Normale Ansicht
La Tunisie face à l’antibiorésistance : sensibiliser pour protéger l’avenir
La Tunisie a participé, à l’instar des autres pays dans le monde, à la célébration de la semaine mondiale de sensibilisation “pour un bon usage des antimicrobiens” qui se tient chaque année du 18 au 24 novembre, en vue de sensibiliser les citoyens à la nécessité de rationaliser la consommation des antibiotiques, compte tenu de leur impact sur la santé.
Le ministère de la Santé a indiqué, dans un communiqué publié dimanche, que les antibiotiques qui ont sauvé la vie de milliers de personnes, sont devenus l’une des plus grandes menaces pour les êtres humains en raison de leur usage excessif qui compromet les capacités à traiter les infections et conduit à l’antibiorésistance.
Il a souligné l’importance de consulter en cas de maladie et de respecter la posologie prescrite par le médecin traitant.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que la semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antibiotiques, placé cette année sous le thème “Éduquer, promouvoir, agir maintenant” a pour objectif de faire face cette menace sanitaire, d’assurer le bon usage des antimicrobiens et de réduire l’émergence, le développement et la transmission des résistances aux médicaments.
Selon l’OMS, la résistance aux antibiotiques constitue l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, touchant aussi bien les humains que les animaux.
L’article La Tunisie face à l’antibiorésistance : sensibiliser pour protéger l’avenir est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.
La Tunisie participe à la 28ᵉ Conférence Mondiale de l’Investissement à Riyad
Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, participe du 25 au 28 novembre 2024, aux travaux de la 28ᵉ de la Conférence Mondiale de l’Investissement, qui se déroule à Riyad, en Arabie Saoudite. Il est accompagné de la présidente de l’Instance Tunisienne de l’Investissement et du directeur général de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA).
Cet événement, organisé en partenariat entre l’Autorité saoudienne de promotion de l’investissement et l’Association Mondiale des Agences de Promotion des Investissements-World Association of Investment Promotion Agencies (WAIPA), se tient sous le thème « Exploiter la transformation numérique et la croissance durable – Élargir les opportunités d’investissement ».
L’événement réunit un large éventail de responsables politiques, de représentants gouvernementaux, de dirigeants d’agences d’investissement et de professionnels du secteur privé, en provenance des quatre coins du monde, afin de discuter des défis et opportunités dans le domaine de l’investissement.
La conférence offre une occasion unique de débattre sur des questions cruciales telles que le rôle des investissements étrangers dans le soutien aux efforts de développement économique et social des pays, face aux transformations rapides et aux impacts mondiaux actuels. Il sera également question d’explorer les meilleures stratégies pour améliorer les environnements d’investissement et favoriser l’attraction des capitaux.
Dans ce cadre, le ministre tunisien, accompagné de sa délégation, participera à l’ouverture officielle de la conférence, ainsi qu’à plusieurs ateliers thématiques. Des rencontres bilatérales sont également prévues avec des investisseurs et des hommes d’affaires saoudiens et internationaux, dans le but de promouvoir le climat d’investissement en Tunisie, de mettre en avant ses atouts et d’explorer les opportunités d’investissement dans différents secteurs.
L’article La Tunisie participe à la 28ᵉ Conférence Mondiale de l’Investissement à Riyad est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.
Pakistan : 82 morts dans une guerre religieuse sans fin
Une escalade de violence entre sunnites et chiites a défiguré le paysage du nord-ouest du Pakistan, où les affrontements ont fait au moins 82 victimes et 156 blessés en seulement trois jours.
Depuis jeudi, la province de Khyber Pakhtunkhwa, plus précisément le district de Kourram, est le théâtre de violences qui opposent les deux communautés religieuses, plongées dans un cycle meurtrier qui semble ne jamais s’arrêter.
Les affrontements ont commencé avec une attaque ciblée jeudi, lorsque des assaillants ont ouvert le feu sur deux convois chiites escortés par la police. En représailles, des groupes chiites ont lancé des raids contre les quartiers sunnites, incendiant maisons et commerces, envenimant davantage le climat déjà tendu. Selon des sources locales, parmi les 82 morts, 66 étaient chiites et 16 sunnites, un bilan tragique illustrant l’intensité de la confrontation.
Depuis le début des hostilités, des tirs sporadiques résonnent encore dans la région, bien que les autorités n’aient pas rapporté de nouveaux décès depuis samedi soir. L’isolement du district a été renforcé par la coupure de la téléphonie mobile et la fermeture des routes principales, créant un climat d’anxiété et d’incertitude.
Les violences confessionnelles, bien que fréquentes dans cette région du Pakistan, semblent avoir franchi un nouveau seuil. Le silence des autorités locales et l’absence d’une solution immédiate pour désamorcer la crise nourrissent les inquiétudes d’une possible extension de ces affrontements à d’autres régions.
L’article Pakistan : 82 morts dans une guerre religieuse sans fin est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.
- La Presse de Tunisie
- Tunisie: des caméras dans les établissements scolaires pour protéger élèves et enseignants
Tunisie: des caméras dans les établissements scolaires pour protéger élèves et enseignants
Face à la montée de la violence dans les espaces publics, notamment autour des établissements scolaires, le ministère de l’Intérieur met en place des mesures concrètes pour protéger les enfants et les femmes. Lors d’une conférence de presse, le colonel Imed Memacha, porte-parole de la police nationale, a détaillé les nouvelles initiatives visant à renforcer la sécurité et prévenir les comportements violents.
Une des actions majeures annoncées est l’installation de caméras de surveillance aux abords des écoles, notamment aux carrefours stratégiques aux alentours. Ces dispositifs visent à dissuader toute forme de violence et à assurer une présence dissuasive pour protéger les élèves et le personnel éducatif.
Le colonel Memacha a précisé que l’installation de ces caméras s’inscrit dans une stratégie plus large de surveillance et de détection précoce des comportements suspects. Le but étant d’intervenir rapidement pour prévenir les agressions et offrir une sécurité renforcée, notamment pour les jeunes qui sont souvent vulnérables aux violences physiques et psychologiques.
En parallèle, des investissements dans de nouveaux équipements et véhicules ont été réalisés pour optimiser la réactivité des forces de l’ordre. Cependant, le porte-parole de la police a insisté sur l’importance d’une coordination interministérielle pour assurer le succès de ces initiatives.
L’article Tunisie: des caméras dans les établissements scolaires pour protéger élèves et enseignants est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.
Tunisie : L’ancien ministre Mhammed Chaker est décédé
L’ancien ministre de la Justice, ambassadeur de Tunisie, maire de Sfax et député à l’Assemblée nationale, Mhammed Chaker est décédé aujourd’hui à Tunis à l’âge de 93 ans.
Fils du martyr Hédi Chaker, il était né le 31 décembre 1930 à Sfax où il avait suivi ses études primaires et secondaires avant de poursuivre en France ses études supérieures. Il obtiendra à la Sorbonne une licence en droit.
Au cours de ses années d’études en France, Mhammed Chaker rejoindra l’équipe fondatrice de l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget) et sera élu président de sa section à Paris.
De retour à Tunis muni de sa licence en droit, il s’inscrira au barreau, mais à la carrière d’avocat, il préférera répondre au devoir de rallier la fonction publique. C’est ainsi qu’il sera recruté, à la toute première échelle de base, en tant qu’agent temporaire catégorie C… Loin de s’en décourager, Mhammed Chaker s’attellera à l’ouvrage, faisant montre de compétence et d’intégrité. Ses qualités lui feront accéder à de hautes fonctions. C’est ainsi qu’il sera nommé directeur de l’Administration régionale et locale, au ministère de l’Intérieur, puis chef de cabinet du ministre.
Mhammed Chaker sera désigné directeur général de l’Agence tunisienne de Cooper technique (ATCT), alors toute naissante. Il lancera l’envoi de coopérants tunisiens dans de nombreux pays africains, notamment le Niger, Djibouti, la Somalie et les Îles Comores, enseigner la langue arabe et d’autres disciplines avec l’appui de la Ligue des États arabes. Puis, il sera nommé directeur de l’Ecole nationale d’Administration (Ena) où il apportera renforcement et modernisation.
En 1979, Mhammed Chaker rejoindra le gouvernement en qualité de secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique et de la réforme administrative. Un après, il sera nommé en 1980, ministre de la Justice, poste qu’il occupera pendant près de cinq ans.
Commencera alors pour lui une carrière diplomatique l’amenant en tant qu’ambassadeur de Tunisie en Algérie, puis en Yougoslavie. Mhammed Chaker sera par ailleurs élu maire de Sfax, sa ville natale. Il est titulaire de nombreuses décorations tunisiennes et étrangères.
Depuis sa prime enfance, Mhammed Chaker n’avait pu bénéficier longtemps de l’affection de ses parents. Sa mère était en effet morte le laissant encore en bas âge alors que son père, leader du Néo-Destour enchaînait éloignements et emprisonnements en Tunisie et en France. La relation entre le père et le fils sera cependant intense comme en témoignent leurs échanges épistolaires.
C’est en France alors qu’il préparait des examens et démuni de ressources financières pour rentrer en vacances que Mhammed Chaker apprendra par le journal Le Monde le lâche assassinat de son père, le 13 septembre 1953, arraché de sa résidence surveillée à Nabeul. Foudroyé par la triste nouvelle, il en sera fort affecté. Dans son deuil profond, Mhammed Chaker, ne sera que plus résolu à réussir ses études et rester toujours digne des valeurs de son père.
Quelques décennies après, un deuxième drame viendra l’affecter : son fils, Slim Chaker, diplômé de grandes écoles, et brillant ministre des Finances, puis de la Santé, succombera subitement par suite d’une crise cardiaque alors qu’il était en pleine action. La mort tragique de son fils sera pour M’hammed Chaker une grande affliction qu’il ne parviendra pas à surmonter, jusqu’à son décès.
L’heureux destin lui vaudra de trouver plein bonheur et réconfort auprès de son épouse, Leila Ben Farhat qui lui donnera une merveilleuse progéniture, dans une affectueuse union tout au long de 65 ans.
Avec sa disparition, la Tunisie perd en Mhammed Chaker un patriote authentique et un homme politique dévoué au service de la nation. Sa compétence, son intégrité et sa modestie naturelle avaient toujours été à son honneur.
Paix à son âme.
La Presse
L’article Tunisie : L’ancien ministre Mhammed Chaker est décédé est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.
Mohsen Hassan: « Tout passe par le développement de l’investissement »
Qu’on parle de projets structurants ou de croissance économique en général, le mot d’ordre, c’est l’investissement. Pour M. Mohsen Hassan, avec un taux d’investissement national de 15%, difficile de déplacer les montagnes. Pour y remédier, comme il le précise, il faudra d’abord instaurer un climat d’affaires propice et en la matière, il reste beaucoup à faire. Comment y arriver ? C’est ce que va nous expliquer l’expert en finance et ancien ministre du Commerce lors de cette interview. Une occasion aussi pour revenir sur l’actualité, notamment le PLF 2025, l’indépendance de la BCT et le déficit courant.
Vous avez déclaré dernièrement qu’il n’y a que les grands projets qui peuvent garantir des milliers de postes d’emploi. Précisément, on veut vous interroger sur les projets structurants, sur l’importance de ces projets dans une économie, l’économie tunisienne en l’occurrence. Pourquoi, à votre avis, ça bloque sur le sujet ?
Il est évident que les projets structurants sont d’une importance capitale dans une économie et dans l’économie tunisienne en particulier. L’avantage ou l’intérêt économique d’un tel choix trouve son explication dans la création des emplois directs et indirects pour le développement d’un tissu industriel autour des projets structurants. Il est temps que le gouvernement mette en place une stratégie afin d’accélérer l’implémentation de ces projets. Cette stratégie doit reposer d’abord sur la levée des contraintes au niveau des procédures administratives. Ceci n’est possible qu’à travers une amélioration du cadre législatif, notamment en ce qui concerne le problème foncier. Il y a aussi la question de la réglementation bancaire et du financement bancaire.
Aujourd’hui, je pense que l’industrie bancaire n’encourage pas et ne motive pas le financement de grands projets, elle
en est même très loin. Avec un taux directeur de 8%, des taux d’intérêt qui ne cessent d’augmenter, les projets structurants n’ont plus accès au financement. Le système bancaire préfère allouer ses ressources au financement du budget de l’État plutôt que pour ce genre de projet. Les projets structurants publics ont besoin de fonds et tout le monde connait les problèmes du pays au niveau des finances publiques. Nos moyens sont limités.
Pour donner un exemple, le budget de l’État 2025 n’a prévu que 5,4 milliards de dinars pour l’investissement public. C’est pratiquement 7% des dépenses de l’État. C’est trop peu pour financer des projets structurants. D’un autre côté, le PPP (partenariat public-privé) n’a pas encore joué son rôle en la matière. Il est temps de revoir son cadre juridique, cela doit être une priorité pour le gouvernement. Il est temps de développer cette voie pour le financement des projets structurants. C’est une question structurelle. Il faut une vision qui recommande et qui exige même le développement du PPP comme instrument, comme levier, pour le développement de l’investissement. D’autant qu’il y a un blocage au niveau de l’investissement privé. Fin 2023, le taux d’investissement a atteint 15,6%. C’est un taux qui reflète bien l’environnement des affaires en Tunisie. Il faut dire, toutefois, que dernièrement, un intérêt certain
de la part du gouvernement s’est manifesté pour ce genre de projets. Des conseils ministériels consacrés à ce sujet ont été tenus, et ils ont abouti à la création d’un comité pour accélérer l’implémentation des projets structurants. Et c’est tant mieux.
Selon vous, quels sont les projets structurants prioritaires aujourd’hui en Tunisie ?
Je commencerais par le dossier que je connais pour avoir dirigé le ministère du Commerce. Aujourd’hui, la mise à niveau des circuits de distribution est une priorité pour le pays. Je pense que l’État doit créer un réseau de marchés de production et de marchés de gros. Ce sont des projets structurants qui permettent d’assurer la fluidité qu’il faut au niveau du circuit de distribution. Il y a aussi la transition énergétique, où d’autres projets peuvent être envisagés. Sur les 15 milliards de dinars de déficit commercial, plus de 9 milliards proviennent de l’énergie. L’investissement dans la transition énergétique est donc indispensable. Il y a aussi l’investissement dans la logistique. Je citerais le port en eau profonde d’Enfidha. Il est, à mon sens, impératif que l’Etat investisse, en partenariat avec le privé, pour la réalisation de ce port. Dans le même cadre, on peut parler du transport public. On ne peut avancer sans un secteur de transport efficace. Pourquoi ne pas penser à la réalisation d’un grand aéroport ? Nous avons pour cela des réserves foncières énormes. Il ne faut pas aussi oublier le réseau routier, notamment les autoroutes. Il faut penser à des autoroutes transversales pour désenclaver les régions intérieures. On peut penser aussi à ces grands projets urbains, comme celui de « Sama Dubaï », par exemple. Ce sont ces grands projets qui créent l’emploi et changent la face du pays. D’ailleurs, c’est un fait, la baisse de la croissance ces dernières années est due en grande partie au ralentissement qu’a connu le secteur du bâtiment, de la construction, de l’immobilier d’une façon générale. Les grands projets immobiliers jouent un rôle très important. Ils ont un effet d’entraînement sur les petits métiers, c’est là où se trouve la plus grande niche d’emplois.
Cela permettra aussi de faire de Tunis une capitale méditerranéenne, comme Barcelone, Marseille ou Alexandrie.
Oui, et on en a besoin. En plus de l’effet économique, il y a l’effet psychologique, l’effet d’annonce, l’image qu’on donne au monde, l’image d’une capitale prospère. C’est ce qui attire les investisseurs étrangers. Il y a lieu aussi de construire des hubs universitaires et sanitaires. On peut les réaliser en collaboration avec le PPP, dans le cadre d’une stratégie nationale des projets structurants. Tout cela pour dire que les projets à réaliser ne manquent pas.
On va profiter de votre présence pour revenir un petit peu sur le projet de loi de finances 2025. Une lecture générale.
Il y a des chiffres sur lesquels on peut s’attarder, comme les hypothèses de base qui ont été adoptées, notamment le taux de croissance de 3,2%. Je pense que c’est plutôt optimiste, si on le compare à ce qu’a prévu la Banque mondiale, soit 2,3%. C’est réalisable, encore faut-il pour cela qu’on arrive à réunir toutes les conditions, notamment en termes d’investissement et de demande intérieure. Côté recettes de l’État, les fonds propres représentent 63,9% dont 45,2 milliards de dinars proviennent des recettes fiscales, soit une augmentation de 7,3% par rapport à l’année dernière. Je reviens sur ce chiffre pour mettre en évidence la hausse continue de la pression fiscale. En fait, la première
source de financement du budget de l’État, c’est la fiscalité. Cela pose problème, surtout lorsqu’on sait que la hausse de la pression fiscale est disproportionnée par rapport à la croissance du PIB. Au niveau des dépenses, qui sont de l’ordre de 60 milliards de dinars, 24,3 milliards de dinars seront consacrés aux salaires, ce qui représente près de 40,8% de l’ensemble des dépenses et 13,3% de PIB.
Quant aux dépenses d’intervention, elles représentent 20,5 milliards de dinars, soit environ 33% des dépenses de l’État, dont 11 milliards de dinars de dépenses de compensation (près de 7,2% de PIB). C’est trop. En 2010, l’objectif était de réduire les dépenses de compensation à 2% de PIB. Aujourd’hui, on est à 7,2% de PIB, c’est énorme. Ainsi, il ne reste que 5,4 milliards de dinars pour l’investissement public. On comprend alors pourquoi cela bloque côté projets structurants. Revenons maintenant aux ressources d’endettement. Les ressources d’emprunt sont de l’ordre de 28,2 milliards de dinars, dont un peu plus de 6 milliards de dinars d’endettement extérieur, contre 16 milliards pour l’année 2024. Le reste, soit 22 milliards de dinars, sera de l’endettement intérieur. Ces quelques chiffres confirment que la situation est un peu critique. Surtout concernant l’endettement intérieur et l’endettement extérieur à court terme. Fin 2025, l’endettement public sera de 147 milliards de dinars, soit 83% de PIB.
Enfin et pour conclure, la loi de finances 2025 a une vocation sociale. On s’oriente de plus en plus vers l’État-providence, avec moins de libéralisme, moins d’intérêt pour la question économique. Cette orientation sociale du rôle de l’État se fait au détriment du rôle économique.
L’intégralité de cette interview est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n 907 du 20 novembre au 4 décembre 2024
L’article Mohsen Hassan: « Tout passe par le développement de l’investissement » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
SANTE : alerte sur les dangers de l’usage excessif des antibiotiques
La Tunisie s’est jointe aux pays du monde entier pour célébrer la Semaine mondiale de sensibilisation pour un bon usage des antimicrobiens, organisée chaque année du 18 au 24 novembre. Cette initiative vise à alerter le public sur l’importance de rationaliser l’utilisation des antibiotiques en raison de leurs effets potentiellement néfastes sur la santé humaine.
Dans un communiqué publié dimanche, le ministère de la Santé tunisien a rappelé que les antibiotiques, bien qu’ils aient sauvé d’innombrables vies, représentent aujourd’hui l’une des principales menaces pour la santé. Leur usage excessif et inapproprié compromet leur efficacité, limite les options de traitement contre les infections et favorise l’antibiorésistance.
Le ministère a insisté sur l’importance de consulter un médecin en cas de maladie et de respecter rigoureusement la posologie prescrite.
À l’échelle mondiale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a placé cette édition sous le thème : « Éduquer, promouvoir, agir maintenant ». L’objectif est d’intensifier les efforts pour combattre cette menace sanitaire croissante, encourager un usage responsable des antimicrobiens et limiter la propagation des résistances.
Selon l’OMS, la résistance aux antibiotiques est l’une des crises sanitaires les plus graves auxquelles le monde est confronté. Ce phénomène touche à la fois les humains et les animaux, et met en péril les progrès réalisés dans le traitement des maladies infectieuses.
La lutte contre l’antibiorésistance nécessite une mobilisation collective, impliquant citoyens, professionnels de santé, et autorités publiques. Réduire l’émergence de résistances passe par des actions concrètes telles que l’éducation des populations, l’amélioration des pratiques médicales et l’encouragement d’un usage responsable des médicaments.
- Webmanagercenter
- Remontada épique de l’Étoile à Zarzis : Résultats et classement après la 9ᵉ journée
Remontada épique de l’Étoile à Zarzis : Résultats et classement après la 9ᵉ journée
La 9ᵉ journée de la Ligue 1 du football professionnel tunisien a offert des moments spectaculaires, marqués par des performances décisives et des retournements inattendus. Voici un récapitulatif des rencontres du week-end.
L’Étoile du Sahel réalise une remontada spectaculaire à Zarzis
En déplacement à Zarzis, l’Étoile Sportive du Sahel a arraché une victoire précieuse contre l’ES Zarzis (3-2) dans un match riche en émotions. Menée 2-0 en première mi-temps, grâce à des buts de Youssef Snana (17ᵉ) et Younes Rached (37ᵉ), la formation sahélienne a inversé la tendance. Firas Chawat a réduit l’écart juste avant la pause (45ᵉ), suivi par Yassine Chammakhi, auteur de l’égalisation à la 58ᵉ minute. Le coup de grâce est venu du remplaçant Mohamed Hassine, qui a marqué dans les arrêts de jeu (90+5).
Cette victoire permet à l’Étoile de se hisser à la 10ᵉ place, à égalité avec l’AS Gabès (11 points). L’ES Zarzis, malgré cette défaite, reste sur le podium à la 3ᵉ place avec 19 points.
L’US Monastir impressionne à Béja
Au stade du Kef, l’US Monastir a brillé face à l’Olympique Béja, s’imposant 3-1. Ahmed Jaffali a inscrit un doublé (12ᵉ, 45ᵉ), complété par un but de Malek Miladi (22ᵉ). Les Béjaois ont réduit l’écart grâce à Mohamed Ali Ragoubi (65ᵉ) mais ont manqué un penalty crucial dans les arrêts de jeu, raté par Rabii Homri.
Avec cette victoire, les Usémistes grimpent à la 2ᵉ place (19 points), toujours invaincus cette saison, à deux longueurs du leader, le Club Africain. L’Olympique Béja descend à la 5ᵉ place avec 17 points.
Le Stade Tunisien se relance à Gafsa
En déplacement à Gafsa, le Stade Tunisien a décroché une victoire précieuse (1-0) grâce à un but de Sadok Kadida (17ᵉ). Réduite à 10 dès la 15ᵉ minute, l’équipe de Gafsa subit sa 7ᵉ défaite de la saison et reste avant-dernière avec seulement 4 points. Le Stade Tunisien, lui, consolide sa 4ᵉ place avec 18 points.
Résultats et classement après la 9ᵉ journée
Les autres rencontres ont également livré leur lot d’enseignements :
Club Africain – AS Soliman : 4-2
AS Gabès – CA Bizertin : 2-1
CS Sfaxien – US Tataouine : 2-0
US Ben Guerdane – Espérance ST : 1-1
JS Omrane – ES Métlaoui : 0-0
Le classement est dominé par le Club Africain avec 21 points, suivi de l’US Monastir (19) et de l’ES Zarzis (19).
125 spectacles, 32 pays : Découvrez la programmation des JTC 2024
La 25ᵉ édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) s’est ouverte en grande pompe samedi soir, avec une cérémonie officielle au Théâtre municipal de Tunis, suivie du spectacle inaugural Star Returning, une œuvre visionnaire du metteur en scène polynésien Lemi Ponifasio. La soirée a commencé par une prestation au piano sur l’avenue Bourguiba, attirant un large public au cœur de la capitale tunisienne.
Sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, les JTC sont un rendez-vous incontournable pour le théâtre arabe, africain et international. La ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, ainsi que plusieurs diplomates et artistes, étaient présents pour célébrer cet événement culturel. L’actrice tunisienne Saoussen Maalej a animé la cérémonie, ponctuée de moments forts comme l’hymne national et une scénographie éclatante signée Ghazi Zoghbani.
Le directeur des JTC, Mohamed Mounir Argui, a mis en lumière la vocation de ce festival : célébrer l’art, défendre les causes justes et offrir une plateforme unique pour la diversité culturelle. Cette édition, placée sous le signe de « Le théâtre de toutes les résistances… l’art de la vie », aborde des thèmes profondément humanitaires. La guerre en Palestine, notamment à Gaza et au Liban, occupe une place centrale dans la programmation, avec des performances marquantes comme celle du guitariste et compositeur palestinien Shadi Zaqtan.
Des hommages ont été rendus à des figures emblématiques du théâtre tunisien et international, vivantes et disparues, marquant ainsi la mémoire collective. Parmi elles, le regretté Yasser Al-Jaradi, honoré par une prestation de l’artiste Raoudha Abdallah.
Au programme de cette édition 2024 : 125 spectacles de 32 pays, dont 12 en compétition officielle. La Tunisie y est représentée par Danse Céleste de Taher Aissa Ben Arbi et Toxic Paradise de Sadok Trabelsi. Le jury, présidé par Mohamed El Ouni, réunit des figures internationales du théâtre, garantissant une compétition riche et variée.
Les JTC se poursuivront jusqu’au 30 novembre avec des spectacles hors compétition, des créations de la diaspora et des projets axés sur le théâtre de la liberté et de l’intégration sociale. Cet événement, véritable fenêtre sur le monde, fait vibrer Tunis au rythme des arts vivants.
- Webmanagercenter
- Football : la Tunisie U20 à un pas de la CAN 2025, après sa victoire face à l’Algérie !
Football : la Tunisie U20 à un pas de la CAN 2025, après sa victoire face à l’Algérie !
La sélection nationale de football des moins de 20 a battu son homologue algérienne (2-1), samedi à Suez (Egypte), en match comptant pour la quatrième journée du tournoi de l’Union nord-africaine de football (UNAF), qualificatif à la Coupe d’Afrique de football CAN 2025 de la catégorie.
Les buts ont été marqués par Abdelhamid Naim (76 csc) et Amanallah Mehrezi (96) pour la Tunisie, et par Islem Abbes (81) côté algérien.
Les Aiglons de Carthage qui avaient remporté une victoire face à la Libye (2-1) et concédé une défaite face au Maroc (1-2), occupent désormais la deuxième place du classement avec 6 points, derrière le Maroc (7 points) qui affronte la Libye, ce soir à partir de 19h00.
Lors de la dernière journée prévue mardi, le onze national affrontera l’Egypte (3e, 4 points) dans un match décisif pour la qualification à la phase finale de la CAN-2025 en Afrique du Sud.
Les résultats :
4e journée (Samedi, 23 novembre) :
Tunisie – Algérie 2-1
Maroc – Libye
Egypte : exempte
Déjà joués :
Libye – Tunisie 1-2
Maroc – Egypte 2-1
Tunisie – Maroc 1-2
Algérie – Egypte 1-1
Libye – Egypte 1-2
Algérie – Maroc 1-1
Classement : Pts J Diff
1- Maroc 7 3 +2
2- Tunisie 6 3 +1
3- Egypte 4 3 0
4- Algérie 3 3 -1
5- Libye 0 2 -2
Reste à jouer :
5e et dernière journée (Mardi, 26 novembre) :
Ismaïlia : Algérie – Libye (17h00)
Suez : Egypte – Tunisie (17h00)
Maroc : exempte
Les JTC 2024 : une célébration du théâtre arabe et africain
La 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) a été ouverte, samedi soir, au cours d’une cérémonie officielle organisée, au Théâtre municipal de Tunis, précédée par une prestation au piano, devant le théâtre, sur l’avenue Bourguiba au coeur de la Capitale.
A l’issue de la cérémonie officielle, la Cité de la culture a abrité le spectacle d’ouverture, « Star Returning » de Lemi Ponifasio, présenté à la grande salle du Théâtre de l’opéra de Tunis.
La soirée inaugurale a été marquée par la présence de la ministre des Affaires Culturelles Amina Srarfi et d’un certain nombre de diplomates et d’invités dont des artistes arabes, africains et d’ailleurs.
Organisé sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, le festival des JTC est un rendez-vous annuel d’envergure arabe et africaine, ouvert sur le théâtre dans le reste du monde.
L’actrice Saoussen Maalej était la maîtresse de la cérémonie d’ouverture démarrée par l’interprétation de l’hymne national tunisien.
Le metteur en scène Ghazi Zoghbani est le concepteur de la scénographie du spectacle inaugural, riche en couleurs et porteuse d’un message d’espoir et de paix dans le monde.
Le directeur des JTC, l’homme de théâtre Mohamed Mounir Argui, a déclaré ouverte cette édition 2024 tout en soulignant la ferme position du festival en faveur des causes justes. Il a notamment évoqué une édition spéciale pour ce rendez-vous théâtral arabe et africain ouvert sur le théâtre dans le monde entier.
Il a également exprimé sa solidarité avec les délégations étrangères qui n’ont pas pu participer au festival en raison de difficultés en lien avec le visa tout en rappelant la vocation des JTC qui offrent une occasion unique pour célébrer l’art et la culture.
Les questions humanitaires sont au cœur de cette édition ayant pour slogan “Le théâtre de toutes les résistances… l’art de la vie”. La guerre dans les Territoires palestiniens occupés et notamment dans la Bande gaza ainsi qu’au Liban sud sont au cœur de la programmation. Dans ce contexte, la soirée a été marquée par une prestation de l’artiste guitariste et compositeur palestinien Shadi Zaqtan.
Une chorégraphie a été interprétée par des enfants appartenant au cirque Paparouni en hommage aux « enfants du monde » notamment ceux vivant dans des conditions de guerre.
Certaines figures du théâtre et de la télévision en Tunisie étaient à l’honneur dont Amel Baccouche, Wajiha Jendoubi, Mokdad Salhi, Yahya Al Faydi, Fatma Bahri, et Mounir Ben Youssef.
Un hommage posthume a été également rendu à Abdelmajid Jemâa, Mourad Karrout, Saadi Zidani, Abdelhak Khamir, Abdel Aziz BelGaied Hassine, Mahjouba Ben Saad et Mohamed Mourali ainsi que l’artiste engagé Yasser Al-Jaradi, récemment décédé, pour lequel a chanté l’artiste Raoudha Abdallah.
La soirée s’est poursuivie avec le spectacle d’ouverture, « Star Returning » du metteur en scène Lemi Ponifasio. Cette œuvre profonde et visionnaire de l’artiste de théâtre polynésien Lemi Ponifasio, a été créée en collaboration avec le peuple Yi de la région de Daliangshan en Chine.
De longues files d’attentes étaient visibles depuis le hall central de la Cité de la culture jusqu’à l’entrée principale du Théâtre de l’Opéra de Tunis. Prévu à 20h, le spectacle a finalement commencé vers 21h devant un public assez nombreux. Après son avant-première chinoise le 8 novembre courant, dans la ville de Xichang (Province de Sichuan), ce spectacle a fait sa première mondiale aux JTC.
Organisé du 23 au 30 novembre 2024, à Tunis, le festival des JTC présente une sélection de 125 spectacles issus de 32 pays arabes, africains et d’ailleurs. 12 spectacles sont dans la compétition officielle, exclusivement destinée aux structures théâtrales professionnelles, arabes et africaines.
Le théâtre tunisien est dans la course aux Tanits à travers « Danse Céleste » de Taher Aissa Ben Arbi et « Toxic paradise » de Sadok Trabelsi.
Le jury de la compétition officielle, présidé par l’auteur, poète et critique tunisien Mohamed El Ouni, réunit le griot, dramaturge et comédien burkinabé Hassan Kassi Kouyaté, le dramaturge et académicien irakien Khazaal Al Mejidi, la comédienne et autrice palestinienne Raeda Taha, la comédienne syrienne Hala Omrane et un universitaire tunisien, Yacine Ouni, en tant que rapporteur.
Le festival présente des spectacles hors compétition avec notamment des expressions théâtrales de la diaspora et des spectacles issus de divers pays dans la section Théâtre du monde. La Tunisie présente divers spectacles pour adultes et pour enfants et autres dédiés au théâtre d’intégration sociale et au théâtre de la liberté.
Le théâtre syrien, la cause palestinienne et la guerre contre la Bande de Gaza et le Liban sont au coeur de la programmation des JTC 2024 pour une semaine riche en spectacles et autres rendez-vous autour du théâtre arabe et africain.
Volley – Nationale A : résultats de la deuxième journée
Résultats de la deuxième journée de la première phase du championnat de la Nationale A de volley-ball, disputée samedi :
Samedi 23 novembre
Groupe A :
Salle Zouaoui à Tunis : Espérance de Tunis – AS Marsa 3-0
Salle de Boussalem : MS Boussalem – AS Haouaria 3-0
Salle de Sidi Boussaid : S. Sidi Boussaïd – ASTT Sfax 3-0
Classement: Pts J
1- MS Boussalem 6 2
2- Espérance ST 6 2
3- SS Sidi Bousaid 6 2
4- AS Marsa 0 2
5- ASTT Sfax 0 2
6- AS Haouaria 0 2
Groupe B :
Salle de Hammam-Lif : CS Hammam-Lif – CS Sfaxien 0-3
Salle de Kélibia: CO Kélibia – F. Hammam Ghezaz 3-0
Salle Bejaoui de Sfax: UST Sfax – Etoile du Sahel 0-3
Classement: Pts J
1- ES Sahel 6 2
2- CS Sfaxien 6 2
3- CO Kélibia 3 2
4- CS Hammam-Lif 2 2
5- FH Ghezzaz 1 2
6- UST Sfax 0 2
Basket – Tournoi amical de Moscou : La Tunisie bat la Libye 96-71
La sélection tunisienne de basket-ball a battu son homologue libyenne (96-71), dans un match amical à l’occasion du Tournoi international de Moscou, organisé par la Fédération russe de la discipline, avec la participation de la Russie, de la Tunisie et de la Libye.
Lors de son premier match du tournoi, la Tunisie avait concédé la défaite, vendredi, contre son homologue russe (73-81).
Voici les Résultats:
23 novembre : Tunisie-Libye 96-71
22 novembre: Tunisie – Russie 73-81
Météo de ce soir : températures fraîches et vents modérés sur la Tunisie
Cette nuit, le temps sera marqué par des nuages parfois denses près des côtes est, accompagnés de quelques pluies éparses, tandis que d’autres régions connaîtront des nuages avec l’apparition de brouillard localisé en fin de soirée, selon le bulletin météo du soir. Le vent soufflera du sud au nord et du secteur est au sud, […]
The post Météo de ce soir : températures fraîches et vents modérés sur la Tunisie first appeared on Directinfo.
Ben Arous: Un réseau de trafic de faux billets démantelé
Soudan : Des milliers de déplacés fuient l’État d’Al-Jazirah
Tunisie : Mohamed Chaker tire sa révérence
L’ancien diplomate et ancien ministre Mohamed Chaker, fils du martyr Hédi Chaker, est décédé ce dimanche 24 novembre 2024, à l’âge de 93 ans.
Militant leader nationaliste, Mohamed Chaker a occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment ministre (Intérieur et Justice), secrétaire d’État, ambassadeur, ou encore président de la municipalité de Sfax, sa ville natale.
Mohamed Chaker a également été décoré de plusieurs distinctions en reconnaissance de son engagement, son dévouement et son service exemplaire durant toute sa carrière.
Il sera accompagné à sa dernière demeure lundi 25 novembre 2024 après la prière d’El Asr au cimetière du Jallez à Tunis.
Y. N.
L’article Tunisie : Mohamed Chaker tire sa révérence est apparu en premier sur Kapitalis.
- Tunisie Numerique
- Tunisie – Nabeul : Saisie de près d’une tonne de volailles dans un abattoir clandestin installé dans une ferme
Tunisie – Nabeul : Saisie de près d’une tonne de volailles dans un abattoir clandestin installé dans une ferme
Le directeur régional de l’Autorité Nationale de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires a indiqué qu’une équipe mixte entre l’autorité, la police municipale de Nabeul, la Sûreté Nationale et la Direction des Productions Animales du commissariat régional de l’Agriculture a pu saisir ce matin, dans un abattoir clandestin situé dans une ferme agricole dans la délégation […]
L’article Tunisie – Nabeul : Saisie de près d’une tonne de volailles dans un abattoir clandestin installé dans une ferme est apparu en premier sur Tunisie.