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Visite inopinée de Kaïs Saïed à Sejnane

13. August 2025 um 22:16

Le président de la République, Kais Saïed, a effectué, mercredi 13 août, une visite inopinée à la délégation de Sejnane dans le gouvernorat de Bizerte.

En présence du gouverneur de Bizerte, Kaïs Saïed s’est rendu à la région de Mfireg où se trouve l’espace d’expositions d’une femme potière, très connue en Tunisie et à l’étranger, Mme Sabiha Ayari.

Au cours de sa visite dans la région, qui coïncide avec la célébration de la fête nationale de de la femme, le 13 août de chaque année, il a également inspecté un groupement de kiosques de poterie jouxtant la route régionale 51 dans la région,  destinés à l’exposition et à la vente de la poterie de Sejnane, élément du patrimoine immatériel de l’UNESCO et symbole de l’héritage culturel et artistique de cette région et de la Tunisie.

Lors de sa visite, le chef de l’Etat a eu l’occasion de rencontrer un grand nombre de citoyens de la région et pris connaissance de leurs revendications et préoccupations, dont notamment, celles liées au volet social et au développement.

Dans ce contexte, le président Saïed a réaffirmé l’engagement à aller de l’avant sur la voie la construction et de l’édification, promettant d’œuvrer sans relâche ni répit à rompre à jamais avec l’ancien modèle de développement et à promouvoir les conditions de vie des citoyens où qu’ils se trouvent.

Avec TAP

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Tunisie – Japon : Journée tunisienne à l’Expo universelle Osaka 2025

13. August 2025 um 19:13

Une journée nationale dédiée à la Tunisie a été organisée, mercredi 13 août 2025, dans le cadre de l’événement universel « Osaka Expo 2025 » qui se tiendra du 13 avril au 13 octobre 2025 à l’île de Yumishima à Osaka de la région du Kansai (Japon).

La Tunisie est représentée à cet évènement par une délégation conduite par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

À cette occasion, une exposition organisée au pavillon tunisien a permis à un large public de découvrir la richesse du patrimoine culturel tunisien, selon un communiqué du ministère de l’Economie.

La cérémonie officielle s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Tunisie au Japon, Ahmed Chafra, du PDG du Centre de promotion des exportations et commissaire général tunisien pour l’Expo, Mourad Ben Hassine, ainsi que de hauts responsables japonais.

Dans son discours, Samir Abdelhafidh a salué la solidité des relations tuniso-japonaises et les valeurs communes qui lient les deux pays, exprimant sa volonté de renforcer davantage cette coopération, notamment sur le plan économique.

Il a rappelé que la Tunisie place l’être humain au cœur de ses politiques de développement, et qu’elle dispose d’atouts majeurs pour promouvoir un partenariat économique solide avec le Japon.

Le ministre de l’Economie a également salué le niveau d’organisation de l’Expo, soulignant la portée symbolique de son thème : « Concevoir la société de l’avenir, pour nos vies ». Il a, par ailleurs, évoqué la cause palestinienne comme l’un des grands enjeux humanitaires actuels, réaffirmant la position constante de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à établir un État indépendant avec Jérusalem pour capitale.

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Fête de la femme : le ministère de la Famille réaffirme son engagement en faveur des droits des Tunisiennes

13. August 2025 um 18:56

À l’occasion de la Journée nationale de la femme, célébrée chaque 13 août, le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées a réitéré son engagement à promouvoir les droits des femmes et à consolider leurs acquis. Il a salué le rôle actif des Tunisiennes dans la société et leur contribution à l’ancrage des valeurs d’égalité et d’égalité des chances.

Dans un communiqué publié pour l’occasion, le ministère a souligné que cette journée permet de mettre en lumière les réalisations des femmes dans tous les domaines, et de réaffirmer la volonté de renforcer leur autonomisation et leur participation au développement national.

Le 13 août marque également l’anniversaire de la promulgation du Code du statut personnel en 1956, acte fondateur d’un cadre juridique novateur ayant aboli la polygamie, instauré l’égalité devant la loi et placé le divorce sous contrôle judiciaire. Ce code demeure une avancée majeure dans l’histoire des droits des femmes en Tunisie et dans le monde arabe.

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69ème anniversaire du CSP: L’hommage du CNRD aux femmes tunisiennes

13. August 2025 um 18:48

À l’occasion de la Journée nationale de la femme tunisienne, le Conseil national des régions et des districts (CNRD) a exprimé, mercredi 13 août 2025, son profond respect pour le rôle central joué par les femmes dans l’édification de l’État moderne. Le 69e anniversaire de la promulgation du Code du statut personnel (CSP) constitue, selon le Conseil, un jalon symbolique renouvelant l’engagement collectif à faire progresser les droits et les libertés, tout en consolidant les acquis.

Dans un communiqué publié pour marquer cette date, le CNRD souligne l’importance historique du CSP, considéré comme une avancée législative majeure qui a posé les bases de l’égalité entre les sexes. En instaurant un cadre juridique garantissant les droits et la dignité des femmes, ce code a positionné la Tunisie comme un précurseur dans la région en matière de promotion de la condition féminine.

Le Conseil salue par ailleurs la contribution active des femmes tunisiennes dans les différents domaines de la vie nationale : depuis leur engagement dans les luttes pour l’indépendance, jusqu’à leur rôle fondamental dans le développement de la démocratie, ainsi que leur participation significative à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays.

Rendant hommage à toutes les femmes tunisiennes, qu’elles soient ouvrières, agricultrices, chercheuses, artistes ou entrepreneures, le CNRD a salué leur patriotisme, leur courage et leur persévérance dans la défense des valeurs républicaines et la sauvegarde de la souveraineté nationale.

Tout en reconnaissant les avancées accomplies, le Conseil a rappelé que la quête de l’égalité réelle demeure inachevée. Il a ainsi appelé à une mobilisation collective pour éradiquer toutes les formes de discrimination, de violence et d’exploitation, en particulier à l’égard des femmes les plus vulnérables, notamment les travailleuses agricoles, les femmes sans soutien et les chômeuses. Il a réaffirmé l’importance de garantir la dignité et l’égalité intégrale pour toutes.

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Manifestation du PDL devant le ministère de la Femme: soutien à Abir Moussi et aux prisonnières d’opinion

13. August 2025 um 15:59

Le parti Destourien Libre (PDL) a organisé une marche partant du siège du gouvernorat de Tunis, situé avenue Habib Thameur. Le cortège a suivi l’itinéraire passant par la rue Mokhtar Attia puis la rue d’Alger, pour aboutir à un rassemblement de protestation devant le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors.

Cette marche a pour but d’alerter les autorités sur la situation d’Abir Moussi, présidente du PDL, emprisonnée sans raison claire depuis 678 jours, ainsi que sur celle d’autres femmes détenues à cause de leurs opinions politiques.

La plupart des manifestants, majoritairement des femmes vêtues en rouge et blanc mettaient le hashtag #LibérerAbir. En tête du défilé, plusieurs personnes portaient une grande banderole appelant à mettre fin à la violence contre les femmes et à libérer Abir Moussi ainsi que toutes les prisonnières d’opinion.. 

Outre de grands portraits d’Abir Moussi, certains manifestants portaient aussi des photos du leader Habib Bourguiba ainsi que celles de plusieurs prisonnières politiques, comme Sonia Dahmani entre autres. 

 

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Houda Kefi : « Célébrer les femmes, c’est honorer leur force, leur droit à choisir librement leur destin »

13. August 2025 um 15:38

L’éducation joue un rôle crucial dans la construction d’une conscience culturelle, économique et politique chez les filles, en développant leur confiance, leur capacité d’agir et leur leadership. Houda Kefi, inspectrice générale de l’enseignement secondaire revient sur l’importance de dépasser les stéréotypes de genre et promouvoir une égalité réelle. Dans laquelle il est essentiel d’adopter des approches pédagogiques inclusives, d’encourager la participation dans les domaines technologiques et de construire des partenariats entre le système éducatif et les organisations féminines. À l’occasion de la Journée nationale de la femme, cette réflexion invite à penser les tensions entre les acquis législatifs et la persistance des inégalités sociales, en réaffirmant la nécessité d’un engagement collectif pour une société plus juste. Interview :

Comment l’éducation peut-elle, dès le plus jeune âge, contribuer à forger chez les filles une conscience culturelle, économique, politique en développant leur capacité d’agir et leur leadership ? Quelles approches pédagogiques favorisent l’émancipation et la confiance en soi dans ces domaines ?

Houda Kefi : L’éducation peut, dès le plus jeune âge, contribuer à forger chez les filles une conscience culturelle, économique et politique en leur proposant des contenus inclusifs qui valorisent des figures féminines inspirantes. Tout en adoptant des approches pédagogiques actives comme le débat, le travail en projet ou les jeux de rôle qui encouragent l’expression, l’esprit critique et la coopération. En intégrant des activités ancrées dans le réel (visites, enquêtes, rencontres), en instaurant un climat scolaire égalitaire sans stéréotypes de genre et en mettant en place des dispositifs de mentorat entre filles, l’école doit développer la confiance en soi, le sens de l’initiative et le leadership, favorisant ainsi leur émancipation et leur capacité d’agir dans tous les domaines de la vie.

De quelle manière l’école peut-elle, à travers ses programmes et sa culture, déconstruire les stéréotypes de genre et promouvoir une éthique de l’égalité et du respect des droits des femmes, afin de prévenir les violences sexistes ?

L’école peut déconstruire les stéréotypes de genre en intégrant dans ses programmes des contenus qui valorisent l’égalité, questionnent les rôles sociaux traditionnels et mettent en lumière les droits des femmes. En adoptant une culture scolaire fondée sur le respect, la mixité, la tolérance et la vigilance face aux discriminations, elle promeut une éthique de l’égalité. La formation du personnel, des actions de sensibilisation régulières et un encadrement clair des comportements contribuent à prévenir les violences sexistes dès le plus jeune âge.

À l’ère du numérique, comment repenser les réformes éducatives pour préparer les filles à s’approprier les savoirs technologiques et occuper des positions innovantes, garantissant ainsi leur autonomie économique et sociale ?

À l’ère du numérique, les réformes éducatives doivent intégrer dès le primaire un accès équitable des filles aux savoirs technologiques, en valorisant leur participation dans les sciences, la programmation, la robotique et l’innovation. Il s’agit de développer des curriculums inclusifs, des espaces d’apprentissage collaboratifs et des projets concrets qui stimulent la créativité numérique. L’école doit aussi multiplier les modèles féminins dans la tech, offrir du mentorat, et encourager l’esprit d’entrepreneuriat. En favorisant ainsi l’appropriation des outils numériques, l’éducation contribue à l’autonomie économique et sociale des filles et à leur capacité à devenir actrices des transitions technologiques.

Quelles formes de collaboration entre les organisations féminines et le système éducatif pourraient renforcer une éducation critique à l’égalité, capable de former des citoyennes engagées et conscientes des enjeux de justice sociale ?

En Tunisie, une collaboration étroite entre les organisations féminines et le système éducatif pourrait prendre la forme de partenariats pour concevoir des modules pédagogiques sur les droits des femmes, l’égalité de genre et la justice sociale, intégrés dans les programmes scolaires. Ces organisations peuvent intervenir en milieu scolaire à travers des ateliers, des témoignages, des campagnes de sensibilisation ou des forums ouverts, favorisant une éducation critique et engagée. Elles peuvent aussi former les enseignants à une approche égalitaire et inclusive. Dans un contexte tunisien marqué par des avancées légales mais aussi par des résistances sociales, cette synergie permettrait de renforcer chez les filles une conscience citoyenne active, tout en transformant l’école en un espace de vigilance démocratique et de promotion de l’égalité réelle.

En quoi la célébration de la Journée nationale de la femme, le 13 août, invite-t-elle à une réflexion philosophique sur les tensions entre acquis législatifs et réalités sociales persistantes en matière d’égalité des sexes ?

La célébration de la Journée nationale de la femme, le 13 août en Tunisie, invite à une réflexion philosophique sur les tensions entre les principes de justice et de liberté inscrits dans les acquis législatifs — tels que le Code du statut personnel — et les réalités sociales encore marquées par des inégalités, des stéréotypes et des violences de genre. Elle interroge le fossé entre le droit et le vécu, la norme et la pratique, révélant que l’égalité juridique ne garantit pas nécessairement l’égalité réelle. Cette journée devient ainsi l’occasion de repenser, à la lumière des idéaux d’émancipation, le rôle de la société, de l’éducation et des institutions dans la construction d’une citoyenneté égalitaire, critique et engagée.

Un mot de la fin : quel message souhaitez-vous transmettre en cette journée dédiée aux femmes ?

En cette journée dédiée aux femmes, rappelons que l’égalité n’est pas un acquis figé, mais un engagement quotidien. Célébrer les femmes, c’est honorer leur force, leur créativité et leur droit à choisir librement leur destin. C’est aussi appeler chacun et chacune à œuvrer, avec lucidité et solidarité, pour une société plus juste, où les droits des femmes ne sont ni une faveur ni une exception, mais une évidence partagée.

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Ces Tunisiennes sans voix – Un quotidien loin de tout repos

13. August 2025 um 14:00

Elles sont ouvrières agricoles ou femmes de ménage. Elles gagnent peu, mais continuent à entretenir leur famille. Au four et au moulin, pour ainsi dire. Le travail, mais aussi les tâches ménagères et l’éducation des enfants font partie intégrante de leur quotidien. Autant dire que lorsque vient le soir, elles rompent un lourd agenda bien minuté et dorment d’un sommeil profond. Sauf, si les soucis du jour continuent à les habituer une partie de la nuit. Une pensée pour elles en cette fête de la femme. Comme un hommage appuyé.

Appelons-là Fatma. Elle a cinquante ans et de longues années de souffrances et de déceptions. Vivant dans une région centrale de la Tunisie, elle est ouvrière agricole. Elle est mariée et mère de trois enfants. Elle se réveille tôt et part travailler dans les champs des alentours, gagnant, bon an mal an, pas plus de 25 dinars ou 30 par jour.

Son mari a un handicap. Il est au chômage et travaille quelques jours par mois. Seul un de ses enfants, Mounir, mécanicien sur des engins agricoles, possède un emploi dans une ferme située à côté de leur foyer, avec un salaire qui ne dépasse pas 650 dinars par mois. Fatma et Mounir font vivre, avec ce qu’ils gagnent toute la famille ; soit cinq personnes.

Et à l’heure où l’on commémore le 69ème anniversaire de la promulgation du Code du Statut Personnel (CSP), il est bon de se rappeler l’existence de ces sans voix. Qui font partie de ces femmes lève-tôt qui souffrent le martyr. Parce que non seulement démunies, mais parce qu’elles continuent à marcher bravant les vicissitudes de la vie. Une femme qu’on a mariée souvent jeune et sans qu’elle ait vraiment eu d’autres choix que d’épouser, qui un cousin, qui un voisin.

 

Son mari a un handicap. Il est au chômage et travaille quelques jours par mois. Seul un de ses enfants, Mounir, mécanicien sur des engins agricoles, possède un emploi dans une ferme située à côté de leur foyer et son salaire ne dépasse pas 650 dinars par mois. Fatma et Mounir font vivre, avec ce qu’ils gagnent toute la famille.

 

Evidemment, il ne faut pas tomber dans le catastrophisme. En oubliant que le vécu des femmes, y compris celles qui vivent dans nos campagnes, n’est plus ce qu’il était un certain 13 août 1956 lorsque le Zaïm Habib Bourguiba, alors Premier ministre du dernier des beys, Mohamed Lamine Bey, décide de siffler la fin de la récréation d’une vie faite d’asservissement de la femme.

« 55 morts et 796 blessées »

Evidemment aussi grâce à des initiatives courageuses des dernières années, l’Etat tunisien s’est porté au secours des ouvrières agricoles. Avec la promesse d’un Fonds de sécurité sociale pour les ouvrières agricoles ; « Une protection sociale qui repose sur un système intégré qui vise à promouvoir la culture de l’entrepreneuriat à travers des incitations financières et des mécanismes garantissant la protection sociale contre la maladie, les accidents de travail et des pensions de retraite ».

 

 

Ou encore, la promulgation d’une loi (la Loi n° 2019-51 du 11 juin 2019, portant création d’une catégorie de « transport de travailleurs agricoles »). Un service défini dans un de ses articles comme « un service de transport public non régulier de personnes réservé aux travailleurs agricoles titulaires, saisonniers ou provisoires ». Les ouvrières agricoles sont sujettes à des accidents en raison de mauvaises conditions de transport. Des chiffres font état qu’entre 2015 et 2023, 55 femmes ont trouvé la mort et 796 ont été blessées ».

Mais, comme tout le monde le sait, nombre de vécus difficiles persistent. « Les ouvrières agricoles rencontrent des conditions de travail souvent précaires, marquées par l’exploitation et la marginalisation. Elles sont majoritairement des femmes, travaillant sans contrat, sans protection sociale, et souvent exposées à des produits chimiques dangereux sans équipement de protection », peut-on lire dans certains descriptifs les concernant.

Soumises aux mêmes obligations familiales

Beaucoup de femmes continuent, cela dit, à être au four et au moulin dans une Tunisie rurale marquée par la persistance d’une certaine mentalité. C’est que les tâches ménagères et l’éducation des enfants continuent pour l’essentiel le lot quotidien des ouvrières agricoles. Dont les estimations font apparaître leur importance dans la population : elles seraient au nombre de « 500 000 » et « représenteraient plus de 80 % de la main-d’œuvre dans le secteur agricole ». Autant dire que lorsque vient le soir, elles rompent un lourd agenda bien minuté et dorment d’un sommeil profond. Sauf, si les soucis du jour continuent à les habituer une partie de la nuit.

 

Il ne faut pas tomber dans le catastrophisme. En oubliant que le vécu des femmes y compris celles qui vivent dans nos campagnes n’est plus ce qu’il était un certain 13 août 1956 lorsque le Zaïm Habib Bourguiba alors Premier ministre du dernier des beys, Mohamed Lamine Bey, décide de siffler la fin de la récréation d’une vie faite d’asservissement de la femme.

Loin de nos campagnes, d’autres sans voix existent. Chacun peut les voir au quotidien dans nos administrations, entreprises et même dans certains foyers. Elles assurent, le plus souvent, des travaux de ménage. Et sont souvent, côté précarité, dans la même situation que les ouvrières agricoles. Et évidemment elles sont soumises quasiment aux mêmes obligations familiales.

Leur quotidien est réglé d’avance. Il est fait souvent d’une course matinale derrière des transports défaillants et quelque peu irréguliers. Il leur faudra prendre une voiture de louage et deux bus pour arriver à leur lieu de travail. Un transport sans le moindre confort : quelquefois une banquette leur sert de siège. Et au bout, une journée de travail au cours de laquelle elle se nourrit d’une bouteille de petit-lait et d’un peu de pain. Beaucoup transportent le matin dans une sacoche un menu repas fait d’un plat de couscous ou de pâte de la veille qu’elle réchauffe dans un four micro-onde sur son lieu de travail.

Heureusement pour beaucoup – ou certaines – d’entre elles, la loi sur la précarité de l’emploi – la loi n°16 de l’année 2025 relative à « l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance », décidée en mai dernier par le premier magistrat du pays – est passée par là. Leur assurant une dignité et une meilleure sécurité quant à leur avenir et celui de leur famille. Soit la fin d’un calvaire.

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Hassen Toukabri : un programme pour l’avenir de l’Ordre des avocats (2025-2028)

13. August 2025 um 11:57

Hassen Toukabri, actuel secrétaire général le plus en vue de l’Ordre national des avocats, est candidat au bâtonnat de l’Ordre national des avocats tunisiens pour la période 2025-2028.

Il a annoncé le lancement d’une campagne électorale depuis son bureau à Tunis, où il présentera les grandes lignes de son programme à ses collègues afin d’en favoriser la discussion et l’enrichissement. S’il est élu, il s’engage à mettre en œuvre ce programme pendant les trois ans de son mandat.

Rencontré lors du coup d’envoi de sa campagne électorale pour devenir bâtonnier de l’Ordre des avocats, Hassen Toukabri, interrogé sur le contenu de son programme, a déclaré leconomistemaghrebin.com que son projet repose sur le socle de la profession, en valorisant son indépendance, son engagement militant et la défense de la profession d’avocat, forte de plus d’un siècle d’existence.

Il précise que cette profession a traversé des moments historiques majeurs, telles que la lutte pour l’indépendance nationale, la transition démocratique et la révolution. Il ajoute: « Il est primordial de protéger les intérêts de mes collègues, tant sur le plan matériel que moral, en particulier dans leurs relations avec les tribunaux. Par ailleurs, il est essentiel de soutenir la jeunesse, qui doit avancer au rythme de son époque et rester ouverte aux expériences internationales, afin que nos avocats puissent rivaliser avec leurs homologues mondiaux ».

Il poursuit en ces termes : « Cette noble profession doit répondre aux ambitions de ses membres et anticiper leur avenir, en s’adaptant aux évolutions de notre temps. Nous devons être à la hauteur des défis actuels et renforcer la solidarité entre nous ».

Par ailleurs, il a annoncé que le second volet de son programme aborde la question de la retraite des avocats au sein de l’Ordre national des avocats, notamment à travers le fonds de retraite. Il estime que la dignité commence dès la retraite, or les pensions actuelles sont insuffisantes. Il est nécessaire de développer ce fonds, d’assurer la solidité de ses ressources, de garantir sa sécurité et de regagner la confiance des avocats quant à la gestion de ces fonds, en s’efforçant de les utiliser de la manière la plus efficace.

Enfin, le troisième point concerne l’engagement militant en faveur du procès équitable et des droits de l’homme. Il rappelle, à cet effet, que l’avocat est un acteur essentiel dans la quête de justice. Son rôle est d’autant plus crucial à une époque où le respect du procès équitable et de la présomption d’innocence est fondamental.

Et de conclure: « En effet, une personne est considérée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie. Pourtant, certains individus passent des mois, voire des années, détenus sans jugement, ce qui porte atteinte aux principes fondamentaux de la liberté et aux droits humains universels consacrés par la convention internationale ».

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Code du Statut Personnel – Les principaux acteurs de cette réforme révolutionnaire

13. August 2025 um 11:30

Soixante-neuf ans après la promulgation du Code du Statut Personnel (CSP), il ne peut être qu’utile de rappeler les hommes qui ont permis de réformer le statut de la femme dans la société tunisienne. Le président Bourguiba, qui n’était alors que le Grand vizir du dernier bey, évidemment. Mais pas seulement.

Souvent pour illustrer un article relatif au Code du Statut Personnel (CSP), la presse recourt quasiment toujours à la même photographie que nous reproduisons ici. On y voit six personnalités dont quatre ont joué un rôle central dans la promulgation de ce texte qui est le décret du 13 août 1956. Le premier président de la République, Habib Bourguiba, qui était à cette époque le Grand vizir (assis au centre), le ministre de la Justice, Ahmed Mestiri (à sa droite), le théologien Mohamed Taher Ben Achour (à sa gauche). Et derrière lui, en djellaba blanche, debout au centre, un autre théologien, en l’occurrence Mohamed Abdelaziz Djaït.

Au centre de la photographie, donc, Habib Bourguiba a été le principal artisan de ce décret. Et ce qui est bien significatif, en la matière, c’est la date de la promulgation du CSP : le 13 août 1956. Soit juste cinq mois après l’indépendance et bien avant que le président Bourguiba ne prenne toutes les rênes du pouvoir en main avec la proclamation de la République, onze mois plus tard, en juillet 1957. Ou encore que ne soit promulguée la Constitution de 1959.

Lire aussi: Réforme du CSP en Tunisie : attention danger… pour les femmes !

Ce qui en dit long sur un certain empressement du Zaïm à décider d’un ensemble de mesures qui lui ont semblé être prioritaires dans le bâtit d’une Tunisie indépendante. D’où cette phrase d’un autre acteur du CSP, Ahmed Mestiri, qui a déclaré, dans un témoignage publié dans les colonnes de notre confrère Le Magreb, du 24 août 2012 : « Sans Bourguiba, point de CSP ». Il va sans dire que de par son observation du vécu de la société française pendant ses études à Paris, l’influence exercée sur lui à la fois par les idéaux de la philosophie de la Société des Lumières – connue également sous le nom de « Siècle des Lumières » – et des penseurs libéraux tunisiens, comme Tahar Haddad, et de par le vécu des femmes tunisiennes de l’époque, à commencer par celui de sa propre mère, ont poussé Bourguiba à engager une réforme sociale à l’endroit de la femme.

Implication de l’autorité religieuse

Ahmed Mestiri a été le principal coordinateur du CSP. Il a notamment chapeauté la quinzaine de juristes, pour l’essentiel arabophones, chargés de rédiger le CSP. Militant de la première heure, il est un libéral opposé à toute forme d’asservissement. Et un homme engagé – il l’a montré en s’opposant, plus tard, à ce qu’il a considéré être les dérives du Zaïm Bourguiba, en matière de démocratie et de droits de l’Homme.

 

Son observation du vécu de la société française pendant ses études à Paris, l’influence exercée sur lui à la fois par les idéaux de la philosophie de la Société des Lumières et des penseurs libéraux tunisiens, comme Tahar Haddad, et de par le vécu des femmes tunisiennes de l’époque, à commencer par celui de sa propre mère, ont poussé Bourguiba à engager une réforme sociale à l’endroit de la femme.

 

La présence de Mohamed Taher Ben Achour sur la photographie symbolise l’implication de l’autorité religieuse dans l’élaboration du texte du CSP. Théologien de renom, ayant enseigné à l’Université de la Zitouna, dont il deviendra le recteur, et auteur de nombreux ouvrages, Mohamed Taher Ben Achour, a donné beaucoup de crédit aux réformes introduites dans le Code. Il a notamment rejoint le groupe chargé de la rédaction de ce dernier pour « aplanir les différends » apparus entre les membres. Avec, dit-on, pour point d’achoppement la question de l’interdiction de la polygamie.

Autre théologien qui a été au centre de l’opération de l’élaboration du CSP : Mohamed Abdelaziz Djaït. Son statut de Cheikh El Islam malékite d’alors avait aussi offert un crédit certain aux réformes annoncées. D’ailleurs, le projet de La Majlalh, dont il est le principal auteur, « préfigure, assure-t-on, le Code du Statut Personnel ».

Noura Borsali, universitaire et écrivaine tunisienne de renom, a narré, dans un article publié dans les colonnes du quotidien La Presse du 13 août 2013, sous le titre « Et le Code du Statut Personnel fut promulgué », la genèse des réformes annoncées par le président Habib Bourguiba.

« Ni dans le fond ni dans la forme »

On y lit notamment, « et le 16 juillet 1949, un décret beylical institua une commission en vue de l’élaboration d’un code charaïque de la famille. Ajoutant qu’il ne s’agissait « guère d’une œuvre adaptée aux circonstances ni dans le fond ni dans la forme », mais était « un remarquable travail d’érudition, propre à intéresser des juristes spécialisés ou des historiens ».

Force est de constater, et malgré les quelques critiques auxquelles a donné lieu le CSP, les réformes introduites ont été acceptées par l’ensemble de la population. Les historiens notent à ce propos que « la polygamie était marginale » dans la société. Ainsi, et aussi loin qu’ils s’en souviennent, les Tunisiens se rendent vite compte que bien rares sont les ascendants à avoir épousé plus d’une femme.

 

Force est du reste de constater, et malgré les quelques critiques auxquelles a donné lieu le CSP, les réformes introduites ont été acceptées par l’ensemble de la population. Les historiens, notent, à ce propos, que la polygamie était marginale » dans la société. Ainsi, et aussi loin qu’ils s’en souviennent, les Tunisiens se rendent vite compte que bien rares sont les ascendants à avoir épousé plus d’une femme.

 

La Tunisie se distinguait dans le monde musulman par l’existence du « contrat de mariage kairouanais ». Connu sous le nom de « Sadaq al-Kairouani », c’est un contrat de mariage traditionnel de Kairouan, en Tunisie qui « se distingue par certaines clauses spécifiques, notamment celle où le mari s’engage à respecter l’obéissance de sa femme, avec l’interdiction pour le mari de se remarier ou d’avoir des concubines ».

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Droits des femmes et libertés en péril en Tunisie : l’appel de la société civile et des partis politiques

13. August 2025 um 09:52

À l’occasion du 69e anniversaire du Code du Statut Personnel (CSP), l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), en collaboration avec le Front pour l’égalité et les droits des femmes, lance un appel solennel pour défendre les libertés et les droits des femmes en Tunisie, dans un contexte marqué par des atteintes croissantes aux libertés publiques, une montée des violences sexistes et une crise socio-économique profonde.

Depuis le 25 juillet 2021, lit-on dans le communiqué, le pays connaît un recul alarmant en matière de droits humains et de libertés fondamentales. L’ATFD alerte sur l’aggravation des discriminations et l’explosion des violences de genre, notamment à travers l’emprisonnement de femmes militantes pour leurs opinions, ainsi que la persistance des inégalités salariales et d’un chômage féminin structurellement élevé.

Un appel pour la libération des prisonnières d’opinion

Le communiqué, signé par de nombreuses associations, partis politiques et militants engagés, appelle à la libération immédiate des femmes détenues pour leurs idées ou leur engagement civique. Il exige également l’arrêt des poursuites arbitraires et la levée des restrictions imposées aux libertés individuelles et collectives, en conformité avec les lois nationales et les engagements internationaux de la Tunisie.

Les signataires dénoncent les campagnes de désinformation et les discours populistes qui entretiennent une violence symbolique à l’encontre des femmes. Ils réclament des politiques publiques efficaces, capables de garantir une véritable souveraineté populaire sur les ressources du pays et de lutter contre la pauvreté, le chômage, la précarité, la violence et les féminicides.

Appel à l’unité…

Le communiqué insiste sur la nécessité d’une mobilisation collective, au-delà des divisions actuelles, pour défendre un modèle sociétal fondé sur l’égalité, la dignité, la liberté et la justice sociale. Il appelle à tirer les leçons des dix années de transition démocratique, sans renier les acquis de la révolution, pour bâtir une Tunisie civile, libre, égalitaire et démocratique.

Les signataires du document réaffirment leur plein soutien à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), aujourd’hui ciblée par des attaques répétées mettant en péril les acquis syndicaux, le droit de grève et la protection des droits des travailleurs et travailleuses.

Enfin, le Front pour l’égalité et les droits des femmes appelle à renforcer la mobilisation pour défendre les droits politiques, civils, économiques et sociaux des femmes et des citoyens tunisiens, en affirmant que ces droits sont non négociables, sans compromis ni recul.

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Le PLF 2026 sur la table d’un conseil des ministres

13. August 2025 um 09:12

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé un conseil ministériel, mardi 12 août au palais du gouvernement à La Kasbah, afin d’examiner les équilibres financiers du projet de loi des finances de l’année 2026.

Lors de cette réunion, la cheffe du gouvernement a souligné que le projet de loi des finances de 2026 est un « instrument souverain » qui incarne la volonté populaire et constitue une concrétisation financière des priorités sociales et économiques de l’État ainsi que des objectifs du plan de développement pour la période 2026-2030, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.

Ce plan, a-t-elle expliqué, repose sur une approche ascendante qui part du niveau local puis régional avant de franchir le niveau national conformément à la vision du président de la République, Kais Saïed.

La cheffe du gouvernement a, par ailleurs, indiqué que ce projet de loi constitue une concrétisation de la politique de l’État et de ses grands choix et orientations. Une politique qui s’articule essentiellement sur la conciliation entre la justice sociale et la croissance économique.

Toujours dans le cadre de cette réunion, le conseil ministériel a passé en revue les principaux axes des équilibres financiers du projet de loi de finances pour l’année 2026, dont au premier rang, figurent le renforcement des fondements de l’État social, notamment l’emploi et la réduction du chômage, grâce à la mise en place d’un programme de nouveaux recrutements dans la fonction publique au cours de l’année 2026, la poursuite de la mise en œuvre du programme de régularisation de la situation des ouvriers de chantiers, la lutte contre l’emploi précaire et l’interdiction de la sous-traitance.

Parmi ces axes prioritaires figurent également la mise en œuvre de réformes législatives permettant de favoriser le travail décent, de garantir la protection sociale et de soutenir les groupes vulnérables et les familles à faible revenu tout en veillant à leur intégration économique et à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Il s’agit également de promouvoir la qualité des services et de les rapprocher des citoyens, notamment en matière de santé, d’éducation et de transport.

Aussi, parmi ces axes, figurent la promotion de l’investissement public, la garantie d’un développement équitable en harmonie avec le plan de développement pour la période 2026 – 2030, la diversification des sources de financement des investissements ainsi que l’incitation aux investissements dans le domaine des énergies renouvelables en plus de l’intégration de l’économie parallèle.

Il est également question de l’investissement dans le développement équitable en s’appuyant sur les résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts dans l’élaboration du plan de développement 2026-2030.

Par ailleurs, la cheffe du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité d’œuvrer à garantir la durabilité des équilibres financiers dans la perspective de répondre au mieux aux attentes des différentes catégories sociales et de concilier entre le rôle social de l’État et le soutien à la croissance économique dans le cadre d’une vision globale permettant d’instaurer un développement équitable et de réaliser la justice sociale.

Avec TAP

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Gestern — 12. August 2025Haupt-Feeds

Saisie et destruction d’une quantité de formage et beurre à Jendouba

12. August 2025 um 21:05

L’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (INSSPA) a annoncé sur sa page officielle la destruction d’une quantité de fromage et beurre au gouvernorat à Jendouba.

Voici la traduction du communiqué publié par l’INSSPA sur sa page officielle :

Dans le cadre du contrôle sanitaire des magasins de vente en gros de produits alimentaires, de grandes quantités de fromages et de beurre ont été saisies le lundi 11 août 2025, après avoir été stockées dans des conditions contraires aux normes sanitaires, suite à la coupure volontaire de l’électricité dans la chambre froide, ce qui a entraîné une augmentation de la température à plus de 20°C.
Un procès-verbal d’infraction a été dressé, et une autorisation judiciaire a été obtenue auprès du tribunal de première instance pour la destruction des quantités saisies, afin de préserver la santé des consommateurs et en application des lois en vigueur.

 

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Aide au logement à 23 familles à faible revenu à Bizerte

12. August 2025 um 19:25

La commission régionale du logement social de Bizerte, a accordé, mardi 12 aout, lors de sa réunion périodique, des subventions d’une valeur de 106 mille dinars au titre d’amélioration de logements au profit de 23 familles à faible revenu dans la région.

Les familles bénéficiaires sont issues des délégations de Ghezala, Joumine, Mateur, Ras Jebel, Tinja, Menzel Jemil, Zarzouna et Bizerte-Nord.

Le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaâcoub, a exhorté les responsables locaux et les services concernés à assurer une mise en œuvre rigoureuse de la nouvelle tranche du programme national de logement social, afin d’améliorer les conditions de vie et la santé publique des bénéficiaires, dans la continuité des actions menées dans les 14 délégations du gouvernorat.

Il a également souligné l’importance d’un examen approfondi des dossiers soumis aux commissions régionales et locales, afin de cibler en priorité les familles vulnérables sur l’ensemble du territoire et de hâter le traitement des demandes en attente.

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Rentrée scolaire : Modernisation nationale des infrastructures scolaires

12. August 2025 um 15:45

Dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère de l’Éducation a engagé un programme national global visant à améliorer les infrastructures des établissements scolaires à travers le pays. L’objectif : garantir à tous les élèves un accès à une éducation publique de qualité.

Ce programme inclut la construction, l’entretien, l’équipement et l’aménagement d’écoles primaires, de collèges, d’internats ainsi que de cantines scolaires. La valeur des projets de création d’établissements s’élève à 159 millions de dinars, sur un budget total avoisinant les 250 millions de dinars dédiés au développement des infrastructures scolaires.

Dans le gouvernorat de Sfax, les travaux avancent rapidement : l’école primaire en construction affiche un taux d’avancement de 95 %, celle du quartier Bir Ali Ben Khalifa de 90 %, le collège d’Aulou également à 90 % et le collège Saadi Amir à 60 %.

À Gabès, l’école primaire du quartier Nasr est achevée à 75 %. Dans le gouvernorat de Kebili, les travaux à l’école primaire de Jemna sont à 20 %, tandis qu’à Manouba, l’école primaire de Borj Toumi à Battan est à 60 % d’avancement.

Dans le gouvernorat de Nabeul, les chantiers progressent avec un taux de 90 % à l’école préparatoire du quartier Al Wafa, 55 % au lycée de Bir Boureguia et 90 % à l’école primaire de Beni Khaled.

Côté entretien et maintenance, Manouba affiche des avancées notables avec 40 % pour l’école préparatoire Alissa, 60 % pour Khaznadar et 85 % pour l’école préparatoire 20 mars 1934.

À Kasserine, les travaux progressent à 50 % au lycée Al Zouhur et à 80 % au lycée Chebbi, tandis qu’à Kairouan, l’école primaire Bir Al-Wahat enregistre un taux d’avancement de 25 %.

À Gafsa, plusieurs établissements bénéficient d’interventions : l’école primaire de la cité Nour et le collège 02 Mars sont achevés à 80 %, la cantine du lycée Al Alem à 70 % et le lycée 18 Janvier à 30 %.

Enfin, dans le gouvernorat de Medenine, les travaux avancent à 40 % à l’école primaire Ghrabat, 70 % à l’école primaire Beni Bando, 30 % à l’école primaire Al-Raja, et le foyer du lycée de Medenine affiche un taux d’achèvement de 75 %.

À Sfax, les actions de maintenance concernent l’école primaire Sidi Abdelaziz (35 %), Drabla (50 %), Jalaïla (30 %) et le lycée Ali Bourguiba (40 %).

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L’UGTT marche sur des œufs !

12. August 2025 um 15:12

Après plusieurs mois loin des projecteurs, l’UGTT traverse l’un des moments les plus décisifs de son long vécu. Nous pensons même qu’il s’agit du tournant le plus critique de son histoire contemporaine, car ce qui se joue aujourd’hui, c’est son positionnement sur l’échiquier politique et social du pays. Comment une organisation qui se présentait comme la première force nationale a-t-elle pu se retrouver aussi affaiblie en seulement quelques années ?

Le constat est sans appel : l’UGTT de 2025 n’est plus celle de la décennie précédente. Son affaiblissement résulte principalement de trois dynamiques majeures.

1- Le péché originel des hausses salariales anarchiques

L’UGTT est aujourd’hui perçue par une large frange de la population comme partiellement responsable de la crise économique et sociale actuelle. Et ce n’est pas entièrement faux.

Aux côtés des partis politiques et des gouvernements successifs, le syndicat a joué un rôle dans la dégradation du climat économique. En défendant systématiquement les intérêts des salariés, souvent au détriment de la viabilité des entreprises qu’elles soient publiques ou privées, il a contribué à alourdir les charges d’exploitation, paralysant les structures publiques et poussant les entreprises privées à survivre sous la contrainte de l’endettement, limitant ainsi tout investissement de croissance.

Malgré cette posture, l’emploi ne s’est pas amélioré. Il suffit de comparer les chiffres actuels à ceux de 2019, une année déjà peu reluisante, pour constater un net recul.

Aujourd’hui, les Tunisiens commencent à comprendre qu’une augmentation salariale non accompagnée de gains de productivité se traduit inévitablement par une spirale inflationniste. Le coût de la vie est devenu insoutenable, et si les hausses de salaires ne sont pas la seule cause, elles en constituent un facteur aggravant majeur.

Par ailleurs, le nombre record de grèves a durablement terni l’image du pays auprès des investisseurs étrangers. La montée en puissance d’autres économies régionales — Maroc, Égypte, Turquie — nous a fait perdre de nombreuses opportunités.

Face à une succession de gouvernements fragiles, l’UGTT imposait ses revendications sans contrepoids. Conséquence ? Un surendettement massif, des milliards de dollars consommés sans retour productif réel. L’État s’est engagé au-delà de ses capacités, sans génération de recettes suffisantes pour honorer ses promesses.

2- Une crise de gouvernance interne

La deuxième faiblesse vient de l’intérieur : le non-respect du règlement propre à l’UGTT et la prolongation contestée du mandat du bureau actuel ont profondément divisé l’organisation. Au-delà des justifications avancées, le fait est que le syndicat n’est plus uni. Des divergences profondes affaiblissent son autorité et sa légitimité.

Si la prolongation n’avait duré que quelques mois, cela aurait pu passer. Mais des années plus tard, il est devenu difficile, même en interne, de défendre cette décision. D’autres syndicats, plus démocratiques et plus souples, gagnent du terrain. L’idée d’un syndicat unique en position de négociation avec les autorités n’a plus cours.

3- Un État qui a repris l’initiative sociale

Troisièmement, l’État a changé de posture, adoptant un ton plus social, parfois plus radical que l’UGTT elle-même. La réforme du Code du Travail en est une illustration. Bien qu’elle soulève des inquiétudes économiques, elle répond à une grande partie des revendications sociales historiques du syndicat.

Le règlement du dossier des enseignants vacataires est une réussite pour l’exécutif, en dépit de son impact sur les comptes publics. D’autres initiatives parlementaires vont également dans ce sens. Certes, certaines manquent de cohérence économique, mais sur le plan politique, c’est l’Etat qui marque des points.

Dans ce contexte, hausser le ton, voire appeler à une grève générale, serait une manœuvre extrêmement risquée. Et pour être direct, une grève aujourd’hui serait un échec cuisant. L’UGTT y perdrait le peu de crédit qu’il lui reste. Qui, aujourd’hui, accepterait de sacrifier une journée de salaire alors que la majorité des ménages n’arrive déjà plus à joindre les deux bouts des mois ? Et qui compensera cette perte ?

Face à un exécutif solidement installé, capable d’imposer une feuille de route conforme à ses équilibres budgétaires, l’UGTT n’a pas intérêt à tester sa force réelle. Elle risquerait d’en ressortir perdante.

Besoin de l’UGTT 2.0

Si elle veut continuer à exister, non pas comme simple structure, mais comme acteur crédible et influent, l’UGTT doit se réinventer. Elle doit s’entourer de techniciens compétents, capables d’évaluer la capacité réelle de chaque secteur à absorber des revendications salariales ou sociales. Si le syndicat veut vraiment être un partenaire du développement, il ne peut plus être un frein à la croissance.

Dans le monde d’aujourd’hui, la priorité n’est plus aux salaires, mais à la préservation de l’emploi. Oui, les salaires doivent évoluer, mais cela doit aller de pair avec une reconnaissance de la valeur du travail. Il faut oser défendre l’idée de travailler plus pour produire plus.

Multiplier les salaires sans créer de valeur, c’est une illusion dangereuse. Le travail, et uniquement le travail, crée la richesse. Dans une économie orientée vers l’exportation, si nos produits ne trouvent plus preneurs à l’étranger, nos usines fermeront, c’est inévitable.

Le monde change, et ceux qui pensent encore que la titularisation est synonyme de stabilité n’ont rien compris. Ce message doit être clairement véhiculé, et le syndicat doit jouer un rôle central non seulement dans la défense des droits des travailleurs, mais surtout dans l’accompagnement stratégique des entreprises vers leur croissance. A bon entendeur.

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Panne électrique à Tunis : bus de substitution mis en place sur plusieurs lignes de métro

12. August 2025 um 09:56

La Société des Transports de Tunis (Transtu) informe ses usagers des lignes de métro qu’une panne des câbles aériens électriques est survenue ce matin au dépôt de Tunis. Elle a provoqué une coupure de courant entre les stations de transformation électrique de Tunis Marine et de la rue de la Gare. Ce dysfonctionnement empêche la mise en circulation complète des rames, qui sont pour l’instant limitées à une seule par ligne.

En attendant la réparation et la reprise normale du service, Transtu indique que des bus de substitution ont été mis en place pour assurer les déplacements des voyageurs. Ces cars circulent sur les trajets suivants :

  • De la station terminus de Ben Arous à la station Barcelona;
  • Entre les stations Interconnexion Ariana et République, avec un passage par la station Interconnexion 10 Décembre;
  • Entre les stations Khéredine et Barcelona, via la station Interconnexion Soliman Kahia;
  • Entre les stations Ennahli et République, via Bab Saadoun;
  • Entre les stations El Mourouj 4 et Barcelona, via la station Interconnexion « El Montazah »;
  • Par ailleurs, un renforcement des lignes de bus régulières assurant la liaison entre les quartiers périphériques et le centre-ville de Tunis est également en place.

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Visite surprise du chef de l’État au futur siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement

11. August 2025 um 22:58

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué cet après-midi, le 11 août en cours, une visite inopinée au bâtiment qui sera le siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement.

Le chef de l’État a recommandé d’accélérer la restauration de ce bâtiment et d’y apporter les réparations nécessaires dans les plus brefs délais, afin de permettre la mise en place de cette institution constitutionnelle et qu’elle puisse commencer ses activités dans les meilleures conditions, après que le cadre législatif et réglementaire ait été entièrement complété par le décret-loi n°2 de l’année 2024 daté du 16 septembre 2024, ainsi que par l’arrêté n°246 de l’année 2025 daté du 8 mai 2025.

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Le temps est légèrement nuageux

12. August 2025 um 09:29

Le ciel sera globalement peu nuageux, puis des orages locaux accompagnés de pluies se développeront dans l’après-midi sur les régions ouest du Centre et du Sud, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Des chutes de grêle sont également attendues de manière ponctuelle.

Le vent soufflera du secteur nord au Nord et au Centre, et du secteur est au Sud, avec une intensité relativement forte dans le Golfe de Tunis, tandis qu’il sera faible à modéré ailleurs. Dans l’après-midi, il se renforcera à l’extrême sud et localement sur les côtes Est, puis sous les orages, les rafales pourront temporairement dépasser 70 km/h.

La mer sera agitée dans le Golfe de Tunis et moutonneuse à localement agitée sur les côtes Est.

Les températures maximales varieront entre 30 et 35 degrés Celsius sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 36 et 40 degrés dans le reste du pays.

Avec TAP

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Marche du PDL le 13 août à Tunis : mobilisation contre la violence et pour la libération des prisonnières politiques

12. August 2025 um 09:09

Le Parti Destourien Libre (PDL) a annoncé, à l’issue de sa conférence de presse du 5 août 2025, l’organisation d’une « semaine de colère » en solidarité avec sa présidente, Abir Moussi. Celle-ci est détenue arbitrairement depuis octobre 2023 et mène une grève de la faim pour défendre les droits des femmes et protester contre la violence politique, morale et économique dont elle est victime, ainsi qu’en soutien aux prisonnières d’opinion.

Face à l’interdiction par les autorités d’une chaîne humaine prévue le 7 août devant l’Instance générale des prisons et de la réinsertion, ainsi que d’un sit-in les 9 et 10 août devant la prison civile de Bulla Regia , le PDL dénonce un double standard de la part des autorités.

Le parti rappelle également l’organisation d’une marche féminine le 13 août 2025, à l’occasion de la fête nationale de la femme, placée sous le slogan « Assez de violence contre les femmes ! » et « Liberté pour la prisonnière politique et toutes les prisonnières d’opinion ». Le cortège partira à 9h du gouvernorat de Tunis (rue Habib Thameur) pour rejoindre le ministère de la Femme, où une manifestation ouverte à tous est prévue.

Le PDL informe avoir accompli toutes les démarches légales nécessaires pour ces événements et appelle les autorités à assurer la sécurité des manifestants, faciliter leur accès aux lieux et garantir le bon déroulement des actions sans entrave.

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