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Concours Neuvième : 63,7 % de réussite, meilleure moyenne 19,37 par Qabīs Ben Sassi

03. Juli 2025 um 16:07

Le taux de réussite à l’examen du diplôme de fin de l’enseignement de base général « Neuvième », session 2025, a atteint 63,07 %, sur un total de 25 827 candidats, parmi lesquels 4 287 ont été orientés vers les collèges pilotes, a annoncé le ministère de l’Éducation.

Dans un communiqué publié, jeudi 3 juillet, le ministère précise que 16 290 candidats ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20 à cet examen, dont 4 287 ont bénéficié d’une orientation vers les collèges pilotes.

L’élève Kabīs Ben Sassi, du collège pilote d’El Menzah 5, a obtenu la meilleure moyenne nationale avec un score de 19,37 sur 20.

On note que le taux de réussite à cet examen a légèrement diminué par rapport à la session précédente, où il s’élevait à 64,99 %. En revanche, le nombre d’élèves orientés vers les collèges pilotes a augmenté, passant de 3 515 l’année dernière à 4 287 cette année.

Pour ce qui est de l’examen du diplôme de fin de l’enseignement de base technique, le taux de réussite s’est établi à 56,27 %, sur 263 candidats, soit 148 élèves admis.

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Concurrence accrue : principale inquiétude des PME tunisiennes

03. Juli 2025 um 15:50

En Tunisie, 60 % des PME sondées considèrent que la concurrence accrue et la saturation des marchés représentent leurs principales préoccupations lors de l’exportation, selon les résultats d’une enquête publiée, jeudi 1 juillet, par la Banque européenne d’investissement (BEI) sur les défis des PME tunisiennes en 2025.

Cette enquête, réalisée dans le cadre du « Trade and Competitiveness Programme » (TCP) cofinancé par l’Union européenne (UE), révèle que près de la moitié des PME déplorent un manque de financement limitant leur capacité à investir à l’international, tandis que plus d’une PME sur dix peine à franchir le cap de l’exportation.

Menée auprès de 150 dirigeants de PME opérant dans les chaînes de valeur exportatrices tunisiennes — notamment dans l’agro-industrie, le textile et l’automobile — l’étude dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial combatif mais contraint, qui cherche à se développer à l’international malgré un environnement particulièrement compétitif.

Essentielles à l’économie tunisienne, les PME représentent près de 97 % du tissu productif national. Elles incarnent une réelle volonté d’ouverture, mais se heurtent encore à des obstacles structurels et conjoncturels freinant leur essor.

« Si l’accès au financement et le manque de capital propre demeurent des préoccupations majeures pour les chefs d’entreprise, c’est surtout la concurrence accrue et la saturation de certains marchés qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles à surmonter », souligne l’enquête.

Sur des marchés saturés, la compétitivité devient un facteur différentiel

Dans un contexte mondial marqué par la saturation des marchés par une offre abondante de produits et services, un quart des dirigeants de PME identifient la concurrence accrue comme leur principale difficulté pour croître, devant le manque de capital (17 %).

« C’est à l’international que leur compétitivité est la plus mise à l’épreuve : 6 PME sur 10 estiment que la saturation des marchés étrangers et l’intensité concurrentielle limitent fortement leur développement », insiste l’étude de la BEI.

Face à ce constat, le TCP mise sur le renforcement de la compétitivité des PME tunisiennes, en proposant des formations techniques ciblées autour de sujets stratégiques tels que les règles d’origine ou la décarbonation, afin de mieux positionner ces entreprises sur les marchés européens.

« Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement à l’international », témoigne un chef d’entreprise tunisien interrogé.

Selon les résultats, 48 % des dirigeants évoquent le manque de financement comme frein principal à toute stratégie d’internationalisation.

Si 88 % des PME exportent déjà, seulement la moitié le fait de manière régulière, tandis qu’une PME sur dix reste totalement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes ou la prospection commerciale.

Des freins structurels à l’exportation

Même pour les PME engagées dans une stratégie exportatrice, les obstacles logistiques et commerciaux restent importants. Ainsi, 62 % des dirigeants dénoncent des coûts logistiques, douaniers et de conformité prohibitifs, tandis que 44 % évoquent la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger.

« Ces contraintes techniques et relationnelles freinent l’intégration dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance durable à l’export », précise l’enquête.

Le « Trade and Competitiveness Programme » met en œuvre des solutions concrètes, en partenariat avec les banques tunisiennes, pour faciliter l’accès au crédit via des lignes de financement dédiées aux PME, allégées en garanties et orientées vers des projets structurants. Ces dispositifs visent à libérer la capacité d’investissement des entreprises et à leur permettre de franchir le cap de l’international sur des bases solides.

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Renforcer l’employabilité des STIM à Tunis

03. Juli 2025 um 15:22

Les travaux de la conférence intitulée « Parcours vers l’emploi des jeunes et des jeunes femmes dans les secteurs des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) » ont débuté ce jeudi 3 juillet, à la Cité des sciences de Tunis.

Organisé par le bureau d’ONU Femmes en Tunisie, en partenariat avec le Challenge Fund for Youth Employment (CFYE), l’ambassade des Pays-Bas, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que plusieurs entreprises privées, cet événement se poursuivra jusqu’à demain, 4 juillet. Il constitue un espace d’échanges réunissant 150 diplômées des filières scientifiques et techniques et une trentaine d’entreprises privées.

« L’objectif est de réduire l’écart entre la formation universitaire et les besoins du marché de l’emploi », a expliqué Florence Basty, représentante d’ONU Femmes pour la Tunisie et la Libye.

Elle a également souligné que cette initiative vise à renforcer l’inclusion des femmes dans les filières STIM sur le marché du travail, rappelant que la Tunisie se classe au deuxième rang mondial en termes de pourcentage de diplômées dans ces disciplines, avec près de 60 % de femmes parmi les diplômés.

Florence Basty a toutefois rappelé que les normes socioculturelles et les stéréotypes continuent de freiner l’accès des femmes à l’emploi et aux postes à responsabilité, les métiers liés aux STIM étant encore largement perçus comme des professions masculines.

Elle a aussi insisté sur le fait que les rôles sociaux assignés aux femmes, notamment les tâches domestiques et l’éducation des enfants, représentent un obstacle majeur à leur accès à un emploi digne.

De son côté, Hajer El Ouardani, chargée de mission au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, responsable du bureau des études, de la planification et de la programmation, a rappelé que le taux de chômage des femmes en Tunisie atteint 37 %, un chiffre particulièrement élevé dans les secteurs STIM.

Elle a ajouté que cet événement constitue une opportunité précieuse pour les femmes en quête d’emploi, puisqu’il leur permet de renforcer leurs compétences à travers des ateliers dédiés aux « soft skills » et à la rédaction de curriculum vitae, dans le but de faciliter leur insertion professionnelle.

La conférence vise également à favoriser le dialogue entre décideurs publics et privés, chercheurs, experts, représentants de la société civile et partenaires internationaux, afin de proposer des solutions concrètes face aux défis actuels.

Les politiques publiques en matière d’emploi des jeunes, l’évolution des secteurs STIM, ainsi que les innovations favorisant l’inclusion économique des femmes figurent parmi les thèmes débattus lors de cette manifestation.

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Marché de gros de Bir El Kassaa : flambée des prix des fruits et poissons

03. Juli 2025 um 14:57

Les prix des fruits, légumes et poissons au marché de gros de Bir El Kassaa ont enregistré une hausse significative au mois de mai 2025; et ce comparativement à la même période en 2024. C’est ce que relèvent les données publiées, jeudi 3 juillet, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Parmi les hausses les plus spectaculaires figure celle des oranges, dont le prix a bondi de 301 %, passant de 752 à 3 014 millimes le kilo. Le citron suit avec une hausse de 195 % (à 1 980 millimes). Tandis que la pomme a vu son prix grimper de 114 % pour atteindre 4 800 millimes.

Les prix des abricots et des pêches ont également connu une progression notable, respectivement de 90 % (à 3 811 millimes) et de 29 % (à 2 769 millimes). Le melon (+20 %, à 2 261 millimes), la fraise (+19 %, à 4 419 millimes) et les amandes (+8 %, à 2 814 millimes) affichent, quant à eux, des hausses plus modérées.

Les pommes (selon une autre variété) ont enregistré une hausse de 64 % (à 3 692 millimes). Tandis que les prix des différentes variétés d’oranges ont augmenté entre 53 % et 134 %, oscillant entre 1 561 et 3 323 millimes le kilo.

Du côté des légumes, la tendance est globalement à la hausse. Les pommes de terre ont vu leur prix grimper de 74 % (à 1 699 millimes), suivies du fenouil (+59 %, à 1 125 millimes), de l’oignon (+19 %, à 1 555 millimes) et du persil (+11 %, à 1 000 millimes).

Certaines baisses sont toutefois à signaler : le piment doux affiche une chute de 33 % (à 1 773 millimes), la courgette de 21 % (à 851 millimes), le concombre de 12 % (à 1 250 millimes),  et la tomate de 11 % (à 1 110 millimes).

Les produits de la mer n’échappent pas à cette tendance inflationniste. Le rouget s’envole de 38 % (à 33 328 millimes le kilo), suivi du chinchard (+33 %, à 5 255 millimes), du pageot (+24 %, à 4 217 millimes) et du poulpe (+22 %, à 25 167 millimes). Le merlan et le mulet enregistrent chacun une hausse de 19 %, atteignant respectivement 18 285 et 10 886 millimes.

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Bizerte 2025 : Ragouj, stars arabes et chorale canadienne au programme

03. Juli 2025 um 14:42

En attendant de dévoiler, vendredi 4 juillet 2025, lors d’une conférence de presse, la programmation complète de sa 42ème édition prévue du 15 juillet au 19 août 2025, le Festival international de Bizerte a déjà levé le voile sur les têtes d’affiche de quatre soirées via sa page officielle.

Après le succès de Ocheg Edenia, présenté en 2023 par les frères Bouchnak; le duo Abdelhamid et Hamza revient cette année avec Ragouj, un spectacle-événement qui marquera la clôture du festival, le 19 août 2025, sur la scène de l’amphithéâtre en plein air de Bizerte.

De son côté, le jeune chanteur tunisien Mortadha Ftiti, habitué des concerts à guichets fermés, retrouve son public pour la deuxième année consécutive.

Le public aura également le plaisir de revoir le chanteur libanais Wael Jassar, de retour à Bizerte après sa dernière apparition en 2022 lors de la 39ème édition, et de découvrir pour la première fois sur cette scène le jeune chanteur syrien Al-Shami.

Par ailleurs, le directeur du festival international de Bizerte, Lotfi Sfaxi, a annoncé sur les ondes de la Radio nationale que 18 à 19 spectacles sont prévus pour cette édition. L’ouverture sera marquée par une création originale du festival, la première depuis 2010, intitulée Rehlet Ajyel (Périple de générations). Ce spectacle puise dans le riche patrimoine musical de la région de Bizerte, de Khemaies Tarnane à feu Fayçal Rjiba, et réunira près de 70 interprètes originaires de Mateur, Ras Jbal, Menzel Abderrahmane, entre autres, sous la direction de Yosri Mokdad.

Lotfi Sfaxi a également confirmé la présence du rappeur tunisien Balti. Tout en précisant que cette 42ème édition accueillera quatre spectacles internationaux, dont deux inscrits dans le cadre de la coopération internationale. Parmi eux, un concert de jazz et blues venu du Sénégal.

Dans le cadre du partenariat culturel entre la Tunisie et le Canada, la Chorale du Patrimoine Oriental du Canada a annoncé sur sa page officielle qu’elle entamera sa tournée estivale le 6 août au Festival international de Bizerte; avant de se produire au Festival international de Monastir, puis aux Nocturnes d’El Jem, festival international de musique symphonique.

Enfin, le festival, c’est aussi une identité visuelle. Cette année, le choix s’est porté sur une création graphique à la fois singulière et symbolique : un épi de blé doré faisant face à une sirène. En plaçant au cœur de son logo ce symbole d’abondance et de bénédiction, le festival rend hommage à la mémoire, à l’imaginaire et à l’énergie d’une ville qui, entre ports et champs, entre mythe et réalité, se raconte à travers ces deux figures : la sirène surgie des flots et l’épi de blé enraciné dans sa terre nourricière.

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Lancement de la fondation Michael Cracknell

03. Juli 2025 um 14:38

L’Initiative Michael Cracknell, du nom du co-fondateur d’Enda, décédé le 4 juillet 2024, a été lancée par le groupe Enda à l’occasion de l’hommage qui lui a été rendu le 24 octobre 2024. Cette initiative, appelée à devenir officiellement une Fondation, vise à prolonger l’héritage d’un homme profondément engagé en faveur de l’équité, de la dignité humaine et de la préservation de notre planète. Des valeurs qu’il a portées avec conviction tout au long de ses 35 années d’action en Tunisie.

Pour sa première année d’activité (2024/2025), l’Initiative Michael Cracknell dispose d’un budget accordé par le Conseil d’Enda Tamweel dans le cadre de sa responsabilité sociale et environnementale (RSE), et qui servira à mettre en œuvre sa stratégie d’intervention dans trois secteurs clés que Feu Michael n’a cessé  de défendre en prenant son bâton de pèlerin. Il s’agit de l’éducation et la santé en ciblant les familles les plus nécessiteuses, ainsi que la protection de l’environnement. Alors, de quelle manière ‘’l’Initiative Michael Cracknell’’ peut-elle concrétiser son soutien à ces secteurs ?

L’Éducation, une opportunité pour un potentiel

                        Transport rural des enfants et accès à la culture

  • « L’Initiative Michael » collabore avec la société civile pour assurer le transport des enfants vivant dans des zones rurales enclavées et éloignées de leurs écoles. Les petites filles qui sont souvent contraintes à l’abandon scolaire précoce à cause des problèmes de transport en sont les principales bénéficiaires. Parmi les réalisations de l’Initiative Michael Cracknell à ce stade, l’acquisition d’un fonds documentaire pour les enfants en milieu rural.

                       Accès aux études supérieures

  • Parallèlement, l’Initiative Michael a projeté d’accompagner 500 bacheliers issus de familles défavorisées qui recevront un appui financier (bourse) pour faciliter leur entrée dans l’enseignement supérieur, ainsi qu’un accès gratuit à une licence #Coursera pour renforcer leurs compétences.

La Santé pour soutenir les plus vulnérables

  • A travers l’Initiative Michael Cracknell, Enda a participé à une vaste campagne ophtalmologique organisée par le Ministère de la santé et par des membres de la société civile, et déployée le 21 juin 2025 dans les 24 gouvernorats du pays. Cette campagne solidaire a permis de réaliser plusieurs opérations des yeux, offrant à des centaines de personnes la chance de retrouver une bonne vue. A noter que cette action a également permis à plusieurs personnes d’accéder gratuitement à des opérations chirurgicales pour le traitement de la cataracte, une affection oculaire fréquente, mais coûteuse à soigner.

L’Environnement pour une planète plus saine 

L’initiative envisage de lancer des actions consistant à :

  • Organiser des campagnes de reforestation.
  • Concevoir et favoriser des initiatives de gestion et de recyclage de déchets.
  • Organiser des ateliers éducatifs dans les écoles et des campagnes de sensibilisation des communautés rurales sur les bonnes pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
  • Encourager, reconnaître et valoriser les initiatives et projets ayant un impact positif sur l’environnement. Des concours sur ces thématiques seront organisés pour encourager et valoriser les idées les plus innovantes et les plus efficaces. Les jeunes et les associations de jeunes seront des acteurs clés dans ce secteur.

 Toutes ces initiatives reflètent admirablement les valeurs et les principes portés par Michael Cracknell. Comme en témoigne cette phrase extraite de sa lettre posthume adressée au personnel d’Enda :

« … S’il vous plaît, dans votre vie professionnelle soyez sincères et travaillez bien, quel que soit votre poste; n’oubliez pas que vous travaillez pour des gens pauvres que vous aidez à améliorer leur sort. Mal travailler lèse davantage nos clients que notre institution. Dans votre vie privée, mettez l’environnement au centre de vos préoccupations de tous les jours; vous n’avez vraiment pas le choix, pour vous et pour vos enfants. Tout le monde doit contribuer à protéger et à améliorer l’état de la planète. Aucun geste n’est inutile »

Beaucoup d’enfants et de jeunes que tu as soutenus de ton vivant ou à travers l’Organisation qui porte désormais ton nom, te diront un jour : « Repose en paix   عمي مايكل  nous poursuivrons ton œuvre ».

D’après communiqué

 

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Glissements de terrain à Sidi Bou Saïd : vers un plan de sauvetage national

03. Juli 2025 um 10:14

Le 2 juillet 2025 , une séance de travail présidée par la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, a réuni des représentants du gouvernorat de Tunis, de la municipalité de Sidi Bou Saïd, ainsi que des ministères de l’Équipement et de l’Habitat, du Tourisme, de l’Industrie et de l’Agriculture, aux côtés des cadres du ministère des Affaires culturelles. L’objectif était d’évaluer la situation des glissements de terrain sur la colline de Sidi Bou Saïd et de définir des mesures immédiates pour prévenir les risques.

Au cours de cette réunion, un bilan de l’état des lieux a été dressé, et les solutions urgentes à mettre en œuvre ont été examinées. La ministre a insisté sur l’avancement du projet de prévention des risques menaçant la colline de Sidi Bou Saïd et ses alentours. Tout en soulignant l’importance d’une coordination entre toutes les parties prenantes. Elle a appelé à finaliser l’étude et la conception du projet de sauvetage, tout en établissant un plan d’action commun.

Par ailleurs, Amina Srarfi a insisté sur la nécessité de définir des étapes concrètes pour la mise en œuvre de ce plan. Lequel contribuera à renforcer la candidature de Sidi Bou Saïd au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle a plaidé pour une vision globale intégrant des solutions techniques permettant une intervention rapide et efficace. Et ce, tant pour sécuriser la colline que pour protéger la côte sableuse, afin d’assurer la pérennité du site.

Création d’un comité de pilotage

Parmi les décisions prises, figure la création d’un comité de pilotage, coordonné par le ministère de l’Équipement et de l’Habitat, en collaboration avec la présidence du gouvernement et les autres acteurs concernés. En outre, une correspondance urgente sera adressée à la présidence du gouvernement, résumant les axes prioritaires d’intervention, afin de mobiliser les financements nécessaires et de surmonter les obstacles procéduraux et logistiques. Cette démarche vise à permettre l’exécution d’un plan de sauvetage national efficace.

Avec TAP

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Le ministre omanais des Affaires étrangères reçu au Palais de Carthage

03. Juli 2025 um 08:26

Mercredi 2 juillet 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, recevait au Palais de Carthage le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman, Badr Ben Hamad Ben Hamoud Al-Busaidi, indique un communiqué de la présidence de la République.

Après avoir rappelé les relations historiques qu’entretiennent les deux pays, le chef de l’État a salué la sollicitude dont bénéficie la communauté tunisienne résidant au Sultanat d’Oman. Il a souligné que ces relations historiques n’ont cessé de se renforcer dans divers domaines, notamment l’éducation, la formation professionnelle, la diplomatie, les sciences juridiques, ainsi que dans d’autres secteurs, en particulier les investissements, les échanges commerciaux et culturels.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a évoqué les développements rapides et successifs survenus dans la région arabe et dans le monde, réaffirmant la position constante et inébranlable de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer chaque parcelle de sa terre occupée et à établir son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec pour capitale Al-Qods. Le président de la République a, dans ce contexte, dénoncé les crimes de génocide commis par l’ennemi sioniste. Lequel vise à porter atteinte à la sécurité de toute la région arabe.

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Kaïs Saïed s’attaque aux institutions budgétivores

03. Juli 2025 um 08:10

Les institutions « qui épuisent les finances publiques » doivent être nécessairement restructurées, avec des « solutions radicales souveraines » pour tous les secteurs concernés. Et ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités seront écartés.

C’est ce qu’a affirmé le président de la République, Kaïs Saïed, qui recevait la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri au palais de Carthage le 2 juillet 2025, informe un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. « Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption », a-t-il déclaré.

Quid de la participation de la CDG à la Conférence de Séville?

La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que « la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre », saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération « d’égal à égal ».

Enfin, M. Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit « jour et nuit » pour répondre aux attentes du peuple. Tout en mettant en avant « le patriote libre », déterminé malgré les obstacles, comme « la figure idéale » pour mener la bataille de la reconstruction.

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Gestern — 02. Juli 2025Haupt-Feeds

La société chinoise « Asia Potash » intéressée par le site Tunisie

02. Juli 2025 um 22:19

Des représentants de la société chinoise Asia Potash International Investment Guangzhou, spécialisée dans l’extraction de potasse et le développement de l’agriculture moderne, se disent intéressés à investir en Tunisie, notamment dans les domaines de la prospection et de l’exploitation minière.

Accueillie par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, la délégation, conduite par le vice-président de la société, Zheng Youye, a fait part de son intérêt à développer le projet d’exploitation de la mine de phosphate de « Sra Ouertane », située dans le gouvernorat du Kef, et à établir un partenariat avec la Tunisie dans la production d’engrais, indique un communiqué du ministère.

Il est à souligner que cette entreprise chinoise joue un rôle actif dans l’industrie de la potasse et du phosphate, et contribue au développement des filières agricoles et industrielles connexes.

Pour sa part, la ministre de l’Industrie a réaffirmé la volonté de son département à créer un climat favorable à l’investissement, soulignant l’importance de soutenir les projets innovants susceptibles de dynamiser l’économie nationale et de générer des opportunités d’emploi.

A rappeler que c’est la deuxième visite de la délégation d’Asia Potash en Tunisie, dans le cadre des discussions visant à renforcer la coopération dans le secteur minier.

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Le marché boursier termine la séance en légère baisse (-0,1%)

02. Juli 2025 um 22:14

Le marché boursier a clôturé la séance sur une note négative, avec le principal indice en recul de 0,1% à 11 574,5 points. Le volume total des échanges a atteint 5,6 millions de dinars, selon Tunisie Valeurs.

Le titre UNIMED a enregistré la meilleure performance de la séance, progressant de 5% à 8,400 dinars, soutenu par un flux important de 1,6 million de dinars.

Sans transaction durant la séance, le titre ASTREE a néanmoins terminé en hausse de 4,5% à 48,420 dinars.

En revanche, BH a été le titre le plus pénalisé du TUNINDEX, reculant de 4,3% à 9,000 dinars, avec un volume de 60 000 dinars.

Enfin, MAGASIN GENERAL a également subi une baisse notable de 3,1% à 6,780 dinars, dans un volume d’échanges très faible de 2 000 dinars.

Avec TAP

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Lancement de l’application Jibaya pour la déclaration des avoirs non réclamés

02. Juli 2025 um 21:52

L’application informatique « Jibaya », conçue pour la déclaration et le transfert des montants, dépôts, comptes titres et avoirs non réclamés au profit de l’État, développée par les services de l’administration fiscale, est désormais accessible et opérationnelle, a annoncé mercredi le Conseil du Marché Financier (CMF).

Son utilisation doit se faire conformément au cahier des charges disponible dans la section dédiée à la déclaration, précise le CMF.

La mise en place de cette application s’inscrit dans le cadre des efforts continus du CMF pour sensibiliser les établissements concernés par les dispositions des articles 43 à 48 de la loi n° 2024-48 du 9 décembre 2024, relative à la loi de finances pour l’année 2025.

Le CMF invite les intermédiaires en bourse, les banques, les sociétés émettrices de valeurs mobilières, les intermédiaires agréés mandatés ainsi que toutes les personnes soumises à ces obligations, à adopter cette plateforme pour le dépôt de leurs déclarations. Il leur recommande de prendre les mesures nécessaires afin de respecter les délais impartis et d’éviter tout retard ou manquement aux dispositions légales.

Avec TAP

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Audition parlementaire : stabiliser le coût de l’électricité et renforcer la STEG

02. Juli 2025 um 19:33

Lors d’une audition devant la commission des Finances et du Budget, des responsables du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie ont indiqué que le prix moyen du kilowattheure (kWh) s’élève à environ 472 millimes, dont 70% sont liés au gaz naturel. Ce dernier est approvisionné à hauteur de 50% par des importations algériennes, 15% par des redevances, le reste provenant de la production locale.

La séance a également porté sur l’accord de « mourabaha » conclu entre la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et la Société internationale islamique de financement du commerce, destiné à financer l’importation du gaz naturel et à soutenir la trésorerie de la STEG.

Les responsables ont souligné que 40% du coût réel de l’électricité est couvert par des subventions publiques, et que 85% des consommateurs utilisent moins de 200 kWh par mois. Ils ont insisté sur la nécessité de stabiliser le prix de l’électricité en développant les énergies renouvelables et en améliorant l’autonomie énergétique nationale. Toute augmentation tarifaire devra être précédée d’une étude approfondie, tandis que la STEG est appelée à réduire ses coûts de production.

Les députés ont relevé les difficultés financières de la STEG, demandant un renforcement de la gouvernance et une meilleure activation des mécanismes de recouvrement. Certains ont exprimé des réserves sur le recours à l’endettement via la « mourabaha », notamment en raison de l’absence d’un cadre clair sur les intérêts appliqués et de la baisse actuelle du prix du pétrole.

Enfin, les élus ont demandé des précisions stratégiques supplémentaires à la ministre de l’Industrie concernant la transition énergétique, le développement des sources d’énergie propres et le maintien du rôle de la STEG dans le paysage énergétique national.

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STEG: grève annoncée pour le 17 juillet 2025

02. Juli 2025 um 19:01

La commission administrative sectorielle de l’électricité et du gaz, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), annonce une journée de grève nationale qui aura lieu le jeudi 17 juillet 2025

Selon le communiqué de l’UGTT, les revendications sont claires. Ainsi le communiqué mentionne que les autorités de tutelle devraient permettre de mener à bien sa part des projets publics dans le domaine des énergies renouvelables. Tout en demandant l’allocation des reliquats du soutien complémentaire de 2016 à 2023. Ce qui contribue en l’occurrence budget d’investissement public destiné aux énergies renouvelables.
Autre élément, la commission exige le paiement immédiat des primes d’économie de gestion au titre de l’année 2020, la mise en œuvre du procès-verbal de la réunion du 28 avril 2025, ainsi que l’intégration des augmentations salariales des années 2023, 2024 et 2025 dans le salaire de base.

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L’UGTT appelle à relancer sans délai les négociations dans le secteur public

02. Juli 2025 um 18:42

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a réclamé, mercredi, l’ouverture urgente de nouvelles négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique, estimant que tout retard équivaut à un refus des autorités d’engager un véritable dialogue social, ce qui freine les avancées dans ce domaine.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de sa commission administrative tenue mardi, l’UGTT a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les accords déjà conclus, notamment ceux du 6 février 2021 et du 15 septembre 2022, de finaliser les négociations relatives aux statuts de base des secteurs public et privé, ainsi que de procéder à une révision des salaires.

Le syndicat a également appelé à une revalorisation du salaire minimum garanti (SMIG) afin de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs.

Par ailleurs, l’UGTT a dénoncé le blocage persistant des négociations sociales dans le secteur privé et le manque de sérieux dans leur traitement, tenant pour responsables les partenaires sociaux, à savoir le gouvernement et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), de la persistance des tensions sociales.

Le syndicat a réaffirmé son attachement à la reprise rapide des négociations sectorielles, portant à la fois sur les aspects financiers et réglementaires, dans le but de garantir justice aux travailleurs et d’améliorer leur pouvoir d’achat.

L’UGTT a également exprimé son soutien au mouvement de protestation des jeunes médecins résidents et condamné la poursuite de la guerre menée par l’alliance sioniste-américaine contre le peuple palestinien, dénonçant la « complicité officielle arabe ». Elle a appelé à l’arrêt des massacres et à une opposition ferme aux politiques de déplacements forcés.

Avec TAP

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Le gouverneur de la BCT plaide pour la simplification des services financiers

02. Juli 2025 um 17:58

Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouheir Nouri, a appelé mercredi à simplifier les démarches d’accès aux services financiers et à développer des produits adaptés aux réalités locales.

S’exprimant à l’ouverture de la 4ᵉ édition de la Conférence arabe sur l’épargne et l’éducation financière, tenue à Tunis, il a également souligné l’importance d’intégrer la culture financière dans les programmes éducatifs et d’en faire une pratique sociale plutôt qu’un simple concept abstrait.

Selon lui, la culture financière est aujourd’hui un pilier essentiel du développement, condition indispensable à la justice sociale et à la stabilité économique.

Il a insisté sur le rôle fondamental de l’éducation financière, devenue un des piliers de la sécurité sociale, particulièrement dans un contexte de changements économiques rapides, marqué par l’inflation, l’endettement, la transformation numérique et les crises bancaires.

Cette conférence constitue une opportunité pour renforcer les échanges et construire une vision arabe unifiée, capable de relever les défis, de promouvoir la justice financière et de valoriser le capital humain ainsi que les technologies dans la région.

Ibrahim Khalil Ibrahim, directeur général de « Mena Money », a souligné la nécessité de renforcer la sensibilisation à la culture financière à tous les niveaux — familial, individuel, institutionnel et gouvernemental —, rappelant que cette culture contribue à améliorer la sécurité sociale et économique dans les sociétés arabes.

Il a plaidé pour l’intégration de la culture financière et des compétences en gestion dans les programmes officiels du ministère de l’Éducation, en tant que matière nationale.

Raja Dahman, directrice générale de l’Observatoire de l’Inclusion Financière (OIF), a indiqué que des recommandations seront adoptées à l’issue de la conférence pour unifier les efforts des pays arabes en matière de culture financière et de promotion de l’épargne.

Elle a expliqué que la culture financière aide les citoyens à prendre des décisions éclairées et responsables, à mieux gérer leur budget familial et à planifier leur avenir.

La 4ᵉ Conférence arabe sur l’épargne et l’éducation financière se tient à Tunis du 2 au 3 juillet 2025, sous le thème « Vers l’instauration d’une culture financière inclusive dans les pays arabes ».

Organisée sous l’égide de l’OIF, cette rencontre réunit un large panel d’acteurs de l’écosystème arabe de l’inclusion financière, dans le but de promouvoir l’éducation et l’inclusion financière dans la région.

Avec TAP

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TUNISAIR : ajustements des vols vers et depuis la France

02. Juli 2025 um 17:15

La compagnie aérienne nationale TUNISAIR a annoncé, mercredi, que certains vols à destination ou en provenance de France pourraient subir des réajustements en raison d’un préavis de grève des contrôleurs aériens français prévu les 3 et 4 juillet 2025.

Dans ce contexte, TUNISAIR invite ses passagers à consulter régulièrement leurs e-mails et SMS afin de rester informés des éventuelles modifications concernant leurs vols.

Pour toute information complémentaire, les voyageurs peuvent également contacter le centre d’appel de la compagnie aux numéros suivants :

Numéro Platine (Tunisie) : 81 10 77 77

Numéro international : +216 70 019 160

Avec TAP

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L’Université de la Manouba : 62 étudiants accèdent au statut d’étudiant entrepreneur

02. Juli 2025 um 14:28

62 étudiants issus de 11 établissements relevant de l’Université de la Manouba ont obtenu, ce mercredi, le statut national d’étudiant entrepreneur.

Lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la troisième édition du Pôle de l’étudiant entrepreneur, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, a mis en avant que cette initiative s’inscrit dans la nouvelle stratégie du ministère. Laquelle vise à transformer l’université en un espace dédié à la formation de porteurs de projets pour les étudiants et non plus seulement à la délivrance de diplômes.

Il a rappelé que l’Université de la Manouba est la première institution en Afrique et dans la région MENA à avoir obtenu, en 2024, l’accréditation d’université entrepreneuriale.

Sur 203 candidatures, 62 étudiants ont été sélectionnés pour le statut d’étudiant entrepreneur : 32 en tant qu’entrepreneurs émergents; 28 comme entrepreneurs innovants; et 2 en tant qu’entrepreneurs confirmés. La majorité des lauréats sont des femmes (36 étudiantes contre 26 étudiants).

L’École supérieure de l’économie numérique (ESEN) s’est illustrée en tête des établissements les plus dynamiques, suivie par l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI).

La journée s’est conclue par la signature d’un partenariat entre l’Université de la Manouba et une entreprise spécialisée dans les technologies de l’information. Et ce, afin de consolider l’écosystème d’accompagnement des étudiants entrepreneurs.

À noter que la première édition du Pôle de l’étudiant entrepreneur, en 2022, avait enregistré la participation de 18 étudiants issus de six établissements universitaires.

Avec TAP

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FfD4 – Pour tout comprendre de l’« Engagement de Séville »

02. Juli 2025 um 10:01

Système commercial multilatéral menacé, réforme de l’architecture financière internationale à entreprendre d’urgence, dette souveraine intenable, tels étaient les principaux sujets « chauds » qui ont été abordés dans la capitale andalouse, Séville, au deuxième jour de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4).

Entamée lundi 30 juin 2025 avec l’adoption de l’Engagement de Séville, qui invite les États à se mobiliser en faveur d’un « cadre mondial renouvelé » pour le financement du développement, la Conférence a vu défiler aujourd’hui les délégations, au cours du débat général, plaider pour des solutions concrètes.

Les appels à réformer l’architecture financière internationale furent les plus retentissants. Les délégations, du Nord comme du Sud, ont ainsi, en écho à l’Engagement de Séville, appelé à une nouvelle architecture qui soit plus résiliente, plus cohérente et plus efficace, afin de faire face aux crises et aux problèmes, actuels et futurs.

Cet engagement doit être concrétisé, a plaidé le Liban, se disant en faveur d’une réforme des structures du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Le but est d’assurer une représentation plus équitable des pays en développement, de revoir les politiques en matière de surtaxes, d’étendre le rôle des droits de tirage spéciaux (DTS) et d’augmenter les quotes-parts. L’argument selon lequel « les financements doivent bénéficier à ceux qui en ont le plus besoin » sous-tend cet appel à la réforme, comme l’a dit l’Australie, au nom du groupe CANZ (Canada, Australie et Nouvelle-Zélande).

Pourquoi vouloir réformer l’architecture financière internationale?

Les attentes des économies en développement « enclavées », qui sont vulnérables du fait de cette caractéristique, sont d’avoir une voix et une représentation accrues au sein des institutions financières internationales, a expliqué le vice-Premier ministre du Kazakhstan, qui est aussi Ministre de l’économie nationale. Pour d’autres pays à vulnérabilité particulière, comme les petits États insulaires en développement (PEID), le vice-président des États fédérés de Micronésie a encouragé le FMI et la Banque mondiale à suivre des approches adaptées aux circonstances, en l’occurrence l’isolement des petites îles.

Le Brésil a plaidé avant tout pour une « gouvernance inclusive » de l’architecture financière internationale et une transition climatique juste. Il a jugé intenable la persistance des fuites de capitaux du Sud vers les pays riches. « Les priorités du Brésil ne figurent pas dans le document final » de Séville, s’est d’ailleurs lamenté le ministre brésilien.

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« Les organisations régionales comme l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est) jouent un rôle central pour garantir la réforme de l’architecture financière internationale tout en faisant la promotion de l’intégration économique », a pour sa part avancé le vice-Premier ministre de la République démocratique populaire du Laos qui parlait au nom de l’Association.

Le commerce international comme moteur du développement 

Selon l’Engagement de Séville, « le commerce international est un moteur de la croissance inclusive et un moyen d’éliminer la pauvreté et de contribuer à la promotion du développement durable ».

Pourtant, le système commercial multilatéral est de plus en plus menacé, ont observé plusieurs délégations. Les restrictions au commerce, notamment les droits de douane contraires aux règles, principes et engagements de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), se multiplient dans le monde entier, sur fond de tensions commerciales croissantes et d’enlisement des négociations multilatérales.

L’Engagement de Séville vient donc s’attaquer à ce problème en recommandant « un système commercial multilatéral universel, fondé sur des règles, juste, ouvert, transparent, prévisible, inclusif, non discriminatoire et équitable », pour qu’il contribue à réaliser le développement durable. C’est ce qu’a prôné la Chine, qui a fait part de son aversion du protectionnisme. « Nous ouvrons nos marchés aux pays en développement », a expliqué la délégation.

Pour la Lettonie, le rôle de l’OMC est évident : « En réunissant des nations du monde entier, l’OMC est au cœur du système commercial international fondé sur des règles. » D’où son appel à réformer l’Organisation pour qu’elle soit mieux armée pour relever les défis futurs.

Dette souveraine et aide publique au développement

Les Émirats arabes unis ont fièrement rappelé leur engagement, tenu, de dédier au moins 0,7 % de leur revenu intérieur brut à l’aide publique au développement (APD). Une promesse faite mais jamais respectée depuis plus de cinq décennies par les pays développés, a rappelé la République islamique d’Iran. Le Qatar a invité, à cet égard, les partenaires de développement à prendre l’initiative de soutenir la mise en œuvre du Programme d’action de Doha pour les pays les moins avancés (PMA).  La République dominicaine a, de même, insisté sur l’importance pour les pays développés de respecter leur promesse d’APD. La délégation a aussi agréé à l’idée d’émettre des « obligations stratégiques souveraines ».

Si l’APD reste indéniablement très importante, elle doit être considérée non pas comme une solution isolée, mais plutôt comme un catalyseur au sein du cadre global de la coopération internationale au développement, favorisant ainsi des progrès durables à plus grande échelle, a argumenté la Bulgarie. De plus, les pays doivent parallèlement améliorer leurs recettes fiscales pour financer leur développement, a plaidé le Royaume-Uni.

Par ailleurs, le secteur privé, tant national qu’international, joue un rôle indispensable et a besoin d’un cadre réglementaire solide et d’un environnement juridique et commercial favorable, ont souligné quelques voix comme celle du Cambodge, qui a plaidé en faveur de l’augmentation des flux d’investissements étrangers directs et de capitaux privés vers les PMA.

Financements verts et vulnérabilité climatique

N’oublions pas, a fait remarquer le Premier Ministre de la Guinée, qu’une aide au développement qui ignore les efforts d’investissement vert ou les contraintes de vulnérabilité climatique n’est ni juste, ni inclusive, encore moins efficace. Sur ce thème, le vice-Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC) a plaidé pour que les crédits carbone, générés par les forêts tropicales comme celles de son pays, soient reconnus à leur juste valeur sur les marchés internationaux.

Dans ce droit fil, la République dominicaine a incité à pratiquer des « échanges de dettes contre des financements climatiques » pour renforcer la résilience face aux catastrophes. Oui aux conversions de dettes en actions climatiques, s’est enthousiasmée la Malaisie.

Le Samoa a par ailleurs approuvé l’inclusion de clauses conditionnelles dans les instruments de dette, permettant la suspension du service de la dette en cas de chocs et de catastrophes. La délégation a invité toutes les institutions financières et tous les partenaires de développement à réfléchir à une meilleure intégration des facteurs de vulnérabilité dans leurs processus de réflexion et de décision. « Il ne s’agit pas seulement de financer une route ou une école, mais de construire des routes et des écoles résilientes aux changements climatiques. »

Les Palaos, au nom de l’Alliance des petits États insulaires, a rappelé que la flotte de Magellan était partie de Séville avant de parcourir les mers du globe. Les PEID, dont certains ont été « découverts » par cette flotte, connaissent une situation particulière de développement, étant en première ligne de la crise climatique.

Concrètement, les Palaos ont appelé à honorer les engagements pris au titre de l’Accord de Paris, à l’instar de plusieurs délégations qui ont manifesté leur impatience alors que la promesse des pays développés de dédier 100 milliards de dollars par an à l’action climatique jusqu’en 2030 reste sans suite.

Pourtant, les PEID ont fort besoin de soutien car la dette insoutenable est le principal obstacle au progrès, a encore plaidé le vice-président des Maldives en dénonçant un système de financement international inégal, désuet et qui « ne correspond pas à nos réalités ». Vu que ces États ne sont pas éligibles aux financements concessionnels pour se remettre des chocs climatiques, les Maldives ont préconisé un « mécanisme d’allégement de la dette pour le renforcement de la résilience ».

Le critère de vulnérabilité multidimensionnelle

Le Bhoutan, enclavé, a lui aussi appelé à des financements climatiques ciblant en priorité les pays les plus vulnérables. Malgré sa vulnérabilité, le pays reste stoïquement attaché à sa philosophie du « bonheur national brut » qui a fait sa renommée. Pour le Pérou, il est essentiel de ne plus considérer le revenu par habitant comme le seul critère d’accès au financement du développement. L’adoption d’une approche fondée sur des indicateurs multidimensionnels est essentielle pour mieux refléter les réalités et les vulnérabilités de nos pays, a dit la délégation.

Le Premier Ministre d’Antigua-et-Barbuda, au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a aussi appelé les institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale, le FMI et les banques régionales de développement, à redéfinir l’éligibilité aux financements concessionnels en y intégrant la vulnérabilité multidimensionnelle comme critère central.

Pas de développement sans la paix 

Certains pays ont tenu à parler des conséquences des conflits sur le financement du développement, à commencer par les pays premiers concernés. Le Yémen, par exemple, a rappelé qu’il ne peut y avoir de développement durable sans paix, ni de paix sans développement durable. La Géorgie a dit être engagée à poursuivre les progrès vers le développement durable malgré le conflit imposé par la Fédération de Russie. Et la République islamique d’Iran a déploré l’agression des États-Unis et celle du « régime sioniste » qui a ciblé des sites civils, faisant 935 morts, dont 38 enfants.

Les États-Unis ont recours aux mesures coercitives unilatérales alors que le développement est un droit humain, a dénoncé l’Iran. Dans ce sillage, Cuba a souligné que les pays en développement ne demandent pas l’aumône, mais un traitement juste. Cela l’a amenée à demander la levée de l’embargo frappant Cuba depuis près de 60 ans.

La Tunisie a appelé à résoudre la question palestinienne, un autre conflit freinant le développement et « véritable blessure béante ». On ne peut parler de développement sans un État palestinien, a argué la délégation. Même son de cloche pour la Jordanie qui a appelé la communauté internationale à donner la priorité au relèvement de Gaza, où un cessez-le-feu est crucial. Il en va de même pour le Luxembourg qui s’est emporté face au « silence étrange » sur Gaza.

L’Azerbaïdjan a rappelé avoir dû consacrer des ressources à lutter contre l’agression arménienne, puis à reconstruire, après la fin de l’occupation arménienne en 2020. « Le déminage est pour nous le 18ODD », a souligné la délégation.

L’humain au cœur des efforts

Devant ce monde tiraillé et instable, l’Inde, dans l’esprit de la philosophie civilisationnelle indienne « Vasudhaiva Kutumbakam » où « le monde est une seule famille », a appelé à unir nos efforts pour impulser un changement significatif qui profite à tous. Ce changement passe par la mobilisation des flux illicites perdus chaque année et évalués à près de 100 milliards de dollars par an, a indiqué le Nigéria. Un avis partagé par l’Islande, qui a encouragé les investissements dans l’égalité des genres, une approche qui lui a permis de passer, en seulement 50 ans, de nation la plus pauvre d’Europe à l’une des plus riches. La Finlande a aussi estimé que l’égalité des genres est tout aussi cruciale pour un développement se voulant durable.

La Suisse a fait don de « la Genève Internationale », une plateforme d’humanité et d’innovation qui réunit les acteurs divers autour de l’humanitaire, de la paix, des droits humains, du commerce, de la finance, de l’environnement, de la recherche et de l’anticipation, tout cela dans une seule ville. Les thèmes et les défis discutés et traités chaque jour à Genève s’inscrivent pleinement dans l’engagement de Séville, a avancé la délégation. Dans la même veine, le Turkménistan a invité les délégations à se rendre en août sur les rives de la mer Caspienne, dans la zone touristique nationale d’Avaza, pour participer à la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral.

Avec l’ONU

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