Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 11. August 2025Haupt-Feeds

Iace – Code des changes : Pour une réforme moderne et adaptée

11. August 2025 um 18:50

Dans un contexte économique en quête de compétitivité et d’ouverture, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace) remet au cœur du débat la réforme tant attendue de la réglementation des changes. À travers une évaluation critique du projet soumis en mars 2024 au Conseil des ministres, l’organisation donne la parole aux entreprises et alerte : les blocages persistent, les propositions de modernisation restent, pour l’heure, largement ignorées.

La Presse — Le projet de nouveau Code des changes, examiné par le Conseil des ministres le 14 mars 2024, marque une étape symbolique après plus d’une décennie de débats. Mais selon l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace), ce texte, basé sur des versions précédemment proposées par la Banque centrale de Tunisie et une version non officielle ayant circulé, demeure en deçà des attentes du tissu économique national.

Dans une note d’évaluation publiée en mars 2024, l’Iace pointe un décalage entre le contenu du projet et les besoins réels des opérateurs économiques, en particulier des PME. « Ces projets de code n’ont pas tenu compte des recommandations déjà avancées », peut-on y lire, ni « fourni des garanties pour l’amélioration des conditions d’exercice des opérateurs ».

Une dynamique à l’arrêt !

Depuis 2016 déjà, l’Iace, en partenariat avec la Banque centrale (BCT) et l’Association professionnelle tunisienne des banques et établissements financiers (Aptbef), avait formulé des propositions précises pour alléger un cadre devenu, au fil des ans, synonyme de lourdeur administrative. Il s’agissait d’instaurer une approche « intégrée et séquentielle de la réforme », dans le but de « faciliter la dynamique d’internationalisation des entreprises tunisiennes pour une meilleure compétitivité de l’économie nationale ».

Or, cette dynamique semble aujourd’hui à l’arrêt. Le document souligne que les transferts courants, comme les publications de recherches ou les réservations hôtelières, restent plafonnés, tandis que les investissements à l’étranger demeurent soumis à autorisation, sans modification significative par rapport à l’ancien texte.

L’un des principaux griefs des entreprises interrogées reste le délai excessif pour obtenir certaines autorisations de change, comme les formulaires F1 et F2, nécessaires pour les paiements anticipés ou les litiges. « Les délais de réponse avec la BCT varient de 12 semaines à plusieurs années », précise le rapport.

Ce facteur, à lui seul, suffit à décourager nombre d’opérateurs désireux de se positionner sur les marchés internationaux. Le problème est d’autant plus sensible pour les entreprises opérant à l’étranger. Le code, dans sa version actuelle, impose à celles-ci l’ouverture de comptes en monnaie locale spécifiques à chaque contrat, ce qui les contraint à gérer plusieurs comptes bancaires simultanément dans un même pays.

« Cela alourdit fortement la gestion des opérations et limite la capacité de l’entreprise à optimiser ses besoins en monnaie locale », souligne l’Iace. L’interdiction de détenir un compte en devises à l’étranger expose par ailleurs les entreprises au risque de change, en cas de dépréciation de la monnaie locale du pays d’accueil.

Autre point de tension : l’Allocation pour voyages d’affaires, jugée trop faible et mal adaptée aux besoins réels. Le document recommande de la fixer à un minimum de 3.500 euros par mission, en prenant comme référence une devise stable, tout en permettant une majoration sur justification. Or, aucune mesure de ce type n’apparaît dans les versions évaluées du projet.

Les investissements directs à l’étranger critiqués

Les entreprises dénoncent également le coût élevé des expertises et des contrôles de matériel, souvent doublé entre la Tunisie et les pays partenaires. Le manque de reconnaissance mutuelle des laboratoires ou des normes induit des pertes de temps et d’argent considérables. L’Iace suggère d’identifier une liste commune d’experts agréés pour éviter ces doublons coûteux.

Le plafond des investissements directs à l’étranger, resté figé depuis les années 1980 à trois millions de dinars par an, est également pointé du doigt. Le texte évalué ne propose aucune révision de ce plafond, alors que l’environnement économique et les ambitions des entreprises ont radicalement changé.

Pour l’Iace, la réforme annoncée doit permettre de rompre avec un système fondé sur la méfiance et la lourdeur bureaucratique. Elle doit reposer sur la clarté des règles, la rapidité des procédures, et la responsabilisation des acteurs économiques. Or, « ces versions ne présentent pas d’éléments probants pour l’amélioration de cette situation », alerte l’organisation. Aucune garantie n’est donnée sur le respect des délais, ni sur la révision automatique des plafonds, ni même sur la simplification administrative.

En définitif, la version évaluée par l’Iace semble perpétuer une logique de contrôle excessif, sans transition vers un modèle plus souple, plus lisible et plus compatible avec les standards internationaux. Pourtant, des pays voisins comme le Maroc ont réussi à assouplir leur législation tout en maintenant un contrôle efficace des flux financiers.

En lançant une consultation nationale sous forme d’un questionnaire structuré, l’Iace espère mobiliser les entreprises et peser sur la rédaction finale du texte. Son objectif est clair : mettre en lumière les obstacles concrets rencontrés au quotidien, mais aussi rappeler que la modernisation du cadre réglementaire est une condition sine qua non pour restaurer la confiance et encourager l’investissement.

Alors que le gouvernement et la Banque centrale poursuivent leurs travaux, les acteurs économiques attendent des signaux clairs. Pour l’Iace, la réforme du Code des changes ne peut plus être une promesse différée. Elle doit devenir un levier de transformation, au service de l’ouverture, de la compétitivité et de l’innovation.

Rapport « Tunisia – Geographic Futures » : Un nouveau souffle économique à l’horizon de 2043

11. August 2025 um 18:40

Le rapport « Tunisia : Geographic Futures » de l’African Futures & Innovation Programme met en lumière les atouts majeurs de la Tunisie et les réformes nécessaires pour libérer son potentiel. Grâce à une stratégie ambitieuse centrée sur l’éducation, la gouvernance, l’industrie et la transition énergétique, le pays peut impulser une croissance durable et inclusive à long terme.

La Presse — La Tunisie se trouve à un carrefour décisif. Selon le rapport « Tunisia : Geographic Futures », publié par l’African Futures & Innovation Programme, les deux prochaines décennies seront déterminantes pour sortir d’une croissance molle et enclencher un développement durable. L’étude, fondée sur des scénarios prospectifs jusqu’en 2043, dresse un état des lieux précis et identifie les réformes nécessaires pour relever les défis économiques, sociaux et territoriaux.

Un pays bien doté mais sous-performant

La Tunisie bénéficie d’un capital humain relativement bien formé, d’institutions établies et d’une position géostratégique au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient. Depuis l’indépendance, elle a investi massivement dans l’éducation, la santé et l’égalité de genre.

Pourtant, depuis la révolution de 2011, la croissance reste anémique, autour de 2 à 2,8 % par an.Le PIB, estimé à 43 milliards USD en 2023, pourrait atteindre environ 75 milliards USD en 2043 dans le scénario dit « tendanciel » (Current Path), mais cette progression reste insuffisante pour absorber un chômage qui touche plus de 15 % de la population active, et plus d’un tiers des jeunes diplômés.

Avec plus de 70 % de sa population en milieu urbain, la Tunisie est l’un des pays les plus urbanisés d’Afrique. Trois pôles —  Grand Tunis, Sfax et Sousse — concentrent près de 85 % de la richesse nationale. Les zones intérieures et méridionales, elles, restent en marge, avec un accès limité aux infrastructures, à l’éducation et à la santé.

Cette dualité territoriale nourrit un sentiment d’injustice et pousse les jeunes des régions défavorisées vers l’émigration interne ou externe. Le rapport insiste sur la nécessité de réduire ces inégalités par des investissements ciblés dans les infrastructures, les services publics et le développement local.

Un potentiel économique sous-exploité

L’économie tunisienne repose largement sur les services (plus de 60 % du PIB) et sur quelques segments manufacturiers (textile, agroalimentaire, composants automobiles). Le secteur agricole, vital pour l’emploi rural, est handicapé par la dépendance aux importations de céréales, la surexploitation des ressources en eau et les effets du changement climatique.

Le rapport propose plusieurs scénarios sectoriels. Par exemple, un plan ambitieux de modernisation agricole pourrait permettre à la Tunisie de devenir autosuffisante en production céréalière d’ici 2040, réduisant sa vulnérabilité aux chocs extérieurs. De même, un renforcement du secteur manufacturier pourrait porter sa part dans le PIB à plus de 19 % d’ici 2043, contre 14,3 % aujourd’hui.

Capital humain et emploi : le lien manquant

La Tunisie affiche un haut niveau d’éducation en comparaison régionale, mais peine à transformer cet atout en emplois qualifiés. Les femmes, en particulier, restent sous-représentées sur le marché du travail malgré des taux de scolarisation élevés.

Le scénario éducatif du rapport prévoit d’améliorer la qualité de l’enseignement, de réduire l’écart entre formation et besoins du marché, et de mieux intégrer les jeunes – notamment par le développement de la formation professionnelle et des filières techniques. Sans cette adaptation, l’écart entre compétences disponibles et opportunités économiques continuera de freiner la croissance.

L’étude met l’accent sur le rôle central de la gouvernance. La corruption, les lourdeurs administratives et un environnement réglementaire peu compétitif freinent l’investissement privé. Dans un scénario de gouvernance renforcée, le PIB pourrait dépasser 77 milliards USD en 2043, avec un taux de pauvreté ramené à 1,4 %.

Pour y parvenir, le rapport préconise une réforme fiscale visant à élargir l’assiette et améliorer la collecte, ainsi qu’une modernisation des réglementations afin de stimuler l’investissement. Il recommande également de lutter contre l’économie informelle, qui représente encore plus de 20 % du PIB, et de mieux cibler les subventions, aujourd’hui coûteuses et inégalement réparties.

Transition énergétique et ouverture commerciale

Le potentiel solaire et éolien tunisien est largement inexploité. Dans un scénario d’infrastructures et de « saut technologique », le pays pourrait accélérer sa transition énergétique, développer ses exportations de services numériques et réduire ses émissions de CO₂ tout en augmentant sa production d’énergie renouvelable.

Sur le plan commercial, la Tunisie reste très dépendante de l’Union européenne, qui absorbe 72 % de ses exportations. Le rapport invite à diversifier les marchés, notamment via l’intégration dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), afin de réduire les vulnérabilités liées à un partenaire unique.

Le message du rapport est clair : sans réforme profonde, la Tunisie restera piégée dans une trajectoire de croissance faible, avec des fractures sociales et régionales persistantes. À l’inverse, une stratégie coordonnée, combinant investissements dans le capital humain, modernisation industrielle, inclusion territoriale et transition verte, pourrait réduire la pauvreté à moins de 1 % et porter le revenu par habitant à plus de 15.000 USD (en parité de pouvoir d’achat) d’ici 2043.

La fenêtre d’opportunité existe, mais elle se refermera avec le vieillissement de la population. La question n’est donc pas seulement économique : elle est aussi politique et sociétale. La Tunisie doit choisir, dès aujourd’hui, entre prolonger l’attente ou engager la transformation.

Tribune : L’importance de la veille stratégique et son impact sur l’activité des entreprises et du pays

Von: La Presse
11. August 2025 um 18:30

Par Ridha CHIBA conseiller international en exportation

De par son importance et son impact économique et social à l’échelle de l’entreprise   et du pays, la veille stratégique demeure une condition sine qua non pour toute entreprise évoluant dans un environnement complexe avec une concurrence accrue et voulant se développer davantage et avoir une place de choix sur le marché local et international.

Pour pouvoir continuer à évoluer et mieux gérer son entreprise et lui assurer au préalable toutes les conditions de réussite requises, le gérant de l’entreprise doit avoir toutes les connaissances se rapportant aux marchés cibles notamment de ses concurrents, de ses produits, des caractéristiques de ses fournisseurs et de toutes les évolutions des technologies enregistrées. 

A cet effet, il demeure impérieux de pouvoir analyser et évaluer toutes ces tendances et les indices de changement en vue d’anticiper ses actions et de demeurer continuellement innovant, performant et réalisant les meilleures performances probantes et brillantes au détriment de ses concurrents.

A vrai dire, la veille stratégique demeure une manière de recherche documentaire, de traitement et d’analyse judicieuce des informations  pour  aider les dirigeants à anticiper la prise des décisions stratégiques pour leurs entreprises en vue  d’accélerer l’évolution de leurs environnements, identifier leurs  opportunités et détecter  les menaces qui pourraient surgir, et ce, [Auteur in1] dans le but   d’améliorer la prise des décisions et favoriser l’innovation allant  au diapason des croissances économiques accélérées, des transformations  rapides réalisées  et des  progrès activés dans les différents secteurs économiques.

Notre analyse va être axée sur les veilles stratégiques suivantes, à savoir :  la veille concurrentielle et commerciale, la veille technologique, la veille juridique et la veille environnementale.

La veille concurrentielle et commerciale

La veille concurrentielle est l’ensemble des moyens et des mesures mis en place par une entreprise visant à surveiller d’une manière continue les actions assurées et de près le comportement des produits de la concurrence.Véritablement, cette veille stratégique consiste à contrôler et à suivre de près toutes les nouvelles procédures afférentes aux produits et aux services tels que les prix exercés, les normes utilisées, les récentes gammes lancées et les innovations sollicitées.

Encore plus, il faut surveiller les concurrents en ce qui concerne les actions de communication en matière de marketing mix, à savoir le placement, le prix, le produit et la promotion. Ceci, outre les supports utilisés, la fréquence de publications sur les mass  média et les réseaux sociaux, les spots publicitaires et les actions de merchandising assurées dans les magasins et les grandes surfaces.

De même, il faut contrôler les pratiques commerciales telles que les méthodes de prospection utilisées, les argumentaires de vente adoptés conformément aux desseins escomptés et à la manière de gestion choisie correspondant aux clients. Également, il faut prévoir, anticiper et surveiller les marchés, améliorer davantage les offres proposées et vendre de la manière la plus efficiente.

Comment alors mieux vendre et assurer une veille commerciale ?

De prime abord, l’entreprise doit au préalable collecter toutes les informations ayant trait aux besoins et désirs des consommateurs ciblés, aux actions assurées par les concurrents et les distributeurs ainsi que l’évolution du comportement du marché.

La veille commerciale doit aussi être axée sur le contrôle tarifaire et la comparaison des prix avec ceux de la concurrence, les avantages tarifaires et non tarifaires accordés aux clients comme les remises, les rabais, les ristournes, les escomptes, le service après-vente, la garantie, les délais de livraison… ainsi que le contrôle de leurs fournisseurs actuels et potentiels, la surveillance et le suivi méticuleux des appels d’offre.

Bref, la veille stratégique commerciale doit reposer sur l’étude de marché quantitativement et qualitativement et surtout sur l’observation sans cesse des clients, des sous-traitants, des distributeurs et de toutes les parties prenantes.

La veille technologique

C’est le fait de rester vigilant en surveillant et en restant perpétuellement à l’écoute de toutes les innovations et les nouveautés de son domaine d’activité. Cela permet évidemment d’anticiper la stratégie des autres concurrents et de concevoir les opportunités de développement de ses projets.

En fait, la veille technologique est l’activité de la mise en œuvre par l’entreprise pour suivre scrupuleusement les évolutions technologiques en vue d’influer sur son essor et   son expansion. Réellement, le but de cette veille stratégique consiste en deux objectifs fondamentaux, à savoir :

-Ne pas être dépassé par les concurrents.

-Avoir une place de choix et être pionnier dans son activité technique et commerciale en innovant et à prendre a priori une avance décisive en ce qui concerne son domaine.

La veille juridique

Cette veille est spécialisée dans le domaine du droit. Elle comprend la veille législative et réglementaire. Toute entreprise doit identifier les nouvelles dispositions juridiques et tous les autres textes de droit. Les principaux aspects à surveiller demeurent les lois, les propositions de lois, les conditions de régulation du marché, les droits douaniers, la fiscalité ainsi que les processus des contentieux.

Ceci demeure très important du fait que le droit évolue d’une manière rapide et toute entreprise doit s’adapter en conséquence. De même cette veille stratégique permet à la fois d’anticiper les changements afférents à l’adoption des textes de lois et de mieux connaître les marchés étrangers soumis à des règles nationales spécifiques.

La veille environnementale

C’est une veille spécifique à l’environnement sociétal de l’entreprise. Les activités économiques peuvent avoir des conséquences désastreuses sur l’environnement, comme la pollution ou la déforestation. Cette veille consiste indéniablement à :

-Anticiper les risques environnementaux de l’activité économique, surveiller l’évolution de la réglementation environnementale, suivre perpétuellement l’actualité du développement durable, les lois destinées à la protection de l’environnement, le niveau de la consommation d’énergie actuel et la manière de traitement des déchets.

En définitive, nous affirmons que toutes ces veilles stratégiques ont des enjeux négatifs à remédier et des enjeux positifs à consolider eu égard à leurs répercussions directes et indirectes notamment au niveau commercial, financier et technique.

Ces enjeux sont normalement regroupés comme suit :

La proposition de nouveaux produits ou des substituts, la diminution des coûts des produits, l’utilisation d’une meilleure qualité et le respect des normes, le suivi des évolutions techniques et l’anticipation de la concurrence. Ces impacts peuvent être aussi mesurés de différentes manières particulièrement en termes d’emploi, de revenus, de production et de valeur ajoutée tels que :

La création d’emplois, l’augmentation de la production, le développement des infrastructures (routes, transports, énergie) et les retombées fiscales. Tous ces impacts économiques peuvent être directs ou indirects, et se manifestent à court, à moyen et à long terme et ayant des conséquences positives à l’échelle microéconomique en accroissant les chiffres d’affaires des entreprises et en augmentant continuellement leurs richesses.

Et, en revanche, des impacts macroéconomique exprimés entre autres à travers l’évolution économique enregistrée, la création davantage de richesses et de  nouveaux emplois et évidemment l’augmentation du produit intérieur brut et du produit national brut.

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Tunisie : une ville intelligente pour l’automobile créera 100 000 emplois

11. August 2025 um 18:05
Tunisie : une ville intelligente pour l’automobile créera 100 000 emplois

Le directeur général des industries manufacturières au ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fathi Slaoui, a annoncé que le projet de ville intelligente pour l’industrie automobile, inscrit dans le cadre du Pacte de compétitivité du secteur des équipements et composants automobiles à l’horizon 2027, ambitionne de positionner la Tunisie non seulement dans la […]

The post Tunisie : une ville intelligente pour l’automobile créera 100 000 emplois first appeared on Directinfo.

https://www.leconomistemaghrebin.com/?p=637710

11. August 2025 um 16:48

Le marché boursier a terminé la séance du lundi 11 août en petite forme, avec une baisse du Tunindex de 0,01 % à 11 863,37 points dans un volume réduit de seulement 2,4 millions de dinars (MDT).

Le titre SOTUMAG s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un flux de 24 mille dinars, l’action a signé une avancée de 5,7 % à 8,030 DT.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre MAGASIN GENERAL a figuré parmi les plus fortes hausses de la séance. L’action a inscrit une hausse de 4,4 % à 7,660 DT.

Le titre SOTETEL s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste des réseaux de télécommunications a reculé de 6 % à 5,800 DT. La valeur a drainé un volume global de 192 mille dinars sur la séance.

Toujours au registre des baisses, le titre MPBS a régressé de 2,3 % à 8,200 DT. L’action du spécialiste des panneaux de bois a amassé un flux limité de 12 mille dinars sur la séance.

Le titre UNIMED a chapeauté le palmarès des échanges. L’action du fleuron national des produits stériles a progressé de 1,6 % à 9,530 DT, en alimentant le marché avec des capitaux de 542 mille dinars.

L’article est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Quand la Méditerranée sera-t-elle touchée par un tsunami ?

11. August 2025 um 16:07

Posée ainsi, cette question est qualifiée en grammaire d' »interrogation totale ». Comprendre par-là qu’il est certain qu’un tsunami aura bien lieu en Méditerranée. Par contre, on ne sait pas quand.

Le site Santé Journal des Femmes explique : « La Méditerranée est une mer fermée où l’activité tectonique est bien réelle. Le contact entre la plaque africaine et la plaque eurasienne, notamment dans sa partie orientale, peut entraîner des mouvements sismiques sous-marins susceptibles de provoquer des vagues inhabituelles. Ces événements géologiques restent très rares, mais bien documentés, comme ceux enregistrés en 1887 ou plus récemment en 2003 ». Dans le cadre d’un programme coordonné par l’UNESCO, des chercheurs ont récemment analysé le risque de tsunami dans cette région à partir d’un catalogue historique d’événements marins, rapporte la même source. « Ils se sont appuyés sur une échelle d’intensité en 12 niveaux et sur des modèles mathématiques comparables à ceux utilisés pour les séismes. L’objectif : évaluer la probabilité de survenue d’un événement de ce type à l’échelle régionale, indépendamment de la hauteur des vagues ».

Leurs travaux ont été publiés dans la revue Pure and Applied Geophysics. Ils estiment une probabilité qu’une vague de plus d’un mètre déferle sur les côtes de la Méditerranée dans les trente prochaines années « proche de 100 % ».

La partie de la  Méditerranée la plus exposée serait son bassin oriental, notamment la Grèce, la Turquie, Chypre, ou encore le Liban. « Une période de survenue estimée entre 2045 et 2054 est évoquée dans le cadre de simulations probabilistes; sans qu’il s’agisse d’une prédiction géologique formelle ».

A rappeler que Centre d’alerte aux tsunamis (CENALT) en France, rattaché au CEA, est chargé de la surveillance sismique et marine. « Des outils technologiques comme les marégraphes ou les balises GNSS sont utilisés pour observer d’éventuelles anomalies ». Mais d’autres systèmes d’alerte, notamment pour transmettre rapidement des informations aux autorités locales en cas d’activité inhabituelle, sont également testés par d’autres pays.

L’article Quand la Méditerranée sera-t-elle touchée par un tsunami ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les entreprises américaines rachètent pour 984 milliards de dollars d’actions

11. August 2025 um 15:35

Les entreprises américaines rachètent leurs actions à un rythme record, dans un contexte de bénéfices solides et de flux de trésorerie massifs, propulsant les indices boursiers américains vers des sommets.

Les entreprises américaines ont annoncé 983,6 milliards de dollars de rachats d’actions depuis le début de l’année, soit le chiffre le plus élevé pour un début d’année depuis 1982, selon les données de Birinyi Associates. Ces rachats devraient dépasser 1 100 milliards de dollars d’ici fin 2025, un nouveau record, indique une enquête du Wall Street Journal publiée dimanche 10 août.

Les grandes entreprises technologiques, comme Apple et Alphabet (la société mère de Google), sont en tête de liste des entreprises ayant acheté le plus d’actions, aux côtés de banques géantes comme JPMorgan, Bank of America et Morgan Stanley.

En mai, Apple a annoncé un plan de rachat d’actions de 100 milliards de dollars, malgré les avertissements selon lesquels les droits de douane auraient un impact sur les coûts de production. Alphabet a lancé un programme de 70 milliards de dollars, tandis que JPMorgan a promis 50 milliards de dollars d’achats d’actions, Bank of America 40 milliards de dollars et Morgan Stanley 20 milliards de dollars.

Entre regain de confiance et craintes d’inflation des prix

Les analystes estiment que cette évolution reflète la confiance des entreprises dans leurs performances financières, la plupart des sociétés du S&P 500 ayant dépassé les attentes au deuxième trimestre. Cependant, certains avertissent que cette vague pourrait contribuer à des valorisations boursières excessivement élevées, notamment dans le contexte des tensions commerciales et des politiques tarifaires susceptibles d’impacter les bénéfices futurs.

« Les entreprises affichent une excellente santé financière, même avant la publication de solides résultats », a déclaré Jeffrey Rubin, président de Birinyi Associates. « La situation est meilleure qu’elle n’y paraît. »

Warren Buffett hors course…

En revanche, le célèbre investisseur Warren Buffett a choisi d’adopter une approche attentiste, sa société Berkshire Hathaway n’ayant effectué aucun achat d’actions au cours du deuxième trimestre, pour la quatrième fois consécutive, malgré la détention de 344 milliards de dollars en liquidités.

Le PDG de BlackRock, Larry Fink, a également mis en garde contre les rachats excessifs, appelant à un équilibre entre les rendements rapides et les investissements à long terme.

Malgré la controverse, de nombreux analystes estiment que cette vague continuera de soutenir les marchés, notamment grâce à la bonne performance des sociétés cotées. Bill Fitzpatrick, de Logan Capital Management, a déclaré : « Ces achats reflètent la bonne santé financière du consommateur américain. Ce qui est un indicateur positif pour l’économie. »

L’article Les entreprises américaines rachètent pour 984 milliards de dollars d’actions est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kébili : avancement des projets de forage de puits pour lutter contre la pénurie d’eau

11. August 2025 um 14:59

La réalisation de projets de forage de puits dans plusieurs oasis à Kébili a atteint un taux d’avancement qui varie de 10 à 80%.

Le responsable des ressources hydrauliques au commissariat régional au développement agricole (CRDA), Sofien Ayadi, a indiqué à l’Agence TAP que ces travaux qui visent à combler la pénurie d’eau d’irrigation, sont réalisés à Jaziret Louhichi de Souk Al Ahad à Kébil-nord (10%), Douz (25%), Rjim Matoug (40%), Ras Al Ain au centre-ville de Kébili (50%) et Bazma à Kébili sud (80%).

Il a ajouté que d’autres projets sont en phase d’appels d’offres destinés à aménager cinq puits profonds et 7sept puits géothermaux, outre la création d’un puits à Om Somâa de Souk Al Ahad.

L’article Kébili : avancement des projets de forage de puits pour lutter contre la pénurie d’eau est apparu en premier sur WMC.

Le pétrole chute en prévision de la rencontre Trump-Poutine

11. August 2025 um 11:52

Les prix du pétrole ont chuté, lundi 11 août 2025, dans les échanges asiatiques, prolongeant leurs pertes de plus de 4 % la semaine dernière. Et ce, alors que les investisseurs attendent l’issue des discussions entre les États-Unis et la Russie prévues le 15 août en Alaska.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont chuté de 33 cents, soit 0,5 %, à 66,26 dollars le baril. Tandis que les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) ont chuté de 39 cents à 63,49 dollars le baril.

Les attentes d’une éventuelle fin des sanctions qui ont restreint l’approvisionnement en pétrole russe sur les marchés mondiaux ont augmenté. Et ce, après que le président américain Donald Trump a déclaré qu’il rencontrerait son homologue russe, Vladimir Poutine.

Cette décision intervient alors que les États-Unis intensifient leur pression sur la Russie, évoquant la possibilité de nouvelles sanctions contre Moscou si un accord de paix n’est pas conclu.

« Si les pourparlers de paix échouent et que le conflit s’éternise, le marché pourrait rapidement monter en flèche. Ce qui pourrait entraîner de fortes augmentations des prix du pétrole ». C’est ce qu’a déclaré Sugandha Sachdeva, fondateur de SS Wealth Street, un cabinet de recherche basé à New Delhi.

Sous l’influence de prévisions économiques sombres, le brut Brent a chuté de 4,4 % au cours de la semaine se terminant vendredi. Tandis que le brut West Texas Intermediate a chuté de 5,1 %.

« L’orientation à court terme dépendra de plusieurs événements clés. Avec notamment la rencontre entre les présidents américain et russe le 15 août. Mis aussi les déclarations des responsables de la Réserve fédérale et la publication des données de l’IPC américain », conclut M. Sachdeva.

L’article Le pétrole chute en prévision de la rencontre Trump-Poutine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kébili : 480 projets proposés dans le cadre du plan de développement 2026-2030

Von: walid
11. August 2025 um 13:24

Les sept conseils locaux à Kébili ont proposé la réalisation de 480 projets , dans le cadre du plan de développement quinquennal (2026-2030), a annoncé, samedi à la TAP, le directeur régional de développement, Ali Bey.

Il a indiqué que le gouvernorat de Kébili a soumis un plan régional de développement ambitieux incluant 44 projets prioritaires susceptibles de transformer les indicateurs socio-économiques de la région.

Parmi les propositions phares figurent la création d’un poste frontalier à Matrouha, projet à forte portée économique, ainsi que le raccordement du gouvernorat au réseau autoroutier national.

Le plan prévoit également l’implantation d’une école supérieure d’agriculture saharienne, unique au niveau national, et d’un établissement spécialisé en tourisme saharien.

Ces initiatives s’inscrivent dans les orientations présidentielles en faveur de projets à impact local, régional et interrégional dès l’entrée en vigueur de la loi de finances 2026.

L’article Kébili : 480 projets proposés dans le cadre du plan de développement 2026-2030 est apparu en premier sur WMC.

300 millions de dollars d’investissements et 100 000 emplois prévus pour la ville intelligente de l’automobile en Tunisie

Von: La Presse
11. August 2025 um 11:16

Le directeur général des industries manufacturières au ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fathi Sehlawi, a annoncé lundi 11 août 2025 que le projet de ville intelligente pour l’automobile s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale du ministère à l’horizon 2023, ainsi que dans le cadre du pacte de compétitivité du secteur des équipements et composants automobiles à l’horizon 2027. Ce projet vise à renforcer la position de la Tunisie, non seulement dans la fabrication de véhicules, mais aussi dans la production de voitures intelligentes.

Lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale, il a précisé que ce projet ambitionne d’attirer des investissements d’une valeur de 300 millions de dollars et de créer 100 000 emplois directs et indirects supplémentaires. Quatre sites ont été présélectionnés pour l’implantation de la ville intelligente, en fonction de plusieurs critères, notamment la proximité du port, de l’aéroport, du tissu industriel ainsi que des centres de recherche et développement.

Fathi Sehlawi a indiqué que parmi les étapes validées avant le lancement de l’appel d’offres figure la mission confiée à un bureau d’études d’accompagner les structures relevant du ministère de l’Industrie au niveau du pôle technologique de Sousse, afin d’élaborer une feuille de route et de finaliser les études préliminaires. Il a exprimé l’espoir de les achever avant la fin de l’année 2025.

Le financement du projet sera défini en fonction des résultats de ces études. Aucun obstacle n’est à signaler concernant le financement, puisqu’un grand nombre d’offres ont été reçues de plusieurs pays. L’objectif n’est pas seulement de créer une zone industrielle, mais de mettre en place une ville intelligente intégrée regroupant l’ensemble des services et infrastructures nécessaires.

En outre, le directeur général a souligné que ce projet se concentre sur le développement de véhicules intelligents connectés aux téléphones, de voitures électriques et de véhicules respectueux de l’environnement.

La prochaine baisse des taux d’intérêt de la BCE aura lieu décembre

11. August 2025 um 11:41

Les responsables de la Banque centrale européenne (BCE) devraient attendre jusqu’en décembre, pour procéder à une nouvelle baisse des taux d’intérêt. Laquelle sera probablement la dernière mesure. C’est ce que révèlent les résultats d’une enquête Bloomberg publiés ce lundi 11 août.

Plus précisément, les économistes réduisent de trois mois leurs prévisions de nouvelle baisse des coûts d’emprunt, par rapport à une enquête réalisée en juillet dernier. Selon leurs estimations, le taux de dépôt restera à 1,75 % pendant neuf à dix mois; avant que la BCE ne décide de changer de cap et d’inverser sa politique monétaire.

Les responsables de la BCE ont indiqué à plusieurs reprises qu’ils adoptaient une approche attentiste. Et ce, pour évaluer l’impact des tarifs douaniers de Donald Trump sur l’économie.

Ainsi, d’ici décembre 2025, les décideurs politiques de la zone euro auront un aperçu des performances de l’économie au troisième trimestre. Car les nouvelles prévisions leur offriront un premier « avant-goût » des tendances de croissance et d’inflation.

Mais aux États-Unis, les messages sont similaires. En effet, la Fed adopte une position attentiste jusqu’à présent cette année.

A cet égard, notons que la BCE a maintenu ses taux d’intérêt inchangés le mois dernier. Et ses responsables ont depuis déclaré qu’il n’était guère nécessaire de procéder à de nouvelles baisses, du moins pour l’instant. Les traders ont revu à la baisse leurs prévisions des taux en septembre. Tout en estimant désormais à un peu plus de 50 % la probabilité d’une baisse de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Si les décideurs politiques ne saisissent pas l’occasion d’agir à nouveau en décembre; les marchés financiers pourraient conclure que la BCE en a fini avec la baisse des taux d’intérêt.

L’article La prochaine baisse des taux d’intérêt de la BCE aura lieu décembre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tourisme à Monastir : Sofiane Tekaya suit l’avancement des projets de réhabilitation et d’aménagement

Von: walid
11. August 2025 um 11:13

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya a inspecté, samedi, lors d’une visite de travail effectuée à Monastir, plusieurs projets municipaux cofinancés par le Fonds de protection des zones touristiques(FPZT) .

Au siège de l’Association de sauvegarde de la ville de Monastir, des responsables municipaux ont présenté le projet de réhabilitation de la médina, d’un coût total de 7654 MD, dont l’achèvement est prévu en 2027.

En 2011, le département du Tourisme s’est engagé à appuyer ce projet avec un financement de 550 mille dinars.

La réunion a, également, permis de passer en revue plusieurs projets appuyés par le FPZT, dont l’aménagement de la corniche d’El Karaia, l’éclairage du raccord n° 3 de la zone touristique et le renouvellement du réseau d’éclairage public sur la route régionale(RR) 92, lancé en juillet 2023 (avec un financement de 268 mille dinars du Fonds et 330 mille dinars en autofinancement).

La municipalité de Monastir a, en outre, proposé au Fonds de financer l’aménagement de la place du 3-Août en parc urbain, le réaménagement de la corniche de Sath Jabeur (1,57 km) dont le coût est estimé à 3 MD et la promenade de falaise (trottoir sur environ 3,7 km). Elle a sollicité le fonds pour un financement initial de 1 000 D pour une première phase fonctionnelle ainsi que des crédits supplémentaires pour le nettoyage de l’entrée nord de la ville.

Dans une déclaration à l’agence TAP, la directrice technique de la municipalité, Wafa Gandouz, a exhorté le ministère du tourisme à honorer ses engagements en ce qui concerne le programme de réhabilitation de la médina.

De son coté, le directeur général des services communs au ministère du Tourisme, Yahya Chouachi, a indiqué que le dossier technique serait soumis à une commission réunissant les ministères du Tourisme et de l’Intérieur, ainsi que des représentants de l’Équipement et de l’Environnement, dont la réunion est prévue en 2026.

L’article Tourisme à Monastir : Sofiane Tekaya suit l’avancement des projets de réhabilitation et d’aménagement est apparu en premier sur WMC.

La BNA au cœur de la transformation digitale au service des Tunisiens de l’étranger

11. August 2025 um 09:40

Fidèle à son engagement stratégique en faveur de la diaspora tunisienne et de sa contribution au développement économique durable, la Banque Nationale Agricole (BNA) a pris part à la troisième étape des Rencontres Régionales des Tunisiens à l’Étranger, organisée à Mahdia sous le thème : « La digitalisation, levier de développement et catalyseur d’investissement ».

Cet événement, qui a réuni les gouvernorats de Mahdia, Kairouan, Sousse, Monastir, Siliana et Kasserine, avait pour objectif de mettre en lumière les opportunités d’investissement offertes par la région, et de renforcer le rôle des Tunisiens de l’étranger dans la construction d’une économie nationale diversifiée et innovante.

Pour la BNA, la transformation digitale constitue l’un des piliers de sa vision d’avenir. L’établissement a ainsi développé des solutions innovantes permettant de simplifier les démarches, d’améliorer l’expérience client, d’élargir l’inclusion financière et de créer un environnement favorable aux investissements.

Par ailleurs, l’accompagnement de la diaspora ne se limite pas aux services bancaires classiques : il s’agit également de proposer des offres personnalisées, de faciliter les échanges grâce à des canaux de communication fluides, et de mettre à disposition des mécanismes de financement souples, encourageant l’initiative dans tous les secteurs économiques.

Il est à noter que cette orientation s’inscrit dans le cadre du partenariat conclu le 16 juillet 2025 entre la BNA et l’Office des Tunisiens à l’Étranger, visant notamment à :

* Offrir des solutions bancaires flexibles associant simplicité et avantages financiers

* Digitaliser les parcours clients pour un accès et une gestion à distance facilités

* Soutenir les projets d’investissement, notamment dans l’immobilier, l’agriculture et l’entrepreneuriat

* Renforcer la confiance et bâtir un partenariat durable avec la communauté tunisienne à l’étranger

La BNA réaffirme ainsi sa volonté de poursuivre ses efforts d’innovation et de développement au service des Tunisiens, où qu’ils se trouvent, convaincue que la Tunisie gagne en force grâce à l’engagement de chacun d’eux.

Tunisie : répartition et chiffres clés des soldes d’été 2025 par secteur et région

Von: walid
11. August 2025 um 10:13

425 entreprises, représentant 1241 points de vente ont adhéré à la saison des soldes d’été 2025, qui vient de démarrer le 7 août courant.

Selon un communiqué, publié, samedi, par le ministère du Commerce et du Développement des Exportations, 60% des points de vente (743) sont spécialisés dans la filière du prêt-à-porter, 18% (218 points de vente) spécialisé dans la vente de chaussures, et 22% (280 points de vente) dans d’autres filières, tels que les parfums, les lunettes et l’ameublement.

Le département du Commerce a révélé, en outre, que 58% des participants aux soldes d’été sont implantés dans le district du Grand Tunis, 29% dans le district du Sud et 11% aux zones du Centre et du Littoral, alors que 2% uniquement dans le district du Nord.

Sur un autre registre, le ministère a fait savoir que 81 visites de contrôle économique ont été menées avant le démarrage des soldes, aboutissant à l’enregistrement de 37 infractions économiques, dont 27 dans le secteur du prêt-à-porter, 4 dans le secteur de la chaussure, 3 dans le secteur de l’ameublement…

L’article Tunisie : répartition et chiffres clés des soldes d’été 2025 par secteur et région est apparu en premier sur WMC.

Technologies de l’eau : quand la Tunisie laisse filer ses talents

11. August 2025 um 07:04

Un constat : en dépit de la gravité du stress hydrique auquel la Tunisie est confrontée, les gouvernants du pays ont cette tendance fâcheuse à ne pas accorder d’intérêt aux inventions mises au point par des Tunisiens pour économiser l’eau. Ce sont toujours les étrangers qui s’empressent de les valoriser et d’en tirer le meilleur profit.

IrriApp : l’irrigation intelligente ignorée localement

C’est le cas de l’invention IrriApp, conçue par Irwise, startup tunisienne spécialisée dans l’ingénierie de l’irrigation. Il s’agit d’une technologie de pointe d’irrigation à distance. À peine mise au point, son concepteur, Mohamed Mekki Maâlej, a annoncé aux médias que l’application serait valorisée, en priorité, en Algérie, en Libye et au Maroc, et non en Tunisie, pour deux raisons.

Le diffuseur enterré : une innovation qui séduit ailleurs

Autre exemple : l’invention du diffuseur enterré de Bellachheb Chahbani. Elle ne sera pas industrialisée en Tunisie, aucun homme d’affaires du pays n’ayant voulu y investir. Elle sera en revanche valorisée sur les marchés MENA et africains, deux zones aux besoins énormes en matière d’adaptation au réchauffement climatique.

Transformer l’air en eau potable : l’exemple Kumulus Water

Dernier exemple en date : l’invention permettant de transformer l’humidité de l’air ambiant en eau potable, sans aucun raccordement au réseau hydraulique.

Portée par la startup franco-tunisienne Kumulus Water, cette technologie vient d’être adoptée et valorisée par l’entreprise turque TAV Tunisie, exploitante des aéroports d’Enfidha et de Monastir.

Des générateurs atmosphériques installés à Enfidha

La valorisation de cette invention a débuté par l’installation de plusieurs machines à l’aéroport international Enfidha-Hammamet. Ces générateurs atmosphériques fonctionnent sans raccordement au réseau d’eau : ils captent l’humidité ambiante, la filtrent, l’enrichissent en minéraux, puis la transforment en eau potable de haute qualité.

Le lancement officiel du projet a eu lieu le 31 juillet 2025. Selon TAV Tunisie, cette initiative s’inscrit dans une politique RSE ambitieuse, visant à proposer une alternative écologique, économique et durable à la consommation d’eau en bouteille.

Un appel à suivre l’exemple

Espérons que nos aéroports suivront TAV Tunisie et équiperont à leur tour leurs installations en machines Kumulus Water pour tirer profit de cette solution innovante. C’est la moindre des choses qu’ils puissent faire !

ABS

L’article Technologies de l’eau : quand la Tunisie laisse filer ses talents est apparu en premier sur WMC.

Gestern — 10. August 2025Haupt-Feeds

L’ouest de la Turquie secoué par un séisme de magnitude 6,1

10. August 2025 um 19:36

Un séisme de magnitude 6,1 est survenu à Sindirgi, dans la province de Balikesir (ouest de la Turquie) ce dimanche 10 août, informe l’Agence turque de gestion des catastrophes (AFAD). Il a été ressenti dans de nombreuses villes de l’ouest du pays, dont Istanbul et Izmir, selon les autorités turques qui ne font d’état pour le moment d’aucune victime.

« Toutes les équipes de l’AFAD et de nos institutions concernées ont immédiatement commencé les recherches sur le terrain. Aucun événement indésirable n’a été signalé jusqu’à présent », a assuré le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya sur X.

L’article L’ouest de la Turquie secoué par un séisme de magnitude 6,1 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Intégration économique maghrébine : Une union en suspens, un marché à inventer

10. August 2025 um 17:50

Alors que le monde s’organise en blocs régionaux, le Maghreb reste l’une des zones les moins intégrées économiquement. Malgré un potentiel considérable et des complémentarités évidentes entre les cinq pays membres de l’Union du Maghreb arabe, les échanges commerciaux intrarégionaux stagnent à des niveaux dérisoires.

Face aux défis économiques, sociaux et géopolitiques du moment, relancer le projet maghrébin n’est plus une simple option : c’est un impératif stratégique à concrétiser.

La Presse — La Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie, cinq grands pays, riches en histoire et disposant d’une position stratégique enviable. Malheureusement, l’Afrique du Nord, en l’absence d’une intégration économique, continue d’afficher des échanges intra-maghrébins bien en-deçà de ses ambitions et de son potentiel, alors que face aux défis économiques et géopolitiques mondiaux, la construction d’un marché maghrébin intégré reviendrait à gagner en puissance et en influence.

Aujourd’hui, le volume du commerce intra-maghrébin reste marginal : à peine 3 à 4 % du commerce extérieur total des cinq pays membres et la grande majorité des échanges sont limités à quelques secteurs, à l’instar de l’énergie, des produits agricoles, et, dans une mesure moindre, les biens de consommation. En outre, les flux d’investissements croisés restent faibles et largement limités par d’importantes barrières non tarifaires.

100 millions de consommateurs

En dépit des initiatives de coopération, bien que nombreuses, les avancées restent très modestes, mais une chose est certaine, l’union douanière ou la zone de libre-échange, évoquées depuis la création de l’Union du Maghreb arabe en 1989, restent, pour l’instant, en sommeil !

Pourtant, le potentiel inexploité est manifeste, car une meilleure intégration économique permettrait d’accéder à un marché commun de près de 100 millions de consommateurs, permettant, pour le coup, de générer des économies d’échelle et structurer les investissements directs étrangers.

Des domaines aussi divers que l’agriculture, le numérique, l’industrie manufacturière, les énergies renouvelables et le tourisme sont autant de secteurs où la complémentarité régionale pourrait créer davantage de valeur et d’emplois. Selon la Banque mondiale et différents organismes économiques, une meilleure intégration économique et surtout un abaissement des obstacles réglementaires pourraient multiplier par deux, voire par trois, le volume des échanges commerciaux régionaux.

Presque mécaniquement, une telle dynamique permettrait l’éclosion de nouvelles PME et une augmentation de la production et de la productivité. Certaines PME maghrébines pourraient rapidement s’internationaliser et gagner en compétitivité.

Être mieux armé pour négocier

Par ailleurs, il est important de souligner qu’un Maghreb économiquement uni serait mieux armé pour négocier avec ses partenaires traditionnels comme l’Union européenne, les Etats-Unis, ou encore la Chine. Plutôt que de subir le diktat des « grands », la région pourrait parler d’une seule voix dans les négociations commerciales, imposer des normes communes et défendre ses intérêts dans les grandes instances internationales.

Il serait vain de parler d’intégration maghrébine sans reconnaître les blocages politiques persistants qui freinent toute dynamique régionale. Le différend autour du Sahara occidental, qui continue de tendre les relations entre le Maroc et l’Algérie, deux pays moteurs de la région, constitue l’un des principaux obstacles à la relance de l’Union du Maghreb arabe. A cela s’ajoutent des divergences diplomatiques et stratégiques qui compliquent la construction d’un climat de confiance.

Dans ce contexte difficile, la Tunisie reste attachée à une coopération fondée sur le respect mutuel, le dialogue et l’intérêt partagé. Plus que jamais, les peuples maghrébins ont besoin d’un projet commun capable de transcender les différends et de répondre aux défis économiques, sociaux et géopolitiques qui s’accumulent.

La ligne d’or : L’écologie comme levier de croissance

10. August 2025 um 17:40

La Presse — Souvent, et bien plus dans les pays du Sud, la question écologique est reléguée au second plan, voire au troisième plan, pour une simple et bonne raison légitime : il nous faut créer de la croissance pour rattraper notre retard et nourrir la population. Ainsi, l’écologie devient un enjeu secondaire, un luxe que ne pourraient se permettre que les pays solides économiquement.

Or, avec un peu d’ingéniosité et énormément de bonne volonté, il serait possible de penser une stratégie économique nationale à la fois rentable et écologique. Pour ce faire, cela demande un exercice d’équilibrisme entre deux impératifs souvent perçus comme antagonistes : la croissance économique et la préservation de l’environnement. 

Le principe qui devra servir de boussole est en fait extrêmement simple, c’est celui de se dire que tout projet qui détruit la planète ne crée pas de richesse, il transfère des coûts aux générations futures. À partir de là, un Etat peut décider que tout projet économique, plan d’investissement, réforme ou partenariat doit passer par une sorte de test de durabilité.

Une fois ce filtre installé, il devient un obstacle aux projets nuisibles, d’une part, et un accélérateur pour les innovations « eco-friendly », d’autre part. Naturellement, ces innovations vont créer de la valeur, et participer au PIB sans nuire à ce qui est essentiel pour la pérennité  de notre environnement naturel. 

D’ailleurs, le PIB, somme  des  richesses produites en une année, ne rend malheureusement pas compte de l’épuisement des ressources. C’est la raison pour laquelle certains penchent vers des indicateurs alternatifs (en plus des indicateurs classiques), à l’instar d’un « PIB vert» qui soustrait du PIB classique les coûts environnementaux comme la dégradation des écosystèmes et la pollution, afin de mieux refléter le bien-être et la soutenabilité à long terme, mais si l’on soustrait ce qui est mal, on pourrait tout à fait envisager d’intégrer les bénéfices occultés des projets environnementaux.

Dans une politique d’Etat bien structurée, les subventions, les cadeaux fiscaux et les financements publics sont réorientés vers des projets qui permettent à la fois de préserver l’environnement et de créer de la croissance. En fait, il est erroné de penser que l’économie verte est « sacrifice », le mindset, dans ce sens, doit changer, car l’économie verte doit désormais être pensée comme un marché d’avenir, capable de créer de l’emploi. 

À elle seule la transition écologique et énergétique peut être un catalyseur de l’innovation et de l’emploi, à travers le soutien des start-up  vertes, la formation de travailleurs aux métiers de la transition comme la rénovation énergétique, la gestion des déchets, etc, pour répondre aux exigences légales (normes de constructions établies par un Etat soucieux et conscient de l’enjeu écologique).

Il ne s’agit vraiment pas d’une utopie fictionnelle, mais bien d’une réalité d’ailleurs éprouvée dans plusieurs pays. Non loin de nous dans notre continent, le Gabon  est souvent salué pour sa politique environnementale. Dès 2009, le pays a pris un virage écologie important où la politique, baptisée « Gabon Vert », s’engage à conserver plus de 85 % de ses forêts tropicales.

Ce qui est intéressant à signaler, c’est que le Gabon « monétise » des services écologiques, notamment en développant la valorisation financière des crédits carbone et de la biodiversité pour attirer des investissements verts et soutenir la diversification économique. Une orientation stratégique qui lui permet aujourd’hui de conjuguer croissance et sauvegarde de l’environnement.

❌
❌