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Pourquoi l’étĂ© 2025 sera-t-il plus chaud que la normale en Tunisie ?

Von: walid
18. Mai 2025 um 18:23

MĂ©tĂ©oLe scĂ©nario le plus probable pour la pĂ©riode “mai-juin-juillet ” 2025, indique des tempĂ©ratures supĂ©rieures aux normales saisonniĂšres sur l’ensemble du territoire tunisien, traduisant ainsi, une tendance gĂ©nĂ©ralisĂ©e vers un temps plus chaud que la normale”, a fait savoir l’Institut National de la MĂ©tĂ©orologie, dans son “Bulletin des prĂ©visions saisonniĂšres 2025” .

Pour ce qui est des tendances pour les prĂ©cipitations pour la pĂ©riode “mai-juin-juillet” , “les modĂšles climatiques n’indiquent pas de tendance marquĂ©e pour les pluies. Des conditions proches des normales saisonniĂšres sont, donc, les plus probables avec une possibilitĂ© modĂ©rĂ©e de prĂ©cipitations infĂ©rieures aux normales, notamment sur le nord et le centre du pays”.

« Une tendance généralisée vers un temps plus chaud que la normale est attendue sur toute la Tunisie. »

 

“Sur la base des moyennes climatiques de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence 1991-2020, la pĂ©riode mai-juin-juillet est caractĂ©risĂ©e par des tempĂ©ratures moyennes trimestrielles entre 21 et 30 degrĂ©s celsius, selon les rĂ©gions. Les tempĂ©ratures les plus Ă©levĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement, observĂ©es dans le sud du pays”.

L’INM prĂ©voit “une nette transition vers la saison sĂšche, avec une forte diminution des prĂ©cipitations Ă  partir de la fin du printemps” ainsi que “des cumuls pluviomĂ©triques trimestriels trĂšs faibles en gĂ©nĂ©ral, ne dĂ©passant pas 30 mm en moyenne, ce qui confirme la caractĂšre aride Ă  trĂšs aride de cette pĂ©riode sur l’ensemble du territoire”.

Analyse climatologique sur la base de la période référence 1991-2020

En mai, les tempĂ©ratures moyennes varient entre 17 et 27°, avec des tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es dans les rĂ©gions du centre et du sud. Ce mois marque le dĂ©but de l’augmentation des tempĂ©ratures avant l’arrivĂ©e de l’étĂ©. Les prĂ©cipitations pour le mois varient entre 20 et 45 mm sur le nord et le sud du pays, tandis que sur le sud les prĂ©cipitations sont gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieures Ă  25 mm.

« Une transition nette vers la saison sÚche est prévue à partir de la fin du printemps. »

 

En juin, les températures moyennes oscillent entre 22 et 31°C, avec des températures maximales qui augmentent progressivement. Les précipitations sont généralement faibles, avec des cumuls inférieurs à 25 mm.

Enfin, au mois de juillet, les tempĂ©ratures moyennes varient entre 25 et 33,5 °C, avec des tempĂ©rature maximales plus Ă©levĂ©es. Les cumuls des prĂ©cipitations sont gĂ©nĂ©ralement, trĂšs faibles, ne dĂ©passant pas 15 mm sur l’ensemble du territoire, ce qui reflĂšte le caractĂšre sec et chaud du mois.

Chiffres clés

➀ 30°C — Moyenne maximale attendue pour les mois de juin et juillet dans plusieurs rĂ©gions.
➀ 30 mm — Cumul de pluie trimestriel moyen prĂ©vu, confirmant un climat trĂšs sec.
➀ 33,5°C — Moyenne des tempĂ©ratures maximales en juillet, selon les zones.
➀ 1991-2020 — PĂ©riode de rĂ©fĂ©rence utilisĂ©e pour l’analyse climatologique.

 

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Bilan hydrique 2025 : quelles rĂ©serves d’eau dans les barrages tunisiens ?

Von: hechmi
16. Mai 2025 um 13:08

BarrageAu 16 mai 2025, les barrages tunisiens cumulent 964,8 millions de mÂł d’eau, soit un taux global de remplissage de 40,7 %. Ce niveau, en hausse par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente (794,3 MmÂł Ă  la mĂȘme date), dĂ©passe Ă©galement la moyenne des trois derniĂšres annĂ©es, estimĂ©e Ă  862,3 MmÂł.

Le Nord du pays concentre l’essentiel des ressources, avec 876,7 MmÂł, contre seulement 69,3 MmÂł dans le Centre et 18,9 MmÂł dans le Cap Bon. Les apports journaliers restent modestes : 13,8 MmÂł au total, dont 11,9 MmÂł pour les barrages du Nord, malgrĂ© des prĂ©cipitations localisĂ©es.

Certains grands barrages comme Sidi Salem (36 % de remplissage) ou MellĂšgue (55 %) affichent des niveaux critiques. En revanche, Barbara (101 %), BĂ©ni Mtir (74 %) et Sidi el Barrak (69 %) bĂ©nĂ©ficient d’un bon niveau de remplissage grĂące Ă  leur localisation dans des zones plus arrosĂ©es.

MalgrĂ© cette lĂ©gĂšre amĂ©lioration, les dĂ©sĂ©quilibres rĂ©gionaux restent prĂ©occupants. À l’approche de l’étĂ©, la gestion des ressources hydriques s’annonce dĂ©licate, notamment pour les zones agricoles du Centre et du Sud.

EN BREF

  • Les barrages tunisiens sont remplis Ă  40,7 % au 16 mai 2025.
  • Le volume global dĂ©passe la moyenne triennale (964,8 MmÂł vs 862,3).
  • Le Nord concentre plus de 90 % des ressources stockĂ©es.
  • Plusieurs barrages du Centre affichent un faible taux (<20 %).
  • L’étĂ© s’annonce sous pression hydrique, malgrĂ© un lĂ©ger mieux.

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Indice de dĂ©veloppement humain 2025 : oĂč se situe la Tunisie dans le classement mondial ?

14. Mai 2025 um 09:40

IDH PopulationPubliĂ© le 6 mai 2025, le rapport du Programme des Nations Unies pour le dĂ©veloppement (PNUD) sur l’Indice de dĂ©veloppement humain (IDH) classe la Tunisie Ă  la 105e place sur 193 pays.

L’IDH, un indicateur global de la qualitĂ© de vie

ThĂ©oriquement, l’IDH va de 0 Ă  1 et repose sur trois dimensions essentielles :

  • Une vie longue et en santĂ©, Ă©valuĂ©e par l’espĂ©rance de vie Ă  la naissance ;
  • Le niveau de scolarisation, mesurĂ© par le taux d’alphabĂ©tisation et la frĂ©quentation scolaire ;
  • Le niveau de vie, calculĂ© Ă  partir du PIB par habitant ajustĂ© selon la paritĂ© du pouvoir d’achat (PPA).

Une position moyenne au niveau mondial, mais honorable en Afrique

Avec un score de 0,746, la Tunisie fait partie des pays à développement humain « élevé ». Elle se positionne au 5e rang africain, derriÚre :

  • les Seychelles (0,848),
  • l’üle Maurice (0,806),
  • l’AlgĂ©rie (0,763),
  • l’Égypte (0,754).

La Tunisie devance d’autres pays d’Afrique du Nord comme la Libye et rejoint un groupe comprenant le Maroc (0,710) qui entre pour la premiĂšre fois dans cette catĂ©gorie.

Classement dans le monde arabe : la Tunisie Ă  la traĂźne face aux pays du Golfe

Au niveau arabe, la Tunisie est distancée par :

  • les Émirats arabes unis (0,940),
  • l’Arabie saoudite (0,900),
  • BahreĂŻn (0,899),
  • le Qatar (0,886),
  • Oman (0,858),
  • le KoweĂŻt (0,852).

Elle est Ă©galement devancĂ©e par l’AlgĂ©rie, l’Égypte, la Jordanie (0,754) et le Liban (0,752).

IA et développement : les recommandations du PNUD

Le rapport 2025 a pour thĂšme : « Une question de choix : les individus et les possibilitĂ©s Ă  l’ùre de l’IA ».

Le PNUD appelle Ă  une rĂ©orientation des stratĂ©gies de dĂ©veloppement en intĂ©grant l’intelligence artificielle comme moteur de progrĂšs, Ă  condition qu’elle reste inclusive et centrĂ©e sur l’humain.

L’IA est qualifiĂ©e de “technologie Ă  usage gĂ©nĂ©ral”, comparable Ă  “la nouvelle Ă©lectricitĂ©â€, mais sa perception reste biaisĂ©e : “Les unes des journaux font une fixation sur la course aux armements et les dĂ©cideurs politiques sur les risques”.

Des inégalités accrues si les choix sont mal orientés

Le PNUD met en garde : les choix faits autour de l’IA pourraient accentuer les inĂ©galitĂ©s plutĂŽt que les rĂ©duire.

Les progrĂšs rĂ©alisĂ©s depuis 2020-2021 ralentissent. L’objectif d’un IDH mondial trĂšs Ă©levĂ© Ă  l’horizon 2030 semble aujourd’hui reportĂ© de plusieurs dĂ©cennies.

Chiffres clés

    • Classement IDH Tunisie : 105e sur 193
    • Score IDH Tunisie 2025 : 0,746
    • Rang africain de la Tunisie : 5e
    • Écart avec les Émirats arabes unis (IDH : 0,940) : prĂšs de 20 %
    • Seuil d’entrĂ©e dans la catĂ©gorie « dĂ©veloppement humain Ă©levĂ© » : IDH ≄ 0,700

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Santé et innovation : la stratégie de Roche pour la Tunisie et la Libye

13. Mai 2025 um 10:15

PrĂ©sente depuis 30 ans en Tunisie, la multinationale pharmaceutique suisse Roche, l’une des principales entreprises mondiales du secteur a renforcĂ©, ces derniers jours,  sa prĂ©sence en Tunisie avec l’inauguration de ses nouveaux bureaux Ă  Tunis.

Une stratégie régionale tournée vers la santé

Cette expansion s’inscrit dans une stratĂ©gie plus large visant Ă  approfondir l’impact du groupe sur les systĂšmes de santĂ© tunisien et libyen, oĂč le groupe est reprĂ©sentĂ© par 30 collaborateurs.

Signe de l’importance de cette expansion stratĂ©gique : la participation Ă  la cĂ©rĂ©monie organisĂ©e Ă  cette fin du ministre tunisien de la SantĂ©, Mustapha Ferjani.

Un moteur économique au-delà du secteur médical

Au-delĂ  de sa structure directe, Roche estime que son activitĂ© gĂ©nĂšre environ 530 emplois indirects et induits, contribuant ainsi de maniĂšre significative Ă  l’économie tunisienne. L’entreprise se distingue Ă©galement par ses investissements dans la recherche et dĂ©veloppement, un axe jugĂ© stratĂ©gique tant Ă  l’échelle internationale qu’en Tunisie.

Engagement local en oncologie et neurologie

En Tunisie, Roche s’investit activement dans le dĂ©veloppement de registres cliniques en oncologie et en neurologie, un chantier jugĂ© essentiel pour enrichir les donnĂ©es disponibles et appuyer les dĂ©cisions mĂ©dicales Ă  l’échelle nationale. D’autres actions de sensibilisation sont Ă©galement menĂ©es, notamment sur le cancer du sein et du poumon.

Table ronde : investir pour une meilleure prise en charge

La cĂ©rĂ©monie s’est poursuivie par une table ronde autour du thĂšme « Investir en santĂ© pour une meilleure prise en charge des patients en Tunisie et en Libye ».

Les discussions ont mis en avant des exemples concrets de partenariats public-privé, en Tunisie comme ailleurs en Afrique, et leur impact sur la qualité des soins et les parcours patients.

La Tunisie, modÚle de digitalisation en santé ?

La digitalisation, notamment le dossier mĂ©dical informatisĂ©, est un domaine oĂč la Tunisie peut inspirer et peut vĂ©ritablement ĂȘtre un modĂšle Ă  suivre pour le continent.

ABS

Chiffres clés

  • 30 ans de prĂ©sence de Roche en Tunisie
  • 530 emplois indirects et induits gĂ©nĂ©rĂ©s par l’activitĂ© du groupe
  • 30 collaborateurs de Roche en Tunisie et en Libye
  • 2 axes prioritaires de recherche clinique : oncologie et neurologie
  • 1 table ronde sur l’investissement en santĂ© organisĂ©e Ă  Tunis.

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Allemagne : La nouvelle direction hĂ©rite d’une conjoncture Ă©conomique dĂ©favorable

Von: hechmi
11. Mai 2025 um 10:00

AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a longtemps incarnĂ© la puissance Ă©conomique de l’Europe. Toutefois, au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies, des vents contraires fondamentaux ont commencĂ© Ă  s’accumuler : des tendances dĂ©mographiques dĂ©favorables, une rĂ©glementation et une fiscalitĂ© excessives, ainsi qu’un retard dans la modernisation des secteurs clĂ©s face Ă  l’ùre numĂ©rique et Ă  un paysage mondial en mutation rapide. En consĂ©quence, l’économie allemande a sous-performĂ©, avec un PIB rĂ©el qui est restĂ© inchangĂ© au cours des cinq derniĂšres annĂ©es — une Ă©volution peu flatteuse comparĂ©e Ă  la croissance de 12,2 % aux États-Unis ou mĂȘme Ă  celle de 5 % dans le reste de la zone euro sur la mĂȘme pĂ©riode.

QNB REVUE ECONOMIQUE - G1L’arrivĂ©e au pouvoir du Chancelier Friedrich Merz pourrait marquer un tournant en matiĂšre de politique Ă©conomique et de performance. Pendant des dĂ©cennies, l’Allemagne s’est consacrĂ©e Ă  la rigueur budgĂ©taire et Ă  l’austĂ©ritĂ©. En revanche, le nouveau gouvernement arrive avec un vaste plan de relance budgĂ©taire qui pourrait atteindre 1 000 milliards d’euros, incluant des investissements dans les infrastructures et la dĂ©fense, ainsi que des projets de rĂ©formes fiscales et du marchĂ© du travail.

Ce programme Ă©conomique constitue un changement de paradigme par rapport au conservatisme budgĂ©taire traditionnel de l’Allemagne et devrait stimuler la croissance Ă  moyen terme. Toutefois, la nouvelle administration hĂ©rite de dĂ©fis majeurs qui exigent des rĂ©formes profondes pour relancer durablement une Ă©conomie stagnante. Cet article explore trois facteurs clĂ©s qui illustrent ces dĂ©fis et Ă©tayent notre analyse.

PremiÚrement : Des défis structurels majeurs qui sapent la compétitivité et la productivité

Le Rapport mondial sur la compĂ©titivitĂ© offre une Ă©valuation utile de cette dimension. Il y a dix ans Ă  peine, l’Allemagne occupait le 6e rang mondial ; elle est aujourd’hui tombĂ©e Ă  la 24e place, en raison des lourdeurs rĂ©glementaires, d’une fiscalitĂ© contraignante, de lois rigides sur l’emploi et d’une complexitĂ© administrative excessive.

La bureaucratie coĂ»te jusqu’à 146 milliards d’euros par an Ă  l’économie allemande. La perte de compĂ©titivitĂ© se reflĂšte clairement dans les statistiques de productivitĂ© : depuis 2017, la production par travailleur a chutĂ© de 2,5 %. Les chefs d’entreprise dĂ©noncent une administration tentaculaire et une transition numĂ©rique trop lente. Ce ralentissement nuit particuliĂšrement aux start-ups, pour lesquelles les retards administratifs peuvent dĂ©cider du succĂšs ou de l’échec d’un projet. Par consĂ©quent, de plus en plus d’entreprises transfĂšrent leurs activitĂ©s vers d’autres pays europĂ©ens comme les Pays-Bas, la SuĂšde, le Portugal ou la Pologne. Ces problĂšmes structurels continueront donc Ă  freiner la croissance, et devront ĂȘtre traitĂ©s par des mesures allant au-delĂ  d’un simple stimulus fiscal.

DeuxiÚmement : La modernisation des infrastructures, un impératif pour la croissance future

Si l’Allemagne veut relancer sa croissance Ă©conomique, elle doit impĂ©rativement moderniser ses infrastructures vieillissantes. Sa politique budgĂ©taire ultra-conservatrice a conduit Ă  une sous-finance chronique dans des domaines clĂ©s. En 2023-2024, l’investissement public reprĂ©sentait en moyenne 2,8 % du PIB, contre 4,3 % en France.

Faute d’investissements suffisants, les infrastructures de transport et d’énergie vieillissent, et les technologies numĂ©riques restent Ă  la traĂźne, ce qui freine la croissance Ă  long terme. Il est donc crucial de procĂ©der Ă  des mises Ă  niveau massives. Dans le passĂ©, les dĂ©lais de planification et de passation de marchĂ©s ont souvent excĂ©dĂ© ceux de la construction elle-mĂȘme. En 2023, 76 milliards d’euros de ressources budgĂ©taires sont restĂ©s inutilisĂ©s, en raison d’obstacles administratifs et rĂ©glementaires. La modernisation des infrastructures doit ainsi figurer en tĂȘte des prioritĂ©s du nouveau gouvernement.

Par ailleurs, une rĂ©forme visant Ă  rĂ©duire l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s ne serait appliquĂ©e que progressivement, Ă  partir de 2028.

TroisiĂšmement : L’industrie manufacturiĂšre poursuit sa dĂ©gradation, pesant sur la croissance globale

Secteur clĂ© de l’économie allemande, l’industrie manufacturiĂšre traverse une pĂ©riode prolongĂ©e de dĂ©clin, affectant la croissance gĂ©nĂ©rale. Entre 2000 et le pic de 2017, la composante industrielle du PIB rĂ©el augmentait de 1,9 % par an. Depuis, cette dynamique s’est brusquement inversĂ©e, sous l’effet de nombreux chocs : tensions commerciales mondiales, ralentissement de l’économie mondiale, pandĂ©mie de Covid, crise Ă©nergĂ©tique liĂ©e Ă  la guerre en Ukraine, et dĂ©clin du secteur automobile.

Depuis son pic en 2017, la production industrielle allemande a reculĂ© de 18 %. En 2025, les nouvelles guerres commerciales lancĂ©es par l’administration Trump, conjuguĂ©es Ă  l’incertitude gĂ©opolitique Ă©levĂ©e, exerceront une pression supplĂ©mentaire sur les industries tournĂ©es vers l’exportation. MĂȘme si le secteur manufacturier devrait bĂ©nĂ©ficier des investissements dans les infrastructures et la dĂ©fense, le nouveau gouvernement devra assurer un environnement plus stable pour compenser ces vents contraires majeurs.

QNB REVUE ECONOMIQUE - G2En conclusion, Le gouvernement hĂ©rite d’un lourd passif qui pĂšse sur les perspectives de croissance. Le changement de paradigme en matiĂšre de politique budgĂ©taire devrait permettre une mise Ă  niveau essentielle des infrastructures et amorcer une reprise, stimulant ainsi la croissance Ă  moyen terme. Toutefois, des rĂ©formes structurelles plus profondes seront nĂ©cessaires pour garantir une relance durable de l’économie allemande..

(SOURCE : REVUE ECONOMIQUE | QNB)

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