) et des subventions de 15 MDT.

Ces entreprises opèrent dans les secteurs des industries agroalimentaires, des industries textiles et habillement, des industries mécaniques et électriques et des industries diverses, a fait savoir le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

La réunion de la Commission, présidée par la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a également permis d’adopter les travaux de la commission restreinte du PMN tenue le 17 septembre 2025. Il s’agit d’approuver 33 dossiers de mise à niveau d’investissements d’une valeur de 53 MDT et des subventions de 8,1 MDT.

De même, la commission a adopté, à la même date, 66 dossiers d’investissements technologiques prioritaires d’une valeur de 4,6 MDT et des subventions d’environ 2 MDT.

Le département de l’Industrie précise que le but est d’inciter les entreprises industrielles à réaliser les investissements nécessaires dans le domaine du traitement des eaux industrielles. A ce titre, décision a été prise d’accorder des incitations du Fonds de développement de la compétitivité industrielle pour l’installation des stations d’épuration.

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Gestern — 19. September 2025Haupt-Feeds

WIDU.africa : la diaspora tunisienne peut désormais soutenir les entrepreneurs depuis toute l’UE

19. September 2025 um 10:53

De Paris à Rome, en passant par Madrid et Varsovie, les Tunisiens de la diaspora peuvent désormais financer et accompagner directement des micro et petites entreprises dans leur pays d’origine grâce au projet WIDU.africa. Cette ouverture à tous les pays de l’Union européenne, ainsi qu’à la Norvège et la Suisse, marque une nouvelle étape pour ce programme qui a déjà permis de créer ou maintenir près de 1 970 emplois en Tunisie.

WIDU.africa, un pont entre la diaspora et les entrepreneurs tunisiens

 WIDU.africa est un projet qui vise à optimiser le potentiel de la diaspora au profit du développement des microentreprises et petites entreprises, financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH.

Depuis son lancement en 2019, WIDU a soutenu les MPME dans six pays africains : le Cameroun, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Togo et la Tunisie grâce à un appui financier et un accompagnement technique adapté.

L’approche de WIDU.africa stimule la croissance économique en renforçant l’esprit d’entreprise, en soutenant la création d’emplois et en augmentant les revenus. WIDU constitue un pont qui lie les communautés de la diaspora et les entrepreneurs locaux, et interconnecte les ressources, les apprentissages et les opportunités.

WIDU élargit ses horizons pour renforcer l’engagement de la diaspora en faveur des entreprises locales

Initialement accessible aux membres de la diaspora africaine résidant dans neuf pays européens, WIDU est désormais ouvert aux communautés de la diaspora dans l’ensemble des pays membres de l’Union Européenne ainsi qu’en Norvège et en Suisse. Cette expansion offre un accès plus large aux mécanismes de soutien aux entrepreneurs en Afrique et crée de nouvelles opportunités à la diaspora pour contribuer directement au développement économique de leurs pays d’origine.

Les communautés de la diaspora dans les pays inéligibles à la participation au projet WIDU dans le passé, tels que l’Italie ou l’Espagne, ont dorénavant la possibilité de soutenir leurs amis et leurs proches dans leurs ambitions entrepreneuriales. Cette portée plus large permettra une croissance importante des activités de WIDU.africa à travers une mobilisation de la diaspora africaine en Europe plus élargie.

WIDU.africa est désormais disponible à la diaspora africaine résidant dans les pays européens suivants : Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse.

Un soutien financier renforcé aux entreprises locales

Parallèlement à cette ouverture géographique, WIDU.africa a également renforcé son instrument de financement principal, l’Original WIDU Grant, afin de mieux répondre aux besoins des entrepreneurs en constante évolution.

Le principe du projet est simple :

  • Un membre de la diaspora et un entrepreneur local investissent chacun un montant équivalent dans un projet.
  • WIDU double cette somme sous forme de subvention.

Ce mois-ci, le seuil maximal de cette subvention a été augmenté jusqu’à 3000€ (soit plus de 10 000 DT). Cela signifie que les donateurs de la diaspora et les entrepreneurs tunisiens peuvent dès à présent investir conjointement entre 150€ et 1 500€ chacun.

Afin d’apporter un soutien plus substantiel, WIDU.africa a également réévalué à la hausse les montants maximaux de la subvention Original WIDU Grant pour les deuxièmes et troisièmes cycles de participation. En effet, les entrepreneurs qui décident de participer à nouveau au programme WIDU peuvent obtenir jusqu’à 5 000€ sous forme de subvention WIDU (soit près de 16 800 DT).

Ces améliorations garantissent un impact plus significatif à chaque participation, soutiennent les entrepreneurs dans le développement d’entreprises durables et contribuent à la croissance économique à long terme.

WIDU.africa : déjà plus de 7 500 MPME soutenus en Afrique pour un impact durable

Depuis son lancement en 2022 en Tunisie, WIDU a financé 685 projets grâce à plus de 1.4 million d’euros versé sous forme de subventions. Les entreprises soutenues ont créé et maintenu plus de 1 970 emplois, dont 61 % sont occupés par des femmes.

Au niveau régional, WIDU est présent dans cinq autres pays : le Cameroun, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya et le Togo. Dans les six pays participants, le projet a soutenu plus de 7 500 projets. Ce qui a permis de créer et de maintenir plus de 16 550 emplois (dont 52 % occupés par des femmes) et de verser un total de plus de 12 millions d’euros en subventions.

En améliorant ses outils de financement et en élargissant sa portée géographique, WIDU.africa ouvre de nouveaux horizons et crée des opportunités inédites pour les entrepreneurs en Tunisie et au-delà.

Avec communiqué

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Aménagement urbain en Tunisie : canaliser les capitaux transparents pour un développement durable

19. September 2025 um 09:01

Les villes tunisiennes, confrontées à des défis économiques et sociaux complexes, peuvent tirer un avantage stratégique d’un aménagement urbain conçu pour générer des effets directs et indirects tout en évitant les pièges de l’économie de rente.

Effets directs et indirects

Directement, ces aménagements créent des emplois dans la construction, la gestion des infrastructures et les services associés. Ils augmentent l’attractivité commerciale et résidentielle, valorisent le foncier et contribuent à renforcer les recettes fiscales locales.

Indirectement, ils dynamisent les chaînes économiques locales, favorisent l’innovation, l’émergence de clusters et accroissent l’attractivité touristique et économique des villes.

Risques de l’économie de rente et de l’informel

Ces effets peuvent être limités si l’aménagement nourrit une économie de rente, lorsque le secteur formel finance des flux qui sortent de l’économie locale.

On distingue deux formes d’informel :
Haut de gamme : capitaux des élites ou investisseurs étrangers échappant au circuit bancaire et fiscal, orientés vers des paradis fiscaux ou des investissements extérieurs.
Bas de gamme : activités informelles de subsistance, dont les revenus échappent également au circuit bancaire, limitant le réinvestissement public et local.

Confusion des acteurs économiques

À cela s’ajoute la confusion entre acteurs économiques : certains contribuent effectivement à la richesse nationale, tandis que d’autres, en agissant ou en restant passifs, participent à l’appauvrissement du pays. Ignorer cette dualité compromet l’efficacité des politiques d’aménagement.

Nouvelle approche : aménagements « capteurs » de capitaux transparents

Pour surmonter ces obstacles, les villes tunisiennes pourraient expérimenter une approche innovante : des aménagements urbains « capteurs » de capitaux transparents.

Ces dispositifs accueilleraient uniquement des fonds traçables, bénéficiant d’allégements fiscaux et soumis à un cahier des charges strict garantissant leur contribution à la création de valeur locale.

Avantages

  1. Sécurisation des flux financiers : seuls les capitaux transparents participent, limitant la fuite vers des circuits informels ou des paradis fiscaux.
    2. Rendement économique garanti : les fonds investis répondent à des critères précis, maximisant l’impact sur l’emploi, les infrastructures et la création de valeur locale.
    3. Stimulation de l’investissement formel : l’allégement fiscal et la clarté du cahier des charges incitent les investisseurs à s’engager dans l’économie nationale de manière productive et durable.

Cette approche transforme l’aménagement urbain en un levier stratégique capable de canaliser les flux informels et les interactions des acteurs en valeur économique réelle, tout en favorisant un développement inclusif et durable pour les villes tunisiennes.

Ilyes Bellagha
Architectes Citoyens

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Kais Saïed dénonce des « crises artificielles » et le « désordre étatique »

19. September 2025 um 07:56

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, jeudi 18 septembre au palais de Carthage, une réunion du conseil des ministres consacrée à l’examen d’une série de projets de décrets-lois et de lois.

 

Dans son allocution, Kaïs Saïed a tout d’abord dressé un état des lieux de  la situation actuelle de la Tunisie en soulignant un conflit intense entre les institutions de l’État et un système tentant de se redresser par des moyens illégitimes. Selon lui, « La Tunisie vit un combat entre l’Etat et ses institutions, d’un côté, et une structure qui cherche à se sauver » et que  » presque chaque jour, une crise artificielle est créée dans tous les secteurs ».

 

Ensuite, il a expliqué que malgré les nombreuses mesures législatives adoptées, « ce système continue de semer le désordre dans les organes de l’État « .

En outre, le chef de l’Etat a insisté sur l’absence d’une vision claire au sein de ce système corrompu, qualifiant ses membres d' »acteurs visibles mais agissant sous des couvertures ». Selon lui,  ce diagnostic met en lumière la dégradation des services publics, notamment par des coupures d’eau et d’électricité « souvent intentionnelles », ainsi qu’un important gaspillage des fonds publics.

Par ailleurs, il a évoqué la responsabilité des règles constitutionnelles et légales en place, indiquant que  » la Constitution de 2014 et les textes qui l’ont précédée continuent de gouverner un État sans vision claire ». Toutefois, il a rappelé que « la Tunisie est désormais régie par une nouvelle Constitution adoptée par référendum ». Il est nécessaire de passer de la réaction à l’action pour assurer la stabilité nationale.

De ce fait, le président de la République a averti que « la gestion de l’État ne peut pas se faire par des réactions aux crises successives. Il est important de faire appliquer la loi à tous, sur un pied d’égalité ».

 

Cette fermeté vise à garantir la survie de l’État tunisien face aux menaces internes et externes, notamment celles des réseaux cherchant à affaiblir l’unité nationale.

Enfin, il a conclu avec un appel à la responsabilité collective, car « la Tunisie est ciblée dans son existence, mais elle restera insoumise à l’ingérence étrangère qui tente de s’immiscer par tous les moyens ».

 

Pour ce faire, le chef de l’Etat a promis des mesures strictes pour mettre fin aux pratiques nuisibles : « Il faut appliquer des lois efficaces pour répondre aux attentes légitimes du peuple tunisien dans tous les secteurs ».

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SOTUVER réalise un bénéfice net de 11 MDT au premier semestre

18. September 2025 um 21:08
Au terme du premier semestre de l’année en cours, le leader de l’emballage en verre, en l’occurrence SOTUVER, a dégagé un bénéfice de 2,1 MDT, contre 6,1 MDT au premier semestre 2024, soit une baisse de 64 %.
La baisse du résultat net s’explique par la nette augmentation des charges financières nettes, qui passent de 6,4 à 9,1 MDT. Les produits des placements s’affichent en revanche en forte baisse, passant de 3 à 1,6 MDT entre juin 2024 et juin 2025.
Par contre, le résultat d’exploitation du premier semestre est lui en hausse de 16 % à 10,6 MDT, grâce à la progression des revenus de 5 % à 51,1 MDT. Le total des produits d’exploitation a progressé de près de 11 % à 55,3 MDT.
En consolidé, le résultat net part du groupe au 30 juin 2025 a doublé par rapport au premier semestre de 2024, pour atteindre 26,7 MDT. Le résultat d’exploitation est en hausse de 34% à 44 MDT.

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« Zama Regia » dans un numéro de la revue AFRICA 2025

18. September 2025 um 19:30

L’Institut National du Patrimoine (INP) a annoncé la parution du 28ème numéro de la revue scientifique « AFRICA XXVIII » pour l’année 2025, un périodique consacré aux études et recherches préhistoriques, antiques et islamique.

Pour la première fois depuis la création de la revue AFRICA en 1966, ce numéro spécial ZAMA REGIA est entièrement consacré à un site aussi célèbre depuis l’Antiquité à travers une sélection d’articles scientifiques. La publication présente un résumé des résultats des fouilles entamées à Zama Regia, dans le gouvernorat de Siliana, il y a plus de 30 ans.

Zama Regia est au coeur de l’exposition archéologique « La Magna Mater de Zama à Rome » organisée du 5 juin au 5 novembre 2025, au Parc archéologique du Colisée, à Rome et fera esacle au Musée National du Bardo, à Tunis, à partir du mois de décembre.

Introduction par Fathi Béjaoui

Ce 28ème numéro est édité sous la direction de Tarek Baccouche, Directeur Général de l’Institut National du Patrimoine. Le comité scientifique est composé de Mounir Fantar en tant que rédacteur en Chef et membre du comité de lecture réunissant Fathi Béjaoui, Moheddine Chaouali et Samira Sehili. La coordination est assurée par Mouna Hermassi alors que la conception et infographie est l’oeuvre d’Anis Chkondali.

« Pour beaucoup, surtout dans la mémoire collective, on n’a le plus souvent retenu de Zama que les événements dramatiques de la deuxième guerre punique en 202 av. J.-C. », peut-on lire dans l’introduction signée Fathi Béjaoui ayant dirigé les premières fouilles sur le site de Zama de 1996 à 2007.

Le chercheur précise « les investigations sur le terrain qui ont été quasiment absentes, contrairement à d’autres sites archéologiques tunisiens, à l’exemple de sa voisine Mactaris. La ville citée par plusieurs sources antiques (Salluste, Tite Live, Vitruve, Strabon ou encore Dion Cassius…) romanisée assez tôt était, en réalité un centre urbain majeur de l’Afrique antique où la permanence de l’occupation jusqu’au Moyen Âge est bien attestée en tant que village d’après les sources écrites. Ce que confirme l’archéologie ».

Fathi Béjaoui présente un résumé exhaustif de ce numéro spécial ZAMA REGIA, « une importante cité d’origine numide, florissante jusqu’à la fin de l’Antiquité tombée dans l’oubli durant des siècles, qui est brièvement mentionnée par les explorateurs européens du XIXe siècle ».

Il revient sur les débuts d’un noyau de recherches scientifiques sur ce lieu chargé d’histoire entamé au début des années 1990, ce qui a permis à la cité punique de « revivre de ses cendres grâce à la mise en place d’un ambitieux programme de fouilles et de mise en valeur initié par l’INP sous la direction de Ahmed Ferjaoui, alors responsable scientifique du site entouré d’une jeune équipe multidisciplinaire dont la liste est bien longue, composée de conservateurs, de doctorants, d’architectes et de techniciens ».

Béjaoui cite des découvertes aussi spectaculaires que capitales qui ont fait avancée nos connaissances sur l’histoire religieuse, sociale, économique, artistique de Zama. Des multiples trouvailles archéologiques en rapport avec divers aspects de la vie de la cité (l’économique, l’hydraulique, le défensif, le funéraire et surtout tout ce qui a trait aux croyances) sont au coeur des contributions de ce numéro spécial « Zama Regia » de la revue AFRICA.

La revue AFRICA

La revue AFRICA rassemble toutes les contributions scientifiques des articles et rapports de fouilles archéologiques et d’exploration archéologique en Arabe, Français, Anglais, Italien, Espagnol, Portugais et Allemand. Outre la recherche scientifique, il s’intéresse également à la publication d’ouvrages d’inventaire, de préservation, d’évaluation et d’exposition muséale.

La revue accueille les contributions originales (articles, rapports de fouilles, notes ou compte rendus) en langue arabe, française, anglaise, italienne, espagnole, portugaise et allemande.

Africa est une revue composée de trois séries. La première est consacrée aux études et aux recherches préhistoriques antiques et islamiques (Africa). La seconde aux études et aux recherches relatives au monde phénico-punique et aux antiquités libyques (REPPAL), la troisième est consacrée aux études et aux recherches ethnographiques (CATP).

Outre les études et la recherche scientifique, Africa publie les travaux d’inventaire, de sauvegarde, de mise en valeur et de présentation muséographique du patrimoine.

Les lecteurs peuvent découvrir en ligne la totalité des articles parus dans cette édition 2025 de la revue AFRICA via le lien suivant: https://bit.ly/47D2yO2

Le site de Zama Regia est le témoin de la fameuse bataille de Zama, dernier épisode de la deuxième guerre punique, en 202 avant J.-C.  Le choix de Zama Regia comme thème principal de la revue coïncide avec la tenue de l’exposition archéologique « La Magna Mater de Zama à Rome » qu’abrite, du 5 juin au 5 novembre 2025, le Parc archéologique du Colisée (Parco archeologico de Colosseo). «L’intitulé « Magna Mater » (Déesse mère ou grande Déesse) fait référence à la déesse Cybèle dans la mythologie romaine dont le culte était répandu à Rome et dans l’Empire romain.

Fruit de trente ans de fouilles tuniso-italiennes, étalées 1996 à 2016, l’exposition composée de trente artefacts faisant partie d’objets archéologiques découverts sur le site de Zama Regia est organisée en partenariat entre l’INP et le Parc archéologique du Colisée.  Après Rome, cette exposition itinérante de cinq mois, fera escale au « Musée national du Bardo » à Tunis, à partir de décembre prochain.

Transférés en Italie, depuis mars dernier, les artefacts ont été restaurés dans les laboratoires du Parc Archéologique du Colisée avec la participation d’une équipe de l’INP. Il s’agit d’artefacts datant de différentes époques, -avant et après J.C-, dont des temples et des lieux de culte dans l’ancienne Zama,  connue par son histoire romaine mais aussi médiévale et préromaine, numide et punique.

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Cap sur l’avenir de la recherche : Bilan du Doing Research Assessment en Tunisie

18. September 2025 um 19:16

La conférence de clôture du programme Doing Research Assessment (DRA) en Tunisie a rassemblé, jeudi 18 septembre au Centre d’études et de recherches économiques et sociales (CERES), chercheurs, partenaires et acteurs régionaux autour d’un objectif commun « mieux comprendre et valoriser la recherche en sciences sociales dans le pays ».

Conduit par des universitaires tunisiens, ce programme vise à valoriser la recherche en sciences sociales en Tunisie, selon une publication diffusée sur la page officielle de l’ambassade de France en Tunisie.

Lancé en mars 2024 à la demande du gouvernement tunisien et soutenu par Expertise France et l’Union Européenne via le programme Savoirs éco, DRA sert de projet pilote pour le déploiement futur de l’initiative dans la région.

Le rapport final du Doing Resarch Assessement a été remis au cabinet du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Selon la même source, ce rapport a été produit par les chercheurs tunisiens du Forum des sciences sociales appliquées (ASSF), avec l’appui du Global Development Network (GDN), et ce dans le cadre du projet savoirs éco.

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Tourisme : le pari de la diversification pour doper les recettes de 25 % d’ici 2030

18. September 2025 um 18:49

À l’occasion de la 9ᵉ édition du Tunisia Economic Forum organisée le 18 septembre 2025 à l’IACE, une étude présentée par le consultant Safouane Ben Aissa a mis en lumière le potentiel du secteur touristique tunisien. Les projections indiquent que les recettes pourraient dépasser 13 milliards de dinars à l’horizon 2030 si la Tunisie misait sur cinq segments porteurs : le tourisme senior, le tourisme de santé, le tourisme rural, le tourisme locatif et le tourisme haut de gamme.

Ce scénario ambitieux, basé sur des politiques publiques adaptées et une meilleure collaboration avec le secteur privé, permettrait aussi la création nette de 32 000 à 33 000 emplois et des recettes fiscales importantes, dont 612 millions de dinars de TVA. « Le tourisme tunisien peut devenir un secteur stratégique, à condition de sortir de la logique saisonnière et de développer une véritable veille stratégique », a souligné le consultant.

L’étude distingue trois trajectoires possibles. Le « scénario conservateur », sans changement majeur, plafonnerait les recettes à environ 10 milliards de dinars en 2030. Le « scénario central » atteindrait 12 milliards, grâce au renforcement du balnéaire et du tourisme médical. Mais seule une « stratégie ambitieuse de diversification » pourrait porter la part des nouveaux segments à 25 % du total des recettes touristiques.

Certains marchés, notamment le locatif, fonctionnent aujourd’hui largement dans l’informel. Leur intégration dans le circuit officiel constituerait une source fiscale supplémentaire et un gisement de croissance. De même, le tourisme senior, encore inexploité, représente une niche importante pour la Tunisie, particulièrement en hiver et au printemps.

Selon Safouane Ben Aissa, la Tunisie doit se doter rapidement d’outils de veille pour suivre ses concurrents et anticiper les tendances mondiales. L’enjeu est clair : passer d’un tourisme essentiellement balnéaire à un secteur diversifié et structuré, capable de peser durablement sur l’économie nationale.

Amani Mejri

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Baisse de 9,1% des investissements déclarés (premier semestre 2025)

18. September 2025 um 17:48

Les investissements déclarés dans le secteur industriel ont enregistré, durant le premier semestre 2025, une baisse de 9,1 % par rapport à la même période de 2024, pour atteindre 955,1 MDT, indique l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), dans son bulletin de conjoncture publié, jeudi 18 septembre.

Le nombre de projets déclarés a atteint 1 443 projets, lors du premier semestre 2025 contre 1686 projets durant le premier semestre de l’année 2024. Ces projets permettraient la création de 15 564 postes d’emplois contre 18 129 durant le premier semestre 2024.

De janvier à juin 2025, plusieurs secteurs industriels ont enregistré des hausses notables au niveau des investissements déclarés. Le secteur du Textile et de l’Habillement a connu une progression remarquable de +90,4 %, suivi par le secteur des industries du cuir et de la chaussure, en forte croissance avec +129,9 %.

Les industries mécaniques et électriques ont également affiché une hausse de +18,5 %, tandis que le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre a progressé de +26,3 %.

Enfin, les industries diverses ont enregistré une augmentation de +31,2 %, témoignant d’un regain d’intérêt pour l’investissement dans une variété de filières industrielles.

Les intentions d’investissement dans le cadre des projets de création sont passés de 377,4 MD à 417,5 MDT lors du premier semestre 2025. Ceux dans le cadre de d’extension, de renouvellement de matériel et autres, ont, quant à eux, atteint 537,6 MDT contre 673,6 MDT, lors du premier semestre de l’année 2024.

D’autre part, les investissements déclarés dans les industries totalement exportatrices ont augmenté de 84,5%, passant de 154,4 MDT, à 284, 8 MDT entre 2024 et 2025.

Les industries dont la production est orientée vers le marché local ont enregistré 670,3 MDT d’investissement durant le premier semestre 2025 contre 896,6 MDT durant la même période de l’année 2024.

Baisse de 5,2 % des investissements tunisiens déclarés

En ce qui concerne les investissements tunisiens déclarés dans le secteur industriel, ils se sont repliés de 5,2%, à 751,6 MDT. Le nombre de projets déclarés a atteint 1 264 lors du premier semestre 2025 contre 1 505 projets durant le premier semestre de l’année 2024. Ces projets permettront la création de 10 602 postes d’emplois durant le premier semestre de l’année 2025 contre 11 863 durant la même période de l’année 2024.

S’agissant des investissements à participation étrangère, l’APII a indiqué avoir enregistré la déclaration de 179 projets à participation étrangère (106 projets 100% étrangers et 73 projets en partenariat) contre 181 projets durant la même période de l’année 2024.

Les investissements de ce type de projets ont atteint 203,5 MDT contre 258,0 MDT durant le premier semestre de l’année 2024, (-21,1 %). Ces projets permettront la création de 4962 postes d’emplois contre 6266 durant le premier semestre de l’année 2024 (soit -26,4 %).

Par ailleurs, pour ce qui est des régions, le premier semestre 2025 a enregistré la déclaration de 389 projets dans les zones de développement régional contre 425 projets durant le premier semestre de l’année 2024. Ces projets ont totalisé 319,9 MDT d’investissement durant le premier semestre de l’année 2025 contre 420.3 MDT durant la même période de l’année 2024.

Le nombre des emplois déclarés dans ces régions n’a pas dépassé 4 153 postes lors du premier semestre 2025 contre 4 476 postes durant le premier semestre de l’année 2024.

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Tourisme tunisien: adapter la réglementation aux segments émergents

18. September 2025 um 17:46

Au-delà du diagnostic global, l’étude présentée par Ahmed Zarrouk lors de la 9ᵉ édition du Tunisia Economic Forum, organisée le 18 septembre 2025 à l’IACE, met en évidence les besoins spécifiques de segments touristiques à fort potentiel mais toujours freinés par un cadre réglementaire inadapté.

Par Amani Mejri 

Le tourisme senior, par exemple, pourrait séduire une clientèle européenne solvable et moins soumise à la saisonnalité. Pourtant, il souffre de l’absence de statut juridique pour les résidences spécialisées et de la limitation du séjour à trois mois. L’expert préconise la création d’un visa long séjour, la signature de conventions bilatérales sur les retraites et les soins, ainsi que l’élaboration de normes techniques adaptées.

Le tourisme de santé est lui aussi pénalisé par une dualité de tutelle entre le ministère de la Santé et celui du Tourisme, ainsi qu’une législation floue concernant le thermalisme et les agences spécialisées. Une réforme conjointe est jugée indispensable pour encadrer et valoriser ce segment.

Le tourisme rural et écologique dispose d’un fort potentiel pour mettre en valeur les territoires intérieurs. Cependant, il est freiné par la difficulté d’accès au foncier agricole, le manque d’infrastructures de base (eau, électricité, routes, connexion numérique) et un régime fiscal inadapté. Des assouplissements réglementaires et une meilleure coordination avec les programmes de biodiversité sont proposés.

Le tourisme locatif collaboratif, dominé par les plateformes numériques, échappe actuellement à tout contrôle. L’absence de statut pour les meublés touristiques crée une concurrence déséquilibrée avec les hôtels, prive l’État de recettes fiscales et expose les usagers à une insécurité juridique. L’étude recommande la création d’un cadre légal spécifique, incluant fiscalité et régulation des plateformes.

Enfin, le tourisme de luxe, qui pourrait constituer une vitrine pour la Tunisie, reste réduit dans les textes à la simple notion « d’hôtels de charme », héritée d’une classification obsolète. L’expert plaide pour une nouvelle réglementation de classification, adaptée aux standards du haut de gamme, incluant des services différenciés et des infrastructures premium comme les marinas et aéroports privés.

Pour Ahmed Zarrouk, « la réglementation actuelle a longtemps servi le pays, mais elle est aujourd’hui dépassée. Les nouveaux segments exigent un cadre clair, moderne et différencié. La réforme est possible, à condition d’une volonté politique et d’une mobilisation des professionnels ».

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La JICA soutient l’écosystème des startups TIC à travers un projet de formation innovant

18. September 2025 um 16:45

La Cité des Sciences de Tunis a accueilli, jeudi 18 septembre, la cérémonie de clôture du projet « Établissement d’un modèle de développement des ressources humaines pour les startups en TIC destinées aux femmes et aux jeunes en Tunisie ».

Lancé en 2022 avec le soutien de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), ce programme visait à renforcer l’écosystème entrepreneurial numérique à travers la formation et l’accompagnement.

Mené en partenariat avec l’Université d’Aizu au Japon, le projet a permis de former les enseignants de l’Institut Supérieur des Technologies de l’Information et de la Communication (ISTIC – Université de Carthage) aux méthodologies de coaching et de mentorat en entrepreneuriat technologique.

Trois ans d’échanges, de formations et de résultats concrets

Durant les trois années du programme, trois cycles de formation ont été organisés, bénéficiant à 29 jeunes porteurs de projets. Encadrés par des formateurs tunisiens et japonais, les participants ont bénéficié d’un accompagnement sur mesure pour transformer leurs idées en projets concrets.

Un manuel pédagogique a été développé à partir des meilleures pratiques internationales, notamment japonaises. Six enseignants de l’ISTIC ont été formés, dont plusieurs ont séjourné au Japon pour des échanges de compétences.

En parallèle, quatre conférences thématiques et plusieurs séminaires ont rassemblé environ 300 étudiants et jeunes entrepreneurs. À l’occasion de la cérémonie de clôture, deux jeunes start-uppeurs ont présenté l’état d’avancement de leurs projets. À ce jour, une startup a déjà été créée grâce à cette initiative, et deux autres sont en cours de lancement.

Une coopération universitaire durable

Au-delà de l’entrepreneuriat, ce partenariat a permis d’enrichir l’offre académique de l’ISTIC. Un nouveau cursus sur l’Edge Computing a été introduit, et un projet de recherche collaborative a été lancé. La collaboration entre l’ISTIC et l’Université d’Aizu se poursuivra, notamment à travers des recherches conjointes et des activités autour des technologies émergentes comme l’intelligence artificielle.

Une cérémonie de clôture en présence d’acteurs de haut niveau

La cérémonie s’est déroulée en présence de Takeshi OSUGA, ambassadeur du Japon en Tunisie ; Malek KOCHLEF, directeur général de la coopération internationale au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; Nadia MZOUGHI AGUIR, présidente de l’Université de Carthage ; Abderrazek BEN ABDALLAH, doyen de l’Université d’Aizu ; Lazhar MANAI, directeur de l’ISTIC ; Mayumi MIYATA, représentante résidente de la JICA.

« Les retours positifs des participants et les résultats concrets obtenus témoignent du succès de cette formation. Elle a permis de consolider les compétences des enseignants et d’ouvrir de nouvelles perspectives à de jeunes entrepreneurs tunisiens », a souligné Mme Miyata.

Avec communiqué

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Les exportations du secteur industriel au progressé de 2 % au premier semestre de 2025

18. September 2025 um 16:24

Les exportations du secteur industriel ont augmenté de 1,9 %, de janvier à juin 2025, par rapport à la même période de 2024, s’établissant à 29 478,3 MDT. C’est ce qu’indique le « Bulletin de Conjoncture » publié par l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII) pour le 1er semestre 2025.

S’agissant des importations du secteur industriel, elles ont atteint 32 027,8 MDT durant le premier semestre de l’année 2025; contre 29 651 MDT, au cours de la même période de l’année 2024. Elles enregistrent ainsi une augmentation de 8%.

Selon la même source, le solde commercial du secteur industriel s’établi à -2 549,5 MDT; contre -713,3 MDT durant la même période de l’année 2024.

En effet, les exportations des industries diverses ont augmenté de 16,8 % pour atteindre 2 427,2 MDT. Alors que les importations ont baissé de 3,3 % pour s’établir à 3 236,9 MDT. Pour ce qui est du secteur des Industries chimiques (ICH), les exportations ont augmenté de 12 % et les importations de 5,3 %. Les exportations de la filière des matériaux de construction céramique et verre ont progressé de 17 %. Tandis que les importations ont régressé de 3,1 %.

Les exportations et les importations des Industries mécaniques et métallurgiques (IME) ont respectivement cru de 6,2 % et de 14,5 %. Et les exportations des Industries textiles et habillement (ITH) ont enregistré respectivement une légère croissance respectivement de 1 % et de 4 %.

A contrario, les exportations des Industries agro-alimentaires (IAA) ont reculé de 23,3 et les importations ont baissé de 7 %. Les exportations des Industries du cuir et de la chaussure (ICC) se sont repliés de 2,4 %. Alors que les importations ont progressé de 5,3 %.

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Chute de 6 % des investissements déclarés dans les services

18. September 2025 um 15:48

Les investissements déclarés dans les activités de service ont baissé de 5,9 %, passant de 538,3 millions de dinars (MDT) à 506,8 MDT entre 2024 et 2025 (de janvier à juin 2025), selon le « Bulletin de Conjoncture » publié par l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII).

Entre janvier et juin 2025, le nombre de projets déclarés ont diminué de 14,6 %, à 5 134 projets. Le nombre d’emplois à créer s’est replié de 17,3 % a atteint 15 004 postes. Au cours du premier semestre 2025, les intentions d’investissement dans les activités de services totalement exportateurs ont atteint un montant de 2,9 MDT, avec un total de 188 projets et 427 emplois déclarés.

Les investissements déclarés dans les activités de service par des Tunisiens durant le premier semestre de l’année 2025, représentent 92 % du total des investissements déclarés. Le nombre de projets à participation étrangère est de 556 projets contre 769 projets durant la même période de l’année2024, soit une baisse de 27,7 %. Les investissements de ce type de projets ont atteint 41,1 MDT au cours du premier semestre 2025 contre 51,1 MDT durant la même période de l’année 2024, soit une diminution de 19,4 %. Ces projets permettront la création de 2 514 postes d’emplois contre 3 225 durant la même période de l’année 2024 (soit -22 %).

Durant le premier semestre de l’année 2025, l’investissement déclaré a atteint 100,8 MDT dans les services connexes à l’industrie, le nombre de projets est de 2 759 unités, et le nombre des emplois y afférents est de 5 977 postes d’emplois.

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Ali Chebbi réagit au « Zoom » de Tahar El Almi sur l’inflation

18. September 2025 um 14:50

Suite à la publication de l’article du Pr Tahar El Almi intitulé « Seuil d’inflation : pédagogie facile ou rigueur malmenée ?« , son confrère le Pr Ali Chebbi a réagi dans un post Facebook.

Voici le post complet :

« Merci, très cher Tahar, pour l’intérêt que tu portes à mon billet-Fb. En bref, (1) le pays a subi une décennie d’effets pervers de la part de non-spécialistes et de leur investissement dans la sphère publique, manipulant la conscience collective, l’aplatissant et stérilisant toute action utile, et ce face à une démission de la majorité des spécialistes.

Des concepts très complexes, tels que la soutenabilité de la dette, l’indépendance de la Banque centrale, le marché du travail, les équilibres macroéconomiques, les marges de manœuvre budgétaires, le déficit commercial, le développement régional… autant de sujets de discussion ont été  »malmenés » par certains médias et plusieurs intervenants intrusifs.

(2) Il était clair que mon objectif n’était pas de fournir une analyse de l’inflation ou du seuil de 5 %, ni de mener un débat avec la personne concernée, car mon message était clair : ne pas prendre à la légère des questions complexes qui demandent des spécialistes.

(3) J’ai aussi fait l’objet de critiques malsaines de la part de certains décideurs, qui me considéraient – sur fond d’ignorance et d’incompétence – davantage comme « théorique » que « pratique » ; autrement dit, un jugement qui attaque les universitaires plutôt que de les respecter. En réalité, les mêmes propos que je défendais en Tunisie et qui furent marginalisés, ont été accueillis très favorablement sous d’autres cieux et se sont traduits par des réformes opérationnelles, et ont déjà porté leurs premiers fruits…

S’il s’agissait d’analyser la situation économique, je crois – et tu le sais bien – que nous sommes suffisamment pédagogues pour simplifier nos propos, comme c’est le cas depuis plusieurs décennies. Mais il n’y a pas de débat dans le pays, comme je l’ai mentionné dans la première phrase ; il y a plutôt un parti pris. Et même les quelques tentatives fédératrices en ce sens, elles semblent parfois sélectives et événementielles ».

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Tunisie – Près de 6 millions de cartes bancaires à fin juin

18. September 2025 um 09:00

Le parc tunisien de cartes bancaires en circulation a augmenté de 5,3 %, soit près de 5,8 millions d’unités.

A l’inverse, les distributeurs automatiques de billets (DAB) ont légèrement diminué de 0,5 %, s’établissant à 3 289 appareils. C’est ce qui ressort des données publiées par la BCT.

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Bond de 21 % des paiements électroniques

18. September 2025 um 08:56

Durant les six premiers mois de 2025, les paiements électroniques ont progressé de 20,8 %. Ce qui correspond à 8,4 millions d’opérations. Alors que les transactions via les terminaux de paiement ont augmenté de 16 %, à 21,3 millions d’opérations.

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