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Détails des jugements prononcés en appel dans l’affaire du “complot contre la sûreté de l’État”

28. November 2025 um 15:41

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis a rendu, à l’aube de ce vendredi, un verdict définitif concernant les accusés dans l’affaire connue sous le nom de « complot contre la sûreté de l’État ».

Selon une source judiciaire citée par l’Agence TAP, les peines prononcées à l’encontre des accusés détenus vont de 10 à 45 ans de prison, tandis qu’un accusé a bénéficié d’un non-lieu.

Pour les accusés en liberté, les peines varient entre 5 et 35 ans de prison, et deux d’entre eux ont également bénéficié d’un non-lieu.

Quant aux accusés en fuite, la cour a confirmé les peines prononcées en première instance — 33 ans de prison avec exécution immédiate — tout en portant certaines d’entre elles à 43 ans.

Par ailleurs, la cour d’appel a assorti certaines condamnations de amendes de montants variés, ainsi que de la confiscation des fonds détenus par les accusés dans des établissements financiers tunisiens.

Selon une source de la Cour d’appel de Tunis, les verdicts ont été rendus comme suit :

Accusés détenus :

Mohamed Khayem Ben Ibrahim Ben Mustapha Turki : 45 ans, amende de 100 000 dinars, confiscation des fonds, 5 ans de surveillance administrative (48 ans en première instance).

Kamel Ben Youssef Ben Slimane Eltaïef : 30 ans, amende de 100 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (66 ans en première instance).

Noureddine Abdallah Salem Bhiri : 25 ans, 5 ans de surveillance administrative (43 ans en première instance).

Issam Ben Abdelaziz Ben Ahmed Chebbi : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Jawhar Ben Ezzedine Ben Mohamed Habib Ben Mbarek : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Ghazi Ben Mohamed Ben El Hadi Chaouachi : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Ridha Ben El Bechir Mohamed Belhaj : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Abdelhamid Ben El Kader Ben Mohamed Jlassi : 10 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Hattab Fathi Hattab Salama : non-lieu (4 ans en première instance).

Ali Mahjoub Mohamed Hlioui : 33 ans (confirmé).

Ridha Ali Jilani Cherefeddine : 2 ans, plus 3 mois de surveillance administrative (16 ans en première instance).

Sahbi Massoud Salem Atigue : 10 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Sayed Mohamed Bouraoui Ferjani : 10 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Kamel Bechir Mohamed Bedoui : 13 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Accusés en liberté :

  • Ahmed Néjib Chebbi : 12 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).
  • Chaima Issa Ibrahim Ben Behki : 20 ans, amende de 50 000 dinars, confiscation des fonds (18 ans en première instance).
  • Mohamed El Azhari El Akrimi : non-lieu (8 ans en première instance).
  • Chokri Ben Issa Bahriya : 19 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Ayachi Ahmed Rabah Hammami : 5 ans, 2 ans de surveillance administrative (8 ans en première instance).

Mohamed Mabrouk Mohamed Hamdi : 17 ans, amende de 20 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Noureddine Ahmed Younes Bouttar : non-lieu (10 ans en première instance).

Karim Farid Laurent Ben Mohamed Gellati : 35 ans, amende de 50 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (25 ans en première instance).

Mohamed Bechir Mohamed Bedoui : 13 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Accusés en fuite (peines confirmées)  – Peine confirmée de 33 ans avec exécution immédiate pour :

Hamza Mohamed Rajeb Ali El Moaddab

Monji Salah El Arbi Dhouadi

Kamel Salem Saïd El Guizani

Ridha Mahmoud Mohamed Idriss

Mustapha Kamel El Haj Ali Ennaabli

Kawthar Mohamed El Kamel Amara Eddaassi

Mohamed Abderraouf Abderrahmane Mohamed El Wassif Khalfallah

Abd El Majid Omar Ahmed Ezzar

Tasnim Rached Mohamed El Khrigi

Nadia El Bajy Hattab Akrache

Rafik Ahmed Abderrahmane Chaabouni.

Peines aggravées pour certains accusés en fuite :

Najla Abdelatif Khalifa Eltaïef : 43 ans, amende de 50 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (33 ans en première instance).

Bouchra Belhaj Hmida : 33 ans, amende de 50 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (confirmé).

Bernard-Henri Lévy : 43 ans, 5 ans de surveillance administrative (33 ans en première instance).

Cette affaire remonte à février 2023, lorsque plusieurs responsables politiques de différents courants, ainsi que d’anciens ministres, avocats, hommes d’affaires et sécuritaires, avaient été interpellés pour des accusations liées notamment à la formation d’une entente en vue de comploter contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État.

 

Les charges retenues contre près de 40 accusés portaient, entre autres, sur :

  • complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État,
  • formation d’une entente terroriste et appartenance à celle-ci,
  • tentative de changer la forme de l’État par la violence,
  • incitation des populations à s’attaquer mutuellement,
  • troubles, meurtres et pillages liés à des crimes terroristes,
  • atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement.

Le 19 avril 2025, la cinquième chambre criminelle spécialisée du tribunal de première instance de Tunis avait prononcé des peines allant de 4 à 66 ans de prison.

Trois accusés avaient été radiés du dossier au stade du jugement de première instance, après avoir fait recours en cassation :

  • Riadh Khmaïs Ammar Chebbi (liberté),
  • Mohamed Kamel Hassouna Amara Jendoubi (en fuite),
  • Noureddine Hamed Belgacem Ben Ticha (en fuite).

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Noureddine Bouttar, Lazhar Akremi et Hattab Slama acquittés

28. November 2025 um 14:58

La chambre pénale spécialisée en affaires de terrorisme à la cour d’appel de Tunis a prononcé l’acquittement de trois prévenus dans l’affaire du complot contre la sûreté de l’État.​

Les bénéficiaires de cette décision sont le journaliste et directeur de Mosaïque FM, Noureddine Bouttar, l’avocat et ancien secrétaire d’État à l’Intérieur, Lazhar Akremi, ainsi que Hattab Slama, un citoyen ordinaire impliqué dans cette affaire.

Des précisions sur les autres condamnés seront fournies ultérieurement.

Rappelons que les trois hommes avaient été arrêtés en février 2023, Hattab Slama restant incarcéré depuis, tandis que Noureddine Bouttar a été libéré sous caution le 24 mai 2023 et Lazhar Akremi le 13 juillet 2023.​

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Cyberviolence envers les femmes : l’ébauche d’une dynamique arabe

28. November 2025 um 14:23

Dans le cadre des « 16 jours d’activisme » contre les violences faites aux femmes, la 72ᵉ édition du Salon arabe en ligne, pilotée par la Dr Hanane Youssef, a mobilisé les experts d’une dizaine de pays arabes et du Canada pour alerter sur l’explosion de la cyberviolence, du chantage, du harcèlement. Tout en appelant à faire de la sécurité numérique un droit fondamental, cette rencontre pluridisciplinaire plaide pour des lois renforcées, des formations et une sensibilisation massive face à un fléau destructeur pour la santé mentale et la société.

Sous l’égide de l’Organisation arabe pour le dialogue et la coopération internationale, la 72ᵉ édition du Salon, animée par la Dr Hanane Youssef, s’est tenue en ligne via Zoom, jeudi 27 novembre 2025, autour du thème : « La lutte contre la cyberviolence ». Cette rencontre a rassemblé de nombreux experts et universitaires venus de plusieurs pays arabes pour débattre notamment de l’addiction croissante aux réseaux sociaux.

Dr Hanane Youssef a souligné l’importance cruciale de renforcer la sensibilisation collective, tant auprès des citoyens que de la société tout entière, afin de combattre efficacement ce fléau numérique. Cette initiative s’inscrivait en parallèle des « 16 jours d’activisme » consacrés à la lutte contre la violence faite aux femmes, dans le cadre de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, instituée par l’ONU chaque 25 novembre.

Cette année, l’attention s’est particulièrement portée sur la cyberviolence ciblant les femmes. Experte des médias et présidente de l’Organisation, la Dr Youssef a mis en lumière les répercussions négatives, psychologiques et sociales, que l’usage intensif du numérique engendre pour les femmes. Elle a affirmé que la sécurité numérique doit être reconnue comme un droit fondamental pour la femme arabe.

Le salon a réuni des participants d’Égypte, du Soudan, de Jordanie, d’Irak, d’Arabie saoudite, des Émirats, du Yémen, de Tunisie, d’Algérie et du Canada, tous professionnels issus des domaines du droit, des médias et des droits des femmes. Tous ont insisté sur la gravité de la « violence numérique » sous ses multiples formes et son impact destructeur sur les femmes arabes, appelant à un effort collectif pour intensifier la sensibilisation au numérique et encourager une culture de la sécurité en ligne.

Parmi les manifestations de cette violence numérique figurent le chantage électronique, le harcèlement en ligne, la diffamation, la violation de la vie privée et les atteintes à la réputation numérique. Ces menaces mettent en danger la vie des femmes et alimentent des crimes graves liés à la haine, à l’honneur et à la violence.

Les débats ont couvert plusieurs dimensions : juridique, médiatique, éducative, culturelle, sociale, technologique et sanitaire, tout en tenant compte des engagements internationaux. Des témoignages et des études récentes ont démontré l’explosion de ce phénomène sur les plateformes numériques, soulignant l’urgence de lancer des programmes éducatifs et médiatiques pour protéger les femmes et les filles contre ces agressions.

L’initiative comprend la mise en place de cas pratiques, de formations, de brochures et de contenus médiatiques destinés à promouvoir la protection numérique face à la cyberviolence visant les femmes. Pour la Tunisie, une étude du Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme, Credif, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population, révèle que quatre femmes sur cinq ont subi de la violence numérique.

Il faut aussi rappeler que les femmes journalistes ont souvent été prises pour cible. En 2022, une journaliste tunisienne a été victime de moqueries publiées via une story Instagram par un footballeur, ce qui constitue un cas typique de cyberviolence. Derrière un simple écran, les mots peuvent blesser profondément et affecter la santé mentale des victimes, provoquant perte de confiance en soi, isolement, anxiété, dépression, etc.

Bien que la Tunisie ait progressé en matière de prévention et de traitement de la violence faite aux femmes, notamment via la loi 58, cette dernière ne couvre pas encore la cyberviolence. Cela soulève la nécessité de réfléchir ensemble à un renforcement du cadre législatif.

Pour clôturer cette rencontre, l’artiste Nada El-Mansy, membre du salon culturel, a interprété la chanson « La moitié du monde », suivie d’un extrait de l’opérette « La grande patrie الوطن الأكبر », dans une ambiance enthousiaste.

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Une TikTokeuse condamnée à 4 mois de prison pour diffusion de contenus jugés immoraux

28. November 2025 um 11:43

La justice de Sousse a prononcé, vendredi 28 novembre 2025, une peine de quatre mois de prison à l’encontre d’une jeune utilisatrice de la plateforme TikTok, connue sous le pseudonyme « TiKToKoz ». La décision fait suite à la diffusion de vidéos et images considérées comme portant atteinte à la morale publique et à la décence.

Selon des sources judiciaires rapportées par Mosaique fm, la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Sousse 2 avait initialement émis une mandat d’incarcération à l’encontre de la jeune femme, âgée d’une vingtaine d’années, pour plusieurs chefs d’accusation. Ces accusations incluent notamment l’incitation à la débauche, l’atteinte aux bonnes mœurs et l’exhibition de contenus obscènes.

Des contenus jugés contraires aux bonnes mœurs

La Cour locale a donc confirmé la peine de quatre mois de prison, sanction appliquée directement à l’encontre de l’accusée, qui se trouvait en détention depuis l’émission du mandat initial.

Le dossier porte sur la publication de vidéos et de photos sur la plateforme TikTok jugées non conformes aux normes éthiques et morales de la société tunisienne. Les contenus incriminés ont été qualifiés de chocs pour le public, en raison de leur caractère explicite et de leur diffusion auprès d’un large public sur les réseaux sociaux.

Diffusion de fausses informations

Par ailleurs, la jeune femme fait également l’objet de l’accusation de tromperie et diffusion de fausses informations après avoir partagé sur les réseaux sociaux un message mensonger affirmant qu’elle aurait été victime d’un meurtre perpétré par des ressortissants d’un pays voisin. Ce faux signalement a conduit les autorités à l’inclure dans le volet judiciaire portant sur la simulation d’un crime.

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Kaïs Saïed : les majorations salariales dépassent le cadre de la loi de finances 2026

28. November 2025 um 08:34

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a été reçu en audience au Palais de Carthage par le président de la République, Kaïs Saïed.

Au cours de cette rencontre, indique un communiqué de la présidence de République, le chef de l’Etat a souligné que le projet de loi de finances pour l’année à venir, prévoyant entre autres des majorations salariales, « n’est pas une invention et ne fait pas figure de cas isolé », citant à titre indicatif et non limitatif, des dispositions traitant de la même question qui ont été inscrites dans le texte des lois de finances des années 1973, 1974, 1975 et 1976.

Le président Saïed indique d’ailleurs que l’Etat social doit assumer pleinement ses devoirs envers les citoyens, et que les efforts sont en cours dans les différents secteurs et régions pour garantir aux citoyens où qu’ils se trouvent les attributs de la dignité et de la justice sociale.

Dans le même ordre d’idées, le président Saïed a donné ses instructions en vue d’acheminer des aides urgentes à plusieurs régions du pays, rappelant que celles-ci doivent bénéficier pleinement d’un développement équitable et disposer ainsi des infrastructures nécessaires.

« Il s’agit là d’une question de portée nationale qui concerne la Tunisie tout entière et non une région déterminée », a tenu à préciser le président Saïed, rappelant que les catégories marginalisées ne sont pas nées ainsi; mais plutôt elles sont les victimes de l’échec cuisant de multiples politiques publiques datant de plusieurs décennies qui ont abouti à l’exclusion et à la misère du peuple tunisien.

Sur un autre plan, le président Saïed a mis l’accent sur la nécessité de trouver des solutions au financement des caisses sociales, plaidant à ce propos en faveur de la restructuration de ces organismes afin qu’ils puissent accomplir au mieux leurs missions.

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Kaïs Saïed appelle à ouvrir des perspectives aux jeunes

28. November 2025 um 07:57

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu, jeudi 27 novembre courant au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, sur la situation générale du pays.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a donné ses instructions en vue d’accélérer l’élaboration de nouveaux projets de texte permettant d’ouvrir de larges perspectives aux jeunes.

Autant la Tunisie a besoin d’une révolution législative fondée sur une nouvelle approche et vision, dit-il; autant elle a besoin que les responsables chargés de sa mise en œuvre soient actifs, dynamiques et fermement attachés à concrétiser les aspirations et les attentes du peuple dans les différents domaines.

« Ce qui importe ce n’est pas tant la teneur des textes adoptés mais plutôt les autorités qui veillent à leur application », a fait savoir le président Saïed. A ce titre, il a rappelé l’engagement à poursuivre la bataille contre la corruption et les corrompus où qu’ils se trouvent, au sein de l’administration ou ailleurs, jugeant tout manquement à la responsabilité laissant induire une quelconque souffrance aux citoyens comme « une forme de corruption et un agissement répréhensible visant à exacerber la situation dans le pays ».

Les responsables à l’origine de ces actes ne peuvent nullement bénéficier de l’impunité ou échapper à la redevabilité, a-t-il encore martelé.

Il a, dans ce contexte, vilipendé le laxisme de certains responsables en poste qui n’ont de cesse d’évoquer à tort le faux prétexte de la complexité des procédures ou du manque des financements nécessaires pour justifier leur incapacité à assumer comme il se doit leurs devoirs.

Face à ces pratiques désavouées, le président Saïed, a tenu à préciser qu’il n’est pas de la mission du président de la République d’intervenir chaque fois pour rappeler à chaque responsable en poste au niveau central, régional et local la mission qui lui revient ainsi que le devoir qui lui incombe.

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Gestern — 27. November 2025Haupt-Feeds

Emploi des docteurs : 1350 nouveaux postes annoncés pour 2026

27. November 2025 um 17:14

Le chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mourad Bel Assoued, affirme, ce jeudi 27 novembre 2025 lors de son passage dans l’émission « Midi Eco », qu’un effort national, sous l’égide du Président de la République, est déployé pour trouver une solution durable à la crise de l’emploi qui touche les docteurs. Il précise que cette situation est « héritée du passé » et s’est accentuée particulièrement depuis 2015, avec l’accumulation du nombre de docteurs.

Mourad Bel Assoued insiste sur la nécessité de solutions structurelles. Tout en soulignant que le système de recherche scientifique constitue l’une de ces solutions et doit absorber un maximum de docteurs. Mis qu’il faut aussi trouver d’autres débouchés au sein du tissu économique.

En outre, il annonce qu’une deuxième promotion de 1350 titulaires de doctorat sera intégrée en 2026 au grade de professeur assistant. A savoir, un nombre identique à celui intégré en 2025. Et de préciser que le ministère des Finances dédie des plans spécifiques pour couvrir les coûts de cette intégration.

Enfin, le chef de cabinet indique que les inscriptions débuteront sur la plateforme numérique du ministère le 9 décembre 2025. Suivra la publication des résultats et celle des dates des concours. Il souligne ainsi l’engagement du ministère à garantir un processus compétitif transparent et équitable. Lequel offrira des chances égales à tous les candidats.

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L’ancien ministre Samir Taïeb libéré

27. November 2025 um 16:37

Samir Taïeb, ancien ministre de l’Agriculture, et directeur général des terres domaniales comptent parmi les neuf personnes remises en liberté ce jeudi. Et ce, sur décision du juge d’instruction du pôle judiciaire financier.

Cette mesure intervient dans le cadre de l’enquête portant sur des soupçons de corruption financière et administrative au domaine d’Henchir Chellal, dans le gouvernorat de Sfax. Au total, sept des personnes concernées ont été relâchées sous caution, pour des montants compris entre 10 000 et 50 000 dinars tunisiens. Tandis que deux autres ont obtenu leur liberté sans condition financière.

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Libération conditionnelle accordée à Sonia Dahmani après 18 mois de détention

27. November 2025 um 13:03

Le ministère de la Justice a signé une décision accordant la libération conditionnelle à l’avocate Sonia Dahmani. C’est ce qu’a relayé l’agence de presse TAP. Tout en assurant que l’arrêté  » autorise sa remise en liberté immédiate ».

Il convient de noter que Sonia Dahmani était incarcérée depuis dix-huit mois, après son arrestation à la Maison de l’Avocat à Tunis. Elle fait l’objet de plusieurs poursuites fondées sur le décret 54, liées notamment à ses interventions publiques sur des sujets sensibles tels que le racisme, la migration et les conditions de détention.

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Ensemble contre la violence: « Ghalia », une voix d’espoir et de résistance

26. November 2025 um 21:54

Le coup d’envoi des 16 jours d’activisme a été donné avec force et détermination. Des voix s’unissent pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, un combat urgent et nécessaire. C’est dans ce cadre que la chanson et le clip « Ghalia » ont été créés, portés par la campagne onusienne “16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles”, qui se déroule chaque année du 25 novembre au 10 décembre.

Cette campagne annuelle sensibilise le grand public en condamnant toutes les formes de violences que subissent les femmes : physiques, psychologiques, économiques… Elle met aussi en lumière des violences spécifiques qui touchent particulièrement les jeunes filles, comme le cyber-harcèlement. Trop souvent minimisé, ce phénomène est en réalité alarmant. Près d’une femme sur trois dans le monde subit au moins une fois des violences conjugales ou sexuelles. En Tunisie, les féminicides continuent de semer l’angoisse : en 2025, 22 femmes ont été tuées en raison de leur genre.

La Délégation de l’Union européenne en Tunisie a financé et soutenu la production de cette chanson et de ce clip. Par ce geste, elle confirme son engagement ferme en faveur de l’égalité et de la lutte contre toutes les violences basées sur le genre.

La chanson met en scène une jeune fille nommée “Ghalia”, qui, malgré les violences subies, tient bon et aspire à la réalisation de ses rêves. Le texte est un appel puissant non seulement à condamner ces violences, mais aussi à agir, à briser le silence complice et à construire un avenir plus safe et égalitaire pour toutes.

Avec communiqué

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Voiture pour tous : l’ARP adopte un article clé pour les citoyens

26. November 2025 um 10:38

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’apprête à offrir un avantage fiscal inédit aux familles. En effet, chaque citoyen pourrait désormais bénéficier d’une voiture importée ou acquise localement à un taux réduit de taxes. Mercredi 26 novembre 2025, la députée Maha Aâmer a annoncé que les commissions des finances des deux chambres avaient approuvé un article supplémentaire du projet de loi de finances pour 2026. Connu sous le nom de « voiture pour chaque citoyen », il vise à alléger le coût fiscal des véhicules neufs ou d’occasion.

Lors de son intervention dans l’émission « Espresso », Maha Aamer a précisé que la proposition sur la voiture pour tous, soumise par plusieurs députés, répondait à une demande populaire croissante. Elle a ajouté que le texte pourrait encore être modifié lors de la séance plénière, où la décision finale sera prise. Et ce, que ce soit par des amendements des députés ou après consultation des réserves émises par le ministère des Finances. Lequel a insisté sur la coordination avec le ministère du Commerce et la Banque centrale pour définir les modalités pratiques.

Selon le projet, l’avantage fiscal consisterait en une réduction à 10 % de la taxe sur la consommation et de la TVA, applicable aux voitures particulières dont la cylindrée n’excède pas 1 900 cm³ et la puissance fiscale sept chevaux. Pour en bénéficier, le véhicule ne doit pas avoir plus de sept ans, et le revenu mensuel net du bénéficiaire ne doit pas dépasser dix fois le salaire minimum garanti.

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Tunisie : Kaïs Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE

26. November 2025 um 09:28

Le président de la République , Kaïs Saïed, a convoqué l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, le 25 novembre 2025 au Palais de Carthage. C’est ce que révèle un communiqué officiel publié par la présidence dans la nuit de mardi à mercredi.

Lors de cette rencontre, Kaïs Saïed  a exprimé une protestation formelle concernant ce qu’il considère comme un « non-respect des règles du travail diplomatique et le recours à des démarches effectuées en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques internationaux ».

Le communiqué présidentiel souligne que M. Perrone est l’ambassadeur plénipotentiaire de l’Union européenne auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles, rappelant ainsi les protocoles diplomatiques qui régissent ses fonctions.

Le texte officiel ne précise toutefois pas la nature exacte des actions ou des contacts qui ont motivé cette convocation, et ni les circonstances spécifiques ayant conduit à cette protestation diplomatique. À l’heure actuelle, ni la présidence tunisienne, ni la délégation de l’Union européenne en Tunisie n’ont fourni de commentaires supplémentaires sur cette affaire.

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Projet Sila : former les jeunes chercheurs à une recherche éthique sur les violences basées sur le genre

25. November 2025 um 16:02

Les violences fondées sur le genre (VFG) constituent l’une des atteintes les plus graves aux droits humains à l’échelle mondiale.

Face à cette réalité, la recherche s’impose comme un levier essentiel pour analyser les causes, documenter les conséquences et proposer des solutions adaptées. Les méthodologies de recherche, en particulier la recherche-action, permettent de rapprocher théorie et pratique en impliquant activement les communautés concernées et en favorisant le dialogue entre universités et société civile. C’est ce qu’il ressort du projet Sila, cofinancé par l’Union européenne et mis en œuvre par le CAWTAR en partenariat avec Enabel et l’AECID. Il soutient la prévention des violences basées sur le genre (VBG) à travers une collaboration entre universités, société civile et experts dans cinq régions clés (Grand Tunis, Kef, Sfax, Sousse et Gabès).

En effet, ce programme vise à renforcer les capacités des associations à analyser le phénomène des VBG et à favoriser des partenariats universitaires. Il organise des séminaires itinérants pour transmettre des méthodologies de recherche adaptées aux contextes sensibles des VBG, impliquant chercheurs locaux, étudiants et experts étrangers.

L’objectif de ces séminaires est de développer les compétences méthodologiques des étudiants de master sur les enquêtes en contextes sensibles, en mettant un accent particulier sur l’éthique, la vulnérabilité des victimes, les défis spécifiques à la collecte et l’analyse des données sur les violences de genre. Le programme encourage aussi les échanges interrégionaux et la mutualisation des savoirs pour adapter les recherches aux réalités locales.

Quant aux résultats attendus, ils comprennent le renforcement des capacités analytiques des participants, la création d’un réseau durable entre chercheurs, associations et universitaires, et la diffusion d’outils méthodologiques pratiques pour leurs recherches.

En somme, le séminaire a regroupé des experts ayant exprimé un feedback collaboratif sur les projets de recherche des participants.

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Marche du 4 décembre : l’UGTT rend hommage à Farhat Hached

25. November 2025 um 14:05

L’Union générale tunisienne du travail ( UGTT) mobilise l’ensemble de ses structures syndicales et les travailleurs du Grand-Tunis pour une marche commémorative prévue le 4 décembre prochain. Cette manifestation marquera le 73e anniversaire de l’assassinat de Farhat Hached, figure tutélaire du syndicalisme tunisien.

Le cortège s’élancera à 11 heures de la place Mohamed Ali Hammi pour rejoindre le mausolée du leader syndical à la Kasbah, selon un communiqué de la Centrale syndicale. Le parcours empruntera successivement l’avenue Mongi Slim, Bab Souika et l’avenue Bab Bnet. Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, prononcera un discours d’hommage au martyr syndical.

Farhat Hached demeure une figure emblématique de la lutte anticoloniale en Tunisie. Fondateur en 1946 de l’UGTT, première organisation syndicale d’Afrique et du monde arabe, il a été assassiné le 5 décembre 1952 par l’organisation terroriste coloniale française « La Main Rouge ».

Avec TAP

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2025 : plus de 900 femmes victimes de violences

25. November 2025 um 12:55

Plus de 70 % des femmes sont victimes de violences et d’agressions. Un fléau qui s’est bien répandu durant ces cinq dernières années. L’Association tunisienne des femmes démocrates se mobilise.

Le 25 novembre est la Journée mondiale de la lutte contre la violence faite à l’égard des  femmes. Ines Chihaoui, membre du bureau directeur de l’Association tunisienne des femmes démocrates et responsable de la commission de lutte contre la violence faite aux femmes, confirme que le nombre de femmes victimes de violences a doublé entre 2024, année durant laquelle la commission a recensé 580 cas, et 2025, où ce chiffre a atteint entre 800 et 1 000 cas jusqu’à présent.

Elle précise que les formes de violence enregistrées jusqu’à présent comprennent la violence conjugale, la cyber violence, ainsi que la violence économique, incluant le harcèlement, en plus des féminicides.

Dans ce contexte, l’Association tunisienne des femmes démocrates a annoncé le lancement de sa campagne annuelle « 16 jours d’activisme » contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes. Et ce, après avoir repris ses activités suite à une suspension de 30 jours.

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L’AMT exige un CSM aligné sur les normes internationales

25. November 2025 um 11:57

Le bureau exécutif de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a insisté, lundi 24 novembre, sur la nécessité d’instaurer un Conseil supérieur de la magistrature conforme aux standards internationaux. Lequel garantit l’indépendance de la justice, protège les magistrats contre l’ingérence de l’exécutif dans leur parcours professionnel et apporte un équilibre entre les pouvoirs.

Dans une déclaration publiée à l’issue d’une réunion de concertation tenue durant le week-end, les participants, au nombre desquels on retrouve des juges de l’ordre administratif, financier et judiciaire, ont souligné la nécessité de scruter et de documenter tous les « dysfonctionnements » causés par « l’intervention directe du pouvoir exécutif dans la gestion du parcours professionnel des magistrats à travers les notes de travail. Au passage, le bureau de l’AMT estime important de suivre le dossier des juges révoqués. Il évoque l’état de paralysie que connaît le Conseil supérieur provisoire de la magistrature. Et ce, en raison de la vacance dans plusieurs postes de responsabilité. Citons par exemple les postes de : procureur général; premier président de la Cour de cassation; président du tribunal immobilier; directeur des services judiciaires…

Par ailleurs, soixante juges du Tribunal administratif, issus de la promotion de novembre 2017, et onze autres de la promotion de septembre 2018, n’ont pas bénéficié d’avancement; et ce, malgré l’approbation du Conseil de la magistrature administrative.

L’AMT rappelle également la non création de deux chambres de première instance et le non-comblement de nombreux postes vacants dans les chambres de première instance, d’appel et de cassation. Une  situation qui a nui aux droits des juges administratifs, entravé leur parcours professionnel et porté atteinte aux intérêts des justiciables. Cette situation retardant l’examen et le règlement de leurs affaires dans des délais raisonnables, souligne le texte de la déclaration.

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Olfa Mahjoub : « Les eaux usées représentent une ressource sûre »

25. November 2025 um 11:37

Comment mieux sécuriser nos ressources en eau face aux changements climatiques? Ou encore, allons-nous manquer d’eau? Ces questions cruciales ont été abordées dans la journée du lundi 24 novembre 2025 lors d’une rencontre organisée par l’IACE. Elle  réunissait plusieurs experts et enseignants-chercheurs spécialisés en sécurité hydrique.

L’heure est désormais aux solutions pour améliorer la gestion de l’eau, une ressource rare. En effet, nos demandes en eau ont doublé au cours des cinquante dernières années. Olfa Mahjoub, maître de conférences, spécialiste de la qualité de l’eau et de réutilisation des eaux usées, dresse un état des lieux en marge de l’événement.

« Actuellement, nous produisons pratiquement 300 millions de mètres cubes d’eau usée traitée; un potentiel qu’il faut exploiter davantage. Pourtant, seulement 4 % de ces eaux usées traitées sont réutilisées en agriculture. C’est un pourcentage très faible. Alors qu’il oscillait entre 7 et 10 % auparavant, notamment pour d’autres usages comme les usages environnementaux ou la recharge artificielle des nappes. »

Concernant la pénurie d’eau, la question centrale est de comprendre pourquoi on mobilise de plus en plus d’autres formes d’eau. Olfa Mahjoub précise : « Les eaux usées représentent une ressource sûre, car elles sont produites en continu. Et ce, contrairement aux pluies, très variables ces dernières années. En exploitant les eaux usées traitées en agriculture, on peut garantir une ressource permanente, à condition de faire un bon usage, de réaliser un traitement adapté selon l’usage et de diversifier les secteurs d’application, que ce soit agricole ou environnemental. »

La vision à long terme pour 2050 est l’usage potable de ces eaux, mais cela nécessite un travail sérieux. Pour l’instant, l’objectif est d’élargir le nombre de cultures irriguées en adaptant les types de cultures à la qualité de l’eau utilisée. Par exemple, pour les légumes frais, un traitement tertiaire complémentaire est nécessaire. Et tout cela doit s’inscrire dans un cadre réglementaire solide, en cours de révision par le ministère de l’Agriculture, selon les orientations de la stratégie REUT (réutilisation des eaux usées traitées) 2050.

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« Le pouvoir n’est pas un fauteuil, mais une charge à assumer », dixit Kaïs Saïed

25. November 2025 um 09:05

Lors d’une réunion tenue lundi 24 novembre au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, le président de la République, Kaïs Saïed, a rappelé que l’exercice du pouvoir doit servir exclusivement l’intérêt du peuple et s’inscrire dans le respect de la Constitution du 25 juillet 2022.

Le chef de l’État a insisté sur le fait que toute responsabilité publique est un devoir avant d’être un privilège. « Ceux qui voient leur poste comme une fin en soi n’ont aucune utilité pour le peuple tunisien », a-t-il déclaré, ajoutant que le pouvoir « est un poids et une responsabilité, et non un fauteuil ».

Selon lui, l’enjeu ne réside pas seulement dans les lois, mais dans leur application par des responsables intègres et engagés.

Par conséquent, le président Saïed a averti que l’État ne tolérera aucune forme d’abus ou de maltraitance envers les citoyens. Il a dénoncé ceux qu’il accuse d’avoir « hypothéqué le pays » en le divisant ou en bradant ses richesses, estimant qu’ils relèvent d’une logique de « partage du butin ».

Pour finir, il décrète : « Le jugement de l’Histoire est déjà rendu : pas de consolation pour les traîtres, et aucun retour en arrière ».

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Affaire CTR : Jammali et Krimi libérés

25. November 2025 um 08:39

Le Tribunal de première instance de Tunis a condamné, dans la soirée de lundi 24 novembre, le président du Conseil tunisien pour les réfugiés (CRT), Mustapha Jammali, et le directeur des projets, Abderrazek Krimi, à deux ans de prison avec sursis pour la peine restante. Ce qui entraîne leur libération, indique une source judiciaire.

La chambre criminelle dudit tribunal s’est penchée sur l’affaire en présence des deux accusés détenus et de quatre autres prévenus laissés en liberté, tous employés du CRT et renvoyés devant la justice par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis, toujours selon la même source.

Ils étaient poursuivis pour constitution d’une entente en vue d’orienter, faciliter, aider ou intercéder, par quelque moyen que ce soit, l’entrée irrégulière de personnes sur le territoire tunisien, ainsi que leur hébergement.

La cour a finalement prononcé deux ans de prison contre Jammali et Krimi pour les faits qui leur sont reprochés. Tout en ordonnant le sursis de la peine résiduelle, la confiscation du montant saisi au profit du Trésor public, ainsi qu’une amende de 10 mille dinars pour chacun.

Il a en revanche été décidé de ne pas retenir les charges à l’encontre des quatre autres accusés jugés en liberté, a fait savoir la même source.

Mustapha Jammali et Abderrazek Krimi avaient été arrêtés en mai 2024 et inculpés pour constitution d’un réseau, médiation et assistance à l’entrée clandestine de personnes sur le sol tunisien et leur hébergement.

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