Shanghai Ranking 2025 : 17 universités africaines, mais aucune tunisienne dans les 1 000 premières
Le dernier classement mondial des universités, publié par Shanghai Ranking, confirme la domination des établissements anglo-saxons, notamment américains, dans l’élite académique internationale. Sur les 1 000 meilleures universités recensées, seulement 17 sont africaines, contre 20 l’année précédente, un recul révélateur des faiblesses structurelles du continent en matière de recherche. Malheureusement, aucune université tunisienne ne figure parmi les 17 africaines.
Pour commencer, il faut noter que le classement repose sur des critères stricts, centrés sur la qualité de l’éducation, la notoriété du corps professoral, les résultats de la recherche scientifique (publications dans Nature, Science, citations…), ainsi que la performance académique globale. Sans surprise, les universités les mieux classées sont celles où la recherche est fortement valorisée, à l’image de Harvard, Stanford, le MIT, Cambridge ou Berkeley, qui occupent le top 5 mondial.
L’Afrique encore en marge
En Afrique, cinq pays seulement parviennent à placer des établissements dans le classement, avec une concentration notable en Afrique du Sud (8 universités) et en Égypte (6 universités). Les autres pays représentés sont l’Éthiopie, le Maroc et le Ghana.
L’University of Cape Town et l’University of the Witwatersrand (Afrique du Sud) figurent dans le top 300 mondial. D’autres institutions sud-africaines comme Stellenbosch, Pretoria ou Johannesburg maintiennent aussi leur présence.
En Égypte, des universités comme Cairo University, Ain Shams ou encore Alexandria University continuent de représenter le pays malgré la sortie de Suez Canal University et Université de Tanta du classement cette année.
Les trois autres universités africaines présentes sont :
- Addis-Ababa University (Éthiopie)
- Université Hassan II de Casablanca (Maroc)
- University of Ghana (Ghana).
Des défis persistants
Ce recul souligne les limites du système universitaire africain, notamment le manque de financement dédié à la recherche, l’insuffisance des infrastructures et la faible intégration aux réseaux académiques internationaux.
Pour espérer rivaliser avec les grandes puissances éducatives, les universités africaines devront renforcer la qualité de la formation, développer des partenariats internationaux et améliorer leur attractivité académique. Des exemples comme la Chine ou la Corée du Sud montrent qu’un investissement massif et stratégique dans la recherche peut permettre de progresser rapidement dans ces classements mondiaux.
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