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Heute — 28. Juni 2025Haupt-Feeds

Une nouvelle équipe à l’ATIP pour relever les défis de la plasturgie

28. Juni 2025 um 12:16

À l’heure où la plasturgie tunisienne se réinvente pour répondre aux enjeux de la décarbonation et de la révolution numérique, l’Association tunisienne des industriels de la plasturgie (ATIP) s’offre un nouveau souffle. Portée par une équipe dirigeante renouvelée, l’ATIP s’engage à guider la filière vers une industrie plus verte et plus intelligente.

Ainsi, les membres de l’ATIP se sont réunis pour écrire un nouveau chapitre de leur histoire. Après six années de présidence, Chekib Debbabi a transmis le flambeau à Rami Kessentini, dirigeant de Plasti-ka. 

La nouvelle équipe, composée de représentants de sociétés phares telles que Clayens, Sartorius, Magriplast, Decoplast, SKG et Amcor, a une ambition claire : faire de la plasturgie tunisienne un modèle de transformation durable.

Depuis sa création en 2019 sous l’impulsion de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française, l’ATIP fédère les acteurs majeurs du secteur, en majorité exportateurs et à capitaux franco-tunisiens ou mixtes, œuvrant dans des domaines aussi stratégiques que l’automobile, le médical ou l’aéronautique.

 

 

Mais aujourd’hui, l’enjeu dépasse la simple compétitivité. La filière s’engage résolument sur la voie de la décarbonation, avec des programmes de formation et d’accompagnement pour réduire l’empreinte carbone de la production.

Parallèlement, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus industriels s’impose comme un levier incontournable pour optimiser la performance, la qualité et la traçabilité.

À travers ces axes stratégiques, l’ATIP entend propulser la plasturgie tunisienne vers l’excellence, en conjuguant savoir-faire, innovation et responsabilité environnementale. Un défi de taille, mais aussi une opportunité pour toute une industrie de se réinventer et de s’inscrire durablement dans les standards internationaux.

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La Tunisie renforce sa coopération avec le Fonds saoudien de développement

28. Juni 2025 um 12:15

La Tunisie renforce sa coopération avec le Fonds saoudien de développement pour soutenir la sécurité alimentaire et la gestion durable de l’eau. C’est ce qui ressort du partenariat fructueux entre la Tunisie et le Fonds saoudien de développement, notamment dans le secteur agricole, considéré comme un pilier fondamental pour garantir la sécurité alimentaire face aux défis posés par le changement climatique.

Il convient de rappeler que cette convention a été signée par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ainsi que par le directeur général du Fonds saoudien de développement, Sultan Ben Abdelrahman Al-Murshid, en présence du général Faïz Ben Rejeb, directeur général du bureau de Régim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara, et de l’ambassadeur  de l’Arabie saoudite en Tunisie, Abdelaziz Ben Ali Al-Saqr.

Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, a fait savoir dans une déclaration sur les ondes de Mosaique fm récemment l’engagement de la Tunisie à accroître la productivité et la durabilité du secteur, tout en modernisant les infrastructures agricoles. Cela passe par des investissements dans des projets d’irrigation, l’optimisation de la gestion de l’eau, l’utilisation accrue des eaux non conventionnelles, ainsi que le dessalement et le traitement des eaux usées. Ces efforts visent à lutter contre la pénurie d’eau et à promouvoir le recours aux énergies alternatives.

En outre, il  a souligné que la réalisation de ces ambitions nécessite une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes. Il a assuré que son ministère reste déterminé à apporter le soutien nécessaire et à œuvrer collectivement pour un développement agricole durable.

Le ministre a également mis en avant l’importance de la collaboration historique avec le Fonds saoudien de développement, active depuis 1984. Ce partenariat a permis de financer des projets agricoles majeurs pour un montant global d’environ 776 millions de dinars, dont le projet de développement agricole intégré à Sidi Bouzid, le projet de développement agricole à Ghezala, Joumine et Sejnane dans le gouvernorat de Bizerte (actuellement en seconde phase), ainsi que le projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable en zone rurale à Bizerte. 

Ces initiatives seront prochainement complétées par la création d’un pôle oasien à Tataouine, fruit d’un accord de financement entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite, qui devrait insuffler une nouvelle dynamique au sud du pays.

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Gestern — 27. Juni 2025Haupt-Feeds

Rencontre économique tuniso-turque à l’UTICA : vers de nouvelles opportunités d’investissement

27. Juni 2025 um 14:30

Du 23 au 25 juin 2025, une importante délégation turque de la Chambre d’Industrie de Konya (Konya Sanayi Odası) a effectué une visite en Tunisie. À cette occasion, l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), en collaboration avec l’Ambassade de Turquie en Tunisie, a organisé le mercredi 25 juin au siège de l’UTICA une rencontre d’affaires tuniso-turque. Étaient présents l’ambassadeur de Tunisie en Turquie, Ahmed Misbah Demircan, le président de la Chambre d’Industrie de Konya, Mustapha Büyükeken, ainsi que  Hamadi Kooli, vice-président de l’UTICA, et M. Khaled Sellami, membre du bureau exécutif de l’UTICA.

Lors d’une table ronde, Thouraya Khayati, directrice du Marketing International à FIPA-Tunisia, a présenté le climat des investissements en Tunisie, les dernières données sur l’investissement, ainsi que les opportunités dans les secteurs à forte valeur ajoutée.

Par la suite, des rencontres bilatérales ont eu lieu entre entreprises turques et tunisiennes afin de favoriser les échanges et partenariats économiques.

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Chine-USA : accord historique pour apaiser les tensions commerciales

27. Juni 2025 um 10:48

La Chine a annoncé vendredi 27 juin avoir finalisé un accord commercial avec les États-Unis, confirmant les détails d’un cadre d’application convenu après plusieurs rounds de négociations, notamment à Genève en mai et à Londres en juin.

Cet accord prévoit la réduction temporaire des droits de douane prohibitifs que les deux pays s’imposent mutuellement. Et ce, avec une suspension des droits américains sur les produits chinois passant de 145 % à 30 %. De même qu’une baisse des droits chinois sur les produits américains de 125 % à 10 % pour une durée de 90 jours.

Par ailleurs, la Chine s’engage à faciliter l’exportation de certains articles soumis à contrôle, notamment les terres rares, essentielles aux industries technologiques et de défense. Tandis que les États-Unis lèveront une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine.

Les discussions ont également permis de poser un « cadre général » destiné à normaliser les échanges commerciaux et à apaiser les tensions tarifaires entre les deux puissances. Ce cadre doit encore être validé par les présidents Xi Jinping et Donald Trump. La reprise des exportations de terres rares vers les États-Unis, bien que temporaire (limitée à six mois), constitue un élément central de cet accord, répondant aux demandes américaines de relance de ces flux jugés insuffisants.

En résumé, cet accord marque une avancée significative dans la désescalade de la guerre commerciale sino-américaine. Avec des engagements réciproques sur la réduction des droits de douane et la levée de certaines restrictions commerciales. Tout en maintenant un dialogue étroit pour poursuivre la normalisation de leurs relations économiques.

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Pétrole et tensions géopolitiques : quand les conflits régionaux dictent les prix mondiaux

27. Juni 2025 um 10:14

Les conflits régionaux, en particulier au Moyen-Orient, continuent de façonner la dynamique du marché pétrolier mondial. La volatilité des prix, accentuée par ces tensions géopolitiques, révèle la fragilité des chaînes d’approvisionnement et l’interdépendance énergétique entre les nations. De nombreux experts ayant participé au débat en ligne organisé par l’IACE sur le thème «  L’impact des conflits régionaux sur les prix du pétrole  », ont proposé leur analyse. Tout en mettant en lumière les mécanismes par lesquels ces crises influencent le marché pétrolier, les économies nationales et la sécurité énergétique mondiale.

Depuis le début de 2025, les prix du pétrole évoluent dans un contexte de fortes tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient.

Des tensions géopolitiques au cœur de la volatilité pétrolière

Les affrontements entre Iran et Israël, les attaques contre les infrastructures pétrolières et les menaces sur les routes maritimes stratégiques, comme le détroit d’Ormuz ou la mer Rouge, ont provoqué des hausses brutales du prix du baril. Par exemple, en juin 2025, le Brent a bondi de plus de 13 % à la suite de l’escalade entre Israël et l’Iran, démontrant la sensibilité extrême du marché à la moindre perturbation régionale.

Les attaques de groupes armés, notamment les Houthis au large du Yémen, ont entraîné des détournements massifs du trafic maritime, allongeant les routes et augmentant les coûts logistiques et les primes d’assurance. Ce phénomène a contribué à la hausse des prix et à l’incertitude persistante sur les marchés.

Les fondamentaux du marché contrebalancés par l’instabilité

Si la demande mondiale et la production de l’OPEP+ continuent d’influencer les prix, le risque géopolitique est désormais le principal moteur des fluctuations du marché pétrolier. Les menaces de blocage du détroit d’Ormuz, par où transite un tiers des exportations mondiales de pétrole, pourraient provoquer des flambées jusqu’à 120 dollars le baril selon certains analystes, avec des conséquences majeures pour l’économie mondiale et l’inflation.

Cependant, ces tensions sont parfois atténuées par des signaux baissiers, comme le ralentissement de la demande mondiale ou l’augmentation de la production. Malgré tout, l’équilibre reste fragile, et chaque nouvelle crise régionale ravive la volatilité du marché

Reste à savoir ce qu’il en est pour le cas de la Tunisie

A cet effet, la Tunisie illustre la vulnérabilité des économies dépendantes des importations énergétiques. Sa production nationale de pétrole est en déclin, avec une moyenne de 27 300 barils/jour en avril 2025, loin de couvrir une demande quotidienne d’environ 100 000 barils. Ce déficit énergétique s’est aggravé malgré une baisse des prix mondiaux, en raison d’une production en repli et d’une demande intérieure soutenue.

Les exportations tunisiennes d’hydrocarbures ont chuté, tandis que les importations augmentaient, creusant le déficit commercial énergétique. Cette situation rend la Tunisie particulièrement sensible aux fluctuations des prix mondiaux, elles-mêmes dictées par les crises régionales.

Vers une coopération régionale accrue ?

Face à ces défis, les experts invités lors de l’émission «  90 minutes avec L’IACE  »insistent sur la nécessité d’une intégration énergétique régionale. L’exemple nord-américain, où le Canada exporte son pétrole vers les États-Unis, montre l’intérêt de renforcer les échanges intra-régionaux pour sécuriser l’approvisionnement et limiter l’impact des crises extérieures.

En Afrique du Nord, la coopération entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye dans le domaine des hydrocarbures pourrait atténuer la vulnérabilité face aux chocs externes. Le transit du gaz algérien et libyen via la Tunisie vers l’Europe, avec une part destinée au marché local, en est une illustration concrète.

Perspectives et enjeux mondiaux

Les intervenants rappellent que, malgré la montée en puissance des énergies renouvelables, le pétrole reste la colonne vertébrale de l’économie mondiale. La transition énergétique sera longue et les énergies fossiles continueront de jouer un rôle central dans les décennies à venir. Ainsi, la stabilité des marchés pétroliers demeure un enjeu stratégique, conditionné en grande partie par la gestion des conflits régionaux et la capacité des pays producteurs et consommateurs à coopérer.

En somme, tout cela nous amène à dire que l’impact des conflits régionaux sur les prix du pétrole est immédiat et profond, affectant non seulement les marchés mais aussi la sécurité énergétique et la stabilité économique mondiale. La coopération régionale et la diversification des sources d’énergie apparaissent comme des réponses incontournables pour atténuer cette vulnérabilité structurelle.

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La Nuit des idées fait son retour au coeur de Tunis le 27 juin 2025

25. Juni 2025 um 21:05

La Nuit des idées est enfin de retour. Comme pour chaque édition, c’est en Tunisie que cela se passe, plus précisément à l’Institut français, qui organisera l’événement en partenariat avec des acteurs culturels et associatifs du centre-ville et de la Médina de Tunis. Le tout autour d’une volonté commune : agir en réseau pour dynamiser la vie culturelle dans le centre de Tunis.

L’événement se déroulera le vendredi 27 juin 2025, de 17h00 jusqu’à minuit. Que ce soit en Tunisie, en France ou dans le monde entier, « La Nuit des idées » signifie une nuit de réflexion collective.

Chaque année, « La Nuit des idées » réunit penseurs, artistes, associations et militants pour débattre d’un grand enjeu de société contemporain. Le thème de cette édition met l’accent sur l’importance de   « Pouvoir agir ».

Le programme de cette année invite petits et grands à s’émerveiller et à réfléchir ensemble sur l’accès à la culture et le rôle de l’art dans les préoccupations citoyennes. À travers tables rondes, performances, conférences, concerts, réalité virtuelle et ateliers participatifs, il offre un espace d’échange et de réflexion avec ceux qui œuvrent pour donner à chacun les moyens d’apprendre, s’exprimer et s’engager par l’art et la culture.

Ainsi, le programme débutera dès l’après-midi et se poursuivra toute la soirée. Cette fête de la pensée mettra en lumière les enjeux de constructions collectives et partagées, à travers une programmation destinée à un public curieux, de tout âge, et surtout désireux de vivre de nouvelles expériences !

Vers un parcours à la fois intellectuel et festif

Des tables rondes se tiendront à Tunis, Sousse et Sfax, tandis que musique et projections auront lieu à l’Institut français de Tunisie. En somme, vous pourrez suivre l’événement où que vous soyez.

Aujourd’hui, le constat est clair : « La Nuit des idées » est devenu un grand rendez-vous dédié à la pensée contemporaine et au partage international des idées. L’événement se propage un peu partout, que ce soit à Tunis, Sfax, Sousse, Djerba, Le Kef, Kairouan ou Sidi Bouzid.

L’artisanat  est également omniprésent. « La halfa dans tous ses états ». Cet atelier propose une immersion culturelle autour de la halfa, avec une présentation et un débat. Il inclut un moment musical avec des chants twaleb interprétés par Mustapha Aouidet, artiste et membre de l’association de protection des Ksour de Beni Khdech, accompagnés d’une projection vidéo du spectacle Twaleb (28 minutes) dans la black box de la médiathèque.

L’atelier se poursuit par une démonstration et une initiation au tissage de la halfa, animée par quatre artisanes de Jbel Semmama : Imen Missaoui, Zineb Ben Ahmed, Khadija Omri et Ounissa Helali.

De nombreuses autres surprises sont prévues pour cette « journée » des idées, qui se prolongera jusque tard dans la nuit à l’Institut français de Tunisie.

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Début du nouvel an hégirien 1447 et jour férié officiel le 26 juin 2025

25. Juni 2025 um 20:26

Le mufti de la République a annoncé que ce mercredi 25 juin 2025 marque la fin du mois de Dhou al-Hijja 1446 de l’Hégire, dans ce cas, le jeudi 26 juin 2025 correspond au début du mois de Mouharram et au nouvel an hégirien 1447.

Par ailleurs, la présidence du gouvernement a indiqué qu’à l’occasion de cette célébration, les agents de l’État, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif bénéficieront d’un jour de congé officiel, le jeudi 26 juin 2025.

L’Economiste maghrébin souhaite à tous ses lecteurs et à tous les musulmans du monde bonne année de l’Hégire.

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EST: l’épopée tunisienne qui fait vibrer la FIFA

25. Juni 2025 um 20:06

Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football (FIFA), a souligné que l’Espérance sportive de Tunis (EST) a marqué l’histoire du football en livrant une prestation de haut niveau lors de sa participation à la Coupe du Monde des Clubs. Il a également salué la mobilisation massive des supporters tout au long de cette compétition mondiale.

Dans une déclaration relayée par la page officielle de l’Espérance, Gianni Infantino a qualifié la performance de l’équipe d’exceptionnelle, rappelant que la qualification, la victoire obtenue et la confrontation face à des clubs prestigieux représentent un accomplissement historique.

Il a ajouté que cette Coupe du Monde des Clubs a offert à l’Espérance une formidable occasion de faire briller à la fois le football tunisien et africain notamment  sur la scène internationale.

Le président de la FIFA a aussi félicité les supporters de l’Espérance, qu’il a décrits comme exceptionnels. « Le public était incroyable et profondément engagé envers son club. Les Américains ont découvert des passionnés de football, ce qui constitue un succès pour les fans de l’Espérance et pour la Tunisie dans son ensemble « , a-t-il conclu.

D’ailleurs, le post de Fethi Jelassi illustre bien l’impact profond du passage des supporters de l’Espérance aux États-Unis, qui a totalement transformé la société américaine. Non seulement les policiers en service ont dansé avec le « virage ». L’Oncle Sam n’avait rien vu de tel depuis la fameuse « Danse du Scalpel » chez les Cheyennes.

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Méditerranée en surchauffe : alerte écologique et défis climatiques selon Hamdi Hached

25. Juni 2025 um 18:46

Dans un récent post, Hamdi Hached, ingénieur en environnement, spécialiste du changement climatique et Senior Program Manager auprès de Fondation Friedrich Naumann attire l’attention sur une situation alarmante révélée par la carte publiée par le centre CEAM le 23 juin 2025.

Celle-ci montre une vague de chaleur marine sans précédent qui frappe l’ensemble du bassin méditerranéen, en particulier l’ouest et les côtes nord du pays. De vastes zones marines apparaissent en noir et rouge foncé, correspondant à la catégorie 4, indiquant des températures de surface dépassant de plus de 3 degrés Celsius la normale sur une longue période. Les côtes nord  de Tabarka à Bizerte jusqu’à Hammamet, sont classées entre les catégories 3 et 4, signe que la mer n’arrive plus à se refroidir, et que les courants chauds sont désormais la règle.

Hamdi Hached souligne que ce phénomène n’est pas un simple épisode saisonnier. Les vagues de chaleur marines se sont multipliées de façon significative ces vingt dernières années. Une étude publiée dans Nature Communications en 2021 confirme que le nombre de jours où la mer dépasse ses températures habituelles a augmenté en moyenne de 20 jours par an. L’été 2025, comparé à ceux de 2022 et 2023, est plus étendu, plus long, et touche désormais une plus grande partie de l’Afrique du Nord avec une intensité inédite.

Les données satellitaires (Sentinel-3 et Copernicus Marine) indiquent des températures de surface atteignant 29 à 30 degrés, ce qui affecte directement la biodiversité marine et la pêche côtière, principale source de revenus pour des milliers de familles. Hamdi Hached rappelle que les poissons sensibles aux températures modérées, comme la sardine et le mulet, migrent vers le nord ou en profondeur, réduisant les stocks locaux. Le corail meurt, tandis que les algues toxiques prolifèrent, consommant l’oxygène et étouffant la vie marine, comme observé à Ksibet Mediouni. Par ailleurs, les salines de Sfax et Gabès subissent une évaporation excessive, modifiant la chimie de l’eau et compliquant les opérations d’extraction.

Selon Hamdi Hached, les causes sont évidentes : le changement climatique mondial a fait de 2024 l’année la plus chaude jamais enregistrée, et l’été 2025 s’inscrit dans cette tendance avec une vague de chaleur terrestre et marine intense. Le manque de vents marins empêche la circulation des eaux froides profondes, favorisant la stagnation des eaux chaudes en surface. Enfin, un ciel dégagé et peu nuageux a permis au soleil de chauffer la mer pendant des semaines sans interruption.

Face à cette situation, Hamdi Hached insiste sur la nécessité d’instaurer un système d’alerte maritime, une surveillance thermique rigoureuse des eaux territoriales, et d’adapter les stratégies de pêche aux évolutions biologiques constatées.
Il rappelle que le changement climatique n’est plus un danger lointain, mais une réalité qui se manifeste aujourd’hui, sous nos yeux, dans nos mers, et qui lance une alerte économique et environnementale majeure.

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Abir Moussi : « Je ne me sens pas en sécurité »

25. Juni 2025 um 12:14

Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), a adressé une lettre poignante depuis sa cellule de la prison à Jendouba, où elle a été transférée de manière soudaine et « arbitraire » estime-t-elle.

Elle qualifie son transfert de « brutal » et « non justifié ». A ses dires, le directeur de la prison lui a ordonné de partir immédiatement sans explication. Elle déclare avoir été « contrainte de monter dans une ambulance », sans pouvoir emporter ses affaires personnelles, hormis ses « lunettes », et sans qu’aucun inventaire de ses biens ne soit fait.

Dans la nouvelle prison, la femme politique déclare avoir constaté « des conditions de détention déplorables ». Elle décrit « une cellule vétuste, surpeuplée (15 détenues…) », qui s’ajoute à « une absence totale de sécurité ». Et ce, étant donné qu’il y a eu la levée des mesures de protection dont elle bénéficiait auparavant, rappelle-t-elle.

Se sentant ainsi en insécurité, Abir Moussi estime que « ce transfert est une punition politique ». Il viserait à la « briser moralement, l’humilier, l’isoler de ses proches et réduire au silence ses convictions », poursuit-elle.

De ce fait, elle exhorte son comité de défense à intervenir pour garantir ses droits fondamentaux. De même qu’elle s’adresse à ses partisans en les rassurant sur sa « détermination » et sa « foi inébranlable » en sa cause, malgré cette épreuve.

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Le Parlement iranien suspend la coopération avec l’agence AIEA

25. Juni 2025 um 11:38

Le Parlement iranien a adopté mercredi une loi visant à suspendre la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Une décision qui doit encore être validée par le Conseil suprême de sécurité nationale. Cette mesure intervient après douze jours de conflit marqué par des frappes israéliennes et américaines sur des sites nucléaires iraniens.

Selon zonebourse.com, le président du Parlement, Mohammad Baqer Qalibaf, a critiqué la « crédibilité internationale » de l’AIEA. Et ce, en lui reprochant de ne pas avoir condamné les attaques contre les installations nucléaires iraniennes. Il a également précisé que l’Iran allait accélérer son programme nucléaire à des fins « pacifiques ».

L’adoption de cette loi implique la suspension de l’installation de caméras de surveillance, des inspections et de la transmission de rapports à l’AIEA tant que la sécurité des sites nucléaires ne sera pas garantie, selon les autorités iraniennes. Le texte a été voté massivement au Parlement, avec 221 voix pour, une abstention et aucun vote contre.

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Habib Karaouli, PDG de Cap Bank « Le rôle de l’État est central dans cette transformation »

24. Juni 2025 um 16:56

Habib Karaouli, PDG de Cap Bank, donne sa vision de cette transformation qu’est l’IA. A travers ses propos, il dresse un état des lieux lucide et propose des pistes concrètes pour que le pays ne rate pas le train de l’innovation. Son récit, émaillé de réflexions et d’appels à l’action, invite à repenser le rôle de l’État. Il trace une feuille de route ambitieuse mais réaliste, où la culture, l’éthique, l’agilité et la coopération sont les maîtres-mots d’une réussite tunisienne à l’ère de l’IA.

Comment la Tunisie peut-elle tirer parti de ses avantages compétitifs en IA et technologies numériques pour stimuler l’innovation et la croissance économique ?

L’intelligence artificielle n’est pas une nouveauté, mais elle franchit aujourd’hui un cap décisif. Cette question de l’intelligence artificielle, tout le monde le sait, cela fait plus d’une soixantaine d’années qu’on en parle. Mais maintenant, on en est à l’intelligence artificielle générative. Donc, c’est à chaque fois une étape nouvelle. Et chaque avancée technologique apporte son lot de défis.

Pour toute nouvelle invention, il y a des aspects positifs et des aspects négatifs. Il y a ceux qui vont en profiter et ceux qui seront complètement décalés parce qu’ils n’auront pas su saisir l’opportunité. La question fondamentale est simple et universelle : Est-ce que c’est bon pour moi ou pas ? Est-ce que je peux m’en passer ou pas ? Pour la Tunisie, comme pour toute économie, il s’agit de ne pas rester spectateur. Un des moteurs de la croissance, c’est l’anticipation et l’incitation. Il faut qu’il y ait des incitations qui poussent : c’est, soit une concurrence très forte d’un autre concepteur ou constructeur, soit d’un autre prestataire qui fait que vous bougez, que vous avancez.

Quelles stratégies à adopter en termes d’attractivité tunisienne pour attirer les investisseurs étrangers à l’épreuve de la compétition mondiale ?

Pour attirer les investisseurs étrangers, la Tunisie doit avant tout offrir un cadre législatif et réglementaire solide et adapté aux réalités de l’IA. Un investisseur direct étranger qui viendrait investir dans la technologie regarde d’abord le pays avant de regarder le secteur, regarde d’abord le site où il va s’installer en termes de mise en place de cadres législatif et réglementaire.

Ce cadre réglementaire existe-t-il réellement ?

Non, il n’existe malheureusement pas parce que, pour une des activités les plus importantes, la mise en place de Data Centers, il n’y a pas de législation spécifique.

Cette rigidité administrative freine l’innovation. On est un pays qui fonctionne avec de la législation et avec de la réglementation et quand une activité n’est pas prévue par le code des investissements, il est extrêmement difficile de convaincre l’administration que c’est une autre activité que celle inscrite chez eux et qui date de je ne sais combien d’années.

Quelles sont, selon vous, les clés de la réussite dans un monde en mutation rapide ?

L’avenir appartient aux plus agiles. Le monde, le futur va appartenir aux plus agiles, à ceux qui sauront s’adapter. Plus vous êtes agile, mieux vous allez garder ce qui est en votre possession et l’améliorer. Et être agile, cela veut dire avoir une capacité d’anticipation. Et là, j’insiste sur l’importance de forums comme celui de l’Économiste Maghrébin, où des keynote speakers nous éclairent, balisent le terrain pour nous, nous disent où va le monde, où vont les principales technologies.

Toutefois, je mets en garde contre la volatilité technologique. Les générations technologiques deviennent de plus en plus obsolètes, très rapidement. L’espérance de vie des technologies peut se réduire à quelques mois. Et par conséquent, vous ne pouvez pas définir votre stratégie sur une base aussi fragile. Il Il vous faut des gens qui ont cette capacité d’anticipation, cette capacité de se projeter sur un horizon de 10 ans.

Cela dit, je reste confiant dans le potentiel tunisien. Car il y a une espèce d’unanimité parmi tous les présents sur le fait que, incontestablement, la Tunisie bénéficie d’atouts favorables. Un des éléments les plus importants dans l’intelligence artificielle, c’est la mise àdisposition de ressources compétentes qui puissent assimiler ces nouvelles technologies. La Tunisie a la chance d’en disposer. Par conséquent, il faut favoriser les autres conditions de la réussite, c’est-à-dire un marché qui soit ouvert, une législation qui soit propice pour attirer les investisseurs étrangers. Pour réussir, la Tunisie doit aussi miser sur le partenariat. Dans ce type d’activité, nous ne pouvons pas seuls engager des investissements aussi importants. Il faut que ce soit fait dans le partenariat, dans le mix, c’est-à-dire avec des investissements publics, privés, autres, pour financer tout cet effort-là.

Quel rôle l’État doit-il jouer pour accompagner la transformation digitale et l’adoption de l’IA, notamment en matière de gouvernance, de législation et d’investissement public ?

Le rôle de l’État est central dans cette transformation. Moi, je suis de ceux qui croient beaucoup en l’État. En un État stratège, en un État locomotive, en un État qui donne l’exemple. C’est l’État qui doit installer sa confiance en cette nouvelle technologie. Et il gagnerait beaucoup à baliser le chemin, à faire en sorte de laisser l’initiative s’exprimer dans ce domaine-là et de donner l’exemple lui-même en favorisant la recherche. Mais l’État ne peut pas tout ; tout seul, il ne peut pas financer la recherche. Il doit aussi s’aider du privé, de fonds qui sont mis à la disposition de la Tunisie de l’extérieur, de manière à avoir un effet de levier.

Que faire pour instaurer une culture technologique et éthique ?

Au-delà des moyens financiers et réglementaires, j’insiste sur l’importance de la culture. Pour faire de la technologie, cela va vous étonner, il faut faire de la culture. Il faut que votre environnement soit technogène, qu’il croie en cette culture d’intelligence artificielle, en l’innovation. Et cette culture, elle doit être inculquée dès le plus jeune âge. Cela devrait, à mon sens, commencer dès l’école primaire, en mettant en place les choses de manière à l’insérer, mais à l’insérer avec les valeurs que nous portons. L’éthique est un pilier incontournable, puisque la technologie n’est pas que de la technique et que la technique seule est insuffisante. Il faut aussi que les valeurs fondamentales de notre société soient présentes. C’est donc un outil dont il faut surveiller l’utilisation. On ne peut pas se permettre de tout faire avec l’intelligence artificielle. Il faut qu’il y ait de l’autorité morale et éthique pour cadrer tout cela.

Quelle est votre vision pour attirer, retenir et valoriser les talents ?

Pour attirer et retenir les talents, essentiels à la réussite de l’écosystème IA, il faut tout d’abord pouvoir avancer dans un projet. Il y a ce qu’on appelle un triptyque. Et le triptyque est basé sur trois choses : une vision, une stratégie et un plan d’action. Je cite Sénèque : « Si vous ne savez pas où aller, il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne connaît pas son port ».

Et j’insiste sur l’importance d’un environnement agréable, de conditions de rémunération attractives et d’un cadre propice à l’innovation. Les gens qui en- treprennent ne sont pas forcément mus par la paix que leur procure le gain, ils sont mus par la paix que leur procure la réussite, ce qui est différent. Ceux qui quittent la Tunisie le font souvent parce qu’ils n’ont pas trouvé ces conditions. Nous devons travailler sur l’identification de ce qui nous manque pour les retenir, les conforter, leur offrir les conditions les plus favorables, en créant Innovation City, en créant un certain nombre d’autres plateformes et de centres de compétences, qui puissent les retenir un certain temps.

Faut-il adapter le financement à l’innovation

Il faut repenser aussi les instruments de financement. Les startups et l’innovation ne sont pas dans le moule et dans le cadre d’un financement bancaire classique, traditionnel. A mon avis, il est important de créer des instruments appropriés de private equity, de fonds d’investissement, que ce soit des fonds d’investissement domestiques ou internationaux, pour justement financer toutes les étapes de la création d’entreprises, depuis le seed money, l’idée, la semence de l’idée, jusqu’à son aboutissement.

Le mot de la fin

Il faut une Tunisie agile, ouverte, éthique et résolument tournée vers l’avenir, où l’État, les entreprises et la société civile avancent main dans la main pour faire de l’intelligence artificielle un levier de développement et de rayonnement.

Cette interview a été réalisée à l’occasion de la 26ᵉ édition du forum de l’Economiste Maghrébin, dans le cadre d’une série de podcasts. Et elle est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 922 du 18 juin au 2 juillet 2025

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Leadership féminin en diplomatie : la Tunisie en marche vers la parité

24. Juni 2025 um 14:46

La Journée internationale de la femme dans la diplomatie, célébrée le 24 juin 2025, s’inscrit dans l’initiative présidentielle tunisienne plaçant l’année sous le signe du renforcement du multilatéralisme et de la coopération avec l’ONU.

Instituée par la Résolution 12427 de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2022, cette journée souligne l’importance de l’égalité des sexes et le rôle vital des femmes dans la diplomatie pour la paix et la sécurité. La Tunisie, co-sponsor de cette résolution, célèbre cette édition en lien avec le 30ème anniversaire de la Déclaration de Beijing et le 25ème anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité, qu’elle avait soutenue en 2000.

Le ministère des Affaires étrangères, avec l’appui d’ONU Femmes Tunisie, organise pour la première fois un programme officiel mettant en avant la contribution historique et actuelle des femmes diplomates tunisiennes dans le rayonnement, la sécurité et la coopération internationale du pays.

Les objectifs de cette célébration sont de valoriser le rôle des femmes dans la diplomatie, d’échanger sur les bonnes pratiques internationales pour leur promotion, d’identifier les défis rencontrés, et de recueillir les témoignages des diplomates tunisiennes et étrangères accréditées en Tunisie afin d’enrichir les réflexions et les actions futures.

Bien que le taux  de femmes diplomates en Tunisie soit de 36 %, ce qui ne reflète pas encore une égalité parfaite, Mohamed Ali Nafti souligne que  nous sommes sur la bonne voie pour instaurer une véritable parité dans un domaine longtemps réservé aux hommes. Il ne s’agit pas de créer des rivalités, mais plutôt d’assurer un partage équitable des rôles et des opportunités. Marquant ainsi une nouvelle orientation pour la diplomatie tunisienne, afin de reconnaître pleinement la place légitime des femmes dans ce secteur exigeant, qui demande persévérance et résilience.

Au final, le ministre ajoute : « La femme tunisienne, qui a démontré sa capacité à occuper des postes de leadership depuis l’indépendance, est aujourd’hui prête à jouer un rôle majeur en diplomatie. Elle contribue à valoriser la politique étrangère tunisienne à travers des femmes engagées, capables de promouvoir l’image du pays, défendre ses intérêts, et porter des résolutions et initiatives tant au niveau onusien qu’africain, arabe et musulman. »

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Diplomatie au féminin : défis et ambitions

24. Juni 2025 um 13:27

Les femmes tunisiennes occupent une place majeure, notamment dans le domaine de la diplomatie. Grâce à leur persévérance et leur courage, elles possèdent toutes les qualités nécessaires pour devenir des leaders dans ce secteur. En effet, sans motivation ni savoir, aucun progrès n’est possible. C’est dans ce contexte que se tient ce mardi 24 juin 2025, à l’Académie diplomatique de Tunis, la Journée internationale des femmes dans la diplomatie. Quels sont les enjeux actuels pour mieux renforcer la place de la femme diplomate dans le monde entier, notamment en tant qu’ambassadrice du Bureau d’ONU Femmes Tunisie-Libye ?

Rencontrée en marge de cet événement, Florence Basty, représentante du Bureau d’ONU Femmes Tunisie-Libye, a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que, bien sûr, l’un des enjeux majeurs est la formation. L’engagement de l’École nationale d’administration dans ce sens est particulièrement intéressant, car la promotion 2025 compte une majorité de femmes. Ainsi, la première composante est bien la question de la formation. Mais il faut également s’assurer qu’en interne, au sein du ministère des Affaires étrangères, les femmes ne soient pas confrontées à un plafond de verre et puissent accéder aux plus hautes fonctions.

Elle a poursuivi : « Comme l’a rappelé le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti, il existe une volonté politique réelle sous ce ministère, en tout cas sous ce ministre. C’est d’ailleurs le ministère des Affaires étrangères qui a souhaité organiser cette journée pour rendre hommage aux femmes diplomates. On peut donc imaginer que l’organisation de cette journée vise aussi à motiver en interne la promotion des femmes. ONU Femmes s’est associée à cet événement et a souhaité être un véritable partenaire. « 

 » Mais je pense qu’il faut vraiment une volonté forte pour promouvoir les femmes aux plus hautes fonctions dans la fonction publique », a-t-elle ajouté.

Enfin, interrogée sur un message phare à adresser aux femmes du monde entier, elle a répondu : « Écoutez, nous sommes en 2025, année du multilatéralisme en Tunisie. C’est aussi la commémoration des 30 ans de la plateforme de Beijing et des 25 ans de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité. Dans ce contexte particulier, marqué par de nombreux conflits, un message très important est de s’assurer que les femmes soient présentes autour de la table lors des négociations pour la résolution des conflits et leur prévention. « 

Elle a insisté : « Il y a un message particulier aujourd’hui, notamment au regard de ce qui se passe en Palestine et à Gaza. Il est essentiel que les femmes s’engagent, car elles sont les premières victimes de la guerre qui sévit actuellement à Gaza, tout comme les enfants. « 

Elle a conclu : « Il est crucial qu’elles soient présentes, non seulement dans la prévention et la résolution des conflits, mais aussi qu’on n’oublie pas que ces conflits ont souvent un impact direct sur les civils, et particulièrement sur les femmes. « 

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Mohamed Ali Nafti : « Le corps diplomatique compte actuellement 36 % de femmes »

24. Juni 2025 um 12:20

Les femmes tunisiennes occupent une place majeure, notamment dans le domaine de la diplomatie. Grâce à leur persévérance et leur courage, elles ont toutes les qualités pour devenir des leaders dans ce secteur. En effet, sans motivation et savoir, aucun progrès n’est possible. C’est dans ce contexte que se tient ce mardi 24 juin 2025, à l’Académie diplomatique de Tunis, la Journée internationale des femmes dans la diplomatie.

Cet événement dépasse le simple symbole : il incarne une véritable reconnaissance. La Tunisie se distingue par une longue tradition d’engagement féminin en diplomatie, qui remonte à l’indépendance, au-delà même de son célèbre Code du statut personnel. À chaque avancée diplomatique tunisienne, des femmes ont joué un rôle déterminant.

Lors de son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rendu hommage à celles qui ont consacré leur carrière à la diplomatie tunisienne. Il a rappelé que « il y a trois ans, lors de sa 76ème session, l’Assemblée Générale des Nations Unies a déclaré par consensus que le 24 juin sera la journée des femmes dans la diplomatie, reconnaissant, ainsi, et célébrant la contribution des femmes à un domaine longtemps resté l’apanage des hommes. Co-sponsor de cette résolution, la Tunisie a considéré cette décision comme une étape importante vers la consécration de l’égalité des genres dans le domaine diplomatique et une reconnaissance du rôle vital de la femme diplomate dans le renforcement de la coopération multilatérale, mais aussi une nouvelle fondation dans l’édification de la paix et de la sécurité dans le monde, ainsi que dans la réalisation du développement durable. « 

Le ministre souligne que les femmes diplomates ont prouvé leur capacité à contribuer efficacement à l’élaboration des politiques et stratégies face aux crises et mutations mondiales, à tous les niveaux. Il rappelle aussi que cet engagement est ancien : « En réalité, cet engagement ne date pas de 2022, il remonte à l’indépendance quand les premières femmes ont rejoint le Ministère des Affaires Étrangères pour renforcer les équipes œuvrant pour la représentation du pays fraîchement souverain, renforcer ses relations avec les pays frères et amis et défendre ses intérêts, comme vous avez pu certainement le découvrir à travers l’exposition documentaire. »

Il a également évoqué l’histoire tunisienne en rappelant l’exploit de la reine Didon, première grande négociatrice féminine du pays : « Elle a pu obtenir, pacifiquement, un terrain pour fonder Carthage, en concluant un accord avec le seigneur local, le roi Iarbas, qui ne voulait lui céder qu’une superficie égale à la peau d’un bœuf. Didon a alors rusé en découpant cette peau en très fines lanières, ce qui lui a permis de délimiter un périmètre beaucoup plus vaste que prévu pour fonder sa ville sur une péninsule. Ce stratagème ingénieux est à l’origine du nom de la citadelle punique, Byrsa, qui signifie “peau de bœuf” en grec. Cette négociation d’origine féminine est célèbre non seulement dans la mythologie grecque, mais aussi en mathématiques, où le “problème de Didon” est un classique sur l’optimisation de la surface délimitée par une longueur donnée. »

Malgré les difficultés, l’intégration des femmes dans le Ministère des Affaires étrangères s’est poursuivie sans relâche. Le ministre a souligné que « aujourd’hui, force est de constater que déjà 30 % des postes, toutes catégories confondues, sont occupés par des femmes diplomates. Il y a eu également une incontestable évolution dans le sens du renforcement de la présence des femmes dans le corps diplomatique qui compte actuellement 36 % de femmes. Le nombre de femmes occupant des postes de chefs de mission continue d’augmenter. On compte aujourd’hui 11 femmes cheffes de postes diplomatiques et consulaires dans les différentes régions du monde. »

Cette progression est le fruit d’une volonté politique forte au plus haut niveau de l’État, qui a favorisé la nomination de femmes à des postes longtemps réservés aux hommes. La Tunisie est ainsi représentée diplomatiquement par des femmes à Washington, Madrid, New Delhi, Pretoria, Amman, Prague, Oslo et Helsinki.

Le ministère accorde également une attention particulière à la dimension genre dans l’élaboration de sa stratégie, conformément au plan national d’institutionnalisation du genre et aux législations publiques associées.

Les progrès sont notables, mais le chemin reste encore long pour garantir un accès égal des femmes aux postes à responsabilité et une participation pleine et significative à la prise de décision dans la diplomatie. Le ministre a insisté sur la nécessité d’accélérer la formation de tous les diplomates aux approches sensibles au genre : « Il s’agit de veiller à ce que l’égalité et les droits des femmes soient systématiquement pris en compte dans la programmation des activités du Ministère et au sein de nos postes diplomatiques et consulaires. »

Il a salué l’engagement du Bureau d’ONU Femmes Tunisie, qui appuie ces efforts pour préparer les diplomates à des rôles de leadership, de médiation et de négociation.

Cette journée internationale des femmes en diplomatie coïncide cette année avec le 30ᵉ anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, ainsi qu’avec le 25ᵉ anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité sur « Femmes, paix et sécurité ». La Tunisie, qui s’apprête à adopter son deuxième plan d’action national, s’engage à renforcer la participation des femmes à la prévention et à la résolution des conflits, ainsi qu’à la consolidation de la paix.

Face aux reculs inquiétants en matière de diplomatie et des droits des femmes dans le monde, la Tunisie réaffirme son engagement à consolider ces droits et à renforcer le rôle des femmes dans la paix mondiale.

Enfin, le ministre a rendu hommage aux femmes officiers tunisiennes de l’armée, de la police et des services pénitentiaires, qui contribuent activement aux opérations de maintien de la paix en Afrique. Il a conclu en adressant un message d’encouragement aux jeunes femmes, en particulier celles qui hésitent encore à rejoindre la diplomatie : « La diplomatie tunisienne a besoin de vous. C’est une carrière noble et passionnante, qui exige persévérance, sang-froid, sacrifices, mais surtout beaucoup de résilience. »

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l’Iran frappe la base américaine d’Al-Udeid au Qatar

23. Juni 2025 um 21:00

L’Iran a lancé lundi l’opération « Basharat al-Fath » (Annonciation de la victoire), selon la chaîne de télévision iranienne Irib News. Cette opération conjointe entre les Gardiens de la Révolution et l’armée iranienne visait en représailles la base américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande installation militaire américaine dans la région, suite aux frappes américaines menées le week-end précédent contre des sites nucléaires iraniens.

D’après les médias qataris, trois missiles ont atteint leur cible tandis que trois autres ont été interceptés par les systèmes de défense sol-air Patriot. La base d’Al-Udeid, qui hébergeait près de 40 avions militaires début juin, avait vu la majorité de ses appareils déplacés entre le 5 et le 19 juin, selon des images satellites.

Le président américain Donald Trump avait averti que toute attaque contre une base américaine entraînerait des représailles sévères. Selon le New York Times, l’Iran aurait coordonné cette attaque avec les autorités qataries, les ayant informées à l’avance afin de réduire le nombre de victimes, selon trois responsables iraniens au courant des plans.

Malgré ces avertissements, le Qatar a fermement condamné cette attaque, la qualifiant « d’agression iranienne flagrante », et s’est réservé le droit de riposter.

Par mesure de précaution, le Qatar a fermé son espace aérien jusqu’à nouvel ordre. La base d’Al-Udeid étant située à seulement 10 kilomètres de l’aéroport international de Doha, cette fermeture a provoqué d’importantes perturbations dans le trafic aérien.

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Tensions régionales : l’Iran promet une réponse ferme aux attaques américaines

23. Juni 2025 um 20:07

Le ministre iranien de la Défense, Aziz Nassirzadeh, a affirmé ce lundi que l’Iran est résolu à punir tout agresseur et rejette toute paix imposée de force, soulignant que Washington est à l’origine des crises et de l’instabilité dans la région.

Par ailleurs, un haut responsable iranien a indiqué à Reuters que Téhéran continuera ses opérations en représailles aux attaques américaines sur son sol.

Les forces armées iraniennes ont également annoncé ce lundi le lancement d’une opération conjointe entre les Gardiens de la Révolution et l’armée, ciblant la base américaine d’Al-Udeid au Qatar.

Dans un message adressé à la Maison Blanche, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a déclaré que toute agression contre la souveraineté et le territoire iranien ne restera pas sans réponse, en réaction aux récentes frappes américaines contre des installations nucléaires iraniennes.

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Vers un engagement fort pour un développement durable

23. Juni 2025 um 19:23

Le lundi 23 juin 2025, un débat majeur a été organisé sous le thème « Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne, dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables», mettant en lumière un engagement profond en faveur du développement durable et de la promotion d’une économie plus verte.

Cet événement s’inscrit dans un contexte où la transition énergétique et les énergies renouvelables sont devenues des enjeux stratégiques incontournables pour le pays, confrontée aux défis du changement climatique et à la nécessité d’adopter des modèles économiques plus responsables.

Lors du premier panel, les intervenants ont souligné l’importance cruciale d’évaluer et de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre liées non seulement aux activités opérationnelles des entreprises, mais aussi aux émissions financées par leurs activités. Une expertise avancée a été démontrée dans l’élaboration et le calcul concret de ces émissions, notamment pour les scores 1, 2 et la majorité des postes d’émissions du score 3.

Cette démarche, lancée dès 2014, intègre des critères environnementaux et sociaux dans le processus de financement. Elle ne se contente pas d’analyser les risques, mais propose aussi des actions concrètes pour les réduire et mieux les gérer, ce qui renforce la capacité des entreprises à faire face aux défis climatiques.

Pour y parvenir, une équipe composée de spécialistes techniques, d’analystes financiers et d’ingénieurs a été mise en place, assurant une approche complète et coordonnée.

Les solutions proposées s’articulent principalement autour de trois axes : l’identification des opportunités liées à la transition énergétique, la mise en œuvre et le suivi de projets concrets, ainsi que la mesure de leur impact environnemental, climatique et économique. Ces actions permettent non seulement de réduire la facture énergétique des entreprises, mais aussi d’améliorer leur image et leur accès à de nouveaux marchés, renforçant ainsi leur compétitivité.

Le débat a également souligné que le changement climatique représente un risque systémique affectant tous les secteurs d’activité et toutes les régions géographiques, mais qu’il constitue aussi un moteur puissant de transformation. Il incite les entreprises à revoir leurs méthodes de production, leur modèle économique et à mobiliser tous leurs leviers pour s’adapter. Une stratégie de décarbonation claire et tolérante apparaît ainsi comme une assurance essentielle pour anticiper les évolutions réglementaires et normatives, qui deviennent de plus en plus contraignantes. Les normes environnementales, de santé, de sécurité au travail et de qualité intègrent désormais des exigences climatiques, qui seront renforcées dès 2026 avec la mise en place de nouvelles réglementations.

Dans ce contexte, le rôle de partenaire engagé se traduit par un accompagnement des entreprises tunisiennes non seulement en tant que financeur, mais aussi comme acteur de leur transformation durable. Cette posture se concrétise par une offre complète incluant le financement, l’accompagnement technique et l’assurance adaptée aux spécificités des projets de transition énergétique.

L’intervention de la directrice générale de l’assurance a permis d’aborder en détail le dispositif d’assurance intégré pour les projets photovoltaïques, notamment les fermes photovoltaïques, qui nécessitent une couverture spécifique adaptée à leurs particularités en termes de construction, de matériaux et de business model. Cette assurance couvre toutes les phases du projet, depuis le transport des équipements jusqu’à l’exploitation, en passant par la construction et la post-réception, avec des garanties contre les dommages matériels, les incendies, les phénomènes naturels, les vols, ainsi que des garanties financières comme la couverture du retard de mise en service. Cette approche intégrée simplifie la gestion des contrats et optimise les coûts, tout en assurant une protection complète et adaptée aux risques spécifiques.

Le débat a aussi permis d’échanger sur les défis rencontrés par certains secteurs, comme le tourisme, qui subit les conséquences de la pandémie et d’actes terroristes, et pour lequel la transition énergétique représente un enjeu crucial mais complexe. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de trouver des solutions adaptées à ces réalités économiques difficiles, en mobilisant les acteurs financiers et institutionnels pour soutenir la modernisation et la décarbonation du secteur.

Enfin, les questions posées par les participants ont permis d’aborder des sujets techniques et réglementaires, notamment la compatibilité des lignes de crédit avec un paysage institutionnel parfois contraignant, ou encore les offres d’assurance pour des installations spécifiques comme la trigénération, illustrant la volonté de répondre aux besoins diversifiés des entreprises tunisiennes.

En conclusion, ce débat a mis en exergue un engagement fort et concret dans la transition énergétique. Et ce via  une expertise pointue, une offre intégrée de financement, d’accompagnement et d’assurance, et une équipe pluridisciplinaire pour un développement durable.

Ce rôle est d’autant plus crucial dans un contexte où la lutte contre le changement climatique impose une transformation rapide et profonde des modèles économiques, et où les entreprises doivent conjuguer performance économique et responsabilité environnementale pour assurer leur pérennité et leur compétitivité à long terme.

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Le bac 2025, un succès à géométrie variable!

23. Juni 2025 um 16:59

Depuis l’annonce des résultats de la session principale du baccalauréat, il y a deux jours, d’importantes disparités de réussite selon les régions tunisiennes sont apparues clairement. Une carte détaillée, basée sur les taux de réussite par gouvernorat au bac, met en lumière ces contrastes saisissants et invite à réfléchir aux causes profondes ainsi qu’aux solutions envisageables.

Pour mieux comprendre cette carte de la réussite au bac, un code couleur simple a été adopté : le rouge indique un taux de réussite situé entre 40 % et 60 %; l’orange correspond à un taux entre 30 % et 40 %; tandis que le jaune signale des taux inférieurs à 30 %. Grâce à cette légende, il est facile d’identifier les zones où les élèves réussissent le mieux, celles où la situation est moyenne, et enfin les régions qui rencontrent le plus de difficultés.

Par exemple, Sfax 1 et Sfax 2 dominent le classement national avec des taux de réussite respectifs de 55,75 % et 54,89 %. Ce qui les place dans la catégorie rouge et souligne la solidité du système éducatif public dans ces zones. À l’inverse, des régions comme Jendouba (28,26 %), Gafsa (28,02 %) et Kasserine affichent des taux en dessous de 30 %, marquant ainsi des difficultés importantes.

Un clivage persistant

Cette répartition traduit un clivage persistant entre les régions côtières, généralement mieux dotées en infrastructures et ressources pédagogiques, et les zones intérieures plus défavorisées. Ce constat souligne la nécessité d’une action ciblée pour réduire ces inégalités, notamment par un renforcement de l’accompagnement éducatif dans les régions en difficulté.

En somme, cette carte des résultats du bac 2025 illustre bien les défis à relever pour garantir une égalité réelle des chances à tous les élèves, quel que soit leur lieu où ils se trouvent,

Plus encore, cette carte nous rappelle que le bac en Tunisie, c’est un peu comme un match de foot : certains ont le vent en poupe, d’autres jouent en défense, et quelques-uns essaient juste de ne pas prendre trop de buts. Mais une chose est sûre, pour que tous les joueurs aient une chance de marquer, il faudra investir davantage dans l’éducation partout.

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