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CIFF 2025 – La sélection de la compétition internationale dévoilée

12. Oktober 2025 um 21:06

La direction du Festival international du film du Caire (CIFF) a tenu, ce matin, une conférence de presse très attendue pour dévoiler les détails de la 46e édition, qui se tiendra du 12 au 21 octobre 2025. Fidèle à sa tradition d’ouverture et de réflexion sur le monde, le festival place cette année sa programmation sous le signe de l’humanité, un mot d’ordre qui traverse toutes ses sélections. Le directeur artistique a souligné que cette édition entend célébrer le cinéma qui raconte les êtres avant les événements, les émotions avant les effets, et les histoires humaines dans toute leur complexité et leur beauté.

Les films choisis, venus des quatre coins du monde, ont en commun d’interroger la condition humaine, les liens qui nous unissent, la mémoire, la douleur, mais aussi la résilience et la capacité d’aimer. Dans cette perspective, le CIFF 2025 promet d’être un espace de dialogue universel, où les regards se croisent et où le cinéma demeure, plus que jamais, un miroir de l’âme.

Un président du jury d’exception : Nuri Bilge Ceylan

Le festival a dévoilé la composition du jury de la Compétition internationale, présidé par l’un des plus grands cinéastes contemporains : Nuri Bilge Ceylan. Le réalisateur turc, reconnu dans le monde entier pour la profondeur humaine et philosophique de ses œuvres, incarne parfaitement l’esprit de cette édition. Son cinéma, à la fois contemplatif et viscéral, explore les silences, les paysages intérieurs, les questionnements existentiels et les contradictions de la vie moderne.

Ceylan a marqué de son empreinte le Festival de Cannes, où il a reçu de multiples distinctions : le Grand Prix et le Prix d’interprétation masculine pour Distant (2003), le Prix de la mise en scène pour Three Monkeys (2008), puis de nouveau le Grand Prix pour Once Upon a Time in Anatolia (2011). En 2014, il remporte la Palme d’or avec Winter Sleep, fresque ample et majestueuse sur la solitude et le désenchantement. Plus récemment, son film About Dry Grasses a valu à son actrice principale le Prix d’interprétation féminine à Cannes en 2023, confirmant la force et la constance de son œuvre.

Autour de lui, le jury international réunit des personnalités venues d’horizons variés : la réalisatrice égyptienne Nadine Khan, la monteuse italienne Simona Paggi, la cinéaste tunisienne Leyla Bouzid, le réalisateur chinois Guan Hu, le cinéaste roumain Bogdan Mureșanu, et l’actrice égyptienne Basma. Ensemble, ils auront la lourde tâche de départager une sélection d’une richesse et d’une diversité impressionnantes.

CIFF 2025
Compétition Internationale 
Leyla Bouzid

Les films en compétition internationale

La sélection officielle rassemble douze films, chacun porteur d’une voix singulière et d’un regard profondément humain sur le monde d’aujourd’hui.

Calle Málaga de Maryam Touzani (Maroc, France, Espagne, Allemagne, Belgique, 2025, 116 min) prolonge la veine intime et sensible de la réalisatrice marocaine. Le film suit une femme espagnole vieillissante à Tanger, confrontée à la décision de sa fille de vendre la maison familiale. Refusant de s’en détacher, elle s’accroche à ses murs comme à la mémoire d’une vie, et dans cette résistance se redécouvrent l’amour, le désir et la nécessité de rester fidèle à soi-même. Présenté à la Mostra de Venise, ce film y a remporté l’Audience Award – Armani Beauty (Orizzonti Extra).

Du Canada, Félix Dufour-Laperrière signe Death Does Not Exist (2025, 75 min), récit poétique et métaphysique d’une femme en fuite dans une forêt où la nature se transforme et où les frontières du réel s’effritent.

CIFF 2025 compétition internationale

Du Royaume-Uni, Dragonfly de Paul Andrew Williams (2025, 98 min) explore la compassion et la duplicité : Colleen, bouleversée par le manque de soins infligé à sa voisine âgée, décide de s’en occuper elle-même, mais ses intentions se révèlent plus troubles qu’il n’y paraît.

La Tunisie sera dignement représentée par Exile de Mehdi Hmili (Tunisie, Luxembourg, France, Qatar, Arabie saoudite, 2025, 120 min). Le film suit Mohamed, ouvrier dans une aciérie, blessé lors d’une explosion qui laisse un morceau de métal incrusté dans son crâne. Écarté de son poste, il sombre dans une quête de vengeance qui met à nu la corruption et l’injustice, tandis que son corps se détériore lentement.

CIFF 2025 compétition internationale

Les frères Tarzan et Arab Nasser présenteront Once Upon a Time in Gaza (France, Palestine, Allemagne, Portugal, Qatar, Jordanie, 2025, 87 min), plongée dans le Gaza de 2007, où un étudiant et un trafiquant au grand cœur s’allient pour vendre de la drogue depuis un restaurant de falafels. Entre corruption policière et survie, le film, lauréat du Prix de la mise en scène Un Certain Regard à Cannes, mêle tragédie, humour noir et rage de vivre.

D’Égypte et de Palestine, One More Show de Mai Saad et Ahmed Eldanf (2025, 74 min) s’attache à la troupe du cirque Free Gaza, qui continue de jouer malgré les bombardements et la mort omniprésente. Filmé dans une intimité bouleversante, ce documentaire témoigne de l’art comme ultime résistance, de la scène comme refuge d’espérance.

CIFF 2025 compétition internationale

Du nord de l’Europe, la réalisatrice lituanienne Gabrielė Urbonaitė signe Renovation (Lituanie, Lettonie, Belgique, 2025, 90 min), portrait d’une jeune femme de 29 ans, Ilona, obsédée par la réussite avant la trentaine. Lorsqu’elle emménage dans un appartement flambant neuf avec son compagnon, la rénovation du bâtiment révèle les fissures intimes d’un couple en pleine désillusion.

Sand City du Bangladais Mahde Hasan (2025, 99 min) déroule deux récits parallèles autour du sable : Emma, qui trouve un doigt humain dans le sable pour la litière de son chat, et Hasan, ouvrier rêvant de créer sa propre fabrique de verre. Deux existences solitaires liées par la matière même qui les obsède, dans une méditation étrange sur le désir et la fragilité.

CIFF 2025 compétition internationale

Le Liban est représenté par Souraya, Mon Amour de Nicolas Khoury (Liban, Qatar, 2025, 81 min), un film-mémoire dans lequel la danseuse et actrice Souraya Baghdadi revisite sa vie et son amour avec le cinéaste Maroun Baghdadi. Entre archives et introspection, elle explore la survivance du sentiment amoureux après la disparition.

Avec The Silent Run (Belgique, Canada, 2025, 94 min), Marta Bergman suit Sara et Adam, un couple arrivé illégalement en Belgique avec leur petite fille, rêvant d’atteindre enfin l’Angleterre. Une odyssée discrète mais poignante sur l’exil et la quête de dignité.

CIFF 2025 compétition internationale

Dans The Things You Kill (Alireza Khatami, Turquie, Canada, France, Pologne, 2025, 113 min), un professeur, hanté par la mort suspecte de sa mère, entraîne son jardinier dans une spirale de vengeance qui met à nu les secrets enfouis d’une famille et les abîmes de la conscience humaine.

Enfin, Zafzifa de Peter Sant (Malte, 2025, 99 min) clôt la sélection sur une note mélancolique : Dimitrios, homme solitaire hanté par son passé, rencontre Annie dans une ville côtière où le béton a remplacé le rêve. Tous deux, brisés mais semblables, tentent de se reconstruire, tandis que la vie les sépare à nouveau.

CIFF 2025 compétition internationale

Une sélection profondément humaine

À travers ces douze films, le CIFF 2025 s’annonce comme une célébration du cinéma dans ce qu’il a de plus essentiel : la recherche du sens, la tendresse du regard, la fragilité de la condition humaine. Chacune de ces œuvres raconte des êtres confrontés à la perte, à l’amour, à la résistance ou au passage du temps. Toutes, à leur manière, témoignent que l’humanité – dans ses douleurs comme dans sa lumière – demeure le plus grand sujet du cinéma.

Neïla Driss

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CIFF 2025 — Une édition placée sous le signe de l’humain

12. Oktober 2025 um 18:43

Le Festival international du film du Caire (CIFF) a levé le voile sur tous les détails de sa 46ᵉ édition, qui se tiendra du 12 au 21 novembre 2025. L’annonce a eu lieu lors d’une conférence de presse à l’hôtel Sofitel Downtown Nile du Caire, en présence d’un large public d’artistes, de cinéastes, de journalistes, de représentants des médias, ainsi que de nombreux partenaires, sponsors, ambassadeurs et responsables institutionnels.

La rencontre s’est ouverte sur une note solennelle, marquée par l’exécution de l’hymne national égyptien. Puis, sous les applaudissements, Hussein Fahmy, président du festival, et Mohamed Tarek, critique de cinéma et directeur artistique, sont montés sur scène pour dévoiler les contours de cette nouvelle édition.

Dans son discours d’ouverture, Hussein Fahmy a salué l’assistance avec émotion, rappelant que le Festival du Caire demeure « l’un des repères essentiels de la mémoire artistique de l’Égypte et du cœur de tout amateur du véritable cinéma dans le monde arabe ». Avec la chaleur d’un homme profondément attaché à sa mission, il a ajouté :
« Je suis heureux et honoré de me tenir devant vous aujourd’hui, en tant qu’homme passionné de cinéma, convaincu que le véritable art détient le pouvoir de changer la réalité et de faire naître l’espoir dans le cœur des gens, même dans les moments les plus difficiles. »

Cette 46ᵉ édition, a-t-il poursuivi, s’articulera autour d’un thème central : “l’humain”. Un mot simple, mais porteur d’une résonance puissante. Les films choisis, a-t-il expliqué, raconteront les rêves, les luttes et les préoccupations de l’homme moderne, tout en incarnant la vocation du Festival du Caire à demeurer un phare de création et d’illumination culturelle.

Hussein Fahmy a rappelé que le festival n’est pas seulement une vitrine artistique, mais un espace de réflexion, de dialogue et de transmission. Il a insisté sur le rôle du cinéma comme lien entre les peuples : « Le Festival du Caire fait partie de la mémoire collective de l’Égypte. Le cinéma nous a appris que l’art n’est jamais un luxe, mais une nécessité. L’image à l’écran peut changer la manière dont les gens perçoivent leur vie et ouvrir les portes de l’espoir, même dans les moments les plus sombres. »

S’adressant au public et aux invités internationaux, il a insisté sur la nécessité de garder l’humain au centre : « Notre monde change vite, mais ce qui demeure inchangé, c’est l’humain. C’est pourquoi, cette année, nous avons choisi des films qui parlent de l’expérience humaine, de la recherche du sens et de la beauté. »

Son discours s’est teinté d’une émotion particulière lorsqu’il a évoqué le cessez-le-feu obtenu à Gaza grâce à la médiation égyptienne. « L’art, a-t-il dit, porte toujours un message humaniste qui rapproche les peuples et rappelle le droit de tous à rêver et à vivre en sécurité.»
Il a rappelé que l’édition 2024 avait consacré un programme spécial de solidarité avec la Palestine (voir ici 1, ici 2, ici 3, ici 4 et ici 5), et qu’en 2025, cette continuité se traduirait par la projection du film La Voix de Hind Rajab de Kaouther Ben Hania, choisi comme film de clôture.

Avant de conclure, Fahmy a adressé ses remerciements aux institutions et personnalités qui accompagnent le festival : le comité consultatif supérieur, composé d’Amel Osman, Gaby Khoury, Jasmine Taha Zaki, Samir Farag, Tarek El Shennawy, Omar Abdel Aziz, Amr Badr, Laila Eloui, Mohamed El Adl, Mosaad Fouda et Hisham Abdel Khaleq. Il a tenu aussi à saluer chaleureusement l’équipe du festival, salariés et bénévoles confondus, qu’il a décrits comme « les véritables gardiens de cette mémoire collective ».

L’affiche officielle de cette 46ᵉ édition a ensuite été dévoilée. Inspirée de la célèbre sculpture La Renaissance de l’Égypte de Mahmoud Mokhtar, elle symbolise la continuité entre la grandeur du passé et la vitalité du présent. Dans la même lignée, une sélection de films classiques égyptiens restaurés a été présentée, un projet que Fahmy a qualifié de « pont entre l’histoire du cinéma et son avenir ».

Plusieurs partenariats culturels et éducatifs ont été annoncés : avec l’Université américaine du Caire, qui mettra à disposition des espaces de projection et d’ateliers ; avec la Fondation Drosos, qui soutient pour la deuxième année consécutive la venue de jeunes issus des gouvernorats d’Égypte ; avec Dar Risha Publishing, chargée de publier cinq ouvrages consacrés aux personnalités honorées ainsi qu’un volume commémorant le centenaire de la FIPRESCI ; et enfin avec l’Université de Coventry, en hommage à son président disparu, Dr Yasser Sakr, pour son rôle dans le partenariat.

Hussein Fahmy a également mis en avant la présence du festival sur la scène internationale — à Berlin, Cannes, Shanghai, Venise et ailleurs —, soulignant la consolidation des relations avec les partenaires étrangers, notamment en Chine. Il s’est félicité du retour du pavillon égyptien à Cannes, après dix ans d’absence, en partenariat avec le Festival d’El Gouna et la Cairo Cinema Commission. Ce pavillon a d’ailleurs remporté le prix du meilleur design au Marché du Film 2025, un succès qui, selon lui, symbolise « la renaissance du cinéma égyptien sur la scène mondiale ».

Cette ouverture internationale se concrétisera aussi à travers la participation d’une importante délégation chinoise, invitée d’honneur de cette édition, illustrant l’intérêt croissant du public asiatique pour le cinéma égyptien.

Trois personnalités égyptiennes seront honorées cette année : Mohamed Abdel Aziz, réalisateur, et Mahmoud Abdel Samie, directeur de la photographie, tous deux récompensés par une Pyramide d’or pour l’ensemble de leur carrière, ainsi que Khaled El Nabawy, acteur, qui recevra le Prix Faten Hamama de l’excellence.

Le directeur artistique, Mohamed Tarek, a ensuite pris la parole pour présenter la vision de cette édition. Dans un discours à la fois introspectif et passionné, il a confié :
« C’est une nouvelle édition d’un festival ancien, auquel j’ai été lié depuis mes débuts, à travers les différents postes que j’y ai occupés au fil des ans. J’ai parcouru ses couloirs comme ceux de ma propre maison. C’est un festival à travers lequel j’ai appris à aimer le cinéma, et le diriger aujourd’hui est à la fois un honneur et un rêve devenu réalité. »

Il a raconté comment l’équipe du festival avait commencé très tôt les préparatifs de cette 46ᵉ édition, en construisant une équipe soudée, en définissant les rôles, puis en sillonnant les festivals du monde, d’Est en Ouest, à la recherche de films uniques et de jurés potentiels.
« Au Festival de Cannes, a-t-il rappelé, nous avons été fiers de voir l’Égypte remporter le Prix du meilleur design de pavillon au Marché du Film 2025, coorganisé par le CIFF. Ce pavillon portait haut le nom d’un pays dont l’histoire cinématographique reflète la richesse de sa civilisation. »

Mohamed Tarek a précisé que le festival n’avait pas cherché la quantité, mais la justesse. « Nous avons voulu présenter chaque film de manière à ce qu’il trouve son public. Malgré cette sélectivité, notre programme compte 80 longs métrages, couvrant tous les genres – fiction, documentaire, animation, expérimental – issus de plus de 45 pays. »

Il a également évoqué les discussions engagées avec les organisateurs d’autres festivals arabes afin de mieux coordonner les avant-premières régionales : « Nous avons voulu rétablir la place du Caire comme plaque tournante du cinéma arabe », a-t-il souligné.
Et d’ajouter que cette volonté se manifeste à travers la présence de films très attendus tels que Once Upon a Time in Gaza de Tarzan et Arab Nasser (qui a remporté le prix de la mise en scène Un certain regard au festival de Cannes), Calle Malaga de Maryam Touzani, ou encore Exile de Mehdi Hmili, mais aussi d’autres titres arabes majeurs qui feront leur première au CIFF avant de poursuivre leur parcours vers Marrakech, Doha, la Mer Rouge ou Carthage.

Le programme comprend aussi une section spéciale consacrée à 22 classiques égyptiens restaurés, ainsi qu’une sélection de 25 courts métrages, offrant « un espace de découverte et d’expérimentation » à de jeunes cinéastes. « C’est ainsi que nous réunissons l’esprit du renouveau et celui de la préservation du patrimoine », a résumé Tarek.

Deux figures internationales seront également à l’honneur : la réalisatrice hongroise Ildikó Enyedi, qui sera récompensée par la Pyramide d’or pour l’ensemble de sa carrière en reconnaissance d’une œuvre d’une grande profondeur humaine, couronnée notamment par la Caméra d’or et l’Ours d’or. Son avant-dernier film, L’Histoire de ma femme, avait été sélectionné en compétition officielle à Cannes, et son dernier opus, The Silent Friend, sera présenté en compétition officielle au CIFF. L’actrice palestinienne Hiam Abbass sera également célébrée pour une carrière internationale marquée par des rôles puissants, notamment dans Munich et Succession, et pour avoir porté avec force la voix du peuple palestinien.

Le jury de la compétition internationale sera présidé par le cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan, entouré de Simona Paggi (Italie), Guan Hu (Chine), Nadine Khan (Égypte), Basma (Égypte), Leyla Bouzid (Tunisie) et Bogdan Muresanu (Roumanie).

Les sections parallèles incluront Horizons du cinéma arabe (dirigée par Mohamed Nabil), la Semaine internationale de la critique (Osama Abdel Fattah), la Compétition des courts métrages (Marwan Amara), le Prix du meilleur documentaire (Rami El Motwali) et une nouvelle section dédiée aux nouvelles formes et médias innovants, confiée à Noura Kaheel. Les jurys du prix NETPAC, du prix FIPRESCI et du prix du meilleur film arabe ont également été confirmés.

Le directeur des Cairo Industry Days, Mohamed Sayed Abdel Rahim, a ensuite présenté les grandes lignes du programme professionnel, avant que Rodrigo Broom n’annonce les sponsors, jurys et projets du Cairo Film Connection, qui s’impose comme une plateforme incontournable de coproduction et de formation dans la région.

La conférence s’est achevée sur les mots pleins de promesse de Hussein Fahmy :
« Nous vous donnons rendez-vous en novembre pour une véritable renaissance, à la hauteur de l’histoire du Festival du Caire et de l’Égypte. »
Puis les lumières se sont tamisées, laissant place à la projection du clip promotionnel officiel de cette 46ᵉ édition — prélude vibrant à un rendez-vous que le Caire prépare avec passion et fierté.

Neïla Driss

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Tennis de table | Tunis accueille les Championnats d’Afrique ITTF 2025

12. Oktober 2025 um 11:19

Du 12 au 19 octobre 2025, la ville de Tunis vibrera au rythme de l’énergie et du talent des meilleurs joueurs de tennis de table africains à l’occasion des Championnats d’Afrique ITTF 2025, qui se tiennent au Complexe multisports de Radès. Des athlètes de tout le continent sont en lice pour les places qualificatives aux Championnats du monde par équipes ITTF 2026 à Londres, au Royaume-Uni.

Malgré l’absence remarquée du Nigérian Quadri Aruna, numéro un mondial, le tournoi compte néanmoins un plateau de stars, parmi lesquelles l’Égyptien Omar Assar, l’Algérien Mehdi Bouloussa, le Tunisien Wassim Essid, l’Égyptienne Hana Goda, le Nigérian Olajide Omotayo et le Français Abdel-Kader Salifou.

Aruna, quadruple champion olympique a invoqué la fatigue liée à un calendrier international exigeant pour justifier son forfait. Ayant participé à de nombreux tournois WTT tout au long de l’année, l’athlète chevronné a souligné l’importance de privilégier le repos et la récupération avant les prochaines compétitions.

De la direction de la Fédération tunisienne de tennis de table (FTTT) à la Fédération africaine de tennis de table (ITTF Afrique), l’esprit de l’événement est celui de la célébration et de l’unité par le sport.

I. B.

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Rugby à sept : la Tunisie s’incline face au Kenya et à l’Ouganda au tournoi Safari Sevens

Von: walid
11. Oktober 2025 um 16:27

La sélection tunisienne féminine de rugby à sept a perdu ses deux premiers matchs contre le Kenya (34-7) hier vendredi et l’Ouganda (34-12) ce samedi, pour le compte du premier tour du tournoi Safari Sevens qui se tient à Nairobi, au Kenya, du 10 au 12 octobre.

Les Tunisiennes affronteront la Belgique lors du 3e et dernier match du premier tour cet après-midi.

Pour rappel, les sélections participantes ont été réparties en deux groupes : Le premier groupe est composé de Costa Blanca Barbarians (Espagne), de Shogun (formation de joueuses de différentes nationalités), des Shibalas du Kenya et de Mumamba Select du Kenya. Le deuxième groupe, quant à lui, est constitué des Lionnes du Kenya, de l’Ouganda, de la Belgique et de la Tunisie.

A l’issue de la phase de groupes, toutes les équipes se qualifient pour les quarts de finale. Le premier de chaque groupe affrontera le dernier de l’autre groupe, tandis que le deuxième de chaque groupe rencontrera l’équipe classée troisième du groupe opposé.

La délégation de l’équipe tunisienne, dirigée par le sélectionneur français Arnaud Le Berre, est composée des joueuses: Zahra Haddeji – Roua Atti – Rosla Ati – Hiba Ben Cheikh – Sameh Lahouel – Lamia Mlawah – Zahra Chtioui – Habiba lafi – Islem Ouaili – Nour Ayari – Yasmine Korbi – Arij Mbarek.

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Le prix « One Health Award 2025 » décerné à la Tunisie

11. Oktober 2025 um 14:46

La Tunisie a remporté le prix « One Health Award 2025 » en reconnaissance à ses efforts et à son rôle pionnier dans la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé » (One Health) au niveau international.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère de la Santé, samedi 11 octobre, le prix a été remis, vendredi 10 courant, par l’Institut Teramo en Italie au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, qui a souligné que cette distinction est le fruit d’un travail collaboratif réunissant les compétences nationales, les établissements de santé et les organisations internationales autour d’un même principe : « La santé est un droit, non un privilège ».

« Ce prix vient couronner la stratégie de la Tunisie visant à consacrer le principe de la santé pour tous, en tant que valeur humaine et pilier fondamental d’une société moderne », a-t-il ajouté faisant remarquer qu’il est impossible de dissocier la santé humaine de celle des animaux et de la sécurité de l’environnement.

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Prix One Health 2025 : la Tunisie honorée pour son approche « Une seule santé »

11. Oktober 2025 um 11:29

La Tunisie a remporté hier, le Prix « One Health Award 2025 » en reconnaissance à ses efforts et à son rôle pionnier dans la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé » (One Health) au niveau international.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère de la Santé, le Prix a été remis par l’Institut Teramo en Italie au ministre de la santé, Mustapha Ferjani qui a souligné que cette distinction est le fruit d’un travail collaboratif réunissant les compétences nationales, les établissements de santé et les organisations internationales autour d’un même principe : « La santé est un droit, non un privilège ».

“Ce Prix vient couronner la stratégie de la Tunisie visant à consacrer le principe de la santé pour tous, en tant que valeur humaine et pilier fondamental d’une société moderne”, a-t-il ajouté faisant remarquer qu’il est impossible de dissocier la santé humaine de celle des animaux et de la sécurité de l’environnement.

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CIFF 2025 – Le film tunisien « Goodbye Party » parmi les projets sélectionnés au Cairo Film Connection

10. Oktober 2025 um 17:05

À quelques semaines de l’ouverture de la 46ᵉ édition du Festival international du film du Caire (CIFF), qui se tiendra du 12 au 21 novembre 2025, le Cairo Film Connection (CFC) a révélé les projets retenus pour sa 11ᵉ édition, prévue du 17 au 20 novembre. Intégré au sein de Cairo Industry Days, le CFC est une plateforme consacrée à la coproduction, au développement et au réseautage pour les cinéastes arabes et internationaux.

Cette année, 15 projets issus de 10 pays ont été sélectionnés, couvrant différents stades de production, du développement à la postproduction. Parmi eux, on compte quatre projets d’Égypte, trois du Liban, deux d’Irak, deux de Palestine, ainsi qu’un projet chacun de Tunisie, Jordanie, Soudan, Algérie et Yémen. S’ajoute Alicante, de Lina Soualem, coproduction algéro-française intégrée grâce au partenariat entre le CFC et Amman Industry Days.

Dans la catégorie Post-Production, la sélection comprend All That the Wind Can Carry de Maged Nader (Égypte), Asphalt de Hamza Hamid (Jordanie), The Colour of Our Time de Hayder Helo (Irak, Belgique, Égypte), The Day of Wrath de Rania Rafei (Liban) et Revolutionaries Never Die de Mohanad Yaqubi (Palestine, Belgique).

La catégorie In-Development Non-Fiction rassemble les projets Aman de Maythem Ridha (Irak, Égypte, Royaume-Uni, Jordanie), Dance with Me de Leila Basma (Liban, République tchèque), Goodbye Party de Sarra El Abed (Tunisie, Canada), I Have Other Friends de Yomna Khattab (Égypte) et Where Do I Belong d’Ibrahim Mohamed (Soudan).

Enfin, la catégorie In-Development Fiction inclut Al-Madeeneh 2008 de Youssef Assabahi (Yémen), The Side Effects of Trusting Life d’Ahmad Ghossein (Liban, Allemagne, Norvège), Rainbows Don’t Last Long de Mayye Zayed (Égypte), Rock Paper Sea de Randa Ali (Égypte) et Ping-Pong de Saleh Saadi (Palestine).

Le directeur du Cairo Film Connection, Rodrigo Brum, a souligné que cette sélection reflète le travail collectif et l’attention portée à chaque projet : « Nos choix sont le fruit de mois de travail collectif et d’une observation approfondie. Ce qui me passionne, c’est que derrière chaque titre se trouvent non seulement un cinéaste porteur d’une vision, mais aussi des collaborateurs, des communautés et des histoires que ces films mettent en lumière. Cette année, nous avons voulu bâtir une sélection qui témoigne à la fois des réalités de la région et de sa capacité d’innovation cinématographique. »

Avec cette 11ᵉ édition, le Cairo Film Connection confirme son rôle de plateforme essentielle pour le cinéma arabe, offrant aux cinéastes un espace pour développer leurs projets, renforcer les coproductions régionales et internationales, et favoriser la rencontre entre talents, producteurs et professionnels du monde entier.

Neïla Driss

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Prix Nobel de la paix 2025 : qui est Maria Corina Machado et pourquoi la récompenser ?

10. Oktober 2025 um 12:31

La cheffe de file de l’opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, a été récompensée, vendredi, par le Prix Nobel de la paix 2025 pour son engagement en faveur de la démocratie au Venezuela. Le comité Nobel norvégien a salué son action « inlassable en faveur des droits démocratiques du peuple vénézuélien et pour sa lutte en faveur d’une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ».

Une militante de la démocratie sous pression

Ingénieure de 58 ans vivant dans la clandestinité, Maria Corina Machado s’est vue interdire en 2024 par les tribunaux vénézuéliens de se présenter à l’élection présidentielle. Elle a dû céder la candidature à Edmundo González, ancien diplomate de 74 ans, dans un scrutin dont l’intégrité a été largement remise en cause.

Le comité Nobel a souligné l’importance de reconnaître les défenseurs courageux de la liberté face aux régimes autoritaires. « Lorsque des autoritaristes s’emparent du pouvoir, il est essentiel de reconnaître les courageux défenseurs de la liberté qui se soulèvent et résistent », a déclaré l’organisme.

Thameen al Kheetan, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, a précisé : « Cette distinction reflète les aspirations claires du peuple vénézuélien à des élections libres et justes, aux droits civils et politiques et à l’état de droit ».

Un choix indépendant malgré les pressions

Cette édition du Nobel survient alors que l’année a été marquée par les déclarations publiques de Donald Trump affirmant qu’il méritait le prix. Les experts estimaient que l’ancien président américain ne remporterait pas la distinction, soulignant qu’il déstabilise l’ordre international que le comité Nobel cherche à préserver.

Halvard Leira, directeur de recherche à l’Institut norvégien des affaires internationales, a commenté : « Le principal enseignement est que le comité démontre son indépendance, sans se laisser influencer par l’opinion publique ou les dirigeants politiques ».

Remises et cérémonies

Les prix scientifiques, littéraires et économiques seront remis par le roi de Suède lors d’une cérémonie à Stockholm le 10 décembre, date anniversaire de la mort d’Alfred Nobel. La cérémonie du Prix Nobel de la paix se tiendra séparément à Oslo.

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Le prix Nobel de la paix 2025 décerné à Maria Corina Machado

Von: walid
10. Oktober 2025 um 10:37
Le prix Nobel de la paix 2025 décerné à Maria Corina Machado

Le prix Nobel de la paix 2025 a été décerné vendredi à Maria Corina Machado, cheffe de l’opposition vénézuélienne, en reconnaissance de son engagement pour « une transition juste et pacifique de la dictature vers la démocratie ». « Maria Corina Machado incarne l’un des exemples les plus remarquables de courage civique en Amérique latine ces dernières années », […]

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Prix Nobel de chimie 2025 : Qui sont les lauréats et leurs découvertes majeures ?

09. Oktober 2025 um 16:18

Le prix Nobel de chimie 2025 a été attribué, mercredi 8 octobre, au Japonais Susumu Kitagawa, au Britannique Richard Robson et à l’Américano-Jordanien Omar Yaghi pour leurs recherches pionnières sur les structures métallo-organiques (MOF). Ces matériaux novateurs ouvrent la voie à des applications dans la capture du dioxyde de carbone, le stockage de gaz ou encore la production d’eau à partir de l’air du désert.

Des matériaux aux applications multiples

Selon le comité Nobel, les MOF constituent « de nouvelles formes moléculaires capables de récupérer l’eau de l’air, de capturer le CO₂, de stocker des gaz toxiques ou de catalyser des réactions chimiques ». Le concept repose sur des structures hybrides alliant métaux et molécules organiques formant un réseau poreux.

Le président du comité, Heiner Linke, a souligné que ces structures offrent « des possibilités jusqu’alors insoupçonnées de créer des matériaux sur mesure ». En modifiant les éléments constitutifs, les chercheurs peuvent adapter les MOF à des usages précis, qu’il s’agisse de filtrer des polluants, de stocker l’hydrogène ou de déclencher certaines réactions chimiques.

Une avancée saluée par la communauté scientifique

Les noms de Yaghi et Kitagawa figuraient depuis plusieurs années parmi les favoris au Nobel. Le secrétaire général de l’Académie des sciences, Hans Ellegren, a expliqué que les découvertes des lauréats permettent d’imaginer des matériaux capables de « séparer le dioxyde de carbone de l’air ou des rejets industriels, ou d’éliminer les molécules toxiques des eaux usées ».

Ces innovations s’inscrivent dans une dynamique de recherche orientée vers la transition énergétique et la protection de l’environnement. Les MOF suscitent un intérêt croissant dans les domaines de la chimie verte et du développement durable.

Un prix prestigieux et une reconnaissance partagée

Les trois chercheurs se partageront une récompense de 11 millions de couronnes suédoises (environ 920 000 euros). Cette distinction consacre plus de deux décennies de travaux sur les matériaux poreux, un domaine où la chimie se met au service des grands défis planétaires.

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Kais Saïed : « Les équilibres budgétaires doivent améliorer la vie du citoyen »

Von: walid
09. Oktober 2025 um 09:52

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mercredi, après-midi, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri.

Selon un communiqué de la présidence de la République, la réunion a porté sur le projet de loi de finances et le budget économique de 2026.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité d’accorder toute l’attention requise au volet social et d’engager des réformes structurelles ciblant les finances publiques.

Tout en soulignant que le legs hérité du passé est lourd dans de nombreux domaines, le président Saïed a souligné que le devoir incombe de relever les défis posés conformément à de nouvelles approches s’appuyant sur une nouvelle pensée.

A ce titre, le chef de l’Etat a tenu à préciser que les équilibres budgétaires ne se réduisent pas seulement en de simples palettes de données chiffrées mais plutôt doivent avoir un impact palpable sur la vie quotidienne du citoyen dans les différentes régions du pays.

Le président Saïed a en outre rappelé que la Tunisie, qui a choisi de compter sur ses propres capacités et qui est parvenue à rembourser ses dettes à leur échéance malgré que le peuple n’en a pas bénéficié autant qu’il aurait fallu, a offert le meilleur démenti aux sceptiques qui éprouvent encore une nostalgie pour le souvenir de « la Commission financière » et qui n’ont de cesse de revendiquer l’ingérence étrangère.

Sur un autre plan, le chef de l’Etat est revenu sur la situation des services publics de l’Etat. Il a à ce propos fustigé la marche « anormale » de plusieurs services publics, faisant porter la pleine et entière responsabilité des irrégularités à répétition aux responsables défaillants qui considèrent encore la responsabilité comme étant un privilège ou un butin.

Cette situation ne doit plus perdurer, a martelé le président Saïed, soulignant que l’administration qu’on qualifie autrefois de « profonde » est devenue facilement identifiable.

Désormais, il n’y a plus de place pour les centres d’influence ni pour les relais des lobbies au sein des institutions de l’État dont le peuple a choisi souverainement la voie de la justice et de la liberté, a fait savoir le chef de l’Etat, promettant d’œuvrer sans relâche à baliser la voie à la jeunesse afin qu’elle puisse contribuer avec autant d’engagement et d’abnégation à la construction de la Tunisie.

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Un scientifique d’origine arabe, Omar Yaghi, sacré prix Nobel de chimie 2025

08. Oktober 2025 um 16:11
Un scientifique d’origine arabe, Omar Yaghi, sacré prix Nobel de chimie 2025

Le prix Nobel de chimie 2025 a été attribué à trois chercheurs de renommée mondiale : le Japonais Susumu Kitagawa (Université de Kyoto), l’Australien Richard Robson (Université de Melbourne) et le scientifique arabo-américain Omar M. Yaghi (Université de Californie à Berkeley). Le comité Nobel a récompensé leurs travaux pionniers sur les structures métallo-organiques (MOF), une […]

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Tunesien: Klimatologische Nachbetrachtung für den Sommer 2025

Von: Wettermann
08. Oktober 2025 um 16:37

Im Sommer 2025 erlebte Tunesien laut des Nationalen Instituts für Meteorologie (INM) eine starke Hitze im ganzen Land, insbesondere im

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Tunisie : remboursement record de 125 % de sa dette extérieure avant fin 2025

08. Oktober 2025 um 15:03

La Tunisie est parvenue à rembourser ses dettes extérieures à hauteur de 125% jusqu’à fin septembre 2025, dépassant l’objectif prévu  dans le cadre de la loi de finances, lequel (objectif) est estimé à 8 469 millions de dinars (MD).

De ce fait la Tunisie a réglé la totalité de ses dettes extérieures au titre de l’année 2025, trois mois  avant la fin d’année, enregistrant, ainsi, un niveau d’épargne satisfaisant et une baisse de l’endettement extérieur de manière générale.

Grâce à la politique d’autonomie, l’économie nationale est parvenue au cours des dernières années à couvrir ses besoins en financement extérieur avec succès, sans  recourir aux bailleurs de fonds  internationaux.

Le pays a, généralement, pu  rembourser l’intégralité de ses dettes extérieures, grâce aux réserves en devises issues du secteur du tourisme et des transferts des Tunisiens à l’étranger, ainsi que des exportations de l’huile d’olive.

Selon le budget de l’Etat de l’année 2025, la Tunisie devrait  rembourser 18,2 milliards de dinars au titre du  principal de la dette publique, dont 8,5 milliards de dinars des dettes extérieures et 9,7 milliards de dinars pour  la dette intérieure.

En outre, les tranches des intérêts de la dette publique pour l’année prochaine sont estimées à près de 6,5 milliards de dinars, répartis entre 4,6 milliards de dinars  (intérêts de la dette intérieure) et 1,9 milliard de dinars  (intérêts de la dette publique extérieure)..

Les échéances de la dette extérieure dues au titre de l’exercice en cours  sont estimées à 8 469 MD, répartis entre le Fonds monétaire international (FMI)  ( 1 126 MD), Afreximbank ( 815 MD), et l’Arabie saoudite ( 159 MD).

Selon un rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), sur les perspectives économiques régionales, la part de la dette extérieure de la Tunisie dans la dette publique totale a régressé, passant de 70% en 2019 à 50% en 2025.

Le rapport prévoit également  que l’encours de la dette publique de la Tunisie baissera  à 80,5% du produit intérieur brut (PIB), d’ici fin 2025, ce qui reflète les efforts pour maîtriser les équilibres financiers publics à plusieurs niveaux.

Les données de la Banque mondiale (BM),  dans le rapport sur “les dettes internationales”,  montrent également que la Tunisie maîtrise sa dette extérieure, et la part du service de la dette dans le total du produit national, même avec une part importante des dettes à court terme au niveau de l’encours de la dette extérieure. De même, la Tunisie maitrise, clairement, la charge des dettes, par rapport aux ressources du secteur extérieur, notamment les exportations.

Ainsi, au cours des dernières années, l’économie nationale a réussi à surmonter les défis majeurs liés à la couverture de ses besoins de financement extérieur, sans avoir recours aux instances financières  internationales.

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Pascal Terrasse : « Renforcer les liens entre les deux rives de la Méditerranée est une nécessité vitale »

08. Oktober 2025 um 12:30

À l’occasion du salon Pollutec (du 7 au 10 octobre 2025), à Lyon, Pascal Terrasse, directeur général adjoint du CEREMA, un centre technique national qui regroupe près de 2 500 techniciens et ingénieurs en France, explique les enjeux de cet événement majeur dédié aux métiers de l’environnement  dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com 

« Ce salon s’inscrit dans un calendrier européen où il figure parmi les plus reconnus dans le domaine de l’environnement. Sans aller jusqu’à dire qu’il est mondialement le plus important, il est en tout cas considéré comme l’un des plus innovants. On y retrouve l’ensemble des acteurs professionnels de l’économie verte : propreté, gestion de l’eau, qualité de l’air, adaptation aux défis climatiques… C’est également un espace d’échanges privilégié, où se rencontrent des délégations venues de toute l’Europe et du monde entier. ”

Pour le CEREMA, l’événement est aussi une opportunité de dialogue international 

« C’est pour nous l’occasion d’échanger avec nos collègues de Tunisie, qui font face à des défis climatiques comparables à ceux de la périphérie méditerranéenne : littoral, changement climatique, habitabilité. Toutes les COP successives soulignent les risques croissants qui pèsent sur nos populations. En tant que décideurs publics, nous devons accompagner ces populations dans leur adaptation », poursuit-il.

Interrogé sur  les interdépendances entre l’Europe et l’Afrique, Pascal Terrasse précise : « On ne peut pas imaginer une Europe prospère si sa périphérie se porte mal. La Méditerranée n’est pas un océan : c’est un lac magnifique, mais fermé. Ce qui se passe sur l’une des rives a des conséquences directes sur l’autre. Quand l’Afrique du Nord tousse, c’est l’Europe qui s’enrhume. Les liens entre les deux rives sont profonds et doivent être renforcés, sur les plans culturel, social, sportif, économique et environnemental. » Il estime que les enjeux environnementaux dépassent toutes les autres considérations. »

Avant d’ajouter: « C’est ce qui conditionnera demain la possibilité même de vivre sur notre planète. L’enjeu n’est ni politique ni religieux : il s’agit avant tout de la survie de l’humanité. Quand l’Afrique est en difficulté, l’Europe l’est aussi et inversement. L’Europe n’a pas de leçons à donner à l’Afrique ; c’est dans la coopération et le partenariat que nous devons avancer ensemble. »

Et de conclure : « Je suis heureux d’avoir signé cette convention. C’est une fierté de voir un établissement public comme le CEREMA poursuivre ses missions à l’international, mobiliser ses chercheurs et valoriser son innovation et ses travaux tout au long de l’année. Tout cela doit contribuer, collectivement, à construire un avenir meilleur pour tous. » 

Voir vidéo en interview:

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Pollutec – Transition verte : le CITET et le Cerema unissent leurs expertises entre la Tunisie et la France

08. Oktober 2025 um 11:40

En marge du Salon Pollutec 2025, organisé à Eurexpo Lyon, le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITET) et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) ont officialisé, dans l’après midi du mardi 7 octobre 2025, un accord-cadre de coopération stratégique.

La signature s’est tenue en présence de Kmaira Ben Jannet M’Zali, Directrice Générale du CITET, et de Pascal Terrasse, Directeur Général Adjoint du CEREMA, également en charge de la stratégie, de la communication et des relations extérieures. Cet accord, né d’un échange amorcé lors de l’édition 2025 de Pollutec, vient concrétiser une ambition commune : renforcer la coopération entre les deux rives de la Méditerranée pour une transition écologique inclusive et durable. Il porte sur le partage d’expériences et d’expertises dans des domaines clés tels que l’aménagement durable, l’économie circulaire et l’adaptation au changement climatique.

La cérémonie a rassemblé une importante délégation tunisienne, représentant le ministère de l’Environnement, le ministère de l’Économie et de la Planification, ainsi que la chambre de commerce tuniso-française et plusieurs startups engagées dans l’innovation verte. Du côté français, étaient présents des représentants du CEREMA, du ministère de la Transition écologique et des membres du projet Greenov’i, conduit par Expertise France.

En somme, symbole d’un partenariat structurant, cet accord souligne la volonté du CITET et du CEREMA de consolider la coopération scientifique et technique entre la Tunisie et la France, avec pour horizon une Méditerranée plus durable et résiliente.

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Déconnecté dans la nature, Fred Ramsdell ignore qu’il vient de remporter le prix Nobel de médecine 2025

07. Oktober 2025 um 15:28
Déconnecté dans la nature, Fred Ramsdell ignore qu’il vient de remporter le prix Nobel de médecine 2025

Le chercheur américain Fred Ramsdell a appris sa consécration d’une manière pour le moins insolite. Alors qu’il profitait d’une randonnée en pleine nature dans le Montana, complètement déconnecté du monde et sans réseau, la Commission Nobel tentait en vain de le contacter pour lui annoncer qu’il venait de remporter le prix Nobel de médecine 2025. […]

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Trois finalistes pour les « Prix des critiques arabes pour les films européens » 2025

07. Oktober 2025 um 15:36

Trois longs métrages européens ont été retenus comme finalistes pour les Arab Critics’ Awards for European Films (Prix des critiques arabes pour les films européens), une distinction créée conjointement par l’European Film Promotion (EFP – Promotion du cinéma européen) et le Arab Cinema Center (ACC – Centre du cinéma arabe), en partenariat avec le Festival du Film d’El Gouna en Égypte. Parmi les vingt films soumis cette année, le jury, composé de cent critiques de cinéma issus de seize pays arabophones, a choisi Deaf (Sourde) d’Eva Libertad (Espagne), DJ Ahmet de Georgi M. Unkovski (Macédoine du Nord, République tchèque, Serbie, Croatie) et Yunan d’Ameer Fakher Eldin (Allemagne, Canada, Italie, Palestine, Qatar, Jordanie, Arabie Saoudite).

J’ai personnellement l’honneur de figurer parmi ces cent critiques arabes qui participent à ce vote prestigieux, une initiative visant à renforcer la visibilité des films européens dans le monde arabe et à encourager les échanges culturels entre les deux régions.

Prix des critiques arabes pour les films européens Arab Critics’ Awards for European Films

Le film Deaf, premier long métrage de la réalisatrice espagnole Eva Libertad, est une adaptation intime de son court métrage du même nom. Inspirée de sa propre expérience familiale, la cinéaste y met en scène sa sœur, Miriam Garlo, sourde dans la vie comme à l’écran, pour raconter la relation d’un couple mixte — une femme sourde et son compagnon entendant — confronté à la maternité et aux barrières de la communication. Libertad explore avec une grande délicatesse les tensions, les incompréhensions et la tendresse qui traversent cette histoire d’amour silencieuse, révélant la richesse émotionnelle du monde intérieur des personnages. Présenté à la Berlinale dans la section Panorama, Deaf y a remporté le Prix du public et le Prix du cinéma d’art et d’essai. Il a ensuite triomphé au Festival de Málaga, où il a reçu six récompenses, dont celles du Meilleur film, de la Meilleure actrice et du Meilleur acteur. Le film a également remporté le Latin American Critics Award for European Films (Prix des critiques latino-américains pour les films européens) au Festival de Guadalajara. Produit par Distinto Films, Nexus CreaFilms et A Contracorriente Films, Deaf est distribué à l’international par la société madrilène Latido Films.

Deuxième film sélectionné, DJ Ahmet, premier long métrage du réalisateur macédonien Georgi M. Unkovski, a connu sa première mondiale au Sundance Film Festival 2025, où il a remporté le World Cinema Dramatic Audience Award (Prix du public du cinéma mondial – section fiction) ainsi qu’un Prix spécial du jury pour la vision créative. L’histoire se déroule dans un village reculé de Macédoine du Nord et raconte le parcours d’Ahmet, un jeune berger de quinze ans dont la découverte de la musique électronique bouleverse l’existence. Son rêve de devenir DJ se heurte à la tradition, aux attentes familiales et à un amour interdit. À travers ce personnage, Unkovski dépeint une forme de résistance silencieuse, celle qui naît dans les marges, lorsque la liberté intérieure défie le poids de l’héritage. D’un lyrisme visuel rare, DJ Ahmet capture la beauté brute des paysages macédoniens et la vitalité d’un jeune homme qui tente d’imposer sa voix dans un monde qui voudrait le faire taire. Coproduit par Cinema Futura et Sektor Film (Macédoine du Nord), Alter Vision et Analog Vision (République tchèque), Backroom Production et Baš Čelik (Serbie) ainsi que 365 Films (Croatie), le film est distribué à l’international par Films Boutique.

Enfin, Yunan, deuxième long métrage du cinéaste syro-palestinien Ameer Fakher Eldin, est une œuvre introspective et poétique sur l’exil, la solitude et la quête de sens. Le film suit le parcours d’un homme arabe arrivé sur une île isolée du nord de l’Allemagne, décidé à mettre fin à ses jours. Sa rencontre avec une communauté allemande marginalisée, marquée par le conservatisme et la précarité, bouleverse peu à peu sa perception du monde et de lui-même. Tourné dans la beauté austère des paysages nordiques, Yunan déploie un dialogue silencieux entre l’homme et la nature, entre l’exil intérieur et la possibilité d’un renouveau. Le film était en compétition à la Berlinale et a remporté le Golden Firebird Award du Meilleur acteur (Georges Khabbaz) et de la Meilleure actrice (Hanna Schygulla) au Hong Kong International Film Festival. Produit par Dorothe Beinemeier pour Red Balloon Film (Allemagne), en coproduction avec Microclimat Film (Canada) et Intramovies (Italie), ainsi que Fresco Films, Metafora Productions et Tabi360, Yunan est distribué par Intramovies, tandis que Mad Solutions assure les ventes pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Ces trois finalistes incarnent chacun à leur manière une Europe plurielle, traversée par des questionnements universels : la communication et le silence (Deaf), l’émancipation et l’héritage (DJ Ahmet), l’exil et la renaissance (Yunan). Ils traduisent aussi la vitalité d’un cinéma d’auteur européen capable de dialoguer avec le monde arabe, en racontant des histoires profondément humaines.

Le film lauréat de cette sixième édition sera dévoilé lors du El Gouna Film Festival (16 – 24 octobre 2025).

Lancé en 2019, le Arab Critics’ Awards for European Films (Prix des critiques arabes pour les films européens) est né du partenariat entre l’EFP et le ACC. Ce prix est une déclinaison du Critics’ Awards for Arab Films (Prix des critiques pour les films arabes) créé par le même centre. L’objectif est double : encourager la diffusion d’œuvres européennes de qualité dans le monde arabe et mettre en lumière le rôle essentiel des critiques arabes dans la découverte et la médiation culturelle.

Depuis sa création, ce prix a distingué plusieurs films marquants : God Exists, Her Name Is Petrunya de Teona Strugar Mitevska (2019), Undine de Christian Petzold (2020), 107 Mothers de Peter Kerekes (2021), EO de Jerzy Skolimowski (2022), Fallen Leaves d’Aki Kaurismäki (2023) et The Seed of the Sacred Fig de Mohammad Rasoulof (2024).

Soutenue par le programme Creative Europe – MEDIA de l’Union européenne, cette initiative illustre la volonté commune de ses fondateurs : encourager le dialogue entre les cultures à travers le regard des critiques, et célébrer le cinéma comme un langage universel capable de dépasser les frontières.

Neïla Driss

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Le Nobel de Physique 2025 décerné à un trio franco-américano-britannique

07. Oktober 2025 um 14:25

Le Français Michel H. Devoret, l’Américain John M. Martinis et le Britannique John Clarke ont reçu le prix Nobel de Physique. Et ce, « pour leur découverte de l’effet tunnel macroscopique en mécanique quantique et de la quantification de l’énergie dans un circuit électrique ». C’est ce qu’a déclaré le Comité Nobel, ce mardi 7 octobre.

En effet, le trio couronné du prix Nobel de Physique a réalisé une série d’expériences pour démontrer que « les propriétés étranges du monde quantique » peuvent être rendues concrètes dans un système assez grand pour être tenu dans la main. C’est ce que rapporte RFI, citant le Comité Nobel.

« Une question majeure en physique est celle de la taille maximale d’un système pouvant démontrer des effets de mécanique quantique. La mécanique quantique décrit la façon dont les choses fonctionnent à des échelles incroyablement petites, au niveau des particules », ajoute la même source.

Le jury estime que « le prix Nobel de Physique a ouvert la voie au développement de la prochaine génération de technologies quantiques, notamment la cryptographie quantique, les ordinateurs quantiques et les capteurs quantiques ».

Rappelons par ailleurs que le prix Nobel de Médecine a été décerné lundi 6 octobre à un autre trio, à savoir un Japonais et deux Américains.

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