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Heute — 21. Mai 2025Haupt-Feeds

Le président de la République autorise des recrutements dans divers secteurs, selon le ministre des Affaires sociales

Von: La Presse
21. Mai 2025 um 10:31

Lors d’une sĂ©ance plĂ©niĂšre tenue hier mardi, consacrĂ©e Ă  l’examen du projet de loi sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a annoncĂ© que le prĂ©sident de la RĂ©publique a donnĂ© son feu vert pour l’ouverture de recrutements dans plusieurs secteurs et domaines.

Cette initiative vise Ă  remplacer les fonctionnaires partant Ă  la retraite, tout en favorisant l’intĂ©gration des jeunes dans la vie professionnelle et en rĂ©pondant ainsi aux dĂ©fis liĂ©s au vieillissement de la population active.

Le ministre Lahmar a aussi soulignĂ© que cette mesure fait partie d’une stratĂ©gie globale visant Ă  renouveler l’administration publique, Ă  offrir de nouvelles opportunitĂ©s de promotion, et Ă  donner aux jeunes les moyens de s’impliquer activement dans la gestion des affaires publiques du pays.

“Les jeunes talents seront au centre de la prochaine phase de dĂ©veloppement, et l’accent sera mis sur ceux qui sont prĂȘts Ă  servir la nation”, a-t-il ajoutĂ©, rĂ©affirmant l’importance de la jeunesse pour l’avenir du pays.

Officiel : Adoption de la loi sur le travail et fin de la sous-traitance abusive en Tunisie

Von: La Presse
21. Mai 2025 um 09:30

Le projet de loi n°16 de l’annĂ©e 2025, relatif Ă  l’organisation des contrats de travail et Ă  l’interdiction de la sous-traitance, a Ă©tĂ© adoptĂ© ce mercredi Ă  l’aube avec 121 voix pour, quatre abstentions et aucune voix contre.

PrĂ©sentĂ© par le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre entamĂ©e mardi matin et achevĂ©e mercredi Ă  l’aube, le projet s’inscrit dans le cadre d’une rĂ©forme lĂ©gislative visant Ă  mieux encadrer les relations professionnelles entre employeurs et salariĂ©s, et Ă  mettre fin Ă  toutes les formes d’emploi prĂ©caire.

La sĂ©ance a Ă©tĂ© marquĂ©e par de vives discussions, poussant le prĂ©sident du Parlement, Ibrahim Bouderbala, Ă  suspendre les travaux Ă  deux reprises. Un seul amendement, portant sur l’article 8, a Ă©tĂ© adoptĂ©, tandis que les autres propositions de modification ont Ă©tĂ© rejetĂ©es, maintenant la version initiale du gouvernement.

La nouvelle loi fait du contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e (CDI) la norme, limitant strictement le recours aux contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e (CDD) Ă  des cas exceptionnels et dĂ»ment justifiĂ©s. Elle fixe Ă©galement la pĂ©riode d’essai Ă  six mois, renouvelable une seule fois.

Par ailleurs, le texte interdit le recours Ă  la sous-traitance pour les missions essentielles et permanentes des entreprises, qu’elles soient publiques ou privĂ©es. Seules les interventions ponctuelles ou techniques sont autorisĂ©es, sous rĂ©serve qu’elles ne constituent pas un dĂ©tournement des droits des travailleurs. Cette disposition marque une premiĂšre lĂ©gislative en Tunisie, aprĂšs des annĂ©es de controverses sur le sujet.

Des mesures strictes sont prĂ©vues en cas de non-respect de la loi, notamment des amendes, la reconnaissance d’un lien de travail direct entre le salariĂ© et l’entreprise bĂ©nĂ©ficiaire, ainsi que la possibilitĂ© d’exclure les contrevenants des avantages accordĂ©s par l’État.

Des dispositions transitoires sont prévues pour permettre aux entreprises de régulariser leur situation, sans perturber le fonctionnement économique ni les relations contractuelles existantes.

Dans la note explicative du texte de loi, le gouvernement souligne que cette réforme vise à mettre fin à la précarité et aux conditions de travail indécentes, tout en préservant la compétitivité et la stabilité des entreprises.

Lors des débats, la majorité des députés ont salué un pas important vers une meilleure protection sociale des travailleurs, appelant à une application stricte de la loi et au renforcement des mécanismes de contrÎle.

Fin de toutes les formes d’emploi prĂ©caire en Tunisie ?

Le projet de loi n°16 de l’annĂ©e 2025 relatif Ă  l’organisation des contrats de travail et Ă  l’interdiction de la sous-traitance a Ă©tĂ© adoptĂ©, mercredi 21 mai Ă  l’aube par 121 voix pour, aucune voix contre et quatre abstentions.

PrĂ©sentĂ© par le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre qui a dĂ©marrĂ© dans la matinĂ©e de mardi 20 mai et s’est terminĂ©e mercredi Ă  l’aube, le projet s’inscrit dans le cadre d’une rĂ©forme lĂ©gislative visant Ă  mieux encadrer les relations professionnelles entre employeurs et salariĂ©s et Ă  mettre fin Ă  toutes les formes d’emploi prĂ©caire.

Lire aussi : Kaïs Saïed appelle à interdire et criminaliser la sous-traitance lors d’un Conseil des ministres

La sĂ©ance a Ă©tĂ© marquĂ©e par de vives discussions, forçant le prĂ©sident du Parlement, Ibrahim Bouderbala, Ă  suspendre les travaux Ă  deux reprises. Un seul amendement, portant sur l’article 8, a Ă©tĂ© adoptĂ©. Tandis que les autres propositions de modification ont Ă©tĂ© rejetĂ©es, maintenant la version initiale du gouvernement.

La nouvelle loi fait du contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e (CDI) la rĂšgle, limitant strictement le recours aux contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e (CDD) Ă  des cas exceptionnels et justifiĂ©s. Elle fixe Ă©galement la pĂ©riode d’essai Ă  six mois, renouvelable une seule fois.

Par ailleurs, le texte interdit le recours Ă  la sous-traitance dans les missions essentielles et permanentes des entreprises, qu’elles soient publiques ou privĂ©es. Seules les interventions ponctuelles ou techniques sont autorisĂ©es, sous rĂ©serve qu’elles ne constituent pas un dĂ©tournement des droits des travailleurs. Cette disposition reprĂ©sente une premiĂšre lĂ©gislative en Tunisie, aprĂšs des annĂ©es de controverse sur ce sujet.

Lire Ă©galement : Interdiction de la sous-traitance : des dĂ©putĂ©s appellent l’Etat Ă  donner l’exemple

Sanctions en cas de non respect de la loi

Des mesures strictes sont prĂ©vues en cas de non-respect de la loi, notamment des amendes, la reconnaissance d’un lien de travail direct entre le salariĂ© et l’entreprise bĂ©nĂ©ficiaire, ainsi que la possibilitĂ© d’exclure les contrevenants des avantages accordĂ©s par l’État.

Des dispositions transitoires sont prévues pour permettre aux entreprises de régulariser leur situation, sans perturber le fonctionnement économique ou les relations contractuelles existantes.

Dans la note explicative du texte de loi, le gouvernement souligne que la réforme vise à mettre fin à la précarité et aux conditions de travail indécentes, tout en préservant la compétitivité et la stabilité des entreprises.

Lors des débats, la majorité des députés a salué un pas important vers une meilleure protection sociale des travailleurs. Tout en appelant à une application stricte de la loi et au renforcement des mécanismes de contrÎle.

Avec TAP

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Gestern — 20. Mai 2025Haupt-Feeds

Sommet Choose France : 37 milliards d’euros et 13 000 emplois Ă  la clĂ©

20. Mai 2025 um 17:45

Cette annĂ©e, le 8e sommet Choose France a rĂ©alisĂ© un nouveau record avec l’annonce de 20 milliards d’euros de nouveaux projets et la confirmation de 17 milliards d’euros de projets en intelligence artificielle dĂ©jĂ  annoncĂ©s en fĂ©vrier, lundi 19 mai, rapporte l’AFP.

 

Un afflux d’investissements Ă©trangers, les centres Data en vogue

Selon l’ElysĂ©e, un investissement de 37 milliards d’euros est nĂ©cessaire de la part de diverses entreprises en France, comprenant 20 milliards inĂ©dits, afin de gĂ©nĂ©rer environ 13 000 emplois directs ou indirects.

Ces annonces ont eu lieu lors du 8e sommet Choose France, un événement annuel conçu pour attirer les investissements étrangers en France.

A cet effet, ce sont les centres de donnĂ©es qui dĂ©gainent les plus grands moyens en mettant sur la table plusieurs projets d’envergure annoncĂ©s ou validĂ©s suite au Sommet sur l’intelligence artificielle de fĂ©vrier dernier, qui avait attirĂ© 109 milliards d’euros de promesses d’investissements privĂ©s.

Le canadien Brookfield ouvre les auspices en confirmant une annonce faite en fĂ©vrier avec 10 milliards d’euros pour un site Ă  Cambrai. Il est suivi par l’amĂ©ricain Prologis qui prĂ©voit un investissement de 6,4 milliards d’euros.

Digital Realty, une autre entreprise amĂ©ricaine, a Ă©galement confirmĂ© ses projets d’implantation de centres de donnĂ©es Ă  Marseille et Dugny (Seine-Saint-Denis), pour un montant total de 2,3 milliards.

L’on s’attend Ă©galement Ă  ce que l’autre projet de plusieurs milliards, impliquant le fonds d’investissement Ă©mirati MGX, soit validĂ© pour la crĂ©ation d’un campus d’intelligence artificielle en Île-de-France.

 

L’économie circulaire et la dĂ©carbonation de l’industrie

Circ, une entreprise amĂ©ricaine Ă  la pointe du recyclage chimique du textile, prĂ©voit d’investir 450 millions d’euros dans sa premiĂšre usine de portĂ©e mondiale situĂ©e Ă  Saint-Avold (Moselle), ce qui devrait crĂ©er 200 emplois.

Par ailleurs, le secteur de la dĂ©carbonation de l’industrie a Ă©tĂ© abordĂ© Ă  travers huit annonces, dont une joint-venture entre l’entreprise française H2V et l’entreprise allemande Hy2gen, qui prĂ©voit un investissement de 1,5 milliard d’euros pour la production de biocarburants pour avions.

 

La mobilité et la finance

Dans le chapitre de la mobilitĂ©, l’allemand Daimler Truck prĂ©voit d’investir 92 millions d’euros dans son usine de production d’autobus Ă©lectriques Ă  Ligny-en-Barrois (Meuse).

Quant Ă  Windrose Technology, une entreprise chinoise spĂ©cialisĂ©e dans les camions Ă©lectriques, elle prĂ©voit d’investir 175 millions d’euros pour Ă©tablir sa plus grande usine en Europe.

Pour sa part, MSC CroisiĂšres, basĂ© en Suisse, va confirmer la commande de deux nouveaux navires auprĂšs des Chantiers de l’Atlantique situĂ©s Ă  Saint-Nazaire.

S’agissant du secteur de la finance, Revolut, une entreprise de technologie financiĂšre basĂ©e au Royaume-Uni, prĂ©voit d’investir un milliard d’euros en France sur trois ans et Ă©tablira son nouveau siĂšge pour l’Europe de l’Ouest Ă  Paris.

Il y a Ă©galement Adia (Emirats Arabes Unis) qui a investi 600 millions d’euros dans ECG, le principal acteur europĂ©en de l’hĂ©bergement en plein air.

En outre, Icon Infrastructure, une sociĂ©tĂ© britannique, prĂ©voit d’investir 500 millions d’euros en capital dans le domaine des infrastructures en France.

D’autres entreprises prĂ©voient Ă©galement d’investir, Ă  l’instar de Netflix, Amazone et Mars.

Le total des investissements annoncĂ©s par l’ensemble des entreprises internationales s’élĂšve Ă  37 milliards d’euros en France, ce qui permettrait la crĂ©ation de 13 000 emplois.

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Le CIPPH appelle l’Etat Ă  agir face Ă  la prĂ©caritĂ© des employĂ©s

Les agents et cadres du Centre International pour la Promotion des Personnes HandicapĂ©es (CIPPH) observent un sit-in et une grĂšve de la faim devant l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) depuis le 5 mai, rĂ©clamant la fin de leur situation d’emploi prĂ©caire.

Le Forum tunisien pour les droits Ă©conomiques et sociaux (FTDES) invite les institutions de l’État Ă  « prendre les dĂ©cisions nĂ©cessaires pour une solution dĂ©finitive et globale garantissant aux agents du CIPPH (Centre international pour la promotion des personnes handicapĂ©es) un travail dĂ©cent Â», dans un communiquĂ© rendu public.

Les manifestants revendiquent principalement leur intĂ©gration immĂ©diate Ă  la Caisse nationale de retraite et de prĂ©voyance sociale (CNRPS), l’adoption d’un statut permanent, et l’inclusion de leurs rĂ©munĂ©rations dans le budget du CIPPH plutĂŽt que via l’Union tunisienne de solidaritĂ© sociale (UTSS).

Le FTDES dĂ©nonce une contradiction entre le discours officiel sur la fin de l’emploi prĂ©caire et la rĂ©alitĂ© des agents du CIPPH, caractĂ©risĂ©e par « des contrats prĂ©caires, l’absence d’un statut de base et des salaires non versĂ©s Ă  temps Â».

DĂ©but mai, la Direction GĂ©nĂ©rale du CIPPH avait pourtant affirmĂ© sur Facebook que « le processus de rĂ©gularisation professionnelle des agents contractuels se dĂ©roule normalement Â» sous la supervision de l’autoritĂ© de tutelle.

Avec TAP

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Tunisie : Les entreprises de gardiennage rejettent l’assimilation Ă  la sous-traitance et dĂ©fendent leur rĂŽle de prestataires de services

Von: walid
20. Mai 2025 um 09:05

Le membre de la Chambre syndicale des entreprises de sĂ©curitĂ© et de gardiennage, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Naceur Yatouji a appelĂ© Ă  « ne pas considĂ©rer le secteur de gardiennage comme un secteur de sous-traitance, mais un secteur de prestation de services » .

L’arrĂȘt d’activitĂ© d’environ 200 entreprises et la mise en chĂŽmage d’un nombre oscillant entre 50 et 60 mille travailleurs est un crime, qui est en contradiction avec les dispositions de la constitution, a-t-il prĂ©cisĂ©.

“Nous avons dĂ©cidĂ© de nous adresser Ă  l’opinion publique pour clarifier notre position, qui est conforme avec l’orientation de l’Etat relative Ă  la rupture avec l’emploi vulnĂ©rable et rectifier les concepts erronĂ©s qui ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour influencer l’opinion publique, en s’appuyant sur des donnĂ©es lĂ©gales et professionnelles, notamment aprĂšs la confusion, suscitĂ©e par l’introduction ou non des sociĂ©tĂ©s de gardiennage dans le cadre de la sous-traitance, a prĂ©cisĂ© Yatouji.

Intervenant lors d’une confĂ©rence tenue lundi Ă  Tunis, il a Ă©voquĂ© « les accusations portĂ©es contre leurs organisations, qui sont allĂ©es jusqu’à lier la sous-traitance Ă  la traite d’ĂȘtres humains, ne sont que des tentatives de dĂ©formation de la rĂ©alitĂ© », les qualifiant de « fausses ».

Et de poursuivre: « Au cours de la semaine derniĂšre, certains dĂ©putĂ©s ont lancĂ© une campagne contre nous, en nous accusant et nous menaçant. C’est pourquoi nous avons organisĂ© une rĂ©union, ou il a Ă©tĂ© convenu de tenir une rencontre avec les mĂ©dias, et nous avons Ă©galement adressĂ© une correspondance au bureau de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP)».

Il a considĂ©rĂ© que le projet de loi qui sera prĂ©sentĂ© lors d’une plĂ©niĂšre de l’ARP n’a pas fait l’objet d’un examen approfondi du secteur, considĂ©rant que l’amendement de l’article 28 est une menace pour le secteur, car il va entraĂźner le licenciement de milliers d’ouvriers formĂ©s et qualifiĂ©s, un dĂ©sĂ©quilibre dans les institutions sensibles, en plus de l’incapacitĂ© des entreprises bĂ©nĂ©ficiaires d’assurer un emplois directe Ă  ce grand nombre d’agents, ainsi que la perte de l’expertise dans le domaine de la sĂ©curitĂ© et de la sĂ»retĂ©, a-t-il conclu .-

Un membre de la chambre syndicale des entreprises de gardiennage a souligné que le projet de loi proposé doit préciser que les entreprises de gardiennage ne sont pas considérées comme des entreprises de sous-traitance, mais des prestataires de services.

Il a appelĂ©, ainsi, Ă  la prudence et Ă  ne pas se prĂ©cipiter dans l’adoption de cette loi.

Il a, aussi, suggĂ©rĂ© d’organiser le secteur en crĂ©ant une structure au sein du ministĂšre de l’IntĂ©rieur chargĂ©e du suivi, du contrĂŽle et du renforcement du contrĂŽle des entreprises de gardiennage, tout en sanctionnant les contrevenants sans nuire au systĂšme.

De son cĂŽtĂ©, le professeur de droit, Hatem Kotrane a indiquĂ© que le projet de loi portant amendement au Code du travail, en ce qui concerne la sous-traitance comporte plusieurs points positifs, d’autant plus qu’il dissipe toute la confusion qui existe dans le code de travail entre le concept de contrat de travail Ă  durĂ©e

déterminée(CDD) et le contrat de travail à durée indéterminée(CDI) pour les travailleurs permanents.

Kotrane a estimĂ© que l’interdiction de la sous-traitance est un sujet de premier plan car il prohibe par la force de la loi la location de la main-d’Ɠuvre.

En revanche, la loi autorise le recours Ă  la prestation de services ou Ă  l’exĂ©cution de travaux.

Le professeur de droit a prĂ©cisĂ© que les entreprises de gardiennage opĂ©rant en Tunisie ou Ă  l’étranger, sont des «des prestataires de services » selon la loi, car les entreprises ne peuvent pas assurer seules leur propre sĂ©curitĂ©.

Les entreprises de gardiennage en Tunisie ont Ă©tĂ© crĂ©es depuis 1989 suite Ă  la dĂ©cision d’approbation de la convention collective nationale des agents des entreprises de gardiennage, de sĂ©curitĂ© et de transport des ouvriers.

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Les sociétés de gardiennage inquiÚtes face à la révision du Code du travail

19. Mai 2025 um 16:30

Membre de la Chambre syndicale des sociétés de sécurité et de gardiennage, Nasser Yatouji affirme son rejet total du projet de loi sur les contrats de travail et la sous-traitance. Lequel sera débattu mardi 20 mai en pléniÚre au Parlement et inclut, dans son article 28, les sociétés de gardiennage et de sécurité.

S’exprimant sur les ondes de la radio privĂ©e Diwan FM, en marge d’un sĂ©minaire organisĂ© lundi 19 courant par la Chambre syndicale sur la sĂ©curitĂ© et le gardiennage, M. Yatouji a critiquĂ© cette rĂ©vision. Tout en insistant sur le fait que leurs activitĂ©s relĂšvent des prestations de service et non de la sous-traitance, souligne La Presse.

Il rappelle également que des échanges ont eu lieu avec les parlementaires concernant la modification de la loi sur les contrats de travail et la limitation des contrats à durée déterminée.

Enfin, Nasser Yatouji estime important de revoir la révision de la loi sur le code du travail. Car plus de 200 entreprises risquent de subir une injustice importante en raison de cette modification.

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Sociétés de sécurité et de gardiennage : rejet du projet de loi sur les contrats de travail et la sous-traitance

Von: La Presse
19. Mai 2025 um 12:22

Nasser Yatouji, membre de la Chambre syndicale des sociétés de sécurité et de gardiennage, a confirmé leur rejet absolu du projet de loi relatif aux contrats de travail et à la sous-traitance qui sera présenté demain à la session pléniÚre du Parlement et qui inclut dans son article 28, le personnel de gardiennage et de sécurité.

Dans une dĂ©claration Ă  Diwan FM aujourd’hui en marge d’un sĂ©minaire organisĂ© par la Chambre  syndicale lundi sur le secteur du gardiennage et de la sĂ©curitĂ©, le porte-parole a dĂ©noncĂ© cette rĂ©vision, soulignant que l’activitĂ© de leurs entreprises ne relĂšve pas du secteur de la sous-traitance, mais plutĂŽt des prestations de service, a-t-il prĂ©cisĂ©.

La mĂȘme source a expliquĂ© qu’ils ont dĂ©jĂ  envoyĂ© plusieurs correspondances aux parlementaires concernant cette rĂ©vision de la loi rĂ©glementant les contrats de travail et empĂȘchant la conclusion de contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e.

Il a appelé à la nécessité de revoir la révision de la loi, soulignant que plus de 200 entreprises seront soumises à une grande injustice à cause de cette révision.

ARP: demain examen du projet de loi sur les contrats de travail et la sous-traitance

Von: La Presse
19. Mai 2025 um 11:52

L’ARP tiendra une sĂ©ance plĂ©niĂšre demain mardi, Ă  partir de 10h00, au palais du Bardo, pour examiner le projet de loi relatif aux contrats de travail et Ă  la sous-traitance. Le projet de loi a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© au bureau de l’ARP  le 14 mars 2025 par la PrĂ©sidence de la RĂ©publique en tant qu’initiateur, et a Ă©tĂ© renvoyĂ© Ă  la commission de la santĂ©, des affaires fĂ©minines, de la famille, des affaires sociales et des personnes handicapĂ©es le 18 mars.

La commission a tenu six rĂ©unions pour discuter du projet de loi, au cours desquelles elle a entendu le ministre des Affaires sociales, des reprĂ©sentants de la prĂ©sidence du gouvernement, des reprĂ©sentants de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), des reprĂ©sentants de la FĂ©dĂ©ration Tunisienne de l’HĂŽtellerie, de la FĂ©dĂ©ration Tunisienne des Agences de voyage et du Tourisme, de la FĂ©dĂ©ration Tunisienne du Textile et de l’Habillement du Conseil des chambres mixtes et un certain nombre d’experts en droit du travail.

ECLAIRAGES – Les indicateurs de croissance et du chîmage en Tunisie au premier trimestre

19. Mai 2025 um 06:16

Les rĂ©cents signaux d’amĂ©lioration en matiĂšre de croissance et d’emploi, bien qu’encourageants, ne masquent-ils pas la persistance de fragilitĂ©s structurelles ? Alors que la Tunisie ambitionne une croissance inclusive, comment le gouvernement, les entreprises et la sociĂ©tĂ© civile peuvent-ils conjuguer leurs efforts pour transformer ces progrĂšs en leviers durables de dĂ©veloppement ?

Promouvoir l’égalitĂ© des sexes, diversifier les secteurs Ă©conomiques et mieux faire correspondre les compĂ©tences des travailleurs aux besoins du marchĂ© ne constituent-ils pas des prioritĂ©s stratĂ©giques ? Ces orientations ne pourraient-elles pas tracer la voie vers un avenir Ă©conomique plus solide et plus Ă©quitable pour l’ensemble des citoyens ?

Sources : https://www.ins.tn/publication/commerce-exterieur-aux-prix-courants-avril-2025

Croissance économique : un taux trÚs modeste

Les donnĂ©es des comptes nationaux rĂ©vĂšlent que le Produit intĂ©rieur brut (PIB) en volume a enregistrĂ© une croissance de 1,6 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Ce chiffre, bien qu’encourageant dans un contexte global incertain, est tempĂ©rĂ© par une contraction de 0,2 % en glissement trimestriel, suggĂ©rant une fragilitĂ© dans la dynamique de croissance. Cette situation pourrait ĂȘtre attribuĂ©e Ă  divers facteurs, notamment les incertitudes politiques, la faible confiance des investisseurs et les dĂ©fis liĂ©s Ă  l’inflation.

 

Pour assurer une croissance durable, il devient impĂ©ratif que le gouvernement tunisien adopte des stratĂ©gies proactives visant Ă  stimuler les investissements, moderniser les infrastructures et simplifier les rĂ©glementations pour favoriser un climat d’affaires attractif.

Dynamique de l’emploi : une amĂ©lioration contrastĂ©e

En ce qui concerne le marchĂ© de l’emploi, des signes positifs Ă©mergent avec une augmentation de la population active : 4 233,4 mille individus, en hausse de 54,3 mille par rapport au trimestre prĂ©cĂ©dent. Ce regain d’activitĂ© indique un intĂ©rĂȘt croissant des Tunisiens Ă  rejoindre le marchĂ© du travail, avec un taux d’activitĂ© atteignant 46,4 %.

 

 

Cependant, la rĂ©partition de cette main-d’Ɠuvre reste inĂ©gale par sexe, avec 68,5 % d’hommes et seulement 31,5 % de femmes. Ce dĂ©sĂ©quilibre pose la question des barriĂšres Ă  l’entrĂ©e que rencontrent les femmes sur le marchĂ© du travail, notamment en matiĂšre d’accĂšs Ă  la formation, Ă  des rĂ©seaux professionnels et Ă  un environnement de travail favorable. Des politiques ciblĂ©es et des programmes d’encouragement, tels que le soutien Ă  l’entrepreneuriat fĂ©minin, pourraient contribuer Ă  rĂ©duire cette disparitĂ©.

Secteurs d’emploi : une rĂ©partition inĂ©gale

La rĂ©partition sectorielle des emplois rĂ©vĂšle Ă©galement des tendances prĂ©occupantes. Les services dominent le marchĂ© de l’emploi avec 54 %, suivis par les industries manufacturiĂšres (20 %), les industries non manufacturiĂšres (12 %) et l’agriculture et la pĂȘche (14 %). Cette concentration dans le secteur des services pourrait rendre l’économie vulnĂ©rable aux chocs externes, notamment en cas de ralentissement Ă©conomique.

La diversification des secteurs d’emploi est donc essentielle pour une croissance Ă©conomique rĂ©siliente. Le gouvernement devrait encourager le dĂ©veloppement des secteurs innovants tels que les technologies de l’information, les Ă©nergies renouvelables et l’agro-industrie. Cela nĂ©cessiterait des investissements dans la formation professionnelle et la recherche pour prĂ©parer la main-d’Ɠuvre aux demandes de ces secteurs en pleine expansion.

Taux de chîmage : une lueur d’espoir

Le taux de chĂŽmage a enregistrĂ© une lĂ©gĂšre baisse, atteignant 15,7 %. Cette tendance, bien que positive, masque des rĂ©alitĂ©s inquiĂ©tantes. Le chĂŽmage des jeunes reste particuliĂšrement Ă©levĂ© Ă  37,7 %, un chiffre qui rĂ©vĂšle l’urgence d’une action ciblĂ©e pour intĂ©grer les jeunes sur le marchĂ© du travail. Les programmes d’insertion professionnelle, les stages et l’apprentissage sont des voies Ă  explorer pour offrir aux jeunes les compĂ©tences pratiques nĂ©cessaires Ă  leur employabilitĂ©.

La situation des femmes sur le marchĂ© de l’emploi est encore plus prĂ©occupante, avec un taux de chĂŽmage fĂ©minin Ă  20,3 %. Cette situation appelle Ă  des initiatives spĂ©cifiques pour soutenir les femmes, notamment par la crĂ©ation de structures d’accueil pour les enfants et des mesures favorisant la flexibilitĂ© au travail.

DiplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur : un dĂ©fi persistant

Le taux de chĂŽmage parmi les diplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur se chiffre Ă  23,5 %. Bien que cette statistique soit en baisse, elle souligne un Ă©cart prĂ©occupant entre les compĂ©tences acquises par les jeunes diplĂŽmĂ©s et celles exigĂ©es par le marchĂ© du travail. Les entreprises expriment souvent des difficultĂ©s Ă  recruter des profils qualifiĂ©s, ce qui suggĂšre un besoin urgent de rĂ©former le systĂšme Ă©ducatif pour mieux aligner la formation acadĂ©mique avec les exigences du marchĂ©.

Des partenariats entre les universitĂ©s et les entreprises pour dĂ©finir des programmes de formation adaptĂ©s pourraient favoriser une meilleure employabilitĂ© des jeunes diplĂŽmĂ©s. Il serait Ă©galement bĂ©nĂ©fique de promouvoir l’esprit entrepreneurial parmi les Ă©tudiants, afin de les encourager Ă  crĂ©er leurs propres entreprises et Ă  gĂ©nĂ©rer de l’emploi.

Questionnements 


Bien que certains indicateurs de croissance et d’emploi montrent des signes d’amĂ©lioration, les dĂ©fis structurels persistent. Pour transformer ces avancĂ©es en une dynamique durable et inclusive, n’est-il pas opportun que l’État, le secteur privĂ© et la sociĂ©tĂ© civile conjuguent leurs efforts autour de rĂ©formes profondes et cohĂ©rentes ?

Ces rĂ©formes ne devraient-elles pas viser, au-delĂ  de la diversification Ă©conomique et de la promotion de l’égalitĂ© entre les sexes sur le marchĂ© du travail, une meilleure adĂ©quation entre les compĂ©tences disponibles et les exigences du tissu productif ?

Une telle orientation ne permettrait-elle pas Ă  la Tunisie de renforcer ses fondamentaux Ă©conomiques et d’ouvrir de nouvelles perspectives de cohĂ©sion sociale ?

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-EconomĂštre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financiùre (IAEF-ONG)

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Investir dans l’IA : opportunitĂ© rĂ©elle ou excĂšs d’optimisme ?

18. Mai 2025 um 12:00

Cette interrogation, loin d’ĂȘtre une simple hypothĂšse de travail, traduit un constat “amer“ pour les entreprises qui ont peut-ĂȘtre “trop“ misĂ© sur l’intelligence artificielle (IA), en y investissant d’importantes fortunes.  

Ainsi, une Ă©tude de IBM nous apprend que « l’investissement sur des projets en lien avec l’IA n’apporte pas spĂ©cialement une garantie de retour sur investissement Â». Et pour parvenir Ă  ce diagnostic, IBM a sondĂ© 2 000 dirigeants dans 33 pays opĂ©rant dans 24 secteurs d’activitĂ©s sur les premiers bilans qu’ils pouvaient tirer de l’IA et sur son dĂ©veloppement dans les prochaines annĂ©es. C’est ce que rapporte BDM.

Si l’on en croit l’étude d’IBM, « seulement 25 % des projets en lien avec l’IA ont atteint le retour sur investissement prĂ©vu au cours des derniĂšres annĂ©es Â». Encore plus grave, « seuls 16 % (en France c’est 18 %) des projets mis en place se sont dĂ©ployĂ©s Ă  l’échelle de toute l’entreprise Â».

Course à l’aveugle

Et l’étude de conclure sur ce volet : « En voulant dĂ©velopper rapidement des solutions Ă  base d’intelligence artificielle, les entreprises se sont lancĂ©es dans une course Ă  l’aveugle sans connaĂźtre tous les tenants et les aboutissants qu’un tel projet pouvait dĂ©clencher Â».

Or, quand on a interrogĂ© les chefs d’entreprise sur ce qui les a poussĂ©s Ă  se lancer dans cette prĂ©cipitation, ils ont rĂ©pondu que c’est « la peur de se faire distancer par les concurrents Â». Plus prĂ©cisĂ©ment, des 64 % des rĂ©pondants reconnaissent que le risque de rester Ă  la traĂźne « les pousse Ă  investir dans certaines technologies avant mĂȘme d’avoir une comprĂ©hension claire de ce qu’elles apportent Ă  l’entreprise Â», et ce contre 37 % qui estiment qu’« il vaut mieux ĂȘtre rapide et prendre des risques plutĂŽt que d’ĂȘtre prudent et de prendre son temps Â».

Pas découragés

Pourtant ce faible retour sur investissement (16%) aurait pu refroidir les entreprises Ă  investir dans des projets liĂ©s Ă  l’intelligence artificielle, mais ce n’est pas le cas pour une majoritĂ© d’entre elles. D’ailleurs, « 61 % des dirigeants confirment qu’ils se prĂ©parent Ă  dĂ©velopper des agents IA Ă  grande Ă©chelle dans les deux prochaines annĂ©es Â». Et ce mĂȘme si cette ambition reste tempĂ©rĂ©e par les performances Ă  court terme de l’IA : « 65 % des dirigeants dĂ©clarent suivre attentivement le retour sur investissement avant de poursuivre ou d’augmenter leurs investissements. Une prudence assez contradictoire avec leur volontĂ© affichĂ©e de dĂ©ployer l’IA Ă  grande Ă©chelle Â».

Emploi: quant l’IA menace l’humain

L’étude d’IBM considĂšre par ailleurs que l’humain est pris en considĂ©ration dans l’investissement dans l’IA. En effet, « parmi les dirigeants interrogĂ©s, 69 % estiment que la rĂ©ussite de leur entreprise rĂ©side dans leur capacitĂ© Ă  maĂźtriser des stratĂ©gies complexes afin de prendre des dĂ©cisions cruciales, ce qui n’est pour le moment pas rĂ©alisable avec l’intelligence artificielle Â».

Ceci Ă©tant, plus de 30 % d’entre eux affirment que «  la main-d’Ɠuvre devra se recycler ou se requalifier au cours des 3 prochaines annĂ©es afin de rĂ©pondre aux enjeux de l’IA ». Et l’étude de poursuivre : « Dans un marchĂ© du travail en pleine mutation, les entreprises capables de s’adapter rapidement auront une longueur d’avance. Aujourd’hui, 54 % des organisations (et 74 % en France) recrutent pour des postes liĂ©s Ă  l’IA qui n’existaient pas encore l’an dernier. Une illustration claire de la transformation accĂ©lĂ©rĂ©e du monde professionnel ».

Conclusion : une certaine dĂ©ception pour les entreprises ayant cru que l’IA Ă©tait la solution toute faite pour rentabiliser leurs investissements. Cependant, l’espoir est permis, car on n’arrĂȘtera pas cette rĂ©volution.

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Concours de recrutement Banque Centrale 2025 : Conditions, Profils, Dates

Von: hechmi
17. Mai 2025 um 22:04

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) lance un concours externe pour le recrutement de 116 agents répartis sur plusieurs grades : Sous-Chef de Service, Attaché de Direction, Attaché de Service, Rédacteur et Agent de Bureau. Ces postes concernent aussi bien le siÚge à Tunis que les succursales régionales.

Conditions générales :

Les candidats doivent ĂȘtre de nationalitĂ© tunisienne, ĂągĂ©s de 18 ans minimum et de 40 Ă  45 ans maximum selon le grade. Des dĂ©rogations d’ñge sont possibles sous conditions. Les diplĂŽmes exigĂ©s varient du niveau secondaire au diplĂŽme d’ingĂ©nieur ou mastĂšre, selon les postes.

Répartition des postes :

  • Sous-Chef de Service : profils en droit, Ă©lectromĂ©canique, gouvernance publique.
  • AttachĂ© de Direction : profils en finance, comptabilitĂ©, gestion, informatique, gĂ©nie civil.
  • AttachĂ© de Service : techniciens supĂ©rieurs en assistance de direction, mĂ©canique, comptabilitĂ©.
  • RĂ©dacteur : techniciens en Ă©lectricitĂ©-bĂątiment et formalitĂ©s douaniĂšres.
  • Agent de bureau : agents de caisse, accueil, sĂ©curitĂ©, chauffeurs, magasiniers.

Méthode de présélection :

Un score est attribuĂ© en fonction des moyennes scolaires et de l’annĂ©e d’obtention du diplĂŽme. Une attention particuliĂšre est portĂ©e aux compĂ©tences techniques et Ă  l’expĂ©rience pour certains profils.

Procédure de candidature :

L’inscription se fait exclusivement en ligne sur le site de la BCT entre le 19 mai et le 2 juin 2025. Chaque candidat ne peut postuler qu’à un seul poste. Les candidats retenus Ă  la prĂ©sĂ©lection devront ensuite envoyer un dossier papier Ă  une adresse spĂ©cifique.

Déroulement des épreuves :

  • Écrit : culture gĂ©nĂ©rale et spĂ©cialitĂ© (Ă©liminatoire si note ≀ 8/20).
  • Oral : entretien avec un jury (coefficient 3).
  • Technique (chauffeurs) : test thĂ©orique et pratique.

Les candidats seront classés selon les résultats et convoqués progressivement à chaque étape.

Résultats et admission :

Les listes sont publiĂ©es sur le site de la BCT. L’admission dĂ©finitive est soumise Ă  une visite mĂ©dicale. En cas de dĂ©sistement ou d’inaptitude, un candidat sur la liste complĂ©mentaire sera appelĂ©.

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UGTT : l’Union rĂ©gionale de Sfax demande la suspension immĂ©diate de Noureddine Taboubi

16. Mai 2025 um 16:29
UGTT : l’Union rĂ©gionale de Sfax demande la suspension immĂ©diate de Noureddine Taboubi

Dans un communiquĂ© publiĂ© ce vendredi 16 mai 2025, l’Union rĂ©gionale du travail Ă  Sfax a officiellement demandĂ© la suspension immĂ©diate de l’activitĂ© syndicale de Noureddine Taboubi, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’UGTT. La demande, adoptĂ©e par 57 des 62 membres de la commission administrative rĂ©gionale, s’appuie sur les articles 133, 136 et 138 du rĂšglement intĂ©rieur [
]

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Le cri d’alarme des doctorants au chĂŽmage pour intĂ©grer l’universitĂ©

16. Mai 2025 um 11:12

Hamda Kouka, coordinateur du groupement « voix des doctorants- chercheurs Â» appelle Ă  l’intĂ©gration des doctorants au chĂŽmage dans le corps enseignant des Ă©tablissements universitaires et des centres de recherche.

Il prĂ©cise que ces doctorants refusent l’affectation dans les administrations publiques ou dans des domaines qui ne relĂšvent pas de leurs compĂ©tences et qualifications, rapporte un site de la place.

Lors d’une confĂ©rence de presse organisĂ©e jeudi 15 mai par la coordination au siĂšge du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), M. Kouka a Ă©galement appelĂ© le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur Ă  dĂ©voiler le nombre exact des postes vacants au sein des universitĂ©s tunisiennes et dans les diffĂ©rentes spĂ©cialitĂ©s scientifiques.

Il a rappelĂ© que ledit ministĂšre avait promis de fournir les statistiques des postes vacants avant le 21 mars 2025, promesse qui n’a pas respectĂ©e.

En outre, M. Kouka indique que la coordination revendique la publication des critĂšres d’inscription des doctorants sur la plateforme Ă©lectronique du ministĂšre. Tout en assurant que les demandes des doctorants-chercheurs sont lĂ©gitimes et fondĂ©es sur les recommandations du prĂ©sident de la RĂ©publique. En effet, ce dernier avait appelĂ© Ă  trouver des solutions Ă  ce dossier dans les plus brefs dĂ©lais.

Toutefois, le coordinateur indique que « les doctorants-chercheurs refusent catĂ©goriquement la participation au concours qui sera organisĂ© par le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur, considĂ©rĂ© comme l’unique mĂ©canisme de recrutement ». Car ce concours ne tient pas compte de leur parcours scientifique.

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SalariĂ©s en Tunisie : Alerte rouge sur l’engagement et le bien-ĂȘtre

16. Mai 2025 um 09:56

Le rapport 2025 “State of the Global Workplace” publiĂ© par Gallup dresse un tableau peu reluisant des conditions de travail dans la rĂ©gion MENA. Sur les 18 pays Ă©tudiĂ©s, la Tunisie se classe 16e, ne devançant que l’Égypte et le Liban.

Ce classement est d’autant plus prĂ©occupant qu’il reflĂšte une situation de dĂ©sengagement massif des employĂ©s, une baisse de bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral, et une instabilitĂ© structurelle du marchĂ© de l’emploi.

Un engagement au plus bas, un coût économique élevé

Sur les ondes d’Express FM, l’économiste Habib Zitouna a rĂ©agi aux rĂ©sultats du rapport. Il rĂ©vĂšle que seulement 8 % des salariĂ©s tunisiens se dĂ©clarent engagĂ©s dans leur travail. Ce taux figure parmi les plus faibles au monde.

« Ce faible engagement représente à lui seul une perte estimée à 8 % du PIB national », affirme Zitouna.

Un dĂ©sengagement massif qui n’est pas sans consĂ©quence : perte de productivitĂ©, dĂ©motivation, dĂ©parts non remplacĂ©s, manque d’innovation.

« Plus de 30 % des Tunisiens travaillent sans contrat ni protection sociale. »

 

ChÎmage élevé, précarité généralisée

Autre indicateur alarmant : plus de 30 % des travailleurs tunisiens exercent sans contrat formel ni couverture sociale. Un chiffre rĂ©vĂ©lateur de l’importance de l’économie informelle dans le pays.

Le taux de chĂŽmage s’élĂšve Ă  16 %, soit environ 600 000 personnes sans emploi, avec des pics plus marquĂ©s chez les jeunes diplĂŽmĂ©s et les femmes.

Salaires bas, pouvoir d’achat en chute libre

Le contexte Ă©conomique marquĂ© par une inflation persistante affecte directement le pouvoir d’achat des mĂ©nages tunisiens. Selon Zitouna, le salaire moyen dans le secteur privĂ© plafonne Ă  900 dinars, lĂ©gĂšrement plus dans le public.

« Le pourcentage de travailleurs engagĂ©s en Tunisie ne dĂ©passe pas 8 %, un chiffre alarmant. » – Habib Zitouna

 

« Ces montants ne permettent pas aux employés de vivre confortablement », déplore-t-il.

Retards technologiques et rigidité structurelle

À ces facteurs s’ajoute une faible capacitĂ© d’adaptation aux chaangements globaux. La transition numĂ©rique, l’intĂ©gration de l’intelligence artificielle ou encore la flexibilitĂ© du travail sont autant de domaines dans lesquels la Tunisie accuse un retard notable.

Selon Zitouna, cet immobilisme contribue au dĂ©sintĂ©rĂȘt croissant des travailleurs, surtout parmi les jeunes gĂ©nĂ©rations.

Indicateurs clés

  • 8 % des travailleurs engagĂ©s
  • 8 % du PIB perdu Ă  cause du dĂ©sengagement
  • 30 % des travailleurs sans contrat ni couverture sociale
  • 16 % de chĂŽmage, soit 600 000 chĂŽmeurs
  • 900 dinars : salaire mensuel moyen dans le privĂ©.

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Tunisie │ Le taux de chĂŽmage estimĂ© Ă  15,7 % au 1er trimestre 2025

15. Mai 2025 um 13:55

Au premier trimestre de 2025, la population active en Tunisie s’inscrit en hausse, s’établissant Ă  4 233 000 individus contre 4 179 100 au troisiĂšme trimestre de l’annĂ©e 2024, soit une augmentation de 54 300 individus. 

C’est ce qu’indique l’Institut national de la statistique (INS) dans ses «Indicateurs de l’emploi et du chĂŽmage au premier trimestre 2025».

Cette population se rĂ©partit en 2 899 700 hommes (68,5% de la population active) et 1 333 700 femmes (31,5%).

Cette augmentation correspond Ă  une hausse de 0,2 point de pourcentage du taux d’activitĂ© qui atteint 46,4% de la population en Ăąge de travailler contre 46,2% le troisiĂšme trimestre 2024.

Le nombre des occupĂ©s a augmentĂ© de 57 000 pour s’établir Ă  3 568 900 au premier trimestre de l’annĂ©e 2025 contre 3 511 900 au troisiĂšme trimestre de l’annĂ©e 2024.

Cette population est rĂ©partie inĂ©galement entre les deux sexes : 2 505 500 hommes contre 1 063 500 femmes, soit respectivement 70,2 % et 29,8 % de la population active occupĂ©e.

La rĂ©partition des occupĂ©s selon les secteurs d’activitĂ©s se prĂ©sente comme suit : 54 % dans les services, 20% dans les industries manufacturiĂšres, 12 % dans les industries non manufacturiĂšres et 14% dans l’agriculture et de la pĂȘche.

Baisse du chĂŽmage Ă  15,7% 

Le nombre de chĂŽmeurs s’établit Ă  664500, en baisse de 2 700 par rapport au troisiĂšme trimestre 2024 (667200). Le taux de chĂŽmage diminue pour atteindre 15,7 %, contre 16 % au troisiĂšme trimestre 2024.

Par sexe, le taux de chĂŽmage a lĂ©gĂšrement augmentĂ© pour les hommes, s’établissant Ă  13,6% (contre 13,3 % au T3 2024), tandis qu’il a baissĂ© pour les femmes, passant Ă  20,3 % aprĂšs 22,1 % au T3 2024.

Au premier trimestre 2025, le taux de chĂŽmage des jeunes de 15 Ă  24 ans a reculĂ© pour s’établir Ă  37,7 %, aprĂšs 40,5 % au troisiĂšme trimestre 2024. Cette baisse concerne aussi bien les hommes (38,4 %) que les femmes (36,3 %).

Le taux de chĂŽmage des diplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur diminue pour atteindre 23,5 % au premier trimestre de l’annĂ©e 2025 (contre 25 % au troisiĂšme trimestre 2024). Ce taux est de 13,6 % chez les hommes et de 30,7 % chez les femmes.

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Tunisie : Le taux de chĂŽmage recule Ă  15,7 % au premier trimestre 2025

15. Mai 2025 um 12:18

Le taux de chĂŽmage en Tunisie a baissĂ© Ă  15,7% au premier trimestre de l’annĂ©e en cours contre 16,0 % au troisiĂšme trimestre de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e.

Selon les indicateurs de l’emploi et du chĂŽmage du premier trimestre de 2025, publiĂ©s ce jeudi par l’Institut national de la statistique (INS), le taux de chĂŽmage a lĂ©gĂšrement augmentĂ© pour les hommes, s’établissant Ă  13,6% (contre 13,3 % au troisiĂšme trimestre de 2024), tandis qu’il a baissĂ© pour les femmes, passant Ă  20,3 % aprĂšs 22,1 % au 3Ăšme trimestre de 2024.

Au premier trimestre 2025, le taux de chĂŽmage des jeunes de 15 Ă  24 ans a reculĂ© pour s’établir Ă  37,7 %, aprĂšs 40,5 % au troisiĂšme trimestre 2024. Cette baisse concerne aussi bien les hommes (38,4 %) que les femmes (36,3 %).

Le taux de chĂŽmage des diplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur a diminuĂ© pour atteindre 23,5 % au premier trimestre de l’annĂ©e 2025 (contre 25 % au troisiĂšme trimestre 2024). Ce taux est de 13,6 % chez les hommes et de 30,7 % chez les femmes.

D’aprĂšs l’INS, au premier trimestre de 2025 la population active a augmentĂ© pour atteindre 4233,4 mille individus contre 4179,1 mille au troisiĂšme trimestre de l’annĂ©e 2024, soit une augmentation de 54,3 mille individus. Cette population se rĂ©partit en 2899,7 mille hommes et 1333,7 mille femmes, soit respectivement 68,5 % et 31,5 % de l’ensemble de la population active.

Cette augmentation de la population active pendant le premier trimestre de l’annĂ©e 2025 correspond Ă  une hausse de 0,2 point de pourcentage du taux d’activitĂ© qui atteint 46,4 % de la population en Ăąge d’activitĂ© contre 46,2 % le troisiĂšme trimestre 2024.

Le nombre des occupĂ©s a aussi augmentĂ© de 57 mille pour s’établir Ă  3568,9 mille au premier trimestre de l’annĂ©e 2025 contre 3511,9 au troisiĂšme trimestre de l’annĂ©e 2024.

Cette population est répartie inégalement entre les deux sexes : 2505,5 mille hommes contre 1063,5 mille femmes, soit respectivement 70,2 % et 29,8 % de la population active occupée.

La rĂ©partition des occupĂ©s selon les secteurs d’activitĂ©s se prĂ©sente comme suit : 54 % dans le secteur des services, 20% dans le secteur des industries manufacturiĂšre, 12 % dans le secteur des industries non manufacturiĂšre et 14% dans le secteur de l’agriculture et de la pĂȘche.

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Code du travail : voici ce que prĂ©voit l’amendement de l’article 6 du projet de loi

La Commission de la santĂ©, de la femme, de la famille, des affaires sociales et des personnes aux besoins spĂ©cifiques Ă  l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a approuvĂ©, mercredi 14 mai 2025, l’amendement de l’article 6 du projet de loi portant organisation des contrats de travail et interdiction de la sous-traitance de la main-d’Ɠuvre.

Ledit article (amendĂ©) stipule que les contrats de travail Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, qui ne relĂšvent pas des cas exceptionnels prĂ©vus par le Code du travail, seront transformĂ©s en contrats de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e, sans tenir compte de leur date d’expiration ou de l’achĂšvement des travaux objet du contrat.

Lire aussi : La réforme du Code du travail suscite des craintes pour les entreprises et les investisseurs

Ces mesures s’appliqueront aux contrats conclus avant l’entrĂ©e en vigueur de cette loi, qui sont encore en cours d’exĂ©cution, ou qui ont Ă©tĂ© rompus aprĂšs le 14 mars 2025.

Avec TAP

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Rapport du Pnud | L’IA pourrait relancer le dĂ©veloppement humain

07. Mai 2025 um 07:39

Selon un nouveau rapport publiĂ© mardi 6 mai 2025 par le Programme des Nations Unies pour le dĂ©veloppement (Pnud), les progrĂšs du dĂ©veloppement humain connaissent un ralentissement sans prĂ©cĂ©dent. Le rapport montre comment l’intelligence artificielle (IA) pourrait relancer le dĂ©veloppement.

Au lieu d’une reprise soutenue une fois passĂ©e la pĂ©riode de crise exceptionnelle des annĂ©es 2020-2021, on a observĂ© des progrĂšs Ă©tonnamment faibles. Ces annĂ©es de crise mises Ă  part, la progression escomptĂ©e du dĂ©veloppement humain Ă  l’échelle mondiale prĂ©sentĂ©e dans le rapport de cette annĂ©e est la plus faible jamais enregistrĂ©e depuis 1990. 

Le Rapport sur le dĂ©veloppement humain 2025 − intitulĂ© Â«Une affaire de choix : individus et perspectives Ă  l’ùre de l’IA» âˆ’ analyse les progrĂšs du dĂ©veloppement au travers d’une sĂ©rie d’indicateurs portant sur la santĂ©, l’éducation et les niveaux de revenu, synthĂ©tisĂ©s dans ce qu’on appelle l’indice de dĂ©veloppement humain (IDH). Les projections pour 2024 rĂ©vĂšlent une stagnation de la progression de l’IDH dans toutes les rĂ©gions du monde.

Au-delĂ  du ralentissement alarmant du dĂ©veloppement mondial, les auteurs du rapport constatent une aggravation des inĂ©galitĂ©s entre les pays riches et les pays pauvres. Alors que les voies traditionnelles de dĂ©veloppement se resserrent sous l’effet de pressions mondiales, une action dĂ©cisive est nĂ©cessaire pour Ă©carter le risque d’une stagnation prolongĂ©e du progrĂšs dans le monde.

«Pendant des dĂ©cennies, nous avons Ă©tĂ© sur la bonne voie pour atteindre un niveau de dĂ©veloppement humain trĂšs Ă©levĂ© Ă  l’horizon 2030, mais ce ralentissement fait peser une menace bien rĂ©elle sur le progrĂšs mondial», a dĂ©clarĂ© l’administrateur du Pnud, Achim Steiner. Qui ajoute : «Si la lenteur des progrĂšs enregistrĂ©s en 2024 devient “la nouvelle norme”, cela pourrait prendre plusieurs dĂ©cennies supplĂ©mentaires, ce qui rendrait notre monde moins sĂ»r, plus divisĂ© et plus vulnĂ©rable aux chocs Ă©conomiques et Ă©cologiques.»

Selon le rapport, on observe une augmentation des inĂ©galitĂ©s entre pays Ă  IDH faible et pays Ă  IDH trĂšs Ă©levĂ© pour la quatriĂšme annĂ©e consĂ©cutive. La tendance de long terme d’une rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s entre pays riches et pays pauvres est donc en train de s’inverser.

RetombĂ©es positives de l’IA sur l’emploi

Les tensions commerciales croissantes, l’aggravation de la crise de la dette et l’essor d’une industrie qui ne crĂ©e pas d’emplois sont autant de problĂšmes qui nuisent au dĂ©veloppement des pays dont l’IDH est actuellement le plus faible.

«Au milieu de cette tourmente mondiale, nous devons rĂ©flĂ©chir de toute urgence Ă  de nouveaux moyens pour stimuler le dĂ©veloppement», a dĂ©clarĂ© M. Steiner. Et d’ajouter : «Alors que l’intelligence artificielle continue de s’installer rapidement dans de nombreux aspects de nos vies, nous devrions Ă©tudier sa capacitĂ© Ă  promouvoir le dĂ©veloppement. De nouvelles fonctionnalitĂ©s apparaissent presque tous les jours et, mĂȘme si l’IA n’est pas une panacĂ©e, nos choix peuvent relancer le dĂ©veloppement humain en ouvrant de nouvelles voies et en offrant de nouvelles possibilitĂ©s.»

Le rapport prĂ©sente les rĂ©sultats d’une nouvelle enquĂȘte qui montre que les gens sont rĂ©alistes mais restent optimistes par rapport aux changements que l’IA peut apporter.

La moitiĂ© des personnes interrogĂ©es dans le monde pensent que leur travail pourrait ĂȘtre automatisĂ©.  Une part encore plus grande − six sur dix âˆ’ s’attend Ă  ce que l’IA ait des retombĂ©es positives sur leur emploi et offre des possibilitĂ©s dans des mĂ©tiers qui peut-ĂȘtre n’existent mĂȘme pas encore aujourd’hui. 

Seuls 13% des sondĂ©s craignent que l’essor de l’IA entraĂźne des suppressions d’emplois. En revanche, dans les pays Ă  IDH faible ou moyen, 70% des personnes interrogĂ©es s’attendent Ă  ce que l’IA augmente leur productivitĂ©, et les deux tiers prĂ©voient d’utiliser cette technologie dans l’éducation, la santĂ© ou le travail au cours de l’annĂ©e Ă  venir.

Le rapport prĂ©conise une approche de l’IA centrĂ©e sur l’humain, qui pourrait fonciĂšrement redĂ©finir les approches du dĂ©veloppement. Les rĂ©sultats de l’enquĂȘte montrent que, dans le monde entier, les gens sont prĂȘts Ă  ce type de «rĂ©initialisation»

Le rapport expose trois domaines d’action critiques :

– bĂątir une Ă©conomie de collaboration et non de concurrence entre les humains et l’IA;

– intĂ©grer le facteur humain dans le cycle de l’IA, de la conception jusqu’au dĂ©ploiement;

– moderniser les systĂšmes d’éducation et de santĂ© pour rĂ©pondre aux demandes du 21e siĂšcle.

La dĂ©mocratisation de l’IA est dĂ©jĂ  en cours. En effet, parmi les personnes interrogĂ©es pour l’enquĂȘte, prĂšs d’une sur cinq dĂ©clare faire dĂ©jĂ  usage de cette technologie. Par ailleurs, les deux tiers des sondĂ©s dans les pays Ă  IDH faible prĂ©voient d’utiliser l’IA dans l’éducation, la santĂ© ou le travail au cours de l’annĂ©e Ă  venir. C’est pourquoi il est plus urgent que jamais de remĂ©dier aux problĂšmes d’accĂšs Ă  l’électricitĂ© et Ă  l’internet, afin que tout le monde puisse profiter des nouvelles possibilitĂ©s offertes par cette technologie. Cela Ă©tant, tout ne se rĂ©sume pas Ă  une question d’accĂšs : la vĂ©ritable fracture dĂ©pendra de l’efficacitĂ© de l’IA Ă  complĂ©ter et augmenter les tĂąches des individus.

«Les choix que nous ferons dans les annĂ©es Ă  venir dĂ©finiront l’hĂ©ritage de cette transition technologique sur le plan du dĂ©veloppement humain», a dĂ©clarĂ© Pedro Conceição, directeur du Bureau du Rapport sur le dĂ©veloppement humain du Pnud. «Si les bonnes politiques sont adoptĂ©es en se concentrant sur les individus, l’IA peut devenir un formidable pont vers des connaissances, des compĂ©tences et des idĂ©es nouvelles utiles Ă  tous, que l’on soit exploitant agricole ou chef d’une petite entrepris», a-t-il ajoutĂ©.

Communiqué.

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