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Shanghai Ranking 2025 : 17 universités africaines, mais aucune tunisienne dans les 1 000 premières

21. August 2025 um 09:48

Le dernier classement mondial des universités, publié par Shanghai Ranking, confirme la domination des établissements anglo-saxons, notamment américains, dans l’élite académique internationale. Sur les 1 000 meilleures universités recensées, seulement 17 sont africaines, contre 20 l’année précédente, un recul révélateur des faiblesses structurelles du continent en matière de recherche. Malheureusement, aucune université tunisienne ne figure parmi les 17 africaines.  

Pour commencer, il faut noter que le classement repose sur des critères stricts, centrés sur la qualité de l’éducation, la notoriété du corps professoral, les résultats de la recherche scientifique (publications dans Nature, Science, citations…), ainsi que la performance académique globale. Sans surprise, les universités les mieux classées sont celles où la recherche est fortement valorisée, à l’image de Harvard, Stanford, le MIT, Cambridge ou Berkeley, qui occupent le top 5 mondial.

L’Afrique encore en marge

En Afrique, cinq pays seulement parviennent à placer des établissements dans le classement, avec une concentration notable en Afrique du Sud (8 universités) et en Égypte (6 universités). Les autres pays représentés sont l’Éthiopie, le Maroc et le Ghana.

L’University of Cape Town et l’University of the Witwatersrand (Afrique du Sud) figurent dans le top 300 mondial. D’autres institutions sud-africaines comme Stellenbosch, Pretoria ou Johannesburg maintiennent aussi leur présence.

En Égypte, des universités comme Cairo University, Ain Shams ou encore Alexandria University continuent de représenter le pays malgré la sortie de Suez Canal University et Université de Tanta du classement cette année.

Les trois autres universités africaines présentes sont :

  • Addis-Ababa University (Éthiopie)
  • Université Hassan II de Casablanca (Maroc)
  • University of Ghana (Ghana).

Des défis persistants

Ce recul souligne les limites du système universitaire africain, notamment le manque de financement dédié à la recherche, l’insuffisance des infrastructures et la faible intégration aux réseaux académiques internationaux.

Pour espérer rivaliser avec les grandes puissances éducatives, les universités africaines devront renforcer la qualité de la formation, développer des partenariats internationaux et améliorer leur attractivité académique. Des exemples comme la Chine ou la Corée du Sud montrent qu’un investissement massif et stratégique dans la recherche peut permettre de progresser rapidement dans ces classements mondiaux.

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Burkina Faso : à 18 ans, il crée une IA pour redonner confiance aux agriculteurs

21. August 2025 um 08:59

Et si le futur « Mark Zuckerberg » africain nous venait du Burkina Faso – qui signifie littéralement « Pays des hommes intègres ? On n’en est pas encore là, mais il faudra suivre ce gamin « prodige » de Ouaga avec sa découverte…

À seulement 18 ans, Abdoul Rahim Simporé, jeune autodidacte burkinabè, a mis au point KUNAFONI, une solution numérique basée sur l’intelligence artificielle destinée à sécuriser les transactions agricoles. C’est ce que nous font savoir nos confrères du Lefaso.net.

En effet, Simporé, originaire de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a découvert l’IA alors qu’il aidait son père au marché de Rood Woko et travaillait comme vendeur ambulant le soir. Faute de moyens et sans encadrement, il s’est formé seul en utilisant les outils d’IA comme support d’apprentissage. Cela rappelle aussi à s’y méprendre l’histoire de Blaise Pascal et son invention de la machine à calculer, alors qu’il était âgé de moins de 20 ans lui aussi.

Mais passons!

Grâce à cette technologie, explique en substance Lefaso.net, il a conçu un système capable de tracer chaque étape de la chaîne agricole, de la certification des récoltes jusqu’à la livraison, en passant par le transport. L’IA intégrée joue un rôle d’arbitre de confiance, attribuant un score de fiabilité aux acteurs, afin de fluidifier les échanges et limiter les pertes.

Le projet, actuellement en phase pilote dans la filière tomate au centre-nord du Burkina Faso, vise ainsi à réduire la méfiance entre agriculteurs et acheteurs – un frein majeur selon lui au développement des filières agricoles. Il estime que KUNAFONI pourrait permettre aux producteurs d’augmenter leurs revenus de 20 à 30%.

Plutôt que de chercher un profit personnel, Simporé souhaite offrir le projet à l’État burkinabè, convaincu qu’il doit devenir un service public pour garantir son impact. De ce fait, il appelle les autorités à s’emparer de cette initiative et à l’étendre à l’échelle nationale.

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India Exim Bank décaisse 40 M$ pour des projets ouest-africains

20. August 2025 um 11:31

La Banque d’import-export de l’Inde (India Exim Bank) a signé, le 18 août, à Londres, un accord de crédit commercial de 40 millions de dollars avec la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC).

Paraphé par le président de la BIDC, Dr George Agyekum Donkor, et le directeur général de la succursale londonienne d’India Exim Bank, Ashok Kumar Vartia, cet accord vise à financer des projets structurants en Afrique occidentale, dans les pays membres de la CEDEAO (Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest).

À cette occasion, Dr Donkor a salué cet engagement, soulignant l’importance d’investissements accrus dans des secteurs clés tels que l’énergie, la santé, l’agriculture et les infrastructures, afin de stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie dans la région, rapporte Agence Ecofin.

De son côté, Ashok Kumar Vartia a qualifié cet accord de « nouvelle étape » dans le soutien de l’Inde aux projets africains.

Trupti Mhatre, directrice générale d’India Exim Bank, insistera sur le rôle de cette ligne de crédit à long terme dans le renforcement des partenariats entre l’Inde et l’Afrique dans son ensemble, ajoute la même source.

À noter enfin qu’India Exim Bank entretient une coopération active avec la BIDC depuis 2006, avec six lignes de crédit totalisant 1,14 milliard de dollars à ce jour.

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Intact sous le capot d’une voiture, onze ans après!

19. August 2025 um 09:57

Onze (11) années. 200 000 kilomètres. Portefeuille. Quel est le lien entre ces trois mots ?

C’est l’histoire d’un portefeuille perdu en 2014 par un mécanicien automobile dans l’État du Michigan aux États-Unis. Jusque-là, rien d’anormal. La bonne nouvelle, c’est que, onze ans plus tard, et sous le capot d’une voiture dans le Minnesota, il a été retrouvé, rapporte BFMTV, citant AP News.

Explication

« Un Américain, qui travaillait comme ouvrier automobile dans le Michigan, a pu remettre la main sur son portefeuille qu’il avait perdu en 2014 », rapporte AP News. « Cette surprise, il la doit à un inconnu lui ayant envoyé un message sur Facebook. « Avez-vous perdu votre portefeuille il y a quelques années; si oui, il se trouvait dans le moteur d’une voiture »», lui a-t-il écrit.

Et comme le bonheur ne vient jamais seul, «… l’ancien ouvrier a pu retrouver ses 15 dollars, sa carte d’identité, des cartes-cadeaux ou son permis de conduire. Le portefeuille a été découvert sous le capot d’une voiture située dans un garage de Lake Crystal, dans le Minnesota ».

Heureux d’avoir retrouvé son portefeuille, l’homme aurait déclaré : « Cela vous redonne foi en l’humanité quand les gens vous disent ‘Hé, vous avez perdu ça, je l’ai trouvé, je vais vous le rendre’ ».

Morale de l’histoire : il existe encore de l’humain dans les hommes, excusez ce jeu de mots !

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Plus de 24 Mrds de dinars d’avoirs nets en devises ou 105 jours d’importation

19. August 2025 um 09:36
Selon les dernières données publiées aujourd’hui par la Banque centrale de Tunisie (BCT), les réserves de devises ont enregistré une nouvelle hausse, s’établissant à 24 231 millions de dinars.
Les avoirs nets en devises couvrent désormais 105 jours d’importation au 18 août, a fait savoir la BCT.

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Le timbre de voyage tunisien se numérise 

17. August 2025 um 16:53

Indispensable pour toute sortie légale du territoire national, le timbre de voyage tunisien, d’une valeur de 60 dinars, entre désormais dans le numérique. Autrement dit, il n’est plus besoin d’aller faire la queue devant les recettes des finances ou des bureaux des tabacs à l’aéroport juste pour s’acheter un timbre. En lieux et places, vous pouvez l’obtenir un clic car disponible en format électronique via la plateforme officielle e-timbres.finances.gov.tn.

Le timbre électronique s’inscrit dans un cadre plus général de de la stratégie globale de dématérialisation des services publics afin de simplifier les démarches, réduire la bureaucratie et renforcer la transparence.

Mode de fonctionnement ?

Pour les voyageurs tunisiens et les résidents étrangers, qui doivent s’acquitter de la taxe de sortie de 60 dinars, peuvent désormais le faire en ligne, par carte bancaire ou postale. Dès que le paient est fait, le système génère un identifiant unique de 16 chiffres, envoyé par SMS ou e-mail, qui servira ainsi de « justificatif » aux services des frontaliers.

Le timbre électronique contient les informations suivantes :

  • Numéro et pays du passeport,

  • Date d’achat du timbre,

  • Montant payé,

  • Validité de six mois.

Grâce à une interconnexion entre les systèmes des ministères des Finances et de l’Intérieur, les services de la police des frontières peuvent immédiatement vérifier l’authenticité du code, rapporte un site de la place.

L’espoir est de voir ce genre de service au citoyen se généraliser à tous les niveaux.

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Tunisie – Education : les syndicats se préparent à perturber la rentrée scolaire 

17. August 2025 um 16:07

La rentrée scolaire s’annonce déjà comme bousculée, si l’on en croit un communiqué commun, publié le 15 août 2025, par les Fédérations de l’enseignement de base et de l’enseignement secondaire, lesquelles appellent leurs troupes à se mobiliser, non pas pour une rencontrée paisible, mais pour «… prendre part massivement au rassemblement de protestation programmé jeudi 28 août 2025 à 9 heures devant le ministère de l’Éducation ».

Pourquoi ? Officiellement, les enseignants exigent l’ouverture de négociations sur les doléances des deux secteurs et l’application des accords signés auparavant.

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Sommet USA-Russie : la Chine, l’autre gagnante en coulisses

17. August 2025 um 12:00

La Russie a entraîné, dans sa nouvelle “victoire“ face aux Etats-Unis, un autre allié, la Chine.

On vous explique comment. Poutine et Trump se rencontrés, vendredi 15 août en Alaska dont l’objectif était de trouver une issue à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Sur ce point, c’est le fiasco total pour Trump qui, rappelons-le, avait clamé lors de la campagne des élections présidentielles américaines de novembre, s’il est élu, allait régler le conflit russo-ukrainien en 24 heures. Or plus de sept mois après son installation à la Maison Blanche, c’est l’impasse, pardon c’est pire pour les Ukrainiens, étant donné qu’entre temps, Trump a réduit l’aide militaire américaine, ce qui a permis aux Russes de renforcer leurs positions sur le terrain.

Revenons maintenant sur les résultats du sommet de l’Alaska du vendredi 15 août 2025. Pas de cessez-le-feu, pas d’accord sur la fin de la guerre, et par-dessus tout pas de sanctions américaines contre Poutine et son armée. Il s’y ajoute un autre cadeau qui risque de faire mal à l’Ukraine : Trump donne quitus à la Chine d’acheter à volonté le pétrole et l’énergie russes. Il est même possible que l’Inde – qui s’est vu imposée d’importantes taxes douanières (50 %) à cause de la Russie – en profite.

Selon plusieurs médias, Donald Trump dit avoir renoncé à surtaxer la Chine « en raison de ses achats de pétrole russe », et ce suite aux « progrès qu’il déclare avoir réalisés avec Vladimir Poutine afin de mettre fin à la guerre en Ukraine ».

Connu pour ses pirouettes, le président américain a pour le moment déclaré qu’il s’abstiendrait de faire de taxer la Chine comme il l’a fait avec l’Inde. « J’y réfléchirai peut-être dans deux ou trois semaines, mais nous n’avons pas à y penser maintenant ». Ajoutant que « la rencontre avec Poutine s’est bien passée ».

Rappelons également qu’au début du mois d’août, le président américain avait menacé de « droits de douane supplémentaires les pays qui achetaient du pétrole et du gaz russes ». On aura compris qu’il s’agissait d’un moyen de mettre la pression sur Poutine afin qu’il participe à des négociations sur l’Ukraine.

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Sommet Poutine-Trump : un vainqueur et deux vaincus !

16. August 2025 um 09:14

Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue américain, Donald Trump, se sont rencontrés vendredi 15 août 2025, à 20h15 (heure de Tunisie), sur un territoire américain mais qui appartenait autrefois à la Russie, Alaska. Pour discuter d’un accord sur la fin de la guerre russe contre l’Ukraine. Voilà les données du problème, dirait le chimiste.

Premier résultat, qui était pratiquement attendu de la part des spécialistes, ce sommet n’a même pas accouché d’une souris, c’est un échec non pas pour Poutine mais Trump.

Deuxième résultat – qui émane du premier -, le président russe sort largement vainqueur de cette rencontre. En effet, ce sommet constitue une sorte de réhabilitation du chef du Kremlin, isolé qu’il est dans le camp occidental. Ensuite, Poutine n’a pas cédé d’un iota de ses exigences sur l’Ukraine.

Troisième et dernier résultat : au bout de trois heures de réunion, Vladimir Poutine peut savourer grand vainqueur de ce tour, à savoir : vainqueur face à Trump, et vainqueur face à l’Ukraine et ses alliés. Autrement dit, aucune avancée sur un cessez-le-feu en Ukraine, pourtant priorité des priorités du président américain. D’où du reste l’inscription « Pursuing Peace » (Rechercher la Paix) inscrite sur une estrade. Et sur ce point, c’est échec et mat !

D’ailleurs, apparus ensemble devant les médias du monde entier à Anchorage (la capitale de l’Alaska), Donald Trump et Vladimir Poutine ont tout simplement fait état de « progrès importants sur plusieurs sujets mais sans préciser lesquels », comme le rapportent nos confrères de France 24. Et un signe qui ne trompe pas : ils n’ont répondu à aucune question. Et encore pire, habituellement loquace en pareille circonstance, le chef de la Maison Blanche a ignoré toutes les questions des journalistes présents dans la salle, selon les médias. Comprendre par-là que Trump a été très déçu par les résultats de cette réunion. Il a admis que « nous n’avons pas pu finaliser deux points importants, mais nous avons effectué des progrès. Donc pas d’accord, jusqu’à ce qu’il y ait un accord ».

Et plus grave dans tout ça, c’est que Poutine a affirmé que la paix est maintenant dans le camp de l’Ukraine. Mais que faut-il comprendre par cela ? Tout simplement que Zelensky accepte les conditions “de paix“ fixées par Moscou. Terrible !

Ce résultat, certes attendu, montre également que les Européens – alliés de Kiev – ont eu raison sur toute la ligne: ne pas accorder trop de crédit aux paroles de Poutine. Du reste, ils ont à plusieurs reprise averti Trump de ne pas se laisser berner par le chef du Kremlin.

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Sommet de l’Alaska: poignée de main chaleureuse Trump-Poutine

15. August 2025 um 20:36

En plus de cette poignée de main entre les deux chefs d’Etat très détendus, l’histoire retiendra sans doute, en ce vendredi 15 août 2025 à 19h13 TU à Anchorage en Alaska, Donald Trump et Vladimir Poutine dans la même voiture du président américain.

Il souligner que l’objectif de ce sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine c’est la fin de la guerre en Ukraine. Mais qu’il y ait accord de paix ou nom, une chose est sûre, par cette rencontre sur un sol étranger, en l’occurrence américain, Poutine sort le grand gagnant de ce sommet. Car, rappelons-le, il est sous mandat de la Cour pénale internationale.

A noter que les deux présidents ne s’étaient plus serré la main depuis juin 2019, en marge d’un G20 organisé à Osaka au Japon.

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Amérique centrale : le digital au service du commerce

15. August 2025 um 18:52

Cette plateforme contribuera à réduire les délais aux frontières, diminuer les coûts commerciaux, moderniser la gestion des frontières et promouvoir une croissance inclusive

Pour suivre les réformes à même de faciliter leurs échanges commerciaux et approfondir l’intégration économique, les 20 pays d’Amérique centrale* vont mettre en place une plateforme numérique régionale. Cette plateforme contribuera à réduire les délais aux frontières, diminuer les coûts commerciaux, moderniser la gestion des frontières et promouvoir une croissance inclusive. C’est ce qu’on lit sur le site de la CNUCED (Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) qui soutient l’initiative, laquelle est menée par le Secrétariat pour l’intégration économique centraméricaine (SIECA) avec le financement de l’Union européenne.

Pour ce faire, « la CNUCED et le SIECA ont signé un accord de coopération pour lancer le suivi des réformes en matière de facilitation des échanges de la CNUCED. Cet outil soutient la Stratégie centraméricaine pour la facilitation des échanges et compétitivité, avec un accent particulier sur la gestion coordonnée des frontières 2023 ». La feuille de route commune vise à rendre les échanges plus rapides et plus prévisibles dans toute la région.

Dénommée “Le Reform Tracker“, « l’outil se concentre sur la coordination et le suivi en temps réel des principales réformes en matière de facilitation des échanges », a déclaré Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la CNUCED. « Cette alliance témoigne de l’engagement de la région en faveur de l’utilisation des outils numériques pour améliorer l’efficacité commerciale, la transparence et l’inclusion. Nous sommes très heureux de soutenir le SIECA et ses États membres sur la voie de l’intégration régionale en renforçant une gestion coordonnée ».

Ainsi, le Reform Tracker deviendra le pilier opérationnel de la stratégie 2023. « Adapté aux priorités de la SIECA, il permet le suivi en temps réel des mesures, la gestion des tâches, la coordination interinstitutionnelle et la production automatisée de rapports. Il contribue à passer de l’élaboration à la mise en œuvre des politiques avec plus de précision, d’efficacité et de transparence.

De son côté, Francisco A. Lima Mena, secrétaire général du SIECA, a souligné « la mise en œuvre de la Stratégie de facilitation des échanges et de compétitivité axée sur la gestion coordonnée des frontières 2023 nécessite un outil fiable d’évaluation et de suivi. Ce projet est conçu à cet effet. En collaboration avec ONU commerce et développement et avec le soutien financier de l’Union européenne, cet outil sera essentiel pour le plan de mise en œuvre régional et pour le suivi de l’impact ».

Dans le cadre de ce projet, ONU commerce et développement :

  • adaptera et mettra en œuvre le Reform Tracker pour le SIECA
  • formera les fonctionnaires au moyen de webinaires et d’un cours en ligne
  • fournira des services consultatifs, un appui technique et un accès mondial au Reform Tracker.

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* Belize, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama; Caraïbes et Bahamas: Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Cuba, Dominique, Grenade, Haïti, Jamaïque, République dominicaine, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Trinité-et-Tobago.

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Business du foot : l’EST dans le top 10 des clubs les plus riches d’Afrique

15. August 2025 um 13:00

L’Afrique du Sud, l’Égypte et le Maroc comptent le plus grand nombre d’équipes de football parmi les plus valorisées sur le continent africain.  

Pour expliquer cette domination, les journalistes Ablam Gnamesso et Hanif Ben Berkane ont expliqué à TV5Monde qu’il s’agit «… des visions et des infrastructures différentes entre les pays mais également de la présence de riches mécènes dans certains d’entre eux ».

Tout d’abord, le site rappelle que les médias adorent « dresser, à chaque inter-saison, le classement des clubs les plus riches du football africain. Et rares sont les surprises depuis un peu plus de dix ans ». Ils en ont conclu que ledit classement est dominé par trois championnats, en l’occurrence ceux de l’Afrique du Sud, de l’Égypte et du Maroc.

Cette hiérarchie des clubs fortunés n’a pas été bousculée pour la saison 2025, avec les Mamelodi Sundowns, club sud-africain de Pretoria, qui demeurent en tête de ce classement, selon SportBlot (média sud-africain en ligne) et Pulse (média anglophone panafricain, décliné dans de nombreux pays).

Ainsi, Mamelodi Sundowns, club de l’actuel président-milliardaire de la CAF (Confédération africaine de football), Patrice Motsepe, est valorisé à plus de 39 millions de dollars. Il est suivi en deuxième position d’Al Ahly du Caire qui pèse 37,21 millions de dollars.

Les Orlando Pirates, le club de Johannesburg, d’une valeur de 25 millions de dollars, complètent le trio de tête de ce classement.

L’Égypte compte également, dans le top dix des clubs les plus riches du continent, les Pyramides FC, d’une création récente, valorisé 23 millions de dollars, et le Zamalek SC (un peu plus de 20 millions de dollars). 

Mais le club tunisien de l’Espérance sportive de Tunis parvient à se faufiler entre les deux clubs égyptiens, à la cinquième position, avec une valorisation de 22,3 millions de dollars.

Quant au championnat marocain, il parvient à placer trois clubs dans le top 10 des clubs les plus riches du continent, en l’occurrence le Wydad Casablanca, le Raja Casablanca et le FAR de Rabat. « La valeur de chacun de ces trois clubs oscille entre 21 et 15 millions de dollars », selon notre source.

Le MC Alger ferme la marche avec une valorisation des 14,5 millions de dollars.

Mais pour Hanif Ben Berkane, journaliste marocain, spécialiste du football africain, « cette concentration des clubs les plus riches du continent sur ces trois championnats » (Afrique du Sud, Égypte et Maroc, ndlr) n’a rien d’étonnant. Il explique à TV5Monde pourquoi : « L’Égypte, le Maroc et l’Afrique du Sud ont des championnats très structurés, solides avec de réelles infrastructures. Ce sont des pays qui exportent peu de joueurs en Europe ».  

 

Ablam Gnamesso, journaliste sportif basé au Bénin, va dans le même sens: « Cette domination des clubs égyptiens, sud-africains et marocains est logique. Ces pays ont investi dans des infrastructures modernes. Leur championnat est devenu professionnel avec des droits télé, des sponsorings et surtout de riches mécènes. Ces pays, l’Égypte, le Maroc ou l’Afrique du Sud, connaissent une véritable stabilité économique qui favorise ces clubs », avance-t-il.  

Hanif Ben Berkane ajoutera que ce classement montre bien que le modèle économique des clubs d’Afrique de l’Ouest et centrale et celui des clubs du Maroc, de l’Égypte ou de l’Afrique du Sud ne sont pas les mêmes. « C’est même une vision différente du football de clubs », estime le journaliste. « Les clubs des pays d’Afrique subsaharienne sont des clubs formateurs. Ces clubs n’ont pas vocation à être des géants du continent. Ils ont vocation à devenir des pourvoyeurs de talents et ils vivent de cela. En Côte d’Ivoire, l’Assec Mimosa vit grâce au fait qu’il envoie des talents en Europe. Génération Foot au Sénégal a noué des partenariats et envoie également des talents en Europe », décrit le journaliste.

La Tunisie aurait pu emprunter le même modèle économique que ceux marocain, sud-africain et égyptien pour son football, mais le processus n’a pas donné de bons résultats. Peut-être que cela viendra un jour, mais il faut de l’argent et de la passion pour ce sport.

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Allemagne : le PDG de la Deutsche Bahn démis de ses fonctions pour non-ponctualité des trains

15. August 2025 um 11:19

Malgré la crise économique que traverse le pays, en Allemagne on ne badine avec les retards, même dans les services publics. Le patron de la puissante Deutsche Bahn (BD), la compagnie ferroviaire, Richard Lutz, fait les frais de quelques retards de trains.

Mais seulement, tenez-vous bien, les retards dont il s’agit seraient insignifiants outre cieux. En effet, comme l’écrit Le Figaro, « en Allemagne, moins de deux tiers des trains longue distance avaient moins de 15 minutes de retard début 2025. Une crise profonde dont la compagnie publique peine à sortir ». Oui, vous avez bien noté : “moins de 15 minutes de retard“.

Et au pays d’Adenauer, c’est une raison suffisante pour perdre son poste. Ainsi, le gouvernement du chancelier Merz a annoncé, jeudi 14 août, le limogeage de Richard Lutz, lequel était «… sous des critiques notamment en raison du manque de ponctualité des trains outre-Rhin », selon des sources proches de l’entreprise citées par le journal français.

« Nous sommes convenus de mettre fin prématurément au contrat du patron des chemins de fer », a annoncé le ministre allemand des Transports, Patrick Schnieder, lors d’une conférence de presse à Berlin. Il a qualifié la situation de la BD de “dramatique“, compte tenu du “manque de satisfaction des usagers en termes de ponctualité et de rentabilité“. Ponctualité, le mot est prononcé.

À la tête des chemins de fer allemands depuis 2017, le contrat de Richard Lutz, 61 ans, courait jusqu’en 2027.

À noter que la Deutsche Bahn est détenue à 100% par l’État fédéral, mais elle subit « la vétusté de ses infrastructures, et une dette qu’elle a réduite cet été grâce à la vente de sa filiale logistique rentable Schenker », rappelle le quotidien français. « Trains bondés, en retard ou supprimés et tronçons en maintenance sont devenus la norme pour les voyageurs. Au premier semestre 2025, seuls 63,4% des trains longue distance ont eu moins de 15 minutes de retard, légèrement mieux qu’il y a un an mais pas encore au seuil espéré de 65%. Ce taux était à 79% en 2016, avant l’arrivée de Richard Lutz ».

Justement, pour résoudre une partie de ses problèmes, l’entreprise vient de bénéficier de près de 107 milliards d’euros d’aides publiques (votées jusqu’en 2029), dont plus de 20 milliards cette année.

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Tunisie – Danemark : Fenja Yamaguchi-Fasting prend ses fonctions à Tunis

14. August 2025 um 21:45

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, jeudi 14 août 2025, Fenja Yamaguchi-Fasting, qui lui a remis une copie de ses lettres de créance en tant que première ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Danemark résidente en Tunisie, lit-on sur le site du département des Affaires étrangères.

À cette occasion, souligne le texte, le ministre a salué l’ouverture de cette mission diplomatique danoise à Tunis, qu’il a qualifiée de « marque forte des relations historiques et privilégiées entre les deux pays ». Il a réaffirmé l’engagement de son département à accompagner l’ambassade dans l’accomplissement de ses missions et à renforcer la coopération institutionnelle.

Évoquant sa visite à Copenhague en juin dernier, le chef de la diplomatie tunisienne s’est félicité de la dynamique bilatérale croissante, notamment dans les domaines des technologies innovantes, de la transition énergétique, de l’agriculture durable et de l’autonomisation des femmes. Il a appelé à une préparation rigoureuse des prochaines échéances, dont la 2e édition du Forum économique Tunisie – Pays nordiques, prévue en octobre prochain, ajoute le texte.

Yamaguchi-Fasting a, pour sa part, exprimé la volonté du Danemark de renforcer davantage les relations tuniso-danoises et d’élargir les perspectives de coopération au service des intérêts communs. Elle a souligné l’engagement de son gouvernement à donner suite aux priorités identifiées lors de la récente visite du ministre à Copenhague.

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