Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 11. April 2025Haupt-Feeds

Les États-Unis se retirent des négociations de l’OMI sur la fin « verte » du transport maritime

11. April 2025 um 14:37

Dans une démarche qui suscite de vives réactions, les États-Unis ont annoncé leur retrait des négociations internationales en cours au sein de l’OIM. Elles concernent l’imposition d’une taxe carbone sur le transport maritime. Tout en avertissant de contre-mesures si des frais pertinents étaient imposés aux navires américains.

La décision a été annoncée par une lettre officielle divulguée à Bloomberg jeudi 10 avril 2025 et confirmée par des sources diplomatiques de deux autres pays. Des discussions sont en cours dans les bureaux de l’Organisation maritime internationale (OMI) à Londres, visant à établir un mécanisme de charge financière pour les émissions de gaz à effet de serre, dans une industrie responsable d’environ 3 % des émissions mondiales de CO₂.

Le message des États-Unis est clair : aucun fardeau financier ne pèse sur leurs navires en raison des émissions de carbone ou du type de carburant. Ils appellent également les autres pays à revoir leur soutien à de telles mesures.

Le Comité de protection du milieu marin de l’OMI (MEPC), qui prend les décisions pertinentes, fonctionne par consensus – bien qu’un vote soit également prévu, dans lequel les États-Unis n’ont pas beaucoup de poids. Cependant, leur influence diplomatique est significative et la position de Washington peut également influencer d’autres pays.

La proposition d’imposer une taxe carbone sur le transport maritime a provoqué des divisions entre les États.

Les pour…

Plus de 60 pays, dont les États membres de l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Japon, le Nigeria et le Kenya, soutiennent l’imposition d’une telle taxe. Parmi les nouveaux supporters figurent le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Sénégal et la Turquie.

… et les contre

Au contraire, des pays comme la Chine, le Brésil, l’Indonésie, l’Arabie saoudite et l’Afrique du Sud expriment leur opposition. Ils arguent qu’une telle taxe aurait un impact négatif sur les pays en développement et augmenterait le coût du transport maritime.

La lettre américaine indique clairement que le gouvernement envisage des contre-mesures si les tarifs douaniers sont appliqués. En d’autres termes, si quelqu’un veut taxer les navires américains, Washington veillera à « compenser le peuple américain » pour toute perte financière.

Qui paiera facture?

L’ironie du problème? La flotte marchande américaine n’est pas particulièrement grande. Toutefois, dans le cadre de l’OMI, ce ne sont pas seulement les États propriétaires qui comptent, mais aussi les pavillons d’immatriculation – c’est-à-dire où les navires sont enregistrés. Et là, les choses se compliquent, car des pays comme le Liberia et le Panama (qui figurent parmi les plus gros armateurs du monde) soutiennent l’imposition d’une taxe sur le carbone. Ce qui pourrait affecter la mise en œuvre des mesures.

En 2023, l’OMI a adopté un plan ambitieux : zéro émission nette du transport maritime d’ici le milieu du siècle. Et dans ce plan, la tarification du carbone est considérée comme un mécanisme central.

Comme l’a déclaré le secrétaire général de l’OMI, Arsenio Dominguez, « nous travaillons sur une proposition de compromis ». Et la seule certitude est qu’il y aura un prix sur les émissions.

La question n’est plus de savoir si les émissions prendront fin; mais plutôt de savoir qui en paiera la facture et avec quel impact sur les équilibres géopolitiques.

Le transport maritime est à la croisée des chemins du futur : soit il suivra la voie de la transition verte; soit il restera prisonnier d’un monde en mutation sans elle.

L’article Les États-Unis se retirent des négociations de l’OMI sur la fin « verte » du transport maritime est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tarifs douaniers américains : la Chine consulte l’Arabie saoudite et l’Afrique du Sud

11. April 2025 um 12:38

Le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, a déclaré que son département avait échangé des points de vue avec ses homologues saoudien et sud-africain sur la réponse à apporter aux « tarifs douaniers américains ».

Il a ajouté que les discussions ont eu lieu lors de deux vidéoconférences distinctes jeudi. Tout en soulignant que la Chine a discuté du renforcement de la coopération économique et commerciale bilatérale avec l’Arabie saoudite et l’Afrique du Sud.

Toujours selon le département du Commerce, le ministre a discuté avec son homologue saoudien, Majid bin Abdallah Al-Qasabi, des moyens de renforcer la coopération avec le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Tandis que lors d’un appel avec le ministre sud-africain du Commerce, Parks Tau, il a été abordé le rôle du G20 et des BRICS.

Rappelons que le président Donald Trump a annoncé, mercredi 9 avril 2025, la suspension d’importants droits de douane imposés à plusieurs pays. Alors que dans le même temps, il augmentait les droits de douane sur les importations en provenance de Chine de 104 % à 125 %.

Le locataire de la Maison Blanche a toutefois déclaré qu’il souhaitait parvenir à un accord avec la Chine pour mettre fin à l’escalade de la guerre commerciale.

Il a également annoncé qu’il avait « autorisé une suspension de 90 jours des tarifs réciproques et une réduction des tarifs pendant cette période à 10 %, avec effet immédiat » sur les importations en provenance d’environ 60 pays et partenaires commerciaux des États-Unis, dont l’Union européenne.

L’article Tarifs douaniers américains : la Chine consulte l’Arabie saoudite et l’Afrique du Sud est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les exportations jordaniennes dans le collimateur des tarifs douaniers de Trump

11. April 2025 um 11:20

La tempête de tarifs douaniers américains imposés par le président Donald Trump aux pays du monde entier a été vaste et a jeté une ombre sur les marchés; même avec l’annonce d’un report de 90 jours. Ce désordre a incité chaque pays à réfléchir à la manière de faire face à la nouvelle situation.

Pour la Jordanie, par exemple, qui a un accord de libre-échange avec les États-Unis, les nouveaux tarifs s’élèvent à 20 %. Ce qui suscite des inquiétudes parmi les fabricants et les exportateurs jordaniens. La position officielle reste calme, suivant de près l’évolution de la situation.

En effet, les États-Unis constituent un marché majeur pour les exportations jordaniennes. Ainsi, ils contribuent de manière significative à des secteurs tels que l’habillement, la bijouterie et les engrais. La valeur de ces exportations dépasse les 3 milliards de dollars.

Le ministre jordanien de l’Industrie, du Commerce et de l’Approvisionnement, Yarub Qudah, a souligné le 10 avril 2025 que « le nouveau régime tarifaire américain constitue une politique visant à imposer des droits de douane sur les importations vers le marché américain en provenance de nombreux pays du monde. Il s’agit d’une politique mondiale qui ne vise pas uniquement la Jordanie ».

Cité par l’agence de presse jordanienne, il affirme toutefois que malgré l’impact attendu sur les exportations jordaniennes vers le marché américain, « le gouvernement a commencé à explorer des solutions et des moyens pour améliorer la compétitivité des secteurs économiques concernés suite aux récentes décisions américaines. Et ce, pour trouver des solutions à tous les défis dans l’intérêt de tous et pour préserver la compétitivité des exportations jordaniennes et la relation économique stratégique avec les États-Unis ».

En réponse à des questions de Reuters, le porte-parole du ministère, Yanal Barmawi, a assuré que l’économie nationale dispose d’une gamme d’outils et d’options pour surmonter tous les défis qui pourraient survenir. Et ce, que ce soit en soutenant le secteur industriel, en diversifiant les marchés qu’en renforçant le marché local.

Qasim Hamouri, professeur d’économie à l’Université Yarmouk en Jordanie, estime quant à lui que l’impact des tarifs douaniers accompagnant les décisions de Trump a suscité de nombreux débats en Jordanie. Mais il estime que les répercussions attendues restent dans le domaine des attentes théoriques.

« Les exportations jordaniennes vers les États-Unis […] devraient probablement diminuer jusqu’à un quart des exportations nationales, dont la plupart sont des vêtements et des textiles ».

Il a ajouté que son point de vue pourrait différer de celui d’autres qui ont exagéré l’ampleur de l’impact potentiel de la décision. Car il estime que « les impacts ne seront pas significatifs, surtout si le gouvernement jordanien commence à chercher des marchés alternatifs, même si la question concerne le secteur privé et les entreprises qui sont bien conscients de leurs intérêts et qui, à leur tour, chercheront des solutions alternatives ».

L’article Les exportations jordaniennes dans le collimateur des tarifs douaniers de Trump est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les tensions entre Washington et Pékin font grimper l’or

11. April 2025 um 10:08

Les prix de l’or ont atteint un niveau record, soutenus par les craintes de récession. Dans un contexte de tensions croissantes concernant les tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine.

À l’ouverture de la séance de Bourse du vendredi 11 avril, les prix de l’or au comptant était en hausse de 1 % à 3 205,53 dollars l’once. Et les contrats à terme sur l’or américain ont augmenté de 1,5 % à 3 226,50 $. Le prix de l’or a gagné plus de 5 % au cours de la semaine.

Le président américain Donald Trump, rappelle-t-on, a annoncé mercredi 9 avril la suspension d’importants droits de douane qu’il avait imposés à des dizaines de pays. Mais il a augmenté les droits de douane sur les importations en provenance de Chine de 104 % à 125 %.

Dans ce contexte, les données publiées jeudi 10 avril ont montré une baisse surprise de l’indice des prix à la consommation aux États-Unis en mars. Mais les risques d’inflation augmentent; et ce, après la décision de Trump d’augmenter les tarifs douaniers sur la Chine.

Suite à ces données, les traders ont parié que la Réserve fédérale américaine reprendrait la baisse des taux d’intérêt en juin. Et elle pourrait même réduire son taux d’intérêt directeur d’un point de pourcentage d’ici la fin de l’année.

L’or est considéré comme une protection contre l’incertitude politique et économique et l’inflation…

Parmi les autres métaux précieux, l’argent au comptant a augmenté de 0,3 % à 31,28 $ l’once. Quant au platine, il a augmenté de 0,1 % à 938,35 $ et le palladium de 0,8 % à 915,75 $.

L’article Les tensions entre Washington et Pékin font grimper l’or est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Maroc a accueilli 4 millions de touristes au premier trimestre 2025

11. April 2025 um 09:15

Les données du ministère marocain du Tourisme montrent que quatre millions de touristes ont visité le pays au premier trimestre 2025, soit une augmentation de 22 % par rapport à la même période de 2024.

Le ministère du Tourisme indique dans un communiqué que « ces résultats renforcent la position du Maroc comme l’une des principales destinations touristiques mondiales, tout au long de l’année ».

Le communiqué ajoute que « les arrivées se répartissent entre 2,1 millions de touristes étrangers et 1,9 million de Marocains résidant à l’étranger, reflétant l’attractivité du Maroc et la diversité de son offre touristique ».

En mars 2025, qui a coïncidé avec le mois sacré du Ramadan cette année, le Maroc a accueilli près de 1,4 million de touristes, soit une augmentation de 17 % par rapport à mars 2024, a affirmé la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, citée dans le communiqué de presse.

A rappeler par ailleurs que le Maroc a accueilli un nombre record de 17,4 millions de touristes en 2024, soit une augmentation de 20 % par rapport à l’année précédente. Le pays a élaboré un plan pour développer le tourisme, notamment après la pandémie de COVID-19, marquée par une récession mondiale.

En plus d’apporter un soutien de l’État au secteur, le Maroc a ouvert des compagnies aériennes supplémentaires vers les principaux marchés touristiques, promu de nouvelles destinations dans le pays et encouragé la rénovation des hôtels.

Le ministère du Tourisme prévoit que le pays recevra 26 millions de touristes d’ici 2030, date à laquelle il co-organisera la Coupe du Monde de la FIFA avec l’Espagne et le Portugal.

Le tourisme représente 7 % du PIB et constitue une source importante de devises et d’emplois pour le pays.

L’article Le Maroc a accueilli 4 millions de touristes au premier trimestre 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 10. April 2025Haupt-Feeds

OMC : la guerre commerciale pourrait réduire le PIB mondial d’environ 7 %

10. April 2025 um 15:32

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) indique que l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine pourrait entraîner une baisse du volume des échanges entre les deux pays pouvant atteindre 80 %.

« Cette approche de représailles entre les deux plus grandes économies du monde, qui représentent ensemble environ 3 % du commerce mondial, a des implications plus larges qui pourraient gravement nuire aux perspectives économiques mondiales », selon l’organisme onusien dans un communiqué.

L’OMC ajoute que diviser l’économie mondiale en deux blocs concurrents de cette manière pourrait conduire à un déclin à long terme du PIB réel mondial de près de 7 %.

Cette estimation préliminaire intervient alors que le président américain Donald Trump a augmenté les droits de douane sur les importations en provenance de Chine. Tout en annonçant, mercredi 9 avril, la suspension des autres pendant 90 jours.

L’article OMC : la guerre commerciale pourrait réduire le PIB mondial d’environ 7 % est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Erdogan brûle les réserves de la Banque centrale turque pour soutenir la livre

10. April 2025 um 14:53

La situation difficile dans laquelle se trouve à nouveau l’économie turque, suite à l’arrestation du challenger de la toute-puissance de Recep Tayyip Erdogan, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, ainsi que les troubles provoqués par l’annonce des tarifs douaniers par Donald Trump, ont forcé le président turc à ordonner à la Banque centrale de Turquie de commencer à « brûler » ses réserves; et ce, afin de stabiliser la livre turque à 38 contre le dollar.

L’excédent de liquidités en livres dans le système bancaire turc est devenu négatif le 8 avril 2025 pour la première fois depuis septembre 2024.

Lorsque la Banque centrale de Turquie (TCMB) achète des devises étrangères, elle les transmet aux banques locales en lires en échange, augmentant ainsi l’excédent de liquidités en livres dans le système.

Ainsi, l’excès de liquidités a explosé et a dépassé le billion de livres turques, un chiffre qui avait été observé il y a quelques semaines seulement.

Depuis l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, le 19 mars, la TCMB vend des devises étrangères pour maintenir la stabilité de la livre, absorbant ainsi les liquidités du système.

Un programme agressif d’achat d’obligations d’État

Bien que l’autorité ait également lancé un programme agressif d’achat d’obligations d’État (fournissant des liquidités en livres en échange de titres de créance) pour éviter de nouvelles hausses des taux d’intérêt, les ventes de devises ont atteint des niveaux qui absorbent les liquidités supplémentaires fournies par ce canal.

La Banque centrale de Turquie vend également des obligations de liquidité, organise des enchères de dépôts et augmente les exigences de réserves de change, afin d’absorber l’excédent de liquidité en livres du système.

Le 8 avril, Bloomberg HT a également rapporté que la volatilité implicite sur trois mois du taux de change dollar-livre turque reste supérieure au niveau de 20 %. Ce qui suggère que le marché s’attend à de fortes dépréciations de la monnaie turque à l’avenir.

En outre, les carry traders ont clôturé des positions en livres d’une valeur de 3,3 milliards de dollars au cours de la semaine se terminant le 21 mars et 7,2 milliards supplémentaires de dollars au cours de la semaine se terminant le 28 mars.

Dernièrement, @VeFinans, un Microblog qui évalue les données et les développements liés à l’économie, à la finance et au secteur bancaire, a écrit que les dépôts en devises étrangères des Turcs ont augmenté de 5,5 milliards de dollars entre le 14 et le 18 mars, en plus des sorties de portefeuille combinées de 14,4 milliards de dollars (10,5 milliards de dollars de carry, 1,1 milliard de dollars d’actions et 2,8 milliards de dollars d’obligations d’État).

Diminution des réserves de change de 27,7 milliards de dollars

Au cours de la même période, les réserves nettes de la Banque centrale, hors éléments de change hors bilan, ont diminué de 27,7 milliards de dollars. Tandis que l’autorité a également vendu des contrats à terme réglés en lires d’une valeur de 2,3 milliards de dollars aux prêteurs locaux, portant l’intervention totale à un montant net de 30 milliards de dollars.

Toutefois, le gouvernement a encore la possibilité de dépenser quelques dizaines de milliards de dollars supplémentaires sans être lésé, estiment les analystes.

Pour mettre ces estimations dans un contexte numérique, il semble que Recep Tayyip Erdogan et la Banque centrale de Turquie aient la marge de manœuvre nécessaire pour dépenser 60 à 70 milliards supplémentaires de dollars sans se blesser.

L’article Erdogan brûle les réserves de la Banque centrale turque pour soutenir la livre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Espagne défend des liens commerciaux plus étroits avec la Chine

10. April 2025 um 13:00

L’Espagne entend renforcer ses liens commerciaux avec la Chine dans l’intérêt de ses citoyens et de l’UE, a déclaré, mercredi 9 avril, son ministre de l’Agriculture, Luis Planas, rejetant l’avertissement américain selon lequel se rapprocher du pays asiatique reviendrait à « se couper la gorge ».

« Nous avons d’excellentes relations commerciales avec la Chine, que nous avons l’intention non seulement de maintenir, mais aussi de développer », a souligné M. Planas aux journalistes depuis Ho Chi Minh-Ville, où il accompagnait le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, lors d’un voyage au Vietnam et, vendredi, en Chine.

Liens commerciaux Espagne-ChineLuis Planas était interrogé sur les commentaires antérieurs du secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, qui avait critiqué la suggestion du ministre espagnol de l’Economie, Carlos Cuerpo, selon laquelle l’Europe devrait s’aligner plus étroitement sur la Chine.

« Ce serait se couper la gorge », avait  déclaré M. Bessent lors d’un événement bancaire à Washington, ajoutant que la Chine continuerait à produire trop de biens et à les déverser sur les marchés ailleurs.

Les tarifs douaniers punitifs de Trump, qui, selon le président, visent à mettre fin aux déficits commerciaux des États-Unis avec de nombreux pays, ont bouleversé l’ordre commercial mondial. Suscitant ainsi des craintes de récession et effaçant des milliers de milliards de dollars de la valeur marchande des grandes entreprises.

M. Planas a déclaré que la manière dont les États-Unis négociaient avec leurs partenaires commerciaux ne semblait pas « respectueuse ».

Il a ajouté que l’Espagne défendait ses intérêts dans le cadre de l’Union européenne, qui cherchait le dialogue avec les États-Unis pour résoudre les différends.

« Nous avons des partenaires commerciaux partout dans le monde. Nous croyons en l’existence d’un commerce multilatéral fondé sur des règles », selon M. Planas. Il a ajouté que le renforcement des liens avec le Vietnam et la Chine n’était pas en contradiction avec les principes commerciaux de l’UE.

L’article L’Espagne défend des liens commerciaux plus étroits avec la Chine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Suspension des taxes américaines : Von der Leyen salue la décision de Trump

10. April 2025 um 11:45

La décision du président américain de réduire, pendant 90 jours, les tarifs douaniers imposés par les États-Unis à plusieurs pays à 10% – à la seule exception de la Chine – en suspendant les tarifs « de rétorsion » qu’il avait annoncés la semaine dernière, a été saluée ce jeudi 10 avril 2025 par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

La présidente de la Commission européenne a souligné qu’il s’agissait d’une « étape importante vers la stabilisation de l’économie mondiale ». Tout en réitérant la proposition de l’UE de « droits de douane zéro pour zéro » sur les produits.

« Les droits de douane sont des taxes qui ne nuisent qu’aux entreprises et aux consommateurs. C’est pourquoi je soutiens fermement un accord de détaxation entre l’Union européenne et les États-Unis », souligne-t-elle. « L’Union européenne reste engagée dans des négociations constructives avec les États-Unis, dans le but de parvenir à des échanges commerciaux sans friction et mutuellement bénéfiques », ajoute-t-elle.

Et von der Leyen d’indiquer : « L’Europe continue de se concentrer sur la diversification de ses partenariats commerciaux , avec des pays qui représentent 87 % du commerce mondial et partagent notre engagement en faveur d’un échange libre et ouvert de biens, de services et d’idées ».

Enfin, « nous intensifions nos efforts pour supprimer les obstacles à notre marché unique. Cette crise a clairement démontré une chose : en période d’incertitude, le marché unique est le pilier de notre stabilité et de notre résilience. Mon équipe et moi-même continuerons à travailler jour et nuit pour protéger les consommateurs, les travailleurs et les entreprises européens. Ensemble, les Européens sortiront plus forts de cette crise ».

L’article Suspension des taxes américaines : Von der Leyen salue la décision de Trump est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump décide la suspension des nouveaux droits de douanes mais pas sur la Chine

10. April 2025 um 10:11

La décision surprenante du président américain Donald Trump de suspendre les lourdes taxes douanières qu’il venait d’imposer à des dizaines de pays a fait bondir ce jeudi 10 avril les marchés boursiers mondiaux.

Le revirement de Trump mercredi 9 avril, survenu moins de 24 heures après l’entrée en vigueur de nouveaux tarifs douaniers élevés sur la plupart des partenaires commerciaux, fait suite à l’épisode le plus intense de volatilité des marchés financiers depuis les premiers jours de la pandémie de COVID-19.

Ce bouleversement a effacé des milliers de milliards de dollars des marchés boursiers et a conduit à une hausse inquiétante des rendements des obligations d’État américaines qui a semblé attirer l’attention de Trump.

« J’ai pensé que les gens sautaient un peu hors de la ligne, qu’ils devenaient nerveux, vous savez », a déclaré Trump aux journalistes après l’annonce, faisant référence à la nervosité que ressentent parfois les sportifs.

Lire aussi: 25 % de droits de douane sur le secteur automobile – Et si Trump faisait marche arrière ?

Soulagement

Les indices boursiers américains ont grimpé en flèche suite à cette nouvelle, avec l’indice de référence S&P 500. L’indice a clôturé en hausse de 9,5 %, et le soulagement s’est poursuivi dans les échanges asiatiques jeudi avec l’indice japonais Nikkei en hausse de 8 %.

Les contrats à terme européens ont également fait état de gains importants, mais certains signes montraient déjà que cette reprise pourrait être de courte durée, les contrats à terme sur actions américaines s’échangeant à la baisse. Les prix du pétrole ont également chuté d’environ 1 %, prolongeant une période sombre alimentée par les craintes que les tensions commerciales ne poussent l’économie mondiale vers la récession.

Mesures punitives à la pelle

Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Trump a menacé à plusieurs reprises ses partenaires commerciaux de prendre toute une série de mesures punitives, pour finalement en révoquer certaines à la dernière minute. Cette approche intermittente a déconcerté les dirigeants mondiaux et effrayé les chefs d’entreprise.

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé que ce repli avait été planifié dès le départ pour amener les pays à la table des négociations. Trump a cependant indiqué plus tard que la quasi-panique qui s’était installée sur les marchés depuis ses annonces du 2 avril avait influencé sa réflexion.

Bien qu’il ait insisté pendant des jours sur le fait que sa politique ne changerait jamais, il a déclaré aux journalistes mercredi : « Il faut être flexible ».

La pression maintenue sur la Chine

Mais il a maintenu la pression sur la Chine, deuxième économie mondiale et deuxième fournisseur d’importations américaines. Trump a immédiatement augmenté les droits de douane sur les importations chinoises à 125 % contre 104 % mardi.

Les fabricants chinois qui vendent des produits sur Amazon se préparent à augmenter leurs prix pour les États-Unis ou à quitter ce marché en raison du « coup sans précédent » causé par les tarifs douaniers, a déclaré le directeur de la plus grande association de commerce électronique de Chine.

Pékin pourrait à nouveau riposter après avoir imposé mercredi des droits de douane de 84 % sur les importations américaines, imitant ainsi la précédente salve tarifaire de Trump. Pékin a promis à plusieurs reprises de « lutter jusqu’au bout » dans la guerre commerciale qui s’intensifie entre les deux premières économies mondiales.

« Les États-Unis et la Chine sont actuellement engagés dans un jeu de pouvoir de type « corde raide », a affirmé Chris Turner, directeur mondial des marchés d’ING.

Pékin dit avoir eu des discussions avec l’Union européenne et la Malaisie sur le renforcement des échanges commerciaux en réponse aux tensions, bien que l’Australie ait déclaré avoir rejeté une offre de la Chine, son principal partenaire commercial, de travailler ensemble pour contrer les tarifs douaniers.

« Nous n’allons pas tenir la main de la Chine dans le cadre d’une quelconque compétition qui se déroule dans le monde », a déclaré le vice-Premier ministre Richard Marles à Sky News

L’article Trump décide la suspension des nouveaux droits de douanes mais pas sur la Chine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

L’UE offre aux États-Unis des exemptions tarifaires complètes et réciproques sur les produits industriels

08. April 2025 um 17:28

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi soir 7 avril que l’Union européenne avait offert aux États-Unis une exemption totale et réciproque des droits de douane sur les produits industriels.

La Commission européenne a déclaré : « Nous sommes prêts à négocier avec les États-Unis. Nous avons proposé d’exempter les produits industriels de droits de douane (…) car l’Europe est toujours prête à conclure un bon accord ». Tout en ajoutant que « l’offre a été faite il y a longtemps et à plusieurs reprises, par exemple dans le secteur automobile », sans préciser de calendrier précis, et qu’« il n’y a pas eu de réponse appropriée » de Washington, selon von der Leyen. Elle a souligné que « l’Europe est toujours prête à conclure un bon accord, c’est pourquoi nous le gardons sur la table ».

La Commission a expliqué que l’offre fait partie des négociations en cours entre le commissaire européen au commerce, Maros Sefcovic, et les autorités américaines. Elle a réitéré que si les négociations échouent, la Commission « se tient prête à réagir par des contre-mesures et à défendre nos intérêts » contre les tarifs imposés par Donald Trump.

Elle a également promis que l’Union européenne se protégerait de l’afflux de produits bon marché sur son territoire, notamment en provenance de Chine, comme conséquence indirecte attendue des tarifs supplémentaires imposés par Trump.

L’article L’UE offre aux États-Unis des exemptions tarifaires complètes et réciproques sur les produits industriels est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’inflation en Égypte devrait baisser à 12,6 % en mars

08. April 2025 um 16:18

Le taux d’inflation annuel de l’Egypte devrait légèrement baisser en mars, selon un sondage Reuters publié le 7 avril 2025, après qu’un effet de base l’a poussé à la baisse en février.

Les analystes s’attendent à ce que la baisse de l’inflation annuelle incite la Banque centrale d’Égypte à réduire ses taux d’intérêt lors de sa réunion du 17 avril, mais la réduction pourrait être relativement mineure compte tenu des turbulences sur les marchés mondiaux suite à la hausse des tarifs douaniers du président américain Donald Trump.

La prévision médiane de 14 analystes interrogés par Reuters était que l’inflation annuelle des prix à la consommation en milieu urbain en Egypte chuterait à 12,6 % en mars contre 12,8 % en février. Les données de l’enquête ont été recueillies du 27 mars au 7 avril.

L’inflation annuelle a atteint 24 % en janvier avant que l’effet de l’année de base ne se fasse sentir après une année de réformes budgétaires.

« Nous prévoyons que l’IPC diminuera légèrement à 12,5 % sur un an, contre 12,8 % en février, en raison d’un rythme plus lent d’augmentation des prix de l’alimentation et de l’éducation », a déclaré Sri Virinshi Kadiyala de la Banque commerciale d’Abu Dhabi.

« Cependant, la préoccupation la plus pressante pour la Banque centrale d’Égypte est la volatilité persistante des marchés financiers mondiaux », a-t-il ajouté.

Si le sentiment des investisseurs se détériore dans les semaines à venir, cela augmentera la probabilité que la Banque centrale d’Égypte maintienne sa position de non-intervention.

L’inflation suit une tendance à la baisse depuis qu’elle a atteint un pic sans précédent de 38 % en septembre 2023.

L’article L’inflation en Égypte devrait baisser à 12,6 % en mars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’UA exhorte Trump à revoir sa décision sur les tarifs douaniers

08. April 2025 um 14:30

Le nouveau président de la Commission de l’Union africaine (UA), Mahmoud Ali Youssouf, se dit profondément préoccupé face aux tarifs douaniers imposés par les États-Unis aux pays africains.

Le président de la Commission de l’UA, Mahmoud Ali Youssouf cité par l’AFP, a déclaré, lundi 7 avril, que les tarifs douaniers américains imposés aux pays africains menacent des décennies de « commerce et de coopération mutuellement bénéfiques ».

Des droits de douane de 11 % sont prévus pour le Cameroun, de 14 % pour le Nigeria, de 32 % pour l’Angola, de 17 % pour la Zambie, de 30 % pour l’Algérie, de 31 % pour la Libye, de 28 % pour la Tunisie et de 10 % pour plusieurs autres pays, comme l’Egypte, le Sénégal et le Maroc.

Les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique ont dépassé 71 milliards de dollars en 2024, les exportations américaines atteignant 32,1 milliards de dollars et les importations américaines en provenance du continent atteignant 39,5 milliards de dollars. Cela représente un déficit commercial des États-Unis avec l’Afrique de 7,4 milliards de dollars.

L’article L’UA exhorte Trump à revoir sa décision sur les tarifs douaniers est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Chine s’engage à lutter contre les tarifs douaniers américains « jusqu’au bout »

08. April 2025 um 12:30

Le ministère chinois du Commerce s’est engagé, mardi 8 avril 2025, à lutter contre les tarifs douaniers américains « jusqu’au bout ». Et ce, en réponse à la menace du président américain Donald Trump d’imposer de nouveaux tarifs douaniers de 50 % sur les importations en provenance de la deuxième économie mondiale.

« La menace américaine d’augmenter les droits de douane sur la Chine est une double erreur qui révèle une fois de plus la nature du chantage américain. La Chine n’acceptera jamais cela, et si les États-Unis persistent à poursuivre leur propre voie, elle les combattra jusqu’au bout », a déclaré un porte-parole du ministère.

Toutefois, le ministère chinois du Commerce appelle les États-Unis à un « dialogue » pour trouver une solution à l’escalade de la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde, selon l’Agence France-Presse.

Dans ce cadre, « la Chine exhorte les États-Unis à annuler tous les tarifs douaniers imposés unilatéralement à la Chine, à mettre fin à leur oppression économique et commerciale contre la Chine et à résoudre correctement les différends entre les deux pays par le biais d’un dialogue égalitaire sur la base du respect mutuel », selon un porte-parole du ministère.

Rappelons que Trump a campé sur ses positions face à la Chine, promettant des taxes supplémentaires de 50 % si Pékin ne retirait pas ses droits de douane de rétorsion sur les États-Unis.

L’article La Chine s’engage à lutter contre les tarifs douaniers américains « jusqu’au bout » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’ère de la mondialisation telle que nous la connaissions est révolue

08. April 2025 um 10:24

S’adressant à la BBC dimanche 6 avril 2025, le secrétaire britannique au Trésor, Darren Jones, a déclaré que « l’ère de la mondialisation telle que nous l’avons connue est terminée ».

« Les gens doivent être prêts car les choses vont devenir plus difficiles dans l’économie mondiale », a-t-il souligné.

« La mondialisation a pris fin à la suite de nouveaux tarifs douaniers », a déclaré Darren Jones. Et lorsqu’on lui a demandé si cela signifiait que l’ère des « téléviseurs bon marché et de la mode éphémère » était révolue, il a répondu : « Oui, c’est vrai. La mondialisation, telle que nous la connaissons depuis quelques décennies, est terminée ».

Par ailleurs, Darren Jones assure qu’il est dans l’intérêt de l’économie et des travailleurs britanniques d’avoir un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni. « Nous espérons parvenir à un accord », ajoutant que « nous avons obtenu de meilleurs résultats que d’autres pays comparables grâce à notre diplomatie ».

L’article L’ère de la mondialisation telle que nous la connaissions est révolue est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le yoyo des Bourses mondiales continue

08. April 2025 um 07:36

Le Japon mène la hausse des actions asiatiques et les rendements augmentent grâce à l’optimisme commercial.

Les actions asiatiques ont rebondi ce 8 avril 2025 après avoir touché des plus bas depuis un an et demi, et les contrats à terme sur actions américaines ont progressé mardi, les marchés reprenant leur souffle après de fortes ventes récentes dans l’espoir que Washington pourrait être disposé à négocier certains de ses tarifs douaniers agressifs.

Les rendements des bons du Trésor américain ont continué leur ascension. L’or a oscillé près d’un plus bas depuis deux semaines et demie et le pétrole brut s’est redressé après avoir atteint un plus bas depuis près de quatre ans, alors que les traders ont commencé à se tourner vers des actifs plus risqués plutôt que vers des valeurs refuges traditionnelles.

Un rebond de 5,6 % du Nikkei japonais a largement dépassé les autres marchés régionaux, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, et le représentant au commerce, Jamieson Greer, étant chargés de diriger les négociations commerciales avec Tokyo.

Les chefs d’entreprise américains ont également commencé à s’exprimer sur les dommages que pourrait causer à l’économie et aux marchés financiers la guerre commerciale mondiale du président Donald Trump. Le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, a mis en garde lundi contre l’inflation et un ralentissement aux États-Unis.

Cependant, Trump a campé sur ses positions face à la Chine, promettant des taxes supplémentaires de 50 % si Pékin ne retirait pas ses droits de douane de rétorsion sur les États-Unis. Pékin a répliqué mardi 8 avril dans la matinée en disant qu’il n’accepterait jamais le « chantage » des menaces tarifaires américaines.

Malgré cela, le Hang Seng (HSI) de Hong Kong, les actions vedettes de la Chine continentale, a progressé de 1,7 % en début de séance ce 8 avril. Le yuan chinois s’est affaibli à 7,36 pour un dollar sur le marché offshore, son niveau le plus faible en deux mois.

L’indice KOSPI de Corée du Sud a augmenté de 1,3 % et l’indice de référence des actions australiennes  AXJO) a gagné 1 %.

Par contre, à Taïwan, le cours de l’action s’est replié de 3 %, après avoir connu sa pire journée historique lundi, avec une chute de 10 %. Le principal producteur de semi-conducteurs est confronté à une taxe de 32 % imposée par Washington.

Les contrats à terme sur l’indice paneuropéen STOXX 50 ont progressé de 2,2 %.

Les contrats à terme sur l’indice S&P 500 américain ont augmenté de 0,9 %, après que l’indice au comptant SPX a terminé une séance mouvementée avec une perte de 0,2% lundi.

Wall Street a oscillé entre de lourdes pertes et des gains tout au long de la séance de lundi, les investisseurs étant déstabilisés par les nouvelles tarifaires.

Le rendement du Trésor à 10 ans a augmenté jusqu’à 6 points de base (pb) pour atteindre 4,216 % ce mardi matin, après avoir bondi de quelque 17 pb lundi alors qu’il rebondissait par rapport à ses plus bas niveaux en six mois.

Cela a contribué à faire remonter les rendements des obligations d’État japonaises de leurs propres plus bas niveaux mensuels, le rendement à 10 ans ayant augmenté de 12,5 points de base à 1,235 %.

Le dollar américain a légèrement baissé par rapport à un panier de six principaux pairs, mais cela fait suite à une progression de 1,2 % sur deux jours par rapport à un creux de six mois.

Le dollar a reculé de 0,06 % à 147,70 yens. L’euro a bondi de 0,4 % à 1,0944 $, alors que la livre sterling a grimpé de 0,3 % à 1,2762 $. Le dollar australien, sensible au risque, a gagné 0,2 % à 0,6001 $.

L’or est resté stable autour de 2 985 dollars l’once, mais bien en deçà du pic record de jeudi dernier à 3 167,57 dollars, atteint immédiatement après l’annonce du tarif douanier du « Jour de la libération » par Trump.

Le pétrole brut a fortement rebondi après être tombé à son plus bas niveau en près de quatre ans lundi.

Enfin, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 1,26 % à 65,02 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate ont augmenté de 1,52 % à 61,61 dollars.

L’article Le yoyo des Bourses mondiales continue est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Musk espère une « zone de libre-échange » entre l’Europe et l’Amérique

07. April 2025 um 13:20

Alors que la planète est sous le choc des nouveaux tarifs douaniers imposés à des dizaines de pays par Donald Trump, Elon Musk, l’un des proches du président américain, a exprimé, samedi 5 avril 2025, l’espoir d’une « zone de libre-échange » entre l’Europe et l’Amérique du Nord, avec « zéro tarif ».

L’Europe et les États-Unis « devraient idéalement évoluer, à mon avis, vers une situation de droits de douane nuls, créant pratiquement une zone de libre-échange entre l’Europe et l’Amérique du Nord avec zéro tarif ». C’est ce qu’a déclaré Elon Musk, dans une vidéo lors d’une conférence du parti anti-immigration italien, la Ligue, à Florence.

« J’espère que les États-Unis et l’Europe pourront créer un partenariat très étroit », a souligné l’homme le plus riche du monde. Il répondait à Matteo Salvini, l’un de ses admirateurs, chef du parti d’extrême droite de la Ligue et vice-Premier ministre du gouvernement italien.

Ses déclarations interviennent trois jours après que Trump a signé un décret sur les nouveaux tarifs douaniers radicaux. Lesquels, pour l’Union européenne, représentent un droit supplémentaire de 20 % sur les marchandises arrivant aux États-Unis en provenance des pays de l’UE.

En outre, Musk se déclare favorable à « plus de liberté de mouvement entre l’Europe et l’Amérique du Nord ». Il affirme dans ce contexte : « Nous voulions travailler en Europe ou aux États-Unis, nous devrions pouvoir le faire, à mon avis ». Tout en précisant qu’il avait discuté de la question avec Trump.

Lors de son discours de 15 minutes diffusé sur écran géant, le patron de Tesla, SpaceX et Platform X, Elon Musk, qui entretient des relations amicales avec la présidente du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a une nouvelle fois critiqué la « migration de masse » qui « conduira à la destruction » des pays qui y consentent.

L’article Musk espère une « zone de libre-échange » entre l’Europe et l’Amérique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Chine : vers un assouplissement budgétaire important pour compenser les droits de douane

07. April 2025 um 11:19

Goldman Sachs a déclaré, dimanche 6 avril 2025, s’attendre à ce que les responsables politiques en Chine accélèrent considérablement les mesures d’assouplissement budgétaire. Et ce, pour compenser le frein à la croissance dû aux droits de douane plus élevés annoncés par les Etats-Unis.

Dans un rapport publié dimanche, Goldman estime que les nouveaux taux de droits de douane annoncés par le président américain, Donald Trump, réduiraient la croissance du PIB de la Chine d’au moins 0,7 point de pourcentage cette année.

« Avant les tarifs douaniers, la croissance dépassait nos prévisions et nous envisagions une révision à la hausse de nos attentes en matière de PIB pour 2025 », indique le rapport.

Goldman a cité un commentaire paru dimanche dans le Quotidien du Peuple, un journal d’État chinois, qui faisait allusion à des mesures de politique monétaire et énumérait les mesures que la Chine pourrait prendre.

« Compte tenu de l’évolution de la situation, il existe une grande marge de manœuvre pour ajuster les outils de politique monétaire tels que les réductions du ratio de réserves obligatoires et les réductions des taux d’intérêt, qui peuvent être introduites à tout moment », écrit le journal.

Le Quotidien du Peuple évoque également une possible nouvelle expansion des déficits budgétaires, des obligations spéciales et des bons spéciaux du Trésor. La Chine prendra des « mesures extraordinaires » pour stimuler la consommation intérieure, accélérer la mise en œuvre des politiques établies et instaurer une série de politiques de réserves, a-t-il indiqué.

L’article Chine : vers un assouplissement budgétaire important pour compenser les droits de douane est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les marchés boursiers du Golfe subissent de lourdes pertes

07. April 2025 um 11:09

Les marchés boursiers du Golfe ont continué leurs fortes pertes, suite à l’effondrement des marchés mondiaux.

L’indice du marché financier de Dubaï a chuté, lundi 7 avril, de 5,96 % à 4 656,02 points. Tandis que l’indice de la bourse d’Abu Dhabi a chuté de 4,18 % à 8 801,8 points lors de la première séance de négociation de la semaine sur les marchés des Émirats arabes unis.

Pendant ce temps, le reste des marchés du Golfe a poursuivi sa baisse au début des échanges, l’indice de la Bourse saoudienne (Tadawul) chutant de 3,48 % à 10 692,15 points.

L’indice de la Bourse du Qatar a chuté de 2,19 % à 9 587 points. Alors qu’au Koweït, l’indice Premier Market a chuté de 0,93 % à 8 030,57 points et l’indice Main Market a chuté de 1,49 % à 6 556 points.

L’indice de la Bourse de Bahreïn a également baissé de 0,1 % à 1 917,14 points. Celui du Muscat Securities Market chutant de 0,06 % à 2 544,3 points.

La panique s’est emparée des marchés financiers de la région Asie-Pacifique alors que le président américain Donald Trump continue d’imposer des tarifs douaniers drastiques à d’autres pays, annonçant un autre jour sombre pour les marchés boursiers mondiaux.

Cet effondrement est encore aggravé par la riposte de la Chine, qui a annoncé vendredi 4 avril, après la fermeture de nombreux marchés asiatiques pour le week-end, l’imposition de tarifs douaniers de rétorsion, augmentant le risque d’une escalade de la guerre commerciale qui pourrait avoir un impact dévastateur sur l’économie mondiale.

L’article Les marchés boursiers du Golfe subissent de lourdes pertes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌