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Gestern — 20. September 2025Haupt-Feeds

Fitch relève la note de l’Italie à BBB+ grâce à la stabilité politique et budgétaire

Von: hechmi
20. September 2025 um 19:59

ItalieL’agence de notation Fitch a annoncé vendredi soir avoir relevé la note souveraine de l’Italie de BBB à BBB+. Cette décision reflète une confiance accrue dans la trajectoire budgétaire du pays, une semaine seulement après l’abaissement de la note de la France.

Fitch a souligné que l’Italie bénéficie désormais d’un « environnement politique stable », en contraste marqué avec les années récentes marquées par des crises gouvernementales à répétition. Selon l’agence, cette stabilité favorise le respect des engagements en matière de finances publiques.

Une trajectoire budgétaire saluée

En 2024, le déficit public italien s’est établi à 3,4 % du produit intérieur brut (PIB), en dessous de l’objectif fixé par le gouvernement à 3,8 %. Le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, a indiqué que le pays pourrait ramener ce déficit sous le seuil européen de 3 % dès cette année, soit avec un an d’avance sur le calendrier prévu.

Cette discipline budgétaire est jugée convaincante par Fitch, qui estime que l’Italie parvient à combiner rigueur financière et stabilité politique, deux facteurs clés dans l’évaluation du risque souverain.

Comparaison avec la France

La décision concernant l’Italie intervient dans un contexte où Fitch a récemment sanctionné la France, dont la note a été abaissée à A+. L’agence a invoqué les incertitudes liées à la situation politique française après la chute du gouvernement de François Bayrou et ses inquiétudes concernant les finances publiques.

L’Italie, au contraire, tire parti d’un environnement institutionnel jugé plus solide, ce qui conforte la crédibilité de ses engagements budgétaires et la confiance des investisseurs.

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Anis Ben Said : « La loi de finances 2026 doit abandonner les mesures obsolètes et la narration »

10. September 2025 um 11:37

L’absence d’évaluation officielle de la loi de finances 2025 et la complexité croissante du système fiscal tunisien appellent à une refonte méthodologique pour le projet 2026. C’est ce qu’estime l’enseignant universitaire et conseiller fiscal, Anis Ben Said.

Dans une interview accordée à L’Economiste Maghrébin, Anis Ben Said, enseignant universitaire et conseiller fiscal, dresse un bilan critique de la loi de finances 2025 et appelle à une révolution méthodologique pour l’élaboration du projet 2026. L’expert estime que le manque d’évaluation des lois de finances précédentes et la persistance de mesures fiscales obsolètes constituent les principales faiblesses du système actuel.

Le spécialiste souligne qu’avant de procéder à l’élaboration du projet de loi de finances, il conviendrait d’évaluer les lois de finances 2025, 2024, 2023 et 2021, toutes adoptées après le 25 juillet 2021, marquant la transition vers un régime présidentiel. Cependant, aucune évaluation n’a été publiée par le ministère des Finances, pourtant chargé de la préparation des projets de lois de finances et de l’interprétation des textes fiscaux.

 

L’expert dénonce une divergence persistante entre la réalité, les textes fiscaux et les capacités technologiques de l’administration fiscale. Il cite l’exemple de la plateforme TEJ, qui a révélé ses défaillances techniques, l’infrastructure n’étant pas à la hauteur des attentes des contribuables.

 

Cette situation place le ministère des Finances en situation de monopole dans l’élaboration des textes fiscaux, observe Anis Ben Said. Il critique également le caractère répétitif des conseils ministériels récents, qualifiant leurs annonces de « narration » avec des titres similaires d’une année à l’autre, sans changement radical dans les modes de réflexion et d’élaboration.

L’expert dénonce une divergence persistante entre la réalité, les textes fiscaux et les capacités technologiques de l’administration fiscale. Il cite l’exemple de la plateforme TEJ, qui a révélé ses défaillances techniques, l’infrastructure n’étant pas à la hauteur des attentes des contribuables. Le tout accompagné d’un « silence complet » du ministère des Finances concernant l’information des contribuables sur les problèmes et les solutions.

Un système fiscal surchargé et inefficace

En tant qu’opérateur économique et praticien spécialisé, Anis Ben Said déplore l’absence de publications sur les réalisations concernant les impôts instaurés ces dernières années et les hausses de taux appliquées. Il souligne qu’aucune donnée n’est disponible sur l’atteinte des objectifs souhaités, alors que c’est sur cette base qu’un système fiscal devrait être évalué.

L’expert critique particulièrement « l’habitude tunisienne » d’introduire 70 à 80 mesures fiscales par année, représentant une charge d’assimilation lourde pour les professionnels, l’administration fiscale et les simples contribuables. Cette inflation de textes crée des problèmes récurrents en raison des modifications constantes et de la complexité réglementaire. Il constate que le gouvernement n’a pas modifié sa méthode de préparation des lois de finances, se contentant de titres et de sous-titres sans estimations quantifiées. Il insiste donc sur la nécessité d’avoir des estimations initiales pour pouvoir évaluer le système fiscal. Tout en rappelant qu’un budget repose sur des estimations qui doivent ensuite être comparées aux réalisations.

Des mesures obsolètes à réviser

Anis Ben Said plaide pour une unification des impôts et taxes, citant la tendance des pays développés à simplifier leurs systèmes fiscaux pour obtenir un meilleur rendement. Il critique plusieurs mesures qu’il juge absurdes, notamment la taxe sur les voyages, instaurée dans les années 1980 sous prétexte de caractère provisoire et destinée à alimenter le fonds de l’emploi. Alors qu’aucune relation de causalité n’existe entre ce fonds et les voyages des Tunisiens à l’étranger.

Il mentionne également la taxe sur la circulation automobile, un texte datant de la période Beylicale et amendé à plusieurs reprises, alors que d’autres pays ont abandonné ce type de taxation. L’expert estime qu’il devrait y avoir une adéquation entre les services rendus par l’État et les prélèvements imposés aux contribuables, compte tenu notamment de la qualité des routes fournies par l’État.

Loi de finances 2025 : peu d’incitations à l’investissement

Concernant les mesures d’incitation fiscale à l’investissement prévues par la loi de finances 2025, Anis Ben Said se montre critique. Il note l’absence de mesures claires et significatives, soulignant que quelques lignes de crédit destinées aux petits entrepreneurs et artisans ne représentent pas des fonds suffisamment conséquents pour satisfaire une bonne partie de la population ciblée.

L’expert évoque les problèmes de bureaucratie auxquels font face les investisseurs et contribuables, contraints de se déplacer à l’administration avec des documents papier en 2025. Il prône une révolution législative abandonnant la bureaucratie au profit de la digitalisation et de la numérisation, avec davantage de services à distance.

Il critique également les délais de réalisation des services des grandes structures étatiques liées à l’investissement, citant l’APII et la FIPA qui « doivent améliorer leur efficacité pour aider les investisseurs locaux et étrangers à s’installer en Tunisie ».

 

« L’APII et la FIPA doivent améliorer leur efficacité pour aider les investisseurs locaux et étrangers à s’installer en Tunisie ».

 

Projet de loi de finances 2026 : entre annonces sociales et défis procéduraux

Pour le projet de loi de finances 2026, Anis Ben Said identifie des mesures sociales comme la reprise des recrutements dans la fonction publique, annoncée par le gouvernement. Il mentionne d’autres mesures sociales dont les détails n’ont pas encore été révélés, mais qui constituent la ligne directrice, le président de la République ayant demandé une révolution des textes fiscaux et la concrétisation des souhaits des contribuables en matière d’amélioration des services.

Le conseiller fiscal note l’absence annoncée de nouveaux impôts ou d’augmentations fiscales, tout en précisant que les débats parlementaires pourraient modifier cette orientation. Il rappelle que la commission des finances du Parlement a dénoncé une infraction à la loi budgétaire, le « gouvernement ayant manqué à son obligation de déposer les hypothèses de la loi de finances au 31 juillet 2025 », et menace de boycotter les débats si cette obligation n’est pas respectée.

Priorités pour 2026 : simplification et participation

Par conséquent, Anis Ben Said estime qu’il est temps de mettre en place un système plus simple, moins complexe que l’existant, avec la généralisation des prestations en ligne. Notre invité déplore les retards répétés du projet de compte fiscal du ministère des Finances et insiste sur la nécessité de simplifier et filtrer les textes existants avant d’ajouter de nouvelles mesures.

L’expert suggère que la préparation des lois de finances devrait relever de la présidence de la République ou du gouvernement plutôt que du seul ministère des Finances, considéré comme un « ministère technique dépourvu de vision économique globale ». Il prône une vision sectorielle et un benchmarking avec les pays développés et les voisins arabes, qui ont évolué positivement en matière de digitalisation et de simplification.

Il insiste sur l’importance d’impliquer les professionnels, praticiens et agents de terrain de l’administration fiscale dans l’élaboration de ces projets, estimant qu’ils représentent la réalité du marché et de l’économie.

Revendications sectorielles : vers une vision économique intégrée

Concernant les revendications de différents secteurs, notamment la révision à la baisse de la TVA immobilière ou des droits de douane réclamée par les concessionnaires, Anis Ben Said considère que la fiscalité est devenue un fardeau pour les opérateurs économiques et contribue à l’inflation, le consommateur final supportant ultimement ces charges.

Il cite l’exemple des véhicules, dont les prix subissent trois sources d’augmentation : la fiscalité à l’importation, la dévaluation du dinar et les marges des concessionnaires. L’expert évoque la stratégie des voitures populaires des années 1990, caractérisées par une fiscalité réduite et des marges maîtrisées, et suggère que l’État devrait impliquer les concessionnaires pour compenser l’insuffisance du transport public.

 

Pour le secteur immobilier, il mentionne les solutions proposées par le syndicat des promoteurs immobiliers, comme l’utilisation du Foprolos  pour bonifier les crédits au logement, face aux difficultés d’accès au logement causées par le coût élevé du financement, des matériaux de construction importés et de la fiscalité.

 

Pour le secteur immobilier, il mentionne les solutions proposées par le syndicat des promoteurs immobiliers, comme l’utilisation du Foprolos  pour bonifier les crédits au logement, face aux difficultés d’accès au logement causées par le coût élevé du financement, des matériaux de construction importés et de la fiscalité.

Anis Ben Said conclut en espérant que le projet de loi de finances 2026 ne sera pas narratif comme les précédents, avec des titres sans contenu consistant. Il appelle à des planifications claires et des visions pluriannuelles, dépassant les mesures annuelles sans vision ni estimation d’impact. L’expert souhaite une réflexion axée sur la création de richesses et l’incitation à l’investissement, tout en améliorant les services de l’État et en respectant les textes de loi, pour encourager la civilité des contribuables et citoyens.

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Kaïs Saïed salue le rôle de la CTAF dans le contrôle des flux financiers suspects

09. September 2025 um 07:57

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, lundi 8 septembre, que la politique de compter sur soi avait permis de contenir le taux d’inflation à 5,2 % et d’atteindre une croissance de plus de 3 % au cours du dernier trimestre.

Lors d’une audience au Palais de Carthage qu’il a accordée à la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et au gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fathi Zouheïr Nouri, le chef de l’État a attribué ces résultats économiques positifs à une stratégie menée « à l’écart de toute ingérence étrangère ».

Il a également fait état de la stabilité du taux de change et d’une augmentation des réserves stratégiques en devises, qui couvrent désormais 109 jours d’importations.

Lire aussi : Compter sur soi : portée et implication

Cette rencontre a été l’occasion d’examiner l’exécution du budget de l’État à la fin du premier semestre 2025 et les grandes orientations du projet de budget pour l’année 2026, lit-on dans un communiqué. A cet égard, le chef de l’Etat a insisté sur le fait que ce futur budget devait incarner les aspirations du peuple tunisien, particulièrement dans le domaine social, et ne pas se réduire à de « simples chiffres ».

Tout en saluant le rôle de la BCT dans le soutien à l’économie nationale, Saïed a souligné l’importance de la Commission tunisienne d’analyse financière (CTAF) dans le contrôle des flux financiers suspects. Et ce, face à des indices pointant vers d’importants transferts de fonds en dehors des cadres légaux.

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Bonne nouvelle: Révision à la hausse… des frais pour les études à l’étranger!!!

06. September 2025 um 12:35

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de réviser les montants des transferts pour études à l’étranger, conformément à une nouvelle circulaire fixant les conditions et modalités des transferts en devises au titre des frais d’études et de stages académiques à l’étranger, publiée vendredi.

En effet, la BCT a établi de nouveaux plafonds :

  • Le montant alloué aux frais d’installation passe de 4 000 à 6 000 dinars par année universitaire ou scolaire.
  • Les frais de séjour sont désormais fixés à 4 000 dinars par mois, contre 3 000 dinars auparavant.
  • Les stages académiques à l’étranger sont désormais éligibles aux transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales et n’étaient pas pris en charge par les circulaires précédentes.
  • Les transferts peuvent être effectués non seulement par virements et chèques, mais également via des cartes de paiement internationales nominatives, spécialement dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

Enfin, la circulaire instaure de nouvelles garanties. Les étudiants devront fournir un dossier simplifié, avec possibilité d’utiliser des documents provisoires en cas d’absence du certificat d’inscription, mais avec obligation de régulariser sous trois mois.

En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés devront être récupérés dans un délai de 15 jours et rétrocédés en dinars dans les 60 jours.

Mise en garde du CMF et… appel aux investisseurs à être vigilants!!!

06. September 2025 um 12:08

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Conseil du marché financier (CMF) a appelé les investisseurs à s’informer en amont de toute décision d’investissement et à faire preuve d’une vigilance accrue face à toute offre d’investissement attractive, en particulier lorsqu’elle promet des rendements anormalement élevés.

Dans un communiqué, le CMF, garant de l’intégrité du marché et ayant pour mission permanente de protéger l’épargne investie en valeurs mobilières, a recommandé aux investisseurs d’appliquer certaines règles de vigilance avant tout placement, rappelant à ce titre qu’aucun rendement élevé ne peut être obtenu sans un niveau de risque élevé. Les investisseurs doivent s’assurer de disposer d’un minimum d’informations sur les produits proposés, lire attentivement les conventions avant de les signer, en portant une attention particulière aux conditions tarifaires, et ne doivent engager leurs fonds que dans des placements qu’ils comprennent clairement.

Les investisseurs doivent, par ailleurs, s’interroger sur les modalités de valorisation du produit proposé, de sa revente et sur les délais qui y sont associés, ainsi qu’à prendre contact avec le professionnel au cours de l’investissement afin de vérifier que celui-ci correspond toujours à leurs objectifs et à leur profil.

Il est enfin conseillé aux investisseurs d’exiger la mise à disposition d’un accès internet sécurisé permettant de suivre au quotidien les opérations effectuées sur leur compte.

Bonne nouvelle: Révision à la hausse… des frais pour les études à l’étranger!!!

06. September 2025 um 12:35
Bonne nouvelle: Révision à la hausse... des frais pour les études à l’étranger!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de réviser les montants des transferts pour études à l’étranger, conformément à une nouvelle circulaire fixant les conditions et modalités des transferts en devises au titre des frais d’études et de stages académiques à l’étranger, publiée vendredi.

En effet, la BCT a établi de nouveaux plafonds :

  • Le montant alloué aux frais d’installation passe de 4 000 à 6 000 dinars par année universitaire ou scolaire.
  • Les frais de séjour sont désormais fixés à 4 000 dinars par mois, contre 3 000 dinars auparavant.
  • Les stages académiques à l’étranger sont désormais éligibles aux transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales et n’étaient pas pris en charge par les circulaires précédentes.
  • Les transferts peuvent être effectués non seulement par virements et chèques, mais également via des cartes de paiement internationales nominatives, spécialement dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

Enfin, la circulaire instaure de nouvelles garanties. Les étudiants devront fournir un dossier simplifié, avec possibilité d’utiliser des documents provisoires en cas d’absence du certificat d’inscription, mais avec obligation de régulariser sous trois mois.

En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés devront être récupérés dans un délai de 15 jours et rétrocédés en dinars dans les 60 jours.

Mise en garde du CMF et… appel aux investisseurs à être vigilants!!!

06. September 2025 um 12:08
Mise en garde du CMF et… appel aux investisseurs à être vigilants!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Conseil du marché financier (CMF) a appelé les investisseurs à s’informer en amont de toute décision d’investissement et à faire preuve d’une vigilance accrue face à toute offre d’investissement attractive, en particulier lorsqu’elle promet des rendements anormalement élevés.

Dans un communiqué, le CMF, garant de l’intégrité du marché et ayant pour mission permanente de protéger l’épargne investie en valeurs mobilières, a recommandé aux investisseurs d’appliquer certaines règles de vigilance avant tout placement, rappelant à ce titre qu’aucun rendement élevé ne peut être obtenu sans un niveau de risque élevé. Les investisseurs doivent s’assurer de disposer d’un minimum d’informations sur les produits proposés, lire attentivement les conventions avant de les signer, en portant une attention particulière aux conditions tarifaires, et ne doivent engager leurs fonds que dans des placements qu’ils comprennent clairement.

Les investisseurs doivent, par ailleurs, s’interroger sur les modalités de valorisation du produit proposé, de sa revente et sur les délais qui y sont associés, ainsi qu’à prendre contact avec le professionnel au cours de l’investissement afin de vérifier que celui-ci correspond toujours à leurs objectifs et à leur profil.

Il est enfin conseillé aux investisseurs d’exiger la mise à disposition d’un accès internet sécurisé permettant de suivre au quotidien les opérations effectuées sur leur compte.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!!

05. September 2025 um 14:10
BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

  • La Banque traîne un passif lourd –notamment l’affaire BEN ROMDHANE– qui menace sa stabilité et son image
  • La BH Bank prête moins et peine à jouer son rôle moteur dans le financement de l’économie.
  • Une dépendance accrue à une épargne plus coûteuse traduisant la perte de confiance d’une partie de la clientèle
  • La BH Bank pourra-t-elle restaurer la confiance sans une refonte profonde de sa gouvernance et de ses pratiques de gestion du risque ?

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Les comptes publiés par la BH Bank au 30 juin 2025 confirment une tendance préoccupante : la banque souffre d’une érosion marquée de sa rentabilité, d’une qualité d’actifs dégradée et d’un environnement réglementaire défavorable.

Une croissance d’actifs sans véritable dynamisme

Les actifs atteignent 15 022 MDT, en hausse modeste par rapport à 14 414 MDT en juin 2024. Mais derrière cette progression comptable se cache une réalité moins reluisante : les créances sur la clientèle reculent de 10 820 MDT à 10 292 MDT en un an. Autrement dit, la BH Bank prête moins et peine à jouer son rôle moteur dans le financement de l’économie.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Dépôts en hausse, mais fragiles

Les dépôts de la clientèle progressent à 9 461 MDT contre 9 274 MDT un an plus tôt. Cependant, cette évolution masque un déséquilibre inquiétant : les dépôts à vue – traditionnellement stables – se contractent fortement, remplacés par des dépôts à terme et bons rémunérés. Cette dépendance accrue à une épargne plus coûteuse traduit la perte de confiance d’une partie de la clientèle.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Le PNB chute, les marges sous pression

Le produit net bancaire tombe à 343 MDT au premier semestre 2025, contre 363 MDT un an auparavant. Les causes sont multiples :

  • Une pression réglementaire liée à l’application de la loi 41/2024 plafonnant certains taux d’intérêt,
  • Des gains financiers en forte baisse,
  • Et surtout, une structure de revenus trop dépendante des marges d’intérêt.

La BH Bank montre ainsi ses limites en matière de diversification de ses revenus.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Résultat net en forte dégringolade

Le résultat net s’établit à 54 MDT, contre 78 MDT en juin 2024. Cette baisse de près de 30 % résulte en grande partie de la hausse des provisions pour créances douteuses, qui dépassent désormais 1,8 milliard de dinars.

Mais l’ombre la plus lourde reste l’affaire BEN ROMDHANE, révélée fin 2024, qui a fait perdre près de 450 MDT à la banque. Cette opération mal maîtrisée, toujours entourée d’incertitudes judiciaires et prudentielles, continue de peser sur la confiance des investisseurs et sur les perspectives de la BH Bank.

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Une rentabilité compromise et un risque réputationnel majeur

Avec un résultat par action réduit à 1,14 dinar, la BH Bank voit sa rentabilité s’éroder dangereusement. L’institution fait face à un triple défi :

  1. Maîtriser un portefeuille de créances fragilisé par une hausse inquiétante des contentieux,
  2. Surmonter l’impact durable de l’affaire BEN ROMDHANE, qui entame sa crédibilité,
  3. Et retrouver une capacité réelle de financement de l’économie dans un contexte de forte concurrence bancaire.

Conclusion :

Les chiffres au 30 juin 2025 envoient un signal d’alerte. Derrière une façade d’actifs en progression et de dépôts en hausse, la BH Bank accumule des faiblesses structurelles et traîne un passif lourd –notamment l’affaire BEN ROMDHANE– qui menace sa stabilité et son image. La question qui se pose désormais est claire : la BH Bank pourra-t-elle restaurer la confiance sans une refonte profonde de sa gouvernance et de ses pratiques de gestion du risque ?

Appel au chef de l’Etat pour mettre fin aux poursuites pénales contre les chefs de PME en difficulté

05. September 2025 um 13:14
Appel au chef de l’Etat pour mettre fin aux poursuites pénales contre les chefs de PME en difficulté | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Fédération tunisienne des artisans et petites et moyennes entreprises (FTAPME) a appelé, mercredi dans un communiqué, le président de la République, Kaïs Saïed à ouvrir une enquête sur les poursuites pénales visant des chefs d’entreprise en difficulté, tout en prenant en considération les suggestions des organisations professionnelles et des chefs d’entreprises.

La Fédération a appelé le chef de l’Etat à intervenir pour annuler les procès-verbaux relatifs aux infractions fiscales pénales, estimant que ces derniers ont été établis en violation de l’article 37 du Code pénal, lequel exige la preuve d’une intention de fraude, alors que de nombreuses sociétés n’ont pas réussi à honorer leurs engagements fiscaux, à cause des crises financières aiguës qu’elles traversent.

Et d’ajouter que même des sociétés en difficulté financière ayant adhéré à l’amnistie fiscale, continuent à faire objet d’un harcèlement persistant, alors que l’article 74 stipule clairement la suspension des poursuites.

Selon la FTAPME, certains procès-verbaux ont même été rédigés, en 2021, pendant la pandémie de COVID-19, à l’encontre d’entreprises menacées de faillite, contrairement aux directives appelant à soutenir les entreprises et à préserver les emplois.

Ces pratiques peuvent, a souligné la Fédération, « détruire les entreprises, étouffer l’esprit d’initiative et d’investissement et plonger le pays dans une crise économique et sociale ».

Dans le même contexte, elle a indiqué que les efforts des services de contrôle fiscal auraient dû se concentrer sur les contrebandiers et les fraudeurs fiscaux, qui se comptent par millions, afin de consacrer le principe d’égalité.

Levée de fonds réussie en une journée pour BTK Leasing

04. September 2025 um 13:52
Levée de fonds réussie en une journée pour BTK Leasing | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – BTK Conseil vient d’annoncer que les souscriptions à l’emprunt obligataire subordonné « BTK LEASING SUBORDONNE 2025-1 », émis par Appel Public à l’Epargne pour un montant de 30 MD, ouvertes au public le 29 août 2025, ont été clôturées le même jour, pour un montant de 30 MD, sur le marché obligataire, prouvant sa position crédible et sa solidité financière.

L’opération a été un succès total et reflète la capacité de financement de la société, de manière à lui offrir des ressources supplémentaires pour soutenir ses activités stratégiques et son développement futur, ainsi que la confiance des investisseurs envers BTK Leasing.

Renouvellement de la convention entre la STB et l’Association Al Madanya

03. September 2025 um 11:32
Renouvellement de la convention entre la STB et l’Association Al Madanya | Univers News

  • Programme de transport rural des écoliers « Fatma » – 2 septembre 2025
  • Une nouvelle étape pour renforcer l’accès à l’éducation des enfants des zones rurales en Tunisie

Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – La Société Tunisienne de Banque (STB) et l’Association Al Madanya viennent d’officialiser, mardi 2 septembre 2025, le renouvellement de leur partenariat pour le financement du programme de transport rural des écoliers « Fatma ». Cette convention porte sur une nouvelle période de trois années scolaires, avec pour objectif de soutenir le transport quotidien de 1500 élèves dans les zones rurales et défavorisées des gouvernorats de Nabeul, Tataouine, Kairouan, Kasserine, Bizerte, Béja, Mahdia et Le Kef.

Le programme « Fatma », une réponse concrète à un enjeu national majeur

Le programme vise à faciliter l’accès à l’école des enfants dont le domicile se trouve entre 3 et 13 kilomètres de l’établissement scolaire le plus proche, grâce à une organisation logistique utilisant les taxis ruraux. L’objectif est clair : faire du droit à l’enseignement un droit réel, accessible à tous, et réduire significativement l’abandon scolaire.

Depuis son lancement en 2011 par l’Association Al Madanya, le programme a permis de réduire le taux d’abandon dans les écoles desservies, tout en améliorant la réussite scolaire des élèves. Parmi les résultats notables figurent une progression de la moyenne générale des élèves de 3,8 points, un taux de présence de 98%, et un temps de loisir gagné d’environ 4 heures par jour.

Un engagement fort de la STB pour l’avenir éducatif de la Tunisie

Par ce renouvellement, la STB confirme son rôle d’acteur social engagé, en finançant le transport scolaire de 1500 élèves dans huit gouvernorats ciblés. La Banque entend ainsi contribuer concrètement à réduire les inégalités d’accès à l’éducation, levier essentiel pour le développement durable et la cohésion sociale du pays.

En complément du financement, la STB offre à Al Madanya une solution digitale de paiements des transporteurs. Cette technologie permettra d’assurer des transactions sécurisées, transparentes, sans frais supplémentaires, et une meilleure efficacité dans la gestion des paiements périodiques.

Un appel à renforcer la mobilisation des partenaires

La STB et l’Association Al Madanya lancent un appel à leurs partenaires, à adhérer à cette initiative pour élargir la couverture du transport scolaire. Ensemble, ils visent à répondre aux besoins de transport de près de 60 000 élèves à travers la Tunisie, afin d’assurer un accès élargi et équitable à l’éducation pour tous.

Bons du Trésor: La Tunisie privilégie le long terme au détriment du court terme

02. September 2025 um 18:18
Bons du Trésor: La Tunisie privilégie le long terme au détriment du court terme | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – À la date du 29 août 2025, l’encours des Bons du Trésor a atteint 30,15 milliards de dinars, contre 26,73 milliards de dinars un an auparavant, soit une hausse de 12,82 % (+3,43 milliards de dinars), selon les derniers chiffres publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Mais derrière cette progression globale se cache une transformation profonde de la structure de la dette publique.

Effondrement du court terme

Les Bons du Trésor à court terme (BTC), instrument historiquement utilisé pour couvrir rapidement les besoins de liquidité de l’État, se sont contractés de manière spectaculaire. Leur encours est passé de 10,53 milliards de dinars en août 2024 à seulement 2,95 milliards un an plus tard, soit une chute de 71,98 % (-7,58 milliards).

Explosion du long terme

À l’inverse, les Bons du Trésor Assimilables (BTA), à moyen et long terme, ont bondi de 67,94 %, atteignant 27,20 milliards de dinars contre 16,2 milliards un an plus tôt. L’État tunisien privilégie désormais l’allongement des maturités, traduisant une volonté de lisser son profil d’endettement et de réduire la pression immédiate sur la trésorerie publique.

Confiance et coût de financement

Les Bons du Trésor représentent une part essentielle de la dette publique tunisienne, constituant un baromètre de la confiance des investisseurs. En général, les BTC sont plus coûteux pour l’État en raison de leurs taux d’intérêt plus élevés. Le basculement vers les BTA pourrait ainsi refléter une double stratégie : sécuriser un financement plus stable et limiter les charges d’intérêt à court terme.

Un signal à décrypter

Si cette restructuration peut être interprétée comme une gestion plus prudente de la dette, elle révèle également les tensions persistantes sur les liquidités de l’État et son besoin de financement croissant. Avec plus de 30 milliards de dinars de Bons du Trésor en circulation, la Tunisie reste fortement dépendante de ce mécanisme pour couvrir ses déséquilibres budgétaires.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025

02. September 2025 um 17:59
STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

  • Une dynamique de redressement confirmée et un Produit Net Bancaire résilient
  • Les résultats intermédiaires augurent d’une poursuite de la dynamique positive pour la fin de l’exercice 2025
  • Des agrégats bilanciels en progression : Croissance du bilan et dynamisme des dépôts

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Société Tunisienne de Banque (STB) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025, confirmant une trajectoire de consolidation de ses fondamentaux malgré un contexte économique exigeant.

Le total bilan atteint 15,2 milliards de dinars, en progression de 6,3 % par rapport à juin 2024. Cette évolution illustre la capacité de la banque à maintenir une trajectoire ascendante.

Les dépôts de la clientèle ont franchi la barre des 11,7 milliards de dinars, en hausse de 10,6 % sur un an, confirmant la confiance renouvelée des déposants.

Les capitaux propres s’élèvent à 1,3 milliard de dinars, en progression de 7 % par rapport à fin juin 2024, confortant la solidité financière de la banque.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

Une rentabilité en amélioration

Les capitaux propres de la banque se consolident à 1 303 millions de dinars, contre 1 216 millions un an auparavant. Ce renforcement reflète la stratégie de solidification du bilan et la prudence dans la gestion des risques.

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 350 MDT, en croissance de près de 11 % par rapport à juin 2024. Malgré l’impact de la loi 2024-41 qui a pesé sur les marges d’intérêt, la banque a su préserver ses équilibres.

Cette performance traduit, aussi, la diversification des sources de revenus et une meilleure maîtrise du coût des ressources.

Enfin, le résultat net ressort à 22,3 MDT, en nette amélioration par rapport aux 14,4 MDT de juin 2024, confirmant le redressement de la rentabilité.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

Des indicateurs de solidité rassurants

La STB affiche un ratio de liquidité record de 583 %, très largement supérieur aux exigences réglementaires (100 %), attestant d’une gestion prudente et proactive de sa trésorerie.

Avec des fonds propres renforcés, une progression notable des dépôts et un résultat net en amélioration, la STB démontre sa capacité à conjuguer solidité financière et rentabilité.

 Ces résultats intermédiaires augurent d’une poursuite de la dynamique positive pour la fin de l’exercice 2025, consolidant la place de la STB comme acteur de référence du secteur bancaire tunisien.

Avec ces résultats, la STB confirme qu’elle est engagée dans une trajectoire positive, marquée par la solidité de son bilan, la croissance de ses dépôts et la progression de sa rentabilité. La banque semble avoir franchi un cap important dans son plan de redressement, et se positionne aujourd’hui comme un acteur clé du secteur bancaire tunisien.

BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant

03. September 2025 um 12:10
BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant | Univers News

  • Des chiffres augurant d’une sortie progressive des difficultés au 30 juin 2025

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque de Tunisie et des Émirats (BTE) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. Ces résultats traduisent une dynamique positive, marquée par la consolidation des fondamentaux et une amélioration progressive de la performance opérationnelle, dans un environnement bancaire particulièrement exigeant.

Une progression soutenue des dépôts et des actifs

Au 30 juin 2025, le total actif de la BTE atteint 1 646 MDT, en hausse par rapport aux 1 456 MDT de juin 2024 et aux 1 540 MDT de décembre 2024. Cette progression témoigne de la confiance renouvelée de la clientèle et de la capacité de la Banque à mobiliser de nouvelles ressources.

Les dépôts de la clientèle confirment cette tendance avec un encours de 1 198 MDT, contre 1 035 MDT un an plus tôt, soit une croissance de plus de 15 % en glissement annuel.

BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant | Univers News

Amélioration de la rentabilité malgré un contexte tendu

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 34,8 MDT, supérieur au niveau de juin 2024 (32 MDT), confirmant une progression de l’activité.

Surtout, le résultat net s’améliore nettement : -5,5 MDT au 30 juin 2025, contre -11,3 MDT un an auparavant et -27,9 MDT fin 2024. Cette réduction significative de la perte traduit les premiers effets des mesures de restructuration et de maîtrise des risques mises en place par la Banque.

BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant | Univers News

Une trajectoire encourageante

Si des efforts restent nécessaires, notamment sur le plan du renforcement des fonds propres et de l’amélioration de la solvabilité, les résultats semestriels confirment que la BTE est engagée dans une trajectoire de redressement.

La progression des dépôts, la consolidation des produits d’exploitation et la nette réduction du déficit constituent des signaux tangibles de rétablissement, augurant d’une sortie progressive des difficultés.

L’ARP menace de boycotter l’examen du PLF de 2026

02. September 2025 um 09:29
L’ARP menace de boycotter l’examen du PLF de 2026 | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Réunie, lundi, 01 septembre, la commission des finances et du budget a décidé de ne pas examiner le projet de loi de finances de 2026 tant que le gouvernement n’a pas remédié aux violations des articles 40 et 62 de la loi organique du budget de 2019.

Lors de cette réunion, cite un communiqué de l’assemblée des représentants du peuple (ARP), la commission a débattu de la question de la violation des dispositions l’article 40, paragraphe 2 de la loi organique de 2019 portant loi organique du budget (LOB).

En vertu de cet article, le gouvernement est tenu à l’obligation de présenter à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), avant la fin du mois du juillet, de chaque année, les hypothèses et les grandes orientations du budget de l’Etat pour l’année suivante.

La commission a estimé que les dispositions précitées confient à l’assemblée parlementaire des attributions explicites en matière d’élaboration du budget. Par ailleurs, la commission a débattu de la non-application par le gouvernement des dispositions de l’article 62, paragraphe 3, de la même loi organique.

Conformément aux dispositions de cet article, le gouvernement est dans l’obligation de présenter à l’ARP, à la fin du premier semestre de chaque exercice budgétaire, un rapport sur l’exécution du budget et sur l’application des dispositions de la loi de finances de l’année.

Pour la commission parlementaire, l’article 62 en question investit le parlement d’une mission de contrôle lors de l’étape d’exécution du budget.

Au cours du débat, les députés ont rappelé que la commission a sollicité au mois de juillet dernier l’audition de l’actuelle ministre des Finances. L’objet de cette audition, selon la commission, aurait été de faire le point sur l’état d’avancement de l’exécution du budget 2025 et d’examiner une possible inclusion de nouvelles mesures dans le projet de loi de finances de 2026, conformément à l’accord convenu avec l’ancienne ministre des finances et en consécration du principe de continuité de l’Etat.  Cette demande, a regretté la commission, n’a pas eu de suite malgré l’engagement pris par l’actuelle ministre des finances de la tenir, par commun accord, au mois de juillet dernier.  

Face aux atteintes portées à la loi organique du budget, « Constitution financière de l’Etat », les députés ont revendiqué un rôle désormais plus significatif de l’Assemblée législative lors de la phase d’élaboration et d’exécution du budget, pressant le gouvernement de donner suite aux propositions émanant du parlement, compte tenu de la complémentarité entre le Législatif et l’Exécutif.

Leptis Asset Management: Le fonds FCP Leptis Obligataire Cap franchit le cap des 52 MD

01. September 2025 um 12:04
Leptis Asset Management: Le fonds FCP Leptis Obligataire Cap franchit le cap des 52 MD | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La société de gestion Leptis Asset Management, filiale de la Banque Tuniso-Libyenne (BTL), vient d’annoncer que son fonds FCP Leptis Obligataire Cap a atteint un actif net de 52 millions de dinars.

Créé à la mi-2024, ce fonds a rapidement séduit les investisseurs, confirmant l’intérêt croissant pour des solutions obligataires offrant sécurité et visibilité dans un contexte de marché en pleine recomposition.

Dans un communiqué, Leptis Asset Management a tenu à remercier ses clients pour leur confiance et leur fidélité, soulignant que « ce résultat reflète la solidité de la stratégie adoptée et l’adhésion des investisseurs à notre approche de gestion ».

La société a également annoncé le lancement prochain d’un nouveau fonds, qui viendra compléter son offre et répondra aux mêmes caractéristiques que le FCP Leptis Obligataire Cap, afin d’accompagner la demande croissante des souscripteurs.

Avec cette nouvelle étape, Leptis Asset Management confirme sa volonté de s’imposer comme un acteur de référence sur le marché tunisien de la gestion d’actifs.

BCT-Taux directeur à 7,5 %: Inflation en recul… mais vigilance de rigueur!!!

01. September 2025 um 12:00
BCT-Taux directeur à 7,5 %: Inflation en recul… mais vigilance de rigueur!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a tranché : le taux directeur est maintenu à 7,5 %, malgré la baisse récente de l’inflation. Ce choix, hautement symbolique, traduit une volonté de prudence dans un contexte économique et géopolitique encore instable.

L’inflation, longtemps au-dessus de 8 %, est redescendue autour de 5–6 %. Un progrès notable, mais jugé encore fragile. «La désinflation doit s’ancrer durablement avant d’envisager un assouplissement», souligne un économiste tunisien. En clair, la BCT ne veut pas précipiter une baisse de taux qui pourrait relancer les pressions inflationnistes.

Une économie en équilibre instable

Les indicateurs macroéconomiques envoient des signaux contradictoires :

  • Dynamisme de la demande intérieure et reprise de certains secteurs industriels.
  • Déficit commercial et courant persistant, source de vulnérabilité externe.
  • Réserves de change solides, assurant une relative stabilité financière.

La BCT choisit donc de maintenir son cap en attendant des signaux plus clairs.

Entreprises et ménages : impact direct

Le maintien du taux directeur signifie :

  • Des taux d’intérêt bancaires élevés, freinant l’accès au crédit pour les ménages et les PME.
  • Mais aussi une stabilité monétaire qui rassure les marchés et soutient la confiance des investisseurs.

La BCT joue l’équilibre entre soutenir l’économie réelle et préserver la stabilité des prix.

  • Septembre : le mois de tous les scénarios

Dès la rentrée, une baisse du taux directeur pourrait être envisagée si :

  • L’inflation poursuite son recul,
  • Les équilibres extérieurs s’améliorent,
  • Et la conjoncture internationale ne se détériore pas.

La BCT joue la carte de la prudence : maintenir un taux directeur élevé pour consolider la désinflation, tout en gardant la porte ouverte à un assouplissement monétaire à l’automne. Le message est clair : la stabilité avant tout, mais la croissance n’est pas oubliée.

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation

01. September 2025 um 10:06
BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation | Univers News

  • Confirmation de la dynamique de croissance avec des résultats financiers en nette progression
  • Une stratégie équilibrée entre performance financière et responsabilité sociétale consolide la position en tant que référence du secteur bancaire tunisien

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque Nationale Agricole (BNA) confirme sa dynamique de croissance au terme du premier semestre 2025, affichant des résultats financiers en nette progression et consolidant son rôle moteur dans le financement de l’économie nationale.

  • Des indicateurs financiers en progression

Au 30 juin 2025, le total bilan de la BNA s’élève à 23,8 milliards de dinars, en hausse de 14,3 % par rapport à juin 2024.

Les dépôts de la clientèle progressent de 2,2 %, atteignant 12,9 milliards de dinars, traduisant la confiance des particuliers et entreprises.

Les crédits à la clientèle s’établissent à 13,9 milliards de dinars, en hausse de 1,9 %, confirmant l’engagement de la BNA à soutenir les besoins de financement de l’économie.

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’est accru de 7,7 %, atteignant 537 MDT, tandis que le résultat net s’élève à 155 MDT, en progression de 16,8 %.

Les capitaux propres franchissent la barre des 2,2 milliards de dinars, renforçant la solidité financière et la résilience de la banque.

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation | Univers News

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation | Univers News

  • Une banque engagée dans le développement durable

Au-delà des performances financières, la BNA a marqué le semestre par des initiatives structurantes:

  • Partenariats avec la diaspora tunisienne pour favoriser l’investissement productif.
  • Programme Green UMA avec l’Université de La Manouba pour impliquer la jeunesse dans la transition écologique et numérique.
  • Réhabilitation du Complexe de l’Enfance d’Ettadhamen, illustrant l’engagement social de la banque.

Grâce à une stratégie équilibrée entre performance financière et responsabilité sociétale, la BNA consolide sa position parmi les acteurs de référence du secteur bancaire tunisien. Les résultats du premier semestre 2025 confirment une trajectoire positive, soutenue par la confiance de ses clients et son rôle central dans l’accompagnement de l’économie nationale.

EXCLUSIF – Tunisie Clearing: Maher Zouari s’en va, Sofiane Hammami prend les commandes

30. August 2025 um 09:36
EXCLUSIF – Tunisie Clearing: Maher Zouari s’en va, Sofiane Hammami prend les commandes | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Secousse discrète mais stratégique au cœur du marché financier tunisien. Après plus d’une décennie passée à la tête de Tunisie Clearing, le dépositaire central des titres, Maher Zouari quitte ses fonctions de Directeur Général. À sa place, le Conseil d’Administration aurait choisi, selon les sources d’UNIVERSNEWS, un homme du sérail : Kais Hammami, actuel numéro deux de l’institution et ancien cadre du Conseil du Marché Financier (CMF).

Maher Zouari : l’architecte d’une modernisation

Maher Zouari a marqué de son empreinte l’histoire récente de Tunisie Clearing. Ancien haut cadre du ministère des Finances et du CMF, puis représentant de l’État auprès de la Bourse de Tunis pendant près de dix ans, il a été nommé Directeur Général de Tunisie Clearing (ex-Sticodevam) en 2011.

Sous sa houlette :

  • L’infrastructure post-marché a connu une modernisation profonde, avec la digitalisation progressive des services et le renforcement de la sécurité des opérations.
  • Le volume traité par Tunisie Clearing a dépassé les 7 milliards de dinars annuels, reflétant une montée en puissance du système.
  • En février 2023, il est nommé Président du Conseil scientifique de l’Institut de Formation de la Bourse de Tunis (IFBT), confirmant son rôle de bâtisseur et de pédagogue au service de la Place de Tunis.

Figure respectée du marché, Zouari a incarné à la fois la rigueur réglementaire et l’esprit d’innovation. Son départ ouvre une nouvelle page pour l’infrastructure centrale du système boursier.

Sofiane Hammami : le dauphin naturel

Pour lui succéder, le Conseil d’Administration a désigné Sofiane Hammami, jusque-là Directeur Général adjoint (numéro deux de Tunisie Clearing). Avant de rejoindre l’institution, il avait exercé au sein du Conseil du Marché Financier (CMF), où il a acquis une solide expérience réglementaire.

Ce double parcours – régulation au CMF puis opérationnel au cœur de Tunisie Clearing – lui confère une vision complète du marché financier. Discret mais reconnu pour sa compétence technique, Hammami apparaît comme le dauphin naturel de Maher Zouari.

Les défis de la nouvelle direction

La tâche qui attend Sofiane Hammami est de taille :

  • Digitaliser davantage les services de règlement-livraison pour répondre aux standards internationaux (IOSCO, ISO).
  • Fluidifier les opérations et améliorer la transparence au bénéfice des banques, intermédiaires et investisseurs.
  • Accompagner l’ouverture du marché à de nouveaux instruments financiers, des produits dérivés aux actifs numériques.
  • Renforcer l’intégration régionale afin de positionner Tunis comme une place plus attractive pour les capitaux étrangers.

Une transition stratégique

Le départ de Maher Zouari, considéré comme l’architecte de la modernisation de Tunisie Clearing, marque la fin d’une étape. L’arrivée de Sofiane Hammami, technicien de la nouvelle génération, pourrait impulser une dynamique plus tournée vers l’innovation et l’internationalisation.

Dans un contexte de fortes attentes vis-à-vis du marché financier tunisien, cette transition sera scrutée de près par la communauté financière. Derrière ce changement de direction, c’est en réalité l’avenir du cœur logistique du marché boursier tunisien qui se joue.

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