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La génération Z est-elle moins chanceuse que celle des baby-boomers ?

22. November 2025 um 10:49

Le cycle de la vie est tel que chaque génération hérite des rêves et des désillusions de la précédente et chaque génération doit bâtir sur les ruines de la précédente. Quelle Tunisie et quel monde la génération de l’auteur, née autour des années 1950, lègue-t-elle à la génération Z actuelle ?

Sadok Zerelli *

Quand on atteint un certain âge, pour ne pas dire un âge certain, on a beaucoup de temps pour se poser des questions d’ordre métaphysique auxquelles on n’aurait jamais pensé quand on avait 30 ou même 50 ans, telles que : d’où je viens ? où je vais ? qu’ai-je fais de ma vie ? aurais-je pu mieux faire ? etc.

Parmi les questions qui me trottent quelquefois dans la tête figure la suivante : si j’avais le choix, aurais-je préféré être né en 1950 et faire partie de ma génération qu’on appelle les «baby-boomers» ou aurais-je préféré être né un demi-siècle plus tard soit vers l’an 2000 et faire partie de ce qu’on appelle la génération «Z» (et non pas Zut comme disait notre Président !) ?

Sachant que chaque génération a son lot de défis, de rêves et de désillusions, je partage ci-dessous quelques réflexions que m’inspirent cette question, qui ne prétendent nullement être objectives (chacun ou chacune aura sa réponse en fonction de son vécu) ni faire le tour d’un tel sujet qui se situe sur la frontière entre la sociologie, la philosophe et la psychologie sociale.

La génération des «baby-boomers»

Ma génération née autour de 1950, qu’on appelle les «baby-boomers» par référence au boom démographique qui a suivi la fin de la deuxième guerre mondiale, aujourd’hui à la retraite ou proches de l’être, a eu la chance de vivre dans un monde en pleine expansion, un monde qui croyait encore au progrès, à l’ascension sociale, à un avenir toujours meilleur.

Nous avons largement bénéficié de la rencontre des idées de deux hommes qui ont joué des rôles-clés dans la réussite nos vie, l’économiste anglais John Maynard Keynes et le président Habib Bourguiba.

Le premier, dans un célèbre ouvrage publié en 1936 (Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie) a révolutionné la pensée économique en préconisant, contrairement à l’école néo-classique dominante à l’époque, l’intervention de l’Etat pour corriger les distorsions du marché par le recours à des investissements publics massifs, quitte à les financer par le recours au déficit budgétaire, et la redistribution de revenus grâce à une fiscalité progressive.

Ses idées ont été appliquée avec succès dans tous les pays occidentaux et se sont traduites par ce qu’on appelle encore aujourd’hui avec nostalgies, les «trente glorieuses», soit une trentaine d’années (environ de 1950 au début des années 1980, soit jusqu’à l’arrivée au pouvoir du duo conservateur Thatcher/Reagan respectivement en GB et aux USA qui ont mis fin à cette politique économique et l’ont remplacée par la mondialisation) durant lesquelles ces pays ont connu une croissance économique continue, le plein emploi et une amélioration significative des niveaux de vie et du bien-être général.

Le président Bourguiba, comme beaucoup de leaders de l’époque, a aussi mis en œuvre, probablement sans en connaître l’auteur, les idées keynésiennes de relance de l’activité économique par le lancement de grands travaux d’infrastructures et de la création de pôles de développement régionaux (raffinerie de pétrole à Bizerte, aciérie à Menzel Bourguiba, usine de cellulose à Kasserine, sucrerie à Béja, etc.) et de redistribution des revenus en faveur des classes sociales à faibles revenus qui ont, comme Keynes l’explique, une propension marginale à consommer beaucoup plus élevée que celle des riches, ce qui engendre selon la théorie keynésienne un «effet multiplicateur» des investissements plus grand, une croissance économique plus élevée et un chômage plus faible.

Toujours est-il que pour nous, les enfants de cette génération issus pour la plupart de familles pauvres et nombreuses, cette politique s’est traduite par une scolarité gratuite, des fournitures scolaires souvent gratuites aussi et quelquefois même une prise en charge totale par l’Etat dans les internats des lycées, ainsi que des bourses pour effectuer des études universitaires.

Mais c’est l’avènement de l’indépendance en 1956, grâce à Bourguiba, qui a été le plus bénéfique pour ma génération. En effet, le départ massif des Français qui s’en est suivi a laissé un tel vide dans les administrations et les entreprises qu’il suffisait d’avoir le moindre diplôme pour être recruté et faire une longue carrière.

C’est ainsi que personnellement et à titre d’exemple, avec une simple maîtrise en sciences économiques obtenue en 1972, j’avais le choix entre intégrer la BCT, l’UBCI ou l’ex-ministère du Plan, pour décider finalement de n’accepter aucune offre d’emploi et partir en France pour effectuer des études de troisième cycle et surtout en profiter pour découvrir le monde.

Il faut dire qu’à cette époque, il n’y avait ni visa Schengen, ni risque de VIH-Sida, ni attentats terroristes et qu’à cause du plein emploi régnant partout en Europe, il était très facile de trouver des jobs d’étudiants tels que réceptionniste dans un hôtel ou veilleur de nuit dans une station-service pour survivre sans avoir besoin d’une bourse de l’Etat ou de recevoir de l’argent de sa famille.

Bref, ma génération a passé sa jeunesse dans un monde qui se relevait, un monde où tout semblait à faire, à découvrir, à conquérir.

C’était le temps des luttes contre le colonialisme et l’impérialisme, de l’émancipation des peuples et l’égalité entre les femmes et les hommes, de la révolution sexuelle… C’était le temps où le progrès technologique signifiait d’abord confort, santé, mobilité. Ainsi, ma génération a connu la télévision triomphante, l’arrivée de l’électroménager, la conquête spatiale, les débuts de l’informatique, puis du numérique.

Sur le plan professionnel, nos études ouvraient sur des métiers stables, un salaire régulier, une retraite garantie. Même ceux qui, à l’époque, vivaient modestement pouvaient espérer mieux pour leurs enfants.

Certes, ma génération n’a pas vécu dans un paradis. Nous avons affronté des crises, telle que la crise pétrolière des années 1973, des révolutions sociales telles que la «la révolte du pain» en 1984, des procès politiques pour les plus politiquement engagés contre la monopolisation du pouvoir par Bourguiba.

Le progrès n’a pas tout réglé. Mais il a permis d’espérer, de construire, d’essayer. Les carrières étaient longues, souvent monotones, mais elles existaient. Le chômage n’était pas une épée permanente. Les retraites étaient solides. La société, même imparfaite, offrait une structure, un socle, un espace vital pour construire une vie familiale.

La génération Z

La génération Z est celle qui est née entre le début des années 1990, début du phénomène de la mondialisation, et les années 2010, plus exactement avant l’avènement de la crise de 2008, souvent appelée «crise des surprimes», dans un monde dominé sur le plan de la pensée économique par les idées néo-libérales de l’économiste monétariste américain Milton Friedman, conseiller économique de Ronald Reagan.

Cette crise était la plus grave depuis celle de 1929 et s’est traduite par la faillite de plusieurs grandes banques internationales, l’effondrement de la croissance économique mondiale et l’explosion du chômage (pour un aperçu sur l’histoire de la pensée économique, voir mon article publié dans Kapitalis intitulé : Quel modèle de développement économique pour la Tunisie de Kais Saïd ?).

A cause des conséquences de cette crise, la génération Z a grandi, étudié et travaille — ou cherche à le faire — dans un contexte de fragmentation constante. L’information est partout, mais la cohérence nulle part. L’avenir est au bout des doigts, mais instable comme une connexion Wifi.

La révolution numérique lui offre certes une liberté quasi illimitée — mais avec une solitude accrue, un culte de la performance, une exposition permanente au regard social. Le prix de la liberté, c’est souvent le doute et l’épuisement.

Cette génération a moins de sécurité matérielle, mais plus de conscience critique et de libertés individuelles (identité, genre, expression, mobilité).

Elle vit dans la crise perpétuelle : climatique, économique, politique, sanitaire. Elle doit jongler entre des diplômes de plus en plus exigeants et un marché du travail de plus en plus précaire. Elle hérite d’un monde en surchauffe, fracturé, endetté. Un monde qu’elle doit «réparer» alors même qu’elle cherche à «se réaliser».

Ce que nous avons bâti matériellement, ils le questionnent. Ce que nous avons sécurisé socialement, ils le vivent comme fragile. Ce que nous avons cru durable, ils le voient en ruine.

Le mea-culpa de ma génération

Bien que n’ayant jamais occupé poste de responsabilité dans une administration ou une entreprise quelconque, ayant eu une carrière d’enseignant universitaire suivie par celle de consultant international, je me dois de présenter au nom de toute ma génération un mea-culpa pour toutes les erreurs de décisions commises que la génération Z doit réparer ou en payer le prix.

Nous avons souvent confondu le «mieux vivre» avec le «plus avoir» et nous avons trop souvent vécu sous le masque des apparences. C’était à qui construisait la plus belle villa à El Menzah ou à Hammamet, roulait dans la plus belle voiture, portait les vêtements les plus chics, etc.

Nous avons cru que la croissance économique pouvait tout résoudre et nous avons confondu confort et bonheur, technologie et sagesse.

Nous avons bâti une société de fausse abondance sans voir qu’elle consommait les maigres ressources du pays et détruisait l’environnement.

Nous laissons des mers et des plages polluées, comme à Gabès, Sfax etc., des forêts détruites, un climat déréglé, et des inégalités régionales et sociales plus profondes qu’avant.

Nous devons l’humilité d’admettre que notre modèle de développement n’était pas durable.

Sur le plan politique, ma génération a volé votre révolution de 2011, en a confisqué les fruits et vous laisse un système où le manque de liberté n’a d’égal que l’incertitude de l’avenir.

Et maintenant, vous, la génération Z, devez avancer dans un univers sans repères fixes et réparer les dégâts que nous avons causés à notre chère Tunisie par notre aveuglement, notre égoïsme sans limites et notre soif de consommation et de monopole du pouvoir.

Le mot de la fin

Ma génération a connu la montée en puissance du monde matériel, la génération Z vit l’épuisement du modèle. Ma génération a bâti, la génération Z doit réparer.

Si j’ai un conseil à donner à la génération Z je dirai ceci : ne rejetez pas tout ce que nous avons été et prenez ce qu’il y a eu de bon – la solidarité, la curiosité, l’ambition – et transformez-le.

Vous êtes la génération du doute, mais aussi celle de la vérité, le miroir de nos erreurs, mais aussi peut être la promesse de notre rédemption.

Chaque génération hérite des rêves et des désillusions de la précédente et chaque génération doit bâtir sur les ruines de la précédente, ainsi va le monde !

* Economiste universitaire et consultant international.

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Cardiologie | Les lauréats des Prix Ali Bousnina 2025

21. November 2025 um 07:27

Les Prix Ali Bousnina de recherche en cardiologie et chirurgie cardiovasculaire 2025, initiés des Laboratoires Saiph, ont été décernés dans la soirée du 20 novembre 2025, à Tunis, par le Professeur Mustapha Ferjani, ministre de la Santé, en marge de la cérémonie d’ouverture du 45e Congrès national de cardiologie et de chirurgie cardio-vasculaire.

Le 1er prix a été attribué à l’équipe du service de cardiologie de l’Hôpital de Menzel Bourguiba, pour son travail intitulé «Multifactorial cardioprotective effects OG Grape seed flour in post-ACS : a randomized controlled» (Effets cardioprotecteurs multifactoriels de la farine de pépins de raisin après un syndrome coronarien aigu).

Le 2e prix a été attribué l’équipe du service de cardiologie de l’Hôpital Hédi Chaker de Sfax, pour son travail intitulé : «Effectiveness on an impedance cardiography guided treatment strategy to improve blood pressure control» (Efficacité d’une stratégie thérapeutique guidée par la cardiographie d’impédance (ICG) pour améliorer le contrôle de la pression artérielle).

La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence d’un grand nombre de cardiologues et chirurgiens cardiovasculaires tunisiens et étrangers et du Professeur Souad Bousnina épouse de feu Ali Bousnina.

Le Prix Ali Bousnina a été initié en 2006 par le ministère de la Santé, la Société tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardio vasculaire (STCCCV) et les Laboratoires pharmaceutiques Saiph, pour encourager la recherche nationale en matière de prévention et de prise en charge des pathologies cardiaques.

En 19 ans ce prix a permis d’enrichir la recherche médicale tunisienne de centaines d’études qui ont contribué à une meilleure prise en charge des pathologies cardiovasculaires, premières causes de mortalité en Tunisie.

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Hommage | Mongi Slim, grand diplomate et fin négociateur

20. November 2025 um 11:07

Feu Mongi Slim était un des rares diplomates tunisiens de calibre international, dont le nom est resté gravé en lettre d’or dans les annales de la diplomatie tunisienne et lié étroitement à son histoire, une diplomatie sage, mais efficace, qui a fait d’un petit pays, comme la Tunisie, un pays hautement respecté et attentivement écoutée et de sa capitale, Tunis, une ville incontournable, lorsqu’il s’agit des questions qui intéressent, de près ou loin, le monde arabe, africain, musulman et méditerranéen et que ses analyses pertinentes étaient hautement appréciées.

Kamel Ayari

Mongi Slim était un militant authentique pour l’indépendance de la Tunisie, comme ministre de l’Intérieur, déjà, dans le gouvernement Tahar Ben Ammar sous le Bey, en 1956, avant d’embrasser, au lendemain de l’indépendance, une carrière diplomatique fort réussie et reconnue par tout un chacun.

En effet, eu égard à ses grandes qualités d’habile négociateur et de fin tacticien, Bourguiba lui confia, en toute assurance, le poste, fort convoité, d’ambassadeur à Washington (photo : avec le président John F. Kennedy) et en même temps représentant permanent de la Tunisie aux Nations Unies à New York, et également encore, chose rarissime, ambassadeur à Ottawa, au Canada : trois importantes et délicates missions, dont il s’acquittait à merveille, d’ailleurs, notamment du côté de l’Onu, où il a réussi, par son sérieux et son savoir-faire, à gravir les échelons jusqu’à être élu président de son Assemblée générale, (Bouteflika a occupé lui aussi ce poste, mais bien après), cette qualité très importante lui permettant de contribuer, avec d’autres, bien sûr, à l’indépendance de certains pays africains et lui a procuré beaucoup d’estime et de considération de la part de la majorité des pays membres de l’époque.

A cette époque, Mongi Slim faisait la fierté des pays africains et arabes, entre-autres, qui constituaient la majorité au sein de cette haute instance internationale, qui s’activait inlassablement pour apaiser les tensions frappant certaines régions dans le monde et essayait d’instaurer l’ordre et le calme, là où ils sont indispensables.

Dag Hammarskjold, le secrétaire général de l’Onu d’alors, qui était en mission en Afrique, en vue de mettre terme au conflit qui déchirait les deux Congo (Kinshasa et Brazzaville), mourut dans son hélicoptère abattu en plein vol par des parties qui cherchaient à saboter ses efforts et saper la réconciliation entre les deux pays frères. Celui qui devait le remplacer normalement, c’était donc, Mongi Slim, selon tous les sondages et les observateurs internationaux qui s’accordaient à le qualifier de «grand favori», et le plaçaient, de loin, devant un certain U Thant, un Asiatique (Birman plus précisément) pour lui succéder.

Il suffisait, alors, seulement, comme stipule le règlement en vigueur, que le gouvernement tunisien déposât le dossier de sa candidature et tour était joué et Mongi Slim serait certainement élu secrétaire général avec une majorité écrasante, mais comme Habib Bourguiba n’aimait pas que quelqu’un d’autre que lui soit connu sur la scène internationale, en décida autrement, en le rappelant à Tunis, en 1962, et en lui confiant le portefeuille des Affaires étrangères, permettant ainsi, à cet inconnu U Thant de devenir le nouveau secrétaire Général des Nations Unies. Dommage, c’était pourtant à portée de main. Quel gâchis !  

Mongi Slim sera nommé par la suite représentant personnel du président Habib Bourguiba, avec rang de ministre, en 1964 puis ministre de la Justice en 1966. Il meurt le 23 octobre 1969 et est inhumé au carré des martyrs du cimetière du Djellaz.

Source : Page Facebook de l’auteur.

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Moyen-Orient : la vision de Bourguiba renaît grâce à l’initiative diplomatique saoudienne

19. November 2025 um 21:07
Moyen-Orient : la vision de Bourguiba renaît grâce à l’initiative diplomatique saoudienne

La récente visite du prince héritier saoudien Mohammed ben Salman aux États-Unis pourrait constituer un moment décisif pour la question palestinienne. Reçu par le président américain Donald Trump, le dirigeant saoudien a clairement exprimé la volonté de Riyad d’adhérer aux Accords d’Abraham, mais uniquement si une véritable solution à deux États, précise et garantie, est […]

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Défense | Des instructeurs italiens forment des officiers de la Marine tunisienne

13. November 2025 um 12:36

Du 20 octobre au 7 novembre 2025, une délégation italienne de quatre personnes du Centre d’entraînement aéronaval (Maricentadd) de Tarente s’est rendue auprès en Tunisie pour former des instructeurs locaux à la lutte contre l’incendie, à la prévention des risques NRBC (nucléaire, biologique, chimique et radiologique) et à la maîtrise des avaries.

C’est la Marine italienne qui a annoncé cette formation, précisant que «durant leur séjour de trois semaines au Centre Menzel Bourguiba de formation et d’éducation du personnel militaire et civil (CFIS), les instructeurs italiens ont partagé leurs connaissances et leur expérience acquises lors de formations spécialisées, contribuant ainsi à la mise à jour des compétences opérationnelles et pédagogiques du personnel tunisien.»

«Cette activité a également été l’occasion d’échanger sur les techniques et les procédures de sécurité à bord des navires», ajoute le communiqué.

À l’issue du programme de formation intensive, auquel ont participé une vingtaine d’officiers de la Marine tunisienne, une cérémonie de remise de certificats de formation a été organisée à l’intention des futurs instructeurs.

Cette activité, présidée par le capitaine de frégate Sami Jomaa, commandant du Centre d’entraînement naval de Tarente (CENDT), a souligné l’importance de la coopération italo-tunisienne. Il a mis en lumière comment cette collaboration contribue au renforcement des liens entre les deux marines, tout en améliorant l’interopérabilité et la capacité à relever conjointement les défis communs en Méditerranée.

Le Centre d’entraînement naval de Tarente confirme ainsi son rôle de centre de référence pour la formation du personnel de la Marine italienne, mais aussi des marines alliées et partenaires, contribuant concrètement à la stabilité et à la sécurité de la région méditerranéenne, souligne le communiqué.

I. B. (avec Ansamed).

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Rencontre Kteb Tounsi avec Amira Ghenim autour de son nouvel ouvrage

Von: Yusra NY
11. November 2025 um 22:43

Dans le cadre de Kteb Tounsi, l’Institut français de Tunisie (IFT) organise une rencontre avec Amira Ghenim autour de son nouvel ouvrage « العظماء يموتون في أفريل » qui rend hommage à Habib Bourguiba

C’est à la Médiathèque de l’IFT que le rendez-vous est donnée, demain mercredi 12 novembre à 18h pour une séance qui sera animée par Mounira Ben Chaabane.

La eencontre sera suivie d’une séance de dédicace en partenariat avec la Librairie Al Kitab

« العظماء يموتون في أفريل »
Roman profond et émouvant où Habib Bourguiba mène son dernier combat contre la vieillesse, la mort et l’oubli, dialogue avec son passé et ouvre ses blessures. Une lecture qui interroge sur le pouvoir et ses intérêts, lève le voile sur la nature humaine et ses contradictions et révèle l’être humain derrière l’icône.

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Hôpitaux sous tension : Un médecin agressé à Sfax relance la colère des jeunes praticiens

18. August 2025 um 11:07

Un médecin résident de l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax a été agressé samedi soir par un citoyen durant sa garde. Blessé à la tête, il a dû être placé sous surveillance médicale. En réaction, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins a appelé à un sit-in de protestation ce lundi 18 août 2025 au sein de l’hôpital.

Selon la déclaration publiée par l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, l’agression a eu lieu dans l’enceinte de l’hôpital Habib Bourguiba. Le médecin résident, victime de violences physiques, souffre de blessures à la tête. L’incident a suscité une profonde indignation dans le corps médical, qui dénonce la répétition de telles attaques dans les structures de santé.

Démarches judiciaires

L’organisation annonce qu’elle entamera des démarches judiciaires et recourra à toutes les formes de protestation légale pour défendre la dignité et la sécurité des médecins.

Les jeunes médecins dénoncent par ailleurs le “silence” des responsables et exhortent la direction de l’hôpital à assumer ses responsabilités en mettant en place une présence permanente d’agents de sécurité, ainsi qu’un véritable accompagnement juridique pour les internes et résidents.

Le ministère de la Santé, pour sa part, avait déjà condamné fermement les violences contre les soignants après une agression similaire survenue le 29 juin à l’hôpital régional de Kasserine. Il avait promis un renforcement de la sécurité, notamment dans les services d’urgence.

Les agressions se multiplient

Les agressions contre les soignants dans les hôpitaux tunisiens se multiplient depuis plusieurs années, mettant en lumière les défaillances en matière de sécurité hospitalière. Face à ces incidents, les syndicats et associations médicales réclament depuis longtemps des mesures fermes pour protéger le personnel de santé.

Cette nouvelle agression qui relance le débat sur la sécurité du personnel médical dans les hôpitaux tunisiens.

Lire aussi :

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Enclavé mais convoité : le succès discret d’El Mouradi Hammam Bourguiba

Perché sur les hauteurs de la région de Hammam-Bourguiba à 15 km environ de Aïn Draham, El Mouradi Hammam Bourguiba est un établissement d’exception de par son emplacement et de ses offres de services et de bien-être. 

L’hôtel El Mouradi Hammam Bourguiba est une destination privilégiée pas uniquement les curistes tunisiens mais également pour les Algériens cherchant un refuge où ils pourront se défaire de leur stress et de leur fatigue ou de se remettre de leur maladies chroniques étant donné que quelques kilomètres seulement séparent l’établissement des frontières algériennes.

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Des structures sportives aux normes internationales

En fait, El Mouradi Hammam Bourguiba n’est pas un simple hôtel mais tout un complexe disposant d’une unité hôtelière 4 étoiles comptant 174 chambres dont 4 suites junior avec une suite présidentielle, outre deux restaurants-buffet et à la carte et d’un salon-bar. De plus, il dispose d’un centre thermal équipé d’appareils modernes et à la pointe de la technologie.

Par ailleurs, le complexe est fortement sollicité par les équipes sportives professionnelles tunisiennes ou étrangères dans le but de passer des séjours de préparation physique ou des stages bloqués avant le démarrage des compétitions. Ses trois terrains de football en gazon naturel aux normes de la Fifa (105 m x 68 m), récemment rénovés, son terrain annexe (90 m x 45 m), sa salle de musculation et la salle de fitness avec la piscine couverte avec jacuzzis offrent un cadre idyllique pour une remise en forme physique ou une préparation sportive réussie.

Centre thermal d’exception

Ce qui fait l’exception du complexe El Mouradi Hammam Bourguiba, c’est surtout son centre thermal doté d’équipements modernes et de technologie de pointe, permettant des traitements sur mesure et offrant le choix entre plusieurs cures comme l’ORL, la rhumatologie, l’électrothérapie, la rééducation fonctionnelle et mécanique, la dermatologie, etc. Son équipe médicale et paramédicale est composée de professionnels aux petits soins des curistes.

Une prise en charge est effectuée dès leur arrivé par un personnel accueillant et souriant. Le centre propose des soins adaptés à chaque besoin. « Nous proposons plusieurs cures à l’instar de l’ORL, la rhumatologie, l’électrothérapie, la rééducation fonctionnelle et la dermatologie. La cure ORL est constituée de gargarisme, de douche nasale, de l’humage, de l’inhalation, de douche pharyngée et de l’aérosol thermal. La durée de chaque soin est de 5 à 8 minutes. Elle est prescrite, entre autres, pour le traitement de la rhinite allergique, la sinusite, l’asthme », explique Houyem Souidene, médecin du centre.

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Houyem Souidene, médecin du centre.

La cure ORL est basée sur le traitement avec l’eau thermale de la source basse (l’eucalyptus). Riche en bicarbonate, elle est aussi très efficace pour les cas allergiques. Les eaux thermales sulfurées garantissent un pouvoir thérapeutique élevé grâce au soufre qui interagit naturellement sur l’organisme.

Le centre est également un endroit de choix pour le traitement des maladies rhumatismales grâce à la combinaison de plusieurs facteurs naturels non seulement les eaux thermales sulfurées mais aussi le climat, le soleil, la pureté de l’air et le faible degré d’humidité. Entre douche à affusion, douche à jet et douche manteau avec bain partiel, le patient pourra se remettre peu à peu des séquelles des maladies comme l’arthrose, les lombalgies chroniques, les rhumatismes inflammatoires, les séquelles postopératoires ou post-traumatiques.

Cures de bien-être

Le centre est également un espace pour les séjours bien-être en bénéficiant des cures proposées apportant relaxation et détente selon un programme de soins doux visant à faire le plein en soufre, en iode et en minéraux. Les séances d’aérosol thermal et d’inhalation, l’enveloppement d’algue, le bain hydro-massant et le massage permettent au curiste de retrouver sa vivacité d’antan et de rompre avec les facteurs de fatigue et de stress imposés par le rythme de la vie. Il y a également les cures pour les jambes lourdes et post-natales avec des cures spécifiques pour la remise en forme dédiés aux sportifs amateurs ou de haut niveau.

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Zouheir Mhiri, directeur de l’établissement.

Région enclavée

Le directeur d’El Mouradi Hammam Bourguiba, Zouheir Mhiri, affirme que le complexe dispose de tous les atouts, les structures et d’un grand potentiel lui permettant de réaliser des résultats beaucoup plus importants si on arrivait à désenclaver la région. « La mauvaise situation de la route menant à Hammam Bourguiba et l’aéroport fermé (de Tabarka ndlr) freinent le développement de l’activité du complexe », estime-t-il.

Tarifs réduits

Il est à noter, dans ce cadre, que le taux de remplissage de l’hôtel est en moyenne de 70% dont la clientèle algérienne représente 30%. El Mouradi Hammam Bourguiba essaie d’améliorer son taux d’occupation avec des offres promotionnelles et des tarifs attractifs au profit des équipes sportives. « Les packages proposés incluent le séjour, l’exploitation des structures sportives et les cures de remise en forme », explique pour sa part Bassem Znati, directeur des Ventes de l’établissement.

Bassem Znati, directeur des Ventes de l’hôtel El Mouradi Hammam Bourguiba.

 

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