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Innovation Awards 2025 : les trois pépites de la transition écologique

10. Oktober 2025 um 17:06

Le salon Pollutec 2025, référence mondiale des solutions environnementales et énergétiques, a mis à l’honneur l’édition des Pollutec Innovation Awards, un concours centré sur la durabilité et l’innovation qui a rassemblé 180 candidatures.

Trois entreprises ont été récompensées pour leur excellence en performance, innovation et impact écologique : Indiggo, pour son système Vortex 150 capturant jusqu’à 80% des déchets plastiques fluviaux ; Entent, reconnue pour sa valorisation énergétique ; et Tallano Technologies, spécialisée dans la captation et le recyclage des microparticules de frein.

Ce concours, organisé avec le PEXE, illustre parfaitement le rôle de Pollutec comme plateforme internationale promouvant les avancées technologiques au service de la transition écologique, confirmant ainsi son rôle d’accélérateur majeur pour les start-ups et industriels du secteur.

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Pollutec Lyon 2025 : les start-up tunisiennes, ambassadrices de l’innovation verte

09. Oktober 2025 um 10:23

Dans un contexte où les défis environnementaux imposent des solutions concrètes, Pollutec 2025 s’affirme comme un rendez-vous majeur pour les acteurs de la transition écologique et industrielle. Organisé du 7 au 10 octobre 2025 à Eurexpo Lyon, le salon européen de référence confirme son rôle moteur dans la transformation verte.

Depuis 47 ans, Pollutec accompagne la mutation de l’industrie, des villes et des territoires, avec un objectif : accélérer la mise en œuvre de solutions durables. Tous les deux ans, il rassemble plus de 50 000 professionnels et 2 000 exposants, dont 200 start-up venues présenter leurs innovations.

Présent au salon Pollutec 2025, le consul général de Tunisie à Lyon, Nader Bousrih, a salué la forte présence tunisienne des start-upeurs.

Il a souligné que ces jeunes entrepreneurs, au-delà de leurs solutions technologiques à la pointe, jouent aussi un rôle de véritables ambassadeurs de la Tunisie à l’international. « Ce qui nous réunit avant tout, c’est notre attachement à la Tunisie », a-t-il déclaré.

La délégation tunisienne a participé à cet événement dans le cadre d’un programme coordonné par la Chambre de Commerce Tuniso-Française et Expertise France en Tunisie, assurant un accompagnement et un soutien aux start-up durant toute leur présence au salon.

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Anne-Manuèle Hébert: « Le coût de la transition écologique est moins élevé que celui de l’inaction »

08. Oktober 2025 um 16:31

Après une édition 2023 unanimement saluée comme une réussite, le salon Pollutec revient à Lyon du 7 au 10 octobre 2025. Véritable rendez-vous des enjeux environnementaux et climatiques, l’événement revendique plus que jamais son rôle de plateforme multisectorielle. Anne-Manuèle Hébert, directrice du salon nous en parle. Interview:

Quels exemples concrets d’innovation en bioéconomie seront mis en lumière lors de cette édition 2025 ?

La bioéconomie, c’est avant tout l’émancipation vis-à-vis des énergies fossiles. Il s’agit de replacer la nature au centre, de préserver les ressources et d’inscrire l’économie dans une logique plus régénérative.

Le thème central, quand on parle de bioéconomie, c’est la gestion des ressources : comment mieux les utiliser, comment faire des choix judicieux dans leur exploitation. Vient ensuite la circularité : les entreprises, désormais engagées et contraintes, doivent réutiliser ou recycler les déchets qu’elles produisent.Au-delà de ces obligations, se pose aussi la question de la souveraineté : comment optimiser les ressources, notamment les métaux rares, pour renforcer notre autonomie ? La bioéconomie englobe tous ces enjeux.

En réalité, ce sujet concerne chacun des secteurs présents à Pollutec, tout comme la décarbonation. Lorsqu’on évoque la décarbonation, on pense souvent aux énergies renouvelables ; or certaines mobilisent d’autres thématiques, comme la collecte de biodéchets ou la méthanisation. L’hydrogène, par exemple, nécessite une quantité importante d’eau , une ressource aujourd’hui rare , ce qui ramène à la question cruciale de sa gestion : quelle eau utilisons-nous ? Est-elle traitée, récupérée ? Tout est interconnecté.

La bioéconomie s’inscrit ainsi dans une logique de collaboration intersectorielle, car toutes les industries sont concernées par la raréfaction et la valorisation des ressources. Un enjeu commun se dégage : lutter contre le stress hydrique.Cela fait de nombreuses années que certaines régions subissent une pénurie chronique d’eau, et aujourd’hui, c’est l’Europe dans son ensemble qui y est confrontée.

Peut-on parler de solutions aujourd’hui?

Des solutions existent, comme la réutilisation des eaux usées traitées (REUT), mais elles nécessitent un cadre réglementaire clair, encore absent dans de nombreux territoires.Il est donc essentiel de sensibiliser et de mettre en place des stratégies pour récupérer les eaux de pluie et anticiper les pollutions.

À Pollutec, une table ronde sera d’ailleurs consacrée à la thématique de l’eau en lien avec le secteur agricole : comment prévenir les contaminations, notamment celles dues à l’usage de pesticides, principale cause de pollution durable des sols et des nappes phréatiques.

En somme, il s’agit d’anticiper pour moins avoir à gérer. C’est notamment un chiffre qui est quand même assez marquant. Le coût de la transition écologique est moins élevé aujourd’hui que le coût de l’inaction.

Le coût de l’inaction est estimé à 110 milliards d’euros par an en Europe, alors que le coût de la transition serait estimé à environ 100 milliards. Donc on est avec un peu de rationalité économique, on comprend vite les co-bénéfices de la transition écologique.

Quels sont les nouveaux secteurs traités lors de cette édition, et pourquoi ?

Il n’y a pas vraiment de nouveaux secteurs. Nous accueillons onze grandes familles sur Pollutec : c’est traditionnel. Les trois plus importantes, sur lesquelles on communique beaucoup, sont bien sûr l’eau, l’énergie et les déchets. Mais nous avons aussi la Ville durable, les risques, l’air, les sols et, évidemment, la biodiversité.

Nous couvrons ainsi un large spectre de thématiques.Cette année, nous proposons une approche complémentaire à celle de Pollutec. Ce salon présente des solutions concrètes et s’adresse notamment aux entreprises et aux collectivités qui viennent y chercher des réponses à leurs problématiques.Nous avons développé un nouveau cycle de conférences :une journée dédiée au textile,une journée à l’agriculture,et une journée à la mobilité.

L’objectif est d’aborder des filières et des marchés spécifiques, de sensibiliser et de recruter des acteurs de la transformation écologique parmi des profils qui ne sont pas forcément experts du domaine, mais qui sont confrontés à des enjeux de gestion des déchets, de circularité ou de décarbonation. Notre ambition est de décrypter l’offre de Pollutec pour aider les professionnels à comprendre comment transformer leur modèle.

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Pascal Terrasse : « Renforcer les liens entre les deux rives de la Méditerranée est une nécessité vitale »

08. Oktober 2025 um 12:30

À l’occasion du salon Pollutec (du 7 au 10 octobre 2025), à Lyon, Pascal Terrasse, directeur général adjoint du CEREMA, un centre technique national qui regroupe près de 2 500 techniciens et ingénieurs en France, explique les enjeux de cet événement majeur dédié aux métiers de l’environnement  dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com 

« Ce salon s’inscrit dans un calendrier européen où il figure parmi les plus reconnus dans le domaine de l’environnement. Sans aller jusqu’à dire qu’il est mondialement le plus important, il est en tout cas considéré comme l’un des plus innovants. On y retrouve l’ensemble des acteurs professionnels de l’économie verte : propreté, gestion de l’eau, qualité de l’air, adaptation aux défis climatiques… C’est également un espace d’échanges privilégié, où se rencontrent des délégations venues de toute l’Europe et du monde entier. ”

Pour le CEREMA, l’événement est aussi une opportunité de dialogue international 

« C’est pour nous l’occasion d’échanger avec nos collègues de Tunisie, qui font face à des défis climatiques comparables à ceux de la périphérie méditerranéenne : littoral, changement climatique, habitabilité. Toutes les COP successives soulignent les risques croissants qui pèsent sur nos populations. En tant que décideurs publics, nous devons accompagner ces populations dans leur adaptation », poursuit-il.

Interrogé sur  les interdépendances entre l’Europe et l’Afrique, Pascal Terrasse précise : « On ne peut pas imaginer une Europe prospère si sa périphérie se porte mal. La Méditerranée n’est pas un océan : c’est un lac magnifique, mais fermé. Ce qui se passe sur l’une des rives a des conséquences directes sur l’autre. Quand l’Afrique du Nord tousse, c’est l’Europe qui s’enrhume. Les liens entre les deux rives sont profonds et doivent être renforcés, sur les plans culturel, social, sportif, économique et environnemental. » Il estime que les enjeux environnementaux dépassent toutes les autres considérations. »

Avant d’ajouter: « C’est ce qui conditionnera demain la possibilité même de vivre sur notre planète. L’enjeu n’est ni politique ni religieux : il s’agit avant tout de la survie de l’humanité. Quand l’Afrique est en difficulté, l’Europe l’est aussi et inversement. L’Europe n’a pas de leçons à donner à l’Afrique ; c’est dans la coopération et le partenariat que nous devons avancer ensemble. »

Et de conclure : « Je suis heureux d’avoir signé cette convention. C’est une fierté de voir un établissement public comme le CEREMA poursuivre ses missions à l’international, mobiliser ses chercheurs et valoriser son innovation et ses travaux tout au long de l’année. Tout cela doit contribuer, collectivement, à construire un avenir meilleur pour tous. » 

Voir vidéo en interview:

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WhiteCycle à Pollutec : vers une économie circulaire du textile technique en Europe

08. Oktober 2025 um 08:06

Lors de la première journée du salon Pollutec, rendez-vous incontournable dédié aux solutions environnementales et aux innovations industrielles, Clémentine Devarenne, ingénieure chimiste, chargée de Projets & Innovation chez Axelera, a présenté le projet WhiteCycle. Une initiative européenne ambitieuse visant à transformer les déchets textiles complexes en nouvelles matières premières recyclées.

Clémentine Devarenne, partenaire du projet WhiteCycle, a présenté cette initiative dans le cadre du salon Pollutec. Il est financé par la Commission européenne. 

Elle rappelle, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, que ce projet, lancé en 2023 et prévu jusqu’en 2027, réunit 13 partenaires européens. Son objectif est de mettre en place une chaîne de valeur complète pour le recyclage des textiles complexes jusque-là incinérés ou enfouis.

Elle précise dans ce contexte que WhiteCycle s’intéresse notamment aux textiles techniques utilisés pour des applications spécifiques, comme les tuyaux, les pneus, les vestes de ski ou les doudounes. L’enjeu est de transformer ces déchets en polymères afin de produire à nouveau du textile, dans une logique d’économie circulaire visant à réduire le gaspillage et à préserver les ressources naturelles.

L’ambition du projet est de démontrer que toutes les étapes – du tri à la production de fil recyclé – peuvent être réalisées en Europe à grande échelle, ouvrant la voie à une future industrialisation du procédé. Si le projet est pour l’instant centré sur le marché européen, il pourrait, à terme, être adapté à d’autres régions comme l’Afrique ou l’Asie.

Clémentine Devarenne souligne la dynamique positive en Europe autour de l’économie circulaire, portée par des financements de la Commission européenne. Et ce, même si situer le continent en avance ou en retard reste difficile du fait de la diversité des thématiques.

À Pollutec, l’équipe présente les avancées du projet, avec des résultats de plus en plus nombreux à partager. Plus qu’une recherche de contrats, la participation au salon vise à faire connaître WhiteCycle, diffuser ses résultats et inspirer d’autres initiatives similaires dans le domaine du recyclage et de l’économie circulaire.

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