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Heute — 17. Dezember 2025Haupt-Feeds

La Banque mondiale lance un nouveau partenariat 2026-2030 axé sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

17. Dezember 2025 um 17:42

Le gouvernement mauritanien et le Groupe de la Banque mondiale viennent de lancer, à Nouakchott la capitale, un nouveau cadre de partenariat pour la période 2026-2030, destiné à renforcer la croissance économique et créer des emplois, comme le rapporte Sahara Media.

Ce cadre stratégique vise à accélérer la diversification de l’économie du pays, à stimuler une croissance durable et à élargir les opportunités d’emploi, notamment pour les jeunes. Il s’articule autour de plusieurs priorités : la création d’emplois de qualité, le renforcement des institutions, l’amélioration de la connectivité entre les régions et le soutien à la résilience économique et sociale.

S’exprimant à cette occasion, le ministre mauritanien des Affaires économiques et du Développement, Abdallahi Souleiman Cheikh Sidiya, a souligné que ce partenariat constitue « une opportunité unique pour accélérer la transformation structurelle de l’économie nationale vers un modèle plus durable et inclusif » .

De son côté, Anna Bjerde, directrice générale des opérations du Groupe de la Banque mondiale, a déclaré en substance que ce cadre permettra d’accompagner la Mauritanie dans son ambition de devenir un hub régional de la logistique et de l’énergie, tout en soutenant le développement du secteur privé et le renforcement des compétences des jeunes.

Il faut rappeler que le portefeuille de la Banque mondiale en Mauritanie s’élève actuellement à 1,15 milliard de dollars, couvrant neuf projets nationaux, deux opérations d’appui budgétaire et neuf projets d’intégration régionale. En parallèle, l’IFC soutient des investissements privés à hauteur de 120 millions de dollars, tandis que la MIGA offre des garanties pouvant atteindre 300 millions de dollars afin de réduire les risques pour les investisseurs.

Le Groupe de la Banque mondiale a réaffirmé son engagement à accompagner la Mauritanie à travers une approche intégrée mobilisant l’IDA, l’IFC et la MIGA, au service de la diversification économique, de la croissance et de l’emploi, selon Sahara Media.

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Nous avons lu pour vous!

17. Dezember 2025 um 15:24

Si vous êtes ou voulez devenir « investisseur », voici six questions fondamentales auxquelles il faudra faire très attention. Elles ont été formulées par nos confrères de Boursorama, sous le titre « Six questions essentielles pour les investisseurs en 2026″

À l’approche de 2026, les investisseurs évoluent dans un marché qui semble à la fois familier et fondamentalement différent. La croissance est inégale mais conserve encore un potentiel d’expansion. La technologie transforme la productivité, bien que son impact sur les bénéfices reste à confirmer…

Question 1 : L’économie mondiale peut-elle maintenir son équilibre délicat en 2026 ?

(…) La croissance américaine devrait mener la charge en 2026, alors que la Réserve fédérale (Fed) assouplit sa politique et que les mesures fiscales prennent effet. L’Europe devrait connaître une expansion modérée. La reprise de la Chine restera probablement irrégulière, en raison des tensions dans le secteur immobilier et des pressions déflationnistes… Nous restons optimistes et suivrons de près l’évolution des signaux.

Question 2 : Quelle est la prochaine étape pour les banques centrales ?

Avec une inflation américaine prévue légèrement au-dessus de l’objectif, la Fed mettra probablement l’accent sur le soutien à l’emploi et à la croissance, bien que les prochains changements du Board pourraient influencer la taille et la rapidité des baisses de taux. La Fed continuera probablement à baisser les taux l’année prochaine jusqu’à ce que l’économie et les marchés financiers l’arrêtent, ramenant la borne inférieure de la fourchette de taux à 2,5 % d’ici 2027.

La Banque centrale européenne pourrait assouplir légèrement sa politique, tandis que la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon devraient adopter une politique plus ferme, cette dernière devant composer avec une transition gouvernementale complexe qui la rend vulnérable à la pression politique intérieure.

Question 3 : Comment la divergence des trajectoires de taux façonne-t-elle les opportunités obligataires aux États-Unis, en Europe et sur les marchés émergents ?

Après des années d’assouplissement synchronisé, les politiques monétaires suivent désormais des chemins différents. Cette dispersion crée de nouvelles opportunités sur les marchés obligataires, mais exige également une approche plus sélective. Aux États-Unis, les nouvelles baisses de taux de la Fed et l’expansion budgétaire pourraient soutenir les bons du Trésor à court terme et le crédit de haute qualité, bien que des risques subsistent sur les maturités longues. En Europe, la croissance inégale et les tensions budgétaires favorisent une sélection de titres prudente…

Question 4 : 2026 sera-t-elle un tournant pour le dollar américain ?

(…) Les vulnérabilités budgétaires des économies développées pèsent sur les principales devises, ce qui fragilise le statut de valeur refuge du dollar américain. Nous pensons que les investisseurs couvriront de plus en plus leur exposition au dollar américain … Les investisseurs étrangers sont généralement sous-exposés aux États-Unis et, compte tenu de nos perspectives de croissance pour les États-Unis en 2026, il est probable qu’ils augmenteront leur exposition aux actifs américains tout en gérant activement le risque de change.

Question 5 : Les valorisations des actions américaines sont-elles trop élevées ?

Nous considérons les valorisations actuelles comme faisant partie d’un environnement caractérisé par des multiples plus élevés, soutenu par une rentabilité accrue et une pondération plus importante du secteur technologique dans les indices. La croissance économique et celle des bénéfices restent solides, avec des révisions globales des résultats en hausse et une rentabilité qui s’étend au-delà des grandes entreprises technologiques…

Question 6 : Qui seront les gagnants à long terme de l’IA ?

L’intelligence artificielle réduit le coût d’accès et de transformation de l’information, diminuant ainsi la rareté qui sous-tend les avantages concurrentiels fondés sur l’information. Par conséquent, les secteurs dont les avantages reposent sur des actifs physiques, des barrières réglementaires ou des effets de réseau pourraient voir ces avantages préservés, et les gains de productivité liés à l’IA dans ces secteurs pourraient davantage bénéficier aux actionnaires.

Par ailleurs, l’impact de l’IA dépasse la seule productivité pour toucher la demande : à mesure que les prix baissent, davantage de consommateurs peuvent accéder à des biens et services auparavant inaccessibles. Cette dynamique pourrait ouvrir de nouveaux marchés et générer une rentabilité plus large.

Les investisseurs sont confrontés à l’imprévu en 2026, ce qui fait de la diversification un thème central. Globalement, des bilans solides, des conditions macroéconomiques favorables et des politiques monétaires accommodantes offrent un soutien considérable à la poursuite de la croissance mondiale et à la performance des actifs risqués. Selon nous, les opportunités résident à la fois dans le renforcement de la position sur le marché américain et dans l’identification de nouvelles opportunités à travers les secteurs, les régions et les classes d’actifs. L’évolution des dynamiques budgétaires, la divergence des politiques monétaires et les vents contraires sur les devises restent des risques. Les risques sont réels, mais les opportunités le sont tout autant. Nous pensons que les marchés sont positionnés pour croître dans un environnement favorable, mais de plus en plus multidimensionnel.

Source: Boursorama

 

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Tunisie – Énergie : déficit en hausse, indépendance en recul

17. Dezember 2025 um 11:24

A fin octobre 2025, le déficit du bilan d’énergie primaire s’est creusé à 5,3 Mtep, en hausse de 16% sur un an, selon l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Le taux d’indépendance énergétique a reculé à 35%, contre 41% un an plus tôt. Sans la redevance sur le transit du gaz algérien, il chuterait même à 27% (contre 31% en 2024).

Les ressources d’énergie primaire ont atteint 2,9 Mtep, en baisse de 9%, pénalisées par le recul de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel, qui représentent toujours 70% des ressources, s’inquiète l’Observatoire. Les énergies renouvelables restent marginales, avec seulement 3% du total. La redevance sur le transit du gaz algérien a, elle, diminué de 12%.

Côté demande, la consommation d’énergie primaire a progressé de 6%. La demande de gaz naturel a augmenté de 8%, celle des produits pétroliers de 3%, tandis que la production d’électricité renouvelable a bondi de 12%. La structure de la demande évolue légèrement : la part des produits pétroliers recule de 49% à 48%, tandis que celle du gaz naturel progresse de 50% à 51%, explique l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

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« La règle du 8-8-8 » : une méthode simple pour mieux équilibrer travail et vie personnelle

17. Dezember 2025 um 06:00

“8-8-8“. C’est notre chiffre du jour. Additionnés, on obtient 24. Mais c’est plus qu’un chiffre, une règle. Et par les temps qui courent, avec leur cortège de stress de toute sorte, dû notamment au travail et à la performance, mais aussi en famille, cette règle est bien utile dans notre quotidien.

D’après le site presse-citron.net, trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle reste un défi pour de nombreux travailleurs, avec des conséquences possibles sur la santé mentale et physique. Dans ce cadre, la « règle du 8-8-8 », souvent présentée comme une formule du bonheur, propose un cadre simple pour mieux organiser ses journées : 8 heures de travail, 8 heures de loisirs et 8 heures de repos. Comptez bien, ça fait 3×8=24 heures du jour. « Sans être une solution miracle, cette approche peut servir de repère pour préserver son bien-être », estime la même source.

Naissance au 19ème siècle

Robert Owen, entrepreneur gallois et figure fondatrice du mouvement coopératif, est considéré comme le père de cette règle au début du XIXᵉ siècle. Cette règle, vous l’aurez compris, est on ne peut plus d’actualité. Mais déjà en son temps, à une époque marquée par des journées de travail excessives, il défendait déjà une réduction du temps de travail afin de protéger la santé et la dignité des ouvriers. La gauche française en particulier et mondiale en général vont sans doute apprécier. « Son principe reposait sur une idée centrale en psychologie sociale : un individu équilibré est plus productif, plus engagé et socialement plus stable ».

Le modèle des « trois 8 » a depuis inspiré l’Organisation internationale du travail (OIT), mais qui ne fait rien pour les travailleurs dans les pays non démocratiques. En France, par exemple, souligne presse-citron.net, la limitation du temps de travail est institutionnalisée depuis 1919, puis renforcée par la semaine de 35 heures. Toutefois, les nouvelles formes d’emploi – télétravail, horaires flexibles, travail hybride – brouillent aujourd’hui les frontières entre travail et vie privée, rendant l’autogestion du temps plus complexe.

Moins de rigidité dans son application

Tout porte à considérer que la règle du 8-8-8 ne doit pas être appliquée de manière rigide. Il s’agit d’une invite « … à ne pas sacrifier les loisirs et la vie sociale, essentiels pour maintenir un équilibre psychologique. Activité physique, lecture, création artistique ou engagement associatif jouent un rôle clé dans la déconnexion mentale et la réduction du stress ».

Le troisième pilier, souvent négligé, c’est le sommeil. Les recherches en psychologie et en neurosciences confirment qu’un adulte a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit, sans que ce besoin diminue réellement avec l’âge. Réduire la caféine et limiter les écrans avant le coucher peuvent contribuer à améliorer la qualité du repos.

Par conséquent, « la règle du 8-8-8 ne promet pas le bonheur, mais elle rappelle une évidence souvent oubliée : un équilibre durable repose sur une répartition plus juste du temps entre travail, récupération et vie personnelle. Un principe simple, toujours pertinent à l’ère de l’hyperconnexion ».

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Gestern — 16. Dezember 2025Haupt-Feeds

Santé : et si les cheveux gris étaient un signal de défense anticancer ?

16. Dezember 2025 um 10:03

Les cheveux gris pourraient être bien plus qu’un simple signe de vieillissement. C’est ce qu’indique une étude japonaise publiée en octobre 2025 dans la revue Nature Cell Biology, selon lequel le blanchiment des cheveux refléterait un mécanisme de protection naturelle contre le cancer de la peau.

Pour les chercheurs de l’Université de Tokyo auteurs de cette étude, certaines cellules souches responsables de la pigmentation préfèrent s’autodétruire lorsqu’elles subissent des dommages génétiques, plutôt que de risquer une transformation cancéreuse. Ce sacrifice cellulaire entraîne la perte de couleur, mais réduit le risque de mélanome. Voilà qui est donc rassurant.

Cette découverte établit un lien inédit entre vieillissement capillaire et prévention du cancer, en mettant en lumière le rôle clé des mécanismes de réponse au stress cellulaire, rapporte le site spécialisé Sciences et Vie.

Les cellules souches pigmentaires face aux dommages de l’ADN

Et nos scientifiques d’expliquer : au cœur des follicules pileux, les cellules souches de mélanocytes assurent la production de pigments. « Lorsqu’elles subissent des lésions graves de l’ADN, notamment sous l’effet du stress oxydatif ou des radiations, elles activent un processus appelé seno-différenciation. Cette voie, pilotée par le mécanisme p53–p21, pousse les cellules à se différencier de manière irréversible puis à disparaître ».

Résultat visible : « Les cheveux deviennent gris. Mais biologiquement, ce mécanisme agit comme une barrière protectrice, empêchant la division de cellules génétiquement instables susceptibles de devenir cancéreuses. Le grisonnement apparaît ainsi comme le signe d’une surveillance cellulaire efficace », ajoutent les chercheurs nippons cités par le site.

Quand la protection naturelle est contournée

Toutefois, l’étude montre que cette défense naturelle peut être neutralisée. L’exposition à des agents cancérogènes, comme les UVB ou certaines substances chimiques, soulignent les scientifiques, inhibe la seno-différenciation. « En cause : des signaux émis par le microenvironnement cellulaire, notamment le facteur KIT ligand (KITL), qui bloque la voie p53–p21 ».

Dans ces conditions, les cellules endommagées continuent à se diviser malgré un ADN altéré, augmentant le risque de lésions pré-cancéreuses. Les chercheurs soulignent ainsi le rôle déterminant de l’environnement cellulaire dans l’équilibre entre protection et danger oncologique.

Mais ce n’est pas tout. Toujours selon l’étude, avec l’âge, la niche cellulaire devient moins efficace. Chez les sujets âgés, la signalisation protectrice diminue, rendant les cellules souches moins aptes à s’autodétruire après des dommages. Paradoxalement, les cheveux peuvent alors grisonner moins, tandis que le risque de transformations cancéreuses augmente.

Ces résultats suggèrent que le vieillissement ne se limite pas à un déclin visible, mais modifie en profondeur les mécanismes de surveillance cellulaire. Les cheveux gris pourraient ainsi être le reflet d’un corps qui, au moins un temps, choisit la prudence face au cancer.

En clair, tous les cheveux gris ne doivent pas être confondus avec des « soldats » qui luttent contre le cancer. Alors, il faut se méfier.

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Fitch relève la note souveraine de la Côte d’Ivoire à « BB »

14. Dezember 2025 um 18:32

Fitch Ratings a relevé la note de défaut émetteur à long terme en devises étrangères de la Côte d’Ivoire, la faisant passer de « BB- » à « BB », assortie d’une perspective stable, selon un rapport consulté par SENEWEB.

L’agence de notation américaine explique cette révision à la hausse entre autres par l’apaisement du climat politique après la présidentielle d’octobre, marquée par des troubles limités, et par la confirmation de la réélection du président Alassane Ouattara, garantissant la continuité des réformes soutenues par le FMI et le Plan national de développement (PND) 2026-2030.

Mais ce n’est pas tout, puisque Fitch met également en avant la forte croissance économique et la stabilité macroéconomique du pays. En effet, l’agence anticipe une croissance du PIB réel supérieure à 6% entre 2025 et 2027, portée par le dynamisme des secteurs minier, pétrolier et aurifère.

Il y a un autre signal positif : Fitch Ratings prévoit que la dette publique devrait suivre une trajectoire baissière, avec un ratio dette/PIB attendu à 58,2% en 2025 et 56,1% d’ici 2027, tandis que le déficit budgétaire devrait se stabiliser autour de 3%, rapporte SENEWEB.

Toutefois, ces avancées ne doivent pas masquer des fragilités persistantes, notamment un faible revenu par habitant, des recettes publiques limitées et un niveau de dette encore élevé au regard du niveau de développement du pays.

Voilà donc les faiblesses auxquelles le gouvernement ivoirien devrait s’atteler à éliminer. Car, l’opposition ne manquera pas de s’en servir pour faire entendre sa voit.

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Normes internationales : un « mur invisible » freine les économies émergentes, dénonce la BM

13. Dezember 2025 um 14:50

Les normes techniques, censées sécuriser et harmoniser les échanges internationaux, sont en train de devenir des goulots d’étranglement et un frein pour nombre de pays en développement; et ce, quant à leur participation au commerce mondial.

C’est ce que vient de reconnaître la Banque mondiale (BM) dans son dernier rapport, qui dénonce « un système de normes dominé par les grandes puissances, où les pays du Sud sont contraints d’appliquer des règles qu’ils n’ont ni formulées ni négociées ».

Tout en considérant que « ces standards jouent un rôle crucial : garantir la qualité et la sécurité des produits, encadrer les exigences environnementales, harmoniser les procédures logistiques ou encore assurer l’interopérabilité technologique, et que leur fonction régulatrice est incontestable »; l’institution de Bretton Woods souligne cependant que « leur prolifération – couvrant désormais plus de 90 % du commerce mondial, contre seulement 15 % à la fin des années 1990 – s’est transformée en un véritable obstacle structurel pour les économies émergentes ».

D’ailleurs, Indermit Gill, chef économiste de la BM, estime que « les normes représentent aujourd’hui la plus grande barrière au commerce mondial, souvent plus déterminante que les droits de douane dont les débats publics continuent pourtant de s’emparer. Les pays en développement n’ont pas voix au chapitre dans la création de ces normes; alors qu’ils doivent impérativement s’y conformer. »

Toujours précise la Banque mondiale, « les normes agissent comme une forme d’infrastructure invisible : elles structurent les marchés, orientent les choix technologiques, définissent l’accès aux chaînes de valeur mondiales. Et, dans certains cas, verrouillent ces chaînes au profit des grandes entreprises déjà dominantes ». Celles-ci, soutenues par les gouvernements des économies avancées, jouent un rôle direct dans l’élaboration des standards, influençant leur contenu technique pour consolider leur avantage compétitif.

Par contre, les entreprises africaines en particulier, et celles d’autres pays du Sud en général, demeurent largement absentes des processus de normalisation. Leurs États, bien que représentés au sein d’organisations comme l’ISO, disposent rarement des capacités institutionnelles, techniques ou financières pour peser sur les décisions. Cette asymétrie crée un déficit structurel de représentation qui se répercute sur leur compétitivité internationale.

Pour changer la donne, la Banque mondiale appelle, dans son rapport, les pays en développement à s’inspirer des trajectoires historiques du Japon ou de la Corée du Sud, « qui ont intégré très tôt les organes de normalisation pour en faire un levier stratégique de montée en gamme ». Car, la BM est convaincue que seule une participation active et coordonnée permettra de transformer les normes en moteur de croissance et non en barrière invisible.

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États-Unis–Afrique : un pas décisif vers la reconduction de l’Agoa

13. Dezember 2025 um 09:25

La reconduction de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), accord clé qui permet à plusieurs pays d’Afrique subsaharienne d’exporter leurs produits vers les États-Unis sans droits de douane ou à tarifs préférentiels, vient de franchir une étape importante au Congrès américain.

Ainsi, mercredi 10 décembre 2025, une commission centrale de la Chambre des représentants a approuvé un projet de loi visant à prolonger l’accord, qui a expiré le 30 septembre dernier (après 25 ans d’existence), pour trois ans, jusqu’à fin 2028.

Le Comité des voies et moyens de la Chambre des représentants, chargé des questions fiscales et commerciales, a adopté le texte à une large majorité, avec 37 voix pour et 3 contre, selon l’agence Reuters. Et selon un communiqué, la commission a qualifié l’Agoa de «pierre angulaire des relations économiques entre les États-Unis et les pays d’Afrique subsaharienne».

Lire aussi : Commerce Afrique – USA : l’AGOA vacille, les économies africaines sous tension

 

Le projet de loi prévoit non seulement la prolongation de l’accord jusqu’au 31 décembre 2028, mais aussi une disposition rétroactive : les droits de douane payés par les exportateurs africains depuis l’expiration de l’Agoa, le 30 septembre 2025, pourraient être remboursés. L’accord avait expiré dans un contexte de tensions commerciales liées à la politique protectionniste de l’administration Trump.

Mais en dépit de ce vote favorable, la reconduction de l’Agoa n’est pas tout à fait acquise. Le texte doit encore être adopté par le Sénat, puis par l’ensemble de la Chambre des représentants, avant d’être soumis à la signature du président américain. Les acteurs africains mobilisés à Washington soulignent que le processus législatif reste incertain et pourrait prendre du temps.

L’inquiétude est d’autant plus forte que, lors de son précédent mandat, Donald Trump avait déjà refusé de renouveler certaines dispositions de l’Agoa, dans le cadre de sa stratégie de guerre commerciale tous azimuts.

De ce fait, plusieurs pays africains suivent de très près l’évolution de ce dossier. C’est le cas notamment de Madagascar et du Kenya, fortement dépendants des exportations textiles vers les États-Unis. L’île Maurice, autre bénéficiaire majeur de l’Agoa, n’est pas en reste, il a enregistré une chute de près de 43% de ses exportations vers le marché américain depuis août dernier, par rapport à 2024.

La reconduction de l’Agoa est donc perçue comme un enjeu économique majeur pour de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, qui y voient un levier essentiel pour préserver l’accès au marché américain et soutenir leurs exportations.

Nous pensons que cet épisode devrait alerter les pays africains au sud du Sahara sur deux facteurs, à savoir : primo, il ne faut pas compter sur un seul marché, fût-il important ; secundo, la Chine n’a pas été capable ou n’a pas voulu remplacer leur perte en termes de marché, au contraire, elle a augmenté ses exportations vers l’Afrique.

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La Société Bouzguenda Frères construira les hôpitaux de Sbiba et d’El Jem

13. Dezember 2025 um 08:36

La Société Bouzguenda Frères aurait été choisie pour construire les nouveaux hôpitaux de Sbiba et d’El Jem. C’est en tout cas ce qu’on lit sur la page LinkedIn du groupe.

Selon le premier responsable de la société, «ce projet d’envergure, d’une durée de 20 mois, est une formidable opportunité pour nous de mettre notre expertise au service de la santé des Tunisiens». Il a promis que l’entreprise fera tout son possible pour «… livrer des hôpitaux modernes et performants, équipés des dernières technologies médicales ».

Par contre, à ce stade, on ignore le montant du contrat signé avec le ministère tunisien de la Santé.

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La rédaction scientifique à l’ère numérique au centre du congrès de la STSM

12. Dezember 2025 um 17:09

Le 50e congrès national de médecine de la Société tunisienne des sciences médicales s’est ouvert vendredi à Tunis sous le thème « De l’intelligence artificielle à l’intelligence pratique dans la rédaction scientifique ». L’événement réunit pendant deux jours chercheurs, médecins, universitaires et étudiants pour discuter des apports de l’intelligence artificielle dans la recherche, des enjeux éthiques qu’elle soulève et des méthodes assurant une rédaction scientifique rigoureuse.

La présidente de la Société tunisienne des sciences médicales, Lilia Zakhama, a rappelé que ce thème met en lumière l’importance de la rédaction scientifique, qui répond à des règles spécifiques, différentes de celles de l’écriture littéraire ou journalistique. Elle a souligné que l’intelligence artificielle apporte de nombreux avantages, facilitant l’ensemble du processus de rédaction : formulation de l’idée de recherche, sélection des sources et références, collecte et organisation des données. Selon elle, ces outils contribuent également à la publication des travaux dans des revues internationales de renom.

Placée sous l’égide de l’Université de Tunis El Manar et de la Faculté de médecine de Tunis, cette rencontre scientifique propose des conférences, ateliers et tables rondes pour échanger sur l’avenir de la rédaction scientifique à l’ère du numérique. Zakhama a rappelé que la Société tunisienne des sciences médicales, fondée en 1902 et considérée comme la plus ancienne association médicale en Tunisie et en Afrique, reste active grâce à ses publications, notamment La Tunisie médicale, seule revue indexée du Maghreb et des pays africains francophones, évaluée selon des normes internationales.

Elle a ajouté que le congrès permettra de présenter plusieurs applications et programmes gratuits basés sur l’intelligence artificielle et conçus pour faciliter la rédaction scientifique. Un hommage sera également rendu à cinq médecins chercheurs tunisiens classés parmi les deux pour cent des meilleurs chercheurs actifs dans les revues scientifiques au niveau mondial. Enfin, un prix récompensera la meilleure contribution médicale tunisienne de l’année 2024.

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La CEDEAO supprimera les taxes sur le transport aérien en 2026

12. Dezember 2025 um 14:27

À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé de supprimer l’ensemble des taxes sur le transport aérien et de réduire de 25 % les redevances passagers et de sécurité.

Cette décision de la CEDEAO a été notifiée officiellement par le président de la Commission, Umar Alieu Turay. Elle vise une baisse rapide des tarifs aériens. Et, à moyen terme, une relance du trafic régional, selon RFI.

Selon la Commission de la CEDEAO, cette réforme s’inscrit au cœur d’une stratégie plus large de dynamisation de l’intégration régionale. La suppression portera notamment sur la taxe sur les billets d’avion, la taxe tourisme et la taxe de solidarité. Désormais, elles ne seront plus applicables dans l’espace communautaire.

Par ailleurs, la mise en œuvre sera suivie par un Mécanisme régional de surveillance économique du transport aérien, chargé de vérifier l’effectivité des mesures; ainsi que le respect des engagements par les compagnies aériennes comme par les États. C’est encore ce que relève la même source.

La Commission précise que chaque pays devait transmettre, avant le 30 novembre dernier, les mesures légales et réglementaires adoptées pour appliquer la réforme. Une fois les taxes supprimées, la CEDEAO attend des transporteurs qu’ils répercutent ces allègements sur les prix des billets. Puisqu’ils n’auront plus à acquitter ces charges.

De son côté, Chris Appiah, directeur du transport au sein de la Commission, souligne que la réduction des coûts devra encourager un essor du trafic passagers. De même qu’elle permettra de renforcer les compagnies aériennes régionales.

Au final, Umar Alieu Turay appelle les gouvernements à ne pas compenser la perte de recettes par de nouvelles taxes. Et ce, afin de préserver l’impact attendu de cette réforme jugée cruciale pour la mobilité, le commerce et l’intégration ouest-africaine.

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La BAD adopte sa « Stratégie pays 2025-2030 » pour l’Algérie

12. Dezember 2025 um 10:02

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communiqué publié le 8 décembre, que son Conseil d’administration venait d’approuver la Stratégie pays 2025-2030 pour l’Algérie. Ce nouveau cadre de coopération vise à soutenir « la diversification économique, renforcer les infrastructures stratégiques et stimuler une intégration régionale plus dynamique », précise le communiqué.

Cette stratégie de la BAD pour l’Algérie repose sur deux axes majeurs : développer les infrastructures pour dynamiser l’économie et renforcer l’intégration régionale; accélérer la transformation structurelle par des réformes économiques et la création de chaînes de valeur agro-industrielles.

Le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, affirme à la même source que cette stratégie « illustre notre engagement à accompagner l’Algérie dans sa transition vers une économie diversifiée et résiliente ». Et ce, avec un accent particulier sur la compétitivité et la création d’emplois à forte valeur ajoutée.

Le communiqué souligne encore les interventions de la BAD cibleront quatre secteurs clés. A savoir : les transports, l’énergie, l’agro-industrie et la gouvernance économique.

En outre, elles se baseront sur les avancées déjà réalisées dans l’énergie, l’agriculture et la gouvernance. Tout en intégrant des enjeux transversaux, tels que : l’employabilité des jeunes; l’adaptation climatique; et la réduction des inégalités de genre.

Avec cette nouvelle feuille de route, la BAD envisage également de constituer un portefeuille d’investissements ambitieux. Il combinera des financements souverains, un PPP et une assistance technique. Et ce, afin de maximiser l’impact sur la croissance et de soutenir la diversification d’une économie encore très dépendante des hydrocarbures. Ainsi conclut le communiqué.

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Paiement international : la BDL ouvre l’Algérie aux transactions Mastercard

11. Dezember 2025 um 15:33

La Banque de développement local (BDL) crée l’événement en Algérie. Et ce, en lançant un service inédit de paiement électronique international via Mastercard. Ce qui permet des transactions depuis l’étranger vers l’Algérie.

Cette innovation, une première dans le pays, rapporte la presse algérienne, prolonge le dispositif déjà mis en place avec Visa en mai dernier. Elle s’inscrit dans une stratégie de la BDL visant à renforcer l’entrée de devises et à soutenir l’exportation de services et produits algériens.

Grâce à cette nouvelle plateforme conforme aux standards internationaux, les entreprises algériennes – startups, PME ou grandes sociétés – peuvent désormais accepter des paiements internationaux de manière simple, sécurisée et pleinement intégrée aux réseaux Visa et Mastercard. L’objectif est de faciliter leur accès aux marchés extérieurs, de valoriser le potentiel de l’industrie nationale et de dynamiser l’e-commerce algérien.

La BDL se félicite d’être la seule banque à proposer une solution bilatérale de ce type, confirmant ainsi son rôle de pionnier de la modernisation bancaire du pays. Les premiers résultats sont très prometteurs. En effet, en quelques mois, le service via Visa a déjà généré plus d’un million d’euros de transactions. Et ce, principalement dans les secteurs du tourisme, des services téléphoniques et du voyage.

Avec cette extension au réseau Mastercard, la BDL ambitionne d’accélérer encore la digitalisation financière du pays. Tout en offrant aux entreprises algériennes un levier supplémentaire pour élargir leur présence à l’international.

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Ldc Uefa (J6) : Arsenal chez les Belges de Brugge

10. Dezember 2025 um 20:07

Solide leader au classement général de la Ldc Uefa 2025-2026 (5 journées et autant de victoires) et en Premier League, Arsenal se déplace sur le terrain de Club Brugge (27e et seulement 4 petits points au compteur), pour l’acte six, ce mercredi 10 décembre.

Le match sera diffusé par BeIN Sports et disponible sur le lien streaming livekoora.info à partir de 21h00 (heure de Tunis).

 

Notre pronostic: logiquement, victoire d’Arsenal !

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Ldc Uefa (J6) : qui diffusera Leverkusen-Newcastle ?  

10. Dezember 2025 um 19:50

Avec 8 points au compteur (classé 20e), Leverkusen reçoit Newcastle (15e au classement et 9 points au compteur) pour la 6e journée de la Ligue des champions d’Europe, ce mercredi 10 décembre 2025.

La rencontre est à suivre sur les antennes de BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 21h00 (heure de Tunis).

 

Notre pronostic : match nul

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Ldc Uefa (J6) : quand et où regarder Benfica-Naples ?

10. Dezember 2025 um 19:01

Benfica contre Naples, c’est le match des mal-classés de la Ligue des champions Uefa 2025-2026, soit respectivement 31e et 27e (3 et 7 points).

BeIN Sports diffusera le match qui sera également disponible sur le lien streaming livekoora.info à partir de 21h00 (heure tunisienne).

Notre pronostic : victoire de Naples

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Ldc Uefa (J6) : où et quand regarder le match RMA-Man City ?

10. Dezember 2025 um 18:59

Real Madrid (6e au classement général et 10 points au compteur) reçoit les Anglais de Manchester City (12e, avec 10 points), pour la 6e journée de la Ligue des champions d’Europe au Bernabeu.

Prévu mercredi 10 décembre, le match sera diffusé sur BeIN Sports et également disponible sur streaming livekoora.info à partir de 21h00 (heure de Tunis).

 

Notre pronostic : victoire de City

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Ldc Uefa (J6) : quand et où regarder Benfica-Naples ?

10. Dezember 2025 um 17:58

Benfica contre Naples, c’est le match des mal-classés de la Ligue des champions Uefa 2025-2026, soit respectivement 31e et 27e (3 et 7 points).

BeIN Sports diffusera le match qui sera également disponible sur le lien streaming Livekoora.info à partir de 21h00 (heure tunisienne).

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Ldc UEFA (J6) : qui diffusera Barcelone vs Francfort ?

09. Dezember 2025 um 20:01

Classé 18e avec seulement 7 points au compteur et sèchement battu par Chelsea lors de la 5e journée, le FC Barcelone se doit de gagner son match contre Francfort ce mardi 9 décembre comptant pour la 6e journée de la Ldc UEFA 2025-2026.

Le match sera diffusée par BeIN Sports et disponible sur le lien streaming livekoora.info à partir de 21h (même heure à Tunis).

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