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Moody’s : L’industrie automobile européenne se trouve à la croisée des chemins
L’industrie automobile européenne de l’UE a du mal à maintenir sa part de marché mondiale tout en étant confrontée à la menace importante des droits de douane potentiels américains et à la compétitivité croissante de la Chine sur le marché des véhicules électriques, a noté Moody’s Analytics le jeudi 21 novembre 2024.
L’industrie automobile européenne se trouve à la croisée des chemins, souligne l’institution. Depuis de nombreuses années, le secteur automobile constitue un élément crucial de la production européenne, jouant un rôle important dans le commerce intérieur et extérieur.
Aujourd’hui, le secteur se trouve au milieu d’un profond changement. La transition énergétique mondiale et la poussée en faveur de l’adoption des véhicules électriques remodèlent la demande des consommateurs et attirent de nouveaux concurrents cherchant à tirer parti de la transformation du secteur.
En outre, un avenir plus protectionniste, avec des tarifs douaniers menaçant les relations commerciales établies, s’ajoute aux défis. Pour conserver sa position d’acteur majeur sur le marché automobile mondial, l’Europe doit s’adapter rapidement à ces tendances en évolution rapide, prévient Moody’s.
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- Tunisie – Marché des voitures populaires : trois concessionnaires automobiles quittent le navire
Tunisie – Marché des voitures populaires : trois concessionnaires automobiles quittent le navire
Découragés par les conditions posées par le ministère du Commerce qui a plafonné le prix de vente des voitures populaires à 35.000 dinars, trois concessionnaires automobiles ont décidé cette année de suspendre la vente des voitures populaires.
En effet, ce marché présente pour ces derniers plus de contraintes que d’avantages. Non seulement il rapporte peu de bénéfices au regard du plafonnement du prix des voitures populaires et des quotas fixés par le ministère mais, par ailleurs, les retards observés au niveau des importations de ces voitures et les défauts de fabrication relevés sur certains modèles entrainant de nombreux retours génèrent des pertes considérables et une hausse des frais qui ont finalement conduit lesdits concessionnaires à abandonner ce marché.
Conséquence ; les quotas d’importation qui seront répartis sur les sept concessionnaires restants ne feront qu’accentuer la demande et la pression sur ces derniers et rallonger les délais d’attente.
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- Tunisie : le ministre de l’Économie discute coopération avec les bailleurs de fonds internationaux
Tunisie : le ministre de l’Économie discute coopération avec les bailleurs de fonds internationaux
Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, s’est entretenu, jeudi, à Tunis, avec des partenaires financiers et des bailleurs de fonds de la Tunisie à l’échelle bilatérale et multilatérale.
Le ministre a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’échange de points de vue dans l’objectif de consolider la coopération financière et technique et à la rendre plus efficace, conformément aux choix et priorités de développement de la Tunisie.
Il a passé en revue les principaux indicateurs macroéconomiques enregistrés au cours des neuf derniers mois et les prévisions pour l’année prochaine, notant qu’en dépit de la situation mondiale difficile, la Tunisie s’est montrée résiliente et a pu réaliser une amélioration de nombreux indicateurs et honorer ses engagements financiers extérieurs.
Le ministre a également abordé les principales orientations en matière de développement pour la période à venir, notamment le renforcement du rôle social de l’Etat, la promotion de l’investissement public et privé, la lutte contre la corruption et le soutien au développement régional.
A ce titre, il a évoqué les principales mesures prises sur le plan social et les mesures en cours d’adoption pour améliorer le climat de l’investissement et des affaires, ainsi que celles visant à accélérer la mise en œuvre des projets en suspens, notamment les projets structurants et ceux à participation étrangère en matière de financement.
Les représentants des institutions financières présents ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures récemment adoptées par le gouvernement tunisien pour accélérer la réalisation des projets et impulser l’investissement, réitérant l’engagement de leurs institutions à continuer à soutenir le processus de réformes et de développement en Tunisie conformément aux choix et aux priorités nationales et à poursuivre la coordination pour atteindre l’efficience et l’efficacité souhaitées dans le cadre des différents programmes et mécanismes de coopération existants et à venir.
Le Maroc augmente ses exportations de voitures à 700 000 par an
Le Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, a déclaré mercredi 20 novembre 2024 que son pays était en tête des pays africains en matière de production automobile. Et ce, en exportant 700 000 voitures par an vers plus de 70 pays. Avec des revenus dépassant les 11,5 milliards de dollars jusqu’en octobre 2024.
M. Akhannouch a souligné, dans un discours prononcé lors d’une séance plénière à la Chambre des conseillers (la deuxième chambre du Parlement), que « grâce aux efforts du gouvernement, le pays est devenu un centre important de l’industrie automobile en Afrique. Se classant au premier rang sur le continent, avec une capacité de production annuelle d’environ 700 000 voitures ».
En quelques années, le Maroc est ainsi devenu l’un des principaux pays africains constructeurs d’automobiles. Le royaume se transformant en une capitale arabe pour la fabrication et l’assemblage de pièces automobiles, attirant des investissements valant des milliards.
M. Akhannouch a souligné que son pays « a pu exporter des voitures dans plus de 70 pays, grâce à un tissu industriel solide qui comprend plus de 250 fournisseurs de pièces automobiles ».
Et de poursuivre : « Ce saut qualitatif du secteur a permis aux exportations automobiles d’atteindre 148 milliards de dirhams (14,8 milliards de dollars) en 2023. Soit une augmentation de 28 % par rapport à 2022 ».
Le Premier ministre marocain a expliqué que les exportations de l’industrie automobile « poursuivent leur trajectoire ascendante, atteignant des revenus supérieurs à 115 milliards de dirhams (11,5 milliards de dollars), jusqu’à fin octobre 2024. Soit une hausse de 7 % par rapport à la même période en 2023 ».
Il a ajouté : « Dans le contexte de la transformation que le monde connaît vers la mobilité électrique, le gouvernement s’est efforcé de suivre le rythme de ces changements pour faire du pays un leader dans la fabrication de voitures électriques. Puisque trois types de ces voitures sont actuellement fabriqués dans le pays. »
En juillet, le Maroc a annoncé la fabrication de la première voiture hybride (propulsée par de l’essence et un moteur électrique) dans la ville de Tanger, pour la première fois dans l’histoire du pays.
En juin 2020, l’entreprise française Citroën annonçait la fabrication de la première voiture électrique dans son usine de la ville marocaine de Kénitra. Et le 21 décembre de la même année, Rabat dévoilait un modèle de borne de recharge pour voiture électrique produite localement.
Enfin, le Maroc révélait, en septembre 2021, le démarrage de la production de la première voiture électrique de Renault à l’usine de Tanger.
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Algérie: Nouvelles mesures pour l’importation de voitures de moins de 3 ans
- La Presse de Tunisie
- Tunisie – Hausse des prix des voitures populaires : le ministère du Commerce s’exprime sur les demandes d’augmentation
Tunisie – Hausse des prix des voitures populaires : le ministère du Commerce s’exprime sur les demandes d’augmentation
Le directeur du commerce extérieur au ministère du Commerce et du Développement des exportations, Fathi Bedour, a annoncé que le taux d’avancement des importations de voitures populaires pour l’année 2024 a atteint 65 %, avec l’importation de 6.500 voitures depuis le début de l’année jusqu’au 18 novembre courant.
Dans une déclaration accordée au journal Assabah dans son édition de ce mardi, le responsable a précisé que pour l’année 2025, qui s’étendra du 1er janvier au 31 décembre, il est prévu d’importer 10.000 voitures populaires.
Prix plafonnés pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens
Fathi Bedour a également rappelé que pour l’année 2024, les prix des voitures populaires oscillent entre 28.000 et 35.000 dinars. Actuellement, sept concessionnaires participent à ce programme, contre dix lors des années précédentes.
Il a indiqué que certains concessionnaires avaient proposé une augmentation des prix pour l’année 2024, arguant que certaines catégories de voitures européennes dépassaient le plafond de 35.000 dinars. Cependant, le ministère a rejeté cette demande, préférant préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Ainsi, un plafond de 35.000 dinars a été maintenu.
Pour l’année 2025, le directeur du commerce extérieur a assuré que le ministère continuera de prendre en compte les capacités financières des citoyens tout en maximisant l’offre de ce type de véhicules.
Cette initiative sera menée en coordination avec les concessionnaires inscrits dans ce programme.
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- PLF 2025 : Soutien aux petits éleveurs et fiscalité réduite pour les véhicules hybrides et panneaux solaires
PLF 2025 : Soutien aux petits éleveurs et fiscalité réduite pour les véhicules hybrides et panneaux solaires
Les deux Commissions des Finances et du Budget relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), ont tenu, lundi, une séance d’audition des représentants du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche au sujet de l’article 27 du projet de la Loi de finances 2025 relatif aux mesures destinées à soutenir les petits éleveurs de bovins.
Une deuxième séance d’audition a été organisée pour des représentants du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des mines afin de débattre l’article 53 relatif à l’allègement de la fiscalité sur les véhicules hybrides équipée à la fois d’un moteur thermique et d’un moteur électrique rechargeable par une source externe d’électricité, ainsi que l’article 54 du PLF 2025 portant sur la réduction des droits de douane appliqués sur l’importation des panneaux solaires.
Les députés et les membres du CNRD ont pris part aussi à une séance d’audition des représentants de l’Office Tunisien du Commerce au sujet de l’article 30 du PLF 2025, qui prévoit la révision à la baisse de la fiscalité appliquée sur le café et le thé.
IID 2024 : le secteur automobile tunisien met le cap sur l’industrie 4.0
La troisième édition de l’Industry Innovation Day (IID), qui s’est déroulée le mercredi 6 novembre 2024 à Tunis, a permis de dresser un état des lieux du secteur automobile tunisien.
À travers les conférences, les panels et l’exposition, les participants ont eu l’occasion d’échanger sur les expériences et les meilleures pratiques avec des experts internationaux et nationaux, afin de renforcer la compétitivité de la Tunisie sur la scène mondiale.
Le secteur de l’industrie automobile tunisien compte 250 entreprises, employant plus de 95 000 personnes, pour des investissements estimées à 2,3 milliards d’euros en 2023. Il représente 52% des exportations industrielles et 3,4% du PIB.
L’IID a également permis aux professionnels du secteur d’explorer les enjeux liés à la transition vers l’industrie 4.0 et l’électrification des véhicules.
Les discussions ont aussi porté sur la nécessité de réduire l’empreinte carbone des produits en innovant dans les processus de production tel que suggère l’étude présentée sur «Les meilleures pratiques en termes de digitalisation, de tendances technologiques et de R&D dans l’industrie automobile» .
La Tunisie est bien positionnée pour devenir un hub africain dans le domaine de la conception et de l’ingénierie automobile, répondant aux exigences d’un marché en pleine transformation. En capitalisant sur ses compétences en ingénierie et en recherche et développement (R&D), notre pays peut non seulement répondre aux défis actuels mais également contribuer à un avenir durable pour l’industrie automobile.
L’événement a souligné l’importance d’une collaboration étroite entre les industriels, les fournisseurs, les autorités publiques et les centres de recherche pour co-construire un avenir durable et compétitif pour l’industrie automobile tunisienne. Il a été organisé par la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie) et la Tunisian Automotive Association (TAA), avec le soutien de la GIZ Tunisie.
I. B. (avec communiqué).
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Assurance automobile : la digitalisation s’accélère, qu’attendre en 2025?
Le secteur des assurances a connu une dynamique de transformation importante à l’aube de la deuxième moitié de l’année 2024. Plusieurs initiatives majeures ont été mises en place ou sont en cours, visant à moderniser le secteur, améliorer l’efficacité des services et renforcer la sécurité des assurés. Voici un aperçu des événements marquants et des projets à venir, ainsi que leurs implications pour les professionnels du secteur et les assurés. Nous nous sommes basés sur les états financiers intermédiaires d’Assurance AMI publié sur le site de la BVMT.
Création de l’Agence de lutte contre la fraude (Alfa)
L’un des événements les plus significatifs de 2024 est la création de l’Agence de lutte contre la fraude (Alfa). Cette nouvelle agence a pour mission de renforcer la lutte contre la fraude dans le secteur des assurances. Elle sera dotée de pouvoirs accrus pour enquêter, détecter et prévenir les fraudes. Contribuant ainsi à sécuriser le marché et à réduire les coûts liés aux pratiques frauduleuses. Le Comité Directeur de la FTUSA a déjà adopté les statuts de l’agence, marquant un tournant dans la lutte contre ce fléau.
Adoption de la Loi sur la responsabilité civile médicale
Un autre changement législatif majeur concerne l’adoption de la loi sur la responsabilité civile médicale en juin 2024. Cette nouvelle législation a des implications directes pour les assurances, notamment en matière de gestion des risques liés aux erreurs médicales. Les compagnies d’assurance devront ajuster leurs offres pour répondre aux exigences de cette loi, qui vise à mieux protéger les patients. Tout en assurant une couverture adéquate pour les professionnels de santé.
Lancement de la Plateforme de gestion des recours automobiles
Dans le domaine de l’assurance automobile, un projet innovant a été lancé : la plateforme de gestion des recours entre compagnies d’assurances pour l’indemnisation des sinistres automobiles. Cette plateforme facilite la communication et les échanges entre assureurs, accélérant ainsi les processus de règlement des sinistres. Grâce à cette initiative, les assurés pourront bénéficier d’une indemnisation plus rapide et plus efficace en cas d’accident.
Le Projet du Constat digital automobile (e-constat)
La digitalisation des constats d’accidents constitue une autre avancée majeure dans le secteur. Le projet du constat digital automobile (e-constat) a franchi une étape importante avec la consultation publique et le choix du cabinet Avidea pour l’accompagnement technique. Ce projet, prévu pour être déployé en janvier 2025, vise à simplifier et moderniser la procédure de déclaration des sinistres, en permettant aux assurés de remplir un constat d’accident en ligne via une application mobile, réduisant ainsi les délais et les erreurs de traitement.
Mise en place d’un référentiel pour l’indemnisation automobile
Le référentiel pour l’indemnisation automobile a également fait des progrès importants. Après une consultation avec les parties prenantes, le cabinet Wivew a été choisi pour l’accompagnement technique de ce projet. Ce référentiel, qui entrera en exploitation en janvier 2025, vise à harmoniser et standardiser les pratiques d’indemnisation des sinistres automobiles, offrant ainsi une plus grande transparence et équité pour les assurés.
Digitalisation de l’attestation d’assurance automobile
Dans un contexte de digitalisation croissante, un nouveau projet a été lancé concernant la digitalisation de l’attestation d’assurance automobile. L’objectif est de faciliter l’accès aux documents d’assurance et de permettre aux assurés de consulter et de partager leur attestation directement depuis une plateforme numérique, réduisant ainsi l’utilisation de documents papier et optimisant les processus administratifs.
Réforme du Code des assurances : travaux en cours
Enfin, la refonte du Code des assurances est en cours au sein de la FTUSA. Cette réforme vise à moderniser les règles et à les adapter aux évolutions du marché, notamment en matière de protection des consommateurs, de transparence, et de nouvelles pratiques numériques. Les discussions sont en phase avancée et la réforme devrait avoir un impact significatif sur la régulation du secteur dans les mois à venir.
Un secteur en mutation
En 2024, le secteur des assurances est marqué par une série d’initiatives qui visent à renforcer la sécurité, améliorer l’efficacité et répondre aux défis du numérique. La création de l’Agence Alfa, la loi sur la responsabilité civile médicale, ainsi que la digitalisation des constats et attestations sont des réformes majeures qui dessinent un avenir plus moderne et sécurisé pour les assurés. Les projets de réforme du code des assurances et de l’indemnisation automobile, prévus pour début 2025, continueront de façonner le paysage de l’assurance. Pour les professionnels du secteur, ces changements sont une occasion de s’adapter et d’anticiper les besoins futurs des assurés.
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