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Coopération Tuniso-Suisse au service de la propriété intellectuelle et des exportations

25. April 2025 um 12:35

La propriété intellectuelle, un levier pour le développement des exportations Tunisiennes. Tel est le thème du colloque qui s’est tenu ce vendredi 25 avril 2025  aux Berges du Lac, axé sur le rôle crucial de la propriété intellectuelle (PI) dans le développement des exportations tunisiennes. Cet événement s’inscrivait dans le cadre du projet tuniso-suisse TUSIP et du programme suisse de promotion des importations SIPPO, soulignant l’importance de la coopération internationale pour renforcer les capacités économiques de la Tunisie.

Face à une concurrence internationale très forte, la protection de la propriété intellectuelle est une levée essentielle pour l’exportation. Le ministre du Commerce Samir Abid rappelle que  la Tunisie collabore notamment avec des pays comme la Suisse pour échanger des expériences en matière de protection de la propriété intellectuelle.

Dans sa stratégie de développement des exportations, le ministère vise à renforcer la position tunisienne sur les marchés d’Afrique subsaharienne, en élargissant le réseau de représentation commerciale, en organisant des missions d’affaires, et en tirant parti d’accords comme la COMESA et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). L’objectif est d’augmenter les exportations vers ces marchés de 5 % en 2025.

Le ministère encourage les startups dans les secteurs des services et des technologies à enregistrer leur brevet et marque pour protéger leurs produits contre la contrefaçon et le piratage, dans un contexte de concurrence mondiale accrue.

Une approche globale est mise en place pour combattre le commerce parallèle, en sensibilisant la jeunesse, en soutenant le développement régional, et en aménageant les zones frontalières pour attirer les investissements et créer des emplois.

La propriété intellectuelle englobe les inventions, les œuvres littéraires et artistiques, les dessins et modèles, ainsi que les signes distinctifs utilisés dans le commerce. Elle est protégée par la loi, permettant aux créateurs de bénéficier d’une reconnaissance et d’avantages financiers grâce à des mécanismes juridiques tels que les brevets, droits d’auteur et enregistrements de marques.

Lazhar Bennour, Directeur Général de la Coopération Économique et Commerciale au ministère du Commerce, a souligné que la Tunisie mise sur la qualité et la valeur de ses produits, mais la contrefaçon affecte négativement les marchés locaux et internationaux. Cela nécessite une protection nationale et juridique stricte des marques et produits tunisiens, notamment par l’application des lois sur la propriété intellectuelle et la protection des indications géographiques pour les produits à valeur historique et géographique, tels que la poterie de Sejnane ou les figues de Djebba.

Coopération Tuniso-Suisse : Un partenariat stratégique

L’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Josef Renggli, a mis en avant que la coopération entre la Suisse et la Tunisie vise à renforcer les capacités économiques tunisiennes à travers un échange mutuel d’expériences. En Suisse, la protection de la propriété intellectuelle est depuis longtemps reconnue comme un élément clé pour sécuriser les entreprises sur les marchés internationaux. La Suisse souhaite que la Tunisie puisse également bénéficier de cette expertise.

C’est pourquoi la Suisse a intégré un projet dédié à la propriété intellectuelle dans ses programmes de coopération avec la Tunisie, en collaboration étroite avec le ministère du Commerce et le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX). Cet événement est une occasion d’échanger entre experts sur ce sujet crucial. Pour s’inspirer du modèle suisse, il est essentiel de mettre en place des mesures qui renforcent la protection juridique des créations et innovations, tout en facilitant l’accès des entreprises tunisiennes aux marchés internationaux.

De son côté Fatma Ben Cheikh, chef de service responsable du secteur agro au sein du Cepex, a indiqué qu’en 2024, la Tunisie a exporté pour une valeur de 62 milliards de dinars et importé un peu plus de 80 milliards de dinars. Par rapport à l’année précédente, les exportations sont restées quasiment stables, avec une légère progression de seulement 0,1 %, ce qui traduit une stagnation globale. Les produits tunisiens ont été exportés vers 165 destinations différentes.

Concernant l’inscription des produits tunisiens à la propriété intellectuelle, Fatma Ben Cheikh a admis qu’il existe quelques entreprises qui ont enregistré leurs marques et produits à l’étranger, mais ce nombre reste très faible. Il y a donc un grand travail à faire pour encourager davantage d’entreprises à protéger leurs créations via la propriété intellectuelle.

En somme, la propriété intellectuelle est un pilier pour la croissance économique et le développement des exportations et des investissements. Le projet TUSIP va contribuer à conférer une meilleure protection en matière de propriété intellectuelle (PI) aux opérateurs économiques, exportateurs, créateurs et chercheurs ce qui permettra d’améliorer l’environnement d’exportations, d’investissement, d’innovation et de création de projets. 

Rappelons que la date du 26 avril est symbolique, car elle marque la création officielle de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Cette journée vise à valoriser la créativité, l’innovation et la protection juridique des œuvres et inventions à l’échelle mondiale

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Gestern — 24. April 2025Haupt-Feeds

Tunisie – Suisse : un partenariat stratégique pour la prospérité économique

24. April 2025 um 23:00

La coopération économique entre la Tunisie et la Suisse constitue un pilier essentiel du partenariat bilatéral, contribuant au développement durable des deux pays. Ce partenariat a été réaffirmé lors du lancement officiel du nouveau programme de coopération helvétique en Tunisie pour la période 2025-2028, présenté le 24 avril 2025 à Tunis. 

Axes et objectifs du programme de coopération 2025-2028 de la Suisse 

Ce programme, doté d’un budget indicatif de 210 millions de dinars (environ 60 millions de francs suisses), a été élaboré en étroite concertation avec les partenaires tunisiens. Et il s’inscrit dans la continuité d’un engagement helvétique de longue date. Il vise deux objectifs interdépendants :

  • La prospérité économique, par un développement durable, résilient et inclusif, favorisant un climat d’affaires propice, la compétitivité du secteur privé et le soutien à des filières porteuses.
  • La stabilité sociale, par le renforcement de la cohésion sociale, l’appui aux réformes, la gouvernance et une gestion concertée des migrations.

Coopération économique et échanges commerciaux

La coopération économique se traduit quant à elle par des échanges commerciaux importants et un flux d’investissements directs significatifs.

Ainsi, les exportations tunisiennes vers la Suisse ont connu une nette progression ces dernières années. En 2022, elles ont atteint environ 986 millions de dinars. Soit environ 270 millions de francs suisses; contre 505 millions de dinars tunisiens (156 millions de CHF) en 2021. Cette tendance à la hausse s’est confirmée en 2023 avec une augmentation de près de 20 % des exportations tunisiennes vers la Suisse. 

Les principaux produits exportés par la Tunisie vers la Suisse se retrouvent dans le secteur de l’habillement, qui représente 60,5 % des exportations. Suivent les appareils électroniques et électriques (environ 10 %). Ce dynamisme s’inscrit dans un contexte de coopération économique renforcée entre les deux pays. Plusieurs accords bilatéraux et un programme de coopération suisse en Tunisie la soutiennent pour la période 2025-2028.

Ce qui veut dire que les exportations tunisiennes vers la Suisse dépassent désormais les 270 millions de francs suisses. Avec une forte concentration sur le textile-habillement et l’électronique. D’ailleurs, elles affichent une tendance haussière depuis 2021. Autrement dit, une majorité des entrepreneurs suisses restent prêts à investir et à recruter

Bilan et perspectives

En outre, le programme précédent (2021-2024) a permis la mise en œuvre d’environ 60 projets dans les domaines du développement économique, de la gouvernance et de la migration. Ce qui a permis de générer près de 30 000 emplois. Des avancées notables ont été réalisées en formation professionnelle, avec 7 000 jeunes formés et un taux d’insertion professionnelle de 75 %; ainsi qu’en efficacité énergétique et tourisme durable.

Pour la période 2025-2028, la coopération suisse renforcera son appui :

  • aux réformes macroéconomiques;
  • à la transition énergétique;
  • au développement urbain;
  • à la formation professionnelle;
  • et à la cohésion sociale, en synergie avec le plan national tunisien.

Une attention particulière sera portée au développement territorial et à l’amélioration de l’accès aux services de base.

Perspectives d’élargissement de la coopération

Au-delà des axes traditionnels, une coopération accrue dans les domaines de la transition énergétique est envisagée pour ouvrir de nouvelles perspectives économiques.

Par ailleurs, la promotion du tourisme entre les deux pays pourrait renforcer les liens humains et culturels. Consolidant ainsi un partenariat fondé sur la confiance, la solidarité et un engagement commun pour un développement inclusif et durable.

En résumé, les relations tuniso-suisses s’articulent principalement autour de cinq domaines : l’économie; la gouvernance de la migration; avec un potentiel d’élargissement vers l’innovation; la transition énergétique; et le tourisme. Et ce, pour relever ensemble les défis du XXIe siècle et agir de concert. 

Nous y reviendrons

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Le procès d’Abir Moussi reporté après son refus de participer

24. April 2025 um 16:57

La présidente du Parti Destourien Libre, Abir Moussi, a comparu ce matin, jeudi 24 avril 2025, devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, pour être jugée dans l’affaire intentée contre elle par l’ISIE.

Abir Moussi a indiqué, lors de son procès, qu’elle refusait de participer aux travaux de la séance en raison de son acte d’accusation qu’elle a qualifié d' »anticonstitutionnel et contraire aux traités internationaux ». C’est ce qu’il ressort de sa déclaration devant la chambre.

Suite à cela, la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter le procès à la séance du 15 mai prochain.

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Tunisie face au rééquilibrage américain : Meloni en retrait, le flanc sud de l’OTAN en ligne de mire

24. April 2025 um 16:12

Malgré des affinités idéologiques avec Trump (immigration, anti-« woke »), la Première ministre italienne Giorgia Meloni n’a pas obtenu d’avancées majeures sur les tarifs douaniers UE-États-Unis. Les sources disponibles ne confirment pas de « faux pas » avérés. Mais elles soulignent ses limites en tant que médiatrice face à l’intransigeance commerciale de Trump.

Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique déclare via son post ce qui suit : « Giorgia Meloni semble avoir perdu son statut particulier auprès du président Trump, après une récente visite à Washington, le 17 avril, jalonnée de malentendus et de faux pas. L’alliée de Trump dans le conflit russo-ukrainien a laissé une mauvaise impression à Washington et s’est transformée en un adversaire commercial au bord de l’impertinence aussi bien avec le président Trump que le vice-président Vance.

Faisant suite à l’antipathie prononcée à l’encontre du président français Macron, cette apparente disgrâce de l’italienne Meloni est malvenue au moment où l’administration Trump s’engage dans une reprise en main de la zone Afrique du Nord, flanc sud de l’Alliance Atlantique, de l’Algérie ou les exhortations semblent s’intensifier en vue d’un règlement rapide de la question du Sahara Occidental notamment à la faveur d’une prochaine visite à Alger de Massad Boulos, conseiller du président américain, Donald Trump, pour les Affaires africaines et moyen-orientales.
La Libye vient pour sa part de recevoir une délégation politico-militaire américaine avec notamment le Vice Amiral J.T. Anderson, commandant en chef de la 6ème flotte américaine et Richard Norland, Envoyé Spécial du président Trump pour la Libye. Des pourparlers ont été tenus séparément avec les responsables de Tripoli et de Benghazi à bord du bateau amiral de la 6ème flotte, le USS Mount Whitney, pour souligner la détermination américaine à mettre fin au désordre qui a suivi la chute du régime de Kadhafi, notamment initiée par l’ancien président français présentement repris de justice Sarkozy et son acharnement à régler avec la truandisme qui le caractérise un compte personnel avec Kadhafi et qui a fait sombrer ce pays et son voisinage dans un tourbillon d’instabilité.
On a beau reprocher au président Trump son caractère flamboyant et des fois excessifs, toutefois force est de reconnaître qu’il rendrait un grand service à notre région et à la Tunisie en particulier s’il parvenait à imposer une issue durable au délire corrosif causé par le conflit du Sahara Occidental et à l’anarchie qui prévaut en Libye depuis 2011 et même avant sous le règne fantasque du Roi des Rois d’Afrique.
Quelle sera la part de la Tunisie dans cette reprise en main américaine et cette volonté de stabilisation du flanc sud de l’OTAN pour que les Etats Unis d’Amérique puissent consacrer leur énergie à la zone Asie-Pacifique afin d’endiguer l’ascension inquiétante du dragon chinois?
Les signaux en provenance de Washington et notamment du Congres pourraient nous édifier sur ce qui attend la Tunisie nonobstant la Meloni qui montre des signes de perte d’écoute à la Maison Blanche et de basculement dans le camp européen anti-Trump.
Les signaux ne devraient pas tarder à venir que ce soit directement ou à l’occasion de la confirmation par le Sénat du nouvel ambassadeur américain à Tunis qui devrait avoir lieu au cours du mois prochain. »

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Le FMI alerte sur l’urgence de résoudre les tensions commerciales

24. April 2025 um 15:34

Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, a exhorté les États à apaiser les tensions commerciales et à renforcer la coopération internationale pour réduire l’incertitude économique mondiale. Lors d’une conférence de presse à Washington, elle a souligné que les hausses de tarifs douaniers américains et les contre-mesures commerciales ont contribué à la révision à la baisse des prévisions du FMI pour 2025-2026.

 

Elle a appelé à « mettre de l’ordre dans les finances publiques » pour limiter les déficits et à lancer des réformes structurelles visant à stimuler l’emploi, l’intégration des migrants et la productivité. Ces mesures permettraient, selon elle, de « favoriser une croissance inclusive » face aux risques de ralentissement mondial.

Parallèlement, le FMI anticipe une croissance mondiale de 2,8 % en 2025, en baisse par rapport à ses prévisions de janvier (3,3 %), avec des économies avancées à 1,4 % (États-Unis à 1,8 %, zone euro à 0,8 %). La Tunisie, emblématique des défis des pays émergents, voit son PIB plafonner à 1,4 % en 2025-2026 selon le FMI, malgré une inflation en léger recul (6,1 % en 2025).

 

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Colloque régional : anticiper et gérer les risques climatiques grâce aux nouvelles technologies

24. April 2025 um 10:22

Comment anticiper et gérer les risques liés au réchauffement climatique, prévenir les séismes, les cyclones et les inondations, et où en sommes-nous en matière de solutions innovantes et de technologies de pointe? Telles sont les questions qui ont émergé des rencontres entre météorologues, lors du Colloque régional des professionnels de la météorologie des deux rives de la Méditerranée. Celui-ci s’est tenu le mardi 22 avril 2025, avec la participation de la Tunisie, la Libye, l’Égypte, le Maroc et la France.

Organisé à Gammarth par Business France, cet événement a réuni une dizaine d’entreprises françaises, des représentants de centres météorologiques régionaux et des instituts, sous le pilotage de l’Institut National de la Météorologie (INM). Cette rencontre professionnelle, réservée aux experts, a mis en lumière des technologies et des solutions innovantes pour répondre aux défis majeurs liés aux risques naturels, tels que les séismes, les inondations, la sécheresse et la hausse des températures.

L’objectif de cette rencontre scientifique est de développer ces savoir-faire à l’échelle mondiale, notamment en Afrique du Nord. Selon Ahmed Hmam, directeur de l’INM, ce forum est dédié à l’étude et au développement des services météorologiques, avec un accent particulier sur la mise en place de systèmes d’alerte précoce, maintenus en permanence pour informer toutes les parties prenantes. L’INM s’investit activement dans ce domaine, notamment à travers un programme gouvernemental intégré de résilience face aux catastrophes naturelles (2022-2027), dont il pilote le deuxième axe, visant à renforcer les capacités en systèmes d’alerte précoce, en collaboration avec divers partenaires clés.

Lire aussi : Risques climatiques : Ahmed Hmam appelle à renforcer l’alerte précoce

Ainsi, une commission nationale d’alerte précoce a été créée et trois sites pilotes (Tunis, Ain Draham et Kébili) ont été sélectionnés pour expérimenter ces systèmes, en adaptant les alertes aux phénomènes météorologiques spécifiques à chaque région. L’objectif est d’établir un système national intégré d’alerte précoce multirisques, couvrant les inondations, les orages et les vagues de chaleur.

L’INM est chargé d’observer les phénomènes atmosphériques et d’utiliser des modèles numériques pour produire des prévisions météorologiques fiables. Fournissant donc des informations précises et des messages d’alerte clairs aux services concernés, afin de réduire l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes.

Lire aussi : Le rôle des météorologues face aux risques climatiques

Pour sa part, Alix Roumagnac, Président de Predict, a souligné l’importance de l’alerte précoce face à la multiplication des phénomènes extrêmes due au dérèglement climatique. Tout en rappelant la nécessité de développer des systèmes d’alerte précoce pour minimiser leurs impacts sur les populations.

De leur côté, les Nations unies ont lancé le programme « Early Warning for All », basé sur quatre piliers : connaître le risque, se préparer, surveiller et informer les populations pour activer des mesures de sécurité. En Tunisie, un comité national d’alerte précoce, co-présidé par l’INM et la Protection Civile, coordonne ces efforts.

Les experts de la Tunisie, de l’Egypte, du Maroc, de la France réunis pour une alerte précoce plus performante 

Par ailleurs, la collaboration entre météorologues, scientifiques et institutions est essentielle pour une réponse efficace sur le terrain. Avec des échanges axés sur les innovations technologiques et organisationnelles nécessaires pour améliorer l’alerte précoce.

Dominique Lapeyre de Chavardès, président de Météorage, insiste sur la mobilisation de toutes les compétences scientifiques face aux risques extrêmes. A ce propos, il souligne le rôle essentiel de l’intelligence artificielle pour améliorer la prévision des impacts des phénomènes. Météo-France publie désormais des prévisions de changement climatique à l’échelle des communes en France.

Quant à M. Hesham, du Conseil d’administration de l’Egyptian Meteorological Authority, il a souligné l’opportunité d’échanger avec les partenaires d’Afrique du Nord pour partager des données et anticiper les changements climatiques susceptibles d’affecter la région.

Nabil Nouni, de la Direction Générale de la Météorologie du Maroc, a mis en avant le rôle crucial des scientifiques et des technologies dans la lutte contre les changements climatiques. Et ce, en s’appuyant sur l’observation des données, la transition vers des systèmes basés sur l’intelligence artificielle et le développement de plateformes d’alerte précoce.

Face à l’urgence climatique, l’union des expertises et l’innovation technologique apparaissent comme nos meilleurs atouts. L’objectif ultime est de transformer chaque alerte en une action salvatrice pour les populations les plus vulnérables.

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Fatma Thabet Chiboub : « La Tunisie cherche à diversifier son mix énergétique »

23. April 2025 um 12:48

Au Forum Afrique-France à Gammarth, Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a réaffirmé l’engagement fort de la Tunisie de faire de la transition énergétique une priorité nationale. En misant sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’innovation technologique, la Tunisie entend diversifier son mix énergétique. Tout en renforçant sa coopération avec la France et l’Afrique. 

Fatma Thabet Chiboub affirme que la transition énergétique est une priorité nationale pour la Tunisie. Elle vise à développer les énergies renouvelables, améliorer l’efficacité énergétique et intégrer les technologies modernes, notamment la mobilité électrique et les smart grids.
Et de poursuivre : « La Tunisie cherche à diversifier son mix énergétique et réduire sa dépendance au gaz naturel, tout en renforçant la coopération avec la France et d’autres pays africains dans ce domaine. Et le forum est une occasion stratégique pour renforcer les liens de coopération économique et énergétique entre la Tunisie, la France et l’Afrique, en favorisant des partenariats durables et multi-sectoriels ».
Par ailleurs, la ministre a mis en avant l’importance des startups africaines dans l’innovation énergétique, soutenues par la France, pour réussir la transition écologique.
Mme Thabet assure que la Tunisie est un hub régional pour la transition énergétique, avec une relation économique forte avec la France, premier investisseur en Tunisie, et un partenariat appelé à s’intensifier. Ainsi, on relève déjà 572 entreprises françaises installées en Tunisie. Tout en sachant que le pays veut attirer de nouveaux investisseurs pour des projets verts.
A cet égard, la transition énergétique est vue comme un levier pour garantir une énergie abordable, réduire l’exclusion sociale et rendre les économies plus compétitives.
De plus, Fatma Thabet Chiboub a insisté sur l’importance du forum pour bâtir une dynamique africaine-française durable et fructueuse.
Au final, ces éléments montrent l’engagement tunisien à faire de la transition énergétique un moteur de développement économique, social et environnemental, en coopération étroite avec la France et les partenaires africains. En résumé, ce forum marque une étape clé pour bâtir une dynamique durable et fructueuse entre les deux rives de la Méditerranée, au service d’un développement économique, social et écologique partagé.

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Céline Moyroud alerte sur la « triple crise » climatique en Afrique

23. April 2025 um 11:55

Lors du Forum Afrique-France de la transition écologique et énergétique des 23 et 24 avril 2025 à Tunis, Céline Moyroud, représentante du PNUD en Tunisie, a souligné les défis majeurs liés à la triple crise climatique, écologique et de pollution qui frappe l’Afrique. Tout en mettant en lumière les dynamiques positives et les engagements nationaux pour une transition énergétique ambitieuse à l’horizon 2030-2050. Elle a insisté sur la nécessité d’un travail de terrain intensif et concerté pour transformer ces enjeux en opportunités durables pour le continent.

Céline Moyroud souligne à cet effet : « Entre aujourd’hui et demain, il y aura un énorme travail de terrain, dont nous avons discuté ce matin. Aujourd’hui, je souhaite parler rapidement des cinq prochaines années, en m’inspirant bien sûr du travail du système des Nations unies, notamment du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), très actif dans le monde, en Tunisie, mais aussi dans les pays représentés ici aujourd’hui : la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Sénégal, la Guinée, l’Algérie et la Mauritanie. »

Le premier constat, selon elle, est de partir du commencement et de rappeler qu’aujourd’hui nous faisons face à une triple crise : climatique, écologique et liée à la pollution. Cela démontre que des réponses concertées et concrètes sont non seulement possibles, mais indispensables. Pour cadrer les enjeux et les opportunités, le bilan mondial du climat présenté à la COP28 a rappelé l’urgence de l’action climatique. Le réchauffement pourrait atteindre 2 degrés Celsius d’ici 2050, voire 2100, avec des effets majeurs : cyclones plus intenses, élévation du niveau de la mer, vagues de chaleur extrêmes.

Elle ajoute : « L’Afrique est responsable de moins de 4 % des émissions mondiales, mais elle est parmi les régions les plus exposées. En Afrique du Nord, on compte plus de 250 jours de chaleur potentiellement mortelle, avec des températures dépassant 45 degrés Celsius pendant plus de 45 jours consécutifs dans certaines villes du Maghreb. En Afrique de l’Ouest, 33 millions de personnes ont souffert de l’insécurité alimentaire aggravée par les sécheresses, tandis que le littoral recule de un à cinq mètres par an, menaçant des quartiers entiers à Abidjan, Dakar ou Cotonou. Par ailleurs, 65 % des terrains agricoles sont dégradés ou ont disparu en 30 ans. Moins de 20 % des petits environnements agricoles en Afrique sont encore viables. »

Le deuxième constat est qu’en dépit de ces vulnérabilités multiples, des dynamiques encourageantes émergent partout sur le continent. On observe une mobilisation croissante des citoyens et des gouvernements. Par exemple, le Maroc vise une réduction de 32 % de ses émissions d’ici 2030. La Tunisie, depuis 2023, a adopté une stratégie nationale de neutralité carbone à l’horizon 2050, déclinée à travers le déploiement de l’énergie solaire.

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Anne Guéguen met en avant les projets verts franco-tunisiens lors du Forum énergétique

23. April 2025 um 10:20

Face à l’urgence climatique, la transition énergétique s’impose comme une nécessité. Elle constitue également une formidable opportunité de croissance économique et de développement durable, particulièrement pour l’Afrique. C’est d’ailleurs l’un des objectifs essentiels du Forum Afrique-France de la transition écologique et énergétique. Focus sur les messages clés délivrés par Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, en ouverture du Forum sur la transition énergétique Afrique-France.

Ce forum, organisé à Tunis, est une occasion unique de mise en relation entre opérateurs de différents pays, à même de permettre la création de liens solides, la présentation de projets et de programmes de recherche appliquée, qui est un volet crucial pour réussir la transition énergétique et écologique.
La transition écologique et énergétique, justement, est au cœur de la coopération franco-tunisienne. En effet, la France est le premier investisseur en Tunisie. Tandis que la Tunisie est le premier investisseur africain en France. Et ce, avec un volume d’échanges bilatéraux de 11,5 milliards d’euros de biens et services en 2024.
En effet, les stratégies de co-développement entrepreneurial entre les deux rives de la Méditerranée, notamment dans les domaines écologique et énergétique, sont au centre de l’action des services économiques et de coopération de l’ambassade. Ces domaines sont diversifiés, incluant le transport, l’assainissement, la protection du littoral, ainsi que la production d’énergie renouvelable, en particulier photovoltaïque, solaire et éolienne.
Ainsi, un exemple concret de cette coopération est le projet pilote lancé avec l’Université de Gabès dans le domaine de l’hydrogène vert, en lien avec la nouvelle stratégie nationale française hydrogène publiée le 7 avril. Laquelle inclut un volet international favorisant le déploiement des entreprises françaises en Tunisie.
Enfin, l’écosystème tunisien, notamment les startups et les acteurs de l’innovation, constitue un atout majeur pour la transition énergétique et écologique, soutenu par des institutions comme l’IRD et d’autres partenaires importants. De nombreux rendez-vous BtoB sont organisés dans ce cadre pour renforcer ces synergies.

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Grève nationale des jeunes médecins le 2 mai 2025

22. April 2025 um 20:21

L’Organisation nationale des jeunes médecins a annoncé la mise en œuvre d’une nouvelle grève nationale le 2 mai 2025, qui concerne les étudiants des facultés de médecine sur l’ensemble du territoire de la République, ainsi que les médecins internes et résidents dans tous les services hospitaliers universitaires, tout en maintenant le fonctionnement normal des services d’urgence et en assurant les gardes de continuité.

L’organisation a précisé dans un communiqué publié ce mardi que cette grève sera ponctuée d’une marche nationale partant de la faculté de médecine de Tunis en direction du siège du ministère de la Santé, suivie d’une assemblée générale ouverte dans le hall de la faculté.

Elle a indiqué que le taux de réussite de la grève nationale générale menée hier lundi a atteint environ 92%, dénonçant vivement dans ce contexte « les pratiques arbitraires dont certains jeunes médecins ont été victimes de la part de plusieurs chefs de service », selon ses affirmations.

L’organisation a expliqué que ces « pratiques arbitraires consistaient en des menaces de non-validation des stages en cas de participation à la grève », ce qu’elle a qualifié de « violation flagrante de leur droit syndical

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Risques climatiques : Ahmed Hmam appelle à renforcer l’alerte précoce

22. April 2025 um 14:05

Aujourd’hui, la rencontre entre scientifiques a pour objectif de développer les savoir-faire dans le monde, notamment en Tunisie. D’où le rôle crucial des météorologues face aux risques naturels.

Rencontré en marge de l’événement « Colloque régional des professionnels de la météorologie » organisé par Business France, en partenariat avec l’INM, Ahmed Hmam, directeur de l’Institut National de la Météorologie (INM), a expliqué que ce forum est consacré à l’étude et au développement des services météorologiques.

Actuellement, toutes les institutions météorologiques se concentrent sur la mise en place de systèmes d’alerte précoce. Lesquels doivent être maintenus en permanence; et ce, afin que toutes les parties bénéficient des informations météorologiques à jour.

Il précise à cet effet que « l’INM travaille activement dans ce domaine, notamment dans le cadre d’un programme intégré de résilience face aux catastrophes naturelles. Un programme gouvernemental qui court de 2022 à 2027. L’Institut pilote le deuxième axe de ce programme, qui vise à renforcer les capacités en systèmes d’alerte précoce. Ce travail est mené en collaboration avec plusieurs partenaires clés : le ministère de l’Agriculture via la Direction générale des ressources en eau, la Direction générale des barrages et des grands services hydrauliques, ainsi que la Protection civile, partenaire principal ».

Et de poursuivre : « Une commission nationale d’alerte précoce a été créée et trois sites pilotes ont été choisis pour expérimenter ces systèmes, à savoir Tunis, Ain Draham et Kébili. Pour chaque site pilote, les phénomènes météorologiques spécifiques à la région sont étudiés, afin d’adapter les systèmes d’alerte. Ces systèmes seront ensuite généralisés pour établir un système national intégré d’alerte précoce multirisques, couvrant notamment les risques d’inondations, d’orages et de vagues de chaleur ».

Concernant le rôle de l’INM, son directeur précise que l’Institut est chargé d’observer les phénomènes atmosphériques et utilise des modèles numériques pour produire des prévisions météorologiques fiables. L’objectif est de fournir des prévisions précises et scientifiques ainsi que des messages d’alerte clairs et efficaces. Ces informations sont ensuite transmises aux services concernés afin de réduire les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes.

En résumé, Ahmed Hmam souligne l’importance de la coopération entre les différentes institutions. Ainsi que la nécessité de systèmes d’alerte précoce robustes et adaptés aux spécificités régionales. Et ce, pour mieux protéger les populations face aux risques naturels exacerbés par le changement climatique.

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Le rôle des météorologues face aux risques climatiques

22. April 2025 um 13:10

Quel est aujourd’hui le rôle spécifique des météorologues pour anticiper et gérer les risques liés au réchauffement climatique, notamment pour prévenir les séismes, les cyclones et les inondations? Existe-t-il des solutions innovantes dans ce domaine? C’est en partie le contenu de l’événement de la journée du 22 avril, organisé à Gammarth par Business France où une dizaine d’entreprises françaises, des représentants de centres météorologiques régionaux et des instituts se sont réunis autour de l’Institut National de la Météorologie (INM) comme copilote de l’événement.

Cette rencontre professionnelle, réservée aux experts du domaine, met en avant la présentation de technologies et de solutions innovantes pour répondre aux grands défis liés aux risques naturels, notamment les séismes, les inondations, la sécheresse et la hausse des températures.

La rencontre entre scientifiques a pour objectif de développer ces savoir-faire dans le monde, notamment en Afrique du Nord. D’où le rôle des météorologues face aux risques naturels. A cette occasion, les météorologues des deux rives de la Méditerranée ont mis l’accent sur l’importance de l’alerte précoce face aux phénomènes extrêmes. 

Avec le dérèglement climatique, les phénomènes extrêmes se multiplient. Il est indispensable de développer des systèmes d’alerte précoce pour minimiser leurs impacts sur les populations, comme l’illustre la catastrophe de Derna en Libye en 2023. L’objectif est d’anticiper ces événements et d’informer efficacement les populations.

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Ainsi, à travers des initiatives internationales et nationales d’alerte précoce, les Nations unies ont lancé le programme « Early Warning for All », basé sur quatre piliers : connaître le risque, se préparer, surveiller et informer les populations pour activer des mesures de sécurité.

En Tunisie, un comité national d’alerte précoce, co-présidé par l’Institut National de Météorologie et la Protection Civile, coordonne ces efforts.

Le travail conjoint entre météorologues, scientifiques et institutions est la clé pour une réponse efficace sur le terrain. Les échanges portent sur les innovations technologiques et organisationnelles nécessaires pour améliorer l’alerte précoce.

Par ailleurs, l’évolution des compétences météorologiques et le rôle de l’intelligence artificielle, comparée aux années 70-80, a bel et bien changé. Ce qui fait que la mobilisation scientifique est aujourd’hui plus forte. L’intelligence artificielle devient un outil essentiel, non pour remplacer les prévisions, mais pour améliorer l’évaluation des impacts des phénomènes météorologiques et climatiques.

La communauté scientifique se concentre sur la compréhension des impacts à court et long terme des phénomènes climatiques, ce qui est crucial pour adapter les prévisions aux besoins des décideurs.

Innovations concrètes dans les prévisions climatiques

Par exemple, Météo-France publie désormais des prévisions de changement climatique à l’échelle communale, fournissant ainsi des informations précises pour aider les décideurs à s’adapter.

Malgré certaines difficultés, les outils de prévision évoluent constamment. Les satellites jouent un rôle majeur en fournissant des données globales, même dans les régions où les équipements sont limités, comme en Afrique. Ces avancées majeures doivent être accessibles à tous les acteurs météorologiques.

Nous y reviendrons.

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Plan de développement 2026-2030

21. April 2025 um 16:59

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh , a supervisé l’ouverture d’un séminaire de formation le 21 avril 2025 au Centre de formation et d’appui à la décentralisation (CFAD). Cet événement, destiné aux directeurs régionaux et aux représentants des structures de développement provincial, vise à renforcer les capacités des acteurs locaux pour l’élaboration du plan 2026-2030.

Le plan de développement s’inscrit dans une logique constitutionnelle visant un développement équitable et intégré; et ce, conformément aux orientations présidentielles tunisiennes. Il privilégie une approche ascendante (locale → régionale → nationale) pour répondre aux besoins concrets des citoyens. Tout en impliquant activement les conseils élus et les structures publiques dans la formulation des projets.

Pour sa part, Samir Abdelhafidh a insisté sur l’accompagnement des conseils locaux par les institutions publiques pour identifier les besoins réels et proposer des projets viables. Cette méthodologie rejoint celle évoquée lors du Conseil ministériel du 14 avril 2025, qui prévoit un système intégré d’évaluation et de suivi des programmes.

Au final, le plan 2026-2030 intègre une nouvelle division territoriale et des mécanismes renforcés de reddition des comptes. Ceux-ci s’alignent sur les principes de justice sociale et de répartition équitable des richesses.

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Accord ISIE – UMA pour le renforcement des capacités électorales

21. April 2025 um 16:36

Farouk Bouasker, président de l’ISIE, s’est entretenu avec Tarek Ben Salem secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), accompagné d’une délégation officielle. La rencontre, tenue au siège de l’ISIE  en présence des membres du conseil d’administration, du directeur exécutif et du directeur du conseil d’administration, a abouti à la signature d’un accord de coopération entre les deux entités.

Objectifs clés de l’accord :

  • Renforcement des capacités : développement de formations spécialisées pour le personnel électoral et les experts.
  • Intégration régionale : coordination entre États membres sur les processus électoraux et le renforcement institutionnel.
  • Sensibilisation aux risques électoraux : lutte contre les pratiques de fraude et leurs impacts sociétaux.

Les deux parties ont mis l’accent sur l’importance de cet accord comme une étape fondatrice pour la coopération électorale maghrébine.

De son côté, Farouk Bouasker a souligné la volonté de créer un mécanisme d’échange d’expertises, incluant l’organisation de séminaires conjoints et l’harmonisation des bonnes pratiques. Alors que le secrétaire général de l’UMA, Tarek Ben Salem, a insisté sur la nécessité d’une approche collaborative pour garantir la transparence et la crédibilité des scrutins dans la région.

Selon le communiqué de l’ISIE, l’accord prévoit la mise en place de programmes structurés couvrant :

  • Des formations techniques sur la gestion des opérations électorales.
  • L’échange de données et de méthodologies pour l’observation des scrutins.
  • Des initiatives communes de sensibilisation citoyenne aux enjeux électoraux.

Cette coopération s’inscrit dans un contexte de dynamisation des partenariats intra-maghrébins, visant à répondre aux défis liés à la modernisation des systèmes électoraux dans la région.

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Bill Bazzi à Tunis : nomination entre enjeux géopolitiques et tensions diplomatiques

21. April 2025 um 13:42

La désignation de Bill Bazzi, maire de Dearborn Heights et vétéran des Marines, comme nouvel ambassadeur américain à Tunis par le président Donald Trump, marque une étape diplomatique sensible dans un contexte bilatéral complexe. C’est ce qu’a révélé Elyes Kasri, l’ancien ambassadeur et analyste politique.

Sa nomination, soumise à la confirmation du Sénat à majorité républicaine conformément à la Constitution américaine, intervient alors que la politique tunisienne suscite de vives interrogations à Washington, notamment sur les questions de libertés publiques, d’alignement régional et de coopération sécuritaire. L’audition de Bazzi devant la commission des affaires étrangères du Sénat s’annonce déterminante, révélant les attentes et les crispations de la classe politique américaine face à la trajectoire tunisienne, sur fond de rivalités géopolitiques et de pressions croisées des lobbies néoconservateurs, pro-israéliens et du complexe militaro-industriel, dans une Méditerranée centrale redevenue hautement stratégique.

Elyas Kasri a posté comme suit:

« Le nouvel ambassadeur américain à Tunis Bill Bazzi, désigné par le président Donald Trump, devrait être confirmé par le sénat, selon l’article 2 (section 2) de la constitution américaine qui stipule que le président nommera les ambassadeurs …avec le consentement et conseil du sénat.

La nomination de l’ambassadeur Bazzi a été communiquée à la commission des affaires étrangères du sénat depuis le 24 mars et attend de se voir fixer une date pour l’audition de confirmation qui risque d’être houleuse tant la majorité républicaine et la minorité démocrate au sénat ont accumulé des griefs au fil des ans contre la politique intérieure et surtout la politique étrangère de la Tunisie avec la perception américaine d’un militantisme pro-palestinien en démarcation avec le consensus arabe, surtout les pays clés à l’exception d’une Algérie en voie d’endiguement et de marginalisation, en plus d’une éventuelle perception d’une proximité suspecte avec un Iran en voie d’être réduit à sa plus simple expression après la sérieuse dégradation de son axe de la résistance de Damas à Gaza, au Sud Liban, en passant par le Yemen et autres satellites.
Les sentences prononcées récemment à Tunis à la suite des procès pour atteinte à la securite de l’état seront très probablement évoquées par les sénateurs américains qui exigeront une évaluation unambigue par l’administration Trump de la situation politique en Tunisie et une ligne de conduite conforme aux appréciations et désidératas des cercles influents en matière de politique étrangère américaine dans notre région principalement les néoconservateurs avec leur penchant islamiste, les milieux pro-israéliens avec le credo des accords d’Abraham ainsi que le complexe militaro-industriel soucieux de garder la Tunisie dans le giron de l’OTAN en raison de sa situation stratégique sur le détroit de Sicile (143 km), point de contrôle de tout passage de la Méditerranée orientale, proche du Moyen Orient et riche en hydrocarbures et en marchés d’armement, à la Méditerranée occidentale débouchant sur l’océan Atlantique, zone de securite existentielle pour l’occident.
La séance de confirmation de l’ambassadeur Bill Bazzi par le sénat américain dont la date n’a pas encore été annoncée, sera un véritable indicateur du sentiment de la classe politique américaine au sujet de la situation en Tunisie sous ses multiples facettes et les lignes directrices de la mission du nouvel ambassadeur américain en Tunisie.
S’il y a lieu de s’attendre à une certaine inflexion en raison d’un éventuel lobbying de la part de l’italienne Giorgia Meloni se prévalant d’une certaine proximité personnelle avec le président Trump et qui semble gagner en popularité en raison de sa politique migratoire et des arrangements conclus notamment avec la Tunisie, il reste que les groupes de pression et d’influence à Washington pourraient se prévaloir d’arguments de nature à surpasser l’argument migratoire de notre chère amie italienne. »

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Berbérités : un voyage au cœur des traditions du sud tunisien

20. April 2025 um 16:19

Une culture ne se développe jamais en vase clos ; elle puise sa richesse dans un contexte plus vaste, fait de rencontres, d’échanges et de traditions ancestrales. » C’est dans cette dynamique que l’exposition Berbérités nous invite à explorer le sud tunisien, berceau de la culture berbère, à travers une série de photographies qui révèlent la richesse des traditions, la spiritualité et la tolérance de ses communautés. Un voyage visuel et humain pour mieux comprendre les racines et les héritages qui façonnent encore aujourd’hui la société tunisienne.

L’artiste photographe Pierre Gassin a mis en lumière son exposition intitulée Berbérités invitant à un voyage introspectif au cœur du sud tunisien, à la découverte des structures sociales d’autrefois. À travers une série de photographies, elle met en lumière les symboles et les gestes du quotidien qui témoignent des traits communs à plusieurs villages et villes du sud, tels que Medenine, Ghomrassen, Chenini, Zammour et Tamezret. Ces images révèlent la richesse des traditions, la spiritualité et la tolérance qui caractérisent ces communautés.

Résidant à Kerkennah, Pierre Gassin a consacré du temps à approfondir cette démarche dans cet archipel chargé d’histoire, où les habitants perpétuent encore aujourd’hui des rites et des pratiques sociales communautaires.

Présentées hors contexte et encadrées, ces photographies invitent à une observation attentive des signes et des gestes, suscitant une réflexion sur notre époque.

Cette exposition s’adresse notamment à la jeunesse tunisienne. En collaboration avec des enseignants, des groupes d’élèves et d’étudiants participeront à des visites guidées suivies de débats, afin d’échanger sur ce qui perdure des cultures originelles.

Par ces échanges, il souhaite sensibiliser, responsabiliser et engager les jeunes à vivre en harmonie avec la nature, à l’image de leurs ancêtres.

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Khalil Zaouaia réélu secrétaire général d’Ettakatol pour un nouveau mandat

20. April 2025 um 15:59

À l’issue de son quatrième congrès, tenu les 19 et 20 avril 2025 sous le slogan « Citoyens libres… non sujets », le parti Ettakatol a réélu Khalil Zaouia au poste de secrétaire général lors de la séance de clôture, dimanche 20 avril 2025.

La cérémonie d’ouverture a lieu dans la journée du samedi 19 avril ayant rassemblé de nombreux militants, des personnalités politiques ainsi que des défenseurs des droits humains tunisiens, arabes et africains, dont Mustafa Barghouthi, secrétaire général de l’Initiative nationale palestinienne.

Le congrès a également procédé à l’élection des membres du nouveau Conseil national du parti.

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Affaires sociales: Plaidoyer pour une économie arabe diversifiée, numérique et sociale

20. April 2025 um 09:36

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a prononcé le discours de la Tunisie lors de l’ouverture de la 51e session de la Conférence arabe du travail au Caire, le 19 avril 2025. Il a mis en lumière les défis économiques et sociaux auxquels sont confrontés les pays arabes.

Il a souligné la nécessité de diversifier les économies arabes et d’adopter l’économie numérique pour un développement durable et équitable, insistant sur l’importance d’investir dans le capital humain et de réviser les stratégies nationales afin de promouvoir une transformation économique et sociale structurelle basée sur la gouvernance participative, la justice sociale et la réduction des inégalités.

Selon le communiqué du ministère, il a également présenté les initiatives tunisiennes visant à encourager l’économie sociale et solidaire, notamment à travers un décret présidentiel sur les entreprises domestiques garantissant des conditions de vie décentes, l’inclusion sociale et la protection sociale. Il a évoqué les stratégies intégrées de la Tunisie, telles que la stratégie nationale d’économie verte et le soutien à l’innovation numérique et aux start-ups, ainsi que les efforts pour attirer les investissements étrangers dans les secteurs prometteurs comme les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

Il a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à soutenir le rôle social de l’État, fondé sur le principe de justice sociale, comme moteur du développement humain et d’un avenir plus juste. Il a aussi exprimé la solidarité tunisienne envers le peuple palestinien, dénonçant les injustices à Gaza et appelant à un soutien accru pour leur droit à une vie digne et à un État indépendant avec Jérusalem comme capitale.

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Tempête solaire majeure : un risque croissant de catastrophe mondiale en 2025

19. April 2025 um 18:03

Le monde fait face à un risque croissant d’une tempête solaire majeure pouvant frapper la terre à tout moment, ce qui entraînerait de nombreux problèmes et catastrophes ressentis par l’humanité, ainsi qu’une interruption soudaine de nombreux aspects de la vie et services essentiels.

Un rapport publié par le journal britannique Daily Mail, consulté par Al Arabiya, indique que les scientifiques avertissent qu’une « énorme tempête solaire pourrait frapper la Terre à tout moment avec une force capable de provoquer une catastrophe sur Internet, de perturber les satellites et de paralyser l’approvisionnement en eau potable ».

Selon ces experts, cette tempête pourrait couper l’électricité dans les stations de traitement des eaux usées, tandis que les aliments conservés dans les réfrigérateurs et congélateurs commenceraient rapidement à se détériorer.

Les personnes voyageant à haute altitude dans les régions polaires seraient exposées à des doses accrues de radiation, et la couche d’ozone protectrice pourrait subir des dommages à long terme.

Le seul effet positif de cette tempête serait la visibilité spectaculaire d’aurores boréales, potentiellement observables partout dans le monde, comme le souligne le Daily Mail.

Ces risques sont confirmés par les recherches scientifiques qui montrent que des éruptions solaires puissantes peuvent détruire les réseaux électriques, perturber les télécommunications et les satellites, et causer des dommages économiques majeurs, comparables à ceux d’une catastrophe planétaire.

 

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