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Gestern — 18. Oktober 2025Haupt-Feeds

L’UIB rassure dans un contexte opérationnel compliqué

18. Oktober 2025 um 12:32

Le troisième trimestre de l’exercice 2025 a connu le repli du PNB de l’UIB de 2,6%, à 130,030 MTND. Il faut tenir compte du fait qu’entre les deux périodes, il y a eu une baisse du taux directeur de 50 points de base. L’effet est évident sur les intérêts encaissés sur la période, qui ont baissé de 3,5%, à 168,654 MTND. En même temps, les ressources coûtent toujours cher, ce qui explique une marge d’intérêt en recul de 10,0%, à 72,105 MTND.

La banque a pu partiellement compenser avec des commissions nettes et des revenus de portefeuille en hausse respectivement de 3,1% (37,790 MTND) et 20,8% (20,135 MTND).

Depuis le début de l’année, l’établissement financier reste sur un PNB de 388,445 MTND, et la banque devrait terminer l’année sur un PNB avoisinant 520 MTND, selon nos estimations.

Les charges opératoires ont progressé de 7,7% jusqu’à fin septembre 2025, à 215,023 MTND. Le coefficient d’exploitation est de 55,4% contre 49,9% une année auparavant. Retraité de l’impact de la loi 2024-41 portant amendement du Code de commerce, le coefficient d’exploitation est de 52,7%.

Au niveau commercial, les dépôts de l’UIB ont atteint 7 133,111 MTND (273,144 MTND de plus par rapport à décembre 2024) contre un encours net de crédits de 6 283,771 MTND (71,194 MTND de plus par rapport à décembre 2024). Comme l’essentiel des dépôts supplémentaires est rémunéré, cela va encore grignoter des points à la marge d’intérêt dans les mois à venir. Avec la montée des risques dans l’économie, la sélection des risques est plus stricte.

Le résultat brut d’exploitation, fin septembre 2025, s’élève à 173,7 MTND, en baisse de 13,5% en glissement annuel. En tenant compte des effets des amendements du Code de commerce, le repli est de 4% seulement.

Avec le bénéfice net de 49,048 MTND signé au premier semestre, les investisseurs doivent être tranquilles quant à la profitabilité de la banque. L’UIB, à l’instar du reste du secteur, traverse une période transitoire, avec une baisse amorcée des taux et une montée des risques. La filiale de la Société Générale a réussi à préserver la qualité de son actif tout en restant compétitive du point de vue commercial. Déjà, c’est un succès.

 

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AeTech: une rentabilité encore insuffisante

18. Oktober 2025 um 12:00

Avec quelques mois de retard, la société Advanced e-Technologies (AeTech) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’année a été compliquée, soldée par une perte de 0,956 MTND. Toutefois, elle reste bien meilleure que celle d’avant, terminée sur -1,613 MTND.

Le chiffre d’affaires a été divisé par trois, à seulement 0,407 MTND. Les charges d’exploitation ont également reculé de 57,4% à 1,073 MTND. Cette économie provient, essentiellement, des achats consommés. Les charges de personnel ont régressé de 27,7%, à 0,614 MTND.

La société a payé des charges financières de 0,282 MTND. Sa dette est principalement composée de concours bancaires à court terme et s’est établie à 3,423 MTND fin décembre 2024. AeTech se finance par billets de trésorerie (1,400 MTND) et découverts bancaires (0,630 MTND).

AeTech a fait l’objet d’une vérification approfondie, en 2024, au titre de l’impôt sur la société, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la retenue à la source, la taxe à la formation professionnelle, le Fonds de promotion du logement pour les salariés, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidarité pour les périodes 2020, 2021, 2022 et 2023. Elle a reçu un 1er avis de taxation le 24 décembre 2024 et a émis une réponse dans les délais à l’administration fiscale. La société a reçu une 2e notification le 28 avril 2025 qui comporte le maintien de quelques chefs de redressement ainsi que l’acceptation de l’opposition de la société sur quelques autres points. La société s’est opposée aux chefs de redressement restants de la 2e notification à la date du 12 mai 2025. Les comptes ne comportent pas de provisions concernant ce contrôle fiscal.

Au niveau consolidé, le résultat net part du Groupe ressort également négatif, à -0,714 MTND.

La recette pour que la société redémarre demeure toujours la même: une recapitalisation importante. Ses capitaux propres sont de -4,936 MTND. Autrement, nous voyons mal comment elle pourrait s’en sortir en comptant uniquement sur son activité.

 

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SIAME: une exploitation solide en période troublée

18. Oktober 2025 um 11:15

Les revenus de la Société industrielle d’appareillage et de matériels électriques (SIAME) se sont établis à 12,751 MTND au terme du troisième trimestre 2025, un bond de 32,0% par rapport à la même période en 2024. Les exportations ont performé, affichant une hausse de 40,9% à 4,795 MTND. Le marché local s’est bien comporté, affichant une amélioration des ventes de 27,1% à 7,956 MTND. La demande par les opérateurs publics a été soutenue par celle provenant de Société tunisienne de l’électricité et du gaz, elle a progressé de 61,7% en glissement annuel. Par contre, le secteur privé continue à montrer des signes de morosité, reculant de 4,4% comparativement à 2024. Depuis le début de l’année, les mêmes tendances sont observées, avec un chiffre d’affaires total de 35,395 MTND, contre 32,569 MTND une année auparavant.

Les investissements ont suivi le même rythme historique, totalisant 1,579 MTND fin septembre 2025, dont 0,712 MTND d’investissements immatériels, 0,468 MTND en matériel et 0,400 MTND étaient alloués à des investissements financiers.

L’endettement bancaire de la SIAME a évolué, passant de 19,223 MTND au terme des neuf premiers mois 2024 à 21,711 MTND une année après. L’essentiel provient des financements à court terme (21,061 MTND), expliqué par une production plus élevée et donc un besoin en fonds de roulement en hausse.

Sur le marché, le titre fait du yoyo, alternant les cycles haussiers et baissiers, reflétant des problèmes au niveau de sa gouvernance. Néanmoins, l’exploitation poursuit normalement son rythme, ce qui devrait calmer l’esprit des investisseurs. La contreperformance de l’action est de -29,89% depuis le début de l’année et ces chiffres devraient lui donner une bouffée d’oxygène, du moins à court terme.

 

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Le Comptoir national du plastique affiche une perte de 3,046 Mtnd

18. Oktober 2025 um 10:19

Le Comptoir national du plastique (CNP), spécialisé dans la transformation de matières plastiques par les processus d’extrusion, d’injection et d’impression, a publié ses comptes 2024.

La société a réalisé un chiffre d’affaires de 75,608 Mtnd, en légère hausse de 1,6% en glissement annuel. Les exportations ont totalisé 15,679 Mtnd, soit 20,7% des ventes totales. En même temps, les charges d’exploitation ont augmenté de 5,7% à 75,394 Mtnd. Une grande partie des matières premières est importée, et les coûts ont flambé à cause de la guerre en Ukraine. Le résultat d’exploitation s’est établi à 0,301 Mtnd contre 3,179 Mtnd une année auparavant. L’Ebitda du CNP s’est élevé à 4,456 Mtnd, soit un taux de couverture des charges financières limité à 0,88x. Deux années auparavant, la situation était nettement meilleure.

Pour parvenir à ces performances, la société a eu recours à l’endettement bancaire. Sa dette financière nette a atteint 56,222 Mtnd. Quant au résultat net, il s’est établi à -3,046 Mtnd contre -1,562 Mtnd une année auparavant. Les fonds propres s’élèvent à 45,836 Mtnd, et il n’y a pas de risque sur les fondamentaux de la société.

Le savoir-faire de la société et sa position de leader lui donnent la possibilité de rebondir et de retrouver ses performances historiques. La maîtrise des charges opératoires est la clé de toute reprise, surtout qu’il y a une forte concurrence par les prix, y compris sur le marché local. C’est un défi pour le management, surtout avec une exploitation de plus en plus chère.

 

 

 

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La Société hôtelière touristique et balnéaire Marhaba dégage un bénéfice 2024 de 2,433 Mtnd

18. Oktober 2025 um 09:28

La Société hôtelière touristique et balnéaire Marhaba a publié ses états financiers 2024, affichant un bénéfice net de 2,433 Mtnd. L’entité, qui gère en mode Resorts les unités Marhaba et Marhaba Club, a réalisé un chiffre d’affaires de 36,582 Mtnd, en nette hausse par rapport à 2023 (25,188 Mtnd). La succession des bonnes saisons touristiques a permis d’améliorer ses revenus et à investir. Les décaissements pour acquisition d’immobilisations s’est établi à 4,720 Mtnd.

L’exploitation est excédentaire, permettant de générer un EBIT de 8,524 Mtnd, en progression de 49,4% en glissement annuel.

Les charges financières supportées par l’entité hôtelière ont totalisé 3,022 Mtnd. L’encours des emprunts s’élève à 19,826 Mtnd. En 2024, elle a pu obtenir un crédit moyen et long terme de la BIAT pour 2,5 Mtnd. Les concours bancaires sont de 3,971 Mtnd à la fin de l’exercice précédent. Le besoin en fonds de roulement demeure maîtrisé à 2,281 Mtnd.

En 2025, la Société hôtelière touristique et balnéaire Marhaba a conclu une conciliation totale avec l’administration fiscale, clôturant ainsi les dossiers en cours.

Les chiffres montrent que lorsqu’il y a un soutien financier et une dynamique dans le secteur touristique, les structures peuvent être rentables. À ce rythme, la Société hôtelière touristique et balnéaire Marhaba va pouvoir absorber ses pertes dans quatre ans au plus tard, ce qui constitue une réussite. Pour rappel, en 2019, les résultats reportés étaient de -13,729 Mtnd. Le secteur touristique mérite un coup de pouce de la part des autorités, surtout pour les structures qui montrent une performance opérationnelle et un respect des engagements sociaux. 

 

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Tunisie Leasing & Factoring émet un emprunt obligataire subordonné de 20 Mtnd

16. Oktober 2025 um 14:55

Tunisie Leasing & Factoring émettra un emprunt obligataire subordonné «TLF Subordonné 2025». L’objectif est de consolider les fonds propres de la compagnie et garder une marge de manœuvre vis-à-vis des ratios prudentiels.

L’opération annoncée hier vise à mobiliser 15 Mtnd, susceptible d’être portés à 20 Mtnd, et ce, par appel public à l’épargne. Une seule maturité est proposée, de 5 ans, à un taux fixe de 9,25% brut (soit 7,4% net l’an).

L’amortissement sera constant et commencera dès la première année. Le paiement annuel des intérêts et le remboursement du capital seront effectués à terme échu le 7 novembre de chaque année.

Les souscriptions et les versements à cet emprunt seront ouverts le 29 octobre 2025 et clôturés, au plus tard, le 7 novembre 2025. Une clôture, sans préavis, est possible dès que le montant maximum de l’émission (20 Mtnd) est intégralement atteint. En cas de placement d’un montant inférieur à 20 Mtnd à la date de clôture de la période de souscription, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté.

L’emprunt est provisoirement noté ‘BB (tun)(EXP)’ par Fitch Ratings. La notation définitive sera publiée après l’obtention du visa du Conseil du marché financier et avant le démarrage des souscriptions.

À l’instar de toutes les émissions de titres de créance, l’opération sera clôturée avec succès, surtout qu’il s’agit du leader du secteur.

Comme nos lecteurs peuvent le constater, les rendements ne cessent de reculer d’une sortie à l’autre. Si vous comptez investir dans des obligations privées, vous n’avez qu’à le faire rapidement avant que ça diminue encore. 

 

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L’ATL se dirige vers un excellent exercice 2025

16. Oktober 2025 um 14:31

L’ATL a clôturé le troisième trimestre 2025 avec des approbations en hausse de 44,7% en glissement annuel, atteignant 117,053 MTND. Tous les secteurs ont bénéficié de cette tendance positive. Du côté des mises en force, une amélioration de 10,4% a été enregistrée par rapport à septembre 2024, totalisant 100,806 MTND.

Depuis le début de l’année, les approbations cumulées s’élèvent à 390,810 MTND, soit un bond de 19,1% par rapport à fin septembre 2024. La production a gagné 4,0% à 301,251 MTND. Les engagements globaux sont de l’ordre de 719,884 MTND, contre 666,574 une année auparavant.

L’ATL a amélioré son taux de créances classées, qui a reculé à 7,8%. En valeur absolue, les créances non performantes ont diminué de 4,193 MTND sur une année glissante, une performance remarquable au vu du contexte économique actuel.

Pour soutenir son activité, la compagnie continue à mobiliser des ressources, avec un encours d’emprunts de 424,044 MTND.

Les revenus bruts de leasing ont augmenté de 9,3%, atteignant 304,880 MTND, tandis que les revenus nets ont progressé de 9,3% à 73,375 MTND. Le PNL s’élève à 44,879 MTND, en hausse de 12,1% par rapport aux neuf premiers mois 2024.

Ces chiffres solides devraient augmenter la confiance des investisseurs dans le titre, surtout avec un résultat de 11,257 MTND au premier semestre 2025. Un bon dividende est garanti. Si vous avez cette action dans votre portefeuille, préservez-la.

 

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L’Etat compte bien recruter en 2026

16. Oktober 2025 um 14:35

Le projet de loi de finances (PLF) 2026 a établi le plafond maximal des effectifs pour les administrations publiques et les établissements publics (dont le budget est annexé à celui de l’Etat) à 687 000 agents. Ce chiffre, le plus élevé depuis plusieurs années, témoigne d’une volonté de recrutement significative au cours de l’exercice 2026.

Pour apprécier la portée de cette intention, il convient de la comparer au plafond actuel. La loi de finances 2025 avait fixé ce plafond à 663 757 agents à recruter par l’Etat. Il est important de noter qu’il s’agit d’une limite autorisée et non d’un effectif effectivement en poste.

L’écart entre ces deux plafonds suggère une capacité de recrutement « net » de 23 243 personnes. Toutefois, le recrutement « brut » sera nettement plus important, puisqu’il devra compenser les départs à la retraite. Y compris ceux effectués dans le cadre des dispositifs de retraite anticipée. Ainsi, le nombre total de postes à pourvoir ne devrait pas être inférieur à 35 000.

À titre indicatif, si l’on considère que la Tunisie compte 651 000 chômeurs, une création de 35 000 emplois publics permettrait, toutes choses égales par ailleurs, de réduire le taux de chômage d’environ 90 points de base.

Ces efforts, motivés par des objectifs sociaux et la nécessité d’équilibrer les caisses sociales, ne suffiront pas à eux seuls à résorber le chômage. La contribution du secteur privé est indispensable.

Ce dernier pourra bénéficier, à compter du 1er janvier 2026, d’un système dégressif de cotisations sociales payées par l’employeur. Le plafonnement de la durée de validité du CIVP à un an a été contesté, mais le voilà compensé.

Bien que constituant un avantage significatif, cette mesure doit s’inscrire dans une réforme plus large du climat des affaires et de l’investissement. Une collaboration entre tous les acteurs est essentielle pour éviter que cette masse de jeunes et d’adultes en attente d’emploi ne reste à l’écart du marché du travail.

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La BTL augmentera son capital de 152 Mtnd

16. Oktober 2025 um 12:12

 La Banque tuniso-libyenne (BTL) procédera à une augmentation de capital conséquente de 152 Mtnd, le portant à 252 Mtnd. Les actions émises seront souscrites selon la parité de 152 actions nouvelles pour 102 actions anciennes, et porteront jouissance à compter du 1er janvier 2026. 

L’augmentation décidée est réservée aux anciens actionnaires, proportionnellement au montant de leurs actions, dans la limite de la moitié aux actionnaires représentant l’État tunisien et dans la limite de l’autre moitié à la Libyan Foreign Bank. Dans tous les cas, la condition d’égalité entre les actions souscrites par les actionnaires représentant l’État tunisien, d’un côté, et la Libyan Foreign Bank, de l’autre, doit être maintenue.

L’opération vient en application des dispositions de l’article 388 du Code des sociétés commerciales et de la décision de la Commission d’assainissement et de restructuration des entreprises à participation publique (CAREPP) du 20 décembre 2023. Elle vise principalement le redressement de la situation financière de la banque.

Par ailleurs, il est à signaler que la réalisation de l’opération d’augmentation de capital envisagée demeure tributaire d’une nouvelle décision de la CAREPP concernant le financement de la participation de l’État tunisien.

Le délai de souscription est d’un (01) mois qui commence à courir à partir de la date de parution au Journal officiel de la République tunisienne de la notice d’information relative à l’augmentation du capital. Ce délai peut être prolongé par décision du conseil d’administration de la banque tout en respectant les délais réglementaires.

Nous ne disposons pas de chiffres récents concernant les comptes de la BTL, mais une telle implication des actionnaires prouve qu’elle est bien sur la bonne voie. L’établissement financier s’est montré particulièrement dynamique ces deux dernières années, avec une extension ciblée de son empreinte géographique et des conventions-cadres avec des corps de métiers capables de générer un actif de qualité. La recapitalisation donnera bien un coup de pouce au rythme de développement et à la concrétisation des objectifs du management.

 

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Les subventions d’exploitation soutiennent les comptes de la STS et de la Soretrak

16. Oktober 2025 um 11:03

Le dossier des sociétés régionales de transport constitue une problématique complexe pour les autorités. Une majorité de ces entreprises rencontrent des difficultés structurelles, bien que certaines réussissent à opérer un redressement.

La récente publication des comptes de deux sociétés vient concrètement étayer ce constat. D’un côté, la Société de transport du Sahel a publié ses états financiers 2020, avec un grand retard. De l’autre, la Société de transport de Kairouan, plus assidue dans ses publications, a rendu publics ses résultats pour l’exercice 2024.

Les comptes de la Société de transport du Sahel affichent des pertes s’élevant à 5,999 MTND, creusant davantage les fonds propres, désormais à -46,408 MTND.

Les produits d’exploitation se sont établis à 22,572 MTND, en repli par rapport à 2019, une tendance attribuable aux restrictions de circulation imposées durant la crise sanitaire. Ce manque à gagner a été compensé par des subventions d’exploitation de 56,520 MTND. Toutefois, avec des charges d’exploitation s’élevant à 84,871 MTND, dépassant ainsi les recettes, l’EBIT ressort à -3,178 MTND.

De son côté, la Société de transport de Kairouan a annoncé un bénéfice net de 3,652 MTND pour l’exercice 2024. Ce résultat permettra un rééquilibrage des fonds propres.

Cette amélioration est principalement due à une réduction des dotations aux provisions et amortissements, limitées à 2,447 MTND. La société a réalisé une reprise de provisions sur créances douteuses de 3,539 MTND, ce qui constitue une réussite.

Dans les deux cas, sans les subventions de l’État, les deux sociétés seraient dans l’incapacité de fonctionner. L’amélioration de la flotte et des services rendus pourrait doper les recettes et augmenter l’autonomie financière de ces sociétés.

 

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La TFB (succursale de Tunis) enregistre des pertes pour la seconde année consécutive

16. Oktober 2025 um 09:16

La succursale offshore tunisienne de la Tunisian Foreign Bank (TFB) a publié ses états financiers 2022. La banque a accusé une perte de -0,177 M€, mais en amélioration par rapport à l’exercice 2023 qui a été soldé par un déficit de -0,419 MTND.

Le produit net bancaire s’est élevé à 0,003 MTND seulement. La banque a surtout vu ses intérêts encaissés augmenter de 31,6% en rythme annuel à 0,749 M€. Cela est expliqué par la baisse des intérêts sur crédits de trésorerie à 0,743 M€.

En même temps, l’établissement financier a enregistré des pertes sur les opérations financières de -0,216 M€. À noter que l’établissement ne détient pas de portefeuilles titres-commercial ou investissement. Le coût du risque de la TFB est plutôt négatif, de -203 M€, traduisant des reprises de provisions et une amélioration de la qualité de l’actif. Cela a permis de couvrir les frais du personnel et de limiter les pertes.

La banque a plus d’opérations avec des institutionnels, comme le montre un encours de crédits sur les établissements bancaires et financiers de 17,732 M€. D’ailleurs, ces créances n’affichent aucune provision pour dépréciation. Au contraire, les créances sur la clientèle s’élèvent à 20,659 M€ bruts, mais à seulement 8,351 M€ en net. C‘est une diminution significative de l’activité, puisqu’en 2021, les créances brutes étaient de 34,646 M€, celles nettes de 19,798 M€.

Les dépôts de la clientèle demeurent modestes, à 3,698 M€. L’essentiel des dépôts est de nature institutionnelle, de 7,594 M€.

Pour tirer pleinement parti du potentiel que représente la diaspora tunisienne, cette banque doit impérativement innover dans son approche. La priorité doit être donnée au développement d’une offre digitale robuste et à la création de produits financiers adaptés, complétés par une politique tarifaire compétitive.

 

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L’ATB augmentera son capital de 77 Mtnd par l’émission de certificats d’investissement

16. Oktober 2025 um 08:13

L’Arab Tunisian Bank (ATB) a annoncé que son conseil d’administration, réuni le 9 octobre 2025, a décidé de convoquer une Assemblée générale extraordinaire qui se tiendra le 28 novembre 2025 à l’effet de délibérer sur la proposition d’augmenter le capital social de 128 à 150 Mtnd.

Cette augmentation se fera par l’émission de 22 millions de certificats d’investissement réservée à l’actionnaire de référence, l’Arab Bank. L’émission se fera au prix de 3,5 Tnd le certificat, composé de 1 Tnd valeur nominale et de 2,5 Tnd de prime d’émission. Les certificats d’investissement ainsi émis porteront jouissance à partir du 1er janvier 2026.

L’émission des certificats d’investissement sera accompagnée de l’émission de 22 millions de certificats de droit de vote qui seront répartis entre les actionnaires de l’ATB au moment de l’émission et au prorata de leurs parts dans le capital.

Il est à noter qu’en cas de distribution gratuite d’actions, de nouveaux certificats doivent être créés et remis gratuitement aux propriétaires des actions nouvelles, attribuées aux propriétaires des anciennes.

En cas d’augmentation de capital en numéraire, il est émis de nouveaux certificats d’investissement et des certificats de droit de vote en nombre de sorte que la proportion qui existait avant l’augmentation entre actions ordinaires et certificats de droit de vote soit maintenue en considérant que celle-ci sera entièrement réalisée.

En cas de réduction du capital, les règles prévues pour les actions sont applicables aux certificats d’investissement.

L’opération permettra d’injecter 77 Mtnd dans les fonds propres, couvrant ainsi les résultats reportés négatifs de -65,427 Mtnd. L’Arab Bank confirme ainsi son engagement envers sa filiale tunisienne et sa confiance en ses perspectives de développement. Le titre devrait réagir positivement à cette information.

 

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La Somocer sauve ses fonds propres par une réévaluation foncière

14. Oktober 2025 um 09:07

La Somocer a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire le 24 octobre 2025, à laquelle les comptes de l’exercice 2024 seront soumis. Le projet des résolutions montre une lourde perte en 2024, de l’ordre de 28,822 MTND. Pour rappel, au premier semestre, les pertes se sont élevées à 14,697 MTND.  Le solde du compte résultats reportés passera ainsi à -35,505 MTND. Au niveau consolidé, le résultat est également déficitaire de 48,575 MTND.

Parmi les résolutions phares, il y a le vote d’un rapport d’expertise judiciaire qui a réévalué un terrain de 179 877 m² (6 titres fonciers) à 33,009 MTND. La plus-value dégagée, de 32,169 MTND, sera inscrite au compte «réserve spéciale de réévaluation». Cela permettra d’apporter une bouffée d’oxygène aux fonds propres de la société. 

Les actionnaires seront appelés à voter le renouvellement des mandats de cinq administrateurs, à savoir Abdelmajid Aoudni, Riadh Jaidane, Yassine Laamouri (représentant de la société Agrimed), Walid Ammous (représentant de la société AB Corporation) et Saba Abdennadher. Ces mandats arriveront à échéance à l’issue de l’Assemblée générale annuelle appelée à statuer sur l’exercice 2027.

Sur le marché, le titre affiche un rendement de 17,07% depuis le début de l’année. La Somocer est toujours en proie à des difficultés opérationnelles et financières depuis 2022. La société supporte des charges financières importantes et des problèmes de recouvrement, les clients affichant des retards de paiement importants par rapport aux échéanciers contractuels.

De plus, les importations illégales de matériaux de construction à bas prix, en provenance notamment de l’Inde, ont entraîné une baisse significative des prix de vente sur le marché local. Dans ces conditions, la reprise n’est pas aussi facile en dépit d’un plan d’action 2024-2027, basé entre autres sur la diversification des produits, des marchés et des sources de financement. Pour ceux qui croient aux histoires de recovery, c’est un titre à détenir sur le long terme.

 

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Tuninvest-Sicar dope ses revenus grâce aux dividendes

14. Oktober 2025 um 08:43

Tuninvest-Sicar a inauguré la publication des indicateurs d’activité du troisième trimestre 2025. Le gestionnaire d’actifs a réalisé des revenus de 2,573 MTND au cours du dernier trimestre, portant son chiffre d’affaires cumulé depuis le début de l’année à 2,879 MTND, contre 1,060 MTND à la même période en 2024.

Cette progression est principalement attribuable à une distribution de dividendes plus généreuse de la part des sociétés figurant dans son portefeuille de participations, pour un montant total de 2,547 MTND. Par ailleurs, les placements ont généré 0,331 MTND depuis le début de l’exercice.

La société maintient une stratégie de gestion passive, marquée par l’absence de nouvelles approbations ou d’investissements. Son portefeuille d’investissements s’élève actuellement à 4,518 MDT, répartis sur huit projets.

Tuninvest-Sicar reste toujours confrontée à un différend fiscal datant de la vérification de 2008, ayant conduit à la perte de ses avantages fiscaux. Aucun jugement définitif n’a encore été rendu par la Cour de cassation dans cette affaire. Ce contentieux constitue le principal frein à une reprise active de ses opérations et contraint la société à maintenir une gestion prudente et passive.

Sur le marché, le titre affiche un rendement impressionnant de 35,89% depuis le début de l’année. En dépit des questions fiscales persistantes, le fonds a maintenu une politique de distribution stable, versant 0,500 TND par action au titre de chacun des trois derniers exercices. Les actionnaires pourraient être significativement récompensés le jour où ces contentieux seront définitivement résolus.

 

 

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Trump ajoute des droits de douane de 100% aux importations chinoises

11. Oktober 2025 um 09:24

Le président Donald Trump a déclaré hier que les États-Unis allaient imposer de nouveaux droits de douane de 100% sur les importations en provenance de Chine, en plus de tout tarif que celle-ci paie actuellement. Il a ajouté que les États-Unis mettraient en place des contrôles à l’exportation sur tous les logiciels critiques.

Cette annonce est intervenue en représailles aux nouveaux contrôles que la Chine a imposés sur l’exportation de terres rares provenant de son territoire. Le ministère chinois du Commerce a déclaré qu’à partir du 1er décembre 2025, les entités étrangères devront disposer d’une licence pour exporter des produits contenant plus de 0,1% de terres rares provenant de Chine, ou fabriqués à l’aide de technologies chinoises d’extraction, de raffinage, de fabrication d’aimants ou de recyclage.

Environ 70% de l’approvisionnement mondial en terres rares provient du géant asiatique. Ces minéraux sont essentiels aux industries de haute technologie, y compris l’automobile, la défense et les semi-conducteurs. Trump est allé plus loin, en laissant entendre qu’il annulerait une rencontre prévue avec le président chinois Xi Jinping lors du prochain sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud, en raison des nouveaux contrôles mis en place.

Les marchés devraient s’inquiéter de nouveau à l’ouverture lundi matin, et plus tôt pour les places financières asiatiques. Les indices américains ont clôturé hier en berne. Concrètement, les espoirs d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine viennent de s’envoler. De même, le prix du pétrole brut américain a chuté, les investisseurs craignant que l’augmentation des tarifs ne pèse sur la demande mondiale. À suivre.

 

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La Namibie dans l’impasse après l’abandon d’un mégaprojet d’ammoniac vert

11. Oktober 2025 um 08:40

Le fournisseur d’électricité allemand de l’énergie RWE a décidé de se retirer du mégaprojet d’ammoniac vert, Hyphen, en Namibie. Il s’agissait d’un investissement de 10 milliards de dollars. Pour le pays, et pour le continent, c’est un revers pour les ambitions de développement des énergies renouvelables.

RWE avait signé en 2022 un protocole d’accord préliminaire et non contraignant avec Hyphen pour acheter environ 300 000 tonnes d’ammoniac par an à partir de 2027.

Ce retrait illustre comment certaines entreprises reconsidèrent leurs paris coûteux sur des technologies émergentes.

C’est encore un momentum critique pour le pays, qui vient d’être rétrogradé au rang de pays à revenu intermédiaire inférieur, en raison de tensions budgétaires récentes. Pour se rattraper, le gouvernement s’est fixé un objectif de croissance ambitieux de 7%, reposant en grande partie sur l’hydrogène vert et les énergies renouvelables. Hyphen était au cœur de cette vision. L’une de ses promesses phares était la création d’emplois: 15 000 postes pendant la phase de construction et 3 000 emplois permanents, dans le cadre d’un plan plus large visant à créer 30 000 emplois verts d’ici à 2030.

Ce retrait est particulièrement dommageable. Sans un client principal comme RWE, la Namibie pourrait avoir plus de mal à attirer des financements, à sécuriser des contrats d’achat et à atteindre ses objectifs en matière d’énergie verte.

Le risque ne se limite pas à la perte d’emplois et de revenus, mais inclut aussi une perte de confiance des investisseurs dans la stratégie hydrogène du pays.

 

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Macron reconduit Lecornu, ou le risque d’un blocage de la France

11. Oktober 2025 um 08:05

Emmanuel Macron a (re)nommé, dans la soirée de vendredi 10 octobre 2025, Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre. Cette reconduction, après une démission au début de la semaine, porte l’espoir du président français que l’ex-ministre des Armées pourra obtenir suffisamment de soutien d’un Parlement profondément divisé pour faire adopter le budget de 2026.

 

Cependant, cette reconduction risque de raviver la colère de certains adversaires politiques de Macron (RN et LFI), qui estiment que la meilleure façon de sortir de la plus grave crise politique que le pays ait connue depuis des décennies était des élections législatives anticipées, voire sa démission.

 

Lire aussi: France – Premier gouvernement Lecornu : on prend (presque) les mêmes et on recommence

 

La tâche immédiate de Lecornu sera de présenter un budget à l’Assemblée nationale, et ce, dès lundi 13 octobre. Un nouvel effondrement du gouvernement augmenterait la probabilité que Macron convoque des élections anticipées, un scénario qui profiterait le plus aux extrêmes (droite et gauche).

 

Le prix est de 0,2% du PIB

La tourmente politique en France, qui a entamé la croissance et inquiété les marchés financiers, a été largement déclenchée par la décision de Macron l’année dernière de dissoudre l’Assemblée nationale et, par ricochet, de convoquer des élections législatives, un pari qui a donné un Parlement sans majorité, divisé entre trois blocs idéologiquement opposés.

 

La volonté du pays d’assainir ses finances, nécessitant des coupes budgétaires ou des hausses d’impôts sur lesquelles aucun parti ne peut s’entendre, n’a fait qu’aggraver le malaise. De même, les manœuvres des leaders politiques cherchant à succéder à Macron à l’élection présidentielle de 2027 ont fait que les calculs politiciens s’imposent.

 

Si l’Assemblée nationale ne parvient pas à trouver un terrain d’entente sur un budget dans le délai imparti, une législation d’urgence pourrait être nécessaire pour faire fonctionner le pays l’année prochaine sur la base du budget 2025.

 

La Banque de France a estimé que l’incertitude politique actuelle coûterait 0,2% de PIB à l’économie.

 

Un technocrate pour sauver le pays ?

Au cœur des récentes négociations budgétaires figuraient la volonté de la gauche d’abroger la réforme des retraites de 2023 de Macron – qui a relevé l’âge de la retraite -, et de taxer plus lourdement les riches. Ces demandes ont été difficiles à concilier avec celles des conservateurs, dont Macron a également besoin pour faire adopter un budget.

 

Macron a proposé aux partis politiques de reporter d’un an, à 2028, le relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans. La concession a été qualifiée d’insuffisante.

 

Selon plusieurs sources, la solution serait un gouvernement de technocrates, sans ambitions présidentielles. Mais bien que, sur le papier, un tel gouvernement puisse cocher de nombreuses cases, il existe une raison essentielle pour laquelle cela a peu de chances de fonctionner en France : l’opinion publique.

 

Les Français sont connus pour être profondément, et parfois passionnément, politiques. Et avec les décisions difficiles à prendre pour faire adopter le budget 2026 et ramener le déficit du pays à environ 3% du PIB, il s’agit peut-être de l’un des moments les plus politiques que le pays ait connus ces dernières années.

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Tunisie – Pourquoi le pouvoir d’achat s’est-il effrité ?

10. Oktober 2025 um 12:13

Alors que l’inflation est en train de baisser, les Tunisiens ont un autre sentiment : elle est en train de flamber. Les deux affirmations ne sont pas antinomiques. Elles sont correctes.

Les prix continuent de grimper mais à un rythme moins élevé que celui de l’année dernière (2024). De plus, les produits de base, auxquels on touche quotidiennement, ont évolué à un rythme plus rapide que la moyenne, notamment l’alimentaire, le loyer, le textile, les services médicaux et le loisir.

Tous les citoyens, indépendamment de leurs revenus, ne cachent plus leur souffrance face à un coût de vie exorbitant. Alors que le chèque offrait un relais de financement, sa disparition a fait plus de mal aux ménages aisés que ceux à revenu faible et moyen.

Lire aussi: Ridha Chkoundali : malgré une diminution générale de l’inflation, le pouvoir d’achat du Tunisien s’effondre

Et comme les chiffres ne mentent pas, nous avons consulté les séries raccordées retraçant l’évolution des prix, ayant 2010 comme année de base, ainsi que les comptes de la nation, pour voir la perte effective de pouvoir d’achat.

 

Par rapport à 2010, le coût de la vie a été multiplié par 2,39x, ce qui est déjà énorme. En même temps, les salaires et traitements bruts servis en Tunisie ont augmenté de 2,3x, donc quasiment le même rythme. Toutefois en net, nous sommes convaincus que la progression est bien inférieure car les cotisations sociales et les taxes ont accéléré sur la période.

 

Par rapport à 2010, le coût de la vie a été multiplié par 2,39x, ce qui est déjà énorme. En même temps, les salaires et traitements bruts servis en Tunisie ont augmenté de 2,3x, donc quasiment le même rythme. Toutefois en net, nous sommes convaincus que la progression est bien inférieure car les cotisations sociales et les taxes ont accéléré sur la période.

Nous avons ainsi procédé au calcul des revenus nets des cotisations sociales et de la masse des impôts sur le revenu. La masse est passée de 16 390,7 MDT en 2010 à 33 012,7 MDT en 2024, soit un ratio de 2x.

Une partie du problème provient donc d’une croissance de revenus effectifs moins rapide que celle des prix. Mais ce n’est pas tout, car nous avons un autre mal, celui de la réduction de la production, et c’est encore plus grave.

 

Si nous voulons une vie meilleure et moins chère, nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. Il faut des politiques publiques focalisées sur l’amélioration de la production. Et nous devons travailler plus.

 

Conclusion : si nous voulons une vie meilleure et moins chère, nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. Il faut des politiques publiques focalisées sur l’amélioration de la production. Et nous devons travailler plus.

A bon entendeur, salut !

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Les monnaies digitales s’imposent comme une catégorie d’actifs

10. Oktober 2025 um 11:33

Les prix du Bitcoin et des principales monnaies digitales sont en train de s’envoler, touchant des pics historiques. Pour ceux qui ne le savent pas, une unité du Bitcoin s’échange à l’équivalent de 358 603 Tnd à la rédaction de ces lignes. Les investisseurs se tournent massivement vers cette catégorie d’actifs en anticipation d’une baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale prévue plus tard ce mois-ci.

Les marchés anticipent une baisse de 25 points de base des taux d’intérêt lors de la réunion de la Réserve fédérale du 29 octobre. Des données sur l’emploi plus faibles que prévu ont alimenté les spéculations selon lesquelles les décideurs poursuivront l’assouplissement des conditions monétaires. Les chiffres du secteur privé ont révélé une baisse inattendue de 32 000 emplois, alors que les analystes s’attendaient à une hausse de 50 000. De plus, le shutdown gouvernemental en cours empêche la publication du rapport officiel sur les emplois non agricoles de septembre.

Le mouvement haussier est également alimenté par l’accélération de l’adoption institutionnelle, notamment via les allocations de trésorerie, ainsi que les performances historiques qui renforcent ces sentiments.

Certains investisseurs peuvent encaisser leurs gains, provoquant un recul temporaire. Si cette montée repose trop sur l’espoir d’une baisse de taux ou d’événements politiques incertains, il y a un risque que le marché surréagisse à court terme.

Les facteurs sous-jacents à cette montée sont plus solides qu’en 2017 ou 2021. Ils reposent davantage sur l’adoption institutionnelle et un contexte macro favorable. Désormais, pour la diaspora, c’est une classe d’actifs à laquelle il faut sérieusement penser.

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