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JORT: Publication de la loi interdisant la sous traitance

24. Mai 2025 um 13:27

La nouvelle loi relative Ă  l’organisation des contrats de travail et Ă  l’interdiction de la sous-traitance a Ă©tĂ© officiellement publiĂ©e dans le Journal officiel de la RĂ©publique tunisienne (JORT). 

 

Cette nouvelle loi , adoptĂ©e deux jours plus tĂŽt par l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) lors d’une sĂ©ance plĂ©niĂšre prolongĂ©e, a recueilli un large consensus avec 121 voix pour, 4 abstentions et aucun vote contre.

 

Cette loi introduit des mesures importantes visant Ă  sĂ©curiser les relations de travail en Tunisie. Elle prĂ©voit notamment la transformation automatique en contrats Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e (CDI) des contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e (CDD) qui ne correspondent pas aux exceptions prĂ©vues par la loi. Cette disposition s’applique aussi bien aux contrats en cours qu’à ceux interrompus aprĂšs le 14 mars 2025, Ă  condition que la relation de travail ait Ă©tĂ© rĂ©guliĂšre.

 

Par ailleurs, la loi intĂšgre des dispositions transitoires pour rĂ©gulariser les situations prĂ©caires, prenant en compte les pĂ©riodes d’essai infĂ©rieures Ă  six mois. Elle reconnaĂźt Ă©galement l’anciennetĂ© des salariĂ©s sous-traitĂ©s ou employĂ©s de maniĂšre durable dans des structures publiques, renforçant ainsi leurs droits.

Plus prĂ©cisĂ©ment,  cette loi vise Ă  encadrer strictement les contrats de travail, Ă  limiter la sous-traitance abusive et Ă  garantir une meilleure protection des travailleurs, en particulier ceux en situation prĂ©caire ou sous contrat temporaire.

 

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Le PDL lance une initiative politique pour l’unitĂ© nationale

24. Mai 2025 um 13:18

Une réunion importante a réuni plusieurs dirigeants et membres du parti du PDL dans la journée du samedi 24 mai 2025, au siÚge du PDL

Il en va de mĂȘme de la prĂ©sence des personnalitĂ©s influentes telles que l’ancien ministre NĂ©ji Jalloul, le professeur de droit constitutionnel Amine Mahfoudh, et des reprĂ©sentants de partis politiques et d’organisations de la sociĂ©tĂ© civile.

Cette rencontre, selon Thameur Saad, membre du bureau politique du parti, marque le lancement d’une initiative politique ambitieuse visant Ă  rassembler tous les dĂ©fenseurs de l’État civil.

Dans son allocution d’ouverture, Thameur Saad a soulignĂ© que cette initiative cherche Ă  dĂ©passer les clivages idĂ©ologiques et politiques pour unir les forces nationales autour d’un objectif commun : sortir le pays de la profonde crise politique, Ă©conomique et sociale qu’il traverse. Le parti se veut ouvert Ă  tous les Tunisiens, qu’ils soient rĂ©sidents Ă  l’intĂ©rieur ou Ă  l’extĂ©rieur du pays, afin de bĂątir une charte nationale fondĂ©e sur un pacte politique, Ă©conomique et social, garantissant les droits et les valeurs dĂ©mocratiques.

De son cĂŽtĂ©, Amine Mahfoudh,a mis l’accent sur l’importance de la crĂ©ation d’un espace propice au dialogue et Ă  la rĂ©flexion collective. Et parallĂšlement, NĂ©ji Jalloul a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de redonner aux partis politiques leur rĂŽle moteur dans la vie politique tunisienne, tout en tirant les leçons des erreurs passĂ©es. Il a Ă©galement mis en avant la crĂ©ation urgente d’une Cour constitutionnelle pour restaurer un climat de droits et de libertĂ©s dans le pays.

Le diplomate Abdallah Labidi a rappelé que le document final de cette initiative devra prendre en compte toutes les catégories sociales, toutes les régions du pays, ainsi que la diaspora tunisienne, tout en servant de levier pour mobiliser la société autour de valeurs de solidarité malgré les différences.

Enfin, l’écrivain et sociologue Mouldi Guassoumi a insistĂ© sur l’importance d’établir clairement les mĂ©canismes du pouvoir et du contre-pouvoir, soulignant que la coexistence de ces deux forces est essentielle pour une dĂ©mocratie saine. Il a proposĂ© que le texte final prenne la forme d’un « pacte rĂ©publicain » fondĂ© sur le respect des principes dĂ©mocratiques. Cette initiative apparaĂźt ainsi comme un appel fort Ă  l’unitĂ©.

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SĂ©bastien Hurtaud: discipline, bienveillance et partage sous le signe de l’universalitĂ©

24. Mai 2025 um 12:08

La musique classique, par sa rigueur et son exigence, impose Ă  chacun une discipline de tous les instants. Les heures de rĂ©pĂ©tition, la recherche de la justesse, l’attention portĂ©e au moindre dĂ©tail : tout concourt Ă  faire de chaque concert un moment d’exception. Mais cette discipline n’est pas rĂ©servĂ©e Ă  une Ă©lite ou Ă  une tradition figĂ©e. Elle est, au contraire, le socle sur lequel peut s’épanouir la crĂ©ativitĂ©, l’échange, la dĂ©couverte de l’autre.

InvitĂ© par l’Ambassade de France en Tunisie, l’Institut français de Tunisie et l’OpĂ©ra de Tunis, le violoncelliste français de renom, SĂ©bastien Hurtaud sera prĂ©sent Ă  Tunis, Ă  travers une sĂ©rie de concerts exceptionnels ( le 24  mai 2025 Ă  la CitĂ© de Culture, 29 mai 2025 – Palais du Baron d’Erlanger Ă  Sidi Bou SaĂŻd, 20h,  30 mai 2025 – Théùtre Municipal de Sousse, 19h et 31 mai 2025 Ă  l’hĂŽtel Movenpick de Sousse ) qui  n’aurait pas Ă©tĂ© possible sans l’engagement de l’Institut Français de Tunisie (IFT), de l’Ambassade de France en Tunisie et de l’OpĂ©ra de Tunis. Ces institutions, vĂ©ritables passeurs de culture, jouent un rĂŽle clĂ© dans la promotion de la musique classique et dans le rapprochement des peuples par l’art.

Il convient de rappeler que l’IFT, en particulier, s’investit depuis des annĂ©es dans la diffusion de la culture française en Tunisie, en soutenant des artistes, en organisant des Ă©vĂ©nements, en favorisant les Ă©changes entre musiciens des deux rives de la MĂ©diterranĂ©e. L’Ambassade de France, par son appui logistique et diplomatique, facilite la venue d’artistes internationaux et contribue Ă  faire de la Tunisie une terre d’accueil pour la musique classique. Quant Ă  l’OpĂ©ra de Tunis, il offre un Ă©crin prestigieux Ă  ces rencontres, permettant au public de dĂ©couvrir des Ɠuvres majeures du rĂ©pertoire dans des conditions exceptionnelles.

 

Qu’est-ce qui rend si spĂ©cial le fait de jouer dans un pays oĂč vous n’ĂȘtes jamais venu ?

C’est toujours trĂšs excitant pour un musicien de se produire dans un pays oĂč il n’a jamais jouĂ© auparavant. Cela crĂ©e une rencontre unique : tout est nouveau, avec un public totalement diffĂ©rent que je ne connais pas. Vous aurez justement l’occasion de le dĂ©couvrir demain.

Qu’est-ce qui vous attire particuliùrement lorsque vous voyagez pour vos concerts ?

Ce qui m’intĂ©resse quand je voyage, c’est de dĂ©couvrir un peu l’ñme des pays. Par exemple, je connais bien la Nouvelle-ZĂ©lande, oĂč l’ñme du pays est incarnĂ©e par le peuple Maori. De la mĂȘme façon, je me suis longtemps demandĂ© quelle Ă©tait l’ñme de la musique française, et je pense que Maurice Ravel en est l’incarnation.

Comment dĂ©cririez-vous la relation entre la scĂšne, le musicien et le public lors d’un concert ?

La scĂšne et le public forment un microcosme et un macrocosme. On a l’impression que le public est Ă  l’extĂ©rieur, mais en rĂ©alitĂ©, tout ce que je ressens, le public le ressent aussi. Il faut donc rester en soi, ĂȘtre dans la musique, tout en Ă©coutant le silence du public. C’est grĂące Ă  ce silence que j’espĂšre trouver un moment prĂ©sent unique. C’est un travail Ă©norme, car on rĂ©pĂšte des heures et des heures. Pour communiquer, il faut ĂȘtre profondĂ©ment ancrĂ© dans ce que l’on veut exprimer avec la musique et ĂȘtre en communion. Souvent, cela se passe ainsi, j’essaie en tout cas. Dans l’orchestre, chaque musicien apporte sa personnalitĂ©, son histoire, mais tous partagent le mĂȘme respect des Ɠuvres, la mĂȘme volontĂ© de servir la musique. D’ailleurs,  on ne joue jamais une Ɠuvre de la mĂȘme façon selon les partenaires. Pour la simple raison est que la discipline permet cette adaptation, cette Ă©coute, cette capacitĂ© Ă  trouver un langage commun, mĂȘme entre musiciens de cultures diffĂ©rentes. C’est lĂ  que la musique devient vraiment universelle. 

J’ajouterais qu’il  est important d’avoir des influences actuelles, car Saint-SaĂ«ns lui-mĂȘme s’est inspirĂ© de diverses sources. Je pense qu’il est essentiel que des compositeurs s’intĂ©ressent Ă  cela, qu’ils puisent justement dans des origines diffĂ©rentes pour les intĂ©grer dans la musique qu’ils composent. C’est ce qui m’intĂ©resse : crĂ©er de nouvelles Ɠuvres qui vont dans ce sens, car c’est toujours une rencontre avec une culture. Quand on est musicien, c’est une grande chance, surtout en tant que soliste, de pouvoir dĂ©couvrir une culture par le biais de la musique classique.

Pour finir, y a-t-il une citation qui vous parle particuliĂšrement ? Une citation d’un compositeur, d’un Ă©crivain, celle qui vous inspire ?

Il y en a une qui me vient Ă  l’esprit. J’ai une nature extrĂȘmement perfectionniste, mais il y a une citation trĂšs pragmatique qui m’aide Ă©normĂ©ment dans ma vie quotidienne : « Le mieux  est l’ennemi du bien et permet d ‘avancer dans sa quĂȘte,son chemin Ă  travers la musique Â».

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NafaĂą Laribi alerte sur la santĂ© fragile d’Abir Moussi en dĂ©tention

23. Mai 2025 um 23:03

Ce vendredi 23 mai 2025, un grand nombre de personnalitĂ©s issues du monde politique, des milieux publics et de la sociĂ©tĂ© civile se sont rassemblĂ©es Ă  l’ancienne Place Jeanne d’Arc. Nombre d’entre elles arboraient des t-shirts Ă  l’effigie d’Ahmed Souab, tandis que d’autres portaient ceux Ă  l’effigie d’Abir Moussi.

Lors de cet Ă©vĂ©nement,l’avocat et membre du comitĂ© de la dĂ©fense de Abir Moussi, Nafaa Laribi a soulignĂ© que la mobilisation d’aujourd’hui est remarquable, avec la prĂ©sence de presque tous les dĂ©fenseurs des droits de l’homme ainsi que de tous ceux qui rĂ©clament un procĂšs Ă©quitable, oĂč il rappelle que « Le procĂšs d’Ahmed El Souheb, accusĂ© de terrorisme, suscite un large soutien, notamment parce qu’il est un confrĂšre engagĂ© pour un procĂšs juste et Ă©quitable. Â»

Nafaa Laribi, membre du comitĂ© de dĂ©fense d’Abir Moussi, a Ă©galement exprimĂ© son inquiĂ©tude quant Ă  l’état de santĂ© de cette derniĂšre, qui souffre de douleurs arthrosiques, ce qui aggrave sa situation en dĂ©tention. Il a par ailleurs rappelĂ© « qu’un autre procĂšs a Ă©tĂ© engagĂ© Ă  la suite d’une plainte dĂ©posĂ©e par une association dĂ©fendant les minoritĂ©s, et que ce procĂšs a Ă©tĂ© reportĂ© au 20 juin 2025. Â»

Il convient de rappeler que le comitĂ© de dĂ©fense rappelle que la dĂ©tention d’Abir Moussi a Ă©tĂ© qualifiĂ©e d’arbitraire par le Groupe de travail sur la dĂ©tention arbitraire des Nations Unies, qui a demandĂ© sa libĂ©ration.

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Gertridus Nsang Ndong Nsuga: « les femmes ont accompli de grands progrĂšs ces derniĂšres annĂ©es Â»

23. Mai 2025 um 14:41

Le 23 mai 2025 s’inscrit dĂ©sormais comme une date symbolique dans le calendrier international avec la cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e de l’Afrique en Tunisie. Bien que cette journĂ©e ait Ă©tĂ© officiellement instituĂ©e le 25 mai 1963, la Tunisie a choisi cette annĂ©e d’en avancer la commĂ©moration dans le cadre d’une initiative particuliĂšre visant Ă  renforcer les liens entre le continent africain et ses partenaires.

 

PrĂ©sente Ă  cet Ă©vĂ©nement, Gertridus Nsang Ndong Nsuga, Ambassadeur de la RĂ©publique de GuinĂ©e Équatoriale et Doyenne du Groupe des Ambassadeurs Africains accrĂ©ditĂ©s en Tunisie, a partagĂ© son analyse sur l’état des relations entre l’Union europĂ©enne et l’Afrique, ainsi que sur la question cruciale de la solidaritĂ© intercontinentale.

 

Un bilan des relations Union europĂ©enne – Afrique

Dans une dĂ©claration exclusive Ă  leconomistemaghrebin.com, l’ambassadrice a soulignĂ© que  « la solidaritĂ© entre continents repose avant tout sur l’établissement de relations solides, visant Ă  prĂ©venir les conflits et les guerres. Cette solidaritĂ© se manifeste Ă©galement par un soutien concret au dĂ©veloppement humain, notamment Ă  travers la formation des jeunes et des femmes, afin que nous puissions progresser et rester au mĂȘme niveau que les pays europĂ©ens « 

Elle rappelle ainsi que cette coopĂ©ration doit ĂȘtre fondĂ©e sur des partenariats durables, capables d’accompagner les transformations sociales et Ă©conomiques nĂ©cessaires au dĂ©veloppement des pays africains, en particulier ceux de la rĂ©gion subsaharienne et la Tunisie.

La place des femmes dans la diplomatie africaine : des progrÚs, mais encore des défis

InterrogĂ©e sur la reprĂ©sentation fĂ©minine dans la diplomatie africaine, Gertridus Nsang Ndong Nsuga estime que « les femmes ont accompli de grands progrĂšs ces derniĂšres annĂ©es « . Cependant, elle nuance : « Dans de nombreux pays, des obstacles persistent encore. Il reste beaucoup Ă  faire pour soutenir et encourager les femmes, notamment dans les pays africains oĂč des difficultĂ©s liĂ©es au mariage ou Ă  l’accĂšs Ă  l’éducation freinent leur avancĂ©e ».

L’ambassadrice appelle ainsi Ă  une mobilisation collective : « Il est essentiel que tous les pays rĂ©flĂ©chissent Ă  des mesures concrĂštes pour aider les femmes Ă  progresser, comme cela a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans plusieurs pays trĂšs avancĂ©s Â».

 

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Mohamed Ali Nafti:  Â» La Tunisie, moteur de l’innovation et du multilatĂ©ralisme en Afrique Â»

23. Mai 2025 um 13:50

À l’occasion de la JournĂ©e mondiale de l’Afrique, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, dans une dĂ©claration exclusive Ă  leconomistemaghrĂ©bin.com , revient sur le rĂŽle central des Nations Unies dans l’accompagnement du dĂ©veloppement africain, l’engagement multilatĂ©ral de la Tunisie et la contribution remarquable des jeunes talents tunisiens Ă  travers le continent.

Dans une dĂ©claration Ă  leconomistemaghrĂ©bin.com, Mohamed Ali Nafti a tenu Ă  rappeler que, dĂšs l’aube de leur indĂ©pendance, les pays africains ont bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien indĂ©fectible des Nations Unies, qui n’ont mĂ©nagĂ© aucun effort pour accompagner leur dĂ©veloppement multidimensionnel. Selon lui, cette dynamique a permis d’ancrer durablement l’esprit onusien au sein des diplomaties africaines, faisant des Nations Unies le garant de l’égalitĂ© internationale et le porteur d’espoir pour les gĂ©nĂ©rations futures, malgrĂ© les dĂ©fis rencontrĂ©s au fil du temps.

Il souligne que l’attachement de la Tunisie au systĂšme onusien et au multilatĂ©ralisme n’est pas simplement un choix, mais une vĂ©ritable appropriation.  Â» Nous croyons profondĂ©ment en ce systĂšme, et nous Ɠuvrons Ă  renforcer notre position au sein de l’Afrique, en adhĂ©rant pleinement aux programmes qui respectent la dignitĂ© et l’identitĂ© africaines, les choix de nos peuples, ainsi que les aspirations de notre jeunesse et la promotion du rĂŽle des femmes « , affirme-t-il.

Sur le plan diplomatique et Ă©conomique, Mohamed Ali Nafti met en avant la contribution croissante des jeunes talents tunisiens en Afrique. Il rappelle qu’au plus fort de la pandĂ©mie de Covid-19, la prĂ©sence active de start-upers et de professionnels tunisiens dans de nombreux pays africains, francophones comme anglophones, a Ă©tĂ© une source de grande fiertĂ© nationale. « MalgrĂ© les difficultĂ©s, nos jeunes ont su non seulement prĂ©server, mais aussi renforcer leur position sur le continent, grĂące Ă  leur maĂźtrise des technologies de l’information et de la communication Â», explique-t-il.

Pour Mohamed Ali Nafti, cette dynamique illustre la capacitĂ© de la jeunesse tunisienne Ă  participer activement Ă  la prospĂ©ritĂ© partagĂ©e de l’Afrique, ouvrant la voie Ă  une nouvelle Ăšre de dĂ©veloppement et de coopĂ©ration sud-sud, portĂ©e par l’innovation et le savoir-faire.

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Mohamed Ali Nafti rĂ©itĂšre l’engagement solennel de la Tunisie en faveur d’une Afrique prospĂšre, solidaire et rĂ©siliente

23. Mai 2025 um 13:21

Le 23 mai 2025 marque dĂ©sormais une date symbolique dans le calendrier international : la cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e de l’Afrique. Bien que la JournĂ©e internationale de l’Afrique ait Ă©tĂ© instituĂ©e le 25 mai 1963  cette annĂ©e, la Tunisie a choisi d’en avancer la commĂ©moration dans le cadre d’une initiative particuliĂšre.

La diplomatie tunisienne et l’intĂ©gration africaine

 

Aujourd’hui, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Mohamed Ali Nafti, a rappelĂ© l’importance de cette journĂ©e emblĂ©matique, un moment fort pour cĂ©lĂ©brer ensemble l’Afrique Ă  laquelle nous appartenons et que nous portons dans nos cƓurs, nos Ăąmes et notre conscience collective.

Lors de son allocution, le ministre a soulignĂ© que cette occasion est propice pour rĂ©itĂ©rer l’engagement solennel de la Tunisie envers le continent, ses peuples et ses nations, en faveur d’une Afrique prospĂšre, solidaire et rĂ©siliente. Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de bĂątir une Afrique oĂč rĂšgne la justice humaine, maĂźtresse de sa souverainetĂ©, capable de gĂ©rer ses ressources naturelles, d’assurer sa sĂ©curitĂ© alimentaire, Ă©nergĂ©tique et hydraulique, et oĂč les technologies de l’information et de la communication Ă©voluent au rythme de son dĂ©veloppement.

Engagement et vision de la Tunisie

Le ministre a rappelĂ© que la Tunisie a fait sienne les engagements des bĂątisseurs de nos États respectifs, en adoptant une politique Ă©trangĂšre principalement axĂ©e sur le dĂ©veloppement du continent et la promotion des valeurs de paix, de sĂ©curitĂ© et de dĂ©veloppement solidaire, partagĂ© avec ses frĂšres africains. Ce message a Ă©tĂ© portĂ© lors de la 3e rĂ©union ministĂ©rielle de l’Union Africaine et de l’Union EuropĂ©enne, tenue rĂ©cemment Ă  Bruxelles.

Par ailleurs, la Tunisie se rĂ©jouit de son appartenance afro-mĂ©diterranĂ©enne et se veut un pont civilisationnel entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe. Au-delĂ  de sa position gĂ©ographique, le pays ambitionne de contribuer Ă  toute initiative visant Ă  valoriser les compĂ©tences fĂ©minines et Ă  renforcer la participation des jeunes talents dans le dĂ©veloppement du continent africain. La Tunisie demeure attentive et interactive avec tous les partenariats Ă©tablis avec les diffĂ©rents espaces arabo-africains, arabo-asiatiques et arabo-amĂ©ricains, pourvu que ces partenariats soient fondĂ©s sur les principes de coresponsabilitĂ©, de respect mutuel et de bĂ©nĂ©fices partagĂ©s.

MultilatĂ©ralisme et cĂ©lĂ©bration de l’Afrique

Il a Ă©galement rappelĂ© que conformĂ©ment aux instructions du prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, la Tunisie souhaite que sa diplomatie soit dynamique au niveau des relations bilatĂ©rales, que nous nous efforçons de promouvoir et d’élever dans tous les domaines d’intĂ©rĂȘt commun. Le choix a Ă©tĂ© fait de placer la cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e de l’Afrique de proclamer l’annĂ©e 2025 annĂ©e du multilatĂ©ralisme.

Cette initiative revĂȘt une dimension symbolique particuliĂšre, puisqu’elle coĂŻncide avec la commĂ©moration du 80e anniversaire de la fondation de l’Organisation des Nations Unies, rĂ©affirmant ainsi l’engagement indĂ©fectible de la Tunisie envers les principes du multilatĂ©ralisme et son attachement profond aux valeurs fondatrices de l’ONU.

ProfondĂ©ment attachĂ©s aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, les pays africains n’ont cessĂ© de rĂ©clamer la place qui leur revient dans le systĂšme onusien, qui a Ă©tĂ© Ă  la base de leur libĂ©ration. Aujourd’hui, 80 ans aprĂšs la naissance de l’ONU, force est de reconnaĂźtre que des avancĂ©es multidimensionnelles ont profitĂ© Ă  l’humanitĂ© entiĂšre et Ă  l’Afrique en particulier.

Défis et perspectives

Cependant, ces rĂ©alisations, aussi significatives soient-elles, ne sauraient masquer des souffrances indicibles et des injustices criantes qui persistent, comme le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par l’entitĂ© occupante Ă  Gaza, au mĂ©pris des principes fondamentaux du droit international humanitaire. Cette situation alarmante est aggravĂ©e par l’indiffĂ©rence et le dĂ©sengagement de la communautĂ© internationale.

Le MinistĂšre des Affaires ÉtrangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’Étranger, en tant que coordonnateur de l’action diplomatique intergouvernementale, demeure Ă  l’écoute des initiatives et suggestions pour une interaction positive, capable de rĂ©aliser nos objectifs communs. Nous sommes persuadĂ©s que les autoritĂ©s ne mĂ©nageront aucun effort pour faciliter la tĂąche de nos ambassades accrĂ©ditĂ©es auprĂšs de vos pays respectifs. Ensemble, nous saurons relever les dĂ©fis et envisager de nouvelles perspectives pour notre continent.

Positionnement régional et international

Le ministre a Ă©galement soulignĂ©  que malgrĂ© les aspirations non rĂ©alisĂ©es des premiĂšres gĂ©nĂ©rations ayant vĂ©cu ce moment historique, force est de reconnaĂźtre que bien des avancĂ©es multidimensionnelles ont profitĂ© Ă  l’humanitĂ© entiĂšre et Ă  l’Afrique en particulier. Toutefois, ces rĂ©alisations, aussi significatives soient-elles ne sauraient cacher un constat des plus accablants, illustrĂ© par des souffrances indicibles et des injustices criantes qui persistent toujours.

Le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par l’entitĂ© occupante Ă  Gaza, au mĂ©pris des principes fondamentaux du droit international humanitaire en est une illustration frappante. Une situation alarmante face Ă  l’attitude d’indiffĂ©rence et de dĂ©sengagement de la communautĂ© internationale. Il conclut: « Ensemble nous saurons relever les dĂ©fis et envisager de nouvelles perspectives pour notre continent. Â»

 

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Les Tunisiens passent 61 heures par mois sur Facebook contre 5 heures de lecture

23. Mai 2025 um 08:22

Les Tunisiens passent en moyenne 61 heures par mois Ă  naviguer sur Facebook, contre seulement 5 heures et 16 minutes consacrĂ©es Ă  la lecture de livres, selon un sondage rĂ©alisĂ© par l’institut Emrhod Consulting. Cette Ă©tude, menĂ©e entre le 29 avril et le 6 mai 2025 auprĂšs d’un Ă©chantillon reprĂ©sentatif de 950 personnes ĂągĂ©es de 18 ans et plus, rĂ©vĂšle un dĂ©sĂ©quilibre marquĂ© entre le temps passĂ© sur les rĂ©seaux sociaux et celui dĂ©diĂ© Ă  la lecture.

Fethi Ben Abdallah, reprĂ©sentant de l’institut, a prĂ©cisĂ© lors d’une intervention sur les ondes de MosaĂŻque fm, ce vendredi 23 mai 2025 que seulement 11 % des Tunisiens ont achetĂ© un livre au cours des douze derniers mois, contre 12 % en 2024. Et que 22 % ont lu au moins un livre durant cette pĂ©riode. Le sondage montre Ă©galement une faible consommation de livres audio, avec une moyenne annuelle de 2,5 livres Ă©coutĂ©s, principalement chez les jeunes.

En parallÚle, les réseaux sociaux dominent largement le temps numérique des Tunisiens, avec des moyennes mensuelles de 54 heures sur TikTok, 47 heures sur Instagram, 39 heures sur YouTube et 27 heures sur X (anciennement Twitter). Cette tendance souligne un usage intensif des plateformes numériques au détriment des pratiques culturelles traditionnelles.

Fathi Ben Abdallah a dĂ©clarĂ© que 11 % des personnes interrogĂ©es ont achetĂ© un seul livre au cours des 12 derniers mois, 22 % d’entre elles ont lu un seul livre, 17 % des personnes interrogĂ©es ont consultĂ© un livre sur Internet, et 16 % ont Ă©coutĂ© un livre audio durant la mĂȘme pĂ©riode (les 12 derniers mois).

Concernant le manque d’intĂ©rĂȘt des Tunisiens pour la lecture, il a rĂ©vĂ©lĂ© que les rĂ©ponses des personnes interrogĂ©es attribuent cela aux pressions de la vie quotidienne, Ă  la propagation de la technologie, Ă  la hausse des prix des livres et aux dĂ©penses.

Il a soulignĂ© que les chiffres concernant la relation des Tunisiens avec la lecture peuvent sembler faibles, mais qu’ils sont en progression comparĂ©s Ă  l’annĂ©e 2015.

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L’administration Trump rĂ©voque le droit d’Harvard d’accueillir des Ă©tudiants Ă©trangers

22. Mai 2025 um 20:20

L’administration du prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a annoncĂ© jeudi 22 mai 2025 qu’elle annulait le droit de l’universitĂ© Harvard d’inscrire des Ă©tudiants Ă©trangers, dans un contexte de conflit croissant entre le locataire de la Maison-Blanche et cette prestigieuse institution Ă©ducative.

Dans une lettre adressĂ©e par la ministre de la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure des États-Unis, Kristi Noem, Ă  l’Association Ivy League, qui regroupe huit des universitĂ©s les plus cĂ©lĂšbres du pays, il est indiquĂ© : « Avec effet immĂ©diat, la licence accordĂ©e au programme des Ă©tudiants et visiteurs Ă©trangers de l’universitĂ© Harvard est annulĂ©e », faisant rĂ©fĂ©rence au principal systĂšme permettant aux Ă©tudiants Ă©trangers d’étudier aux États-Unis.

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La semaine mondiale de la gastronomie turque : un voyage des saveurs Ă  ne pas manquer

22. Mai 2025 um 16:52

Pourquoi attendre pour dĂ©couvrir les saveurs d’ailleurs quand on peut vivre une expĂ©rience culinaire unique grĂące Ă  la semaine mondiale de la gastronomie turque? Cet Ă©vĂ©nement annuel, qui se dĂ©roule du 21 au 27 mai 2025 dans le monde entier, cĂ©lĂšbre la richesse et la diversitĂ© du patrimoine culinaire de la Turquie, offrant Ă  chacun une invitation au voyage sans quitter son assiette.

De la fameuse soupe de lentilles aux douceurs emblĂ©matiques comme la baklava, chaque bouchĂ©e est une vĂ©ritable invitation Ă  explorer la culture turque. Qui aurait cru que le sucre pouvait devenir un passeport aussi savoureux? Cette semaine gastronomique met en lumiĂšre les plats classiques de la cuisine turque, vĂ©ritables piliers d’une tradition culinaire riche, accompagnĂ©s de la chaleur lĂ©gendaire de l’hospitalitĂ© turque.

Un événement mondial, un rendez-vous en Tunisie

Ainsi la semaine de la cuisine turque se tient en Tunisie au cafĂ©-restaurant Gourmandise, situĂ© aux Berges du Lac Ă  Tunis. Cet Ă©tablissement, reconnu pour son excellence, accueille cette annĂ©e l’évĂ©nement avec fiertĂ© et enthousiasme.

Une alliance culinaire entre  les deux pays

L’évĂ©nement offre une plateforme pour rapprocher deux traditions culinaires riches et variĂ©es. Les Ă©quipes tunisiennes et turques collaborent Ă©troitement pour offrir aux visiteurs une expĂ©rience authentique et mĂ©morable. Au programme : dĂ©gustations gratuites de mini-plats et pĂątisseries turques, master class avec des chefs turcs pour apprendre Ă  prĂ©parer la cĂ©lĂšbre baklava et d’autres douceurs; ainsi que des petits-dĂ©jeuners turcs proposĂ©s Ă  la vente.

Si ces nouveautĂ©s rencontrent un franc succĂšs auprĂšs des clients tunisiens, Gourmandise envisage d’intĂ©grer ces spĂ©cialitĂ©s turques Ă  sa carte, crĂ©ant ainsi un dĂ©licieux pont gastronomique entre les deux pays.

Vers une réciprocité gastronomique

Ahmet Misbah Demircan, Ambassadeur de la RĂ©publique de Turquie en Tunisie, rappelle l’importance de la gastronomie dans le rayonnement culturel et touristique. Tout en dĂ©clarant : “La nourriture est un Ă©lĂ©ment clĂ© qui attire les touristes dans le monde entier. La cuisine turque, riche d’une gĂ©ographie qui s’étend de l’Asie centrale aux Balkans, de la MĂ©diterranĂ©e Ă  la mer Noire, reflĂšte cette diversitĂ©. Â»

Radhia Kamoun, PDG de Gourmandise, souligne : “ La semaine gastronomique turque est bien plus qu’une simple cĂ©lĂ©bration culinaire. C’est une ouverture culturelle, sociale et gastronomique entre la Turquie et la Tunisie. Pour Gourmandise, qui ambitionne de s’exporter, c’est une occasion unique de se faire connaĂźtre Ă  l’international”. 

En ce sens, une semaine gastronomique tunisienne en Turquie est envisagée, afin de faire découvrir la richesse culinaire tunisienne à un public international, renforçant ainsi les liens économiques, culturels et sociaux entre les deux pays.

Lire aussi : Turquie – Maghreb : opĂ©ration sĂ©duction


Au-delĂ  des plats salĂ©s, la rencontre des traditions culinaires s’exprime aussi dans les desserts. La douceur turque, incarnĂ©e par des spĂ©cialitĂ©s comme la baklava, trouve un Ă©cho parfait dans l’hospitalitĂ© tunisienne, oĂč les gourmands sont invitĂ©s Ă  savourer ces dĂ©lices incontournables. Plus qu’un simple dessert, c’est une vĂ©ritable expĂ©rience gustative qui transporte les palais au cƓur des saveurs turques.

De nombreux ambassadeurs Ă©taient prĂ©sents Ă  l’évĂ©nement, notamment Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union europĂ©enne en Tunisie, ainsi que les reprĂ©sentants de l’Ukraine, du Pakistan et d’autres pays, tĂ©moignant de l’importance culturelle et diplomatique de cette semaine gastronomique.

En somme, la semaine mondiale de la gastronomie turque est une occasion exceptionnelle de cĂ©lĂ©brer la diversitĂ© et la richesse des saveurs. En rĂ©unissant les traditions culinaires turques et tunisiennes, cet Ă©vĂ©nement ouvre la voie Ă  un Ă©change gastronomique prometteur, oĂč chaque plat raconte une histoire, chaque bouchĂ©e est un voyage et chaque rencontre un pas vers une meilleure comprĂ©hension culturelle.

Alors, pourquoi attendre pour goĂ»ter Ă  l’ailleurs quand la Turquie vient Ă  nous, au cƓur de Tunis? Bon appĂ©tit et Ă  la dĂ©couverte de ces saveurs universelles qui unissent les peuples autour d’une mĂȘme table.

 

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Moez Joudi : flexibilitĂ© et rĂ©alisme pour sauver l’emploi

22. Mai 2025 um 14:38

Alors que la Tunisie fait face Ă  une croissance Ă©conomique faible voire nĂ©gative sur certains trimestres rĂ©cents, avec un taux de croissance autour de -0,2 % entre fin 2024 et dĂ©but 2025, les dĂ©fis pour la crĂ©ation d’emplois restent majeurs. L’expert en Ă©conomie, Moez Joudi alerte sur les risques d’une rĂ©glementation trop rigide du marchĂ© du travail dans ce contexte fragile, soulignant que la prioritĂ© reste la crĂ©ation d’emplois avant toute protection excessive.

Il prĂ©cise via son post fb: « C’est pourquoi il est important d’adopter une loi pour protĂ©ger les travailleurs, mais avant tout, les travailleurs doivent pouvoir trouver un emploi. Une croissance Ă©conomique nĂ©gative ne crĂ©e pas d’emplois. Et si l’employeur se voit imposer des lois rigides et contraignantes qui tuent la flexibilitĂ© du marchĂ© du travail dans un contexte de croissance nĂ©gative, cela retarde et rĂ©duit l’investissement ainsi que les recrutements. De plus, dans le secteur industriel par exemple, un bras robotisĂ© fonctionnant Ă  l’intelligence artificielle coĂ»te aujourd’hui environ 15 000 euros, un prix compĂ©titif, et peut remplacer trois ouvriers ou plus. Avec des contrats de travail stricts, l’industriel sera naturellement poussĂ© Ă  choisir cette option pour prĂ©server sa compĂ©titivitĂ©, continuer Ă  produire, exporter et gĂ©nĂ©rer des devises pour le pays. Les slogans et les discours grandiloquents sont bien, mais il y a des rĂ©alitĂ©s Ă©conomiques qu’il faut absolument prendre en compte lors de l’élaboration des lois et dans la gestion des rouages de l’État. Le peuple veut de l’emploi, pas du chĂŽmage « . 

Il met en garde contre l’impact des nouvelles technologies comme la robotisation, qui, dans un environnement contraint, peuvent accĂ©lĂ©rer la perte d’emplois industriels.

Autrement dit, son message appelle Ă  une prise en compte rĂ©aliste des contraintes Ă©conomiques pour favoriser l’investissement, la compĂ©titivitĂ© et surtout l’emploi, au cƓur des attentes des Tunisiens.

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InvitĂ© sur RTCI, HĂ©di Mechri revient sur les enjeux de l’IA

21. Mai 2025 um 22:02

À l’heure oĂč l’intelligence artificielle (IA) bouleverse les rĂšgles du jeu mondial. HĂ©di Mechri, directeur des publications de Promedia, est intervenu sur les ondes de RTCI ce mercredi 21 mai 2025 au micro de Hatem Bourial, lors de l’émission « 120 minutes Â», pour discuter des enjeux du partenariat Tunisie-Europe, dans un contexte mondial en pleine Ă©volution, marquĂ© notamment par le dĂ©veloppement rapide de l’intelligence artificielle. Et ce Ă  l’issue de la 26Ăšme Ă©dition du Forum international de L’Économiste MaghrĂ©bin.

Tout d’abord, il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’un dĂ©bat public approfondi autour de cette thĂ©matique, d’autant plus pertinente Ă  l’occasion du 30Ăšme anniversaire de l’accord d’association Tunisie-Union europĂ©enne. En effet, cet accord, signĂ© en 1995 dans un contexte gĂ©opolitique et technologique trĂšs diffĂ©rent, doit aujourd’hui ĂȘtre repensĂ© pour s’adapter aux transformations industrielles, Ă  l’émergence de nouvelles filiĂšres et Ă  l’intĂ©gration de l’intelligence artificielle comme levier de modernisation et de compĂ©titivitĂ© pour l’économie tunisienne.

Dans cet ordre d’idĂ©es, il a rappelĂ© que les bouleversements gĂ©opolitiques rĂ©cents, notamment la guerre commerciale initiĂ©e par les États-Unis sous Donald Trump, ont profondĂ©ment modifiĂ© les Ă©quilibres internationaux. Ce contexte de tensions et de redĂ©ploiement des chaĂźnes de valeur oblige la Tunisie Ă  revoir ses partenariats et ses stratĂ©gies de dĂ©veloppement.

En ce qui concerne l’accord d’association avec l’UE, il a soulignĂ© que celui-ci a jouĂ© un rĂŽle majeur dans la transformation de l’industrie tunisienne. En effet, en levant progressivement les protections douaniĂšres, il a exposĂ© le secteur Ă  la concurrence internationale, ce qui a contraint les entreprises Ă  s’adapter, innover et se moderniser.

Ce processus a permis de tripler les exportations entre 1995 et 2005 et d’élever les standards de qualitĂ© et de compĂ©titivitĂ©, ouvrant aussi la voie Ă  de nouveaux marchĂ©s, notamment en Afrique.

Cependant, trente ans plus tard, M. Mechri estime qu’un bilan s’impose, car l’architecture mondiale a profondĂ©ment changĂ©. L’irruption de nouvelles technologies, l’émergence de l’intelligence artificielle et la recomposition des chaĂźnes d’approvisionnement exigent une rĂ©vision de cet accord pour qu’il corresponde aux rĂ©alitĂ©s actuelles.

Dans cette perspective, il a mis l’accent sur l’intelligence artificielle comme levier stratĂ©gique incontournable pour moderniser l’économie tunisienne. L’IA doit permettre de dynamiser les secteurs traditionnels tels que l’automobile, l’aĂ©ronautique, la pharmacie et les services financiers, tout en favorisant l’émergence de nouvelles filiĂšres. Pour cela, des investissements dans les infrastructures Ă©nergĂ©tiques, notamment le photovoltaĂŻque, et dans la gestion des donnĂ©es sont indispensables.

Enfin, HĂ©di Mechri a rappelĂ© que le dĂ©veloppement de ces technologies passe par une formation adaptĂ©e, de l’école primaire Ă  l’enseignement supĂ©rieur.

Au passage, il a identifiĂ© trois dĂ©fis majeurs pour la Tunisie : la gestion de l’eau, la production d’énergie renouvelable et la rĂ©forme du systĂšme Ă©ducatif afin de rĂ©pondre aux besoins de l’économie de demain.

Pour conclure, il s’est fĂ©licitĂ© de la qualitĂ© des dĂ©bats lors du Forum international de L’Économiste MaghrĂ©bin, qui a rĂ©uni experts et diplomates autour de ces enjeux cruciaux. Selon lui, ces Ă©changes ouvrent des perspectives encourageantes pour anticiper les mutations Ă  venir et renforcer la compĂ©titivitĂ© et la rĂ©silience de la Tunisie dans un monde en pleine transformation.

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Participation du ministre de l’Économie aux rĂ©unions annuelles de la Banque islamique Ă  Alger

21. Mai 2025 um 16:44

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reprĂ©sentĂ© la Tunisie lors des rĂ©unions annuelles du groupe de la Banque islamique de dĂ©veloppement Ă  Alger les 20 et 21 mai 2025. Cet Ă©vĂ©nement a rĂ©uni de nombreuses personnalitĂ©s et institutions financiĂšres internationales autour du thĂšme de la diversification Ă©conomique et du dĂ©veloppement durable.

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Hichem Turki : « Positionner nos talents en IA Ă  l’international Â»

21. Mai 2025 um 11:10

À l’heure oĂč la Tunisie s’interroge sur ses choix stratĂ©giques face Ă  la transformation numĂ©rique et Ă  l’instabilitĂ© gĂ©opolitique mondiale, la 26Ăšme Ă©dition du Forum annuel international de l’Économiste MaghrĂ©bin s’est tenue le mardi 20 mai 2025 Ă  l’hĂŽtel Radisson Blu (Avenue Mohamed V, Tunis). PlacĂ©e sur le thĂšme « La Tunisie face Ă  la nouvelle donne mondiale : Quelles options stratĂ©giques Ă  l’heure de l’Intelligence Artificielle ? », cette rencontre a rĂ©uni prĂšs de 400 participants, experts, dĂ©cideurs publics et chefs d’entreprise, autour des dĂ©fis et opportunitĂ©s liĂ©s Ă  l’intelligence artificielle. L’évĂ©nement, organisĂ© en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la LibertĂ© et la dĂ©lĂ©gation de l’Union EuropĂ©enne Ă  Tunis, a permis d’échanger sur la modernisation des secteurs clĂ©s tels que l’automobile, la pharmacie et la finance, afin de renforcer la position de la Tunisie comme hub d’innovation rĂ©gional.

Hichem Turki : « CrĂ©er un Ă©cosystĂšme dynamique entre l’enseignement supĂ©rieur, la recherche et les entreprises Â»

RencontrĂ© en marge de cet Ă©vĂ©nement, Hichem Turki, directeur gĂ©nĂ©ral de Novation City a soulignĂ© dans une dĂ©claration Ă  leconomistemaghrebin.com que la Tunisie dispose d’un atout fort : ses talents.  il prĂ©cise dans ce contexte: « Notre prioritĂ© consiste Ă  prĂ©parer ces talents, Ă  leur donner les moyens d’exceller dans le domaine de l’intelligence artificielle. Pour cela, nous avons investi dans la capacitĂ© de calcul afin de leur offrir les ressources nĂ©cessaires. Nous avons Ă©galement créé une Smart Factory, un vĂ©ritable terrain de jeu pour tester et dĂ©velopper des applications innovantes. Ce projet, implantĂ© sur Novation City, devrait ĂȘtre opĂ©rationnel d’ici fin aoĂ»t ou dĂ©but septembre. Ce site deviendra un endroit phare, idĂ©al pour rassembler Ă©tudiants, chercheurs et entreprises autour de la technologie. L’objectif est clair : crĂ©er un Ă©cosystĂšme dynamique entre l’enseignement supĂ©rieur, la recherche et les entreprises. Ce cadre permet aux talents de rencontrer les acteurs Ă©conomiques, de collaborer avec eux et de participer au dĂ©veloppement de solutions technologiques. Cette synergie vise Ă  gĂ©nĂ©rer de la technologie Ă  travers nos talents, et, in fine, Ă  tirer l’économie tunisienne vers le haut. Â»

Quelles conclusions peut-on tirer du 26Ăšme Forum de l’Économiste MaghrĂ©bin ? 

A cette interrogation, il a rĂ©pondu que « les Ă©changes ont mis en Ă©vidence que l’intelligence artificielle n’est pas un choix, mais une obligation. Toute l’industrie et la technologie utilisent dĂ©sormais l’IA, il est donc impĂ©ratif que la Tunisie s’inscrive dans ce crĂ©neau, non seulement pour elle-mĂȘme, mais aussi pour participer pleinement au dĂ©veloppement mondial. Il existe deux options : soit nous agissons dĂšs maintenant, soit nous risquons d’ĂȘtre dĂ©passĂ©s. Notre ambition est donc d’agir, afin de positionner nos talents sur le marchĂ© international de l’intelligence artificielle et de servir de relais pour les dĂ©cideurs, qui doivent ĂȘtre Ă  l’écoute de ces enjeux Â».

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PensĂ©e unique ou intelligence augmentĂ©e : le piĂšge de la dĂ©pendance Ă  l’IA

21. Mai 2025 um 10:01

À l’heure oĂč la Tunisie s’interroge sur ses choix stratĂ©giques face Ă  la transformation numĂ©rique et Ă  l’instabilitĂ© gĂ©opolitique mondiale, l’Économiste MaghrĂ©bin a  organisĂ©, le mardi 20 mai 2025 Ă  l’hĂŽtel Radisson Blu (Avenue Mohamed V, Tunis), la 26Ăšme Ă©dition de son Forum annuel international. PlacĂ© sur le thĂšme « La Tunisie face Ă  la nouvelle donne mondiale : Quelles options stratĂ©giques Ă  l’heure de l’Intelligence Artificielle ? », cet Ă©vĂ©nement, organisĂ© en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la LibertĂ© et la dĂ©lĂ©gation de l’Union EuropĂ©enne Ă  Tunis, a rĂ©uni prĂšs de 400 participants venus dĂ©battre des dĂ©fis et opportunitĂ©s liĂ©s Ă  l’intelligence artificielle. Experts, dĂ©cideurs publics et chefs d’entreprise Ă©changeront sur la modernisation des secteurs clĂ©s tels que l’automobile, la pharmacie et la finance, pour renforcer la position de la Tunisie comme hub d’innovation rĂ©gional.

 

Selon Mustapha Mezghani, Directeur gĂ©nĂ©ral de la SociĂ©tĂ© de Gestion de la Technopole de Sfax (SGTS) l’enjeu de l’intelligence artificielle rĂ©side dans le fait qu’elle constitue un outil d’augmentation des capacitĂ©s humaines, Ă  l’image des outils qui permettent de soulever des charges plus lourdes ou d’avancer plus rapidement. L’intelligence artificielle va permettre de dĂ©velopper les capacitĂ©s cognitives de l’homme, d’accĂ©lĂ©rer sa maniĂšre de raisonner et d’obtenir des rĂ©sultats plus rapides en prenant en compte une quantitĂ© considĂ©rable d’informations, ce qu’un individu seul ne pourrait pas faire avec ses seules capacitĂ©s.

Il prĂ©cise  dans ce contexte:  « Aujourd’hui, on peut synthĂ©tiser des millions de documents ou traiter un sujet en considĂ©rant le contenu de millions de livres, de documents, d’images ou de photos, ce qu’il Ă©tait impossible de faire auparavant. C’est donc le cĂŽtĂ© positif de l’intelligence artificielle. Cependant, l’intelligence artificielle peut aussi introduire des biais dans les raisonnements. Le fait de prendre en compte, de maniĂšre aveugle, les rĂ©sultats fournis par un moteur d’intelligence artificielle peut conduire Ă  ce que ce moteur introduise des biais dans le raisonnement. On peut alors se retrouver avec des rĂ©sultats qui ne sont pas conformes Ă  la rĂ©alitĂ©, ou qui sont entachĂ©s d’erreurs ou de biais. Il est donc essentiel de comprendre comment le raisonnement de l’intelligence artificielle est construit. Â»

Il ajoute : « Il faut voir que l’intelligence artificielle est composĂ©e de deux grandes parties : d’une part, les donnĂ©es qui vont ĂȘtre traitĂ©es ou Ă  partir desquelles on va extraire les connaissances, et d’autre part, la maniĂšre dont le raisonnement va ĂȘtre conduit. Cette derniĂšre partie est trĂšs importante. À long terme, on risque de se retrouver face Ă  deux grandes Ă©coles de pensĂ©e, deux maniĂšres de rĂ©flĂ©chir. Â»

Il poursuit : « C’est-Ă -dire? L’école amĂ©ricaine et l’école chinoise. À trop se baser sur l’intelligence artificielle, ceux qui l’utilisent deviennent de plus en plus dĂ©pendants de cet outil. Cette dĂ©pendance est telle que, mĂȘme lorsqu’ils font un raisonnement pour aboutir Ă  un rĂ©sultat, ils vont directement poser la question Ă  l’intelligence artificielle pour comparer s’ils sont arrivĂ©s au mĂȘme rĂ©sultat ou non. Aujourd’hui, ceux qui utilisent l’intelligence artificielle s’en servent pour acquĂ©rir de l’expertise et remplacer principalement le travail des juniors. Or, l’intelligence artificielle est construite par des seniors. Pour avoir des seniors, il faut des juniors. À terme, si tout le monde se base sur l’intelligence artificielle, on n’aura plus de juniors pour faire le travail. Donc, on ne pourra plus avoir de seniors puisqu’on n’aura plus de juniors. Â»

Dans ce cas, il y a un problĂšme : l’intelligence artificielle va rĂ©flĂ©chir pour tout le monde. Peut-on alors parler d’une pensĂ©e unique, d’un prĂȘt-Ă -penser? Quelle sera cette pensĂ©e? Si tout le monde se contente d’un prĂȘt-Ă -penser, c’est un seul grand systĂšme qui pensera pour tous. Dans ce cas de figure, il y a un fossĂ©, des obstacles, et on peut se demander quel sera l’avenir.

A cet effet, Mustapha Muzghani revient sur le risque mĂȘme de crĂ©er de la bĂȘtise humaine. Il souligne : « Car si l’on n’apprend plus aux gens Ă  construire leur raisonnement et qu’on leur enseigne seulement Ă  se baser sur celui d’une machine, on perdra l’intelligence humaine. Le raisonnement se construit progressivement, avec l’expĂ©rience, les diffĂ©rents cas rencontrĂ©s, etc. Si l’on n’a pas l’occasion de bĂątir et d’apprendre Ă  construire son raisonnement, on finira par de la bĂȘtise humaine, avec, selon moi, deux grandes Ă©coles de pensĂ©e : l’école chinoise et l’école amĂ©ricaine, et rien entre les deux. Il arrivera peut-ĂȘtre un moment oĂč l’une de ces Ă©coles l’emportera sur l’autre. C’est une guerre technologique. Â»

Il Ă©voque l’exemple concret de Cambridge Analytica, aux États-Unis. Lors du premier mandat de Trump. Cambridge Analytica a Ă©tĂ© accusĂ©e d’avoir influencĂ© les votes de certaines personnes sur la base des rĂ©seaux sociaux. Elle a rĂ©cupĂ©rĂ© des informations sur les tendances politiques de ces personnes, sur ce qu’elles souhaitaient entendre et a adaptĂ© des messages conçus pour influencer leurs choix. Cela a Ă©tĂ© rendu possible grĂące Ă  l’intelligence artificielle.

Et de conclure : « Aujourd’hui, certains veulent ĂȘtre dĂ©pendants de l’intelligence artificielle. Parce qu’ils le veulent. Le rĂ©sultat sera donc pire que si cela Ă©tait imposĂ© Ă  des gens qui ne le souhaitaient pas. Il n’y a plus de questionnement, plus de rĂ©flexion. On est lĂ  pour suivre. À trop travailler avec les rĂ©seaux sociaux, Ă  ĂȘtre trop dĂ©pendant, l’esprit est toujours occupĂ© et ne se libĂšre pas. On ne cherche plus Ă  innover, Ă  crĂ©er de nouvelles solutions ou de nouvelles situations. Dans certains cas, on est encore obligĂ© de rĂ©flĂ©chir, mais si l’on ne se repose que sur l’intelligence artificielle, on ne dĂ©veloppera plus ses capacitĂ©s de rĂ©flexion et de raisonnement. L’intelligence vient de la capacitĂ© Ă  raisonner, Ă  rĂ©flĂ©chir, et des nombreux exercices que l’on fait chaque jour, volontairement ou non, selon les situations rencontrĂ©es. Si l’on ne cherche plus Ă  trouver des solutions par soi-mĂȘme, mais que l’on se base sur l’intelligence artificielle pour les obtenir, on tuera notre intelligence humaine. Â»

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Tunisie-UE : 30 ans d’un partenariat stratĂ©gique et prometteur vers un avenir renforcĂ©

19. Mai 2025 um 21:35

À l’occasion du 30e anniversaire de l’accord d’association signĂ© en 1995 entre la Tunisie et l’Union europĂ©enne, un bilan globalement positif se dĂ©gage de trois dĂ©cennies de partenariat. Et ce dans le cadre du Forum de l’Economiste MaghrĂ©bin pour sa 26Ăšme Ă©dition. 

Ce dernier a permis Ă  la Tunisie de renforcer son intĂ©gration Ă©conomique avec l’UE, premier partenaire commercial et investisseur du pays, tout en dĂ©veloppant une coopĂ©ration Ă©tendue aux domaines politique, social et culturel.

MalgrĂ© des dĂ©fis persistants, cette relation d’interdĂ©pendance a favorisĂ© la croissance Ă©conomique tunisienne, l’ouverture sur les marchĂ©s europĂ©ens, ainsi que des Ă©changes scientifiques et culturels enrichissants. Aujourd’hui, les deux parties envisagent de renouveler et d’approfondir ce partenariat pour mieux rĂ©pondre aux aspirations tunisiennes et aux enjeux rĂ©gionaux et mondiaux.

Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union europĂ©enne en Tunisie, a soulignĂ© que l’accord d’association signĂ© en 1995 entre l’Union europĂ©enne et la Tunisie Ă©tait un accord de libre-Ă©change pionnier dans la rĂ©gion, tĂ©moignant de l’importance stratĂ©gique de la Tunisie pour l’UE.

Il a qualifiĂ© ce partenariat de global, englobant non seulement l’économie, mais aussi la politique, la formation et une vision sociĂ©tale complĂšte, Ă©tablissant ainsi une coopĂ©ration approfondie et multidimensionnelle. Et ce dans le cadre du forum de l’Economiste MaghrĂ©bin pour sa 26 Ăšme Ă©dition. 

AprĂšs 30 ans, Giuseppe Perrone dresse un bilan largement positif, mettant en avant le dĂ©veloppement Ă©conomique considĂ©rable de la Tunisie, notamment en termes de capacitĂ© industrielle et d’implantation d’entreprises, avec le marchĂ© europĂ©en comme principal dĂ©bouchĂ© pour les exportations tunisiennes. Il a rappelĂ© que l’Union europĂ©enne demeure le premier partenaire Ă©conomique de la Tunisie, reprĂ©sentant 70 % des Ă©changes commerciaux et 90 % des investissements Ă©trangers dans le pays, ce qui garantit une balance commerciale favorable et soutient la croissance Ă©conomique tunisienne. 

L’accord d’association est ainsi vu comme la fondation d’une relation dynamique et Ă©quilibrĂ©e entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e, renforcĂ©e par l’approche collective dite « Team Europe », qui incarne l’engagement de l’UE en faveur de la paix, du libre-Ă©change, du respect des droits humains et de l’ordre international. Par ailleurs, l’UE accompagne la Tunisie dans divers projets sociaux et de dĂ©veloppement, notamment dans l’éducation, la santĂ©, l’innovation et la transition numĂ©rique.

Enfin, Giuseppe Perrone a indiquĂ© que l’Union europĂ©enne attend des propositions tunisiennes pour relancer les discussions autour d’un Ă©ventuel nouvel accord de libre-Ă©change approfondi, Ă  l’image de l’ALECA, afin d’adapter ce partenariat aux dĂ©fis actuels et futurs. 

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Ravel célébré en musique à Tunis, à Sidi Bou Saïd et à Sousse

19. Mai 2025 um 18:00

La Tunisie, riche de sa culture et de sa musique variĂ©e, cĂ©lĂšbre avec joie la musique classique, un art qui fait vibrer nos cƓurs et qui est profondĂ©ment ancrĂ© dans notre histoire.

À l’occasion du 150Ăšme anniversaire de la naissance du compositeur français Maurice Ravel, une sĂ©rie de concerts d’exception viendra souligner ce lien historique et culturel. DĂšs le 24 mai 2025, le violoncelliste français de renommĂ©e internationale SĂ©bastien Hurtaud offrira au public tunisien des moments musicaux d’une rare intensitĂ©, alliant virtuositĂ©, Ă©motion et dialogues artistiques riches.

AccompagnĂ© de l’Orchestre Symphonique de Tunis dirigĂ© par Fadi Ben Othman, en duo avec la pianiste française Pamela Hurtado, ainsi qu’en collaboration jazz avec Omar El Ouaer, SĂ©bastien Hurtaud invite Ă  un voyage musical Ă  travers les chefs-d’Ɠuvre classiques et contemporains.

Un programme éclectique et passionnant

Ravel – Saint-SaĂ«ns | 24 mai 2025 – Théùtre de l’OpĂ©ra de Tunis, 20h

La soirĂ©e d’ouverture mettra Ă  l’honneur des piĂšces emblĂ©matiques de Maurice Ravel, telles que la Sonate posthume pour violon et piano arrangĂ©e pour violoncelle, la Pavane, et le cĂ©lĂšbre BolĂ©ro. Le concert sera complĂ©tĂ© par le Concerto pour violoncelle n°1 de Camille Saint-SaĂ«ns, interprĂ©tĂ© avec brio par SĂ©bastien Hurtaud et l’Orchestre Symphonique de Tunis.

Mosaïque du Monde | 29 mai 2025 – Palais du Baron d’Erlanger à Sidi Bou Saïd, 20h

Aux cĂŽtĂ©s de la pianiste Pamela Hurtado, reconnue pour son jeu lyrique et virtuose, SĂ©bastien Hurtaud explorera un rĂ©pertoire variĂ©, mĂȘlant musique contemporaine tunisienne et Ɠuvres majeures de Debussy, Stravinsky, Bernstein, entre autres.

Sous Les Cieux de Tunisie – Jazz & Violoncelle | 30 mai 2025 – Théùtre Municipal de Sousse, 19h

Cette soirĂ©e unique marquera la rencontre entre le violoncelle classique et le jazz, avec Omar El Ouaer. Un dialogue inĂ©dit oĂč tradition et improvisation se conjuguent autour de morceaux allant de Jobim Ă  Bernstein.

Un artiste d’exception au service d’un art intemporel

SĂ©bastien Hurtaud, souvent comparĂ© aux plus grandes lĂ©gendes du violoncelle, incarne l’alliance parfaite entre maĂźtrise technique et expressivitĂ© profonde. Professeur Ă  l’École Normale Alfred Cortot Ă  Paris et soliste invitĂ© par de prestigieux orchestres internationaux, il apporte Ă  chaque interprĂ©tation une passion communicative et une sensibilitĂ© hors du commun.

Cette sĂ©rie de concerts est organisĂ©e avec le soutien de l’Ambassade de France en Tunisie, de l’Institut français de Tunisie, du MinistĂšre des Affaires culturelles tunisien, du Théùtre de l’OpĂ©ra de Tunis, du Palais du Baron d’Erlanger et du Théùtre Municipal de Sousse.

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Le gouvernement invite la 4e promotion des travailleurs ruraux à mettre à jour leurs données

19. Mai 2025 um 17:45

Le gouvernement a annoncĂ©, dans un communiquĂ©, qu’il invite les membres de la quatriĂšme promotion des travailleurs des zones rurales ĂągĂ©s de moins de 45 ans Ă  actualiser leurs informations personnelles sur la plateforme numĂ©rique hadhaer.gov.tn, et ce, du 19 mai jusqu’au 31 mai 2025.

Dans ce cadre, Hiba Saadi, coordinatrice nationale des travailleurs des zones rurales de moins de 45 ans, a qualifiĂ© cette initiative de positive lors d’une dĂ©claration Ă  Mosaique FM. Elle a Ă©galement exhortĂ© le gouvernement Ă  respecter les dispositions de l’arrĂȘtĂ© gouvernemental n° 436 de 2021, qui prĂ©voit la fermeture du mĂ©canisme d’emploi des travailleurs ruraux via l’ouverture de la plateforme de recrutement des postes vacants, 30 jours aprĂšs le lancement de la mise Ă  jour des donnĂ©es personnelles.

Par ailleurs, Saadi a appelĂ© les autoritĂ©s Ă  finaliser la rĂ©gularisation des dossiers des travailleurs ruraux de moins de 45 ans dans les dĂ©lais lĂ©gaux, soit avant la fin de l’annĂ©e en cours, en rĂ©glant les situations des deux derniĂšres promotions, la quatriĂšme et la cinquiĂšme.

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La révolution de 2010-2011 a freiné le potentiel économique tunisien

19. Mai 2025 um 12:05

Comment sont-ils perçus les investissements en Tunisie aprĂšs la rĂ©volution de 2010-2011? Si on fait le bilan, qu’en est-il rĂ©ellement?

Sami Jallouli, politologue, dresse un bilan critique de la situation des investissements en Tunisie via son post Fb. Il souligne Ă  cet effet les dĂ©fis majeurs auxquels le pays fait face. Selon lui, depuis la rĂ©volution de 2010-2011 l’industrie tunisienne subit une pression intense, qualifiĂ©e de « campagne de massacre », qui fragilise les acteurs Ă©conomiques locaux et les PME.

Il met en garde contre une dépendance excessive aux capitaux étrangers, dont la présence reste souvent temporaire et soumise aux aléas politiques internationaux.

Pour Sami Jallouli, il est indispensable d’ouvrir davantage les frontiĂšres et de moderniser le cadre lĂ©gal. Tout en protĂ©geant les entreprises nationales afin de prĂ©server la souverainetĂ© Ă©conomique et favoriser une croissance durable. Il insiste aussi sur la nĂ©cessitĂ© d’exploiter pleinement les compĂ©tences tunisiennes, notamment des ingĂ©nieurs, souvent sous-utilisĂ©s. De mĂȘme qu’il appelle Ă  lutter efficacement contre la corruption qui freine l’investissement et l’essor Ă©conomique.

Il prĂ©cise dans ce contexte : « Entre 2007 et 2010, la Tunisie a attirĂ© un afflux massif d’investissements Ă©trangers, notamment en provenance des pays du Golfe, avec des projets ambitieux destinĂ©s Ă  transformer le pays en un centre Ă©conomique rĂ©gional majeur. Cependant, la rĂ©volution de 2011 a stoppĂ© net cette dynamique, entraĂźnant des pertes Ă©conomiques significatives et un recul de l’attractivitĂ© du pays. Durant cette pĂ©riode faste, plusieurs projets phares ont Ă©tĂ© lancĂ©s : le mĂ©ga-investissement Ă©mirati de Sama Dubai Ă  25 milliards de dollars, promettant jusqu’à 200 000 emplois; le port financier international financĂ© par BahreĂŻn; ainsi que des infrastructures clĂ©s
 S’y ajoutaient des initiatives sportives avec le groupe koweĂŻtien Boukhatir, des projets immobiliers Ă  Mahdia financĂ©s par le groupe libanais Hariri, une centrale nuclĂ©aire en partenariat avec la France, et le renouvellement de la flotte de Tunisair avec Airbus. Â»

Il conclut : « Ces projets visaient Ă  stimuler la croissance, crĂ©er des milliers d’emplois et renforcer la position Ă©conomique de la Tunisie. Pourtant, la rĂ©volution de 2010-2011 a conduit Ă  la suspension ou Ă  l’annulation de la majoritĂ© d’entre eux. Quinze ans aprĂšs, la Tunisie peine Ă  retrouver le niveau de dĂ©veloppement Ă©conomique escomptĂ© sous l’ancien rĂ©gime, avec de nombreux projets retardĂ©s ou abandonnĂ©s, affectant durablement l’économie et l’emploi. Â»

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