La Chambre pénale près la Cour d’appel de Tunis a prononcé un non-lieu en faveur des deux anciens ministres de l’Environnement, Mustapha Aroui et Chokri Belhassan, concernant l’affaire de l’importation des déchets italiens.
Par contre, la Chambre a condamné le propriétaire de la société importatrice à 20 ans de prison et un autre accusé à dix ans. Alors que deux autres personnes, dont un avocat, ont écopé de trois ans.
A noter que l’affaire a concerné plus de vingt accusés dont les deux ministres précités, des cadres de l’Agence de gestion des déchets, des cadres du ministère de l’Intérieur, un avocat et le propriétaire de la société importatrice.
Ridha Ben Cheikh, Enit : «La recherche tunisienne est prête à répondre aux défis écologiques et à construire des ponts solides entre les laboratoires et le tissu socioéconomique»
La Presse — Dans le cadre du projet «Green Impact» (projet Aresse), s’est tenue hier une Journée d’information organisée par l’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique (Anrp) et la Direction générale de la recherche scientifique (Dgrs), avec le soutien de l’Union européenne. Une initiative qui a eu le mérite de rassemblé des chercheurs, des acteurs socioéconomiques et des associations pour réfléchir sur les défis environnementaux et proposer des solutions concrètes.
Représentante de l’Association tunisienne de protection de la nature et de l’environnement de Korba (Atpne), et par ailleurs une scientifique, Imen Rabeh, a dressé un tableau sombre mais réaliste des enjeux actuels. «La pollution est omniprésente, et il est urgent d’agir», a-t-elle martelé. Selon elle, le lien entre l’utilisation de pesticides et de perturbateurs endocriniens et l’augmentation de certaines maladies comme les mélanomes et certains types de cancers au Cap Bon ne peut plus être ignoré. La militante a également dénoncé le manque de valorisation des déchets en Tunisie.
Un impact bien réel
Au-delà des chiffres et des constats, la Imen Rabeh a souligné l’impact du changement climatique sur les populations les plus vulnérables, notamment les femmes rurales et les agriculteurs. Là aussi, la souffrance des populations locales ne peut plus être reléguée au second plan.
Comme d’autres scientifiques, Hakim Gabtni, du Centre de Recherche et Technologie des Eaux (Certe) à Borj Cedria, a exposé une réalité alarmante et véritablement urgente, celle de la gestion des ressources en eau. Hakim Gabtni, en bon orateur, a pointé du doigt l’industrie de l’embouteillage, sans la nommer clairement, comme étant un double fléau : celui de la surexploitation des ressources hydriques et de la prolifération des déchets plastiques.
Un discours qui rappelle combien il est urgent de réglementer de manière plus stricte cette industrie maintes fois dénoncée, et de repenser un modèle de consommation plus durable. Malheureusement, en dépit de l’approbation du public présent, le représentant de la Conect, un des représentants du patronat, a seulement fait une apparition éclair dans la salle, alors que beaucoup d’acteurs environnementaux auraient aimé l’interpeller sur un certain nombre de questions.
Au-delà des constats alarmants, la Journée a également été l’occasion de célébrer les progrès réalisés par la recherche scientifique en Tunisie. Des figures éminentes telles que Pr. Ridha Ben Cheikh (Enit), Pr. Mongi Bouaicha (Crten), et Pr Yesser Ben Amor (Cnrsm) ont présenté leurs travaux respectifs et ceux de leurs équipes, mettant en relief des solutions novatrices pour atténuer les effets du changement climatique et réduire la pollution.
«La recherche tunisienne est prête à répondre aux défis écologiques et à construire des ponts solides entre les laboratoires et le tissu socioéconomique», a insisté Pr Ben Cheikh.
Le devoir de sensibiliser davantage
Par ailleurs, dans la salle, la discussion s’est cristallisée autour de l’importance de sensibiliser les jeunes générations aux enjeux environnementaux. Les intervenants ont également insisté sur l’éducation comme moteur du changement, qu’il s’agisse d’intégrer les principes de développement durable dans les programmes scolaires ou d’organiser des visites directement dans les centres de recherche, ou encore d’accentuer la collaboration avec les médias sur les thématiques et les enjeux environnementaux.
Le programme «Green Impact», avec un budget pouvant aller jusqu’à 700.000 dinars par projet, vise à financer des solutions innovantes dans des domaines clés tels que l’économie circulaire, la préservation de la biodiversité ou encore les énergies renouvelables.
Le mécanisme «Green Impact» vise à soutenir des projets collaboratifs innovants et à fort impact dans le domaine de l’environnement et lance d’ailleurs un appel à projets à destination des associations de la société civile.
«Ces projets doivent répondre aux défis environnementaux actuels et futurs et aux exigences du développement durable en proposant des solutions concrètes et durables qui s’inscrivent dans le cadre des priorités nationales de transition écologique» a expliqué Mariem Jaouadi, cheffe du projet Aresse.
Huawei, Green Power Technologie et Watany Group Energy ont participé à la seizième édition du Salon International de la Construction et du Bâtiment CARTHAGE. Lequel se tient du 18 au 24 novembre 2024 au Parc des Expositions du Kram.
Ce salon rassemble plus de 200 entreprises exposantes, comprenant des producteurs, des industriels, des fabricants, des représentants commerciaux et des distributeurs de produits et d’équipements de construction. Il est considéré comme un événement majeur dans la région du Maghreb, attirant de nombreuses grandes entreprises, tant tunisiennes qu’étrangères.
Ce salon, organisé tous les deux ans par la Société des Foires Internationales de Tunis, en collaboration avec la Fédération Nationale du Bâtiment (FNB-UTICA) et le centre Technique des Matériaux de Construction, de la Céramique et du Verre (CTMCCV), a pour objectif de valoriser l’évolution du secteur de la construction et des travaux publics.
Cet événement rassemblant l’ensemble des métiers liés au secteur de l’énergie, met en lumière les dernières innovations. Il vise également à développer et encourager les relations commerciales ainsi que les partenariats. Et ce, tout en proposant des services pour diversifier les sources d’approvisionnement, promouvoir l’exportation, accroître le volume des ventes et renforcer l’image de marque des entreprises participantes.
Huawei, le leader chinois des télécommunications, a renforcé sa position en tant qu’acteur clé dans le secteur de l’énergie grâce à une vaste gamme de solutions technologiques. L’entreprise propose des solutions photovoltaïques sur mesure, répondant aux besoins variés des particuliers et des entreprises, couvrant ainsi les secteurs résidentiel, commercial, industriel et les grandes centrales.
À cette occasion, Mme Farah Khalfaoui, Channel Manager pour le Digital Power Business chez Huawei Tunisie, a déclaré : « Notre participation vise à développer le secteur de la construction et des travaux publics et présenter nos solutions intelligentes aux participants de ce salon. Ensemble, nous avançons vers une nouvelle étape dans la promotion de l’énergie solaire en Tunisie, contribuant ainsi à atteindre les objectifs nationaux de durabilité énergétique. »
Huawei collabore étroitement avec Green Power Technologie, son partenaire à valeur ajoutée (VAP) et son distributeur tunisien, Watany Group Energy, pour commercialiser ses solutions photovoltaïques avancées.
En tant que fournisseur mondial de solutions photovoltaïques, de gestion de l’énergie et d’e-mobilité, Green Power Technologie a renforcé son engagement en Afrique grâce à sa compréhension approfondie du marché, à son accompagnement personnalisé et à son expertise technique unique. En effet, GPT propose une gamme complète de services à forte valeur ajoutée, incluant la formation, l’assistance à la mise en service et le dépannage, a commenté M. Hugo Sourdrille, Directeur Régional en Afrique de Green Power Technologie.
De son côté, Mme Hayfa Baatout, Co-CEO de Watany Group Energy, a déclaré : « Nous proposons les produits et équipements photovoltaïques les plus efficaces des plus grandes marques mondiales, notamment Huawei. Nous garantissons des solutions adaptées aux besoins de nos clients et offrons des services après-vente de haute qualité ainsi qu’une chaîne d’approvisionnement fiable pour faciliter l’exécution rapide des projets d’énergie solaire photovoltaïque. Notre participation au Salon International de la Construction et du Bâtiment Carthage 2024 a visé à présenter des solutions intelligentes pour collecter et traiter les informations afin de prendre des décisions éclairées qui contribuent à améliorer le secteur de la construction et des travaux publics ».
Le Cettex (Centre Technique du Textile en Tunisie), centre technique des textiles assiste et aide les entreprises à être plus compétitives. Il offre une assistance technique, la formation, l’expertise ainsi que les analyses laboratoires. Le Cettex abrite 3 laboratoires : un laboratoire toxicologique, un laboratoire des analyses physiques et un laboratoire des analyses fil.
Entretien sur le rôle du Cettex, dans le développement du secteur des textile en Tunisie, avec Mohsen Missaoui, directeur général, rencontré en marge du Salon Ecomondo à Rimini en Italie.
Quelle place occupe aujourd’hui le textile en tant que secteur potentiellement exportateur ?
Le secteur du textile en Tunisie occupe une place très importante dans l’économie nationale. Il contribue à l’équilibre socio-économique par la création d’emplois, l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) et surtout par l’exportation. Il est le deuxième secteur exportateur en Tunisie, après l’industrie mécanique et électrique. Il représente 30% des entreprises et 30% des emplois dans l’industrie manufacturière, avec environ 1500 entreprises employant 150.000 personnes.
Quel est l’apport du CETTEX dans le développement technologique du textile ?
En matière d’innovation, de nouvelles technologies et de formation, le CETTEX joue un rôle crucial dans l’évolution du secteur. Le ministère de l’Industrie et de l’Énergie a mis en place une nouvelle stratégie industrielle et d’innovation pour 2035.
L’un des axes principaux de cette stratégie est d’améliorer la transition numérique et technologique de l’industrie tunisienne. Grâce à des structures comme le CETTEX, cette stratégie est en cours de mise en œuvre pour renforcer la compétitivité de nos entreprises.
Pour nous, la compétitivité ne se résume pas à baisser les prix, mais à innover.
Récemment, nous avons mis en place un nouveau laboratoire, l’OpenLab, pour soutenir la transition numérique et écologique par les technologies. Ce laboratoire aide particulièrement les petites et moyennes entreprises à rester compétitives en fournissant des solutions adaptées et innovantes.
Comment se présente le partenariat entre le CETTEX et la FTTH ?
Le partenariat entre la FTTH et le CETTEX est solide et évolue rapidement. Le CETTEX est un membre du conseil d’administration de la FTTH. Il travaille en étroite collaboration avec la Fédération pour améliorer la compétitivité des entreprises et offrir de nouveaux services au secteur textile, qui est dynamique et en constante demande de nouveautés.
Notre partenariat est axé sur des stratégies et des programmes avant-gardistes. S’agissant de l’impact environnemental, il faut savoir que le secteur textile est le deuxième plus polluant au monde après l’industrie pétrolière, consommant beaucoup de ressources naturelles, notamment l’eau.
Nos industriels ont investi dans des technologies de pointe pour réduire significativement la consommation d’eau et d’énergie, notamment par la mise en place de stations de traitement des eaux usées en circuit fermé. Ces efforts permettent de réduire le stress hydrique et l’empreinte carbone, positionnant ainsi notre secteur comme un leader écologique en prévision des nouvelles législations européennes sur l’empreinte carbone.
Qu’est ce qu’un Salon comme Ecomondo peut apporter au Cettex ?
La participation du CETTEX à des salons technologiques vise à explorer de nouvelles pistes de coopération avec les fournisseurs de technologies, à établir des réseaux et à partager les meilleures pratiques et solutions écologiques. Ces participations permettent également de nouer des partenariats avec des fournisseurs de technologies et d’adopter des solutions écologiques dans nos procédés.
La Tunisie doit renforcer sa présence dans ces manifestations pour encourager davantage les industriels à adopter de nouvelles technologies. Une ligne de crédit pourrait aider les industriels à acquérir ces technologies, améliorant ainsi notre compétitivité.
Est-ce que vous considérez que la Tunisie profite comme il se doit de pareilles manifestations ?
J’estime que nous devons encourager nos industriels à participer à pareils Salons, voir les nouveautés et les nouvelles solutions proposées pour être dans l’air du temps est important.,
L’innovation est devenue aujourd’hui un facteur important et pour être plus compétitifs, il faut être plus innovants et adopter de nouvelles valeurs respectueuses de l’environnement, de l’équilibre climatique et du développement durable.
Les concurrents sont des géants asiatiques, donc notre plus est de s’orienter vers le green, ce qui correspond aux exigences du nouveau consommateur. Jusqu’ici, nous sommes bien positionnés : nous avons le savoir-faire, et la technologie. Nous travaillons par ailleurs à adapter nos cadres réglementaires aux exigences écologiques.
Le marché tunisien est trop exigu pour le potentiel d’un tissu entrepreneurial aussi performant que celui tunisien et qui est orienté principalement vers l’Europe, n’est-il pas grands temps de diversifier les marchés ?
La Tunisie a signé des accords de libre-échange avec des zones comme la ZLECA et la COMESA, ce qui nous permettra d’accéder à des marchés importants dotés d’un grand potentiel.
Nous envisageons également une coopération triangulaire avec les pays africains pour pénétrer le marché américain, notamment dans le secteur du jean, qui est le deuxième marché mondial avec une valeur de 3,6 milliards de dollars. Une part de 3% de ce marché pourrait augmenter la croissance économique de la Tunisie de 2 points.
Il est essentiel de développer davantage les partenariats avec l’Afrique subsaharienne pour accéder à ces marchés. Le ministère de l’Environnement, en coopération avec le ministère de l’Industrie et d’autres ministères, travaille à la mise en place d’un nouveau code de l’industrie dans le cadre du développement durable.
Sur quoi planche le CETTEX aujourd’hui ?
Sur le jeans. La Tunisie, est le 4ème fournisseur de l’Union européenne en jeans avec une part de marché de 8,6% et elle est le premier fournisseur de l’UE en vêtements de travail.
Nous allons mettre en place un projet pilote destiné au jeans pour faire de la Tunisie un site incontournable dans tout ce qui est éco-denim.
Le projet pilote va se faire en partenariat avec un bailleur de fonds et notre objectif des jeans avec zéro consommation d’eau et zéro pollution.
Les industriels, chercheurs et opérateurs privés peuvent profiter de ce projet.
Selon les prévisions de l’INM (Institut national de la météorologie) pour ce mercredi 20 novembre 2024, des nuages sont attendus sur la plupart des régions qui seront accompagnés de pluies temporairement orageuses sur l’extrême nord-est du pays.
La mer sera très agitée à houleuse.
Quant aux températures, elles seront comprises entre 20 et 25 degrés sur le nord, le Sahel et les hauteurs ouest, atteignant même les 29 degrés ailleurs.
Le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Ezzeddine Ben Cheikh a indiqué que plusieurs entreprises publiques et privées, ainsi que les organisations nationales, ont manifesté leur intérêt à soutenir les efforts pour reprendre les systèmes forestiers et leur restauration.
Il a ajouté, lors de son intervention, à l’ouverture de la semaine des forêts tunisiennes, tenue à la cité des sciences les 19, 20 et 21 novembre 2024, que le ministère a œuvré à renforcer le partenariat entre les secteurs privé et public.
A cet égard, le ministre, a souligné la nécessité de faire associer les acteurs économiques et les organisations de la société civile, lors de la mise en place des programmes gouvernementaux régissant la protection des systèmes forestiers et pastoraux, précaires, ainsi que l’amélioration des fonctions et des services rendus par le secteur des forêts. Ces acteurs devront jouer pleinement leur rôle dans l’exécution de ces programmes, a-t-il poursuivi.
Il a fait remarquer que plusieurs entreprises qui adoptent les valeurs la responsabilité sociétale ont pris l’initiative d’examiner des propositions de projets avec la Direction générale des forêts, ce qui permettra de signer des conventions de partenariat, au cours de cette manifestation.
Le ministre a dans le même cadre rappelé que son département a mis en place un programme intégré de reboisement visant à planter 9 millions de plants, dont 6,7 millions dans le cadre du Programme national et des projets de développement et 2,3 millions de plants en partenariat avec les composantes de la société civile, les entreprises et les banques publiques et privées, ainsi que la programmation de la récupération de 1000 hectares de systèmes forestiers et pastoraux à travers le semis direct.
Il a noté que les forêts de la Tunisie constituent une richesse naturelle et une ressource importante pour la production fourragère, sans oublier le bois et de nombreux produits primaires transformables, ainsi qu’un soutien à l’économie agricole, fournissant des emploi, et susceptible d’atteindre l’équilibre environnemental et protéger le sol contre l’érosion.
Le Directeur général des forêts, Mohamed Naoufel Ben Haha, a indiqué que la direction des forêts est en train d’évaluer le troisième plan stratégique, qui prendra fin cette année.
Intervenant lors de l’ouverture de la Semaine des Forêts Tunisiennes organisée, du 19 au 21 novembre 2024 à la cité des Sciences, il ajouté que son département est en train de réfléchir sur le quatrième plan stratégique pour la période 2025-2050.
Ben Haha a souligné, à cette occasion, que la Tunisie a enregistré une amélioration de la couverture forestière, au cours de ces dernières années.
Il a signalé que l’évaluation des précédentes stratégies à permis de conclure que l’espace forestier est l’une des composantes du développement agricole global et complémentaire aux secteurs économique social et environnementale.
Il s’agit également de l’impératif de préserver la richesse végétale et animale.
Le responsable a aussi rappelé le lancement d’un concours ouvert au public jusqu’à la fin du mois de mars 2025 qui permettra de choisir la meilleure initiative et contribution individuelle et collective écrite ou en photo pour sensibiliser quant à l’importance du secteur forestier.
La prochaine période sera celle de l’ouverture du secteur forestier sur l’environnement économique et social afin de garantir une valorisation de cette richesse forestière et assurer sa répartition équitable.
Le Centre International de Tunis pour les Technologies Environnementales, (CITET) a organisé, en marge de la 29ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 29) qui se tient à Bakou (Azerbaïdjan) , une manifestation parallèle sous le thème “La contribution des systèmes de gestion durable des déchets dans le secteur du tourisme à la lutte contre la pollution en Méditerranée, le projet” TouMaLi “et les initiatives similaires à Tunis”.
Le ministre de l’Environnement, Habib Abid qui a présidé la réunion lundi dernier, a souligné l’importance de protéger le bassin méditerranéen contre la pollution causée par les déchets, mettant en exergue le rôle des divers acteurs nationaux, régionaux et locaux dans la lutte contre ce problème, selon un communiqué publié mardi par le CITET.
Au cours de cette manifestation, a été présenté le projet TouMaLi et ses différents résultats techniques, notamment en matière de lutte contre la pollution des plages.
Les interventions ont été axées sur les expériences d’autres projets et initiatives en Tunisie, tels que la stratégie “le plastique zone” et l’Initiative “Moins de plastiques zone”.
Le projet TouMaLi, géré par le CITET à l’échelle nationale, vise à réduire la quantité de déchets plastiques générés par les activités touristiques dans le bassin méditerranéen. Il est financé par le ministère fédéral allemand de l’environnement, Conservation de la nature et sûreté nucléaire sous la tutelle de l’université allemande de Rostock et en partenariat avec plusieurs institutions scientifiques dans le monde.
Le projet, qui regroupe un comité de gestion guidé par des partenaires d’Allemagne, de Tunisie, du Maroc et d’Egypte, vise également à développer et à mettre en œuvre des solutions durables pour la gestion intégrée des déchets dans le secteur touristique dans l’Afrique du Nord (Egypte, Maroc et Tunisie) à l’effet de protéger les écosystèmes marins et de réduire l’utilisation des plastiques, en particulier des matériaux à usage unique, dans le secteur du tourisme dans les pays méditerranéens.
Les participants à la manifestation qui s’est déroulée en marge de la 29e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) “Cope 29, Bakou, Azerbaïdjan, 11‑22 novembre 2024, ont mis l’accent sur la nécessité d’étendre ces initiatives à plus grande échelle pour toucher toutes les municipalités côtières, par le biais de programmes intégrés dans la Stratégie nationale de gestion des déchets.
Il ont évoqué les aspects financiers au cours de la réunion, avec une présentation sur les responsabilités étendues au producteur et le rôle que peut jouer la caisse des dépôts et des consignations dans le financement des projets verts et la lutte contre la pollution, selon la même source.
Au final, la directrice générale du Centre international de Tunis pour les technologies environnementales, Kmayra Ben Jannet Mzali, a mis en lumière les défis institutionnels, juridiques et de gouvernance auxquels sont confrontés la Tunisie et tous les pays de la rive Sud de la Méditerranée, qui a nécessité le développement de systèmes et de programmes durables de gestion des déchets.
La Semaine des Forêts Tunisiennes a été officiellement inaugurée, mardi, 19 novembre 2024, à Tunis, par le Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh et en présence du ministre de l’Education, Noureddine Nouri et le directeur général des forêts, Mohamed Naoufel Ben Haha.
Organisée du 19 au 21 novembre 2024, la Semaine des Forêts se tient à la Cité des Sciences sous le slogan « Nos forêts vivent grâce à nous… La Tunisie verdie par nos mains ».
Les organisateurs de l’événement tiendront une série de séminaires abordant plusieurs sujets relatifs à l’état de lieu et aux perspectives futures du secteur forestier, ainsi qu’à l’investissement dans le domaine forestier et le partenariat avec le secteur privé.
Ils traiteront, également, la restauration des écosystèmes forestiers, la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.
Selon les données statistiques, les forêts et les pâturages couvrent 5 millions d’hectares, dont 1 million d’hectares de forêts et 4,5 millions d’hectares de pâturages naturels, y compris les zones de croissance des plantes médicinales.
La population qui avoisine les forêts et les pâturages s’élève à un million de personnes, représentant 8 % de la population totale et 23 % de la population rurale. Les ressources forestières contribuent à hauteur de 30 % au revenu annuel par habitant.
Les forêts tunisiennes jouent un rôle important dans le stockage d’importantes quantités de gaz à effet de serre, en particulier, le dioxyde de carbone, avec environ 1,5 tonne/ha/an dans les forêts de moins de 20 ans et jusqu’à 11 tonnes/ha/an pour les forêts âgées de plus de 20 ans.
La Tunisie prévoit, à travers sa stratégie de développement forestier et les objectifs du Programme des forêts, de restaurer les écosystèmes forestiers et de valoriser de manière durable les produits forestiers tout en améliorant la gouvernance de la gestion du secteur forestier.
La Semaine des Forêts Tunisiennes a été officiellement inaugurée, mardi, 19 novembre 2024, à Tunis, par le Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh et en présence du ministre de l’Education, Noureddine Nouri et le directeur général des forêts, Mohamed Naoufel Ben Haha.
Organisée du 19 au 21 novembre 2024, la Semaine des Forêts se tient à la Cité des Sciences sous le slogan “Nos forêts vivent grâce à nous… La Tunisie verdie par nos mains”.
Les organisateurs de l’événement tiendront une série de séminaires abordant plusieurs sujets relatifs à l’état de lieu et aux perspectives futures du secteur forestier, ainsi qu’à l’investissement dans le domaine forestier et le partenariat avec le secteur privé.
Ils traiteront, également, la restauration des écosystèmes forestiers, la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.
Selon les données statistiques, les forêts et les pâturages couvrent 5 millions d’hectares, dont 1 million d’hectares de forêts et 4,5 millions d’hectares de pâturages naturels, y compris les zones de croissance des plantes médicinales.
La population qui avoisine les forêts et les pâturages s’élève à un million de personnes, représentant 8 % de la population totale et 23 % de la population rurale.
Les ressources forestières contribuent à hauteur de 30% au revenu annuel par habitant.
Les forêts tunisiennes jouent un rôle important dans le stockage d’importantes quantités de gaz à effet de serre, en particulier, le dioxyde de carbone, avec environ 1,5 tonne/ha/an dans les forêts de moins de 20 ans et jusqu’à 11 tonnes/ha/an pour les forêts âgées de plus de 20 ans.
La Tunisie prévoit, à travers sa stratégie de développement forestier et les objectifs du Programme des forêts, de restaurer les écosystèmes forestiers et de valoriser de manière durable les produits forestiers tout en améliorant la gouvernance de la gestion du secteur forestier.
Dans le cadre du Projet d’Appui à la Recherche et l’Enseignement Supérieur dans le Secteur de l’Environnement « ARESSE », projet mis en œuvre par l’Agence Nationale de la Promotion de la Recherche scientifique et financé par l’Union européenne à travers le volet recherche verte de son Programme «Tunisie Verte & Durable » pour l’appui à l’action environnementale en Tunisie, L’Agence Nationale de la Promotion de la Recherche scientifique (ANPR) et la direction générale de la Recherche scientifique (DGRS) du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lancent l’appel à projets « Green Impact ».
Cet appel cible les laboratoires de recherche, les enseignants-chercheurs, ainsi que les acteurs socio-économiques en particulier les entreprises, les organismes publics, les municipalités, les centres techniques, et les associations de la société civile.
Le mécanisme Green Impact vise à soutenir des projets collaboratifs innovants et à fort impact dans le domaine de l’environnement. « Ces projets doivent répondre aux défis environnementaux actuels et futurs et aux exigences du développement durable en proposant des solutions concrètes et durables qui s’inscrivent dans le cadre des priorités nationales de transition écologique » a expliqué Mme Mariem Jaouadi, cheffe du projet ARESSE.
Les candidatures devront être soumises par des consortiums composés d’au moins deux laboratoires de recherche, avec un caractère multidisciplinaire et multi-institutionnel, et avec l’implication obligatoire d’un organisme socio-économique.
Les projets sélectionnés seront soutenus par Green Impact à hauteur d’un budget maximum de 700 milles dinars tunisiens. Leur mise en œuvre ne devra pas dépasser une durée de deux années et devront traiter au moins un des six thèmes prioritaires suivants : La lutte contre le changement climatique ; l’économie circulaire, la gestion et la valorisation des déchets ; les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ; la préservation de la biodiversité ; la gestion durable des ressources naturelles (eau, sols, forêts…) ; et l’urbanisation et les villes durables.
Pour une meilleure explication des objectifs et des procédures de l’appel « Green Impact », notamment les modalités de participation, des journées d’information ont été programmées par l’ANPR et la DGRS pour le 12 novembre à Sfax, le 19 novembre à Tunis, et bientôt à Sousse. « Ces journées d’information représentent une occasion précieuse pour les structures de recherche et les acteurs socio-économiques pour se familiariser avec les exigences du nouvel appel à propositions “Green Impact” » a précisé Mme Jaouadi. « Tous les acteurs concernés par cette opportunité sont vivement encouragés à participer pour faire progresser la recherche collaborative en faveur de l’environnement » a-t-elle soutenu.
Toutes les précisions relatives aux modalités de soumission, aux conditions d’éligibilité, aux critères de sélection des projets et au calendrier de mise en œuvre peuvent être consultées à l’adresse internet suivante : www.anpr.tn/projet-aresse-appel-a-propositions-green-impact
Les projets pourront être proposés et soumis par email à l’adresse suivante : greenimpact.aresse@gmail.com et ce jusqu’au 16 Décembre 2024 à minuit.
Le temps sera peu nuageux sur la plupart des régions avec des passages plus abondants sur les côtes nord, prévoit l’INM pour ce mardi 19 novembre.
Les températures resteront stables par rapport à celles enregistrées lundi, avec des maximales comprises entre 20 et 25 degrés sur le nord et entre 25 et 29 degrés dans le reste du pays.
Quant à la mer, elle sera peu agitée à très agitée sur le nord.
L’ordre du jour de la participation tunisienne à la 29ème édition de la Conférence des Parties à la Convention- cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29), qui se tient du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, Azerbaïdjan, comprend l’organisation d’ateliers de travail et des réunions bilatérales avec les représentants de pays frères et amis pour soutenir la coopération dans le domaine environnemental.
Le ministère de l’Environnement a fait savoir dans un communiqué, que la Tunisie, en tant que membre signataire de la Convention- cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), participera aux ateliers de travail sur les mécanismes innovants de financement pour l’adaptation au changement climatique et les défis auxquels sont confrontés les pays en voie de développement, ainsi qu’aux programmes et projets visant à renforcer la résilience face aux changements climatiques.
Le programme de la délégation tunisienne comprend également des ateliers sur “la transition climatique locale en Tunisie : les zones résilientes comme remparts du changement climatique” et “l’amélioration de la résilience et de la capacité du secteur de la santé face au changement climatique en Tunisie : réalisations et prochaines étapes”, ” la contribution des systèmes de la gestion durable des déchets dans le secteur du tourisme à la lutte contre la pollution en Méditerranée : expérience du projet 19 TouMaLi” et le ” Financement de la gestion durable de l’eau pour faire face aux défis mondiaux du changement climatique : mise en œuvre de la stratégie 2050 en matière d’eau en Tunisie et ses plans d’action.
La délégation tunisienne organise aussi des ateliers sur “la vulnérabilité et l’adaptation des côtes tunisiennes dans le contexte de l’élévation accélérée du niveau de la mer”, ” l’implication des enfants et des jeunes dans l’action climatique en Tunisie : défis, expériences et perspectives”, “la promotion de l’agriculture à sec pour contribuer à la sécurité alimentaire et à la résilience face aux changements climatiques” et ” les sociétés résilientes, solutions durables : renforcer les actions locales en faveur du climat par le biais d’approches fondées sur la nature”.
L’ordre du jour de la délégation tunisienne comprend également l’organisation de réunions bilatérales avec des représentants de pays frères et amis pour soutenir la coopération dans le domaine de l’environnement ainsi que des séances de travail avec des représentants des organisations techniques et financières.
La Conférence des Parties, qui est une rencontre annuelle à laquelle participent tous les États membres de la Convention- cadre (197 États), est considérée comme étant la plateforme la plus importante à l’échelle mondiale pour débattre des principaux défis climatiques et de leurs implications, définir les actions de coopération internationale pour relever les défis climatiques actuels et futurs et élaborer les politiques et les stratégies en faveur de l’action climatique.
Cet événement constitue une occasion privilégiée pour renforcer les engagements des pays envers les objectifs mondiaux convenus dans la Convention- cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris sur les changements climatiques.
Il vise également à développer des solutions innovantes pour assurer la durabilité des ressources naturelles et parvenir à un développement qui tienne compte des dimensions environnementales, sociales et économiques.
La vingt-neuvième édition de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le financement des changements climatiques (CCNUCC), intitulée “Financement des changements climatiques”, représente un cadre pour les négociations internationales afin de fixer le nouvel objectif mondial sur le volume de financement climatique et de formuler une résolution sur le doublement du volume des fonds destinés à l’adaptation au changement climatique.
La délégation tunisienne est composée de représentants des ministères concernés, des structures sectorielles, de la société civile, du secteur privé et des jeunes intéressés par l’aspect environnemental.
Cette représentation permettra de présenter des visions et des orientations cohérentes sur le traitement des questions liées au climat aux niveaux régional et international.
Dans le cadre du Projet d’Appui à la Recherche et l’Enseignement Supérieur dans le Secteur de l’Environnement « ARESSE », projet mis en œuvre par l’Agence nationale de la promotion de la recherche scientifique et financé par l’Union européenne à travers le volet recherche verte de son Programme « Tunisie Verte & Durable » pour l’appui à l’action environnementale en Tunisie, l’Agence Nationale de la Promotion de la Recherche scientifique (ANPR) et la direction générale de la recherche scientifique (DGRS) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lancent l’appel à projets « Green Impact ».
Cet appel cible les laboratoires de recherche, les enseignants-chercheurs, ainsi que les acteurs socio-économiques en particulier les entreprises, les organismes publics, les municipalités, les centres techniques et les associations de la société civile.
Le mécanisme Green Impact vise à soutenir des projets collaboratifs innovants et à fort impact dans le domaine de l’environnement. « Ces projets doivent répondre aux défis environnementaux actuels et futurs et aux exigences du développement durable. Et ce, en proposant des solutions concrètes et durables qui s’inscrivent dans le cadre des priorités nationales de transition écologique ». C’est ce qu’a expliqué Mariem Jaouadi, cheffe du projet ARESSE.
Les candidatures devront être soumises par des consortiums composés d’au moins deux laboratoires de recherche, avec un caractère multidisciplinaire et multi-institutionnel, et avec l’implication obligatoire d’un organisme socio-économique.
Les projets sélectionnés seront soutenus par Green Impact à hauteur d’un budget maximum de 700 mille dinars tunisiens. Leur mise en œuvre ne devra pas dépasser une durée de deux années. Et ils devront traiter au moins un des six thèmes prioritaires suivants :
La lutte contre le changement climatique, l’économie circulaire, la gestion et la valorisation des déchets, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
La préservation de la biodiversité.
La gestion durable des ressources naturelles (eau, sols, forêts…).
L’urbanisation et les villes durables.
Pour une meilleure explication des objectifs et des procédures de l’appel « Green Impact », notamment les modalités de participation, des journées d’information ont été programmées par l’ANPR et la DGRS pour le 12 novembre à Sfax, le 19 novembre à Tunis, et bientôt à Sousse.
« Ces journées d’information représentent une occasion précieuse pour les structures de recherche et les acteurs socio-économiques de se familiariser aux exigences du nouvel appel à propositions “Green Impact” », a précisé Mme Jaouadi. « Tous les acteurs concernés par cette opportunité sont vivement encouragés à participer pour faire progresser la recherche collaborative en faveur de l’environnement », a-t-elle soutenu.
Toutes les précisions relatives aux modalités de soumission, aux conditions d’éligibilité, aux critères de sélection des projets et au calendrier de mise en œuvre peuvent être consultées à l’adresse internet suivante : www.anpr.tn/projet-aresse-appel-a-propositions-green-impact
L’Institut national de la météorologie prévoit, pour ce lundi 18 novembre 2024, un temps partiellement nuageux, avec une légère hausse des températures qui seront comprises entre 20 et 29 degrés.
Les frileux doivent prendre leurs précautions pour cette nuit du 16 novembre. Selon l’Institut national de la météorologie (INM), il fera plutôt froid. Le ciel sera couvert sur tout le pays avec apparition de brume locale en fin de la nuit.
Vent variable et faible.
Mer peu agitée.
Les températures varieront entre 9 et 13 degrés °C au nord et sur les hauteurs ouest, et entre 13 et 17 degrés °C ailleurs.
«La valorisation des eaux usées traitées dans l’irrigation revêt un aspect stratégique pour la Tunisie face à sa situation hydrique difficile» a souligné, jeudi, le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh.
Réagissant aux questions des députés, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue au Palais du Bardo, pour l’examen du projet de la mission de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, le ministre a rappelé que son département a élaboré une étude prospective pour la valorisation des eaux usées traitées à l’horizon 2050. Laquelle étude a été adoptée par le conseil national de l’eau en décembre 2023.
«Le plan d’action de cette stratégie comporte 120 projets répartis sur tout le pays et couvrant les différents usages des eaux usées…». «Le ministère a entamé l’implémentation de ce plan à travers le projet TANIT financé par le Fonds italien pour le climat. Ce projet permettra d’irriguer environ 11 500 hectares dans les gouvernorats de Ben Arous, Zaghouan, la Manouba, Sousse et Sfax » a, encore, précisé le ministre.
“Face aux défis croissants liés au secteur de l’eau, le département de l’agriculture poursuit la mise en œuvre du programme national de mobilisation des ressources en eau de surface, en poursuivant la réalisation de 5 barrages ( barrages de Douimis à Bizerte, Saïda à La Manouba, El Kalâa à Sousse, Mellègue supérieur au Kef et Khalled à Béjà), et en programmant la réalisation de 5 autres barrages (Tessa, Raghay, El Maleh supérieur, Siliana 1 et Boulaaba).
“Le ministère a, aussi, programmé des projets de transfert des eaux et d’augmentation de la capacité de certains barrages (Nebhana et Siliana) et le transfert des eaux du barrage Barbara vers les gouvernorats du Kef et de Siliana”.
S’agissant des groupements hydrauliques, le ministre a fait savoir que le taux d’approvisionnement en eau potable en milieu rural a atteint 95,2% à la fin de 2023, dont 54,6% à travers la SONEDE, outre les 1450 groupements hydrauliques en activité.
Reconnaissant les difficultés auxquelles dont face les groupements hydrauliques, Ben Cheikh a rappelé que le département de l’agriculture a entamé, depuis 2006, le transfert des situations hydrauliques compliquées qui seront, désormais, du ressort de la SONEDE. Dans ce cadre, le ministère a programmé le transfert à la SONEDE , de 23 systèmes hydrauliques compliqués dans 8 gouvernorats (Kasserine, Kairouan, l’Ariana, Ben Arous, Nabeul , Siliana, Jendouba) sur la période 2026-2030.
Le ministère de l’agriculture s’emploie, par ailleurs, à garantir la durabilité des systèmes hydrauliques en milieu rural en réhabilitant les groupements hydrauliques et en expérimentant des solutions alternatives pour la gestion de ces systèmes à travers le renforcement de l’implication des femmes dans les conseils d’administration.
Ben Cheikh a, aussi, évoqué les projets de dessalement de l’eau de mer entrés en exploitation en 2024, notamment celui de Zarat et de Sfax d’une capacité totale de 150 mille m3/ jour, ajoutant que son département œuvre à accélérer la réalisation de la station de Sousse.
En outre, l’augmentation de la capacité des stations de Djerba, de Zarat, de Sfax et de Sousse a été programmée et l’élaboration des études relatives à la réalisation de stations de dessalement à Mahdia et Zarzis, lancée.
Dans les régions intérieures, la SONEDE continue son programme de forage, d’équipement et de connexion de puits, a-t-il indiqué, ajoutant que 41 puits ont été réalisés sur 57 puits programmés.
La SONEDE se penche, encore, sur la réhabilitation et la modernisation des réseaux ainsi que sur l’élaboration d’un programme de recours aux énergies renouvelables pour la production et le transfert des eaux.
Le ministre a, en outre, fait remarquer que le Projet du Code des eaux dont l’élaboration touche à sa fin pour être transmis au Conseil des ministres, accorde la priorité à la numérisation de la gestion des ressources en eau pour une meilleure efficacité des politiques hydrauliques.
Le Fonds Islamique pour le Climat et le Développement (IFCD), une initiative visant à mobiliser des ressources financières pour soutenir des projets répondant aux défis environnementaux, tout en respectant les principes de la finance islamique, a été au centre de la rencontre organisée récemment par le Conseil Bancaire et Financier (CBF) et le Fonds Mondial pour la nature WWF Afrique du Nord.
La rencontre avait pour objectif de sensibiliser les institutions financières et bancaires tunisiennes aux opportunités de financement durable offertes par l’IFCD pour investir dans des projets verts et durables.
Selon le CBF, l’IFCD, qui s’inscrit dans le cadre du Programme mondial de la finance islamique pour le climat, œuvre “à améliorer les moyens de subsistance des communautés des pays par une croissance économique résiliente aux effets du changement climatique, garantissant ainsi un développement durable”.
Il œuvre également afin “de restaurer les paysages naturels et accroître la biodiversité dans les zones touchées par des contraintes environnementales, contribuant ainsi à la sauvegarde des écosystèmes”.
A l’occasion de la rencontre dédiée à l’IFCD, le CBF et WWF Afrique du Nord ont exprimé leur volonté de renforcer les engagements du secteur bancaire et financier tunisien pour répondre aux besoins environnementaux et de résilience climatique des populations.
Le CBF est un organisme professionnel tunisien qui regroupe les banques et les établissements financiers actifs en Tunisie. Il compte d’après son site, 22 banques universelles, 2 banques d’affaires, 3 banques offshore, 9 organismes de leasing, 2 sociétés de factoring et 5 établissements de paiement.