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Heute — 23. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

5ème Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie

La ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi, participe à la 5ème Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie qui se déroule du 22 au 24 mai 2025, à Québec, au Canada, indique un communiqué de son département publié, vendredi 23 mai, après-midi.

Dans le cadre de la participation tunisienne à cette 5ème Conférence organisée sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et du gouvernement du Québec, la ministre et l’ambassadeur de Tunisie au Canada, Lassad Boutara, ont assisté aux évènements organisés, jeudi 22 mai, à l’ouverture de la Conférence, indique la même source.

En marge de la conférence, Amina Srarfi a eu des entretiens avec plusieurs ministres canadiens, à savoir Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, Steven Guilbeault, ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles et Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie auprès du Gouvernement du Québec.

La ministre des Affaires Culturelles s’est également entretenue avec son homologue congolaise Marie France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

L’avenir des cultures dans l’espace francophone et de la langue française à l’ère numérique est au coeur de la  5ème Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie. Huit ans après la dernière édition organisée à Abidjan en 2017, c’est un rendez-vous essentiel qui a lieu, au croisement de la diplomatie culturelle et des politiques publiques francophones, a annoncé l’OIF.

Cette conférence constitue ainsi un moment clé pour penser ensemble les enjeux culturels globaux du monde francophone. L’objectif est de réfléchir à des solutions pour renforcer la visibilité, la diversité et la vitalité des expressions culturelles en français à l’ère du numérique.

 Il s’agit également de faire le point sur les avancées communes pour la reconnaissance des industries culturelles comme moteur de croissance économique et continuer les efforts pour soutenir l’employabilité des jeunes.

Alors que les plateformes numériques tentent d’imposer une hégémonie, la Francophonie a son rôle à jouer dans la protection et la promotion de la diversité culturelle. Pour répondre à ce défi, la conférence réunit les différentes parties prenantes (artistes, secteur privé et partenaires techniques) pour accompagner les Etats et gouvernements sur les stratégies de découvrabilité à mettre en œuvre.

Notons que l’OIF compte 93 États et gouvernements dont 56 membres, 5 membres associés et 32 observateurs.

Avec TAP

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Campagne pour briser le tabou du cancer du sein grâce à des poupées en terre cuite à Sejnane

Une campagne inédite de sensibilisation au dépistage précoce du cancer du sein a été lancée dans le village tunisien de Sejnane, utilisant des poupées en terre cuite façonnées par les artisanes locales. Chaque poupée porte une petite bosse sur la poitrine, reproduction fidèle de la première alerte détectée par des survivantes grâce à l’autopalpation.

Initiée par l’Association des Malades du Cancer (AMC) avec le soutien d’une enseigne de grande distribution, cette initiative solidaire vise à briser le tabou du cancer du sein dans les zones rurales tunisiennes, où la maladie est souvent diagnostiquée trop tard. Une partie des poupées sera mise en vente pour collecter des fonds destinés au traitement de la maladie.

Selon un communiqué de l’association rendu public, jeudi 22 mai, l’opération s’appuie sur le savoir-faire ancestral des potières de Sejnane, reconnu par l’UNESCO, pour porter un message de prévention et de dépistage précoce. Un film émouvant, première étape de la campagne nationale, montre le modelage précis de ces poupées symboliques avant leur présentation aux médias et leaders d’opinion.

« Le geste minutieux des potières peut inspirer les femmes à prendre soin de leur santé », a souligné Raoudha Zarrouk, présidente de l’AMC. « L’autopalpation régulière sauve des vies », a-t-elle assuré. Pour Mourad Naili, responsable marketing de l’enseigne partenaire, cette initiative incarne l’engagement social de l’entreprise : « La tradition devient ici un levier de sensibilisation. »

Alliant patrimoine culturel et santé publique, ce projet transforme l’artisanat local en un message universel d’espoir et de solidarité.

Avec TAP

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Le ministère des Domaines de l’Etat va passer à la phase de l’enregistrement et signatures électroniques

Le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili a déclaré, vendredi 23 mai, à Tunis, que son département s’attachera, au cours de la prochaine phase, à  passer à l’étape de l’enregistrement électronique et des signatures électroniques dans tous les domaines liés au registre foncier.

Intervenant à l’ouverture de la journée d’information sur « La transition numérique du registre foncier :  moteur du développement économique et social », Hadhili a expliqué  que cet attachement à atteindre la phase de l’enregistrement électronique et les signatures électroniques est intervenu après le succès de l’Office national de la propriété foncière (ONPC) dans la mise en place des prestations de services publicitaires électroniques qui ne tiennent pas compte du principe de la référence territoriale.

Ces services concernent un certain nombre de documents tels que la propriété, la copropriété, la non propriété et le cadastre etc, en plus de l’instauration du système informatique qui couvre tous ses services. Le ministre a souligné que la transition numérique du registre foncier est l’un des fondements de la transition numérique dans le domaine économique, car elle constitue une opportunité pour stimuler les investissements et obtenir un changement qualitatif dans les opérations foncières.

  Il a ajouté que l’objectif de la digitalisation est de consolider la politique de l’État en améliorant le climat des affaires, en simplifiant les procédures et en augmentant la qualité de la performance, en particulier la numérisation des services, en réduisant les délais, et en garantissant la transparence des transactions. Il s’agit, également, de faciliter l’accès à ces transactions pour les citoyens et les investisseurs.   Hadhili a souligné que beaucoup d’efforts sont actuellement déployés, en coordination avec toutes les structures intervenantes, notamment l’Office national de la propriété foncière, le Centre national de télédétection et de cartographie, l’Office de  cadastre, et le ministère des Technologies de la communication, pour créer un portail immobilier national qui sera mis à jour automatiquement et directement avec les systèmes de gestion des biens de l’Etat et les registres électroniques en se basant sur une carte numérique.

Les efforts seront également focalisés sur le renforcement de l’interconnexion entre la Plateforme nationale d’investissement, le système d’information du Registre foncier national et les agences immobilières pour une meilleure coordination, en examinant les demandes des investisseurs dans les meilleurs délais, en numérisant les registres des biens de l’État par le biais des extrants du programme d’inventaire et d’évaluation des titres fonciers constants physiques de l’État et des inspections sur le terrain. Le conservateur de la propriété foncière , Wadii Rhouma, a, pour sa part, déclaré que l’Office national de la propriété foncière s’attache à présenter un ensemble de services électroniques sans oublier les autres programmes dont il dispose à cet effet, tels que le programme de contrat électronique, le programme « zéro documents internes » qui visent à réduire les documents et les procédures effectuées par l’administration.

Avec TAP

 

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Sejnene : Avec Carrefour et l’AMC, des poupées pour briser le tabou du cancer du sein.

Sejnene, Tunisie. Dans les zones rurales de Tunisie, le cancer du sein reste un sujet tabou. Trop peu discuté, il est souvent diagnostiqué trop tard. Mais à Sejnene, village du nord-ouest tunisien, un espoir discret naît entre les mains de femmes potières. Ce savoir-faire ancestral, reconnu par l’UNESCO, est aujourd’hui réinventé au service d’une cause vitale, et devient le cœur battant d’une campagne de sensibilisation inédite, initiée par Carrefour en soutien à l’Association des Malades du Cancer (AMC), dans le prolongement d’un engagement solidaire construit au fil des années. Une campagne où l’artisanat se fait messager d’espoir, de prévention et de solidarité.

Ce savoir-faire va bien au-delà de l’artisanat : il incarne la transmission, la force des femmes, la mémoire vivante d’une communauté. Aujourd’hui, il est réinventé avec une profondeur nouvelle, mis au service d’un combat universel et intime à la fois, celui de la vie face au cancer du sein. Entre les mains de ces potières, l’argile devient langage, message, éveil. Une forme de résistance douce, modelée avec amour, pour éveiller les consciences et protéger les générations futures.

Carrefour Tunisie, en collaboration avec l’Association des Malades du Cancer (AMC), lance une initiative aussi poignante que symbolique : des poupées en terre cuite inspirées de vraies survivantes du cancer du sein. Chacune est façonnée à la main par une artisane de Sejnene, portant un détail presque invisible mais profondément significatif : une petite bosse sur la poitrine, reproduction fidèle de la première alerte qu’ont su détecter, à temps, les femmes qui ont survécu grâce à l’autopalpation.

Ces poupées racontent une autre histoire. Celle d’un savoir transmis de mère en fille, désormais porteur d’un nouveau message : celui de la prévention et du dépistage précoce.

Un film émouvant, dévoilé en ouverture de campagne, suit le geste précis et lent d’une artisane modelant l’argile. Au fil de la création, la bosse apparaît. Discrète. Importante. Elle devient symbole. Ce film est la première étape d’une campagne de sensibilisation nationale. Les poupées symboliques seront par la suite dévoilées aux journalistes, influenceurs et leaders d’opinion, afin de briser le silence autour de la maladie.

Une partie des poupées est également mise à disposition du public, grâce à l’appui logistique de Carrefour, pour collecter des fonds destinés au traitement du cancer du sein. Ainsi, chaque poupée devient un acte de solidarité, un appel à la vigilance, un outil de sensibilisation.

L’Association des Malades du Cancer met l’accent sur l’importance du dépistage précoce, en s’appuyant sur le patrimoine artisanal local comme fil conducteur de cette nouvelle campagne de sensibilisation.

Mme Zarrouk, présidente de l’association, explique :

« Le dépistage précoce du cancer du sein est un geste de vigilance, comparable au travail minutieux des femmes de Sejnene lorsqu’elles façonnent l’argile. Ce savoir-faire ancestral, précis et attentif, peut symboliquement nous inspirer : comme elles prennent soin de chaque détail, nous invitons chaque femme à prendre soin de sa santé. En réalisant régulièrement des examens, elles peuvent prévenir la maladie et éviter bien des souffrances. À travers cette campagne, nous voulons éveiller les consciences pour faire du dépistage un réflexe salvateur. C’est une campagne pour sauver des vies. »

 

Carrefour, initiateur de cette action, a également tenu à souligner son engagement à travers les mots du responsable marketing de cette opération, Mourad Naili :

« Derrière chaque projet solidaire que nous menons, il y a une conviction profonde : celle qu’une enseigne peut, et doit, jouer un rôle moteur dans les grandes causes sociétales. Ce n’est pas une démarche ponctuelle : Carrefour Tunisie a toujours agi et continuera d’agir pour accompagner les communautés, soutenir les plus fragiles et défendre des causes essentielles. Avec les femmes de Sejnene, nous avons uni nos forces pour que la tradition devienne un levier de sensibilisation.

Chaque poupée créée porte un double message : celui d’un patrimoine vivant et celui de l’espoir face au cancer. C’est un engagement de cœur, que nous assumons avec fierté à travers tout notre réseau. »

 

À Sejnene, la terre a toujours raconté des histoires. Aujourd’hui, elle sauve des vies.

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Calendrier des législatives partielles dans la circonscription Degache-El Hamma du Jérid-Tamaghza

Les élections législatives partielles dans la circonscription Degache-El Hamma du Jérid-Tamaghza auront lieu le 17 aout 2025. Elles visent à combler la vacance constatée à l’Assemblée des représentants du peuple suite au décès du député, Nabih Thabet, annonce, vendredi 23 mai, Farouk Bouasker, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).

Bouasker s’exprimait lors d’un point de presse tenu, vendredi 23 mai, au siège de l’IRIE à Bizerte, pour dévoiler l’échéancier électoral de ces législatives partielles.

Ci-dessous le calendrier des législatives partielles dans la circonscription électorale Degache-El Hamma du Jérid-Tamaghza, relevant du gouvernorat de Tozeur:

-Période électorale : du 5 juin 2025 jusqu’à la proclamation des résultats préliminaires

-Inscription automatique des électeurs non-inscrits: A partir du 6 juin 2025.

-Actualisation des centres de votes de la circonscription électorale: du 26 mai au 27 juin 2025.

-Annonce des listes des électeurs: Du 10 au 12 juin 2025.

-Dépôt des candidatures : du 30 au 9 juillet 2025.

-Examen préliminaire des candidatures : les 10 et 11 juillet 2025.

-Annonce de la liste préliminaire des candidats: le 12 juillet 2025.

-Publication de la liste définitive des candidats retenus : le 27 juillet 2025.

-Campagne électorale : du 4 au 15 août 2025.

-Silence électoral : le 16 août 2025.

-Scrutin : le 17 août 2025.

-Proclamation des résultats préliminaires du premier tour : entre le 30 juin et le 2 juillet 2025.

La circonscription électorale Degache-El Hamma du Jérid-Tamaghza, relevant du gouvernorat de Tozeur, s’étend sur une superficie totale de 2329 mètres carrés. Elle compte 3 délégations, 15 imadas et 39225 habitants.

Le nombre d’électeurs inscrits dans cette circonscription s’élève à 28340 répartis sur 29 centres de vote qui contiennent 40 bureaux de vote.

Avec TAP

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L’ESPAF Business School transforme la réflexion académique en agenda opérationnel pour l’assurance

23. Mai 2025 um 17:28

« L’École Supérieure Privée d’Assurance et de Finance -ESPAF- Business School a été fondée en 2016 par plusieurs grandes compagnies d’assurance tunisiennes », affirme son leadership intellectuel en initiant un débat stratégique sur la métamorphose du secteur assurantiel à l’ère des risques systémiques.

En orchestrant cette conférence d’envergure, l’institution académique va au-delà de son rôle traditionnel pour s’ériger en véritable think tank du secteur assurantiel. Elle ne se limite pas à un simple état des lieux, mais impulse une dynamique prospective en identifiant les tendances lourdes qui redéfiniront les fondamentaux de l’assurance dans la prochaine décennie. Cette démarche s’inscrit dans une vision holistique, qui intègre simultanément les
dimensions technologiques, environnementales et sociétales des mutations en cours.

La conférence « Nouveaux risques, nouveaux outils » organisée récemment à Tunis a constitué un moment phare de réflexion collective, réunissant quatre sommités : Serge Degallaix, diplomate et expert en développement international ; Stéphane Loisel, professeur au CNAM et titulaire de la chaire Actuariat et Science du risque ; Anis Matoussi, directeur de l’Institut du risque et de l’assurance (IRA) et de l’École d’actuariat du Mans ; et Rassem Ktata, président de l’Association tunisienne des actuaires et directeur général de Nextcare & Allianz Partners. Leurs expertises complémentaires, et c’est peu dire, ont permis d’appréhender la complexité des enjeux sous multiples facettes. Leur analyse convergente a mis en lumière une réalité incontournable : le secteur assurantiel doit opérer sa mue la plus radicale depuis sa création, sous peine de devenir obsolète face à l’ampleur des bouleverse
ments globaux.

L’effondrement des paradigmes traditionnels : vers une nouvelle ère actuarielle

L’unanimité s’est faite autour de la nécessité d’abandonner définitivement les modèles linéaires hérités du XXe siècle. Les intervenants ont démontré comment l’accélération du changement climatique invalide les projections basées sur des données historiques, rendant caduques les approches purement statistiques. Stéphane Loisel a particulièrement insisté sur le caractère exponentiel des cyber-risques, dont l’évolution échappe à toute modélisation traditionnelle.

Son analyse a révélé comment les technologies émergentes (blockchain, IoT, intelligence artificielle générative) offrent des solutions inédites pour cartographier ces risques multidimensionnels, tout en créant de nouvelles vulnérabilités nécessitant une vigilance accrue.

La quadrature du cercle technologique : innovation responsable et équilibre des pouvoirs

Le débat sur l’IA a montré des positions nuancées. Anis Matoussi a mis en garde contre le mirage technologique,
soulignant que l’IA n’est pas une solution miracle et doit rester sous contrôle humain, tout en alertant sur les risques de fracture algorithmique. Rassem Ktata a proposé une hybridation des compétences, mêlant expertise actuarielle et nouvelles technologies, surtout dans les économies émergentes pour des transitions plus progressives.

Réinventer l’écosystème assurantiel : alliances stratégiques et nouveaux modèles économiques

Serge Degallaix prône une refonte des relations entre acteurs de l’assurance, favorisant des écosystèmes collaboratifs pour affronter les risques climatiques via des outils financiers innovants. Anis Matoussi complète en soulignant l’importance d’intégrer des approches préventives, transformant les assureurs en acteurs clés de la résilience.

La spécificité tunisienne : handicaps structurels et opportunités uniques

Rassem Ktata a offert une analyse sans concession des lacunes du marché tunisien, tout en identifiant des leviers de
transformation uniques. Son plaidoyer pour une approche globale, combinant standards internationaux et solutions
locales adaptées, a ouvert des perspectives concrètes pour positionner la Tunisie comme laboratoire d’innovation assurantielle en Afrique. La qualité du capital humain et la flexibilité relative des infrastructures réglementaires constituent, selon lui, des atouts décisifs pour expérimenter des solutions avant-gardistes.

Un agenda transformationnel urgent

Cette conférence a transcendé le simple cadre académique pour proposer une feuille de route opérationnelle. Les conclusions appellent à une mobilisation immédiate autour de trois chantiers prioritaires : l’accélération maîtrisée de la transformation digitale, la refonte des mécanismes de solidarité face aux risques systémiques et la création de parcours de formation révolutionnaires pour les professionnels de demain. Il fallait que tout cela soit dit avec l’art et la manière.
Voilà qui est fait

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La Marsa : Une journée artistique et participative « Création pour Tous », samedi 24 mai, à Sidi Daoued

Une rencontre artistique et participative intitulée « Création pour Tous » sera organisée, samedi 24 mai, 2025 à la Maison des Jeunes de Sidi Daouad à La Marsa, en collaboration avec l’Association du Développement Culturel de La Marsa (ACDMA).

L’événement, qui se déroulera au sein de la Maison des Jeunes de Sidi Daouad, vise à mettre en valeur les talents locaux, renforcer le lien social et sensibiliser à l’importance de l’art comme vecteur d’inclusion et de développement personnel, selon la présidente de l’ACDMA, Soumaya Khammar.

Au programme de cette journée : une fresque collective permettant de peindre ensemble, un atelier « Recycl’Art » utilisant des matériaux recyclés, un espace de dessin libre et des activités intergénérationnelles permettant aux familles de créer ensemble. Des animations musicales viendront agrémenter l’événement dans une ambiance conviviale.

« Cette manifestation constitue une opportunité pour encourager la créativité spontanée et célébrer les couleurs de l’art sous toutes ses formes », a déclaré Khammar à l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP), vendredi 23 mai.

Elle a également fait état de l’engagement de l’association dans l’accompagnement des jeunes par des ateliers artistiques et des rencontres avec des professionnels de différentes régions tunisiennes. L’objectif est de les encadrer et de les sensibiliser au rôle de la culture dans la vie sociale, a-t-elle ajouté.

L’ACDMA, active depuis sa création dans le domaine culturel, se positionne comme un levier de valorisation des talents et de promotion de la créativité en Tunisie. À travers ses activités variées, elle offre un espace dynamique d’expression artistique, sociale et éducative.

 

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Fatma Mseddi propose une réforme des garanties bancaires pour relancer l’investissement en Tunisie

23. Mai 2025 um 17:15

Lors d’une intervention sur les ondes d’Express FM, la députée Fatma Mseddi a déclaré qu’une initiative législative avait été présentée concernant la possibilité d’obtenir un prêt bancaire équivalant à la valeur de la garantie.

Il faut noter qu’actuellement, pour obtenir un prêt d’investissement, les banques exigent une garantie bancaire dépassant le double du montant du prêt. Elles justifient l’exigence de garanties élevées par la nécessité de couvrir les risques liés aux intérêts ajoutés au capital emprunté — une pratique qui, selon elle, n’existe pas dans plusieurs autres pays.

Fatma Mseddi a souligné que le Maroc, par exemple, dispose de mécanismes d’investissement bien plus performants que ceux en vigueur en Tunisie.

L’initiative stipule, entre autres, que pour obtenir un prêt de 100 000 dinars, il suffirait de présenter une garantie (comme un terrain) d’une valeur de 100 000 dinars, et non le double, conformément à l’article 6 de la proposition.

La députée a souligné que « si l’État souhaite stimuler l’investissement dans certains secteurs, la Banque centrale pourrait fixer une exigence de garantie inférieure au montant du prêt, ce qui offrirait une bouffée d’oxygène aux investisseurs. L’évaluation de la garantie serait alors effectuée par des experts judiciaires pour éviter toute manipulation de la valeur du gage ».

Et la députée d’ajouter: « Il y a des réglementations que la Banque centrale définit, et les garanties bancaires doivent être encadrées par une loi, ce qui permettra à de nombreux secteurs, comme l’agriculture et le tourisme, de se développer grâce à cette législation ».

Il serait possible, pour Fatma Mseddi, que le prêt dépasse la valeur de la garantie, dans le cadre d’une démarche réglementée visant à encourager l’investissement dans les zones de développement ou les régions les plus nécessiteuses. La Banque centrale serait chargée de déterminer ces zones dans le but de stimuler l’investissement et de réduire les inégalités régionales, ce qui permettrait de résoudre de nombreux problèmes, car la question des garanties constitue un réel obstacle…

Elle a réaffirmé que l’objectif de cette proposition est de soutenir l’investissement, en apportant des solutions aux citoyens ordinaires et aux petits investisseurs qui traversent une véritable crise, étant donné que l’accès au financement bancaire représente une difficulté majeure en Tunisie.

Elle a ajouté : « Cette révision législative constituera un point de départ pour d’autres propositions visant à renforcer l’accès au financement bancaire, afin d’apporter des solutions concrètes ».

Fatma Mseddi a insisté sur le fait que la seule manière de constater les effets du 25 juillet est de voir apparaître les retombées des réformes destinées à renforcer l’économie. Elle a précisé que cette question est sensible pour certaines banques et qu’un débat est nécessaire, dans le but de garantir au citoyen le soutien qu’il mérite.

La députée considère que les députés ont présenté de nombreuses propositions de lois – qu’elles soient économiques, sociales ou liées à des problématiques sécuritaires – mais que très peu d’entre elles sont examinées. Elle a rappelé que la proposition de loi sur l’organisation des associations est en commission depuis 2023 et n’a toujours pas été soumise à la plénière.

Elle a conclu : « Il y a une forme de lenteur qui empêche les députés de jouer pleinement leur rôle dans la révolution législative. Pourtant, de nombreuses propositions pourraient apporter un souffle nouveau, mais elles sont bloquées avant même d’atteindre la séance plénière ».

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Zone euro : l’activité économique privée s’est contractée en mai

23. Mai 2025 um 16:45

L’activité du secteur privé de la zone euro s’est contractée en mai, surprenant les analystes qui s’attendaient à une croissance, le secteur des services enregistrant sa pire performance en 16 mois.

Plus précisément, l’indice composite mondial des directeurs d’achat (PMI) compilé par S&P a chuté en mai à 49,5 points contre 50,4 points en avril, et ce pour la première fois cette année. Les analystes avaient prédit que l’indice augmenterait à 50,6 points.

Les données concernant l’Allemagne ont également surpris les analystes, l’indice PMI étant tombé en dessous de 50 points, avec une retenue correspondante dans le secteur des services. En revanche, la France a réussi à franchir le « seuil de croissance » pour le neuvième mois consécutif.

Dans le même temps, le secteur industriel a dépassé le secteur des services pour la première fois depuis la pandémie. Ce qui peut être attribué aux tarifs douaniers américains et aux efforts des fabricants pour empêcher leur mise en œuvre.

« Les fabricants ont augmenté leur production pour le troisième mois consécutif et pour la première fois depuis avril 2022, les nouvelles commandes n’ont pas diminué », est-il noté.

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La Ligue… et le malentendu historique !

23. Mai 2025 um 16:39

Loin de nous d’interférer dans le débat en cours sur la situation de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), car on peut être un authentique défenseur des droits de l’Homme sans pour autant être encarté dans cette association, comme être un des prédateurs de ces mêmes droits, tout en agitant sa carte d’adhésion.

Pourtant, la Ligue est bien un acquis national qui était venu s’ajouter aux acquis déjà instaurés par l’Etat de l’indépendance. C’est pour cela qu’il faut défendre son existence, qui, à notre avis, n’est pas dangereusement menacée, comme le prétendent certains. Dans cette Ligue, les véritables menaces viennent toujours de l’intérieur. Parfois à cause du sectarisme politique, qui y sévit depuis sa naissance, et d’autres fois par une incapacité de ses dirigeants de gérer des situations délicates.

L’affaire ‘Abir Moussi, victime d’une injustice, et qui croupit en prison, dans l’attente d’un jugement que tout le monde espère équitable, et qui fut victime de propos injustifiés par l’actuel et jeune président de la Ligue, vient de relancer un débat, vieux comme cette organisation : une ligue des droits de l’Homme peut-elle être politiquement neutre ?

Genèse d’une ligue pas comme les autres

La Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme a été créée par Hassib ben Ammar, en 1976 et légalisée en mars 1977. Pour les jeunes qui ne connaissent pas ce grand patriote, destourien de « souche », et qui fut un des fondateurs de l’Etat moderne, c’est le frère de Wassila ben Ammar, ou Wassila Bourguiba, seconde épouse du leader, mais aussi une dame qui avait joué dans les coulisses auprès de son époux, le président de la République, un rôle majeur dans la politique intérieure et extérieure de la jeune République tunisienne.

La ligue fut créée donc avant les évènements de Janvier 78 qui ont opposé l’UGTT au gouvernement Hédi Nouira et au président Habib Bourguiba, et qui avaient provoqué la démission de plusieurs ministres et surtout provoqué un massacre de la population civile, l’emprisonnement de dizaines de syndicalistes dont Habib Achour – secrétaire général de l’UGTT et membre du bureau politique du PSD. Autour de ce dernier pour fonder la LTDH, il y avait le grand Sadoun Zmerli, éminent chirurgien de son état, Ahmed Mestiri, et d’autres destouriens, en rupture de banc du PSD, avant d’être rejoints, par Mohammed el Charfi et Dali Jazi, personnalités de gauche.

On peut, sans crainte de se tromper, affirmer que les vrais fondateurs de cette association étaient non seulement des destouriens pour l’essentiel, mais d’anciens ministres ou hauts fonctionnaires de l’Etat, qui, en plus de leur lutte contre le colonialisme et pour fonder un Etat moderne, s’étaient illustrés le long de leurs parcours par des combats au sein de l’Etat, du parti unique, mais tout en restant proche du pouvoir politique représenté par Bourguiba et le PSD.

Ce groupe, nommé des « libéraux », est le véritable fondateur d’un processus démocratique, selon la vision libérale moderne, qui va continuer jusqu’à 2011, avant que l’Islam politique ne vienne rafler toute la mise et engager ce qu’ils ont appelé « la transition démocratique », qui ressemblait plus à une transe collective qu’à l’instauration d’une véritable démocratie

 

Lire aussi: Abir Moussi: « La démocratie se fait sans l’islam politique »

 

La LTDH n’a pas non plus échappé à la dérive sectaire, mais ceci, depuis le congrès d’octobre 2000, jour où elle avait basculé pour tomber sous l’emprise de la gauche radicale, et qui continue à l’être jusqu’à maintenant. Si cette radicalisation se justifiait sous l’ancien régime à cause du raidissement dont il avait fait preuve contre cette organisation, le sectarisme et le radicalisme n’ont plus logiquement lieu d’être. Pourtant, la LTDH continue à se comporter comme un parti politique et non comme une partie de la classe politique. La raison nous semble liée à ses relations internationales, car la LTDH n’est plus, en raison de sa dépendance du financement et de ses multiples liens idéologiques et politiques, qu’un maillon d’une vaste chaîne mondiale de ce qu’on appelle les “droits-hommistes“. Et la guerre à Gaza a prouvé qu’ils pratiquent la règle des deux poids deux mesures quand il s’agit de violations des droits de l’Homme.

Dreyfusards et islamo-gauchistes

Il semblerait que les organisations, et autres associations, obéissent à la même loi de la génétique qui détermine la naissance, l’évolution puis la mort des êtres vivants.

Rappelons d’abord que la LTDH est la première ligue du genre dans le monde musulman, arabe et africain, pour ne pas dire dans le tiers-monde. Car la LTDH est à l’origine un produit bien français, qui est née de la fameuse affaire du capitaine Dreyfus, officier d’origine juive, qui fut condamné à tort à cause de sa judaïté. Les grands intellectuels de l’époque, dont Emile Zola (“J’accuse“ de Zola au Figaro) se sont mobilisés et ont fini par le libérer, mais aussi en créant la Ligue des droits de l’Homme et des Citoyens, dont la tâche principale est la lutte contre l’antisémitisme et la défense des valeurs de la République, et contre les possibles abus de l’Etat, qui n’était d’ailleurs que le fruit de la Révolution française.

C’était donc au départ un problème bien français, et la Ligue française pendant toute la période coloniale ne s’était jamais distinguée par son combat anticolonialiste ou par la défense des peuples massacrés par l’armée française comme en Tunisie, en Algérie, au Maroc ou en Afrique noire. En exemple, la Ligue française n’a jamais défendu publiquement les leaders du mouvement national ou les prisonniers politiques dans les geôles françaises. Elle n’a jamais aussi dénoncé les procès staliniens, et la dictature communiste, les goulags, et même les génocides.

Une question se pose alors, pourquoi le groupe des libéraux tunisiens, dont Hassib ben Ammar lui-même, a-t-il tenu à créer ce qui ressemble, du moins selon le nom, à une succursale de la Ligue française ? Tout pousse à croire qu’ils ont senti la montée en puissance des sociaux-démocrates français dont le PS de François Mitterrand, et leur prochaine arrivée au pouvoir, ce qui sera fait en 1981, le parti de Ahmed Mestiri sera membre par la suite de l’Internationale socialiste, comme le parti d’Ahmed Ben Salah, l’Unité Populaire et le futur RCD.

Mais d’une association tunisienne indépendante, surtout sous Sadoun Zmerli, la LTDH va se muer en cartel de partis dont le parti au pouvoir sous Ben Ali et en tremplin pour les postes ministériels sous Ben Ali, comme c’est le cas de Mohammed Charfi, de Sadoun Zmerli et Dali Jazi. Moncef Marzouki, devenu président de la Ligue, a raté de peu son poste de ministre, car Ben Ali s’était aperçu qu’il tissait des liens multiples avec Mitterrand et avait déjà des ambitions présidentielles.

La Ligue a, depuis lors, perdu sa vocation d’organisation neutre et indépendante, ceci d’autant plus qu’elle a été phagocytée par la Ligue française, qui a fini par créer une organisation internationale dont la présidence est accordée aux plus fidèles à sa mission première, la lutte contre ce qu’ils appellent maintenant « l’antisémitisme » qui n’est plus qu’un crie de ralliement à la politique génocidaire de l’Etat sioniste.

L’actuelle direction de la ligue a tout à gagner à clarifier définitivement sa position, surtout en ces moments cruciaux. Entre dreyfusards et islamo-gauchistes, les militants de la Ligue n’ont pas à choisir car il y a une voie bien tunisienne qui fut tracée par les fondateurs, qui consiste à ne pas transformer la ligue en “succursale de partis politiques“, mais en groupe de pression composé de notabilités politiques et de la société civile, mais surtout pouvoir influencer la décision politique, notamment quand il s’agit de bafouement des droits humains.

La LTDH peut encore se réformer et être sauvée, par exemple en nommant un comité de sages dont le rôle est purement consultatif mais qui doit avoir une aura nationale et dont les membres sont reconnus pour leur intégrité morale. Cela aidera certainement à la repositionner sur la scène nationale et récupérer son crédit d’antan.

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Gafsa: Nouveaux équipements médicaux au profit de l’hôpital régional

L’hôpital régional Houcine Bouzaiene de Gafsa a été récemment renforcé par de nouveaux équipements médicaux modernes, visant à améliorer la qualité des soins de santé et des services hospitaliers internes au profit des habitants de la région.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme du ministère de la Santé « Essaha Aziza », selon le chargé de communication à la direction régionale de la santé, Mohamed Ali Letifi.

Il a souligné, à l’Agence TAP, que le nouveau matériel est destiné notamment aux services de radiologie, de gynécologie-obstétrique, de cardiologie, de gastro-entérologie, de pédiatrie et d’ophtalmologie.

Parmi ces équipements, des échocardiographies, un appareil d’épreuve d’effort, un coloscope, un mammographe, six tables d’accouchement et des incubateurs pour nouveau-nés.

D’après la même source, ces équipements de pointe contribueront à un véritable saut qualitatif au niveau des services de santé au sein de l’hôpital régional Houcine Bouzaiene, ce qui permettra ainsi aux patients d’éviter de se déplacer vers d’autres gouvernorats pour recevoir les soins nécessaires.

 

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Données astronomiques relatives à Dhou al-Hijja

23. Mai 2025 um 16:16
Selon un communiqué, une séance de travail s’est tenue au cabinet du mufti de la République dans la matinée du mercredi 23 Dhou al-Qa’da 1446 de l’Hégire, correspondant au 21 mai 2025.

Cette réunion a porté sur les données astronomiques relatives à Dhou-Al Hijja. En effet, Khayreddine Al-Atafî, sous-directeur des séismes et de l’astronomie à l’Institut national de la météorologie (INM), a présenté un rapport au Cheikh Hichem Ben Mahmoud, mufti de la République, concernant ce sujet.

Il convient de noter que le cabinet du mufti est l’unique autorité officielle habilitée à annoncer le début des mois lunaires tout au long de l’année hégirienne.

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L’Observatoire national de la sécurité routière appelle à la prudence sur les routes

23. Mai 2025 um 15:44

L’Observatoire national de la circulation routière (ONSR) a exhorté, vendredi 23 mai, les automobilistes et autres usagers de la route à être vigilants et à suivre plusieurs recommandations en raison des conditions météorologiques défavorables, a rapporté un média local.

L’ONSR a averti que des orages, accompagnés de pluies éparses parfois intenses, sont prévus à partir de midi, vendredi 23 mai, notamment sur les régions de l’ouest. Ces intempéries devraient progressivement s’étendre, durant la nuit du 23 mai, vers certaines zones de l’est, avec des chutes de grêle localisées. En outre, des vents modérés à forts souffleront sur le sud-est du pays, soulevant par endroits du sable et de la poussière, ce qui risque de réduire la visibilité.

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Législatives partielles-Bizerte nord: Une première liste de 7 candidatures retenues

La liste préliminaires des candidats retenus pour les législatives partielles à la délégation de Bizerte-nord, prévues le 29 juin 2025, comprend sept candidats, a fait savoir le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker.

Il s’agit de: Adnène Allouche, Mahmoud Essayed, Mehrez Ghannouchi, Fatma Rabiî, Kamel Gaïdi, Kamel Chetouane et Hichem Arfaoui, a précisé Bouasker, lors d’un point de presse tenu, vendredi 23 mai, au siège de l’IRIE à Bizerte.

A cette occasion, le président de l’ISIE a appelé les électeurs à se diriger aux bureaux de vote pour accomplir leur devoir électoral, assurant que l’Instance des élections a mené à bien tous les préparatifs logistiques et humains de ce rendez-vous électoral.

La délégation Bizerte-nord compte 12 imadas et 89631 électeurs répartis en 23 centres de vote qui contiennent 74 bureaux de vote.

L’Instance des élections dévoilera la liste définitive des candidats retenus, le 8 juin 2025.

La proclamation des résultats du premier tour des législatives partielles à Bizerte-nord aura lieu entre le 30 juin et 2 juillet 2025, selon le calendrier électoral.

Avec TAP

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98 jours d’importation pour 22,7 milliards de dinars

23. Mai 2025 um 15:12

La BCT a publié le jeudi 22 mai 2025 ses données sur les réserves en devises. Celles-ci s’établissent à 22,677 milliards de dinars, suffisantes pour couvrir 98 jours d’importation.

Par rapport à mai 2024, on observe :

  • Une baisse de 6 jours de couverture (104 jours en 2024)

  • Un recul de 0,6% en valeur monétaire (22,817 milliards en 2024)

Bien qu’en diminution, ces réserves restent au-dessus du seuil minimal de sécurité fixé à 90 jours d’importation.

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Allemagne : surprise, le PIB progresse de 0,4%

23. Mai 2025 um 15:05

Au premier trimestre, le PIB de l’Allemagne a progressé de 0,4% contre 0,2%, selon de précédentes estimations. L’anticipation des droits de douane américains a profité aux exportations de voitures et de médicaments vers les États-Unis.

C’est une nouvelle encourageante dans un contexte plutôt morose. D’après les données finales publiées vendredi 23 mai par l’Office fédéral des statistiques, l’Allemagne a enregistré une reprise de croissance plus importante que prévu au premier trimestre 2025. De janvier à mars, l’économie allemande a enregistré une croissance de 0,4% du produit intérieur brut en comparaison avec le trimestre précédent, à la suite d’une estimation initiale de 0,2%. On doit remonter jusqu’au troisième trimestre 2022 (+0,6% comparé au trimestre précédent) pour observer une expansion trimestrielle aussi importante.

À cet effet, Ruth Brand, présidente de l’Office fédéral des statistiques, a déclaré : « Cette hausse légèrement supérieure à l’estimation initiale est due à la performance économique exceptionnellement bonne observée en mars », et de poursuivre que l’évolution de la production dans l’industrie manufacturière et des exportations, en particulier, a dépassé les attentes.

Anticipation et réaction en urgence

Les entreprises allemandes ont profité de l’anticipation par leurs clients américains de l’instauration de droits de douane aux États-Unis. En effet, à compter du 12 mars, le président Donald Trump a instauré des taxes douanières additionnelles sur l’acier et l’aluminium, suivies de l’imposition sur les voitures à partir du 3 avril. Il a de même déclaré une augmentation de 10% des taxes douanières sur toutes les importations, tout en reportant les droits supplémentaires plus importants pour certains pays.

Afin de faire face à cette situation, les sociétés américaines ont passé des commandes de toute urgence et les usines allemandes destinées au marché américain ont connu une augmentation spectaculaire de leur volume de travail en mars.

 Un rebond pour 2026 ?

L’Office fédéral des statistiques estime que « cette tendance favorable » est probablement due aux « effets prévisibles du conflit commercial avec les États-Unis ». Au début de l’année, les importations ont aussi connu une hausse, bien moins marquée que celle des exportations (+1,1%).

À souligner qu’au cours du premier trimestre, l’économie française a enregistré une progression de l’ordre de 0,1%, tandis que l’ensemble de la zone de l’UE enregistrait une hausse de son PIB de 0,3%…

D’après l’institut économique Ifo, le conflit commercial initié par Trump provoquera une récession du PIB durant l’été. Toutefois, les prévisions tablent sur un probable rebond qui interviendrait en 2026 (+1%), selon les experts, et ce, grâce au « bazooka budgétaire » du nouveau chancelier, Friedrich Merz.

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CSR Power Forum 2025 : L’intelligence artificielle au cœur de la RSE les 28 et 29 mai à Gammarth

La quatrième édition du CSR Power Forum se tiendra les 28 et 29 mai à Gammarth, autour du thème : « Repenser la stratégie RSE/ESG à l’ère de l’intelligence artificielle ».

D’après la page officielle de l’événement sur Facebook, ce Forum, dédié à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et aux critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), réunit chaque année un public exigeant composé d’experts, de dirigeants, de décideurs politiques et d’acteurs associatifs engagés dans la transition durable.

Cette nouvelle édition se concentre sur la transformation des stratégies de durabilité par l’IA et propose un programme dense mêlant conférences, panels thématiques et formations certifiantes.

Quatre panels principaux aborderont la gestion intelligente du capital humain, la finance durable, la transformation de la relation entreprise consommateur grâce à l’IA, et l’accélération de la transition énergétique par l’innovation technologique. Des ateliers pratiques traiteront notamment de l’harmonisation du reporting ESG, de la cybersécurité pour les organisations responsables et de la contribution des entreprises au développement territorial inclusif.

En outre, des formations dispensées par l’AIPS (American Institute of Professional Studies), organisme américain reconnu, seront proposées. Un hackathon collaboratif et une cérémonie de remise des CSR Awards , récompensant les initiatives les plus innovantes en matière de RSE et d’intelligence artificielle, complètent le programme.

Organisé en partenariat avec la Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances (FTUSA) et Ernst & Young (EY), le CSR Power Forum 2025 s’impose comme une plateforme incontournable pour le networking, l’apprentissage et la co-construction d’un avenir plus responsable.

Avec TAP

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Gertridus Nsang Ndong Nsuga: « les femmes ont accompli de grands progrès ces dernières années »

23. Mai 2025 um 14:41

Le 23 mai 2025 s’inscrit désormais comme une date symbolique dans le calendrier international avec la célébration de la Journée de l’Afrique en Tunisie. Bien que cette journée ait été officiellement instituée le 25 mai 1963, la Tunisie a choisi cette année d’en avancer la commémoration dans le cadre d’une initiative particulière visant à renforcer les liens entre le continent africain et ses partenaires.

 

Présente à cet événement, Gertridus Nsang Ndong Nsuga, Ambassadeur de la République de Guinée Équatoriale et Doyenne du Groupe des Ambassadeurs Africains accrédités en Tunisie, a partagé son analyse sur l’état des relations entre l’Union européenne et l’Afrique, ainsi que sur la question cruciale de la solidarité intercontinentale.

 

Un bilan des relations Union européenne – Afrique

Dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com, l’ambassadrice a souligné que  « la solidarité entre continents repose avant tout sur l’établissement de relations solides, visant à prévenir les conflits et les guerres. Cette solidarité se manifeste également par un soutien concret au développement humain, notamment à travers la formation des jeunes et des femmes, afin que nous puissions progresser et rester au même niveau que les pays européens « 

Elle rappelle ainsi que cette coopération doit être fondée sur des partenariats durables, capables d’accompagner les transformations sociales et économiques nécessaires au développement des pays africains, en particulier ceux de la région subsaharienne et la Tunisie.

La place des femmes dans la diplomatie africaine : des progrès, mais encore des défis

Interrogée sur la représentation féminine dans la diplomatie africaine, Gertridus Nsang Ndong Nsuga estime que « les femmes ont accompli de grands progrès ces dernières années « . Cependant, elle nuance : « Dans de nombreux pays, des obstacles persistent encore. Il reste beaucoup à faire pour soutenir et encourager les femmes, notamment dans les pays africains où des difficultés liées au mariage ou à l’accès à l’éducation freinent leur avancée ».

L’ambassadrice appelle ainsi à une mobilisation collective : « Il est essentiel que tous les pays réfléchissent à des mesures concrètes pour aider les femmes à progresser, comme cela a déjà été réalisé dans plusieurs pays très avancés ».

 

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Femmes et agriculture : un rôle ancestral à soutenir

Les femmes sont l’épine dorsale de l’économie rurale et de l’agriculture familiale en Tunisie, comme partout dans le monde. D’ailleurs, l’agriculture familiale qui assure 85% de l’alimentation dans le monde repose sur les femmes. Ces dernières devraient, compte tenu du rôle qu’elles jouent dans la garantie de la sécurité alimentaire, bénéficier de tout l’accompagnement et l’appui nécessaires et occuper la place qu’elles méritent dans les politiques et plans nationaux de développement, selon les intervenants au séminaire national qui s’est tenu, vendredi 23 mai, à Tunis, sur le « renforcement du rôle des femmes dans la conservation dynamique des systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM) en Tunisie ».
 Organisée à l’UTAP, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la biodiversité (22 mai), cette conférence a réuni de nombreuses femmes agricultrices et responsables de GDA, venant de plusieurs régions du pays, des représentants des divers départements ministériels (Environnement, Agriculture, Femme…), en plus du représentant de la FAO et des deux chambres parlementaires (ARP et CNRD).
 Le monde compte actuellement 95 Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial, définis par la FAO comme étant « des systèmes et des paysages remarquables d’exploitation de terres, riches en une diversité biologique d’importance mondiale et évoluant grâce à l’adaptation d’une communauté à son environnement, à ses besoins et à ses aspirations au développement durable ».
La Tunisie, qui projette de créer 5 sites de systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM), d’ici à 2030 et qui compte déjà trois inscrits dans la liste mondiale, soit les jardins suspendus de Djebba (Béja), les oasis historiques de Gafsa et les cultures Ramli, de Ghar El Melh, est actuellement le premier pays d’Afrique du Nord et de la région MENA, en termes de nombre de SIPAM promus par le pays dans le cadre de sa Stratégie et Plan d’action nationaux sur la biodiversité (2018-2030), comme une priorité pour développer le savoir et valoriser le savoir-faire traditionnel (objectifs Aichi 18 et 19).
Noureddine Nasr, expert international en développement rural et agricole, a déclaré aux médias que la femme joue un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité et des systèmes agricoles ingénieux menacés de disparition. « Ce rôle consiste par exemple à préserver et faire durer les traditions culinaires à partir d’ingrédients et de semences artisanales non importées comme c’est le cas pour le maïs de Gafsa qui sert à préparer des plats et des soupes comme la « sliga » et le « hsa » pendant l’hiver. À Ghar El Melh, Bizerte, les cultures de pommes de terre et de haricot blanc spécifique à cette localité sont aussi jalousement gardées et conservées par les agricultrices. Ce sont elles qui assurent la conservation et la valorisation des produits et des savoir-faire dans des sites et des écosystèmes fragiles », a-t-il expliqué.
 La Tunisie projette, dans le cadre d’un programme dédié à la conservation impliquant les collectivités locales pour la valorisation des connaissances et des savoir-faire traditionnels, de créer 5 sites SIPAM d’ici à 2030, notamment à Ghar El Melh, Kerkennah, Djebba, Kesra et l’agrosystème Jessour. Mais, selon Nasr, il existe en Tunisie beaucoup plus que 5 sites SIPAM. « Il faut revenir à un recensement, déjà élaboré en 2010-2011, des systèmes en Tunisie qui pourraient être inscrits sur la liste du patrimoine mondial, dont les Ksour de Matmata, Chnenni, Douiret (sud de la Tunisie), les systèmes pastoraux et nomades à Médenine, les systèmes de pêche à la Charfia à Kerkennah et autres ».
Le porte-parole de l’UTAP, Fethi Ben Khelifa, a appelé les autorités à intégrer le plan d’action sur l’agriculture familiale, élaboré en coordination avec 5 départements ministériels, au plan de développement national 2026-2030.
L’agriculture et les produits agroalimentaires, qui contribuent à hauteur de 14% à la main-d’œuvre nationale, 9% à l’exportation et 6% à l’investissement, ne bénéficient que de 3% des financements, a-t-il regretté.
Les femmes agricultrices représentantes des Groupements de développement agricole (GDA) et des sites SIPAM sont unanimes à souligner que leur objectif est de préserver le patrimoine national tout en créant des moyens de subsistance et de garantir une vie décente à leurs famille et aussi une dynamique économique pour les communautés locales.
Ferida Djebbi, présidente du GDA Kounouz Djebba, qui présentait les pratiques de valorisation des figues de Djebba à travers le séchage et la transformation en confitures, a évoqué certains problèmes auxquels font face les femmes agricultrices. En plus des difficultés parfois d’écoulement des produits sur les marchés, elle a évoqué le coût de renouvellement des certificats bio, estimé à 2 mille dinars.
« Pour des GDA confirmés et des sociétés bien établies, ça ne pourrait pas poser de problème, mais pour des groupements de femmes dans un milieu rural, payer 2 mille dinars pour renouveler un certificat valorisant les produits locaux et de terroir, c’est aberrant », a indiqué Djebbi.
Pour des femmes reconnues comme « conservatrices confirmées de patrimoine agricole artianal national » et qui contribuent activement à la garantie de la sécurité alimentaire, un surcroît d’efforts est nécessaire, d’après les intervenants et intervenantes, pour préserver leurs droits, leur rendre hommage et leur témoigner gratitude.
Une exposition de produits du terroir et de produits valorisés par les GDA et les sites SIPAM a été organisée, à cette occasion, à l’UTAP.
Avec TAP

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