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Heute — 11. August 2025Haupt-Feeds

La prochaine baisse des taux d’intérêt de la BCE aura lieu décembre

11. August 2025 um 11:41

Les responsables de la Banque centrale européenne (BCE) devraient attendre jusqu’en décembre, pour procéder à une nouvelle baisse des taux d’intérêt. Laquelle sera probablement la dernière mesure. C’est ce que révèlent les résultats d’une enquête Bloomberg publiés ce lundi 11 août.

Plus précisément, les économistes réduisent de trois mois leurs prévisions de nouvelle baisse des coûts d’emprunt, par rapport à une enquête réalisée en juillet dernier. Selon leurs estimations, le taux de dépôt restera à 1,75 % pendant neuf à dix mois; avant que la BCE ne décide de changer de cap et d’inverser sa politique monétaire.

Les responsables de la BCE ont indiqué à plusieurs reprises qu’ils adoptaient une approche attentiste. Et ce, pour évaluer l’impact des tarifs douaniers de Donald Trump sur l’économie.

Ainsi, d’ici décembre 2025, les décideurs politiques de la zone euro auront un aperçu des performances de l’économie au troisième trimestre. Car les nouvelles prévisions leur offriront un premier « avant-goût » des tendances de croissance et d’inflation.

Mais aux États-Unis, les messages sont similaires. En effet, la Fed adopte une position attentiste jusqu’à présent cette année.

A cet égard, notons que la BCE a maintenu ses taux d’intérêt inchangés le mois dernier. Et ses responsables ont depuis déclaré qu’il n’était guère nécessaire de procéder à de nouvelles baisses, du moins pour l’instant. Les traders ont revu à la baisse leurs prévisions des taux en septembre. Tout en estimant désormais à un peu plus de 50 % la probabilité d’une baisse de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Si les décideurs politiques ne saisissent pas l’occasion d’agir à nouveau en décembre; les marchés financiers pourraient conclure que la BCE en a fini avec la baisse des taux d’intérêt.

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L’essentiel du Rapport pays 2025 de la BAD sur la Tunisie

24. Juli 2025 um 07:03

La Banque africaine de développement (BAD) vient de publier le Rapport pays sur la Tunisie pour l’année 2025 sous le titre «Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement». Réalisé par Audrey Chouchane, économiste régionale pour l’Afrique du Nord, Ce rapport a été présenté le 7 juillet 2025 au ministère de l’Économie et de la Planification. Il met en lumière les perspectives de croissance pour 2025-2026; les leviers concrets de réforme pour renforcer la résilience économique ; et des recommandations stratégiques sur la fiscalité, l’investissement privé, et la valorisation des actifs publics. Nous en publions ci-dessous le résumé analytique et les recommandations politiques.

En 2024, la Tunisie a enregistré une croissance économique modeste de 1,4 %, tirée principalement par les secteurs de l’agriculture, des industries manufacturières et des services.

Cette dynamique s’est toutefois heurtée à la contraction du secteur énergétique et à une détérioration du solde commercial. Une politique monétaire restrictive a permis de contenir l’inflation à 7 %, mais a parallèlement freiné l’accès au crédit, alors que le secteur financier enregistre 14 % de prêts non performants.

Le déficit budgétaire a été réduit à 6,1 % du produit intérieur brut (PIB), grâce à une amélioration des recettes fiscales. Toutefois, le niveau d’endettement public reste élevé, représentant 81,2 % du PIB.

Les investissements directs étrangers (IDE), les recettes touristiques et les transferts de la diaspora ont contribué au renforcement des réserves de change.

Sur le plan social, le taux de chômage demeure élevé (16 %) et les disparités régionales persistent.

Pour 2025, une légère accélération de la croissance à 1,9 % est projetée, principalement soutenue par les bonnes performances attendues du secteur agricole.

Cependant, la mobilisation des ressources internes demeure inférieure à son potentiel, en raison d’une assiette fiscale qui pourrait être élargie, un secteur informel représentant environ 26 % du PIB, ainsi que par des dépenses fiscales dont l’efficacité économique peut être renforcée.

Le marché boursier encore peu développé, ne permet pas de répondre adéquatement aux besoins de financement des petites et moyennes entreprises.

La mise en œuvre de réformes fiscales ambitieuses, la digitalisation des services publics, la diversification des sources de financement, y compris par le recours aux technologies financières (FinTech) et aux obligations vertes, ainsi que l’amélioration de la gouvernance, sont essentielles pour renforcer la résilience économique.

Le renforcement de la transparence et de la coopération régionale constitue un levier stratégique pour valoriser le capital national et promouvoir un développement durable, inclusif et équitable.

La Tunisie, pays à revenu intermédiaire situé en Afrique du Nord, dispose d’un fort potentiel de développement économique, soutenu par sa position géographique stratégique, un capital humain qualifié, d’une bonne base infrastructrelle et des ressources naturelles diversifiées.

Toutefois, ce potentiel demeure partiellement inexploité en raison de contraintes structurelles persistantes qui entravent la transformation économique du pays et limitent sa capacité à mobiliser efficacement les ressources indispensables à son développement.

L’État joue un rôle central dans l’optimisation du capital national, à travers la mise en œuvre de politiques publiques cohérentes, la création d’un cadre institutionnel propice à l’investissement et le renforcement de la soutenabilité des finances publiques.

La création d’un environnement propice à une croissance durable et inclusive repose en grande partie sur l’efficacité de la mobilisation des ressources internes ainsi que sur l’amélioration continue de la gouvernance économique.

Conclusion et recommandations politiques

Des institutions solides, une gouvernance efficace et un État de droit renforcé constituent les fondements indispensables à la mobilisation accrue des ressources nationales en Tunisie.

L’optimisation du capital naturel, humain, productif et financier dépend étroitement de la qualité du cadre institutionnel et de la stabilité réglementaire.

Il est essentiel de consolider un cadre juridique et réglementaire robuste garantissant la transparence, la redevabilité et la protection des ressources, notamment dans le secteur extractif, où une gestion rigoureuse et inclusive peut renforcer la mobilisation des recettes et la durabilité des investissements.

S’agissant du capital humain, la modernisation du système éducatif, en adéquation avec les besoins évolutifs du marché du travail, ainsi que la mise en œuvre de politiques d’inclusion actives, sont prioritaires pour améliorer l’employabilité et renforcer la cohésion sociale.

Sur le plan fiscal, l’élargissement de l’assiette fiscale, notamment par l’intégration progressive du secteur informel, ainsi que l’accélération de la digitalisation des services fiscaux et administratifs, sont des leviers essentiels pour accroître les recettes publiques et renforcer l’équité fiscale.

Enfin, la simplification des procédures administratives, la sécurisation juridique des investissements et la modernisation de l’environnement des affaires sont nécessaires pour stimuler le capital d’entreprise, favoriser l’investissement privé et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne.

Ces recommandations s’inscrivent dans une vision intégrée du développement durable, fondée sur la transparence, la redevabilité, l’efficacité institutionnelle et l’intégration régionale, en vue de consolider les bases d’une croissance inclusive et résiliente.

Lire le rapport.

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