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Gestern — 19. September 2025Haupt-Feeds

Pens.com étend ses activités à Tunis avec l’ouverture de nouveaux bureaux dans l’immeuble MAJDA

19. September 2025 um 14:53

Dans le cadre de sa stratégie d’expansion régionale, Pens.com renforce sa présence en Tunisie en investissant dans des infrastructures modernes destinées à accompagner sa croissance. La cérémonie d’inauguration, tenue en présence de représentants de l’entreprise et d’acteurs locaux, marque une étape significative dans le développement de Pens.com sur le territoire tunisien. Cette initiative témoigne de l’engagement durable de la multinationale envers ses équipes et son ancrage à long terme dans la région.

Tunis, Tunisie – 18 septembre 2025 – Pens.com vient d’annoncer la consolidation de sa présence en Tunisie à travers l’acquisition d’un étage supplémentaire au sein de l’immeuble MAJDA, situé à proximité de ses bureaux actuels aux Berges du Lac 2, à Tunis. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de croissance soutenue et témoigne de l’engagement indéfectible de l’entreprise envers ses collaborateurs et ses activités locales.

Implantée en Tunisie depuis 2018, Pens.com a connu une expansion constante, employant aujourd’hui plus de 1 000 collaborateurs. Au fil des sept dernières années, la société a consolidé son ancrage à Tunis où ses équipes assurent un large éventail de fonctions stratégiques, contribuant à enrichir l’expérience client à l’échelle mondiale.

Le nouvel espace accueillera les équipes de plus en plus nombreuses occupant des fonctions multilingues clés, dont les opérations du centre de contact (Ventes et Service Client), l’Administration et le Marketing, au service d’une clientèle internationale diversifiée.

Lors de l’inauguration officielle des nouveaux espaces, tenue le 17 septembre, la direction de Pens.com, conduite par son Président & CEO, M. Peter Kelly, s’est rendue à Tunis pour célébrer cette étape importante lors d’une cérémonie de coupure de ruban.

Un événement qui a mis en avant le rôle stratégique du site tunisien dans le déploiement global de l’entreprise. « Nos opérations en Tunisie sont un pilier fondamental de notre succès. Elles sont portées par des équipes talentueuses et engagées, qui contribuent activement à l’amélioration continue de l’expérience client », a déclaré M. Peter Kelly. « Cette expansion illustre la solidité de notre développement local et réaffirme notre confiance dans le site Tunisie, élément clé de notre stratégie internationale. J’invite les professionnels locaux à découvrir les opportunités passionnantes que nous proposons sur notre site carrière. »

Dans le cadre de cette croissance, Pens.com continue de créer des opportunités professionnelles stimulantes pour les talents sis en Tunisie. Les personnes intéressées peuvent consulter les offres disponibles sur : https://careers.pens.com.

À propos de Pens.com

Forte de près de 60 ans d’expérience et présente dans 22 pays à travers le monde, Pens.com aide ses clients à « dépenser moins et promouvoir plus », grâce à une large gamme de produits promotionnels de qualité adaptés à tous les budgets. En tant que marque phare de National Pen dédiée au modèle direct-à-l ’entreprise, Pens.com opère via un réseau de plus de 11 sites en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique, en Australie et en Asie.

Pour en savoir plus : www.PENS.com
Pens.com est une marque de National Pen.

National Pen est une marque de Cimpress (Nasdaq : CMPR).

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Ramzi Houidi : Inveep, treize ans de code, huit ans d’entrepreneuriat

18. September 2025 um 11:10

Derrière Inveep, il y a un visage, celui de Ramzi Houidi. Treize années passées à façonner des applications et des logiciels, huit autres à naviguer dans les eaux parfois troubles de l’entrepreneuriat, et une constante : une passion tenace pour l’innovation technologique.

Très tôt, il s’est intéressé à la manière dont les outils numériques pouvaient transformer la vie des entreprises. D’abord développeur, il affine son savoir-faire au fil de projets variés, mêlant créativité, rigueur technique et compréhension fine des besoins clients.

Ses expériences dans la gestion d’entreprise lui donnent une vision à 360 degrés : il ne s’agit pas seulement de créer des solutions performantes, mais aussi de penser leur intégration et leur impact au quotidien.

C’est cette conviction — que la technologie doit libérer du temps plutôt qu’en consommer — qui le conduit à cofonde Inveep. Avec cette plateforme, il a voulu offrir aux dirigeants un outil intelligent et centralisé, capable de conjuguer intelligence artificielle, automatisation et simplicité d’usage.

Un projet qui, à ses yeux, dépasse la simple création de logiciel : c’est une façon de redonner aux entrepreneurs l’essentiel, le temps d’innover.

L’entrepreneuriat n’est-il pas cette capacité particulière à transformer une idée en une réalité, un projet dans une dynamique toujours innovante ?

A.B.A

Lire aussi : Ramzi Houidi, fondateur d’Inveep : “Nous voulons libérer les entrepreneurs de la paperasse”

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Croissance en trompe-l’œil : l’INS rassure, Ecoweek alerte

18. September 2025 um 10:35

L’INS annonce une croissance de 3,2 % au deuxième tiers de 2025, portée par la demande interne. Mais le rapport Ecoweek révèle une réalité plus sombre : déficit d’investissement, marginalisation dans les flux d’IDE, retard numérique. Un contraste qui interroge la crédibilité des politiques économiques.

Une embellie statistique…

L’Institut national de la statistique (INS) a publié des chiffres flatteurs : le PIB a progressé de 3,2 % en glissement annuel, dopé par la demande interne (+3,3 %) et la reprise de l’investissement brut. La consommation et la formation de capital fixe expliquent à elles seules une contribution positive de +3,59 points à la croissance.

Mais cette amélioration apparente est fragilisée par les échanges extérieurs : malgré une hausse des exportations de 9,6 %, les importations ont progressé presque autant (+8,9 %). Résultat : une contribution négative (-0,43 point) du commerce extérieur au PIB.

… qui masque des faiblesses structurelles

Derrière ces indicateurs, Ecoweek tire la sonnette d’alarme. Le think tank rappelle que la Tunisie souffre d’un déficit d’investissement chronique, estimé à 72,5 milliards de dinars entre 2010 et 2024, dont les trois quarts au cours des cinq dernières années. Avec un taux d’investissement moyen de 15,1 % du PIB, loin des 25 % nécessaires, le pays s’enferme dans une croissance molle incapable d’absorber le chômage.

IDE et attractivité : la marginalisation

Les investissements directs étrangers (IDE) illustrent ce déclassement. En 2024, la Tunisie a capté 936 millions de dollars, soit à peine 1,8 % des flux vers l’Afrique du Nord, son plus bas niveau depuis 25 ans. Pendant que l’Égypte accaparait 92 % de ces flux, la Tunisie devenait un « trou noir » sur la mappemonde des investisseurs, selon Ecoweek.

Le décrochage est encore plus flagrant dans l’économie numérique. Alors que les IDE mondiaux dans ce secteur ont triplé depuis 2020, la Tunisie reste hors-jeu, avec une part insignifiante et un retard abyssal en fibre optique (89e sur 93 pays).

Mirage ou réalité ?

Le contraste est saisissant : d’un côté, une croissance conjoncturelle rassurante ; de l’autre, une dégradation structurelle profonde. Tant que la Tunisie se contentera de mettre en avant des chiffres ponctuels, sans stratégie d’investissement et de compétitivité, la croissance restera un mirage dans le désert économique.

A.B.A

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DOSSIER | Université tunisienne : L’enseignement supérieur tunisien peut-il redevenir un moteur de développement ?

18. September 2025 um 09:50

Universités“L’éducation doit aider les jeunes à découvrir leur propre identité et à développer leur propre voix dans le monde” estime le psychopédagogue Bruno Humbeeck. Qu’en est-il en Tunisie et principalement dans l’enseignement supérieur où l’avenir des jeunes se dessine et où les destins des nations se décide ? Réformes fragmentées, une gouvernance centralisée et des programmes déconnectés du marché du travail, l’université tunisienne traverse une crise profonde même si le modèle Tunisien reste une référence à l’échelle régionale.

Sans une refonte ambitieuse, le système d’enseignement supérieur risque de devenir un facteur d’exclusion plutôt qu’un moteur de développement. A ce jour, les tentatives d’y mettre de l’ordre et de le mettre en phase avec les évolutions mondiales rapides dans les hautes technologies, la science, les nouveaux savoirs et les disciplines régnant aujourd’hui sur l’économie mondiale, ne permettent pas à l’enseignement supérieur tunisien de faire le saut qualitatif ambitionné.

Des réformes annoncées, mais lentes à réaliser

Depuis plus d’une décennie, les réformes visent à améliorer la gouvernance universitaire, l’autonomie, l’employabilité, la qualité de la pédagogie et la recherche — appuyées notamment par des financements internationaux comme ceux de la Banque mondiale. Mais les résultats restent timides, freinés par un manque de coordination, de vision et de volonté politique.

Gouvernance, autonomie et qualité : une tutelle administrative paralysante

Les universités tunisiennes restent sous forte tutelle administrative, limitant leur souplesse stratégique. L’autonomie promise demeure largement théorique, et les mécanismes d’assurance qualité peinent à se généraliser, ce qui réduit la compétitivité des établissements publics comme privés.

Employabilité et chômage des diplômés

Le chômage parmi les diplômés de l’enseignement supérieur est en hausse : il est passé de 29,2 % en 2011 à 30,1 % en 2021. Ce double phénomène d’évasion des cerveaux et d’échec à insérer localement les diplômés nourrit une crise de confiance et fragilise leur avenir.

« L’autonomie promise des universités demeure largement théorique. »

Même si une partie des diplômés du supérieur obsédés par l’idée que l’emploi est un droit constitutionnel et que l’État a l’obligation de leur offrir de postes d’emploi ne font aucun effort pour s’adapter au marché du travail et si nécessaire se reconvertir.

Conséquence : l’État est incapable d’absorber toutes les demandes d’emploi et le secteur privé soucieux d’efficience et de compétence est très sélectif ne peut satisfaire à toutes les demandes.

Un exode massif des talents

A ce jour, près de 39.000 ingénieurs ont quitté la Tunisie sur les 90.000 inscrits à l’Ordre des ingénieurs selon un communiqué de l’OIT en mars 2025, ce qui représente une perte de capital humain significative pour le pays.

Des départs massifs particulièrement dans le secteur de l’informatique expliqués par de meilleures opportunités professionnelles et financières à l’étranger. Même chose pour les médecins soit 6.000 qui ont quitté le pays entre 2021 et début 2025, dont une grande majorité de jeunes diplômés.

« Le chômage des diplômés est passé de 29,2 % en 2011 à 30,1 % en 2021. »

Rien qu’en 2024, ils étaient 1450 à partir principalement vers des pays comme la France, l’Allemagne, le Canada ou le Qatar. Une fuite attribuée aux mauvaises conditions de travail et de rémunération dans le système de santé tunisien.

Recherche et innovation en panne

La recherche universitaire souffre d’un sous-financement persistant, le budget consacré à la recherche scientifique est réduit et ne permet pas un transfert technologique important vers l’économie. L’absence d’un cadre national des qualifications, en chantier aujourd’hui, fragilise la structuration des compétences et la reconnaissance des diplômes.

Le système scolaire et universitaire déconnecté suscite une forte frustration parmi les jeunes, qui préfèrent s’exiler dès qu’ils en ont les moyens. Le décrochage est renforcé par le chômage élevé, l’absence de perspectives et le sentiment d’être sous-estimé.

Quelle refondation possible ?

Les experts convergent vers une refondation structurelle du système universitaire autour de trois axes :

  • accorder une autonomie réelle aux établissements, pour qu’ils décident de leur stratégie et s’adaptent à leur contexte ;
  • valoriser la recherche et l’innovation en finançant les laboratoires et en associant les enseignants-chercheurs à la définition des politiques ;
  • placer les étudiants et enseignants au cœur des décisions, pour transformer l’université en un lieu de concertation, de créativité et d’engagement.

Ces changements ne peuvent se faire sans une volonté politique solide, un engagement collectif et une rupture claire avec les logiques d’immobilisme.

« Sans refonte ambitieuse, l’enseignement supérieur restera un facteur d’exclusion. »

L’université tunisienne doit changer de vocation. Au lieu d’être une machine à fabriquer des diplômés sans débouchés sur le marché du travail, il faut déployer les moyens adéquats pour former une jeunesse compétente, capable de contribuer au développement du pays.

Sans cet engagement, l’enseignement supérieur risque de rester un facteur d’exclusion plutôt qu’un moteur d’ascension sociale et c’est tout le modèle de développement tunisien qui pourrait en pâtir.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • L’université tunisienne traverse une crise profonde.
  • Les réformes engagées depuis plus d’une décennie avancent lentement.
  • Gouvernance centralisée et faible autonomie freinent la qualité et la compétitivité.
  • Le chômage des diplômés reste élevé, aggravé par l’exode des ingénieurs et médecins.
  • La recherche souffre d’un sous-financement chronique.
  • Une refondation est jugée nécessaire : autonomie réelle, valorisation de la recherche et implication des étudiants.
  • Sans ces changements, l’enseignement supérieur risque de rester un facteur d’exclusion.

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DOSSIER | Tunisie – Enseignement supérieur : entre modernisation et défis structurels

15. September 2025 um 07:31

EtudiantsOrientation numérique, renforcement des services universitaires et nouvelles capacités d’accueil : les grandes lignes de la rentrée 2025-2026.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a dévoilé ses orientations pour la rentrée universitaire 2025-2026, à l’occasion des journées nationales de l’orientation organisées à la Cité des sciences de Tunis. Au menu : digitalisation du processus d’orientation, adaptation de l’offre de formation aux besoins du marché de l’emploi, des services universitaires et élargissement des capacités d’accueil. Mais ces derrières années, de nombreux défis subsistants, liés à la qualité de vie étudiante et à la cohérence entre formations et débouchés.

Une orientation universitaire désormais digitalisée

Avec 74.377 nouveaux bacheliers en 2025, le système universitaire tunisien se prépare à absorber une nouvelle vague d’étudiants. Le ministère a misé sur une digitalisation accrue du processus d’orientation. Le guide d’orientation interactif est désormais disponible en ligne, avec une navigation simplifiée, des recherches par spécialité et l’accès à des vidéos explicatives. Une chaîne YouTube dédiée et la plateforme orientation.tn complètent ce dispositif.

Le calendrier d’orientation s’articule autour de trois sessions : principale, de contrôle et finale. Des journées d’information, organisées dans toutes les universités, visent à accompagner les lycéens et leurs familles dans leur choix. L’objectif est clair : rendre l’orientation plus transparente et mieux adaptée aux ambitions des étudiants.

Des tendances contrastées dans les résultats du bac

Si le nombre de Bacheliers reste globalement stable par rapport à 2024 (–1 801), les évolutions par filière dessinent une carte en mutation, avec des filières en recul et d’autres en avance.

On y constate :

  • une forte progression en sciences expérimentales (+3.986) et une forte baisse en économie-gestion (-4.158).
  • une baisse en lettres (-1.304).
  • une augmentation en sciences informatiques (+2.239) et en sciences techniques (+754).
  • quasi stabilité en mathématiques (+10) et une baisse en sport (+74).

Ces tendances traduisent à la fois un engouement pour les filières scientifiques appliquées et une désaffection pour certaines branches techniques. Un signal qui interpelle sur l’adéquation entre orientation des élèves et besoins réels du marché du travail. Des motifs d’inquiétude sont ceux du recul notable de la filière de l’informatique et aussi la stabilité dans les mathématiques à la base des nouvelles disciplines dans l’économie mondiale.

Nous pouvons citer l’analyse de données massives, le data mining, la modélisation-simulation-optimisation, le calcul haute performance et la cryptographie considérées comme cruciales pour des secteurs variés comme l’énergie, la santé, l’industrie et les télécommunications.

Une offre de formation vaste mais à rééquilibrer

Le guide national de la formation universitaire recense 3781 parcours (publics et privés), dont 78 % dans les universités publiques. Cette offre couvre dix grands domaines, allant des sciences de l’ingénieur aux lettres, en passant par les sciences médicales et l’économie.

Pour la rentrée 2025-2026, la capacité d’accueil est fixée à 87.730 places, soit plus que le nombre total de bacheliers. Le ministère entend néanmoins ajuster cette capacité en fonction des filières porteuses, en privilégiant les sciences expérimentales et les formations à forte employabilité. Un travail d’actualisation des programmes est également prévu, avec la réhabilitation des licences et masters, et la création de nouvelles institutions dans des régions à forte demande.

Les services universitaires au cœur de la stratégie

Près de 484,3 millions de dinars, soit 21 % du budget du ministère, sont consacrés aux services universitaires. Ce chiffre témoigne de l’importance accordée à la qualité de vie étudiante. Trois volets dominants : logement, restauration et bourses.

  • Logement : 173 foyers universitaires (dont 80 en gestion privée) offrent plus de 51 000 lits publics et près de 13 000 lits privés. Des projets en cours devraient ajouter +2 570 lits d’ici 2026, avec de nouvelles résidences à Sfax, Manouba, Bizerte, Gabès et Gafsa.
  • Restauration : plus de 10,36 millions de repas distribués chaque année. Plusieurs restaurants universitaires ont obtenu la certification ISO, gage d’un effort qualitatif.
  • Bourses et aides : environ 180 000 étudiants bénéficient de bourses, aides sociales ou prêts.

À ces dispositifs s’ajoutent des programmes de santé et d’accompagnement psychologique, ainsi que le développement d’activités culturelles et sportives. Le ministère projette notamment de créer de nouveaux complexes sportifs universitaires et d’encourager la participation des étudiants aux clubs et compétitions.

Une vie étudiante en mutation et une plateforme numérique Student 4

L’un des projets phares de la rentrée est la plateforme numérique Student 4, conçue comme un guichet unique pour les étudiants. Elle regroupe des informations sur les activités culturelles, sportives et scientifiques, l’accompagnement psychologique et les services pratiques liés à la vie universitaire.

Parallèlement, une plateforme d’accompagnement psychologique en ligne est en cours de déploiement, appuyée par le recrutement de psychologues dans les campus.

Des partenariats internationaux pour moderniser le système

Le ministère met également sur des partenariats avec des organisations internationales. Avec l’UNESCO, il développe des projets liés à l’éducation à la citoyenneté mondiale et à l’inclusion sociale. Avec l’Union européenne et la coopération allemande (GIZ), il a mis en œuvre le programme PASE, destiné à soutenir la vie universitaire et à promouvoir l’égalité des chances.

Des ambitions confrontées à de sérieux défis

Les orientations du ministère traduisent une volonté de moderniser le système universitaire, de renforcer la qualité de vie étudiante et d’adapter l’offre de formation aux besoins économiques. Néanmoins, plusieurs défis persistants : le taux d’échec élevé en première année, le déséquilibre régional dans l’accès aux infrastructures, la difficulté à assurer une véritable adéquation formation-emploi. La rentrée 2025-2026 s’annonce donc à la fois comme un moment de modernisation et comme un test de résilience pour un système universitaire en quête d’équilibre.

A.B.A + document présentation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

En bref

74 377 nouveaux bacheliers en 2025.

87 730 places disponibles dans les universités.

484,3 MDT pour les services universitaires (21 % du budget).

3 781 parcours de formation recensés.

180 000 étudiants bénéficient d’aides, bourses ou prêts.

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Ramzi Houidi, fondateur d’Inveep : “Nous voulons libérer les entrepreneurs de la paperasse”

12. September 2025 um 07:26

Dans un écosystème entrepreneurial où tout se compte en fractions de secondes, Inveep ambitionne de révolutionner la gestion des startups et PME. Il s’agit de centraliser toutes les opérations — de l’administratif à l’analyse en temps réel — et d’y intégrer l’intelligence artificielle. Grâce à la plateforme Inveep, les dirigeants sont libérés des contraintes chronophages et peuvent s’investir dans les stratégies de développement, innover et créer.

Détails dans l’entretien ci-après avec le fondateur Ramzi Houidi.

Pourquoi avoir créé Inveep ? Y a-t-il un problème précis ou une frustration que vous avez voulu résoudre en priorité ?

Nous avons voulu répondre à un problème majeur : la gestion fragmentée et chronophage des opérations dans les startups et PME. Trop souvent, les dirigeants jonglent entre plusieurs outils, ce qui entraîne des pertes de temps, des erreurs et un manque de visibilité en temps réel. Inveep centralise toutes les fonctions essentielles — gestion, analyse, suivi, et même détection intelligente via caméra — dans un écosystème unique et intuitif.

Quand vous regardez les startups aujourd’hui, quel est selon vous leur plus grand défi en matière de gestion ?

Le plus grand défi est de maintenir un équilibre entre le pilotage stratégique et la gestion opérationnelle quotidienne. Les fondateurs sont souvent noyés par l’administratif, au détriment de l’innovation. Ils manquent également d’outils capables de leur fournir des données claires et exploitables en temps réel avec contrôle détaillé.

Comment définiriez-vous la philosophie d’Inveep en une phrase clé ?

Simplifier la gestion pour libérer l’innovation. Concrètement, si je suis fondateur d’une startup et que je démarre avec Inveep demain, que va-t-il changer dans ma gestion au bout d’un mois ? En un mois, vous aurez centralisé vos opérations, réduit vos tâches administratives répétitives de plus de 40%, et bénéficié d’une vision claire sur vos indicateurs clés. Vous pourrez ainsi consacrer davantage de temps à développer vos produits et votre clientèle.

Quelles sont les fonctionnalités phares qui vous distinguent des autres solutions de gestion déjà sur le marché ?

Nos atouts majeurs :

  • Intégration d’une IA de détection via caméras intelligentes pour le suivi des stocks, produits et comportements.
  • Gestion centralisée : CRM, facturation, suivi de commandes, gestion de stock, espace client et fournisseur.
  • Analyse en temps réel et reporting automatisé.
  • Adaptabilité à différents secteurs grâce à des modules personnalisables.

 L’outil promet de réduire les coûts et d’augmenter la productivité. Avez-vous des exemples ou des chiffres qui illustrent cet impact ?

Chez nos clients pilotes, nous avons réduit le temps de traitement administratif de 45% et les coûts opérationnels de 20% en moyenne sur trois mois. Par exemple, un commerce de gros équipé d’Inveep a économisé environ 1 200 dinars par mois en réduisant les erreurs de gestion de stock.

Simplifier la gestion pour libérer l’innovation : c’est notre credo. Les entrepreneurs ne devraient pas perdre leurs soirées dans la paperasse.

Comment convaincre une jeune entreprise, souvent débordée et prudente sur les dépenses, d’investir dans votre solution ?

Nous proposons un modèle flexible, sans investissement initial lourd, et un retour sur investissement rapide grâce aux économies réalisées et au gain de productivité. Nos formules sont adaptées aux besoins et à la taille de chaque entreprise.

Quels retours ou témoignages d’utilisateurs ont le plus marqué depuis le lancement ?

Un utilisateur nous a confié : « Avant Inveep, je passais mes soirées à gérer la paperasse et contrôle mes point de vente. Aujourd’hui, je rentre chez moi à 18h, et j’ai augmenté mes ventes de 25% en trois mois avec contrôle en temps réel de mes affaires ».

Votre plateforme vise une gestion globale : comment gérez-vous l’adaptation aux besoins très différents selon les secteurs d’activité ?

Nous avons conçu Inveep comme une solution modulaire. Chaque entreprise peut activer uniquement les fonctionnalités qui correspondent à ses besoins, et nos équipes adaptent l’interface et les automatisations à chaque secteur.

Trop de startups se noient dans l’administratif. Inveep a été conçu pour centraliser toutes les fonctions clés et offrir une visibilité en temps réel, afin que les dirigeants reprennent le contrôle de leur stratégie.

Quelle a été la fonctionnalité la plus difficile à concevoir ou à intégrer dans Inveep ?

L’intégration de l’IA de détection en temps réel à partir de flux vidéo. Il a fallu optimiser le traitement pour que les analyses soient rapides, précises, et ne nécessitent pas d’infrastructure lourde.

Cherchez-vous à collaborer avec des incubateurs, accélérateurs ou fonds d’investissement pour accélérer votre déploiement ?

Oui, nous sommes ouverts aux partenariats stratégiques avec des incubateurs et investisseurs qui partagent notre vision et peuvent nous aider à accélérer notre déploiement international. Dans cinq ans, voyez-vous Inveep comme un outil incontournable des startups, ou bien comme une solution adaptée aussi aux PME plus matures ?

Nous voyons Inveep comme une solution incontournable pour les startups et les PME, mais aussi pour les entreprises plus matures qui souhaitent moderniser leur gestion et intégrer l’IA dans leurs opérations.

 La centralisation des données est une force mais aussi un risque : comment garantissez-vous la sécurité et la confidentialité des informations clients ?

Nous utilisons un chiffrement de bout en bout, des serveurs sécurisés, et des politiques strictes de gestion des accès. Les données appartiennent entièrement à nos clients et ne sont jamais exploitées à d’autres fins.

Un utilisateur nous a confié : avant Inveep, je passais mes soirées à contrôler mes points de vente. Aujourd’hui, je rentre chez moi à 18h, et mes ventes ont augmenté de 25 % en seulement trois mois.

En quoi votre solution peut aider les entrepreneurs à se concentrer sur l’innovation plutôt que sur la gestion administrative ?

En automatisant les tâches répétitives, en centralisant les informations, et en offrant des tableaux de bord clairs, nous libérons un temps précieux que les entrepreneurs peuvent consacrer à la création, à la R&D et au développement commercial.

Si vous deviez imaginer l’entreprise « parfaite » gérée avec Inveep, à quoi ressemblerait-elle ?

Une entreprise agile, capable de prendre des décisions éclairées en temps réel grâce à des données fiables, et où chaque collaborateur est concentré sur la valeur ajoutée plutôt que sur la paperasse. Notre approche modulaire, notre intégration poussée de l’IA et notre modèle nous place en tant qu’allié stratégique pour toutes les entreprises, de la jeune pousse à la PME établie. Nous ambitionnons de replacer l’humain et l’innovation au cœur du développement, en laissant la gestion aux mains d’outils intelligents.

Avez-vous réalisé des levées de fonds ?

Nous avons démarré en autofinancement et sommes actuellement en discussions avec plusieurs investisseurs pour accélérer notre croissance.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Inveep centralise la gestion des startups et PME dans une plateforme unique.
  • L’outil intègre CRM, facturation, gestion de stock, reporting automatisé et IA de détection.
  • Objectif : réduire le temps perdu sur l’administratif et libérer l’innovation.
  • Les clients pilotes constatent jusqu’à 45 % de gain de temps et 20 % d’économies de coûts.
  • Témoignages : une hausse des ventes de 25 % en trois mois.
  • Modèle flexible, ROI rapide et sécurité des données renforcée.

Plus : La Tunisie Qui Gagne

L’article Ramzi Houidi, fondateur d’Inveep : “Nous voulons libérer les entrepreneurs de la paperasse” est apparu en premier sur WMC.

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