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Réforme fiscale 2025 : Un pas vers la justice fiscale, mais des lacunes persistent

11. Februar 2025 um 21:02

Les orientations relatives à la réforme de l’impôt sur le revenu des individus et des sociétés, que la loi de finances pour l’année 2025 a adoptées, constituent une étape positive vers la justice fiscale. Il s’agit d’analyser les réformes en question.

Ces réformes demeurent insuffisantes tant que l’État ne soumet pas les individus à revenu élevé et les grandes sociétés à des taux progressifs qui les obligent à payer leur juste part d’impôt. L’Observatoire tunisien de l’Économie a publié une note d’orientation sur les perspectives de la justice fiscale, soulignant ces enjeux. Zoom sur les réformes.

La TVA, une source de recettes à revoir

Le document estime que les perspectives de réforme fiscale restent d’actualité. Il affirme qu’il est nécessaire de réduire la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), que les autorités considèrent comme l’une des principales sources de recettes fiscales. Cependant, cette taxe ne prend pas en compte les capacités économiques des individus, ce qui pose un problème d’équité.

Une politique fiscale insuffisante sans cohérence économique

Les experts de l’Observatoire jugent qu’il est impossible de compter uniquement sur la politique fiscale pour générer de la croissance et du développement. Ils insistent sur la nécessité de coordonner toutes les politiques économiques pour atteindre les objectifs visés. Ils préconisent une politique monétaire qui stimule directement l’investissement privé, ainsi qu’une politique budgétaire qui rompe avec les choix d’austérité. Cette politique budgétaire devrait renforcer l’investissement public et améliorer les services fournis aux entreprises et aux individus.

La loi de finances 2025 :  réforme progressive

Pour la première fois depuis des années, la loi de finances pour l’année 2025 a tenté d’opter pour des choix fiscaux progressifs et d’augmenter le taux d’imposition des entreprises. Cette démarche contredit les appels lancés depuis les années 1980, qui incitaient à alléger le fardeau fiscal pour booster l’investissement et faciliter le recouvrement des impôts.

Un déséquilibre croissant dans la répartition du fardeau fiscal

L’évolution des recettes fiscales en Tunisie révèle un déséquilibre évident dans la répartition du fardeau fiscal. En examinant la répartition des ressources fiscales provenant de l’impôt direct, on constate que la contribution de l’impôt sur le revenu des sociétés a reculé dans l’ensemble des ressources fiscales. Les autorités ont transféré ce fardeau vers les particuliers.

Ainsi, alors que l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu des personnes représentaient chacun environ 22 % du total des ressources fiscales en 2014, la contribution de l’impôt sur les sociétés n’a pas dépassé 12,5 % en 2023. En revanche, l’impôt sur le revenu des personnes a contribué à hauteur de plus de 28 %.

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Affaire Boughalleb : La Cour de cassation rejette le pourvoi

11. Februar 2025 um 20:37

La Cour de cassation a rejeté, mardi 11 février 2025, le pourvoi que Mohamed Boughalleb avait formé, marquant un nouveau développement dans son affaire.

L’avocat Nafaâ Laribi a annoncé cette décision dans un statut Facebook, en soulignant que la Cour a prononcé le rejet « sur le fond ». Cette décision ouvre un nouveau chapitre dans l’affaire Boughalleb, qui a provoqué de vives réactions, notamment en raison des circonstances particulières entourant les accusations.

Une affaire fondée sur une publication « inexistante »

Me Laribi affirme que l’affaire repose sur une « publication qui n’a jamais existé ». Les autorités ont basé les accusations contre Boughalleb uniquement sur un constat d’huissier, établi à partir d’une capture d’écran que la plaignante elle-même a fournie. L’avocat précise que la police technique a confirmé l’absence de cette publication, ce qui soulève des questions sur la validité des preuves initiales.

Une condamnation confirmée et alourdie

Une fonctionnaire du ministère des Affaires religieuses a déposé une plainte contre Mohamed Boughalleb, ce qui lui a valu une condamnation initiale à six mois de prison avec exécution immédiate. La cour d’appel a ensuite alourdi sa peine à huit mois. Les forces de l’ordre ont arrêté Boughalleb le 22 mars 2024. Désormais, il devra faire face à une nouvelle étape judiciaire : les autorités le traduiront devant la chambre criminelle, conformément aux dispositions du décret 54.

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Cité médicale des Aghlabides : Une équipe pluridisciplinaire prend les rênes

11. Februar 2025 um 20:21

Dans un arrêté conjoint daté du 11 février 2025, la ministre de l’Équipement et de l’Habitat et le ministre de la Santé ont officialisé la composition du conseil d’administration de l’Établissement de la Cité médicale des Aghlabides à Kairouan. Cette nomination marque une étape clé dans la structuration de ce projet.

Parmi les administrateurs désignés, on retrouve des représentants issus de plusieurs ministères stratégiques :

  • Adel Saidani (ministère de la Défense nationale),
  • Amira Kader Jaziri (ministère de la Santé),
  • Fathi Belaweyed (ministère des Finances),
  • Mohamed Fadhel Hassayoun (ministère de l’Économie et de la Planification),
  • Manel Hanafi (ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie),
  • Iheb Laben (ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique),
  • Amina Imen Bennour (ministère des Technologies de la communication),
  • Abderrazek Chiha (ministère de l’Équipement et de l’Habitat),
  • Sihem Souissi (ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières),
  • Hammouda Limam (ministère de l’Environnement).

Deux personnalités compétentes du ministère de la Santé, Imed Malekh et Sameh Ben Khayat, complètent cette équipe pluridisciplinaire.

Riadh Hentati à la tête de la Cité médicale

Parallèlement, la nomination de Riadh Hentati, ingénieur général, au poste de président-directeur général de l’établissement a été actée par le décret n°2024-592 du 25 novembre 2024. Publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) le 26 novembre, ce décret confirme la confiance accordée à cet expert pour piloter ce projet ambitieux.

Une gestion confiée à une société publique

La gestion opérationnelle de la Cité médicale sera assurée par la « Société Aghlabide de la Cité Médicale de Kairouan », une société anonyme publique placée sous la tutelle du ministère de l’Équipement. Cette structure vise à garantir une gestion efficiente et transparente de ce pôle médical stratégique, destiné à renforcer l’offre de santé dans la région.

Avec ces nominations, la Cité médicale des Aghlabides entre dans une nouvelle phase, marquée par une gouvernance renforcée et une vision claire pour l’avenir.

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L’ATFD s’insurge contre la présence d’une figure réactionnaire iranienne

11. Februar 2025 um 18:51

L’Association tunisienne des femmes démocrates ( ATFD)  a vivement réagi à la participation d’Aniseh Khazali, ancienne vice-présidente iranienne, à une conférence sur « La place de la femme dans la société moderne », organisée le 9 février 2025 au palais Ennejma Ezzahra dans le cadre de la semaine culturelle irano-tunisienne.

Connue pour son soutien aux politiques répressives contre les femmes en Iran, notamment l’imposition du voile obligatoire et le mariage des mineures, sa présence en Tunisie a suscité une vague d’indignation. L’association, dans un communiqué rendu public, le 11 février 2025, exprime son refus catégorique de toute tentative d’importer des idées rétrogrades contraires aux acquis des Tunisiennes, obtenus grâce à des décennies de luttes. Elle réaffirme son engagement à défendre les droits des femmes, l’égalité des sexes et les libertés individuelles, tout en rejetant tout modèle sociétal qui légitime la discrimination ou la répression.

L’association a dénoncé le décalage abyssal entre le modèle tunisien, fondé sur l’ouverture et l’égalité, et le modèle iranien, marqué par des lois répressives et discriminatoires. Elle a également réitéré sa solidarité absolue avec les femmes iraniennes qui luttent courageusement contre les injustices et les violences systémiques. Enfin, l’association appelle à la vigilance face à toute tentative de remettre en cause les acquis tunisiens, rappelant que des questions comme le mariage des mineures, la polygamie ou l’excision ne sont pas négociables. Elle exhorte la société civile à rester mobilisée pour préserver les libertés et les droits humains, fruits de luttes historiques.

Un message clair : en Tunisie, les droits des femmes ne reculeront pas.

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Tunisie : les agences de voyages face à la réforme des chèques

11. Februar 2025 um 17:06

Nouvelle législation sur les chèques : un coup dur pour le secteur touristique tunisien. En effet, le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Ahmed Bettaieb, a alerté sur les conséquences négatives de la nouvelle loi sur les chèques, entrée en vigueur il y a deux semaines. Lors d’une interview sur la Radio nationale, il a expliqué que cette réforme a aggravé la crise du secteur touristique en complexifiant les transactions financières, sans offrir d’alternative viable.

Ahmed Bettaieb a souligné que les agences de voyages ne sont pas contre l’utilisation des chèques, mais qu’elles réclament des garanties supplémentaires pour faciliter leurs opérations. Il a déploré la suppression du chèque, un « outil de paiement pratique », sans qu’une solution de remplacement efficace ne soit proposée. Bien que les cartes de paiement échelonné existent, elles impactent les bénéfices des agences. Quant à la traite, elle ne parvient pas à combler le vide laissé par le chèque, estime-t-il.

Faible bancarisation et frais bancaires élevés : un double frein

Le président de la FTAV a également pointé du doigt le faible taux de bancarisation en Tunisie, qui complique encore la situation. Il a appelé à des efforts pour améliorer l’accès aux services bancaires. Et ce, tout en réduisant les frais imposés par les banques. Car, précise-t-il, ces mesures sont indispensables pour soutenir un secteur touristique déjà fragilisé. Selon l’intervenant, en résumé, la nouvelle législation sur les chèques a aggravé les difficultés du secteur touristique tunisien, déjà confronté à de multiples défis. Des mesures urgentes sont donc nécessaires pour apporter des alternatives fiables et soutenir ce pilier de l’économie nationale, souligne-t-il.

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Fusion artistique : quand Béchir Boussandel mélange tradition et innovation

11. Februar 2025 um 15:30

La scène de l’art tunisien s’ouvre sur un univers fascinant, où mémoire, transformation et poésie se croisent de manière inattendue. Depuis le  23 janvier 2025, le Centre d’art B7L9 devient un espace où le passé et le présent dialoguent à travers les œuvres de Béchir Boussandel, un artiste franco-tunisien en pleine ascension.

Imaginez un homme, Béchir, qui a grandi entre Dunkerque (commune en France) et Bizerte. Un artiste qui porte en lui la mémoire des eaux, des terres traversées et des villes en métamorphose. Dans Tenté par d’autres soleils, sa première exposition personnelle en Tunisie, Béchir Boussandel nous invite à une immersion dans l’instabilité et la fluidité de notre époque. Ici, tout bouge : les matériaux se transforment, la peinture fusionne avec le métal, le verre se mêle à des éléments organiques. L’artiste propose une réflexion intime sur le déplacement, la survie et l’adaptabilité; des thèmes qui résonnent particulièrement aujourd’hui.

La clé de son travail? Une immersion. Boussandel, enfant de Bizerte, faisait tremper ses toiles dans l’eau de la mer, comme pour capter le mouvement même de la mémoire. Plus tard, dans son atelier, il superpose des couches d’huile, comme une cartographie de l’instabilité. Des paysages où le ciel et la terre se fondent dans une danse sans horizon, une nouvelle façon de voir le monde.

Quand la tradition rencontre l’innovation

Ce qui frappe dans cette exposition, c’est la rencontre de l’art contemporain et du savoir-faire traditionnel. Grâce à une collaboration avec le Centre de formation aux Arts du Feu de Nabeul, des artisans ont insufflé leur expertise dans les œuvres de Boussandel. Et notamment dans les sculptures en verre soufflé qui prennent vie sous les doigts des étudiants et des enseignants. Ensemble, ils forment un pont entre l’ancien et le nouveau, un mélange où la tradition tunisienne s’enrichit des innovations de l’artiste.

Béchir Boussandel : un parcours international

Né en 1984, Béchir Boussandel a choisi de naviguer entre différentes cultures, différents médium. Après des études aux Beaux-Arts de Dunkerque, il s’est lancé dans la peinture, cherchant à déconstruire la perspective traditionnelle et à explorer la notion de territoire instable, à la fois terrestre et céleste. Ses œuvres, oscillant entre abstraction et figuration, sont désormais visibles dans des musées de renom, tels que le MACAAL à Marrakech, ou encore le Musée Deji à Shanghai.

Après Tenté par d’autres soleils, il partira pour Dubaï, où son travail continuera de traverser les frontières, de remettre en question les certitudes et de proposer un regard inédit sur le monde. D’un continent à l’autre, l’artiste transforme le chaos et les migrations en art, en une poésie visuelle qui nous touche profondément.

À ne pas manquer, jusqu’au 30 mars 2025.

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Innov’i – EU4Innovation : un tremplin pour l’entrepreneuriat tunisien

11. Februar 2025 um 14:43

Le programme « Innov’i – EU4Innovation », financé par l’Union européenne et piloté par Expertise France, a marqué un tournant décisif dans l’écosystème entrepreneurial tunisien.

Depuis son lancement en 2019, il a permis d’accompagner plus de 1100 entrepreneurs, dont près de 800 PME innovantes et 400 créateurs d’entreprises, tout en mobilisant plus de 6 millions de dinars pour financer 322 projets. Au-delà de l’appui financier, il a également formé plus de 2000 jeunes à l’entrepreneuriat et consolidé l’infrastructure d’innovation dans les régions, notamment à travers la mise en place de hubs et centres spécialisés. La cérémonie de clôture du programme s’est tenue le lundi 10 février 2025 au Palais des Congrès à Tunis, en présence de représentants de l’UE et de la France, soulignant l’impact durable de cette initiative sur le paysage entrepreneurial du pays.

Un levier pour les startups et PME innovantes

Avec l’objectif d’accompagner l’innovation et la création d’entreprises, « Innov’i – EU4Innovation » a soutenu plus de 1100 porteurs de projets, facilitant l’accès aux financements et aux marchés. Grâce à un fonds de plus de 6 millions de dinars, 322 initiatives ont pu voir le jour, renforçant ainsi la dynamique entrepreneuriale en Tunisie. En parallèle, des réformes structurelles ont été appuyées, notamment sur le cadre réglementaire et l’intégration des startups dans les marchés publics. L’initiative a aussi favorisé l’opérationnalisation de la loi sur le financement participatif, facilitant l’accès des jeunes entreprises aux capitaux.

Des infrastructures et des formations pour l’avenir

L’un des piliers du programme a été l’investissement dans l’éducation entrepreneuriale et la mise en place d’infrastructures dédiées. Plus de 2000 jeunes, âgés de 8 à 20 ans, issus des différentes régions du pays, ont bénéficié de formations à travers des programmes déployés dans les écoles et les centres Elife. Par ailleurs, la création de « The Dot », premier hub d’innovation digitale en Tunisie, ainsi que l’ouverture de cinq nouveaux centres Elife, ont contribué à la structuration de l’écosystème entrepreneurial, offrant aux startups un cadre propice à leur développement.

Un engagement européen et une dynamique pérenne

Lors de la cérémonie de clôture, Marco Stella, chargé d’affaires à la délégation de l’UE en Tunisie, a salué les résultats obtenus par le programme, soulignant que « l’élan insufflé par Innov’i – EU4Innovation continuera à porter ses fruits dans les années à venir ».

De son côté, Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, a mis en avant l’importance du soutien français à la digitalisation de l’économie tunisienne et au développement des startups.

Quant à Mohamed El Kadri Heni, directeur général de la Coopération avec l’UE au ministère de l’Économie et de la Planification, il a réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer son modèle économique basé sur l’innovation et la créativité, en capitalisant sur son capital humain et ses partenariats internationaux. Avec de telles initiatives, le pays se positionne comme un acteur clé de l’entrepreneuriat innovant en Afrique du Nord.

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Gestern — 10. Februar 2025Haupt-Feeds

Les Prix littéraires Comar d’Or 2025 : une 29e édition attendue

10. Februar 2025 um 16:16

La 29e édition des Prix littéraires Comar d’Or aura lieu le 17 mai 2025, informe la Compagnie Méditerranéenne d’Assurances et de Réassurances Comar sur son site officiel.

Dans un communiqué relatif aux conditions de participation pour l’année 2025 et au règlement intérieur de la 29ème édition, Comar précise que ces prix concernent tous les romans écrits par des auteurs de nationalité tunisienne, publiés en Tunisie ou à l’étranger, durant la période du 1er avril 2024 au 31 mars 2025.

Les écrivains et éditeurs de romans souhaitant participer au concours doivent contacter Comar Assurances (Département Marketing). Et ce, afin de remplir la fiche d’inscription et de déposer sept exemplaires de leurs ouvrages.

Un jury dédié à chaque langue

Chaque année, ces prix récompensent les romans tunisiens, en langues arabe et française, qui se distinguent par la qualité de leur écriture, l’originalité de leur thème et/ou leur dimension créatrice, mentionne le communiqué.

Deux jurys distincts sélectionnent les ouvrages primés dans le cadre du concours officiel : l’un pour les romans en langue arabe; et l’autre pour les romans en langue française. Chaque jury comprend cinq membres.

Le jury du prix du roman en français regroupe Ridha Kefi, Mokhtar Sahnoun, Azza Filali, Amina Chenik et Mohamed Harmel. Quant au jury du prix du roman en arabe, il réunit Mohamed El Khadi, Neziha Khelifi, Saadia Ben Salem, Ahmed Gasmi et Hafedh Mahfoudh.

Des récompenses prestigieuses

Les organisateurs attribuent un prix de 10 000 DT aux meilleurs romans, dans l’une ou l’autre langue, publiés entre deux sessions. Les auteurs ayant déjà remporté le prix Comar d’Or peuvent concourir à nouveau avec un nouveau roman après une période minimale de cinq ans.

Les jurys attribuent également les « Prix spéciaux des jurys » en langues arabe et française, dotés d’un montant de 5 000 DT chacun, aux romans qui les ont particulièrement marqués par leur originalité. Les auteurs ayant reçu ce prix spécial peuvent concourir pour le prix Comar d’Or, mais ils doivent attendre cinq ans avant de prétendre à nouveau au même prix spécial.

Encourager les nouvelles plumes

Les jurys décernent les « Prix Découverte » en langue arabe et en français, dotés d’un montant de 2 500 DT chacun, aux romans révélant de réelles promesses littéraires. Un auteur ne peut recevoir ce prix qu’une seule fois, précise le communiqué.

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Le HCCAF pointe du doigt la gestion des fonds sociaux

10. Februar 2025 um 14:24

Le haut comité du contrôle administratif et financier (HCCAF) a confirmé, dans son 29ᵉ rapport de l’année 2023, l’existence d’un ensemble de dépassements et d’irrégularités dans la gestion des fonds sociaux au sein de plusieurs structures publiques, telles que l’Agence Foncière de l’Habitat (AFH), La régie Nationale des Tabac et des Allumettes (RNTA), la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS), ainsi que la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN).

Elle a précisé que ces irrégularités se sont notamment manifestées par l’octroi d’importantes aides financières aux agents de ces structures aux dépens du budget de l’institution, sans aucun fondement légal. L’Instance a appelé à la mise en place d’un cadre de référence pour la gestion des fonds sociaux, définissant le cadre juridique de leur activité, leurs modalités de financement, ainsi que la limitation des avantages accordés dans ce cadre.

Elle a également insisté sur la nécessité de veiller au suivi du recouvrement des prêts accordés par ces fonds et de s’assurer que le budget des structures publiques ne supporte aucun type d’avantages, même de manière exceptionnelle.

Enfin, la Haute instance du contrôle administratif et financier a estimé que l’élaboration d’un manuel de procédures dans ce domaine constitue un engagement essentiel. Et ce, en vue de consacrer les principes de transparence et d’égalité entre les bénéficiaires des services de ces fonds.

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La Semaine Tuniso-iranienne : une célébration ou un conflit culturel ?

10. Februar 2025 um 12:30

La Semaine de la Culture tuniso-iranienne censée célébrer les échanges entre la Tunisie et l’Iran tourne à la controverse. Car, la présence d’une figure politique iranienne suscite un torrent de critiques et d’indignation. Entre défense des droits des femmes et querelles identitaires, ce débat met en lumière des divergences profondes.

Du 9 au 12 février 2025, le Centre des musiques arabes et méditerranéennes organise la Semaine de la Culture tuniso-iranienne. Cet événement propose une série d’ateliers et de conférences, dont l’une d’elles s’intéresse à un thème particulièrement sensible : « La femme dans la société moderne : l’expérience iranienne et l’expérience tunisienne ».

Des réactions vives face à un choix contesté

L’annonce de cet événement a rapidement provoqué des réactions virulentes sur les réseaux sociaux. L’une des critiques majeures a été soulevée par de nombreux internautes qui ont jugé inapproprié d’associer l’expérience de la femme en Iran à celle de la femme en Tunisie. En effet, ces derniers ont fait remarquer l’écart significatif qui existe entre les droits et libertés des femmes dans les deux pays, pointant ainsi l’inadéquation d’une telle comparaison.

Une position dure : Kaïs Bouzouzia interpelle

L’activiste Kaïs Bouzouzia s’est fermement opposé à l’idée de lier ces deux pays dans une même discussion sur les droits des femmes. Selon lui, une telle démarche est un véritable affront à l’identité tunisienne. Il a qualifié cette initiative de « complot » visant à altérer l’État tunisien et a appelé à l’ouverture d’une enquête pour comprendre les motivations derrière une telle association.

Un choix contesté : Saloua Charfi  s’exprime sur l’invitée iranienne

L’universitaire et chercheuse Saloua Charfi Ben Youssef a, de son côté, dénoncé la présence d’une invitée iranienne particulièrement controversée. Il s’agit d’Ansieh Khazali, ancienne vice-présidente de la République islamique d’Iran chargée des Femmes et des Affaires familiales. Charfi Ben Youssef a rappelé les responsabilités de cette dernière dans la répression des femmes qui s’opposaient au port du voile, ainsi que ses positions sur des sujets tels que le mariage des mineures et l’égalité hommes-femmes, qu’elle considère comme nuisibles. Selon Charfi Ben Youssef, la venue de Mme Khazali en Tunisie constitue un affront à l’histoire du pays. Et notamment en ce qui concerne le Code du statut personnel, l’un des plus progressistes au monde.

Une voix poétique mais accablante : Emna Rmili réagit vivement

De son côté, la poétesse et écrivaine Emna Rmili a fait part de son indignation, en soulignant la responsabilité d’Ansieh Khazali dans la répression de l’activiste et caricaturiste iranienne Atena Farghadani. Elle a mis en lumière les actions répressives de Khazali, y compris l’exclusion d’Atena Farghadani de l’université et sa condamnation pour avoir critiqué les autorités iraniennes. Mme Rmili a exprimé son désaveu envers une femme qu’elle décrit comme « laide » et « archaïque », notamment en raison de ses positions anti-droits des femmes, et a exprimé son inquiétude quant à la présence d’une telle personnalité en Tunisie. Elle a interrogé : « Qui a invité cette femme en Tunisie? Pourquoi ne l’a-t-on pas interrogée sur ses positions extrêmes sur des sujets tels que les crimes d’honneur, le mariage des mineures et la répression des femmes en Iran? »

Une invitation au débat : vers une réflexion sur les relations culturelles

Cet événement, loin de susciter un simple échange culturel, a ouvert un véritable débat sur les droits des femmes, les libertés individuelles et les relations internationales. Entre reconnaissance des différences et tentative d’échange, la question demeure : jusqu’où peut-on comparer ces deux réalités?

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Tourisme en Turquie : Une année historique avec 62 millions de touristes

10. Februar 2025 um 11:53

Avec un nombre record de 62,3 millions de touristes en 2024, la Turquie enregistre une performance exceptionnelle, surpassant ses objectifs de fréquentation et consolidant sa place parmi les cinq premières destinations touristiques mondiales. C’est ce qu’affirme la Türkiye Tourism Promotion and Development Agency, l’homologue de l’ONTT tunisien.

En 2024, la Turquie a accueilli 62 269 890 visiteurs, marquant une hausse de 9,8 % par rapport à 2023 et un bond de 20,3 % par rapport à 2019, avant la pandémie. Ce chiffre dépasse largement les attentes fixées par les autorités turques, qui avaient anticipé 60 millions de visiteurs au début de l’année, puis ajusté leur prévision à 61 millions en octobre dernier.

Des recettes touristiques record

L’industrie touristique a également enregistré des performances financières remarquables, générant un total de 61,1 milliards de dollars de recettes en 2024. Cette augmentation de 8,3 % par rapport à l’année précédente place la Turquie au sommet de ses résultats historiques dans ce secteur clé de son économie.

Une diversité de marchés source

Les principaux marchés touristiques restent l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie centrale, mais des progrès notables ont été réalisés avec les marchés émergents. Les États-Unis ont vu une augmentation de 8,1 % des visites, la Chine un impressionnant 65,1 %, et l’Inde a enregistré une hausse de 20,7 %. Tandis que la Russie, l’Allemagne et le Royaume-Uni restent les trois plus gros contributeurs en termes de touristes.

Une durée de séjour et des revenus en hausse

Les visiteurs internationaux ont passé en moyenne 10,7 jours en Turquie, et chaque touriste a généré un revenu de 972 dollars. Ces résultats témoignent de l’attractivité croissante de la destination turque, tant pour les voyageurs que pour l’économie locale.

La Turquie : l’une des cinq principales destinations mondiales

Avec ces performances impressionnantes, la Turquie est désormais considérée comme l’une des cinq premières destinations touristiques mondiales, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Ce statut renforce sa position sur la scène touristique internationale et confirme son rôle de leader dans l’industrie du tourisme.

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La STIP face à la crise : une perte de plus de 4 MD à 2023

10. Februar 2025 um 09:31

La Société tunisienne des industries de pneumatiques (STIP) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2024. Le bilan du premier semestre révèle une perte nette de 443 791 D, un retournement majeur après un bénéfice net de 4 102 260 D enregistré à la même période en 2023. Cette baisse de 4 546 052 D s’explique par plusieurs facteurs, dont une diminution du chiffre d’affaires et une hausse des coûts des matières premières.

Face à un niveau de stock élevé, la direction générale de la STIP a pris la décision d’instaurer une période de chômage technique de deux mois pour ses usines, après consultation de la Commission centrale du contrôle du licenciement. Cette suspension, débutée le 16 avril 2024, a concerné les deux sites de production :

  • L’usine de Menzel Bourguiba a repris la production le 29 avril 2024.
  • L’usine de M’Saken a redémarré le 22 mai 2024.

Pendant cette période, le personnel a perçu 50 % de son salaire brut. Tandis que les employés assurant le fonctionnement minimal des sites ont maintenu l’intégralité de leur rémunération.

Chiffre d’affaires en baisse et coûts en hausse

La société a enregistré une baisse du chiffre d’affaires de 9,53 %, soit -6 315 763 D par rapport au premier semestre 2023. Par ailleurs, l’augmentation des prix des matières premières à partir de juillet 2024 a impacté négativement les marges de l’entreprise.

À cela s’ajoute une reprise de provisions pour risques et charges à hauteur de -1 292 862 D, aggravant la situation financière de la STIP.

Contrôle CNSS et redressement fiscal

En 2024, la STIP a fait l’objet d’un contrôle de la CNSS portant sur les exercices 2021 à 2023. Ce contrôle a abouti à une notification de redressement de 318 454 D, incluant 96 789 D de pénalités de retard. La société a contesté certains des éléments retenus par la CNSS en décembre 2024.

Finalement, la charge définitive a été arrêtée à 219 772 D en principal, une somme enregistrée dans les comptes de fin juin 2024.

Une année 2024 sous pression

Ces résultats reflètent une conjoncture difficile pour la STIP, entre ralentissement de l’activité, hausse des coûts et impact des régulations fiscales et sociales. Reste à voir si la seconde moitié de l’année permettra à l’entreprise de redresser la barre et d’atténuer ses pertes.

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Le massacre de Sakiet Sidi Youssef : 67 ans après, la mémoire des martyrs perdure

08. Februar 2025 um 15:17

Le 8 février 1958, une tragédie sanglante frappe le petit village tunisien de Sakiet Sidi Youssef. Ce jour-là, des dizaines de civils, dont des enfants, tombent sous les bombes de l’aviation française.

Le raid aérien, mené en représailles contre la population locale accusée de soutenir le mouvement de libération algérien, marque l’histoire de la résistance commune entre la Tunisie et l’Algérie. Ce massacre, qui a coûté la vie à 78 martyrs, est resté dans les mémoires comme un symbole de la lutte contre le colonialisme.

Une violence inouïe contre des innocents

En effet, ce bombardement, qui a dévasté le village, a causé des destructions massives, tuant des innocents et détruisant les biens. Les habitants, principalement des paysans et des enfants, n’avaient aucune protection contre l’aviation française. Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM Mohamed Taïeb, directeur d’école à la retraite et témoin des événements, se souvient avec émotion de cette journée tragique. « Les scènes étaient insupportables », raconte-t-il. « L’aviation française a bombardé sans distinction, et les corps sans vie des enfants dans les écoles sont restés gravés dans ma mémoire. »

Le raid faisait partie des représailles de l’armée coloniale contre la Tunisie, accusée d’abriter des membres du FLN, le mouvement de libération algérien. Les victimes étaient autant de symboles du soutien apporté par le peuple tunisien à la lutte de leur voisin algérien pour l’indépendance.

Commémoration et hommage à la solidarité tunisienne-algérienne

Samedi 8 février 2025, les peuples tunisien et algérien se retrouveront pour commémorer ce 67e anniversaire. Une cérémonie officielle sera présidée par le chef du gouvernement tunisien, Kamel Meddouri, et son homologue algérien, Nadir Larbaoui. Cette journée de mémoire symbolise l’unité et la solidarité des deux pays, qui ont partagé les sacrifices et les souffrances sous le joug colonial.

Les représentants des deux gouvernements, des parlementaires et des membres de la société civile se rendront au mémorial des martyrs pour y déposer une gerbe de fleurs et réciter la Fatiha en l’honneur des victimes. « Le sang tunisien et algérien s’est mélangé ce jour-là, incarnant les valeurs de fidélité aux sacrifices des martyrs », souligne un communiqué de la Présidence du gouvernement tunisien.

À travers cette commémoration, la mémoire des martyrs de Sakiet Sidi Youssef  demeure vivante, un témoignage poignant de la lutte commune pour la liberté et contre l’oppression.

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Affaire de prêt illégal : Cinq responsables bancaires en détention

08. Februar 2025 um 14:09

La Chambre d’accusation spécialisée en corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis a tranché : quatre cadres d’une banque publique, dont un ancien directeur général, ainsi qu’un homme d’affaires opérant dans le secteur de l’huile, comparaîtront devant la chambre criminelle.

L’enquête menée par le pôle judiciaire financier avait déjà conduit à l’émission de mandats de dépôt à l’encontre des cinq suspects. Ces derniers sont accusés d’avoir octroyé un prêt au chef d’entreprise en contournant les procédures légales encadrant les garanties et les taux d’intérêt.

Malgré les demandes de libération formulées par la défense, la justice a décidé de maintenir les prévenus en détention, poursuivant ainsi l’instruction d’un dossier qui met en lumière des soupçons de graves irrégularités financières.

 

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Mourad Hattab prédit un échec imminent du système des chèques

05. Februar 2025 um 17:13

Mourad Hattab, expert en risques financiers et économiste, alerte sur le risque imminent d’échec du nouveau système des chèques. Selon lui, les probabilités d’un tel échec atteignent un alarmant 90% dans les prochains jours.

Lors de son intervention ce mercredi sur une radio privée, il a souligné que le nombre d’adhérents à ce système demeure très limité, une situation préoccupante qui menace son efficacité à court terme. Cette faiblesse est exacerbée par l’inefficacité persistante de certaines réformes économiques majeures, notamment la loi sur la réduction des taux d’intérêt, toujours non appliquée.

Hattab a également adressé un message fort au président de la République : il a insisté sur l’urgence de limoger tout fonctionnaire public du secteur financier ne respectant pas la loi, afin de redresser un système qui semble vaciller sous le poids de l’inefficacité administrative.

L’économiste a ensuite abordé la question de la dette publique, soulignant que 30% du budget de l’État est destiné au remboursement des emprunts. Une situation alarmante, d’autant plus que 6 000 milliards de dinars seront empruntés cette année, un chiffre qui pèse lourd sur l’avenir économique du pays.

Face à ce constat, Mourad Hattab a plaidé en faveur de la suspension des remboursements de la dette, suggérant la mise en place d’une nouvelle stratégie axée sur la création de valeur. Il a également insisté sur la nécessité de surveiller de près la situation de la liquidité en Tunisie, un élément clé pour éviter une aggravation de la crise financière.

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Sofiane Tekaya : « Le secteur touristique doit dynamiser l’économie régionale »

05. Februar 2025 um 16:19

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a souligné l’importance de réformer les législations obsolètes, insistant sur la nécessité de mettre fin aux solutions temporaires qui freinent le développement du secteur. Il a déclaré que des projets touristiques ambitieux requièrent une mise à jour des législations, en particulier celles liées aux autorisations et à la logistique.

Sofiane Tekaya a précisé que les propositions des conseils locaux et régionaux seront intégrées dans un plan visant à valoriser les ressources locales et à stimuler l’économie régionale. Selon lui, un système complet devra être mis en place pour encourager l’investissement dans le tourisme.

Le ministre a également insisté sur la levée des obstacles qui ont retardé l’implémentation de certains projets, notamment en matière d’infrastructures. Certaines d’entre elles, a-t-il ajouté, nécessitent des financements spécifiques.

Dans le même ordre d’idées, le ministre a annoncé l’organisation prochaine d’une rencontre pour résoudre les difficultés financières des hôtels fermés, souvent impliqués dans des contentieux. Cette rencontre visera à clarifier la situation de ces établissements et à proposer des solutions.

Concernant les hôtels abandonnés, Sofiane Tekaya a évoqué l’intérêt croissant des investisseurs étrangers, précisant que des facilités leur seraient accordées pour leur acquisition.

Il a également indiqué que le gouvernement était dans les dernières étapes d’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour les maisons d’hôtes et les hébergements ruraux, qui devront répondre à des critères plus stricts. Actuellement, plus de deux mille structures de ce type sont recensées, mais beaucoup ne respectent pas les exigences en vigueur.

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Quand les dattes jouent à cache-cache : tunisiennes ou algériennes ?

05. Februar 2025 um 15:02

À l’approche du mois de Ramadan, des opérateurs tunisiens contourneraient le refus des commerçants marocains d’importer des dattes algériennes.

Ils achètent les dattes algériennes à bas prix, puis les revendent aux importateurs marocains en les présentant comme des produits tunisiens, accompagnés de faux certificats d’origine. Cette pratique, révélée par le site marocain Bladi, survient alors que de nombreux Marocains ont appelé au boycott de la variété  algérienne.

L’Association marocaine des commerçants de dattes a récemment organisé un sit-in à Casablanca pour dénoncer l’importation de ces produits, jugés « contraires aux principes de soutien à l’économie locale ».

Les manifestants ont exigé que le gouvernement renforce les contrôles pour empêcher l’entrée de ce produit sur le marché marocain.

L’importation suscite également des préoccupations sanitaires parmi les commerçants marocains.

Affaire à suivre, car on risque de se retrouver face à un problème comparable à celui des cahiers tunisiens au Maroc.

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Affaire Instalingo : Verdict sévère rendu par la chambre criminelle de Tunis

05. Februar 2025 um 12:30

La chambre criminelle n°2 près du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict ce mercredi 5 février 2025, concernant l’affaire Instalingo. Voici les peines prononcées :

  • 22 ans de réclusion criminelle pour Rached Ghannouchi.
  • 34 ans de réclusion criminelle pour Rafik Abdessalem (condamné par défaut).
  • 25 ans de réclusion criminelle pour Soumaya Ghannouchi (condamnée par défaut).
  • 35 ans de réclusion criminelle pour Mouadh Ghannouchi (condamné par défaut).
  • 54 ans de réclusion criminelle pour Salem Lekhili.
  • 28 ans de réclusion criminelle pour Haithem Lekhili.
  • 18 ans de réclusion criminelle pour Yahya Lekhili.
  • Treize ans de réclusion criminelle pour Saied Ferjani.
  • Quinze ans de réclusion criminelle pour Lazhar Loungou.
  • Douze ans de réclusion criminelle pour le blogueur Slim Jebali.
  • Six ans de réclusion criminelle pour le blogueur Achref Barbouch.
  • Cinq ans de réclusion criminelle pour la journaliste Chadha Haj Mbarek.
  • 27 ans de réclusion criminelle pour la journaliste Chahrazed Akacha (condamnée par défaut).

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Les médias arabes choqués par les propos de Trump sur Gaza

05. Februar 2025 um 11:00

La presse arabe, notamment à travers des articles d’opinion rédigés par des éditorialistes ou journalistes fervents défenseurs de la cause arabe, a bel et bien réagi aux récentes déclarations du président des États-Unis, Donald Trump, concernant du contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis.

Retour sur les réactions des médias arabes.

Tout d’abord, rappelons les grandes lignes de la dernière conférence de presse tenue conjointement par le président américain et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, qui a eu l’effet d’une bombe sur la scène politique internationale. Et pour cause, elle constitue un tournant décisif, voire une première, dans les positions des États-Unis par rapport à la cause palestinienne, même pour ses alliés.

Les propos de Trump sur Gaza : une vision controversée

Dans les colonnes du quotidien Le Figaro, on apprend que « Trump affirme que les États-Unis veulent « prendre le contrôle de la bande de Gaza » pour en faire « la Côte d’Azur du Moyen-Orient » ». Le président américain a affirmé que les États-Unis allaient prendre le contrôle de la bande de Gaza et qu’ils feraient du « bon boulot » avec.

Lire aussi: Et si Trump finissait par concrétiser les desseins les plus fous du rêve sioniste?

Il a ajouté que son pays en aurait la possession et serait chargé du démantèlement des bombes non explosées ainsi que de toutes les armes dangereuses. Il a également précisé que les États-Unis prévoyaient de niveler la zone et d’éliminer les bâtiments détruits afin de favoriser le développement économique du territoire.

Des propos choquants qui incitent l’auteur de l’article à rappeler que ce président est un « ancien magnat de l’immobilier de luxe ». Une tournure confirmée par le président lui-même, qui veut transformer Gaza en une « Côte d’Azur du Moyen-Orient ».

Les réactions des médias arabes : un rejet catégorique

Venons-en maintenant aux réactions des médias arabes. Alqods-Al Arabi estime que « l’opposition aux plans de Trump revêt un caractère urgent. D’autant plus que son premier mandat a offert à l’État occupant des cadeaux tout aussi précieux. Cela a commencé par le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem-Est occupée; s’est poursuivi par la reconnaissance de la légitimité des colonies en Cisjordanie; et ne s’est pas arrêté à la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan syrien occupé ». Il qualifie les propos du président américain de « proposition choquante ».

La position chinoise : un appel à la solution à deux États

De son côté, le journal Asharq se précipite de relayer la position officielle chinoise. Le ministère des Affaires étrangères chinois, à travers son porte-parole, rejette les propos du président américain. Il affirme : « Nous espérons que toutes les parties considéreront le cessez-le-feu et la gouvernance après la fin du conflit comme une opportunité de remettre la question palestinienne sur la bonne voie d’un règlement politique basé sur la solution à deux États ».

Trump et l’Égypte : une pression politique historique

Pour Al Jazeera Net, des experts estiment que Trump s’inspire de son expérience réussie de pression sur l’Égypte en décembre 2016, durant la période entre son élection et le début de son mandat. À l’époque, l’Égypte avait prévu de soumettre une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies condamnant la poursuite de la construction de colonies par Israël en Cisjordanie. Tandis que l’administration de l’ancien président Barack Obama s’était engagée à ne pas utiliser son droit de veto pour bloquer l’adoption de ladite résolution.

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